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| “ – It's simple, you know. You, me, a cup of coffee. ” ▲ ALICIA&BEN | |
| Auteur | Message |
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Benjamin L. Cohen BAD COP
› MESSAGES : 642 › EMMENAGEMENT LE : 08/06/2013 › AGE : 41 › STATUT CIVIL : DIVORCÉ, DE RETOUR DANS LE LIT DE SES DAMES APRES AVOIR BRISER LE COEUR D'ALLY (ET LE SIEN). › QUARTIER : UN APPARTEMENT DE LUXE SUR PRESIDENTE DRIVE. OUI, AU 69. › PROFESSION/ETUDE : PDG DU GROUPE HÔTELIER INTERNATIONAL "COHEN DELUXE", ANCIEN FLIC DANS LA BRIGADE DES MŒURS ; › HB AWARDS : (2015) MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC ALLY ET NAYA ; SEX SYMBOL JUNIOR ; MEILLEUR SECRET DEVOILE ; › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : RYAN GOSLING ; › COPYRIGHT : ELOW ;
| Sujet: “ – It's simple, you know. You, me, a cup of coffee. ” ▲ ALICIA&BEN Lun 7 Avr 2014 - 13:57 | |
| It's simple, you know. You, me, a cup of coffee. • Alicia & Benjamin Tout en regardant sur les caméras de surveillance du lycée, Benjamin fit une tape à son collègue Nick. C'était le moment. La cible de Benjamin était un lycéen de terminal qui fournissait la plupart des étudiants en drogue. Quelque chose d'assez scandaleux, quand on sait le système de sécurité mis en place à Huntington beach. Maintenant que Benjamin et son équipe avaient des preuves irréfutables, il avait le droit d'arrêter l'étudiant. Bon, logiquement, il devait attendre la sortie de l'élève de l'établissement, mais il avait prévenu le proviseur qui lui avait donné le feu vert. C'était aussi un très bon - voire excellent moyen - de faire peur à tous ceux qui prennent des drogues ou qui oseraient en revendre. C'était aussi l'occasion pour Benjamin de jouer les grosses brutes et de faire un scandale, la classe quoi. L'élève, Martin DiConti, était actuellement en cours d'anglais. Bon, ce n'était pas un cours très intéressant, les élèves allaient être content de voir la police débarquer. Retirant ses lunettes de soleil tout en marchant d'un pas assuré dans les couloirs vides du lycée, le policier s'arrêta près de la porte, son collègue en face. Une voiture de police attendait devant l'école et deux autres policiers étaient dehors à l'entrée. Il n'y avait pas de risque que le petit s'enfuit, sauf s'il voulait se suicider en sautant du troisième étage du lycée. C'était une option, il allait juste devenir un légume après et ça ce n'était pas vraiment le problème de Benjamin. D'ailleurs, il était en train d'hésitais entre donner un grand coup de pied et entrer en gros bourrin ou juste toquer. Il ne mit pas longtemps à choisir la seconde option, histoire d'être un peu plus soft que d'habitude. Il toqua donc deux fois avant d'ouvrir la porte. Devant lui apparut une jolie demoiselle qui se tourna immédiatement vers celui qui avait dérangé son cours. Et Benjamin offrit son plus beau sourire avant de lancer un très sévère :
« - Martin Di Conti, vous êtes en état d'arrestation pour trafics de stupéfiants. Vous avez le droit de garder le silence, si vous ne voulez pas exercer ce droit, tout ce que vous direz sera utilisé contre vous. » Il s'était posé en plein milieu, juste devant le tableau alors que Nick attrapait le gosse qui, en réalité, s'était endormi en plein cours et donc ne comprenez pas encore ce qui était en train d'arriver puisqu'il était dans les vapes. Mais une fois que Nick le souleva, il commença à se plaindre. Nick trouva d'ailleurs une liasse de billets dans ses poches et un paquet dans son sac. « - Encore mieux... » Dit-il en regardant la prise de son collègue. «- J'en étais où ? Ah oui. Vous avez le droit à un avocat, si vous n'en avez pas les moyens un avocat d'office pourra vous être accordé par la cour. T'as pigé gamin ? Faut que je répète ? Emmène-le. » « - Vous n'avez aucune preuve ! Vous n'avez pas le droit ! » « - Oh, tu me prends pour un bleu Minus . Si tu savais la montagne de truc qu'on a sur toi. Tu aurais dû te concentrer sur tes cours, avec une prof pareille en plus... » Benjamin fit place à Nick pour qu'ils sortent de la classe. Lui, il alla vers la jolie demoiselle. Normal.
« - Benjamin Cohen, un café pour fêter qu'il y ait moins de branleur dans votre classe, ça vous tente ? » Il n'en loupait jamais une. Mais il avait un kiff particulier pour les brunes aux longues jambes. Et avec l'uniforme sur le dos, il était capable de faire n'importe quoi. Ce truc vous rendait quand même un poil puissant. Il se tourna vers les étudiants présents, un peu bousculé par tout ce qui venait de se passer. Ça avait été rapide, mais c'était comme ça que ça fonctionnait. Il n'y avait pas de temps à perdre, enfin maintenant que le gosse était menotté, Benjamin pouvait bien s'accordait quelques minutes de plus. « - Bon que ça soit clair, cette fois on est venu pour Di Conti, mais n'oubliez pas où vous êtes. On ne plaisante pas à Huntington, compris ? Maintenant, soyez sage et suivez bien le cours de madame... madame comment ? » Il se retourna légèrement vers la jolie brune alors qu'un élève en fond balança : « - Horowitz ! » « Horowitz ? Merci petit. Alors, suivez bien les cours de Madame Horowitz et si vous pataugez dans l'illégale, on risque de se revoir très vite. Moi je vais kiffer, mais vous pas sûr. » Il recula, souriant, se rapprochant de nouveau vers la jolie brune. « - Alors, un café, ça vous tente ? Je vous l'apporte une fois que vous avez fini. »
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| Sujet: Re: “ – It's simple, you know. You, me, a cup of coffee. ” ▲ ALICIA&BEN Mar 8 Avr 2014 - 22:24 | |
| Faire en sorte que les lycéens se passionnent pour Edgar Allan Poe était un combat de tous les jours, et Alicia s’y employait comme elle le pouvait. Il fallait dire que ce n’était pas l’auteur le plus simple du programme et que les jeunes avaient tendance à ne pas apprécier la poésie de son oeuvre, un peu subtile à comprendre. Cependant, ils n’avaient pas plus le choix qu’elle, donc il fallait qu’ils y mettent du leur. Ce qui expliquait pourquoi, lorsque l’on frappa à la porte de sa salle de cours, Alicia avait une fesse posée sur le bureau et était en train de lire un passage du Corbeau, étant donné qu’un élève lui avait faire remarquer que « personne ne pouvait rendre ce charabia intéressant » : Et le soyeux, triste et vague bruissement des rideaux pourprés me pénétrait, me remplissait de terreurs fantastiques, inconnues pour moi jusqu’à ce j… Deux coups furent portés avant que le battant ne s’ouvre, sans qu’elle n’ait eu le temps de formuler une quelconque réponse. Deux hommes se tenaient dans l’encadrement de la porte, deux policiers, pour être précis. Fronçant les sourcils, Alicia sentit son coeur s’emballer. Sa première pensée fut pour Demian, de façon totalement absurde : quelqu’un l’avait retrouvée, dénoncée … jusqu’à ce que l’un des deux ne parle. Reprenant immédiatement ses esprits, elle ferma le livre qu’elle tenait pour descendre de son perchoir et les regarder faire. Elle était totalement impuissante. Personne n’avait jugé bon de la prévenir et elle se contentait juste de regarder, serrant son livre contre elle.trafics de stupéfiants.
Elle frissonna avant de lever la main pour inciter certains élèves qui murmuraient au silence. Ce n’était vraiment pas le moment. Elle détourna les yeux à la vue du paquet, souhaitant simplement que tout ceci soit fini et qu’elle puisse retourner à son cours. Peut-être aurait-elle enfin l’attention de tous ses étudiants cette fois-ci. Cette démonstration devait effectivement mener à une leçon et une prise de conscience collective, aux vues de la manière dont l’officier enfonçait le clou, ce qu’elle ne pouvait pas dénigrer. Jusqu’à ce que … Tu aurais dû te concentrer sur tes cours, avec une prof pareille en plus... Pardon ? S’il s’était agi d’une erreur ou d’une remarque en l’air, sans doute. Une autre qu’elle aurait sans doute rougi ou gloussé mais pas Alicia, qui se contenta d’adresser un Ssssh, désapprobateur à quelques étudiantes qui elles, s’en donnaient à coeur joie. Elle dut cependant s’arrêter rapidement alors que le policier se dirigeait vers elle. Benjamin Cohen, un café pour fêter qu'il y ait moins de branleur dans votre classe, ça vous tente ? Et elle se trouva sans voix. Il y avait vraiment des hommes qui ne doutaient de rien. Etait-il réellement en train de lui proposer de sortir, devant toute sa classe, alors qu’il venait d’arrêter un de ses étudiants pour trafic de drogue ? Apparemment. Il décida de continuer son show, ce qui lui donna l’occasion de se reprendre, de se composer un visage aimable. Que l’on soit clair : il était séduisant, dire le contraire aurait été mentir. Mais les hommes entreprenants avaient tendance à faire fuir la jolie Alicia. Et celui-ci devait décrocher la palme en la matière. Elle avait se fit devancer quand il demanda son nom, par ses étudiants apparemment beaucoup plus passionnés qu’elle par ce qui se passait.
Alors, un café, ça vous tente ? Je vous l'apporte une fois que vous avez fini. Cela allait faire le tour de l’école en quelques minutes, c’était une certitude. Il n’y avait pas trente-six issues : elle ne pouvait décemment pas refuser son offre devant tous ses élèves, ce n’aurait pas été correct. Et … il était temps qu’elle commence à prendre des risques de ce genre, qui étaient totalement nuls : que pouvait-il lui arriver si elle acceptait qu’un homme en uniforme l’attende à la sortie de sa classe ? Rien. Le cours finit dans quarante minutes, officier Cohen. Et j’aime mon café noir, si ce n’est pas trop demander, bien sûr, ajouta-t-elle dans un sourire. Il fallait qu’elle se détende. Replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille, elle se tourna vers un élève qui venait de siffler : Lance, si tu ne veux pas te retrouver en retenue la semaine prochaine, je te conseille de reprendre la lecture où je m’en étais arrêtée. Alors que tous les étudiants piquaient du nez sur leur bureau pour essayer de retrouver leur page, elle se tourna vers le policier : Si vous voulez bien m’excuser … Elle se détourna, retournant s’asseoir sur le bureau, oscillant entre gêne et amusement, pendant que Lance continuait : si bien qu’enfin, pour apaiser le battement de mon cœur, je me dressai, répétant : « C’est quelque visiteur qui sollicite l’entrée à la porte de ma chambre … Ce qui déclencha une série de ricanements. Bien. La fin du cours allait être très longue. |
| | | Benjamin L. Cohen BAD COP
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| Sujet: Re: “ – It's simple, you know. You, me, a cup of coffee. ” ▲ ALICIA&BEN Mer 30 Avr 2014 - 13:57 | |
| It's simple, you know. You, me, a cup of coffee. • Alicia & Benjamin Ce n'était pas une chose très courante de débarquer dans une salle de classe, en plein milieu d'un lycée, dans le coin de l'Amérique soi-disant le plus « sécurisé ». Pourtant, rien n'arrêter Benjamin qui, quand il avait une idée, allait jusqu'au bout des choses. Alors, Martin DiConti, petit dealer à grand problème allait se faire arrêter à son cours. De toute façon la politique du maire actuel poussait la police à aller plus loin dans leurs arrestations. A être plus dur. Et personne n'allait l'en empêcher. Sans prendre son temps, il était entré dans la salle, toute son attention portée sur le môme en question. Mais cela ne dura pas longtemps. Parce que la prof présente ne passa pas inaperçu. Et quand Benjamin avait un coup de coeur pour une belle brune, rien ne l'arrêter. En d'autres termes, Benjamin était un type assez direct qui se laissait guider par ses idées et ses envies, sans prendre au préalable le temps de réfléchir. Il était impulsif. Trop peut-être. Peut-être que le fait d'être en service, d'avoir cette uniforme de policier sur le dos, le poussait aussi à aller encore plus loin. Il avait ce sentiment d'invincibilité. Rien ne pouvais le toucher. Il était au-dessus de tout et surtout capable de tout. Alors oui, il n'avait pas peur de se présenter ainsi, de draguer durant un tel moment et de sourire autant. Mme Horowitz. Il avait un nom, c'était déjà un début. Son sourire se fit d'ailleurs plus grand quand la demoiselle accepta - plus ou moins. Un café noir.
« - C'est noté. » Il laissa la sublime demoiselle reprendre le contrôle de sa classe, avant de lui offrir un dernier sourire en partant. Benjamin se retrouva alors dans les couloirs du lycée, retournant auprès de son collège qui avait fait monter le jeune Martin à l'arrière. Tout en prenant place à l'avant, Benjamin lança un très simple : « - Et une affaire de plus de résolu par la team Cohen. Dans ta face Turner ! » Il démarra l'engin, allant toute vitesse. « - T'es pressé de ta la péter devant Louisa, ou quoi ? » Souriant, Benjamin faisait « non » de la tête, en la bougeant de droite à gauche. « - Mme Horowitz attend un bon petit café noir accompagné d'un très sexy flic dans à peu près 40 mins. Classe, hein ? » Nick ria, donnant une tape à l'épaule du policier. « - T'es con ! » Benjamin arriva au commissariat quelques minutes plus tard. Il laissa Nick s'occupait de la paperasse avant de repartir. Il avait, auparavant, lancer trois petites blagues à sa collègue Louisa Turner, juste pour lui rappeler à quel point il était plus doué. Rien de bien méchant, mais c'était drôle et Benjamin n'en loupait jamais une pour se moquer d'elle.
40 mins. Ça lui avait laissé le temps de se changer et de laisser son uniforme dans les placards pour ensuite aller chercher un café noir pour la demoiselle. Et un simple café pour lui. Il avait posé le tout sur le siège à côté de sa propre voiture, avant d'arriver de nouveau devant le lycée d'Huntington. Il commença déjà à boire son grand café, gardant celui d'Alicia dans l'autre main. Il avait posé ses lunettes de soleil sur le nez, avançant dans l'établissement, s'arrêtant devant la porte où plus tôt il avait arrêté le petit Martin. Visiblement, les élèves sortaient déjà du cours, donc la sonnerie avait déjà fait son effet. Benjamin attendis que les derniers élèves sortent pour se poser à l'entrée.
« - Un café ? » Son sourire se fit automatique. Elle était piégé. Il entendais presque un rire diabolique dans sa tête.
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| Sujet: Re: “ – It's simple, you know. You, me, a cup of coffee. ” ▲ ALICIA&BEN Dim 15 Juin 2014 - 21:55 | |
| La fin du cours fut, comme prévue, plutôt longue et pénible. Plutôt que d’avoir calmé sa classe, l’intervention de l’officier n’avait fait que les encourager à discuter. La plupart échangeaient des messages, de leurs portables ou via des morceaux de papiers passés plus ou moins discrètement, sans doute pour dire des choses comme « je le savais » ou « et tu crois que son pote le fait aussi ? ». D’autres, notamment des filles, échangeaient des remarques sur le très séduisant agent qui s’était présentés et les regards s’appesantissaient sur Alicia, qui n’aimait franchement pas ça. Elle pensait être parvenue à faire passer le message qu’elle était enseignante et rien de plus, et voilà qu’on exposait son statut de femme à une classe d’adolescents qui ne demandaient que ça. Elle se voilait sans doute la face avant cela, mais elle pensait réellement avoir posé clairement les limites. Les regards que coulaient certains de ses élèves vers elle ne lui plaisaient pas du tout et elle se fit la réflexion qu’il faudrait un recordage en bonne et due forme à la première remarque déplacée que fuserait. Ceci étant dit, l’invitation en elle-même n’avait rien de foncièrement désagréable, même si cela s’arrêterait sans doute à un café, n’étant pas particulièrement à l’aise avec les hommes qui l’étaient un peu trop. Ce fut donc dans un état de flottement général que le cours s’acheva. Inscrivant les devoirs sur le tableau, sans grand-espoir pour que quiconque ait noté quoi que ce soit, elle essayait de visualiser la façon de se comporter avec ce très séduisant policier. Elle trouverait, il fallait juste qu’elle ne s’enfuie pas en courant s’il continuait à lui rentrer dedans comme il l’avait fait devant ses étudiants (ce qui avait un côté rassurant parce qu’ils n’étaient pas seuls).
Ravalant ses névroses, consciente qu’il fallait de toutes les manières qu’elle se remette en selle à un moment ou à un autre, elle rangea soigneusement ses affaires, saluant les lycéens au fur et à mesure qu’ils quittaient les lieux. Jusqu’à ce que … Un café ? Il était là, extrêmement ponctuel. Elle se retourna pour lui sourire en retour. D’accord, il était canon, mais il le savait un petit peu trop : Il me semble que j’ai accepté, donc oui, avec plaisir. Elle finit cependant de ranger ses affaires dans son sac avant de le rejoindre. Devaient-ils rester à l’école ou en sortir ? En tous cas, elle récupéra son café, elle allait en avoir besoin. Merci beaucoup. Ponctuel et galant, c’est un bon début. En douceur, elle entrechoqua leurs gobelets en douceur : A une arrestation dont on se souviendra … vous avez fait forte impression sur la classe, c’est le moins qu’on puisse dire. Surtout sur la population féminine, mais il n’était sans doute pas utile de le préciser. D’ailleurs, un gloussement lui fit tourner la tête, pour voir deux de ses étudiantes pouffer, prendre une photo sur leur téléphone avant de s’enfuir en courant. Etouffant un soupir, Alicia nota mentalement leurs noms pour pouvoir sévir pour le cas où le cliché ferait le tour de l’école un peu trop rapidement. Vous faites souvent ça ? Arriver en trombe dans une salle de cours, embarquer un étudiant et en profiter pour inviter le professeur à prendre un café ? Elle se doutait bien que ce devait être un dragueur invétéré, il n’avait pas hésité deux secondes avant de l’aborder devant toute une classe, cela devait être une pratique courante chez lui. Un peu déstabilisante pour elle, certes. Quoiqu’elle apprécierait tout de même qu’il n’ait pas déjà dragué toutes ses collègues célibataires avant elle, juste au regard des bruits de couloir, bien entendu. |
| | | Benjamin L. Cohen BAD COP
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| Sujet: Re: “ – It's simple, you know. You, me, a cup of coffee. ” ▲ ALICIA&BEN Jeu 19 Juin 2014 - 22:30 | |
| It's simple, you know. You, me, a cup of coffee. • Alicia & Benjamin C'était tout Benjamin ça. Draguer, peu importe les circonstances. Et il ne se privait pas pour dépasser les bordes et aller le plus loin possible. Depuis son mariage raté, il était connu au commissariat pour être un vrai don Juan. Et il fallait dire qu'il était doué. Il le savait lui-même. En venant à l'école aujourd'hui, il n'avait pas pensé qu'un endroit comme celui-ci pouvait cacher de jolie brune comme cette jolie Miss Horowitz. Alors oui, peut-être que c'était un peu abusif. Ils n'étaient pas dans un film à trois francs cinquante. Ce n'était pas une comédie romantique tout court. Mais quand une occasion se présentait à Benjamin, il saisissait l'opportunité aussitôt. Et Alicia était une opportunité à ne pas manquer. Elle était quand même belle, il fallait être aveugle pour ne pas le remarquer. C'était un peu ce dont Naya parlait, quand elle disait que Benjamin n'était pas aussi bon qu'il paraissait. Il avait des habitudes, des façons de faire, qui ne faisait clairement pas de lui l'homme parfait. Un jour, Ally allait s'en rendre compte, lui-même le savait, mais quelque part, il profitait d'être seul pour faire ce qu'il voulait. Et là tout de suite, il n'y avait personne pour l'arrêter. Une tout autre partie de lui se venger aussi. Les femmes, il les aimait dans son lit, c'est tout. En dehors, elles étaient faibles et manipulatrices. Il n'avait pas une très bonne image des femmes. Une partie de lui les haïssait même. Il reprochait à toute la gent féminine ce qu'une seule d'entre-elles lui avait fait subir. C'était ridicule, il le savait, mais c'était automatique. Comme si cette partie n'allait jamais se remettre du mal qu'elle lui avait fait et qu'aujourd'hui, il les détestait toutes pour ça. C'était la meilleure façon d'éviter de revivre la même chose, sans doute. La meilleure façon de ne pas avoir le coeur brisé.
Deux femmes avaient réussi à échapper à son radar d'anti-femme. Étrangement. L'une d'entre-elles le connaissait sous ses pires jours, alors que l'autre n'avait vu que le meilleur de lui. C'était tellement contradictoire, mais il fallait bien des exceptions de temps en temps, non . Café en main, il s'était posé à l'entrée, alors que le cours était terminé. Il était diabolique, prêt à tout pour qu'on ne lui pose pas un lapin. Il laissa le temps à Alicia de ranger ses affaires, avant de lui tendre son café qu'elle prit. Il afficha un plus grand sourire quand elle lui lança que c'était un bon début. Qu'il était ponctuel et galant. Benjamin était un Cohen avant tout. Il avait été élevé en tant que fils unique dans une trop grande maison. Avec une nouvelle nounou tous les dimanches. Il savait se comporter en haute société, difficile de croire que ce simple flic était le fils d'un des hommes les plus riches du coin. Il suivit le geste pour entrechoquer son gobelet à celui de la jeune femme. C'était le signe qu'il avait géré, enfin dans sa tête.
« - On ne plaisante jamais avec la drogue, surtout quand cela concerne les jeunes. » Puis il haussa les épaules. « - Mais ce dont je me souviendrais le plus, c'est de vous. » Bam. Aller. Yay. Dans sa tête, c'était comme si deux chanteurs de rap étaient en train de se battre pour sortir la meilleure phrase bateau possible. Puis il lâcha un léger rire, avant de regarder Alicia et de rajouter :
« - Oui, toujours. Je fais ça tous les mardis et de temps en temps, je fais une exception le jeudi. » Un nouveau sourire bien placé et le tour étaient joués. « - C'était un cas particulier. Et quand une femme me plaît, je ne peux pas faire autrement que de chercher à la connaitre. Mais j'imagine que vous avez l'habitude. Des centaines de types doivent vous courir après. »
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| Sujet: Re: “ – It's simple, you know. You, me, a cup of coffee. ” ▲ ALICIA&BEN Ven 20 Juin 2014 - 22:43 | |
| On ne plaisante jamais avec la drogue, surtout quand cela concerne les jeunes. Je suis on ne peut plus d’accord, murmura Alicia avant de boire une gorgée de son café pour ne surtout pas perdre contenance. Elle plus que quiconque aurait pu intervenir auprès de ces jeunes pour leur apprendre deux-trois choses sur la dépendance aux substances illicites, mais elle n’était pas certaine que ce soit du goût de tout le monde. Elle préférait que ses collègues ne la voient que comme cette enseignante droite et dévouée qui fronçait les sourcils dans ce genre de situations plutôt que l’ex-droguée qui parlait de son expérience avec la cocaïne à des jeunes impressionnables. Mais ce dont je me souviendrai le plus, c'est de vous. Parfait, donc inutile d’y ajouter quelques souvenirs de poudre blanche en soirées et même juste par désespoir. En tous cas, on ne pouvait pas dire qu’il fasse particulièrement dans la dentelle et dans la subtilité. En même temps, Alicia se demanda brièvement à quoi elle s’attendait, sachant qu’il n’avait pas hésité à demander ce rendez-vous directement en plein milieu d’une arrestation. Je crois que ça, c’était plutôt clair, fit-elle remarquer, sans orgueil aucun, mais par pur espièglerie. Il l’amusait, en réalité, pour l’instant. Il n’était certes pas des plus fins, mais il n’était pas trop entreprenant et pour l’instant, cela lui allait très bien. Cela ferait toujours une anecdote à raconter et cela mettait un peu de piment dans sa journée, ce qui n’était pas négligeable. Et pour lui eh bien cela semblait juste être la routine habituelle.
Oui, toujours. Je fais ça tous les mardis et de temps en temps, je fais une exception le jeudi. Elle ouvrit la bouche pour lui dire que cette phrase n’était pas vraiment habile s’il voulait vraiment la séduire, mais il la prit de vitesse en rectifiant un peu le tir. Enfin, ce ne fut pas vraiment heureux.C'était un cas particulier. Et quand une femme me plaît, je ne peux pas faire autrement que de chercher à la connaitre. Mais j'imagine que vous avez l'habitude. Des centaines de types doivent vous courir après. Elle ne put simplement pas retenir le franc éclat de rire qui lui vint. Très franchement, cela marchait, ça, avec les femmes ? Bon, d’accord, elle était professeur de littérature, elle attendait peut-être un peu trop niveau phrasé et recherche, mais là, quand même … Aussi étrange que cela puisse vous paraître, absolument pas, répondit-elle en toute franchise. En même temps, elle ne sortait pas très fréquemment dans des bras, ne buvant pas, les endroits où on pouvait l’aborder de la sorte étaient assez limités, à part la plage, pendant son jogging matinal. Et encore. Mais apparemment, certains trouvaient d’autres moyens pour cela. Je ne suis pas vraiment de ces femmes qui font fondre les hommes en un sourire, qui collectionnent les conquêtes et se font draguer à tout bout de champ. Sous-entendu qu’il comprendrait sans doute : elle n’était pas du genre à coucher avec le premier beau parleur qui passait. Mais c’est un véritable plaisir de vous connaître, Inspecteur Cohen. Elle reprit une gorgée de café avant de sourire, le regardant : Remettre des petits délinquants dans le droit chemin, en profiter pour complimenter une femme sur son apparence … la vie d’un super-héros ordinaire en quelque sorte ? Elle avait bien le droit de jouer également ? Question esprit, elle ne donnait pas sa part au chien, n’en déplaise à Hécate. |
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| Sujet: Re: “ – It's simple, you know. You, me, a cup of coffee. ” ▲ ALICIA&BEN Ven 11 Juil 2014 - 17:29 | |
| It's simple, you know. You, me, a cup of coffee. • Alicia & Benjamin Une fois que ça concernait son travail, Ben prenait les choses très sérieusement. C'était sans doute parce qu'il n'était pas toujours très 'honnête' dans ce qu'il faisait. Il y avait pire que lui, mais quand il devait faire quelque chose, il le faisait jusqu'au bout. Les dommages collatéraux, il connaissait comme sa poche. Il ne dirait pas que beaucoup ont souffert par sa faute, il dirait plutôt qu'il fait son job et qu'il le faisait bien. Bon d'accord, il ne prenait pas toujours le temps de faire les choses correctement, mais le résultat était parfois même meilleur. La brigade des moeurs, ce n'était pas du gâteau. Ce n'était pas des flics qui buvaient du café à longueur de journée et qui bouffait des Donuts dès qu'ils en avaient l'occasion. Il ne fallait pas trop les chercher en fait. Visiblement, Mme Horowitz était plutôt d'accord avec lui. La drogue et les jeunes, ce n'était pas un truc avec lequel il fallait plaisanter. Surtout à Huntington, qui était une ville réputé pour sa sécurité. Et c'était parce qu'il y avait des flics comme Benjamin que la ville était ainsi. En tout cas, le policier était sur la bonne voie pour draguer Alicia et il n'oubliait pas le but qu'il s'était fixé depuis qu'il avait vu la jeune femme dans cette salle de classe. C'était peut-être idiot, mais quand Ben voyait quelqu'un qui lui faisait un tel effet, c'était plus fort que lui. Il fonçait, la tête la première. Il adorait ça, les défis. Plus que personne, c'était un plaisir d'aller vers les femmes. Il n'avait pas peur de se prendre des râteaux, mais il préférait le contact direct plutôt que d'aller sur un site de rencontre à trois francs cinquante. Très peu de personnes de nos jours savez comment aller vers l'autre. C'était incroyable quand même !
Il ria légèrement alors qu'elle lui répondit que c'était plutôt clair. Il aimait ça, ce côté un peu espiègle. Elle allait vite le remballer, il le sentait, mais ça ne faisait que lui donner davantage envie de rester là et de poursuivre cette petite conversation. Benjamin était lancé et rien ne pouvait l'arrêter. En ce qui concernait de lancer des phrases séduisante, Benjamin ne loupé jamais une occasion. A l'inverse d'Ally qu'il critiquait chaque seconde, Alicia avait le droit à l'inverse. Elle allait vite s'y faire. Ou pas. Benjamin fit semblant d'être surpris alors qu'elle lui annonçait qu'aucun homme ne lui courait après comme il le disait.
« - Pourtant, vous m'avez conquis moi. Et sans sourire en plus. » Bah quoi ? C'était vrai. Bon, par contre, il comprenait parfaitement qu'elle n'allait pas sauter dans son lit dès aujourd'hui, mais Benjamin était patient. Et Alicia ne serait sans doute pas la première qu'il draguait de cette façon. « - C'est un plaisir, aussi. » Et il afficha un sourire. Et il fut surpris de voir que finalement, Alicia jouerait un peu le jeu. Il n'allait pas croire que c'était là une ouverture pour lui sauter dessus, Benjamin n'était pas stupide. C'était même un fin manipulateur.
« - Tous les policiers sont des super-héros, on vous la jamais dit ? Bon, bien entendu, on n'a pas le costume de superman caché sous nos uniformes, mais je préfère ça à slip rouge horrible. » Et il était sérieux. Ce costume n'avait rien de sexy. En uniforme, il répondait un peu plus au fantasme des femmes. « - Vous n'avez donc personne dans votre vie actuellement ? » Il avait bien le droit de savoir non, puisque les choses allaient s'enchaîner lentement, autant faire la conversation et savoir plus sur elle. Lui donner l'impression qu'il s'intéressait à sa vie, la mettre en confiance... Il ne faisait pas ça pour jouer avec ses sentiments et se foutre de sa gueule, quelque part il aimait rencontrer de nouvelle personnes comme ça. Parfois, il tombait sur des personnes vraiment bien, vraiment sympa. Il avait juste beaucoup de mal à s'attacher aux gens et à leurs donner une véritable place dans sa vie. Alicia n'avait pas la moindre idée à quel point Benjamin pouvait tout simplement prendre une place dans la vie des autres juste pour disparaitre sans rien dire à personne.
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| Sujet: Re: “ – It's simple, you know. You, me, a cup of coffee. ” ▲ ALICIA&BEN | |
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