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| Une histoire sans fin [topo ouvert] | |
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| Sujet: Une histoire sans fin [topo ouvert] Mer 12 Déc 2012 - 18:23 | |
| Une histoire sans fin
Comme une faute d’orthographe, une écriture illisible, elle demeurait en attendant qu’on l’efface, en attendant qu’on l’a comprenne... Il faisait froid, il faisait toujours froid dans la morgue, Sujatha regardait un cadavre, ses yeux avides, ses blessures l’horrifiaient mais elle restait immobile, elle voulait vomir mais elle restait immobile. Les larmes aux yeux, elle demeurait immobile, elle lui prit sa main, elle ne sentit qu’une froideur intense qui lui remonta jusqu’à son dos: elle comprit l’expression avoir froid dans le dos, lorsqu’elle eut l’impression que sa moelle épinière était cristallisée: elle entendit crier son nom de dehors et elle le lâcha soudainement et se retourna.
“Ah t’es avec lui !” C’était un infirmier, il était maigre, il avait les cheveux bruns coupés en brosse, il n’était pas du tout dans le même état que Sujatha, elle s’approcha de lui, il était tellement excité qu’il ne se rendit même pas compte qu’elle était complètement bouleversée. Il n’avait qu’une chose en tête lui dire les dernières nouvelles: “Eh t’as vu comment il est déchiqueté ! Le médecin légiste a dit que le mode opératoire ressemblait à celui... - De Cynthia... dit-elle d’une voix brisée. - Oui !!! Tu sais la moche serial killer qui est satanique... Hein !!! Tu m’écoutes, dis !!!” Elle fixait le cadavre au loin, l’infirmier lui secoua violemment le bras pour la faire revenir sur Terre, elle s’éclaircit la voix et lui répondit: “- Oui... - Mais tu te rend compte que cette affaire a plus de... euh, plus de... - ...25 ans, elle lui coupa la parole”. Il l’a regarda perplexe, elle savait tout ce qu’il savait et même plus, lui qui était si heureux de l’informer était triste et lui demanda d’un air dépité: “- Pfff, toi aussi tu l’as vu le reportage ?” Elle sortit de la morgue sans lui répondre et murmura dans le paisible silence, elle eut un moment de déséquilibre, s’appuya sur le mur et se répondit à elle-même: “Oui, malheureusement.” Elle enleva sa blouse et partit dans les toilettes, elle voulait pleurer mais tout restait coincé dans sa gorge, elle se rappelle encore de ce policier qui lui jetait ces photos à la figure, les cadavres que sa mère avait déchiqueté, elle s’en rappellera toute sa vie de ses policiers, ceux qui l’a regardait comme l’enfant du diable. Elle se rappelait qu’ils se moquaient d’elle: “Pourquoi tu pleures ? Toute façon, toi aussi tu feras la même chose que ta mère ! Tu n’es qu’un monstre comme elle !” Elle se recroquevilla sous le lavabo, elle était redevenue cette petite fille qui était effrayée et brisée. Et si le drame recommençait ? Qui avait osé tué comme Cynthia, la satanique ? Qui avait remué le passé de Sujatha ?
Dernière édition par Sujatha Mohan le Ven 21 Déc 2012 - 20:40, édité 1 fois |
| | | Aleksey R. St-James GOOD COP
› MESSAGES : 943 › EMMENAGEMENT LE : 12/11/2012 › AGE : 52 › STATUT CIVIL : VEUF DEPUIS UN PEU PLUS DE SIX ANS ET SI VOUS VOULEZ TOUT SAVOIR ELLE S'APPELAIT ELIZABETH. PAPA D'UN LUKA DE 26 ANS, RÉCEMMENT DÉCÉDÉ/DISPARU. ÉTÉ EN COUPLE AVEC EMMA AVANT SA DISPARATION. › QUARTIER : J'HABITE DANS UN QUARTIER FAMILIAL: ORANGE AVENUE ; MAIS JE VIS SEUL. › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN DIRIGEANT DU DIAMOND'S, ANCIEN AGENT DU FBI ET CHEF DU DÉPARTEMENT DES RECRUTEMENTS. NE FAIT RIEN ACTUELLEMENT. › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : THE AMAZING JOSH SEXY HOT AND SO TALENTED HOLLOWAY ; › COPYRIGHT : ELOW' ;
| Sujet: Re: Une histoire sans fin [topo ouvert] Ven 21 Déc 2012 - 14:43 | |
| Il y avait un problème. Un gros problème, mais je ne préfère même pas y pensait. J'ai attendu une bonne demi-heure voir plus dans la salle d'attente de ce foutu hôpital juste pour un examen sans importance. Je suis resté deux minutes avec le dit médecin. On a prélevé de mon sang, fait quelque teste sans importance et on m'a relâché. Sauf que j'ai un souci, oui un gros souci. Les hôpitaux me rendent malade. L'ambiance, l'odeur, l'endroit. Tout me donnait envie de vomir. Je dois avouer que ce n'est pas une chose facile à gérer. J'ai vite la tête qui tourne. J'ai l'impression que tout tourne autour de moi et c'est clairement en sortant d'ici que j'irais mieux. Je crois que je suis le seul anglais-abruti à qui ce genre de choses arrive. Pas étonnant que j'utilise tous les prétextes du monde pour éviter ce genre de situation. Je n'aime pas les médecins et je ne trouve pas les infirmières sexy. En gros, j'allais m'évanouir si je ne trouvais pas une porte de sortie.
Il me fallait une sortie, n'importe. Je passe dans un couloir, je m'engouffre dans un ascenseur et je ne dis pas un mot. J'ai l'air d'un patient qui fait une fuite et pourtant ce n'est pas du tout le cas. Quand l'ascenseur s'arrête je me retrouve dans je-ne-sais-quel section de l'hôpital et quand je veux faire demi-tour, l'ascenseur se tire. Super génial, merci ! Je marche rapidement dans les couloirs et j'entends des cris. Le coin psychiatrique. Mon dieu, ça me donne encore plus la nausée tout ça. J'entends des cris, des rires et des choses incompréhensibles. Je me perds puis je fini par trouver la cage d'escalier de secours. Je suis si rapide que je manque l'espace d'un instant de tomber comme un con. Imaginait le truc, j'aurais dû rester encore plus longtemps à l'hôpital après. Je sors de là en me rendant compte que je suis encore loin de la sortie, mais alors que je pense trouvait une porte, je me retrouve dans les toilettes... pour femme. En réalité, un médecin conduisait un patient en urgence et la vue de tout ce sang m'avait complètement paralysé. J'étais donc entré dans la première pièce qui était là.
Collé à la porte, j'avais les yeux fermé et je dois dire que ma respiration était trop rapide. Mais un bruit me force à ouvrir les yeux. Il y avait quelqu'un. Là, juste là. Sous l'un des lavabos. Recroquevillait sur elle-même. Au vue de ces vêtements ce n'était pas un patient, mais un médecin. Automatiquement j'ai juste envie de me casser et de sortir de là, mais ne sachant pas ce qui m'attend dehors, je n'ose pas y remettre les pieds. Les toilettes c'est bien, ça me calmait d'une certaine manière.
« - Est-ce que ça va ? » Ouais, voilà, c'est de quoi commencer à communiquer avec la madame. |
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| Sujet: Re: Une histoire sans fin [topo ouvert] Ven 21 Déc 2012 - 20:40 | |
| Une histoire sans fin En plein remue-ménage mental, elle entendit une voix qui s'adressa à elle. Et là c’était la panique, encore un de ses collègues qui allaient se réjouir de la foutre en psychiatrie à cause de “trop de stress... Vous l’aurez vu, elle avait l’air d’avoir été mentalement tué !” Donc avant qu’on ne l’interne, elle décida de se relever le plus rapidement possible mais omis de mentionner à son cerveau une importante information qui était qu’elle se trouvait en-dessous d’un lavabo ! Elle se cogna violemment la tête sur le rebord du lavabo et retomba par terre (comme une merde). En se tenant la tête, elle se mit à parler rapidement: “Noon, ça ne va pas et alors ce n’est pas interdit par la loi de n’être pas heureuse h24 !” Elle vit pleins de flash et la puissance de la lumière blanche ne l’aidait pas à mieux voir, elle resta un moment par terre avant de reprendre la notion de visibilité totale: “Hey, vous foutez quoi dans les toilettes des femmes ?” Elle se releva péniblement en continuant à se tenir la tête car la douleur ne s’était pas dissipée. Elle grommela un peu avant de se rendre compte qu’elle ne le connaissait pas, ce n’était ni un de ses collègues, ni un des patients qu’elle connaissait Il n’avait pas l’air dans son assiette, ce qui était le cas de beaucoup de personnes dans cet hôpital, elle se remit automatiquement en mode médecin: “Vous n’allez pas l’air bien, monsieur vous allez vom... ?” Elle voulut s’approcher de lui mais son pied glissa sur... du sang, elle se rendit compte que ça coulait de derrière son oreille, le choc contre le lavabo ne l’avait pas laissé indemne, elle regardait ses mains ensanglantés. Elle se mit à sourire: “J’en suis sûre que ça serait une superbe scène d’ouverture pour un film de zombie ! ‘Et sa tête se détacha du reste de son corps et roula par terre comme une balle de football !’ “ Une vieille femme entra dans les toilettes, elle dévisagea les deux jeunes gens: “- Me regardez pas comme ça je ne sais pas qui c’est ! - On te cherche partout y a une urgence... - Je suis un peu occupée, demandez au docteur Parker !” Sujatha voulut partir mais la femme l’arrêta: “- Mais je te dis que c’est une urgence ! - Ok, écoutez ce qui coule de ma tête ce n’est pas un nouveau shampoing eco-Friendly aux huiles essentielles je ne vais pas aller en bloc opératoire avec le crâne défoncé parce que l’autre cruche est en train de fumer, alors vous lui faites bouffer sa cigarette par le nez et vous me laissez passer !” Elle sortit des toilettes, il y eut un petit silence avant qu’elle ne revienne et qu’elle prenne le jeune homme par le bras, elle lui dit alors: “Je vois pas très net, vous allez me guider parce que vous semblez vraiment raffoler de l’ambiance hospitalière si vous êtes gentil on vous offrira un sac imprimé Tom & Jerry pour vomir !” Problème budgétaire sinon elle lui aurait proposé Hannah Montana hein ! Elle attrapa sa blouse qui s’ennuyait toute seule et la colla à sa tête, elle se mit à tituber un peu avant de montrer un panneau au jeune homme: “Vous voyez le panneau en haut... bah moi non, donc il faut que vous m’emmenez en neurologie s’il vous plaît, prenez votre temps mais avant demain ça m’arrangerait vraiment !”
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| | | Aleksey R. St-James GOOD COP
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| Sujet: Re: Une histoire sans fin [topo ouvert] Mar 25 Déc 2012 - 20:42 | |
| Je la regardais alors me fixer. Je crois que je me suis complètement trompé de toilette, mais je m'en fiche à la base je ne savais même pas que c'était des toilettes ! J'arrive quand même à reprendre une bonne respiration même si je n'allais toujours pas mieux. L'inconnue en blouse, elle vient de se cogner contre le Lavabo et j'ai mal pour elle. Mais je n'ose pas rire, même si au fond ça me fait bien rire. J'ai peur qu'elle me frappe si je ris. J'ai le droit de croire qu'elle risque de me frapper si je ris ? En tout cas, je sais que ça ne va pas. Elle n'a pas l'air, heureuse. Quelque chose la surement bien retourné et oui, j'avoue, j'ai de la peine quand je vois une demoiselle comme ça. J'suis quand même humain.
« - Je, heu.. » je n'ai pas le temps d'expliquer pourquoi je suis là, elle me pose déjà une autre question. Bah voyons, je ne vais pas bien. Elle s'est vue ? Elle saignait du nez, d'ailleurs à peine elle commence à s'approcher qu'elle glisse dessus. Je me penche légèrement pour voir ce que c'est. Ça a l'air moche tout ça, mais voilà ce qui arrive quand on se cache sous un lavabo... attendez, elle est médecin en plus ? Bon, j'avoue que je souris automatiquement face à sa plaisanterie. Elle avait une imagination débordante la madame. L'ouverture d'un film pour Zombie, c'était allé quand même loin et peut-être que le coup qu'elle s'était prise sur la tête était plus ou moins grave. J'allais répondre, histoire de rentrer dans la plaisanterie et de rire un bon coup pour ensuite trouver une solution et disparaitre, mais voilà qu'une grosse débarque. Rien que d'apercevoir l'hôpital derrière, ça me donnait envie de vomir.
« - J'suis juste perdu, mais ce n'est pas grave, on s'en fou. » les deux femmes se « disputèrent » jusqu'à ce que celle qui venait d'entrer disparus alors. Ça c'est fait. « Hey ! » il senti la fille qui était traumatisée sous le lavabo lui attrapait le bras et le faire sortir d'ici. Il eut automatiquement un bloc dans le couloir. La respiration qui diminuait, la transpiration qui commençait. Les yeux grands ouverts. La panique mélangeait à la peur. « - Vous pouvez allez-vous faire foutre avec votre sac Tom et Jerry. » il fixait tout autour de lui avec un tel regard de panique qu'il fit sans doute peur à nombreux des patient qui était là et sans doute médecin. Ils s'arrêtèrent alors qu'elle lui montra un panneau. Putain y'a des panneaux ! Il aurait pu suivre ça pour sortir d'ici, quel con ! Alors qu'elle collait sa blouse à sa tête, Nate commençait à marchait en suivant les indications. « - Oh putain. » Il tourna le dos à patient ensanglanté. Dieu qu'il n'aimait pas le sang. Il marchait doucement, de manière à quand même aidée la folle qui était là.
« - Vous, vous êtes vraiment médecin ? » Il tourna à droite, ravalant sa salive et évitant de regarder les patients dans les coins. Il se perdit à un moment dans un couloir où il n'y avait que des chambres. Il fit marche arrière, tourna, pris un escalier et avoua quand ils sortirent de l'entrée de l'hôpital et qu'il senti l'air pur : « Dieu merci ! La sortie. » Non, ce n'était pas du tout un connard. « [color=#2a8182]- Je serais resté une seconde de plus dans l'hôpital et j'vous aurais vomi dessus. Et je ne crois pas que vous auriez aimé qu'on vous vomisse dessus.[/color] » Il s'approcha alors d'elle, attrapa sa blouse qui cachait sa blessure, pour y jeter un coup d'oeil. Ce n'était pas très grand, c'était juste derrière l'oreille. « - J'crois que vous avez pas besoin d'aller en neuro, j'peux vous désinfecter ça si vous voulez. » Un peu d'alcool, un pansement et c'était fini. Ça ne pouvait pas être si grave que ça, si ?
« - Au fait, j'm'appelle Nate. »
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| Sujet: Re: Une histoire sans fin [topo ouvert] Mer 26 Déc 2012 - 16:56 | |
| Une histoire sans fin « - Vous pouvez allez-vous faire foutre avec votre sac Tom et Jerry. - Hey monsieur restez poli sinon je vous donne un sac tout pourri avec des trous, ça va être super agréable pour gerber...” Elle ne lui répondit pas lorsqu’il lui demanda si elle était médecin, elle était juste choquée du nombre de personnes qui lui avaient posé cette question , peut-être que son visage ne correspondait pas à celui d’un médecin, elle sourit une fois cette question l’avait tellement énervé qu’elle avait répondu:“Non, je suis la fille d’une serial-killer !” La personne pensait qu’elle blaguait mais elle avait juste craqué. Elle le suivit bêtement en croyant qu’il l’emmenait en neurologie mais il était entrain de la faire sortir de l'hôpital, il n’avait vraiment pas à l’aise à l’intérieur et reprit ses couleurs qu’en sortant de celui-ci. « - Je serais resté une seconde de plus dans l'hôpital et j'vous aurais vomi dessus. Et je ne crois pas que vous auriez aimé qu'on vous vomisse dessus. - J’ai déjà connu pire, hier y a un SDF bourré qui m’a pissé dessus en croyant que la salle d’attente c’était les toilettes...” ll s'approcha alors d'elle, attrapa sa blouse qui cachait sa blessure, pour y jeter un coup d'oeil. Ce n'était pas très grand, c'était juste derrière l'oreille. « - J'crois que vous avez pas besoin d'aller en neuro, j'peux vous désinfecter ça si vous voulez. » Elle lui sourit et reprit sa blouse: “En tant que médecin” elle montra sa blouse avec son badge dessus, elle souligna qu’elle était bien médecin ! “...je peux vous assurer que je suis la dernière personne à me fier aux apparences.” Elle vit alors une petite infirmière jeter sa cigarette, malgré sa petite taille elle avait une voix très grave: “- Euh, pourquoi t’as ta blouse sur la tête ? Je suis à peu près sûre que ça ne se met pas comme ça...” Petit silence, Sujatha elle enlève doucement la blouse de sa tête: “ça à arrêté de couleEHHHH !!!!” L’infirmière lui fonça dessus, lui tordit un peu le bras et lui attrapa les cheveux: “-Je rêve ou tu saignes !!! - C’est qu’un petit bobo, je me suis un peu cogné la tête contre le lavabo des toilettes.” Elle lâcha le bras du médecin et fixa le jeune homme: “- C’est qui lui ? - Nate... - Ton patient ? - Non. - Ton interne ? - Non, il... - Ton mec ? - Roh tu saoules ! Il est jeune en plus, t’es pas bien dans ta tête..." Sujatha voulu rentrer dans l'hôpital mais l’infirmière lui barra la route: “- Tu préfères les... vieux ? - J’aime pas ce sourire, t’es vraiment chiante bouge !” L’infirmière essaya d’inviter Nate à rentrer à l’intérieur mais le pauvre avait eu tellement de mal à sortir qu’il ne semblait pas vouloir revenir: “- J’ai une idée on va le faire ici ! - De quoi ! - Assis, allez ! - Quoi par terre ? Non, mais sérieux est-ce que l’on va croire que je suis ta supérieure, elle va me désinfecter par terre !” La petite infirmière semblait très sérieuse, malgré sa petite taille, Sujatha semblait très effrayée par elle, celle-ci s’exécuta et s’assit par terre: “Décidément, je fais que de m’asseoir par terre aujourd’hui...” L’infirmière se mit à lui couper les cheveux: “- On voit rien ta tignasse ne me laisse rien voir... - J’espère que tu ne me coupes pas tous mes cheveux pour un petit bobo,déjà tu fais quoi avec une paire de ciseaux dans ta poche ? - Alors regardez, on peut voir que le sang à arrêté de couler mais que l’on est obligé de lui couper les cheveux pour vérifier la taille de... OUAH Il est tout joliii ton tatouage !” On voyait un petit papillon qui sortait son aile de l’épaule de la jeune femme, quand elle sentit que l’infirmière essayait de voir le tatouage en entier: “Non mais tu arrêtes, va me chercher de l’alcool au lieu de me déshabiller.” Elle remit son sweat dans une position convenable, la jeune femme partit à l’intérieur et adressa un petit sourire au jeune homme: “Je reviens dans une minute !” “Alors vous aimez le cours Nate ? J’en suis sûre que vous allez adoré la partie où elle va m’enfoncer un coton imprégné d’alcool dans la tête et que je vais pleurer comme un bébé !”
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| | | Aleksey R. St-James GOOD COP
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| Sujet: Re: Une histoire sans fin [topo ouvert] Mar 1 Jan 2013 - 14:18 | |
| Rester poli, mes fesses ouais. J'étais trop out pour modérer mon langage et rester « poli. » et encore une fois trop out pour l'aider. Je crois que les hôpitaux et moi on a jamais été ami et ce depuis toujours. Je ne m'excuse même pas en lui racontant qui si j'étais resté un peu plus dans l'hôpital je lui aurai vomi dessus. Elle se contente de me répondre qu'elle avait connu pire, en même temps j'en doute pas. Quand on est médecin, on a dû en voir des choses pas nettes. En tout cas, le coup du SDF m'arrache un sourire. Qu'est-ce que les gens peuvent être cons parfois. J'vous jure. Des cas sociaux. Je m'approche alors d'elle, pour voir ce qu'elle a derrière l'oreille, à cause du fait qu'elle s'est mangée le lavabo. Alors que je lui dis que ça ne doit pas être si grave que ça, j'ai le droit à un sourire et à une remarque des plus naturels du monde. En tant que médecin, bah voyons ! Je ne sais pas si elle s'est vue, mais elle n'était plus vraiment en état d'agir en tant que tel. En tout cas, voir son badge me permet de voir son prénom. Je me disais ben qu'elle n'avait pas une tête d'américaine pure souche. Docteur Sujatha Mohan. C'était joli comme prénom. J'allais dire quelque chose quand j'entends une voix grave derrière moi. Une infirmière de petite taille qui était en mode « pause clope. » Ce qui me donna naturellement envie d'une clope aussi.
J'étais à deux doigts d'exploser de rire quand je l'entends. Sujatha l'enlève alors et comme un cri de victoire, avoue que ça arrêté de couler. Là j'explose de rire. J'vous jure, j'aime ce genre de scène ou vous êtes là, mais vous êtes invisible. Les filles se parlent, mais vous ignorait et toi à côté, tu trouves ça trop kiffant. Bon, pendant qu'elles débâtent sur ce que je suis, je sors une clope que j'allume. Je lance un simple « - Try Again. » avec on superbe accent anglais quand elle demande si je suis son mec. Je tire sur ma cigarette et quand je vois que l'infirmière veut conduire Sujatha à l'intérieur, je leurs fait signe que je ne veux pas rentrer. D'ailleurs, pourquoi je les suivrais ? Je devrais rentrer, mais ça serait moins fun. L'infirmière commence donc par couper quelque mèche histoire de dégager la zone pour sans doute désinfecter. Moi j'observe, tranquille. On dirait que l'infirmière me fait un cours gratuit, c'est plutôt cool, mais bon moi et le sang... Je me contente de fumer.
« - Il est pas mal. » L'infirmière commence à essayer de voir un peu plus le tatouage, mais Sujatha rouspète. Je bouge alors que l'infirmière se casse une minute et je m'assoie devant Sujatha, tout en tirant dans ma cigarette et en soufflant à côté pour éviter de lui balancer la fumée à la figure. « - C'est passionnant. Et j'dois avouer que m'occuper de désinfecté votre plait avec le coton tige, ça serait cool. Vous croyez qu'elle va me laisser faire ? » Je souris, je la taquine un peu. Faut bien rire vu les circonstances. |
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| Sujet: Re: Une histoire sans fin [topo ouvert] Mer 2 Jan 2013 - 19:09 | |
| Une histoire sans fin Il fumait l’odeur était désagréable mais il avait la gentillesse de ne pas lui souffler la fumée dans la figure, c’était bizarre malgré le panneau qui interdisait formellement de fumer, les gens continuaient comme si de rien était. Elle sourit face à sa remarque, il était gentil, elle regretta de lui avoir aboyé dessus la première fois qu’il lui avait demandé si elle allait bien, les gens qui s’inquiètent sont rares surtout ceux que l’on ne connaît pas ! Il était assis devant elle, Sujatha le regarda: “C’est bizarre... Elle en met du temps... Nate ?” Elle sentit que son regard se leva et là elle savait ce qu’il allait se passer, elle avait lu ce même regard dans des dizaines de parents qui étaient avec leurs enfants qui allaient se faire piquer pour se faire vacciner ou pour une prise de sang: la souffrance par surprise... Elle eut un mouvement brusque mais il était déjà trop tard, elle sentit une immense douleur émerger dans sa tête, l’infirmière venait de lui enfoncer le coton imbibé d’alcool sur sa blessure. “- Aaaaaaaaaaaaaaahhhhh ! Sale p****, traîtresse ! Comment t’as osé !? - C’est toi qui m’a appris le coup de la souffrance par surprise, t’as vu je l’ai fait bien, hein ! - Tu rigoles, t’as cru que c’était une technique de kung-fu ou quoi ? En plus, c’était pour les enfants qui ont peur des aiguilles... pas pour moi ! ça fait super mal !” Les larmes se mirent à couler toutes seules sur ses joues, elles étaient elle-même choquée d’être à ce point sensible: “En plus je disais ça pour rigoler, mais je pleure pour de vrai !” Elle essuya ses larmes et dit: “- On dirait un lavabo qui fuit... - Tu veux prendre ta journée ? - Pour ça ?! - Suja, Andrew m’a dit qu’il t’avait cherché... - Et il m’a trouvé, c’est quoi le problème ? - Tu faisais quoi dans la morgue, pendant aussi longtemps ?” Elle voulut répondre mais son souffle se coupa quand elle se rendit compte que Nate était toujours là, elle baissait son regard et elle dit doucement: “- On en reparlera plus tard... - Quand ? Suja à chaque fois tu changes de conversation ou tu m’évites, tu pourrais...” Elle partit sans rien dire, elle enfila sa blouse et rentra dans l’hôpital sans la laisser finir. Elle se retourna quelques secondes, elle vit Nate, une femme qui sortait de la morgue et qui pleurait sous un lavabo dans les toilettes: ça fait un peu la scène dramatique avant la dépression et le suicide, mais Sujatha était beaucoup plus forte qu’elle ne le montrait.
FIN DU TOPO
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