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| Hey, have you met Stan ? (terminé) | |
| Auteur | Message |
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Benjamin L. Cohen BAD COP
› MESSAGES : 642 › EMMENAGEMENT LE : 08/06/2013 › AGE : 41 › STATUT CIVIL : DIVORCÉ, DE RETOUR DANS LE LIT DE SES DAMES APRES AVOIR BRISER LE COEUR D'ALLY (ET LE SIEN). › QUARTIER : UN APPARTEMENT DE LUXE SUR PRESIDENTE DRIVE. OUI, AU 69. › PROFESSION/ETUDE : PDG DU GROUPE HÔTELIER INTERNATIONAL "COHEN DELUXE", ANCIEN FLIC DANS LA BRIGADE DES MŒURS ; › HB AWARDS : (2015) MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC ALLY ET NAYA ; SEX SYMBOL JUNIOR ; MEILLEUR SECRET DEVOILE ; › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : RYAN GOSLING ; › COPYRIGHT : ELOW ;
| Sujet: Re: Hey, have you met Stan ? (terminé) Jeu 7 Aoû 2014 - 17:16 | |
| Oh, l'ennui. Depuis qu'il avait arrêté cette prostituée près de la plage, Benjamin ne faisaient rien. Il était retourné au poste de police, avait fait son rapport et ensuite, direction l'autre bout de la ville pour suivre en filature un potentiel proxénète. (L'info lui avait été donnée par la prostituée arrêtée plus tôt) Quel heure était-il ? Bientôt 5h sans doute. Aucune idée. Il n'avait pas dormi de la nuit, fidèle à son poste jusqu'à la fin de son service. Habillé en civile, seule la plaque au bout d'une chaine en argent assuré de son poste à la police. Ses lunettes de soleil sur le nez - pas parce qu'il n'y a pas de soleil, mais juste pour éviter de montrer les cernes qu'ils avaient sous les yeux - il fixait depuis deux heures le même coin de rue. Le problème, c'était qu'il était seul. Et que le risque qu'il s'endorme comme un crétin était d'un coup plus élevé. Mais pas de panique, il restait plus ou moins attentif au néant devant lui. Oh tiens, un chat. Qui aurait cru un jour que Benjamin serait flic. Sans doute pas son père. Après tout si Benjamin en était là aujourd'hui, c'était simplement pour le contre dire. Pour ne pas reprendre en main une chaine d'hôtel de luxe et de motel. Il préférait rester en bas, avec le reste de l'humanité que montrer trop haut et devenir comme son père.
C'était un peu son pire ennemi, c'était aussi un peu la seule personne que Benjamin ne voulait pas dans sa vie, mais qui était encore là. Parfois, le jeune policier se disait qu'il aurait dû avoir un frère. Quelqu'un qui aurait fait plaisir à son père et qui aurait fait en sorte que celui-ci le laisse tranquille lui. Etre enfant unique n'avait rien d'une bonne chose, Benjamin en avait plus souffert. Mais passons, concentré à regarder ce chat devant lui - Chat qui s'était fait une place sur le capot de sa voiture - Benjamin se disait qu'il y avait encore des choses à régler dans sa vie, avant qu'il n'ait véritablement l'impression d'être heureux. Soudain, un petit bourdonnement se fit entendre.
« - Appel à toutes nos unitées. Intervention d'urgence au 988, Pacific Lane. Homme armée, avec une victime à terre. Mise en place du protocole 84-GC. » Oubliant le chat qui fouinait les poubelles, il se concentra une seconde pour savoir pourquoi cette adresse lui disait tant quelque chose. « - J'y suis dans 5 minutes. » « - L'agent Cohen se rend sur les lieux, nous attendons vos informations en cas de renfort. » « - Reçu. » Sans vraiment attendre quoi que ce soit, il avait fait marche avant, laissant le chat sursauter par-dessus sa voiture.
Cette adresse ne lui était pas inconnue tout simplement parce qu'il savait qui était la folle qui vivait dedans. Il se gara en toute vitesse, une rue plus loin, avant de sortir - laissant ses lunettes de soleil sur son siège - direction chez Ally. Il se demandait ce qui se passait pour qu'une intervention soit exigée. Il avait eu du bol d'être le plus proche, il pouvait du coup s'en charger lui-même. Dans quel pétrin s'était-elle fourrée ? Est-ce qu'elle était blessée ? Benjamin devait l'avouer qu'une partie de lui était inquiet vis-à-vis de ce qui était en train de se dérouler chez elle. Arrivée dans le quartier, Benjamin remarqua tout de suite : La plupart des voisins étaient debout, certains étaient dehors. Un type en particulier était devant la porte de chez Ally. Passant à côté, Benjamin fit signe à plusieurs personnes de rentrer chez eux, montrant sa plaque. Le dénommé Chris, en l'apercevant, éteignit son téléphone et alla vers lui. « - J'ai entendu un coup de feu !! Faites-vite bordel ! » Benjamin leva les yeux aux ciels. Ce type était-il gay ? Il avait une façon de parler qui faisait presque oublier à Benjamin pourquoi il était là. Vous savez, comme lorsqu'un hétéro essaye de jouer un homo. Il avait cette façon d'utiliser des grands gestes d'exagération. « - Y'a deux mecs qui ont débarqué de nulle part, je crois qu'ils sont ivres. L'un d'eux a forcément attaqué Ally, j'en suis persuadé ! Le type arrêter pas d'hurler qu'il l'aimait ! Et ensuite, je crois que j'ai entendu un grand 'ne meurt pas' !! Il lui ont tiré dessus j'vous dis ! » Benjamin fronça de nouveau les sourcils. « - Rentrez chez vous, je m'en occupe. » Toujours garder son calme, peu importe la situation. Benjamin sorti l'arme de son étui, se dirigeant vers la porte d'Ally. Il posa son oreille pour essayer d'entendre quoi que ce soit, avant de se souvenir de la fois où elle lui avait jeté des oeufs. Connaissant l'endroit, il fit le tour en grande vitesse voir s'il pouvait apercevoir quelque chose. Après quelques minutes, il communiqua : « - Je suis 988, Pacific Lane. Je vais entrer. » Il retourna ensuite devant la porte.
« - Ici la police, ouvrez ! » Mais n'étant pas d'humour à attendre, Cohen fit la chose la plus subtil du monde : Il défonça la porte à coup de pied, pointant son arme. « - Les mains en l'air ! » C'est alors qu'il aperçut plusieurs choses. D'abord, la tête d'un type qui sortaient de la salle de bain avec un air de clochard sur la figure. Mais le plus impressionnant c'était qu'il était... à moitié à poil. Ensuite, Ally et un autre type à l'entrée du salon. « - C'est quoi ce délire, princesse ? » Benjamin soupira et baissa son arme.
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| Sujet: Re: Hey, have you met Stan ? (terminé) Lun 11 Aoû 2014 - 20:49 | |
| Keith ne savait pas trop si c’était l’adrénaline ou la testostérone qui parlait, mais une chose était certaine, il n’aurait pas crût que le jour où il se ferait tirer dessus, il ferait montre d’un aussi grand calme. Il ne croyait pas non plus au jour où il se ferait tirer dessus, cela dit… Et encore moins que ce ne serait pas une femme qu’il ne connaissait pas. Chez elle. Si l’univers voulait lui faire savoir qu’être hors de chez lui dépassé 2h du mat ne faisait plus partie des options de Keith, il aurait difficilement pu envoyer un message plus clair…
Le calme de sa réaction s’accompagnait également d’une forme d’apathie, alors qu’il ne semblait guère apte à faire quoi que ce soit d’autre que de prendre conscience qu’il venait de recevoir un projectile d’arme à feu, et qu’il était peut-être activement en train de mourir. Il n’eut guère de réaction lorsqu’Ally lui offrit son aide, blanche comme si elle se vidait elle-même de son sang. Par empathie.
Elle eut d’ailleurs le temps de lui déboutonner trois boutons de sa chemise avant qu’il ne réalise ce qui se passait et n’en vienne à lui donner un coup de main, et à minutieusement retirer son bras blessé de sa manche. Comme un gros bébé qui craint d’avoir mal s’il regarde, il prit une bonne minute avant de jeter un regard, en coin, il va sans dire, à sa blessure : une éraflure. La balle ne l’avait que frôlé, laissant derrière elle une coupure pas bien nette, juste sous l’épaule. Un sacré coup de chance.
Il poussa un petit soupir de soulagement.
« Au risque de sonner cliché, je crois que ce n’est qu’une égratignure. Si tu avais simplement un truc, pour éviter que je saigne un peu partout dans ton salon. »
Bien entendu, espérer quelque chose de « simple » en cette soirée tenait de l’utopique.
« Kévin! Kévin! Quelqu’un ma volé mon pantal…. […] Qu’est-ce que vous faites ? … Kevin ? … Adrienne …. ? »
Les pantalons descendus aux chevilles, Stan venait de refaire son apparition, et si l’on en jugeait par son teint qui gagnait le cramoisi à la vitesse de l’éclair, il ne croyait pas vraiment que son "voleur" de vêtement s’en était également pris à la chemise de Keith.
Et c’est à ce moment que la cavalerie arriva, et qu’une version caucasienne des policiers louches généralement afro-américains d’Hollywood défonça la porte d’entrée, arme brandie devant lui, les intimant tous de lever les bras au ciel. Keith s’exécuta immédiatement, réprimant une grimace de douleur, en se disant que ça devenait vraiment le far west et en se demandant si le « policier » allait lui piquer sa montre et son portefeuille. Ou lui demander d’aller livrer un kilo de cocaïne à un cartel latino. Stan en fit de même, réflexions en moins, étirant par le fait-même son t-shirt vers le haut et laissant bien voir le caractère vintage de ses caleçons blanc/beige.
« Monsieur l’agent Keith! Enfin, vous voilà! Mon ami Kevin, il veut avoir des relations sexuelles non-protégées par derrière avec la femme de ma vie devant moi, et avant moi! Regardez, il n'a presque plus de chemise, déjà! Arrêtez-le! Vite!!! C'est une question de SECONDES!!! »
Keith ne put s’empêcher de regretter qu’Ally n’ait pas tiré au cœur… |
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| Sujet: Re: Hey, have you met Stan ? (terminé) Lun 11 Aoû 2014 - 22:03 | |
| Bon, d'accord, il ne fallait pas paniquer. C'était commun pour Ally de se faire réveiller en pleine nuit par deux inconnus, dont l'un se prétendait éperdument amoureux d'elle. C'était courant de s'en retrouver à tirer avec un flingue par accident. C'était courant de... OK, non. Tout ça n'avait rien de banal, et Ally se demandait comment tout ça avait pu se mettre en place. C'était une caméra cachée, voilà tout. Elle allait se retrouver à la télé avec une face de déterrée. Sauf qu'elle avait beau se répéter ça, elle n'arrivait pas à se détendre. Et pourtant, elle n'imaginait même pas le bordel que toute cette histoire avait avait crée dans le quartier. Pour elle, dehors, il n'y avait que Chris, son très cher voisin un peu efféminé, qui paniquait sans doute à l'idée qu'elle ait tué son chat -enfin, pas tout à fait le sien, mais Chips avait le don de jouer sur plusieurs tableaux. Non, pour le coup, Chips Murphy n'était pas là cette nuit, et c'était peut-être mieux pour lui -ou elle, peu importait. Cela lui éviterait un traumatisme, bien qu'Ally était à peu près sûre que l'animal était déjà possédé par le démon. N'importe. Maintenant, même si elle n'était plus réellement sûre que son cerveau était correctement approvisionné en oxygène, la blonde se dirigeait vers Keith pour examiner un peu les choses. Sauf qu'elle ne pouvait s'empêcher de s'imaginer quel était le dernier patient vivant qui avait eu le droit aux mêmes soins. Emma... qui n'y avait pas survécu. Mais elle se promettait intérieurement que le jeune homme ne subirait pas le même sort que sa sœur. Une fois, pas deux. Elle avait commencé à découvrir la plaie mais redoutait de voir une plaie profonde. Elle n'arrivait pas à s'imaginer récupérer la balle avec une pince à épiler et à le cautériser avec l'aide d'un peu de whisky. C'était pas son truc. Tremblante, cependant, elle s'était arrêtée dans son geste, les yeux rivés sur la blessure. Keith, lui, ne semblait pas encore décidé à regarder le travail, même s'il l'avait aidée à y voir plus clair. « Au risque de sonner cliché, je crois que ce n’est qu’une égratignure. Si tu avais simplement un truc, pour éviter que je saigne un peu partout dans ton salon » finit-il par s'auto-diagnostiquer alors qu'elle respirait déjà un peu mieux, soulagée de ne pas avoir à faire de la spéléologie. Même si, à y réfléchir, vu que la balle s'était explosée sur son mur, elle lui aurait, dans le pire des cas, traversé l'épaule. Rien que ça. N'y pensons donc pas. « Un truc, un truc... » Ah, paie le médecin ! Des deux, c'était elle la plus mal à l'aise face à la situation. Mais bon, il fallait avouer que ce n'était pas une situation totalement commode que celle de chercher à soigner un homme sur lequel on vient de tirer. « Kévin! Kévin! Quelqu’un ma volé mon pantal…. […] Qu’est-ce que vous faites ? … Kevin ? … Adrienne …. ? » Brusquement, Ally s'était retournée vers son bien-aimé. C'était insupportable d'avoir tout ça à gérer en même temps, et, ça devait se voir, elle n'arrivait d'ailleurs plus à rien gérer. « Regarde si c'est pas la baignoire qui se serait amusée à-- » Elle s'arrêta au milieu de sa phrase, dévisageant le cadavre ambulant -le bourré, pas celui qui s'était fait tirer dessus. Il la regardait étrangement. Non, non non... Putain, pas ça. Il allait vraiment lui piquer une crise de jalousie ? Oh, pourvu qu'il retombe dans les vapes ! Un petit coma éthylique, ils n'étaient plus à ça près ! Derrière la porte d'entrée, elle entendait encore Chris s'échauffer tout seul -enfin, tout seul, elle se l'imaginait. Pour le coup, elle n'entendit même pas que quelqu'un d'autre s'était ramené, et que ce quelqu'un d'autre pouvait être de la police. Tant mieux. La scène qui suivit fut donc une surprise complète pour la blonde, dont le cœur manqua un ou deux battements.
On venait de défoncer sa porte. Et la première chose qu'elle vit fut le revolver que l'on braquait sur elle. Je veux pas mourir, je veux pas mourir, rendez-moi ma couette et mes rêves de chevalier blanc sur son destrier... Elle avait fermé les yeux comme une gamine, avec ce réflexe ridicule de penser que ça ferait disparaitre la scène actuelle dans son entièreté. Les mains levées -parce que c'était comme ça qu'on faisait dans les films, et aussi parce que c'était ce qu'une voix venait de lui demander-, Ally n'attendait que d'une chose, se réveiller. Oui, elle allait ouvrir les yeux et se rendre compte qu'elle était dans son lit bien confortable, et qu'elle allait devoir se lever pour aller travailler. Cependant, lorsqu'elle ouvrit les yeux, ce ne fut que pour constater que rien n'avait bougé. Un mec brandissait un revolver dans son appartement, le dénommé Keith avait toujours la main posé sur sa plaie -et il saignait toujours-, et, de l'autre côté, l'ivrogne était toujours à moitié à poil, leur lançant ce regard meurtrier. « Monsieur l’agent Keith! Enfin, vous voilà! Mon ami Kevin, il veut avoir des relations sexuelles non-protégées par derrière avec la femme de ma vie devant moi, et avant moi! Regardez, il n'a presque plus de chemise, déjà! Arrêtez-le! Vite!!! C'est une question de SECONDES!!! » Ally avait arqué un sourcil sans l'interrompre, avant de finalement hurler un « QUOI ? » tonitruant. Elle le fusillait du regard. Oh, elle allait le fusiller tout court. Ce mec qui risquait de lui tirer dessus si elle faisait le moindre faux geste ne l'intimidait même plus. Elle allait le tuer. Elle allait tuer ce... « C'est quoi ce délire, princesse ? » Non... Non.... Mais si. Doucement, Ally s'était retournée vers le flic. De tous les flics d'Huntington Beach, il avait fallu que ce soit lui qui débarque... L'air soudain désolé, totalement perdu et accablé, comme défaitiste, Ally laissa retomber ses bras et fixa Benjamin. « Cohen... » Quelque part, tout ce qu'elle voulait lui faire savoir, c'était une chose, et une unique chose. Et ce n'était même pas qu'elle n'avait tiré sur personne -car ce n'était, de toute évidence, pas vrai-, ou que rien de grave ne se tramait dans cet appartement. Non, tout ce qu'elle voulait lui faire savoir... C'était que les deux mecs plus totalement habillés qui se trouvaient chez elle n'avaient rien à voir avec des pratiques sexuelles étranges. Mais les mots restèrent bloqués dans sa gorge. Alors, lentement, elle se leva. « Il faut que je fasse quelque chose... » s'expliqua-t-elle en désignant la plaie de Keith. « C'est moi, c'est ma faute », se confessa-t-elle en tournant le dos aux deux hommes sobres de la pièce pour passer devant la bouteille d'alcool géante et rejoindre la salle de bain. Tremblante, elle fouilla sa pharmacie et en sortit un désinfectant, une compresse et un bandage. D'un pas las, elle rejoignit le salon et s'agenouilla à nouveau près du blessé. « Il ne s'est rien passé, Cohen... » tenta-t-elle de s'expliquer en fuyant son regard, se concentrant sur la blessure de Keith. « Enfin, rien de... enfin, il y a juste eu un accident de revolver, mais en même temps, j'avais jamais tenu un de ces trucs... Je sais pas ce qui s'est passé, je... » L'air profondément désolé, elle fixait à présent Keith. « Je suis désolée, je voulais pas, je... » Je voulais juste dormir ! « Tu m'as trompé, Adrienne ! » continuait l'autre bougre en s'approchant dangereusement d'eux. Brutalement hors d'elle à nouveau, Ally se retourna brusquement et lui cracha un magnifique : « Regarde-toi, comment tu veux qu'une femme t'aime si t'es dans cet état ! Remets ton pantalon, personne te l'a volé ! C'est pas de l'amour sain, ça ! C'est juste... » Le regard rempli d'agacement, elle acheva : « C'est juste de l'amour pour de l'alcool. » Elle posa la compresse avec laquelle elle venait de désinfecter la blessure de Keith et en badigeonna une nouvelle du produit, qu'elle plaqua contre la plaie. « Tiens ça », ordonna-t-elle sans ménagement au pauvre Keith, qui subissait les dégâts de la soirée. Elle attrapa le bandage et commença à en entourer l'épaule du jeune homme. « Je suis désolée, je ferais une très mauvaise infirmière », s'excusa-t-elle tout de même. « Cohen, si tu dois m'arrêter, fais le maintenant. Il faut que je prévienne le boulot que je pourrai surement pas être là demain. »
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| | | Benjamin L. Cohen BAD COP
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| Sujet: Re: Hey, have you met Stan ? (terminé) Mer 13 Aoû 2014 - 22:22 | |
| Sérieusement, Benjamin se demandait parfois ce qui passait dans la tête de certaines personnes pour en arriver... là. Il faisait simplement son boulot, lui, mais eux . Les gens étaient parfois étranges, avec de drôles idées dans la tête. Mais ce qui inquiétait vraiment Benjamin c'était Ally. C'était ce qui était en train de se passer dans son appartement et ce qu'elle était en train de faire. Parce que la première chose que voyait Benjamin, c'était elle, avec un homme et cette image ne lui faisait pas forcément plaisir. Autant dire qu'il fallait directement cocher la case « jaloux » et « pas content ». Le policier était fatigué et il n'avait clairement pas de temps à perdre. L'alerte lui avait semblé urgente au premier abord, mais il s'était vite rendu compte que rien de grave ne semblait s'être produit. À part le voisin qui semblait paniquer pour un rien, tout semblait plus ou moins correcte. Benjamin avait même plus ou moins fait le tour de cet appartement du rez-de-chaussée. Ce n'était pas la première fois qu'il venait ici, il connaissait même assez bien le quartier. Il y avait un parcours qu'il suivait pour son jogging quotidien. Mais passons, le problème n'était pas là. Le problème c'était cette image qui s'offrait à lui et qui, ne lui était pas du tout agréable. Ally avec un autre, avait-il un jour imaginait cette idée ? Non. Aller savoir pourquoi, dans une partie de sa tête, Ally était toujours seule. Pas seule dans le genre déprimé et sans amis, mais seule au niveau sentimental. Benjamin n'avait pas imaginé qu'elle irait peut-être voir ailleurs, après tout elle méritait sans doute bien mieux que lui. D'ailleurs, ils n'étaient même pas ensemble, alors pourquoi se sentait-il aussi jaloux ? Aussi en colère contre elle ?
Il baissa son arme, alors qu'il croisa le regard de la jeune femme. Il venait de défoncer sa porte quand même, mais ce n'était qu'un détail. La police rembourserait, comme d'habitude. De toute façon, l'argent ne lui manquait pas vraiment à Benjamin. Trop riche pour l'uniforme qu'il portait actuellement. Il y avait quelque chose d'absurde dans ce qui se passait actuellement, quelque chose de louche. Et de l'alcool dans l'air. Benjamin n'avait pas besoin de beaucoup pour comprendre que le gros à moitié à poil avait fait un excès ce soir. Benjamin se redressa un peu mieux, tendant le bras pour que le type ne s'approche pas trop de lui non plus.
« - C'est agent Cohen et j'vous ordonne de la fermez, pigé ? » Bah quoi, il disait de la merde en même temps. Benjamin n'allait pas croire une seule seconde que ce qu'il disait était vrai. Voyons. Il n'était pas aussi stupide... quand même. Ce qui intriguait Benjamin, c'était surtout le coup de feu que les voisins avaient entendu. Sinon, l'homme à terre devait surement être ce gros plein de soupe. L'autre avait l'air trop vivant pour être mort. Tiens, Benjamin aurait bien aimé jouer à un petit jeu pour découvrir ce qui s'était vraiment passé, mais son côté sadique devait simplement arrêter de fixer le dénommé Kevin avec autant de haine. Mais ses yeux se reposèrent sur Ally, alors qu'il rangeait son arme dans son étui. On pouvait remarquer que Benjamin était... sérieux. Il prenait son rôle très aux sérieux et si tout ça c'était une blague, une blague organisée par Ally, ça allait mal finir. Mais elle non plus, elle n'est pas stupide. Elle ne ferait jamais ça. Ally prit alors la parole. Se levant lentement, elle lui avoua que c'était sa faute. Elle avait donc tiré ? Il remarqua alors l'épaule de Kevin et fronça les sourcils.
« - Vous êtes qui vous ? » Demanda alors Benjamin alors qu'Ally était allée faire un saut rapide dans la salle de bain. De retour, elle se pencha de nouveau vers Keith pour s'occuper de sa petite blessure de bébé - bah quoi, il n'allait pas compatir non plus. « - Qu'est-ce qui t'es passé par la tête pour prendre un truc pareil ?! Ce n'est pas un jouer ! Bon sang ! » Alors qu'Ally s'excuser auprès de Kevin, le gros repris la parole. Adrienne ? Il laissa le temps à Ally de se défouler un peu sur lui - la pauvre, depuis combien de temps elle le supportait ce type ? - Avant de rajouter à son tour. « - Tu crois qu'il y a écrit "Adrienne'" sur son front ? » C'était quoi ce délire, sérieux.
« - T'as tué quelqu'un ? C'est ton revolver ? Non, hein ? Alors pourquoi tu veux que je t'arrête. En revanche, vous allez me dire tout de suite à qui appartient cette arme. » Et là, Benjamin était très sérieux. Les choses pouvaient mal finir pour celui qui procédait l'arme. La plupart des Américains avaient beau avoir accès à des ventes légales d'armes à feu, il y a toujours de l'illégalité dans l'air et ça, Benjamin ne pouvait pas le laisser passer. |
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| Sujet: Re: Hey, have you met Stan ? (terminé) Jeu 14 Aoû 2014 - 15:24 | |
| L’esprit de Keith explosa lorsqu’il en vint à fournir une explication de ce qui se passait : le policier louche était le proxénète de la jeune femme! Tout collait!! Il l’avait appelé princesse, il était arrivé en moins de deux minutes, il allait devoir prévenir le « boulot » qu’Ally ne pourrait pas travailler demain, il ne semblait pas vraiment préoccupé par les conséquences légales d’un peu tout ce qui se déroulait, et sil emblait lui vouer une haine féroce – probablement parce qu’il n’avait encore rien payé. Et puis sa plaque était clairement en plastique…
Ses soupçons initiaux sur les pratiques professionnelles de son compagnon d’infortune, lentement laissé de côté, ré-émergeait avec la puissance d’un tsunami! Je veux dire, quel genre d’individu affirme, après avoir tiré sur quelqu’un (soit, c’était par inadvertance, mais le fait demeure) qu’il « ne s’était rien passé » ?
Il fut soudain pris d’un incroyable élan de sympathie pour cette pauvre fille, en apparence brillante, aimable et généreuse envers son prochain, propulsée dans l’univers de la drogue et de la prostitution par des hommes tels que « l’agent Cohen ».
Son vœu le plus cher était qu’il ne la battrait pas trop violement une fois la poussière retombée…
C’est alors qu’Ally le laissa seul avec l’agent Cohen, qui l’interrogea avec une hostilité manifeste sur son identité
« Je m’appelle Keith. L’autre là, il s’appelle Stan. Stanley Blake. Je l’ai croisé dans un bar, et comme je le trouvais louche, je l’ai suivi jusqu’ici. Il avait une carte d’affaire du Ridgewood Psychiatric Institute sur lui. L’arme aussi, est à lui… »
Puis, il réalisa qu’il ne parlait pas à un véritable flic, et que ce n’était pas exactement le genre de discours qu’il devait tenir s’il espérait un jour revoir sa fille bien-aimée.
« Et juste pour que cela soit clair, je n’ai aucune envie de porter plainte contre qui que ce soit. Mon souhait le plus cher est que l’on puisse chacun rentrer chez soi et oublier cette nuit complètement folle…J’ai un peu d’argent sur moi, aussi, si jamais…»
Sur cette entrefaite, Ally revint vers eux et entreprit de lui désinfecter sa blessure, avec l’enthousiasme et la délicatesse d’un maçon parkinsonien sur la cocaïne. Serrant les dents, il poussa un petit
« Merci» bien crispé. Juste au cas où elle trouverait un moyen de rendre l’expérience encore plus désagréable.
« Moi, je vous trouve très [grognement de douleur réprimée] douée comme infirmière. Je vous assure [ggghnn]. Vous devriez considérez une ré-orientation professionnelle…»
Il réalisa qu’il commençait à se mettre les pieds dans les plats.
« Si monsieur l’agent est d’accord, bien entendu.»
Beaucoup mieux. |
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| Sujet: Re: Hey, have you met Stan ? (terminé) Jeu 14 Aoû 2014 - 19:12 | |
| Ally n'était d'habitude pas du genre à paniquer très vite, du moins pas pour les situations très sérieuses -par contre, il fallait l'avouer, quand elle avait appris que le sushi auquel elle était le plus fidèle avait été fermé suite à des problèmes d'hygiène, ça avait été une autre histoire. Bref, elle paniquait rarement, du moins, pas en public, ou en tout cas, dans des situations relativement rares. L'un des contre-exemples les plus parlants restait celui qui avait coûté la vie à sa sœur, mais de façon globale, elle se forçait à respirer calmement et à considérer toutes les solutions possibles avant de commencer à perdre son calme. Dans le cas présent, elle avait essayé. Vraiment. Elle avait réellement essayé d'aider l'ivrogne qui la prenait pour la femme de sa vie, et elle avait réellement essayé de garder le sourire alors qu'elle ne pensait qu'à sa couette. Au bout d'un moment, par contre, quand c'était trop, c'était trop. Elle ne comprenait pas même comment une situation comme celle-là avait pu voir le jour. Elle avait tenu une arme pour la première fois de sa vie, et tiré sur un inconnu qui se tenait dans son salon à quatre heures du matin, l'air de rien. Donc oui, son calme, elle l'avait déjà perdu depuis un petit moment. Pourtant, la situation n'en était pas encore arrivée à son point culminant. Non, l'apothéose, la voici.
C'était Benjamin Cohen qui défonçait sa porte et les menaçait tous les trois de son flingue de flic en service. Elle n'avait pas réalisé tout de suite de qui il s'agissait, mais croyez-moi, rien que de voir un flic défoncer sa porte, ça l'avait retournée. Comment elle allait pouvoir aller au travail si elle n'avait plus de porte d'entrée ? Et imaginez les frais... et le temps pour courir après un menuisier ! Non, trop, c'était trop. Sa couette... elle voulait retrouver sa couette, son réel amour. Celle avec qui elle rêvait de passer toutes ses nuits. Des nuits passionnées et... pas comme celle-là, quoi. Cohen remettait l'ivrogne à sa place et Ally, elle, était penchée sur la blessure de Keith. Bon. Bon, bon, bon. Tant qu'elle ne se remémorait pas la dernière fois qu'elle avait essayé de soigner un patient, tout irait bien. Oh, merde, du coup, elle venait de se le rappeler. Allez, chassons cette idée. Toutes ses expériences précédentes aux urgences avaient été correctes. Sans cet incident à déplorer, elle aurait très probablement continué dans cette voie. C'était probablement qu'elle n'était pas si mauvaise que ça, si ? Et puis, elle ne se trouvait pas non plus dans un épisode de Grey's Anatomy où deux victimes se retrouvent empalées sur une même tige en métal et où il faut choisir celui qui survivra. Non. Il avait été frôlé par la balle. Il saignait, mais ce n'était finalement qu'un amas de cellules qui baignaient dans un liquide physiologique. Rien de dramatique, en soi. Même sa mère, qui n'y connaissait rien en médecine, pourrait le soigner. Un petit coup d'alcool à 90° et le problème serait réglé (parce que sa mère croyait toujours plus en ça qu'en tous ces désinfectants qui ne piquent pas-- car s'ils ne piquent pas, ils ne sont pas efficaces, comme les shampooings qui ne moussent pas). Reprenant ses esprits à cette pensée, Ally finit par se lever pour aller chercher de quoi s'occuper de sa victime dans la salle de bain. Elle entendit les voix des deux hommes qui discutaient dans le salon mais elle n'y prêta pas attention. Elle était tellement fatiguée et sonnée que la scène lui paraissait un brin irréelle.
Elle finit par retourner sur la scène du crime avec de quoi soigner Keith, et chercha à s'expliquer et à s'excuser. Cohen, de son côté, semblait ne pas se remettre de ce qu'il venait de découvrir. En tout cas, il avait plus d'énergie qu'elle pour y réagir. « Qu'est-ce qui t'es passé par la tête pour prendre un truc pareil ?! Ce n'est pas un jouet ! Bon sang ! » Sans oser le regarder, comme si elle se faisait gronder par ses parents, Ally marmonna : « Je sais bien que c'est pas un jouet, j'ai pas fait exprès ! » Elle finit par lever son regard fatigué vers lui. « Tu crois que je m'amusais un flingue pour faire comme dans les films, ou parce que je trouvais ça marrant d'avoir le pouvoir de vie ou de mort sur mon canapé... ou sur lui ? » Elle jeta un coup d’œil entendu à Keith. « C'est moi qui ai tiré, mais je suis pas irresponsable. Juste maladroite. » Tiens, juste les mots qu'il fallait pour rassurer le jeune homme qu'elle était en train de soigner. Elle se confondait d'ailleurs maintenant en excuses auprès de lui. « Moi, je vous trouve très [grognement de douleur réprimée] douée comme infirmière. Je vous assure [ggghnn]. Vous devriez considérez une ré-orientation professionnelle…» Arquant un sourcil, Ally n'osait plus piper mot. Soit il avait un orgasme, soit il souffrait vraiment de sa délicatesse de sumo obèse. « Trop tard, reconversion déjà effectuée. » tenta-t-elle de plaisanter, alors que le ton était plus plat que réellement amusé. Il fallait l'excuser, à cette heure-ci, il n'y avait plus grand monde dans sa case de réflexion. « Si monsieur l’agent est d’accord, bien entendu » entendit-elle à retardement. Monsieur l'agent... ? Mais ils n'étaient pas mariés. A moins qu'elle n'ait loupé un épisode. Fronçant les sourcils, elle lança un regard interrogatif à Cohen. « Oh, il serait d'accord, il est arrangeant » , lâcha-t-elle finalement sans chercher à comprendre.
Ils reportèrent finalement tous leur attention sur le grand jaloux de la pièce. Ally, d'abord, se défoula sur lui. Elle n'en pouvait plus. Elle ne s'appelait pas Adrienne, elle n'étais la femme idéale de personne, et elle ne trompait personne avec personne. La goutte d'eau qui faisait déborder le vase, en somme. « Tu crois qu'il y a écrit "Adrienne'" sur son front ? » ajouta simplement Cohen, interloqué. Elle leva à nouveau son regard vers lui, un regard qui voulait dire un truc du genre tu vois la situation WTF, moi je suis pas la moins saine d'esprit dans cette histoire. Mais lui n'entendait pas la laisser s'en sortir comme ça. De toute façon, elle non plus. Elle était en partie responsable de tout ça, et largement responsable du coup de feu qui avait fait deux blessés -Keith, mais son mur aussi, il ne fallait pas l'oublier celui-là. « T'as tué quelqu'un ? C'est ton revolver ? Non, hein ? Alors pourquoi tu veux que je t'arrête. En revanche, vous allez me dire tout de suite à qui appartient cette arme. » Elle le regardait bêtement, à présent. Elle ne l'avait jamais vu si autoritaire. Et sérieux. Ça faisait bizarre, mais étrangement, ça la rassurait réellement. Il était vraiment son brave chevalier qui débarquait au moment où elle en avait réellement besoin. « J'ai pas encore tué quelqu'un mais on sait jamais, il pourrait faire une infection et perdre son bras ou pire, mourir ! ... » Elle posa un main rassurante sur l'épaule de Keith et ajouta : « Y'a peu de chances que ça arrive, mais en tout les cas, je suis responsable ! » Elle regarda à nouveau Cohen, et penaude mais convaincue de ce qu'elle disait, ajouta : « L'arme est pas à moi mais c'est pas Stan qui a tiré... Donc la responsabilité est à revoir, dans cette histoire. » En temps normal, elle aurait sans aucun doute ajouté avec un regard taquin qu'elle savait que Cohen ne rêvait que de ça, lui passer des menottes aux poignets. Mais là, on n'était clairement pas en temps normal, nous sommes bien d'accord. « De toute façon, » dit-elle en se levant pour retourner vers la table où elle avait laissé son portable, « je peux pas aller bosser demain. Je compte pas laisser mon appart' ouvert à qui veut. Et puis j'ai pas d'anticernes assez couvrant. »
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| | | Benjamin L. Cohen BAD COP
› MESSAGES : 642 › EMMENAGEMENT LE : 08/06/2013 › AGE : 41 › STATUT CIVIL : DIVORCÉ, DE RETOUR DANS LE LIT DE SES DAMES APRES AVOIR BRISER LE COEUR D'ALLY (ET LE SIEN). › QUARTIER : UN APPARTEMENT DE LUXE SUR PRESIDENTE DRIVE. OUI, AU 69. › PROFESSION/ETUDE : PDG DU GROUPE HÔTELIER INTERNATIONAL "COHEN DELUXE", ANCIEN FLIC DANS LA BRIGADE DES MŒURS ; › HB AWARDS : (2015) MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC ALLY ET NAYA ; SEX SYMBOL JUNIOR ; MEILLEUR SECRET DEVOILE ; › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : RYAN GOSLING ; › COPYRIGHT : ELOW ;
| Sujet: Re: Hey, have you met Stan ? (terminé) Lun 18 Aoû 2014 - 23:45 | |
| La majorité des soirées de Benjamin n'avaient pas de limite. Il voyait des choses extraordinaires comme complètement inutile défilés sous ses yeux. En apprenant le métier de flic, il avait aussi appris une chose essentielle : rien ne devait le surprendre et l'empêcher d'agir de la bonne façon. Peut-être qu'Ally était en danger, mais ce n'était pas pour ça qu'il n'allait pas suivre les règles et faire les choses différemment. Son sang avait bouilli à l'idée que quelque chose de grave lui était arrivé, il le ressentait encore à l'instant même où il avait posé ses yeux sur elle et qu'elle les avait fermé en levant les mains. Il connaissait Ally sans vraiment la connaitre. Plusieurs facettes de sa personnalitée étaient encore un véritable mystère pour lui. Mais ce qu'il connaissait d'elle lui paraissait déjà largement suffisant. Et il savait que ce n'était pas quelqu'un qui jouait avec le feu juste pour le fun ou qui était capable de tuer qui que ce soit. Il le voyait dans son regard. Dans sa façon de s'occuper de ces cadavres. Après tout, c'était comme ça qu'il l'avait rencontré. A l'hôpital, devant le corps froid qui servait à l'une de ses enquêtes. Le problème avec Benjamin, c'était qu'il était capable du meilleur, mais qu'il ne connaissait que le pire en lui. Alors, quand il était question de sauver des vies, c'était toujours très étrange pour lui. S'il avait intégré la brigades des moeurs, c'était bien pour une chose : s'occuper des vilains, pas des gentils. Parfois, il se sentait mal à l'aise, incertain dans ce qu'il faisait. Il ne se sentait tout simplement pas à la hauteur. L'espace d'une seconde il avait même hésitée à répondre à cet appel. Et si Ally était en danger et qu'il n'arrivait pas à la sauver ? Comment ferait-il pour supporter une chose pareille ? Pour vivre avec un truc pareil ? Et pourtant, des accidents, des morts, il en avait vu des tas... mais ça ne l'avait jamais touché personnellement. Il était surtout connu pour être un homme au coeur froid, pas pour être ce type, un poil amoureux d'une fille qu'il ne connaissait sans doute pas assez.
Benjamin ne voulait pas savoir qui était ce gars, Kevin et l'autre idiot là. Ce qu'il voulait savoir, c'était si Ally allait bien. C'était tout ce qui importait pour lui. Les choses auraient pu être encore plus catastrophique, mais Benjamin savait qu'il n'y avait pas de mort, juste un blessé de pacotille et un ivrogne. Des fois, Benjamin se demandait comment il faisait pour supporter ce genre de situation. Là, par contre, il n'avait pas le moral et pas la force de supporter quoi que ce soit. Il venait déjà d'imaginer les pires catastrophes mettant en danger la vie d'Ally, le voilà désormais en face d'une image encore plus catastrophique. Et si Ally avait quelqu'un ? Pourquoi ça lui faisait si mal d'imaginer qu'elle pouvait avoir quelqu'un ? Pourquoi ça le blessait autant ? Est-ce qu'elle le sentait ? Est-ce qu'elle pouvait voir qu'une partie de lui-même était en train de s'effondrer pour un truc probablement idiot ? C'était ridicule et Benjamin le savait. Il devait se reprendre. Savoir qui était ces deux types là, faire son job et s'en aller. Ouais, peut-être juste crier un petit peu, parce que d'un coup, il était aussi pas mal en colère. Mais il voulait quand même se retenir, parce que quelque chose lui disait qu'Ally était pas mal chamboulé par ce qui était en train de se produire chez elle. Laissant Ally aller vers la salle de bain prendre ce dont elle avait besoin, Benjamin se tourna vers Kevin qui finalement s'appellerait Keith. Ok... Stanley Blake... pourquoi ce nom lui disait quelque chose. Ridgewood Psychiatric Institute... Notant ça sur son calepin, histoire de pas oublier, il écouta vaguement ce que l'autre rajouta, avant de subitement lever les yeux vers le dénommer Keith.
« - Je vais faire comme si je n'avais pas entendu la fin de votre phrase. Votre nom de famille à vous, c'est quoi ? » De quoi lui fermer sa gueule une seconde. Un peu d'argent et puis quoi encore ? Il lui tourna le dos, prenant son talkie-walkie en main, Benjamin lança : « - J'aurais besoin d'informations. Tu peux vérifier si un fameux Stanley Blake s'est pas échappé du Ridgewood Psychiatric Institue ? Merci. » Il aperçut alors Ally revenir et ce fut plus fort que lui. Il devait dire quelque chose, il devait exprimer sa colère, même stupidement. Comme un parent qui s'énerve, parce que l'enfant fait des bêtises. Et Ally avait trouvé la bonne façon de lui répondre, même si tout ça, il le savait déjà. Il avait juste besoin de crier, c'était simple. Levant les yeux aux ciels, Benjamin ne rajouta rien. Il se tourna alors, un sourcil levait, écoutant ce que Keith disait. Il croisa le regard d'Ally avant de hausser les épaules, sans la moindre explication. C'était quoi le délire là ? Finalement, Stan était visiblement encore en vie et Benjamin était déjà fatigué par son comportement.
« - N'importe quoi. C'est une égratignure de PD, ça ! » Bah quoi ? Il était fatigué, c'est tout. Et il avait eu pire lui. Il y avait une cicatrice sur son épaule gauche, pas loin de lui avoir été fatale celle-là. Mais se prendre des balles, ce n'était pas nouveau pour Cohen. Il avait l'habitude vu où il bossait. Il se dirigea ensuite vers l'arme, qu'il prit à l'aide d'un mouchoir et qu'il rangea dans un sachet en plastique tout droit sorti d'une poche arrière. « - T'inquiète pas pour ton appart, j'appellerais quelqu'un. En attendant tu dormiras chez moi. J'te conseille de prendre ce que tu as de valeur, on sait jamais. » Le bip bip de son talkie-walkie lui fit comprendre que quelqu'un cherchait à le joindre. Benjamin fit quelques pas éloignés retournant vers la porte qu'il souleva.
« - Il n'y a pas de recherche pour un Stanley Blake. D'après l'institut il est sorti il y a deux jours. » Levant les yeux aux ciels - et se demandant comment c'était possible - Benjamin repris. « Je l'embarque pour interrogation quand même. Il a en sa procession un révolver illégale de type Taurus, modèle 605. L'arme est chargée, il reste trois balles sur les 5. L'une des balles est actuellement dans le mur de la propriétaire du 988, Pacific Lane. Aucune idée d'où est la cinquième. » Tout en sortant des menottes, le talkie-walkie poursuivit. « - Enregistré. » « - La patrouille 18 vous rejoins dans 5 minutes. » Benjamin se retourna, regardant Keith. Fallait-il l'embarquer lui aussi ? Non, il avait trop l'air inoffensif, par contre, il semblait en savoir pas mal sur ce Stan. Stan... qui regardait ce qui se passait sans rien dire. Ce que Benjamin savait par contre, c'était que ce type d'armes étaient souvent utilisés comme défense. Mais toutes personnes sortant d'instituts étaient interdites de port d'armes avant un bout de temps. Où irait le pays s'il laissait les fous se balader avec des armes dans la poche. Avec la balle manquante, Ben misait sur l'emprunt. Quelqu'un de l'entourage l'avait surement acheté à sa place. Où alors Stan avait tué quelqu'un avant de venir dire bonsoir à Ally en amoureux transit.
« - Stanley Blake, Vous êtes en état d'arrestation pour procession illégale d'armes à feux. Vous avez le droit de garder le silence, si vous ne voulez pas exercer ce droit, tout ce que vous direz sera utilisé contre vous. Vous avez le droit à un avocat et si vous n'en avez pas les moyens un avocat d'office pourra vous être accordé par la cour. » Il s'approcha, menotte en évidence. Il était temps de calmer ce gros lourd...
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| Sujet: Re: Hey, have you met Stan ? (terminé) Mer 3 Sep 2014 - 20:20 | |
| « Williams. Keith Williams.»
Vous savez, cette curieuse sensation d’être le troisième participant d’un dialogue ? D’être la troisième roue d’un vélo ? D’être l’ami de l’ami de la connaissance d’un pote, en train de se prendre une bière dans le frigo alors que les propriétaires ont des opinions opposées sur l’avenir de leur fœtus?
Et bien, imaginez-vous être entre un maquereau et sa pute à qui vous n’avez même pas donné un centime et qui vient de vous tirer dessus…
La tension était palpable, et ce, entre un peu tout le monde. Sauf Stan en fait qui, contre toutes attentes, faisait preuve d’un calme olympien dans les circonstances. Comme si le fait de se faire lire ses droits venait de mettre abruptement fin au trip. Avoir su…
« Kevin… qu’est-ce qui se passe… ? Pourquoi l’agent il veut me mettre les menottes? Pourquoi Adrienne elle ne m’aime pas ? J’ai rien fait de mal… J’ai jamais rien fait de mal…C’est toujours comme ça que ça fini… je ne pourrai jamais être heureux… »
Peut-être pas si abruptement que ça, finalement.
Il le regardait de ses grands yeux de gros bêta, dans lequel Keith ne percevait qu’une confusion sans bornes. Le pauvre type…
« T’en fais pas, Stan, t’as eu une soirée difficile, et le monsieur veut simplement s’assurer qu’elle n’empire pas, d’une façon ou d’une autre. Si tu veux mon avis, c’est clairement la meilleure chose qui puisse t’arriver aujourd’hui…»
D’ailleurs, Keith envisageait également l’option pour lui-même. Entre se faire casser la gueule par l’agent « mâle alpha qui LUI se fait tirer dessus pour la peine » Cohen ou se faire amputer le bras par Ally pour sauver le reste, passer une nuit derrière les barreaux semblait un moindre mal. En plus, Béatrice pourrait se vanter à l’école d’avoir un père qui a fait de la prison.
Il poussa un court soupir, avant de poursuivre
« Si jamais t’as peur, je veux bien y aller avec toi… pour autant que je peux aller reconduire ma fille à l’école dans quelques heures…»
Connerie d’empathie… Il tourna la tête vers l’agent Cohen, tirant une certaine satisfaction face au caractère particulier de la scène, où tout le monde semblait souhaiter se faire embarquer, alors que le policier voulait simplement s’enfuir avec la « princesse » - probablement pour s’assurer de la qualité du matériel qu’il offrait, d’ailleurs.
À tout le moins, la situation semblait sur le point de rentrer dans l’ordre. En supposant bien entendu que le FBI/CIA/MI5/FIS/QVV (« qui vous voulez » : un groupe très actif dans l’inconscient collectif du sud de l’Amérique du Nord) ne soit présentement en pleines manœuvres d’encerclement de la maison pour quelque raison que ce soit. Dans une semaine, il ne resterait plus qu’un curieux souvenir surréaliste de toute cette histoire. Et peut-être une cicatrice de PD.
La main droite comprimant toujours sa blessure, il s’adressa à Ally
« Je ne veux pas du tout m’interposer, et absolument pas t’empêcher d’aller terminer ta nuit chez monsieur l’agent, mais je suis le propriétaire d’un petit bed and breakfast, sur Presidente Drive. Si jamais tu recherches un terrain plus neutre le temps que ça se pose, tu es bien entendue la bienvenue. Par contre, je ne te garantis pas que les œufs tournés ne seront pas crevés ce matin… »
Il jugea inopportun de lui laisser savoir qu’il n’allait pas la laisser s’approcher à moins d’un mètre d’un ustensile métallique. Juste au cas où. |
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| Sujet: Re: Hey, have you met Stan ? (terminé) Jeu 18 Sep 2014 - 20:45 | |
| Les minutes avaient beau défiler, Ally n'arrivait pas à se faire, même un temps soit peu, à tous ces revirements de situation. Depuis qu'on l'avait tirée de ses rêves, elle avait tout de même fait face à un inconnu alcoolisé qui prétendait d'elle qu'elle était la femme de sa vie; avec son accompagnateur, un brin plus raisonnable, elle avait trouvé un revolver dans les affaires du premier inconnu; elle avait fini, dans un acte de maladresse des plus ridicules, par tirer sur celui des deux hommes qui l'effrayait le moins, et, pour couronner le tout, le seul policier qu'elle estimait et appréciait dans cette ville s'était pointé à son appartement pour répondre aux plaintes de ses voisins, que tout ce remue-ménage semblait avoir tiré de leur sommeil. Et plus elle tentait de se rassurer en se disant que la situation ne pouvait plus guère empirer, plus les catastrophes s'accumulaient. Ne manquait plus qu'on lui apprenne qu'on retrouvait des liquides organiques dans les sushis californiens, tiens. Bon, non. Fallait pas abuser. A cet instant précis, Ally ne pourrait que penser que c'était une des seules choses dont elle était la plus sûre. Elle n'avait qu'une envie : retourner se coucher. S'étaler sous sa couette et ne plus se réveiller jusqu'à temps que son appartement soit dans le même état que lorsqu'elle s'était couchée la veille. Mais cette balle qu'elle avait laissée s'échapper du revolver était indélébile, et Cohen se souviendrait bel et bien qu'il était intervenu sur une scène de fusillade chez elle. Au moins, se disait-elle, elle avait fait la connaissance d'un homme qui lui paraissait plutôt correct, responsable et compréhensif. Et elle ne pensait pas à l'ivrogne, bien entendu. Et si Ally avait eu la bonne idée de tirer sur Keith, elle comptait bien maintenant rattraper et assumer ce geste perdu. Malgré tout, Cohen n'avait pas l'air de cet avis. « N'importe quoi. C'est une égratignure de PD, ça ! » Étonnée par la réplique du policier, Ally leva les yeux vers lui, sans cesser de désinfecter la plaie du blessé. « Si faut mourir pour prétendre avoir une blessure grave... » lança-t-elle, l'air grave, avant de reporter son attention sur Keith. En réalité, elle ne se remettait toujours pas d'avoir tiré sur un homme. Un homme qu'elle s'était mise à apprécier avec les circonstances, en plus. Ses tremblements se calmaient peu à peu, mais son taux sanguin d'adrénaline était toujours à son pic maximum. « C'est sûr que ça va, hein ? » s'enquit-elle inquiète, auprès de sa victime. « T'inquiète pas pour ton appart, j'appellerai quelqu'un. » entendit-elle, se retournant pour voir Cohen, le flingue à la main, entouré d'un mouchoir. « En attendant tu dormiras chez moi. J'te conseille de prendre ce que tu as de valeur, on sait jamais. » Ally avala sa salive avec difficultés. Elle allait laisser son chez-elle ouvert à tout le monde et sans surveillance ? Pas que le quartier craigne réellement, mais si jamais ? Et puis, et si Chips rentrait et ne la trouvait pas ? « Ce que j'ai de valeur ? » répéta-t-elle bêtement pour se donner le temps de la réflexion, observant partout autour d'elle. Elle n'allait pas embarquer télé, ordinateur, chaine hifi et compagnie... « Tu crois que la porte peut quand même rester maintenue fermée ? » demanda-t-elle, inquiète. C'était sans aucun doute son ordinateur le plus important, puisqu'il contenait tout son manuscrit de thèse, mais elle devait avouer qu'elle s'était particulièrement attachée à sa télé avec les années... et le gouffre financier qu'elle avait représenté à son achat. Elle se releva pour suivre Cohen et resta à un mètre raisonnable de lui pendant qu'il parlait à un collègue, avant de le surprendre alors qu'il se retournait. Elle le regardait, penaude, ses mains ensanglantées liées devant elle. « Tu laisserais une meurtrière dormir chez toi ? » demanda-t-elle, grave. « Je te préviens, je dors pas dans la baignoire. Je suis une princesse. » Et elle fit volte-face pour retourner vers Keith et l'alcoolique. Elle fut malgré tout surprise par la tournure que prirent les choses. Même si elle avait entendu la conversation que Cohen avait partagé avec son collègue, elle n'en avait rien écouté. Son arrestation la fit réaliser qu'en fait, pire était toujours possible. Et quelque part, voir Cohen sortir les menottes, sérieux comme ça, lui faisait un drôle d'effet. Elle ne l'avait vu dans ce costume que lorsqu'ils s'étaient rencontrés, bien qu'à plusieurs reprises, à la morgue. Et, je ne vais pas vous le cacher, à la morgue, il n'avait jamais arrêté personne. « Kevin… qu’est-ce qui se passe… ? Pourquoi l’agent il veut me mettre les menottes? Pourquoi Adrienne elle ne m’aime pas ? J’ai rien fait de mal… J’ai jamais rien fait de mal…C’est toujours comme ça que ça fini… je ne pourrai jamais être heureux… » disait Stan sans s'arrêter... S'il l'appelait encore une fois Adrienne, les choses allaient mal finir... « Tu seras sûrement plus heureux une fois que tu seras passé par la cellule de dégrisement », répondit Ally, plus blasée que jamais. Keith, cependant, eu une réaction plus posée et raisonnable. Heureusement qu'il était là. Sa patience semblait à toute épreuve. « Si jamais t’as peur, je veux bien y aller avec toi… pour autant que je peux aller reconduire ma fille à l’école dans quelques heures…» Sa... sa quoi ? C'était un... papa qui avait été embarqué là-dedans ? Elle avait failli tuer un père ? Elle manqua de s'écrouler rien qu'à cette idée et du s'accrocher au mur le plus proche d'elle pour que cela ne se voie pas. « Je ne veux pas du tout m’interposer, et absolument pas t’empêcher d’aller terminer ta nuit chez monsieur l’agent, mais je suis le propriétaire d’un petit bed and breakfast, sur Presidente Drive. » Keith s'adressait à elle, et elle ne comprenait pas vraiment ce qui se passait. Terminer sa nuit chez monsieur l'agent ou sous un pont, à ce stade là, tout ce qu'elle voulait, c'était dormir. « Si jamais tu recherches un terrain plus neutre le temps que ça se pose, tu es bien entendue la bienvenue. Par contre, je ne te garantis pas que les œufs tournés ne seront pas crevés ce matin… »[/b] Rien qu'à l'idée de manger, elle eut une mine dégoûtée. Elle voulait juste retourner vivre une parfaite histoire d'amour avec sa couette... « C'est gentil... mais je vais refuser, au moins pour ce soir, parce que je situe mieux l'appart' de Cohen, enfin, de l'agent, par rapport au boulot, et que je compte pas me perdre pour aller au boulot demain, enfin dans... » Elle regarda son horloge. « Deux heures. » Elle ne put retenir un soupir de désespoir avant d'ajouter : « Par contre je passerai te voir demain soir, histoire de prendre des nouvelles. Il va me falloir l'adresse de ton B&B. » Elle s'approcha d'une table basse où trônait un magazine féminin, et l'attrapa avec un stylo. Elle tendit les deux au jeune homme. « Je vais chercher mes affaires » annonça-t-elle à Cohen, avant de filer dans sa chambre et d'attraper une petite valise, où elle fourra sans ménagement deux robes, un jean, quelques hauts et des sous-vêtements. Elle la referma, le temps de rejoindre la salle de bain, d'où elle demanda : « T'as du maquillage chez toi ? ». Réalisant la réponse en posant la question, elle attrapa le nécessaire, rouvrit la valise et y laissa tout tomber. Refermeture de la valise. Merde. Soutien-gorge dans la salle de bain. Par flemme, elle l'attrapa à la main et fit à nouveau rouler sa valise jusqu'à sa chambre, où elle récupéra son oreiller -curieux réflexe, j'avoue- et son ordinateur, qui s'était mis en veille sur son lit lorsqu'elle s'était endormie. Chargée comme une mule, cachée derrière son oreiller et la dentelle de son sous-vêtement, elle rejoignit le salon. « C'est où que je dors ? » s'éleva une voix derrière le tas.
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| | | Benjamin L. Cohen BAD COP
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| Sujet: Re: Hey, have you met Stan ? (terminé) Lun 22 Sep 2014 - 12:47 | |
| Benjamin savait par avance et depuis le jour où il avait tenté d'entrée dans l'armée que sa vie ne serait jamais simple et facile. Oh, c'était un mec sans prise de tête, mais c'était avant tout un gamin pourri gâté qui ne savait rien faire d'autre dans la vie qu'éviter de suivre les grandes règles de la vie de son père. Avec le temps il avait excellé en la matière. Aujourd'hui avec son rôle dans la police locale, il pouvait être fière de lui. Son père lui en voulait toujours, mais son père était absent dans sa vie et pour le moment c'était même mieux comme ça. Ce soir il jouait parfaitement son rôle d'ailleurs. Il n'était pas censé être là, chez Ally, mais il devait l'être, car son côté flic l'obligeait à l'être. Il y avait une possibilité que la jeune femme soit en danger et il était impossible pour Benjamin de nier à cet instant précis l'importance qu'elle avait pour lui. Et l'importance que l'idée de la sauver représenter à ses yeux. Alors, il avait foncé. Il n'avait pas attendu, quitte à mettre sa mission en péril et le voilà maintenant dans une situation mi-drôle et mi-étrange. Drôle parce que c'était quand même une grosse blague. Un mec bourré, un autre type et Ally. D'ailleurs, la confusion et le doute s'emparèrent rapidement de lui. Qui était cet homme ? Que représentait-il pour Ally ? Étrange parce que tout n'était pas claire là-dedans et que Benjamin ne comprenait pas totalement la situation. Le danger était là, il le ressentait. Il le voyait même.
Le policier s'était tourné vers l'homme visiblement « blessé ». Keith Williams. Et ce nom ne lui était pas inconnu tout simplement parce que Benjamin avait entendu parler du hope's cove. Mais il ne s'attarda pas là-dessus. Il y avait d'autre chose à faire, comme chercher des informations sur l'ivrogne présent ici ce soir. Ce qui était certain, c'était que Benjamin n'était clairement pas le gentil policier. Il était très direct dans sa façon de faire et très professionnel en même temps. Mais au niveau relation publique il y avait mieux quand même. Il avait quand même pensé à Ally en lui disant qu'elle pourrait dormir chez lui. Mais sa naïveté - justifié - le fit sourire quand même. « - Ta porte sera fermée, ne t'inquiète pas. » Il reporta son intention sur l'arme avant d'entendre de nouveau la jeune femme. Il comprenait parfaitement que la situation devait être assez difficile pour elle. Il essayait d'être compatissant, d'être attentif à ce genre de détail, mais il avait du mal. Sa logique était diffèrent à cet instant précis et tout ce qu'il pensait, c'était la sécurité d'Ally, pas la sécurité de ses affaires. La voix d'Ally se fit de nouveau entendre et Benjamin porta toute son attention vers elle.
« - Puisque c'est toi, oui. » Mais il ne rajouta rien concernant la baignoire, car son talkie-walkie sonna. Il était temps d'arrêter monsieur Stanley. Il avait sorti les menottes et s'était emparé des poignets du type sans attendre. Le reste de la police arrivera. Sans faire attention à ce que le gros plein de soupe disait, Benjamin écouta tout de même ce que Keith rajouta. Benjamin poussait d'ailleurs le dénommé Stan vers la sortie, tout en remarquant au loin la porte à terre. Il crut même voir la tête d'un voisin à un moment donné.
« - Tu dragues à cette heure de la nuit toi ? » Dit-il en se tournant vers Ally, fronça les sourcils. Elle alla ensuite chercher ses affaires alors que deux policiers débarquèrent. « - Emmenez-le. » Dehors on pouvait voir les néons des voitures de police. Benjamin se tourna vers Keith, lançant tout de même : « - Vous voulez qu'on vous dépose ? » Bah quoi ? Il avait une fille quand même... alors bon. Mais bon, le vous, ce n'était pas lui donc... « - L'agent Fugde peut vous ramener si vous le souhaitez. » Il haussa les épaules, faisant signe à l'agent en question qui s'avançait vers lui. Tout en discrétion, il lui demanda de faire quelque chose pour la porte - ce qui apporta une bonne blague d'ailleurs de la part de Fred Fudge, ce vieux timbré. Fred lui fit une bonne tape à l'épaule avant de repartir dehors, criant à des voisins de rentrer chez eux. Ah, ça bonne vieille voix grasse s'entendait à des kilomètres. D'ailleurs, Benjamin n'entendit pas la fin de la question d'Ally. Mais il se retourna pour voir ce qu'elle faisait. Elle avait embarqué une petite valise.
« - Dans mon lit. Je suis en service pour encore 8h. Alors tu seras tranquille. Allez, viens... » Il s'approcha, pour prendre ses affaires. Fourra son oreiller sous son bras, attrapa la valise et... le soutien-gorge, qu'il rejeta comme une merde sur Ally. Non, ça, sérieux, il ne pouvait pas. Pas en uniforme du moins. « - Fudge, c'est bon ? » « - Ouais, t'inquiète. Quelqu'un est en route. » Benjamin fit signe que c'était bon de la tête. Il se tourna vers Ally. « - Ta porte sera comme neuve. Désolé d'avoir... je ne contrôle pas ma force, princesse. » Il soupira, haussant les épaules. Il était temps de mettre fin à cette soirée. Et vite.
(hj : bon, sujet fini j'imagine ? :3)
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