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| “ – I can't anymore. ” ▲ LIAM&HENRI | |
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Suraj H. Hudson BAD COP
› MESSAGES : 400 › EMMENAGEMENT LE : 12/05/2013 › AGE : 36 › STATUT CIVIL : FOREVER ALONE ; › QUARTIER : PACIFIC LANE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN JOURNALISTE AU NEW YORK TIMES ; PROF D'HISTOIRE AU LYCÉE ; TENTE DE RETROUVER UN JOB AU HUNTINGTON DAILY ; › HB AWARDS : (2013) FAMILLE EN OR ; MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC LAILA ET AILYNN ; (2014) FAMILLE EN OR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE U CAN'T BUY HAPPINESS ; FAMILLE EN OR ; (2016) FAMILLE EN OR ;
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : ADITYA ROY KAPUR ; › COPYRIGHT : ELOW'
| Sujet: “ – I can't anymore. ” ▲ LIAM&HENRI Ven 7 Juin 2013 - 12:39 | |
| La patience. C'était ce qui l'avait conduit à attendre, à chercher, à comprendre avant de frapper une bonne fois pour toute. Depuis qu'il avait retrouvé la trace de cet homme, Henri avait cherché le bon moment pour le confronter. Il ne voulait pas débarquer, comme ça, sans avoir réfléchi avant. Sans avoir pris la peine de prendre son temps. Il voulait y aller, parfois ça le démangeait au point où il se posait devant le bâtiment de son bureau et il attendait. Il attendait un signe. Mais repartait, trouvant que ce n'était pas le moment. Il ne savait pas ce qu'il attendait réellement. Voilà maintenant un moment qu'il était à Huntington beach, quelques mois. Et l'occasion d'aller se planter devant Liam Meyers ne manquait pas.
Il faut parfois peu de choses pour que la colère monte en soi et pour qu'on perde le contrôle. C'était sans doute pourquoi aujourd'hui était différent des autres choses. Henri était chez lui, il s'était enfin décidé à rangeait quelques cartons qu'on lui avait renvoyés de sa maison de New York. Maison new yorkaise qui avait enfin été vendu. Enfin. Et parmi un album photo qui n'attendait que le feu, il avait retrouvé une boite en bois sculpté, ancienne. Il ne pouvait s'empêcher de fermer les yeux, laissant ses doigts effleuraient le couvercle de la boite doucement. Il avait l'impression de faire un bond en arrière, de retour en Inde dans l'orphelinat où il avait grandi. Bien avant que les Hudson le prenne pour remplaçant. Il ouvrit alors la boite et regarda ces quelques lettres. Trop peu à son gout, trop ancienne aussi. Il avait presque peur de les sortir de leurs enveloppes et de les lire une nouvelle fois. Peut-être que plus d'avoir peur de les détruire, il avait peur de la tristesse que ça remonterait en lui. Il referma la boite qu'il posa au-dessus d'une étagère du salon. Le visage de cet homme, il le connaissait. Il l'avait déjà vu. De loin, observateur qu'il était. Mais cette fois ce visage explosa dans sa tête comme une bombe. Une bombe qui fit montait la colère d'Henri à un niveau supérieur. Qu'attendait-il ? Qu'attendait-il ? L'homme était là, alors pourquoi pas le frapper une bonne fois pour toute ?
Il ne devait pas avoir peur. Non. Il devait y aller. Maintenant. Les cartons aux souvenirs tranchant pouvaient attendre. De toute façon la moitié allée bruler tant il refusait de se souvenir de sa période new yorkaise. Alors il sortit de chez lui, laissant derrière cette porte le Henri que tout le monde pouvait connaitre. Le prof, simple, parfois froid. Cet homme distant qui ne laissait rien l'atteindre se retrouver enfermé pour laisser place à tout ce dont Henri avait besoin d'exprimer, là tout de suite. Il voulait hurler, il voulait que ce type sache. Qu'il sache à quel point pour son propre bonheur égoïste il avait fait du mal à un innocent. Il avait privé un enfant d'une mère. Comment quelqu'un pouvait-être si inhumain ?
Il arriva devant le bâtiment où travaillait cet homme d'affaire. Son bureau devait être là. Là tout de suite. Le sang d'Henri bouillait comme si une catastrophe était en train d'arriver. Ce qui était sûr, c'était que la catastrophe c'était lui. Il entra à l'accueil et demanda Liam Meyers et comme il s'en doutait on lui demanda si il avait pris rendez-vous. Aller savoir comment, Henri se contenta d'inventer un mensonge grotesque pour que la secrétaire le laisse passer. Il avait aperçu sur son écran l'un des noms de gros lours qui était présent à la réunion et avait prétendu être son fils. Urgence familiale. C'était ironique au fond. En passant dans le couloir, nerveux, Henri remarqua alors à travers la vitre de la porte la réunion où Liam se trouvait. Il n'avait pas peur d'entrer d'un coup, d'interrompre tout ça, mais alors qu'il voulut entrer, il comprit que tout le monde étaient en train de quitter la salle. Alors il se contenta de se coller au mur en regardant les têtes qui sortaient. Là, il paniqua encore plus. Que devait-il faire ? Finalement, il fronça les sourcils. Liam n'était pas encore sortie... Alors Henri entra.
Comme un automatisme, toute sa colère arriva de plus belle quand Henri posa ses yeux sur l'homme qui était là.
« - L... Liam Meyers ? » Avait-il vraiment besoin de préciser et de demander ? Pas forcément, mais il voulait être sûr. Sûr et certain que c'était lui, l'homme de ces cauchemars. |
| | | Liam K. Meyers lama ninja en formation secrète
› MESSAGES : 515 › EMMENAGEMENT LE : 04/04/2013 › AGE : 55 › STATUT CIVIL : N'arrive à penser qu'à elle... › QUARTIER : Palm Avenue › PROFESSION/ETUDE : Homme d'affaire › DOUBLE COMPTE : Joan, Shawn, Drix, Sasha, Matthew, Jamie, Nora, Troy, Lou, Mackenzie & Raphael. › CELEBRITE : JDM <3 › COPYRIGHT : Etangs noirs
| Sujet: Re: “ – I can't anymore. ” ▲ LIAM&HENRI Sam 15 Juin 2013 - 0:33 | |
| J'avais une journée de merde aujourd'hui, à vrai dire, j'avais la gueule de bois et en plus de cela j'avais rien que 3 réunions. Trop de blabla alors que je savais pertinemment ce qui allait se passer au final. J'étais au moins doué dans un domaine et c'était bien dans mon boulot. Une tasse de café noir dans les mains, j'étais installé dans mon fauteuil derrière mon bureau cependant mon regard était perdu sur la ville. Beaucoup de chose s'était passé depuis mon arrivée à Huntington, dont ma rencontre avec ma fille et ça avait été purement et simplement une véritable catastrophe. Je n'étais vraiment plus sûr de rien, en plus de ça je ne dormais pas énormément ce qui faisait que j'étais d'une humeur de chien. J'avais fait pivoté mon fauteuil pour poser ma tasse sur mon bureau alors que j'appelais ma secrétaire pour qu'elle m'en apporte un autre. Quoi ? D'accord, pas sympa avec la secrétaire mais bon je pouvais passer pour le plus grand con de Huntington beach, là tout de suite j'en avais rien à faire. J'avais fini par desserrer ma cravate alors que je replongeais mon regard dans le dossier qui était ouvert devant moi. Pour être franc, j'avais juste une idée en tête partir de mon bureau pour rentrer chez moi seulement il me restait encore une réunion avant de pouvoir décamper de ce bâtiment. J'avais à peine relevé mon regard sur ma secrétaire avant de finalement lui dire un merci chaleureux, ben oui la pauvre elle n'avait pas à subir mon humeur. J'avais refermé le dossier alors que je me levais de mon bureau pour me diriger vers la salle de réunion. J'avais pris ma tasse en passant alors que j'étais visiblement le dernier à rentrer dans la salle. De toute façon, j'étais rarement le premier, fallait avoir se faire désirer dans la vie. Bref, j'avais pris place autour de la table alors que j'étais déjà sûr et certain que ça serait bien trop long. J'avais posé mon dossier sur la table alors que j'allais devoir tranché sur si oui ou non j'allais revendre pour pièce une entreprise et du coup mettre au moins 200 personnes au chômage technique. C'était les affaires mais en général je faisais mon possible pour sauver les entreprises quand c'était faisable du moins. J'avais pas en métier vraiment réputé seulement il fallait bien que ça se fasse. Une heure plus tard, le verdict était tombé et était malheureusement sans appel. Je mettais redressé alors que tout le monde semblait pressé de quitter la salle de réunion. Debout près de la fenêtre, mon regard se perdait de nouveau sur la vue. Je faisais toujours mon maximum pour minimiser les dégâts mais je ne pouvais pas non plus faire de miracle. Avalant une gorgée de mon café, j'avais tourné la tête en entendant une voix s'élever dans la salle. J'avais froncé les sourcils en voyant un jeune homme qui apparemment me chercher malgré son hésitation. _ Oui, je peux vous aider ? Si c'est pour un boulot voir un stage, il faut prendre rendez-vous auprès de ma secrétaire qui se trouve au bout du couloir. D'ailleurs, je me demande comment vous êtes arrivé jusqu'ici ? J'avais jeté un coup d'oeil au jeune homme avant de détourner de nouveau le regard sur la baie vitré. Ma tasse de café en main, je la portais de nouveau à mes lèvres laissant le jeune reprendre le chemin inverse. J'allais tout de même pas le raccompagner, après tout il était grand il pouvait bien retrouver son chemin tout seul. |
| | | Suraj H. Hudson BAD COP
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| Sujet: Re: “ – I can't anymore. ” ▲ LIAM&HENRI Mar 18 Juin 2013 - 16:39 | |
| Il savait qu'il ne devrait pas débarquer comme ça. Qu'il ne devrait pas tout dire d'un seul coup, comme si c'était normal. Rien de ceci n'était normal. Mais il savait aussi une chose : il craquait. Il n'en pouvait plus. Il avait assez attendu. Il avait assez patienté. Il était temps maintenant d'aller de l'avant et de dire les choses en face. Ça lui servait à quoi de tout garder pour lui ? A part le torturer de l'intérieur et le ronger, à rien. Depuis qu'il avait trouvé Liam, il s'était empressé de réfléchir à la manière dont il allait détruire sa vie, comme lui avait détruit la sienne. Mais il s'était dit que faire ça, sans que Liam ne sache pourquoi ou qui lui avait fait ça aurait été inutile. Voilà quelque temps maintenant qu'il vivait à Huntington beach, trainant son corps de part et d'autres, sans réelle vie. Il avait beaucoup pensé à Liam et à comment procéder, mais rien n'avait semblé assez bon ou juste pour cet homme. Désormais, Henri était fatigué. Il était fatigué de réfléchir sans trouver de solution concrètement. Fatigué de devoir chercher sans rien trouver au final et le tout toujours avec ce vide au fond de lui. C'était horrible de vivre avec ça. De savoir qui il était, ce qu'il avait fait et de se dire qu'il ne pouvait pas agir sans conséquence. Il aurait aimé pouvoir aller directement à lui et le bousculer, mais cela aurait été tellement inutile. Il ne voulait pas seulement laisser échapper sa colère, non, il voulait aussi que Liam comprenne pourquoi Henri en été arrivé là.
Le temps semblait se ralentir inexplicablement à mesure que les gens sortaient de la salle de réunion. Le temps avait déjà ralenti quand les yeux du garçon c'était posé sur Liam Meyers. C'était l'homme qui avait demandé à sa propre mère de l'abandonne pour son plaisir personnel. Il avait demandé à une mère de laisser son enfant. Et elle l'avait fait. Elle l'avait écouté parce qu'elle l'aimait. C'était comme avoir utilisé son amour pour son plaisir hypocrite sans se rendre compte du mal que cela amènerait derrière. Liam ne se rendait pas compte de ce qu'il avait fait. Il était là, il parlait, souriait, exposer on-ne-sait-quoi à ses gens. Il vivait sa vie dans son petit monde. Dans une bulle qu'Henri était prêt à faire exploser. Pire, à détruire. Il sentait ses mains tremblaient alors que tout le monde semblait être partie. Il respira un bon coup avant d'entrer dans la salle à son tour.
N'ai pas peur, n'ai pas peur.
Se disait-il, comme si c'était la seule façon d'avancer. Au fond, Liam était le monstre qui vivait sous son lit. Il ne faisait pas partie de sa vie, mais personne ne lui faisait plus peur que lui. Invisible et pourtant si présent. C'était ironique et pourtant si réel. Sa voix n'était pas si tremblante que ça et malgré qu'il soit sur que c'était lui, on pouvait y sentir de l'incertitude.
D'un seul coup, l'homme debout se retourna vers Henri. Et dans une étrange rapidité se contenter d'envoyer balader le jeune homme. Une fois fini, il se détourna alors. Henri senti montait en lui de la colère, mais après tout c'était logique que ce type ne le connaisse pas.
« - Je ne suis là ni pour un job, ni pour un stage. Je suis là pour toi. » Sa voix était sèche, il avait balançé sa calmement, mais au fond, il aurait pu le dire très vite. Il n'avait pas non plus peur de le tutoyer directement, il n'allait pas être poli avec lui. Surtout pas avec lui. A quoi bon après toi. Sans attendre, dans une total confiance en lui, Henri avoua : « - Je suis le fils de Shriya. » Un léger sourire apparu, pour disparaitre. « - Le fils qu'elle a abandonné pour tes jolies fesses. »
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| | | Liam K. Meyers lama ninja en formation secrète
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| Sujet: Re: “ – I can't anymore. ” ▲ LIAM&HENRI Dim 28 Juil 2013 - 12:28 | |
| Mon regard se posait sur ce jeune homme cherchant à savoir si oui ou non je l'avais déjà vu auparavant et pourtant il ne me semblait pas alors que quelque chose en lui me semblait familier. J'avais froncé les sourcils avant d'avaler une nouvelle gorgée de mon café avant de me retourner pour reposer mon regard sur la vie extérieure. Ce n'était pas New York loin de là, ça n'avait rien à voir et parfois a me manquait tout se tremblement comme si cette ville ne dormait jamais. Faut dire que ça m'allait parfaitement car j'arrivais à peine à dormir plus de trois heures par nuit. Je mettais retourné en entendant le ton employé par ce jeune homme avant d'hausser un sourcil intrigué. Il était là pour moi, Ok donc je le connaissais à moins que c'était sa mère que je connaissais. C'est vrai, j'avais vu bien des femmes atterrir dans mes bras durant ces derniers mois et sa mère en faisait peut être parti à moins que ce soit sa sœur ou encore sa petite amie. Bref, mon regard était toujours encré dans le sien avant que la sentence ne tombe. J'avais sans m'en rendre compte lâché ma tasse qui venait de se briser en mille morceaux sur le sol de la salle de conférence. Mon rythme cardiaque s'était considérablement accéléré, j'avais l'impression que mon cœur allait bondir hors de mon corps. Le fils de Shriya, c'était impossible comment avait-il pu me retrouver... Mon regard ne quittait plus les traits de ce jeune homme, j'essayais de voir si ce n'était pas une blague ( de mauvais goût la blague ) mais non j'étais bien en face de mon passé. _ Bien ! Il fallait que je me reprenne, de toute façon qu'est-ce que je pouvais bien faire d'autre. J'avais pris cette décision il y a bien longtemps et les années étaient passés. Bien sûr, je ne dis pas que je n'avais pas regretté cette décision après réflexion mais le mal avait été fait.
_ Qu'est-ce que tu veux ? Que je te confirme que je suis bien l'homme qui a demandé à ta mère de te faire adopter ? J'avais fini par aller prendre place dans un des fauteuils faisant face à ce jeune garçon. Une cigarette à mes lèvres, je venais de l'allumer pour en tirer une latte. Mon cerveau bouillait faut dire que je ne m'attendais pas à ça ce matin en allant au bureau. Je me demandais d'un coup si il était au courant pour Neela. Ma fille n'était au courant de rien et je n'étais pas sûr que ce gamin était là pour essayer de resserrer les liens familiaux. De toute façon, je me doutais que quoi que je dise rien ne pourrait expliquer mon geste et pourtant dans ma tête à l'époque c'était la seule manière de pouvoir sauver mon couple. _ Enfin je suppose que tu sais déjà tout ça sinon tu ne te trouverais pas devant moi aujourd'hui n'est-ce pas ? Mon regard ne quittait pas celui de ce jeune homme alors que visiblement il n'avait manqué de rien. Bon les apparences pouvaient être trompeuse il le savait très bien.
Je ne voyais pas bien pourquoi il se trouvait là aujourd'hui, il avait peut être vécu une enfance horrible et venait se venger en me tirant une balle en pleine tête. J'avais fait une moue avant de légèrement sourire à ma propre connerie. Quoi ? Non je me moquais pas de ce jeune garçon c'est juste que j'étais comment dire surpris de le voir là debout comme un i devant moi. Bon j'étais pas con au point de ne pas comprendre qu'il me tenait pour responsable et il avait raison à vrai dire car j'avais été le seul fautif dans cette décision. J'avais posé une ultimatum à ma femme et elle avait prit la décision de donner une autre chance à notre couple. Javais refusé d'accompagner ma femme quand elle avait accouché, sans doute parce que ce n'était pas mon fils à moins que c'était plutôt parce que je n'étais pas sûr de pouvoir rester sur ma décision. On ne fait pas toujours les bons choix mais il suffit juste de les assumer. _ Tu veux un café ? un thé ? ou même un verre de scotch ? Moi en tout cas il m'en faut un... Je mettais relevé pour aller me servir ce verre, ok il voudrait surement rien qui vienne de moi à part peut être une explication à moins qu'il reparte aussi vite qu'il était arrivé... Seulement ça, je ne sais pas pourquoi mais y avait peu de chance. |
| | | Suraj H. Hudson BAD COP
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| Sujet: Re: “ – I can't anymore. ” ▲ LIAM&HENRI Mer 31 Juil 2013 - 20:42 | |
| Il n'avait rien d'un psychopathe dégénérer qui revenait d'un entrainement du japon pour préparer sa vengeance. Non, Henri n'avait rien préparé du tout. Il voulait, vraiment, mais il n'avait pas pu. Il n'avait pas réussi à mettre en place un plan diabolique pour détruire celui qui avait détruit sa vie. Il ne savait pas pourquoi, mais aujourd'hui il avait tout simplement décidé de mettre fin à son attente. Ce qu'il voulait avant tout, c'était le voir. Lui parler, même si c'était pour rien dire d'extraordinaire. Il voulait lui dire à quel point sa vie avait été un enfer à cause de son choix tellement égoïste. Il voulait que ce type voit en personne ce qu'il avait fait d'un enfant innocent. La vengeance conduit à la vengeance. C'est un cercle vicieux auquel on ne peut y échapper. Si, d'une façon ou d'une autre, il avait réussi à briser la vie de Liam Meyers, il n'en aurait senti aucune satisfaction. Parce qu'une fois fait, qu'aurait-il gagné ? Rien. Tout simplement et ça, ça l'aurait tué. Henri avait un tempérament de feu, surtout depuis quelques années. Il s'énervait vite, partait au quart de tour et finissait souvent en piteux état, mais là, face à Liam il savait qu'il devait agir autrement. Qu'il devait réfléchir à ses mots et à sa façon de parler. Qu'il devait penser à 7 fois avant de sortir la moindre chose de sa bouche. Il le savait et pourtant, face à lui, les yeux dans les yeux, son sang bouillait si vite qu'il n'arrivait pas à contrôler ni sa tête, ni son corps.
Il avait du mal.
Du mal à faire face à cet homme, du mal à trouver les mots.
Ce n'était pas une situation facile pour lui. Alors, la seule chose qu'il fit face à désintéressement et visiblement à l'ignorance du grand Liam Meyer, Henri lâcha tout d'un coup. Il était là pour lui. Il était là pour l'homme que sa mère avait plus aimé que lui. Le mec qui avait cet ultimatum grotesque de demander à une mère de choisir entre son enfant et son amant. Henri avait mal au plus profond de lui, parce qu'il avait longtemps détestait sa mère d'avoir choisi un autre. Et ceux malgré ses lettres. Mais comme elle lui avait dit, avec le temps il comprendrait. Ayant fait n'importe quoi par amour, il avait fini par pardonner sa mère avec facilité se disant que la faute n'était pas sienne. Non, ce qui lui était arrivé, c'était la faute de ce grand homme devant lui. Celui qui avait poussé sa mère à le choisir lui plutôt qu'Henri. Bon sang, ce type lui avait fait des cauchemars. Henri avait tellement rêvé du jour où il obtiendrait sa vengeance qu'aujourd'hui tout semblait terriblement différent.
La première réaction de Liam laissa Henri perplexe. Bien ? C'est tout ? C'était tout ce qu'il avait à dire ? Puis finalement, il eut plus. Il s'installa sur l'un des fauteuils en face d'Henri qui le fixait toujours avec intensité. Non, il n'allait pas le lâcher du regard.
« - Tu n'es pas stupide, alors. » Il ne bougeait pas, restant tel une statue devant Liam. Bien qu'ils étaient plutôt loin l'un de l'autre. Visiblement, ce mec ne niait pas. C'était la bonne personne. Maintenant plus que jamais ses doutes s'en allèrent. Lui qui avait encore un peu hésitait avant de le pointer du doigt. Bon sang, il y avait une telle arrogance dans sa façon de parler, de le fixer, de fumer. Il y avait quelque chose de tellement dérangeant qu'Henri son coeur s'accélérait davantage. Ça le mettait encore plus en colère. Il lui proposa alors à boire. « - Sérieusement ? Tu crois que je suis là pour boire un thé ? » Il serrait les poings. Il fixa Liam allait se servir un verre, se disant que cette situation était absurde. Il ne pouvait pas discuter tranquillement, c'était presque du suicide d'être venu ici.
« - J'imagine que tu ne regrettes rien. Après tout, c'était tout bénef' pour toi. » Il leva les yeux aux ciels, commença à s'avancer vers Liam qui était resté près des verres. « - Je veux savoir. Pourquoi. » Il campa devant Liam, le regard sévère. Il avait tellement à dire, mais ne savait tellement pas par ou commençait.
Il voulait raconter son histoire, montré à quel point sa vie était à désastre. Montrer à quel point il avait souffert, montré à quel point ne pas avoir sa mère à ses côtés lui avait fait du mal. Il savait que Liam sans douter, mais peut-être était-il sans coeur. Peut-être s'en fichait-il complètement. Mais Henri ne s'en fichait pas. Non, lui, il voulait avoir les dernières réponses à tout ça. Il voulait que Liam finisse ce que sa mère n'avait pas pu finir avec ses lettres. Oui, il voulait savoir pourquoi. Pourquoi il avait dû subir autant de choses si sa vie n'avait aucune importance ?
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| | | Liam K. Meyers lama ninja en formation secrète
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| Sujet: Re: “ – I can't anymore. ” ▲ LIAM&HENRI Dim 11 Aoû 2013 - 17:43 | |
| J'avais donc rendez-vous avec mon passé, bien évidemment je comprenais que ce gamin ai besoin de savoir la vérité cependant je n'étais pas sûr que ce que je lui avouerais changerait quoi que ce soit à sa situation. Je mettais relevé pour aller me service un verre, j'en avais bien besoin à vrai dire. Mes pensées allaient toutes vers Neela, ma fille n'était pas au courant de cette histoire. Elle était trop jeune à l'époque et je ne pouvais expliquer à ma fille ce qui s'était réellement passé. Ma femme avait bien voulu lui avouer la vérité cependant j'avais refusé qu'elle le fasse pour le bien de notre famille. J'avais avalé une gorgée de mon verre avant de reposer mon regard dans celui du jeune homme. Au moins, il était déterminé à savoir la vérité et était doté d'un sacré caractère visiblement. J'aurais bien dit qu'il tenait ça des Meyers cependant ce môme n'était pas de moi. Mon verre dans la main, je reprenais place autour de la table mais en faisant tout de même face à Henri. Posant mon verre sur la table, je m'allumais ensuite une énième cigarette. _ Tu veux savoir pourquoi j'ai poussé ma femme a abandonner son propre bébé ? Mon regard était toujours posé sur le gamin, j'avais toujours eu ce flegme légendaire mais en même temps je savais ce que j'avais fait et je ne me cherchais plus d'excuse. _ J'étais jeune et je ne pensais qu'à sauver mon couple. J'aimais éperdument ma femme seulement je savais que je ne pourrais accepter bien longtemps d'avoir le résultat de son adultère tous les jours devant mes yeux.
J'avais tiré une latte sur ma cigarette, je savais que mes paroles étaient dures mais je n'avais pas pris le parti de lui mentir. À quoi bon, il n'était pas venu là pour que je le mène en bateau mais pour avoir des réponses. J'aurais pu choisir mes mots ou bien arrondir les angles seulement ce n'était pas le genre de la maison. Je savais que ma femme avait écrit des lettres à ce jeune garçon et c'est surement pour ça qu'il se tenait droit comme un i devant moi. _ Alors oui c'est un choix parfaitement égoïste, j'aimais éperdument ma femme et ça aurait dû suffire. J'aurais pu accepter le fait qu'elle m'est trompée avec un autre et qu'en plus de cela elle soit tombée enceinte. Seulement, je n'avais pas la force de caractère que j'ai aujourd'hui. Je ferais différemment aujourd'hui mais le mal est fait et c'est trop tard pour rattraper mes erreurs. Je ne vois pas ce que je pourrais te dire de plus. J'avais avaler une gorgée de mon verre avant de le reposer et de le faire glisser entre ses doigts. _ Shriya était l'amour de ma vie et je suis conscient aujourd'hui qu'en lui demandant de faire ce choix j'ai été trop loin. Ta mère n'a jamais cessé de penser à toi. Pour ma part, ma priorité était ma famille même si je ne suis pas sûr que je prendrais la même décision aujourd'hui. Tu es une partie d'elle et j'aurais dû le voir ainsi à l'époque.
Liam avait relever son regard sur le jeune garçon avant d'écraser son mégot dans un cendrier. Je ne voyais pas ce que je pouvais ajouter de plus de toute façon je savais que si le jeune homme avait d'autres questions il ne se priverait surement pas. Cependant, j'avais bien envie de connaître son histoire. Pas sûr d'être le mieux placé pour lui demander de me raconter son enfance. J'avais jeter un œil au jeune homme avant de voir ma secrétaire entrer dans la salle de conférence. _ Mr Meyers votre rendez-vous de 11H est arrivé... Ma main venait de frotter ma barbe avant de jeter un nouveau coup d’œil au gamin. _ Reportez ce rendez-vous ainsi que les autres de la journée. Mon regard s'était reposé sur ma secrétaire qui visiblement se demandait ce qui se passait dans cette pièce. _ Merci Cora. J'avais insisté sur son prénom pour qu'elle tourne les talons et referme la porte derrière elle.
J'aurais pu très bien mettre fin à cet entretient mais je savais pertinemment que le jeune homme ne devait pas en avoir fini avec moi. Autant qu'il ai ce qu'il était venu chercher, je n'étais pas sûr de vouloir le retrouver tous les jours dans les parages. _ Bon, si tu me disais d'où tu viens enfin je sais pas tu veux me parler de toi ? Je suppose que ta vie n'a pas été un conte de fée sinon tu ne te trouverais pas devant moi aujourd'hui... Je me trompe ? Quoi s'il avait reçu tout ce qu'il avait désiré, des parents aimant et une vie plus qu'agréable il ne serait certainement pas là à me regarder avec ce regard rempli de colère voir de haine. |
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| Sujet: Re: “ – I can't anymore. ” ▲ LIAM&HENRI Lun 12 Aoû 2013 - 14:35 | |
| On aurait dit qu'Henri était une blague. Un blague de mauvais gout qui explosait en face de Liam. Oui, c'était une blague auquel il aurait ri sans le moindre problème. Cette situation était absurde, Henri avait été stupide de venir comme ça. Il aurait dû s'en tenir à sa rancune et préparer un coup foireux pour démolir l'entreprise de Liam et faire de sa vie un enfer. Le problème avec Henri, c'est qu'il avait grandi en apprenant à être bon. Ce que Liam n'avait jamais été dans sa vie. Il fallait voir les choses en face, préparer un plan machiavélique dans l'espoir de se venger, c'était se rabaisser au niveau que Liam. C'était se mettre à ses côtés et tomber bas. Henri n'était pas capable de se perdre lui-même pour une telle chose. Il ne voulait pas perdre de vu qu'il était pour ça. Il avait trop souffert pour finir sa vie ainsi. Il avait trop souffert pour mourir ainsi.
C'était l'unique carte qu'il avait dans son jeu. Lui-même.
Alors il jouait maintenant. Il déposait cette carte sur la table, comme une pièce à conviction. Il y avait encore trop de vide dans sa tête, trop de mystère. Trop de questions sans réponses. Trop de doute, trop d'incompréhension. Alors il avait le droit de savoir. De savoir pourquoi. Qu'est-ce qui avait poussé un homme à faire ça. Et il n'allait pas partir avant de savoir. La voix de Liam résonna dans la salle de réunion. Il avait tout compris. Henri voulait seulement savoir. C'est tout. Le type en face de lui, cet homme que sa mère avant tant aimé, le fixait. Il fixait Henri avec le genre de regard qui lui donnait envie d'exploser. Il se décida alors à répondre, d'une façon auquelle Henri ne s'était pas attendu. Il y avait quelque chose de tellement... ennuyeux dans ce qu'il disait. Comme si tout ceci n'était rien de plus qu'une vieille histoire que Liam avait oublié. Un instant de sa vie auquel il n'avait accordé aucune importance.
Il se fichait royalement de ne jamais avoir été désiré par lui. Il comprenait le problème de sa propre personne. Il était le fruit d'une traitrise. Il était le résultat inattendu d'une erreur. Sa naissance avait été une erreur et lui-même vivait constamment avec cette idée en tête. Sa vie était insignifiante. Mais il avait quand même lutté pour donner un sens à tout ça. Pour ne pas être là pour rien. En vain. Il était de retour à la case départ. Henri regardait Liam avait dégout. Le laissant poursuivre. Sachant qu'il n'allait pas se contenter de si peu. Comme ça, Monsieur aurait fait les choses différemment s'il avait eu la même force qu'aujourd'hui ? Tout ça semblait si faux. Ça sonnait si faux dans qu'Henri se demandait pourquoi il était encore là. Au moins, Liam avouait être égoïste. Il l'avait été. Terriblement. Il avala une gorgée de son verre, Alors qu'Henri ne bougeait pas. Il continuait de fixer Meyers dans un calme qui l'effrayait lui-même. Il rajouta que la mère d'Henri n'avait jamais cessé de penser à lui. Et que Liam s'était rendu compte de son erreur. En pensant à sa mère, Henri baissa légèrement la tête. Il serait toujours les poings, comme si il était prêt à sauter sur Liam s'il en avait le besoin. Il ne l'avait jamais connu. Il ne l'avait jamais vu. Il n'avait jamais su si quelque chose lui en était un de ses héritages. Est-ce qu'il avait ses yeux ? Son sourire ? Sa façon de parler ? Où n'était-il qu'une pâle copie de celui qui était son père biologique ?
« - Elle n'a jamais cessé de penser à moi... » Un léger sourire se perdit sur le visage du jeune professeur. « - Elle t'as pourtant choisi. Toi. » Il sentait quelque chose se brisait. A chaque fois. Il en voulait tellement à Liam. Mais il en voulait aussi tellement à sa mère. Il en voulait ce couple qui s'était déchiré, qui s'était retrouvé. Il en voulait à cet homme, qui était tout pour sa mère. Qui savait sans doute qu'elle l'écouterait. Et il en voulait à sa mère, qui n'avait pas eu la force d'aimer Henri. La chaire de sa chaire. Elle l'avait juste laissé tomber, avec plein de regret. Mais ses regrets, n'avait rien arrangé pour lui. Non, elle était juste morte avant de pouvoir finir ses lettres. Elle était morte, sans l'avoir vu. Sans qu'il puisse la voir. Quelqu'un entra alors dans la salle. La secrétaire. Henri la suivait du regard, écoutant ce qu'elle disait. Liam décida d'annuler ses rendez-vous... Henri se tourna vers l'homme en question, puis de nouveau vers la secrétaire qui était un poil paumé. Au final, Liam avait insisté. Et la demoiselle s'en alla. Pourquoi avait-il fait ça ? Pourquoi ne pas poursuivre son chemin, après tout, Henri aurait pu partir maintenant qu'il avait un semblant de réponse. Même si, Henri n'était pas prêt à laisser Liam tranquille. Il aurait pu profiter de l'occasion pour s'échapper, mais non.
Cet homme savait. Il savait que la vie d'Henri avait été un fiasco. Que c'était en partie pour ça, qu'il était en colère.
« - A quoi ça t'avancerait, de savoir ? » lança durement Henri. Il n'était pas là pour s'apitoyer sur son sort. Il n'était pas là pour demander de l'aide. Sa tête bougea négativement, comme si c'était stupide. « - Je ne suis qu'une erreur après tout. » Ce qu'il disait, lui faisaient plus de mal à lui, qu'autre chose. Mais il avait besoin de le dire. Il était l'erreur de Shreya : ce bébé né d'un adultère. Et il était l'erreur de Liam qui était responsable de son abandon, de sa pauvreté, de sa vie tout entière. « - Une erreur, qui était bien décidé à se venger comme un con. Au final, je crois que mon existence est déjà une punition. Pour toi, comme pour moi. » Il recula. Il avait relâchéses poings. Il sentait ses doigts tremblé. Son coeur s'accélérait furieusement dans sa poitrine. Il ne pouvait pas pardonner à cet homme. Jamais.
« - Tu étais peut-être incapable de supporter de m'avoir à tes côtés à l'époque, mais maintenant, tu ne pourras pas faire autrement. » Ses yeux étaient posés sur Liam avec force. « - Je fais partie, de cette famille. »
Cette dernière phrase, résonna tellement fort dans la tête d'Henri, qu'il était incapable de savoir comment il avait eu la force de dire ça. |
| | | Liam K. Meyers lama ninja en formation secrète
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| Sujet: Re: “ – I can't anymore. ” ▲ LIAM&HENRI Dim 18 Aoû 2013 - 15:44 | |
| Je ne voyais pas ce que je pouvais rajouter de toute façon je savais que je n'arriverais pas à calmer la tempête qui devait régner dans la tête de ce jeune homme. Cependant, j'avais renvoyé ma secrétaire et mes ordres avaient été très claire, je n'allais pas couper cette entrevue tant qu'il ne l'aurait pas décidé. À vrai dire, je n'avais pas de réponse à sa question, c'est vrai que je ne savais pas à quoi me servirait de savoir comment avait été véritablement son enfance. Seulement, au fond de moi j'avais vraiment envie de savoir peut être pour me déculpabilisé d'avoir pris cette décision bien des années en arrière. Visiblement ou du moins à ce que je pouvais voir et ressentir, il avait dû en baver et ça ne faisait que décupler mon sentiment de culpabilité. Mon regard était toujours posé sur ce jeune garçon, j'avais beau être un connard de première, je n'étais pas du genre à fuir mes responsabilités du moins mes décisions car niveau responsabilité j'avais encore des progrès à faire au niveau de ma fille. Bref, je l'écoutais alors que je tirais lentement sur ma cigarette avant d'écraser le mégot dans le cendrier poser sur la longue table en chêne. Cependant, mon coeur avait loupé un battement en entendant la plainte du jeune homme. Il aurait pu faire parti de cette famille c'est vrai seulement maintenant c'était trop tard. Je le savais et il le savait comment pourrait on faire parti de la même famille alors qu'il me haïssait pour ce que j'avais fait de sa vie. J'avais avalé mon verre d'une gorgée avant de finir par me lever et de poser mon regard sur la vue que m'offrait la baie vitrée.
_ Tu aurais pu faire parti de cette famille c'est vrai, seulement l'adolescent que j'étais à l'époque en a décidé autrement. Je pense que je ne me rendait pas compte des répercutions que ça aurait sur ma vie mais d'autant plus sur la tienne. Je n'avais pas conscience qu'en l'espace d'à peine quelques minutes je pouvais détruire une vie. Tu n'as pas besoin de me dire par quoi tu as traversé, j'arrive à percevoir dans ton regard que ça n'a pas dû être une partie de plaisir. Je ne me cherche même pas d'excuse, j'aimais Shriya et je ne voulais pas la perdre point final. Dans mon esprit, tu étais un obstacle à notre bonheur, à la possibilité que je lui pardonne et que mon coeur lui appartienne à nouveau.
J'avais tourné mon regard pour le reposer sur le jeune garçon avant de croiser les bras sur mon torse. Je savais qu'il était venu chercher la vérité et même si elle n'était pas forcément bonne à entendre, je me devais de la lui dévoiler. J'avais reposer mon regard sur la vue alors que mon visage se faisait de plus en fermé. Je n'avais jamais parlé de cette époque à qui que ce soit même pas à ma propre fille. Un doute m'avait envahi d'un coup, si ce gamin m'avait retrouvé alors peut être qu'il connaissait l'existence de Neela. Je n'avais jamais eu le courage d'en parler à ma propre fille surement que c'était encore ma lâcheté qui m'avait empêché de lui dire la vérité. À moins que ce soit juste le fait que je ne voulais pas que Neela puisse en vouloir en sa mère, c'était plus facile pour moi de porter tous les torts. Je savais très bien que Neela était très proche de sa mère et ça je ne pourrais jamais lui enlever. J'avais frotté quelque peu ma barbe avec la paume de ma main.
_ Ma femme était tout pour moi même si je sais que je n'aurais jamais dû lui faire subir l'abandon de son enfant. La colère avait entouré mon coeur et j'étais aveuglé, je me rends compte aujourd'hui que j'avais peur... Peur que tu finisses par me l'enlever. Mais tu es une partie d'elle... Alors oui tu fais parti de cette famille.
J'avais relevé mon regard sur lui avant de finalement allait me resservir un verre. Cette entrevue remuait trop de chose que j'avais pourtant mis du temps à enfouir. Mon coeur se serrait rien qu'à l'idée d'avoir pu faire endurer tant ce cauchemar à l'amour de ma vie mais aussi à ce gamin. J'avais avalé une gorgée de mon verre alors que ma mâchoire se crispait légèrement.
_ Dis moi une chose, Tu es venu jusqu'ici pour trouver des réponses à tes questions et maintenant que tu sais est-ce que tu te sens mieux ?
Moi même j'avais la réponse à cette question. Je vivais avec cette décision depuis 25 ans et elle ne me quittait jamais. À chaque fois que je voyais Neela, je repensais à ce petite garçon qui aurait pu agrandir dans cette famille. Mais voilà, il en avait été autrement et il était bien trop tard pour que je puisse rattraper cette erreur. Je dois bien avouer que j'étais pas préparé à voir ce gamin débarquer dans mon bureau.
_ Enfin tu connais mon nom mais je ne connais pas le tiens... Je suppose que tu n'es pas obligé de me le dire en réalité tu fais comme tu le sens.
Mon verre en main j'avais repris ma place sur un des fauteuils qui entouraient la table. Je savais que si ce gamin m'avait retrouvé c'est qu'il avait du faire des recherches sur ma vie. Shriya m'avait bien dit qu'elle lui avait écrite des lettres peut être qu'elle lui avait révélé mon identité. |
| | | Suraj H. Hudson BAD COP
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| Sujet: Re: “ – I can't anymore. ” ▲ LIAM&HENRI Dim 1 Sep 2013 - 13:15 | |
| Il se sentait mal à l'aise, inconfortable face à cet homme. Il avait presque oublié ce que c'était que cette sensation de mal être, de gênes. Il s'était tellement habitué à être quelqu'un qui n'avait pas besoin de l'être. Quelqu'un de confiant, de franc. Cet homme bouleversé beaucoup en lui. Il lui rappelait beaucoup de mauvaises choses, mais surtout, son physique était plus imposant qu'il ne l'aurait imaginé. Il fallait être honnête, Liam Meyers était un homme effrayant. Il était beaucoup plus âgé et cela rajoutait avec force à sa carrure. Il n'avait pas peur de lui, de ce qu'il allait dire ou faire. Mais comme un automatisme auquel il ne pouvait échapper, il se sentait impuissant face à ses reproches. Il avait beau vouloir se venger, vouloir changer les choses il savait que le regard de Liam pouvait lui suffire à faire demi-tour. Il se rendait compte à quel point il pouvait être faible, malgré tout. C'était quelque chose qu'il redoutait et qu'il ne supportait. Il pensait qu'en ayant suivi le chemin qu'il avait pris depuis New York, il ne serait jamais aussi faible. Il était désormais devant la preuve incontestable de sa faiblesse. Il haïssait Liam, énormément, car il était le responsable de nombreuses de ses mésaventures, mais il se haïssait lui plus que toutes autres personnes aux mondes. Cela ne changerait jamais.
Si on devait souligner quelque chose chez Liam Meyers, c'était sa capacité à prendre les choses avec fermeté et tranquillité. Il ne niait pas ses bêtises. Il ne niait pas qu'aujourd'hui plus qu'avant il avait pris conscience des erreurs qu'il avait commis. Henri avait été un obstacle auquel il s'était débarrassé. C'était tout. Henri ne savait pas si il devait en déduire qu'aujourd'hui, il était différent. Mais au fond, il n'acceptait pas. Il avait compris pourquoi, mais il n'arrivait pas à l'accepter. Il n'arrivait pas à se dire qu'il avait fait ça juste parce qu'il l'aimait et qu'il voulait qu'elle reste à ses côtés, sans ce gamin entre les pattes. C'était plus fort que lui, sans doute était-ce lié au fait qu'il avait passé trop d'année à croire que Liam Meyers était sans coeur, imbu de lui-même, égoïste en tout point... Se dire qu'il avait aussi fait ça en suivant son amour pour sa mère, c'était presque trop gros. Henri ne bougeait pas, fixant Liam qui s'était retourné légèrement vers lui avant de reposer ses yeux vers la vue. Henri avait attribué à cet homme beaucoup de défaut, mais il avait du mal à lui attribuer cette qualité évidente qu'il avait été capable d'aimer quelqu'un. Il reprit alors la parole, avouant que la mère d'Henri était tout pour lui.
Il ne s'était pas attendu à cette fin.
Il acceptait qu’Henri face partie de cette famille, il acceptait celui qu’il avait plus tôt abandonné… Henri ravala sa salive. Il voulait punir Liam pour ses erreurs, s’étant rendu compte que son existence avait déjà été une punition pour lui, mais maintenant. Maintenant, Liam Meyers semblait prêt à se racheter. Il ne s’était pas attendu à ça. Il reposa ses yeux sur Henri, qui le fixa un instant avant de le regarder allait se servir un autre verre. Maintenant qu’il avait des réponses, se sentait-il mieux ? La vérité, c’était que non. Pas du tout. Ça n’avait en rien effacé cette douleur au fond de lui. Ça n’avait en rien apaisé à sa colère. Ça n’avait rien changé du tout.
« - Pas du tout. » Henri décida, contre toute attente, de s'asseoir dans l'un des fauteuils présents. Il n'avait plus trop la force de rester debout. Il savait que s'il restait encore un moment ainsi, il finirait par tourner les talons sans un mot. Tout au fond de lui, il se sentait aussi fatigué. « - Je comprends mieux, mais ça ne change rien. » Il senti une légère douleur à sa poitrine, serrant son haut de sa main gauche à cet endroit, comme si une crise cardiaque était possible, mais en réalité, c'était sa conscience qui faisait ça. C'était une illustration. « - Il y aura toujours ce vide... ce trou qui me ronge de l'intérieur... Tu es la raison pour laquelle j'ai si mal, mais tu n'es pas forcément la solution. » Son regard était vide. Il aurait tellement aimé la connaitre, sa mère. Il aurait aimé la voir, la connaitre autrement que par de simples lettres. C'était ce qui lui avait fait le plus mal. De n'avoir pas eu le temps de la rencontrer. Rien que d'y penser, ça augmentait sa douleur
« - Henri Hudson. » Il reprit alors, relevant la tête vers Liam. « - Henri, Suraj, Hudson. »
Dans sa tête, le simple fait de lui avoir donné son nom sonnait comme une attaque à la bombe. Mais Liam avait le droit de savoir qui était Henri. Si ensuite, il voulait fouiner et découvrir son passé, qu'il le fasse. Henri n'avait rien à perdre de toute façon. |
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| Sujet: Re: “ – I can't anymore. ” ▲ LIAM&HENRI Mar 1 Oct 2013 - 10:21 | |
| Mon regard s'était reposé sur ce gamin alors qu'il avait tout de même fini par s'asseoir autour de cette table. Pour le coup, ça faisait moins informel et puis on pourrait peut être plus facilement ouvrir le dialogue, du moins secrètement et contre toute attente je l'espérais. Bien évidemment, je savais que ça ne changerais rien mais au moins j'avais voulu qu'il sache la vérité même si j'étais conscient que ça n'avait surement pas été évident à entendre. j'avais laissé mon regard se perdre sur le liquide ambré de mon verre alors que je l'écoutais et comprenais forcément que j'avais été celui qui avait fait basculer sa vie. Quelque part, je me rendais pas compte à l'époque que ma décision pourrait compromettre la vie de tellement de personnes. Ma femme, Henri mais aussi Neela qui elle n'était pas encore au courant. Seulement voilà, je n'avais pas le trouver le courage de lui avouer la vérité. Lâcheté ? Surement oui, j'avais eu peur qu'elle ne comprenne pas, peur que son regard change sur moi mais aussi sur sa mère. J'avais esquissé un léger sourire quand il avait fini par se présenter. Henri, voilà le prénom du jeune homme qui avait hanté ses pensées durant toutes ses années. Mon regard était quelque peu distant cependant je me demandais ce que serait la suite des événements. Il avait voulu me confronter à mes erreurs et à présent que voulait-il de moi ? Si je lui posais la question j'étais persuadé qu'il me répondrait qu'il ne voulait rien venant de ma part mais alors pourquoi était il toujours dans cette pièce ? Je faisais glisser mon verre entre mes doigts alors que j'étais légèrement perdu dans mes propres pensées. _ Qu'est-ce qui t'a décidé à venir me rencontrer ? Enfin je sais que tu voulais m'affronter après tout j'ai complètement changé le cours de ta vie mais je ne sais pas pourquoi j'ai la sensation qu'il y a autre chose.
J'avais relevé mon regard sur lui alors que j'amenais de nouveau mon verre à mes lèvres. J'étais pas sûr de devoir continuer à boire ainsi cependant pour moi c'était une sorte de barrière, de réconfort voir même d'habitude quand quelque chose me contrariait. Oui d'accord, faut dire aussi que j'aimais toujours boire un bon scotch mais quand même ce n'était pas très prudent alors qu'on entamait tout juste le début d'après midi. Je reposais mon verre sur la table alors que je m'enfonçais un peu plus dans mon fauteuil posant la paume de ma main sur la face vitrée de la table. _ Bien évidemment, tu n'es pas obligé de me répondre seulement et même si c'est une rencontre très intéressante voir même déstabilisante même pour un homme comme moi, je ne vois pas bien ce que le fait de se regarder dans le blanc des yeux pourrait t'apporter. Ok, c'était pas forcément très délicat mais je faisais rarement dans la délicatesse c'était ma marque de fabrique. J'étais d'un naturel franc et qui allait toujours droit au but alors pourquoi changer... De toute façon, ce n'était pas aujourd'hui que j'allais le ménager après ce que j'avais pu lui faire vivre par le passé. _ Tu es devenu un homme et tu as l'air de t'en être plutôt bien sorti enfin du moins à première vue. Je ne sais pas ce que tu as vécu, si tu as eu l'enfance que tu méritais d'avoir malgré tout seulement la seule chose que tu dois savoir c'est si ta vie d'aujourd'hui te convient. Mon regard s'était relevé sur le visage de ce jeune homme, alors que je me posais réellement la question. Je voulais être sûr que ça allait pour lui surement pour me déculpabiliser un temps soit peu.
Je mettais relevé d'un coup alors que je prenais mon verre pour le poser sur le bar. _ Attends moi là je reviens. J'avais jeté un oeil à Henri alors que je passais la porte de la salle de conférence pour me diriger vers mon bureau. J'avais fait un signe à ma secrétaire en la voyant se lever, ce n'était franchement pas le moment et ainsi je lui faisais comprendre que la petite réunion avec le jeune garçon n'était pas encore terminé et que c'était franchement pas le moment de lui parler. Il avait donc franchi la porte de son bureau et avait attrapé un cadre de photo qui se trouvait sur son bureau. Un léger sourire était apparu sur ses lèvres avant qu'il ne démonte le cadre pour y prendre la photo. Il se retrouvait quelques secondes plus tard à pousser la porte de la salle de conférence alors qu'il avait reposé son regard sur Henri. _ Je veux te donner cette photo, je sais qu'elle t'a écrite des lettres, mais je ne sais pas si tu avais une photo de ta mère. Tu sais tu lui ressembles beaucoup, tu as le même regard et apparemment tu as hérité aussi de son caractère. Enfin bref, j'aime beaucoup cette photo et je pense qu'elle te revient... J'avais posé la photo sur la table alors que finalement je me resservais un nouveau verre. Je sentais mon coeur se serrait en pensant à ma femme qui me manquait un peu plus tous les jours.
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| Sujet: Re: “ – I can't anymore. ” ▲ LIAM&HENRI Sam 19 Oct 2013 - 20:43 | |
| Tout ceci était incroyablement perturbant. Ce n'était pas ce qu'Henri voulait, pas du tout. Mais maintenant qu'il était, il devait juste assumer et continuer à avancer. Ce qu'il disait était vrai, ce type était la raison de sa souffrance, mais pas forcément la solution. Et pour l'instant, la solution il ne la voyait nulle part. Il n'avait pas la moindre idée de ce qui pourrait l'aider à affronter toutes ses années d'une nouvelle façon. Il y avait trop de brouillard devant ses yeux. Trop d'histoire dans son passée. Et pas assez d'espoir dans son avenir. Venir le voir n'avait pas forcément changé les choses. Les réponses de Liam avaient juste éclairés certaines choses. Et Henri était plus perdu que jamais, sans savoir quel chemin empreinte. Rien n'a jamais été facile pour Henri, alors que croyait-il faire en venant ici ? Que pour une fois, les choses seraient plus simples ? Plus facile ? Qu'il était con. Il s'en rendait compte, maintenant qu'il était assis. Il y avait une partie de lui qui lui disait de fuir et de garder pour lui-même cette entrevue. De ne plus y penser et de continuer à vivre sans un mot. Et une autre qui le faisait rester sur place. Qui le poussait à ne pas bouger et à parler encore un peu avec cet homme ? Pourquoi ? N'avait-il donc pas la force de fuir ? Il fixait la table sur lequel son coude était posé. Son siège allait de droite à gauche. Il réfléchissait, alors que Liam venait de lui poser une question. Une simple et logique question. Que faisait-il encore là ? Il pouvait au moins répondre quelque chose, mais rien ne semblait assez juste à dire.
Il n'y avait pas de réponse, parce qu'il était encore trop perturbé par beaucoup. Il y avait tout un tas de souvenirs qui s'entremêlaient dans sa tête et certaines réponses donnaient par Liam trouvaient leurs questions. Mais, en dehor, il se regardait sur cette face vitré de table, cherchant son regard. Comme si le besoin vitale de se défier avec lui-même était la seule façon de pouvoir trouver un semblant de réponse à donner. Rien ne pouvait changer pour lui aujourd'hui, il le savait. De plus, il ne voulait rien de la part de Liam. Ni argent, ni maison... Il ne voulait absolument rien de tout ça. Et puis soudain, alors que Liam rajouta qu'il n'était pas obligé de répondre, Henri trouva sa réponse. Enfoui au plus profond de lui il avait juste ce désir de ne plus être un orphelin. De trouver une vraie famille. De faire partie d'une famille. Il leva les yeux vers Liam, s'adossant un peu mieux à son siège.
« - Je ne veux pas de ton argent. Je ne veux rien venant de toi. Mais, je crois que depuis toujours, je cherche juste à réaliser ce que ma mère n'a pas pu faire. Comme je l'ai dit plus tôt, je fais partie de cette famille. C'est tout ce que je veux. » Il rebaissa les yeux, se disant que c'était le moment de se lever et de partir. Parce qu'il n'avait rien d'autre à dire, rien d'autre à attendre de lui. Liam rajouta qu'il avait l'impression qu'Henri était devenu quelqu'un dans la vie. Que malgré tout ce qui avait pu se produire, il avait l'air de s'en être sortie. Mais la vie d'Henri ne lui convenait pas le moins du monde. Pas du tout même. Il était une cause perdu et il en avait conscience.
« - Ça n'a pas d'importance. » lança-t-il. En gros, ça n'allait pas. C'était juste un prof d'histoire sans but, sans rêve. Il se contenait de vivre de la façon la plus simple possible, mais ni ce qu'il était devenu, ni sa vie actuelle ne lui convenait. Il se releva alors, se disant que c'était le moment de partir, bien qu'il n'ait pas la moindre idée de la façon dont il devrait s'en aller. Mais Liam lui demanda d'attendre, ce qui surpris le jeune garçon. Il resta là, debout, pendant un léger moment. Il n'avait pas la moindre idée de ce que Liam allait faire et là tout de suite, ce dont il avait envie, c'était partir. Il jeta un coup d'oeil par les vitres pour regarder dehors quand la porte s'ouvrir de nouveau. Liam semblait... excité à l'idée de lui remettre quelque chose. Il avait posé une photo de sa mère sur la table et Henri cessa d'écouter ce qu'il disait. Petit à petit et dans la lenteur habituelle de son caractère, il s'approcha de l'objet avant d'enfin poser ses yeux sur la photo.
Elle était tellement belle.
Ses mains tremblantes prirent la photo et il fixait chaque détail de celle-ci. Le visage de sa mère, son regard, sa posture. Il senti son coeur tremblait face à cette image. Il n'avait jamais su qui elle était. Il n'avait jamais vu de photo d'elle et n'avait jamais pu l'imaginer dans son sommeil. Parfois, il rêvait d'une ombre qui s'éloignait de lui avec un homme et une fille. Mais jamais il n'avait pu mettre un visage sur sa mère et désormais, il le pouvait. Tout d'un coup, il se senti apaisé par l'image. Il y avait quelque chose de réconfortant dans celle-ci.
« - M... Merci. » Du revers de sa main, il effaça une larme qui avait coulé le long de sa joue. Puis tout d'un coup, il reposa ses yeux sur Liam, tout en gardant la photo dans ses mains. « - Tu... Tu trouves que j'ai ses yeux ? Hum, non c'est idiot. Je devrais y aller. »
Au fond, Henri n'était qu'un enfant. Il avait juste besoin d'un repère. D'un soutien. Malgré toute la haine qu'il éprouvait envers Liam, au fond tout ce qu'il voulait, c'était que quelqu'un le prenne en charge. Que quelqu'un s'occupe de lui. Que quelqu'un lui montre le chemin. |
| | | Liam K. Meyers lama ninja en formation secrète
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| Sujet: Re: “ – I can't anymore. ” ▲ LIAM&HENRI Ven 1 Nov 2013 - 18:33 | |
| « - Je ne veux pas de ton argent. Je ne veux rien venant de toi. Mais, je crois que depuis toujours, je cherche juste à réaliser ce que ma mère n'a pas pu faire. Comme je l'ai dit plus tôt, je fais partie de cette famille. C'est tout ce que je veux. » Au moins il était clair sur ses intentions, mais bon en même temps je ne savais pas comment me placer dans sa vie du coup. Il ne voulait pas d'argent, il n'attendait rien de moi mais voulait faire parti de cette famille, famille dont je faisais parti en toute logique. Bref, j'avais reposé mon regard sur lui alors que je pensais à ma propre fille, il avait ce petit air déterminé que je retrouvais chez Neela et quelque part je me rendais un peu plus compte de l'erreur que j'avais commise. Je les avais séparé sans même leur demander leur avis et je savais que j'allais le regretter. j'avais passé ma main dans mes cheveux avant de finalement lui demander d'attendre, je sentais que l'entrevu allait bientôt prendre fin et malgré ses dires sur le fait de vouloir faire parti de cette famille je n'étais pas certain de recroiser son chemin même si bizarrement j'espérais me tromper au fond de moi. J'avais quitté la salle de conférence l'espace de quelques minutes avant de réapparaître et de déposer une photo de ma femme sur la table. Mon coeur battait un peu plus rapidement que la normale mais me séparer de cette photo me faisait plus mal que je ne l'aurais cru. J'en avais bien des dizaines et des dizaines chez moi mais celle là était chère à mes yeux. Elle avait été prise alors qu'elle attendait Neela, son ventre n'était pas encore arrondis mais c'est ce jour là qu'elle me l'avait annoncé et je dois bien avouer que j'avais jamais ressenti un tel sentiment de bonheur auparavant. Je regardais ses mains qui tremblaient avant de reposer mon regard sur son visage. C'était que peu de chose et pourtant ça semblait le toucher outre mesure. J'avais été surpris de voir cette larme sur sa joue alors que je crispais un peu plus les mâchoires. J'étais persuadé à présent qu'il ne devait pas avoir eu la vie qu'il méritait en voyant son regard. J'avais fait bien des erreurs dans ma vie mais celle là était surement celle que je regretterais toute la vie. Je ne pouvais pas me racheté mais je pouvais au moins faire en sorte que ce gamin arrête de souffrir autant. Je n'étais pas persuadé d'y arriver mais au moins j'essaierais.
« - Tu... Tu trouves que j'ai ses yeux ? Hum, non c'est idiot. Je devrais y aller. » _ Je trouve oui, je ne t'es pas menti jusqu'à présent je ne vois pas l'intérêt de commencer maintenant. J'avais laissé mon regard glissé sur l'extérieur alors que je croisais les bras sur mon torse. Je mettais avancer vers les vitres alors que mon regard se perdait à nouveau. Il avait véritablement quelque chose du regard de ma femme ce qui d'ailleurs m'avait véritablement troublé mais bon je devais faire avec. _ C'est assez troublant de se dire que je ne pensais plus revoir ce regard de ma vie et pourtant. Je passais une nouvelle fois ma main sur ma barbe de trois jours avant de reposer mon regard sur Henri alors que j'avais attrapé une carte dans la poche de ma veste. _ Tiens y a mon adresse et mon numéro de téléphone personnel si tu as besoin n'hésites pas. Je sais que c'est un peu trop tard pour te dire ça mais bon on ne sait jamais. Je tenais le bout de papier devant Henri avant de finalement le poser sur la table, le choix lui appartenait soit il le prenait soit ils en restaient là. J'avais tapé la table du bout des doigts avant de desserrer ma cravate légèrement. J'avais bien besoin d'une cigarette, j'avais cherché dans mes poches mon paquet de cigarette avant de m'en allumer une. _ Enfin si tu as envie de me trouver tu sauras ou venir me chercher. Un léger sourire sur les lèvres, Henri m'avait bien trouvé une première fois alors j'étais persuadé qu'il serait apte à le refaire. J'avais repris place dans mon fauteuil alors que j'approchais le cendrier de ma place. Qu'est-ce que je pouvais bien rajouter ? Rien, je n'en voyais pas l'intérêt il avait les cartes en main c'était à lui de voir ce qu'il en ferait à présent. Cependant, le prénom de ma fille tournait en boucle dans ma tête car il y aurait un moment où je devrais mettre ma fille au courant. Pourquoi je ne l'avais pas fait avant ? Surement par lâcheté à moins que c'était pour moi un moyen de vivre avec mon erreur sans en accabler ma propre fille. J'avais légèrement tourné sur mon siège alors que mon regard était de nouveau perdu. _ Content de te connaître Henri, Suraj, Hudson. |
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