HUNTINGTON BEACH ™
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  “ 1 an ”

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Julian Mcneal
Julian Mcneal
GOOD COP


› MESSAGES : 517
› EMMENAGEMENT LE : 09/03/2013
› AGE : 37
› STATUT CIVIL : EN COUPLE AVEC SASKIA ;
› QUARTIER : CHEZ SA GRANDE SOEUR KATE, A LOS ANGELES ;
› PROFESSION/ETUDE : ANCIEN RÉDACTEUR POUR LE HUNTINGTON BEACH DAILY. IL ECRIT SON PREMIER ROMAN "SOUS LES PLUMES OBSCURES" ;
› HB AWARDS : (2013) PERSONNAGE LE PLUS COINCÉ (2015) PERSONNAGE LE PLUS COINCÉ ; HOMME PARFAIT (2016) PERSONNAGE LE PLUS SENSIBLE ; DUO LE PLUS IMPROBABLE AVEC NAYA ;
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ;
› CELEBRITE : HAYDEN CHRISTENSEN ;
› COPYRIGHT : ELOW' ;

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MessageSujet: “ 1 an ”    “ 1 an ” EmptyLun 22 Déc 2014 - 11:25

Il fixait maladroitement son plafond, un peu anxieux. Il n'arrivait pas à dormir, il n'arrêtait pas de bouger. Parfois sur le côté droit, parfois sur le côté gauche, parfois en étoile de mer au milieu... il ne pouvait rien y faire. Le sommeil ne venait pas à lui et il n'arrivait pas à fermer les yeux. Il gardait les yeux ouverts comme s'il était effrayait par ce qu'il pouvait voir dans le noir. Encore quelques minutes et il finirait par se lever, il le savait. Il se tourna légèrement, fixant désormais l'horloge, attendant avec une lenteur déconcertante que minuit frappe de son point fort. Et, sans bouger, sans rien faire, il regarda les minutes défilées jusqu'à une heure précise. Et dans l'obscurité, il entendait Adèle pleurait à côté alors que lui retenait ses larmes. Il avait la main tendue vers l'horloge et plus on se rapprochait de l'heure qui l'effrayait, plus il pouvait sentir son coeur s'accélérait. Petit à petit, chaque souvenirs de cette soirée revenait à lui. La route, la joie de cette soirée et le néant le plus total. Il entendait les bruits de sa voiture, il apercevait celle d'Adèle. Son imagination arrivait presque à lui donner une image du visage de la jeune femme et de son défunt mari et cela le bouleversait. Il avait tout changé et il s'en voulait tellement - aujourd'hui encore. Il ne ferma pas les yeux, fixant encore l'horloge, pensant à toute cette année et à tout ce qu'il avait vécu. Mais surtout, là, dans l'obscurité, apparu un visage. Un si beau visage qu'il n'arrivait toujours pas à haïr complètement.Lissa dans toute sa splendeur, lui offrant se sourire qui l'avait toujours tant marqué. Il sentie son coeur se serrer, se briser alors que son manque de sommeil mélangait la réalité à l'illusion. A une époque, un simple aperçu de ce sourire l'aurait encouragé au bonheur, mais maintenant il ne ressentait que de la peine et de la colère. Pire, il se sentait si nul, si mauvais, qu'il avait l'impression de méritait cette douleur grandissante au fond de lui. Une partie de Julian voulait retrouver la vie qu'il avait eue avec Lissa. Une partie de lui désirait tellement redécouvrir cet amour qu'il avait vu dans le regard de la jeune femme, une partie de lui voulait encore cette famille à laquelle il aspirait tant. Mais c'était impossible. Il ne pouvait rien faire si ce n'était assister impuissant à tout ce que la vie avait décidé pour lui. Et bon sang, Julian avait beau le cachait, il se sentait encore aussi mal que le jour où il avait ouvert les yeux dans ce lit d'hôpital.

Quelques rayons de soleil apparurent aux loin et Julian se rendit compte qu'il avait versé dans le silence toutes les larmes qu'un homme pouvait laisser échapper. Sans un bruit, il se retourna vers sa fenêtre, trouvant un étrange apaisement face à l'aube de ce jour sinistre. Comment allait-il faire aujourd'hui pour regarder Adèle sans sombrer ? Comment allait-il pouvoir respirer sans rechercher au loin l'amour qu'il avait un jour exprimé pour Lissa ? Et sa famille ? Pourquoi avait-il fallu que son père face ce qu'il avait fait ? Assis sur le rebord de son lit, Julian avait posé sa tête dans ses mains, essayant de retrouver un brin de raison dans la folie qui le prenait soudainement. Reniflant bêtement, il attrapa une veste et ses baskets, prêt à sortir et à fuir ce jour. Les lunettes de soleil sur le nez, il s'était tout de même arrêté un instant devant la porte de la chambre d'Adèle. Pendant quelques secondes il hésita. Avait-il le droit de lui parler, surtout aujourd'hui ? Avait-il le droit de s'inquiéter ? Il y avait quelques choses chez Adèle que Julian ne pouvait exprimer. Un sentiment sans nom qui le dépassait complètement. Et aussi maladroit qu'il l'avait toujours été, il respira fortement avant de finalement toquer à sa porte.

« - Adèle ? » Sa voix était si monotone, si banal. Il ne voulait pas qu'Adèle sentent la peine qu'il éprouvait, la douleur qu'il émanait de lui. Restant bêtement devant la porte, il avait la sensation de sentir la douleur d'Adèle à travers la pièce. Voilà une petite semaine qu'elle s'était montrée différente envers lui, mais il ne pouvait pas lui en vouloir. Il savait ce que ce jour représentait pour elle. Il savait ce qu'elle avait perdu. Il le savait parce que tout était de sa faute. Il ne lui avait pas demandé de vivre ici pour se repentir de ses erreurs. En réalité, il l'avait vraiment fait pour l'aider un peu comme un ami l'aurait fait. Et tout semblait bien se passait, du moins il en avait eu l'impression. Il avait pu découvrir Adèle, sans sa peine, cherchant un bonheur auquel elle avait forcément droit. Mais plus Julian restait devant la porte, plus il se demandait si elle aurait ce bonheur avec lui dans les parages ? Et si Julian était un frein évidant à ce bonheur ? Se mordant la lèvre, regardant ses pieds, Julian ajouta alors, dans le même ton : « Je m'en vais, est-ce que ça ira ? » C'était tellement stupide de dire ça, mais il ne pouvait pas faire autrement. Il fut alors surpris de voir la porte s'ouvrir, surpris de voir autant de colère dans le regard d'Adèle et il épuisa beaucoup en lui pour ne pas montrer la douleur qu'il ressentait en voyant les yeux vert de la jeune femme. Sans un mot, il se prit une remarque monstre sur le visage avant que la porte de se referme violemment sur lui. Le corps tout entier de l'ancien journaliste tremblait alors qu'il fixait encore sans un mot la porte devant lui. Faisant quelques pas en arrière, Julian se dirigea vers l'entrée de l'appartement, prenant alors ses clefs. Il quitta l'endroit sans un mot, dans le silence le plus total. Même le regard de son chien ne l'empêcha pas d'être aussi vide que l'était son coeur.

Accélérant, Julian conduisait dangereusement. Il avait l'impression que rien ne pouvait le retenir désormais, qu'il n'y avait rien en ce monde pour l'empêcher de faire des folies, jusqu'à ce qu'il freine furieusement et qu'il pense au bébé de Lissa. Et son coeur s'arrêta d'un seul coup, tout comme le temps. Et si l'enfant était de lui... Il pleura bêtement, hurlant de rage, faisant demi-tour. Il n'avait pas le droit de disparaitre, pas quand il savait qu'il avait peut-être un fils ou une fille. Et Julian voulait être là. Il voulait prendre ses responsabilités, lui qui avait toujours voulu un enfant. S'essuyant rapidement le visage, il claqua nerveusement la portière en retournant à son appartement. Et il s'arrêta tout de suite alors que Soho exprimait à quel point il était heureux de voir son maitre de retour. Adèle était là et elle n'allait pas bien. Il fallait être aveugle et insensible pour ne pas remarquer et ne pas ressentir sa tristesse. Il serra les poings, ressentant une étrange colère. Pas envers les autres, mais envers lui-même. Il se rapprocha alors doucement, posant sa main sur l'épaule d'Adèle, voulant l'aider plus que tout au monde. Il comprenait et si quelqu'un dans ce monde pouvait comprendre ce qu'Adèle vivait, c'était lui. Dans le silence le plus total, Adèle rajouta sa main sur la sienne et il eut l'impression que ce contact réussissait à faire disparaître beaucoup. Elle retira très vite celle-ci, lui demandant de partir. Toujours silencieux, sachant qu'il ne pouvait rien faire, il regarda Adèle partir, Soho suivant celle-ci. Julian pouvait sentir la frustration monter en lui, mais il se retenait. Il avait envie de tout casser, d'exprimer sa colère comme la plupart des gens y arrivaient, mais il n'osait pas. Il avait peur de ce que cela donnerait si jamais il se laissait complètement aller. Au final, il retourna dans sa chambre et dans l'obscurité, il se mit à sortir une boite particulière.

Une image apparu sur sa petite télé. « - C'est en train de filmer là ? » « - Oui, oui... Attends, on voit rien. » Le noir disparu pour laisser place à la plage. Il y avait du monde, des familles, des couples, des touristes. On pouvait entendre un brouhaha de paroles, des gens qui riaient, qui discutaient. On entendait parfaitement aussi le bruit de l'eau, des oiseaux et l'ambiance n'en étaient que meilleur. L'endroit était rempli de vie, de joie, de bonheur. La caméra alla de haut en bas, montrant dans un premier tant les pieds nus du caméraman avant de se focaliser sur une jeune femme. « - Voilà. Tu es magnifique... » Un rire se fit entendre alors que Lissa rangeait doucement ses cheveux volant derrière son oreille. « - Pourquoi on fait ça déjà ? » « - Tu te fous de moi. » Un nouveau rire, cette fois celui de Julian alors qu'il s'approcha de Lissa pour qu'il entre tous les deux dans le cadrage de la caméra. « - Aujourd'hui nous fêtons nos 1 an de couple et nous allons marquer cet instant magique. » Lissa se colla à lui, offrant un léger baiser sur la joue du jeune journaliste qui en profita pour rajouter. « - J'ai trouvé la perle rare, alors il fallait que j'immortalise cette journée. » Un léger silence se suivi, alors qu'il s'était tourné vers Lissa. Ils s'échangèrent un baiser avant que Lissa lui vole la caméra.

Julian, les larmes aux yeux, pleuraient de nouveau en regardant tout ça. Il y avait un sourire si triste sur le visage. Les images continuaient à défiler alors que le passé ravivait une ancienne flamme toujours allumée en lui. « - Je veux un chien. » « - Et moi trois enfants. » « - Et pourquoi pas quatre, tant que tu y es ! » La caméra se retrouva au sol alors qu'on apercevait Julian poursuivre Lissa le long de la plage, la soulevant pour la mettre à l'eau. Julian se souvenait parfaitement de ce moment. L'été avant que l'accident se produise. Les choses avaient toujours été si simple entre eux et désormais tout était compliqué. « - Deux à la vanilles. » On voyait la main de Julian qui tendait de l'argent aux vendeurs ambulants alors que Lissa avait déjà dans les mains les deux cornets de glace. « - Ils sont tous les deux pour moi, qu'est-ce que tu as cru ? » et la vidéo continua, encore et encore, comme si Julian voulait se torturer avec tous ses souvenirs. Et après un moment, quelque chose apparus sur l'écran. Lissa allumait la caméra dans leurs appartements, surpris de voir que l'objet marchait encore malgré tout le sable qu'il y avait dedans. Son visage apparus en zoom sur l'écran, alors qu'un regard curieux se dessinait sur son visage. Elle s'amusait avec l'objet, alors que la radio diffusait de la musique en fond. Surpris de voir quelque chose que Julian n'avait jamais vu, il remarqua alors sa propre silhouette apparaitre en fond. Il déposait sur la table basse du salon le diner. De quand dater cette vidéo, il ne le savait pas, mais en regardant de plus prêt il remarqua que cela datait d'après son réveil du coma.

« - Julian, est-ce que tu m'aimes ? » Son coeur s'arrêta de nouveau, comme si les morceaux encore en vie de ce muscle assistait à une grande révélation. Il se releva alors, s'approchant de sa télévision, posant une main sur le regard désormais inquiet de Lissa qui fixait la caméra tout en jouant sans doute avec les fonctions de celle-ci. Bientôt, la voix de l'ancien journaliste se fit entendre en fond. « - Plus que tout au monde. Dit-moi, où est-ce que tu as laissé le jus de tomate ? » Lissa se tourna alors vers lui avant de se retourner vers la caméra et d'éteindre celle-ci. « - Vers l'huile, attend j'arrive. » L'écran vira vers le néant, alors que tremblant, Julian attrapa sa télécommande pour faire marche arrière. Il fit marche arrière, au ralenti, avant de s'arrêter sur les dernières secondes de la vidéo. Il aperçut alors que Lissa avait les larmes aux yeux. Il retomba sur son lit, fixant l'image et tout ce qui le torturait remonta furieusement en lui. Il baissa les yeux, pensant à son frère, restant là sans rien faire pendant un bon moment.

Que pouvait-il faire si ce n'était subir ? Subir le mal qui le rongeait et essayait d'améliorer ce qu'il pouvait même s'il n'y arrivait pas. Ce n'était pas sa survie qui comptait, mais bien celui d'Adèle. Julian se rendait compte à quel point il avait fait passer Adèle avant tout. Avant lui, avant les autres. Son monde tournait autour d'elle désormais. Il ne saurait dire pourquoi, mais il avait grandement appréciait ce changement dans sa vie. Il ne savait pas pourquoi, mais Adèle était bien plus qu'un simple moyen de finir sa vie en beauté. Ce n'était pas seulement la fille de l'accident dont Julian avait ruiné la vie. Non. Adèle c'était aussi l'adorable fille de l'université qu'il n'avait jamais osé approcher. C'était cette petite douceur qui le réconfortait. Voir Adèle heureuse et bien, lui procurait énormément de plaisir. Cela faisait fondre son coeur, ajoutant un peu de joie et de légèreté à sa vie. Il lui arrivait parfois de se dire que sa vie était enfin redevenu normal. Que sa vie avait enfin retrouvé un sens. Il lui arrivait de regarder Adèle, de loin et de se rendre compte que si tout cela ne s'était jamais produit, peut-être que les choses auraient pu être totalement différente. Il n'osait pas penser à elle comme il avait pensé à elle à l'époque à cause de l'accident. Il se limitait à tout lui donner sans jamais rien imaginer de plus. Il y avait un mur invisible devant lui, un mur auquel il se heurtait de plus en plus. Et alors qu'il réfléchissait dans le noir il s'en rendait compte.

Dans sa lenteur, Julian se leva, trainant des pieds jusqu'à son balcon. Il s'installa sur un des fauteuils présents, allumant une cigarette alors qu'il regardait l'horizon. En face, il savait parfaitement qui se trouvait là. Naya. Elle ne le verrait sans doute pas, elle avait une vie bien remplie de toute façon - du moins Julian l'imaginait ainsi.

« - Ce n'est pas de l'amour que l'amour qui change quand il voit un changement, et qui répond toujours à un pas en arrière par un pas en arrière. » Et il fixa l'espace vide à côté, imaginant parfaitement Lissa à ses côtés. Il l'imaginait avec son pyjama préféré, un mug de chocolat à la main, lissant un magazine. Il voyait son jolie visage se retournait vers lui, curieuse d'entendre du Shakespeare sortir de la bouche de son cher littéraire de petit-ami. Adèle avait perdu son mari, qu'elle ne pourrait jamais revoir. Lui avait l'impression d'avoir perdu Lissa, au profit d'une autre Lissa. Identique, mais d'un seul coup si différente. Est-ce que celle qu'il avait toujours connue était encore là ? Est-ce qu'elle l'avait aimé, comme lui l'avait aimé ? Il avait l'impression que tout n'était qu'un rêve, que le fruit de son imagination et ça lui faisait tellement mal. Et plus il se sentait se rapprocher d'Adèle, plus il sentait que son coeur s'éloigner de Lissa. Il ferma alors les yeux, comme s'il voulait voir l'image de Lissa disparaitre et lorsqu'il ouvra de nouveau les yeux il n'y avait plus rien. Pourquoi alors voulait-il que Lissa revienne dans sa vie ? Pourquoi désirait-il en même qu'elle s'en aille ? C'était si étrange, si bouleversant pour lui. Il était confu, tellement confu. Il ne savait plus du tout ce qu'il voulait, réellement. Quelques gouttes de pluies se firent alors sentir et Julian cessa de réfléchir. Il pensa tout de suite à Adèle dehors, sous la pluie. Il se demandait si elle allait bien, si elle n'était pas en danger. Et il se rendait compte comme à chaque fois tout tourné autour de la jeune femme. Il s'approcha du rebord de son balcon, laissant la pluie lui mouillait le visage alors qu'il avait fermé les yeux. Il resta ainsi, comme si plus rien ne compter désormais.

Une étrange sourire apparus sur son visage alors qu'il savourait ce moment. Il n'y avait rien à comprendre, rien à faire. Il n'avait qu'à vivre comme il l'avait toujours fait, en subissant et en avançant. Il était libre de ses propres décisions, il était libre de faire ce qu'il souhaitait. Il n'avait pas à se sentir enfermé entre les murs d'une prison, parce que ce n'était pas le cas et il pouvait le ressentir. Il était libre, libre d'aimer sans doute. Libre d'en vouloir plus de la vie. Libre d'être en colère contre son frère. Il posa son regard sur le rebord du balcon ou gisait encore une forme sculpté aux couteaux. Deux anneaux, l'un dans l'autre. L'équilibre parfait. Il ferma ensuite la porte du balcon, allant par la suite se sécher les cheveux avec une serviette. Il rangeait un peu le salon, finissant par écrire sur son ordinateur - chose qu'il n'avait pas faite depuis longtemps. Soudain, quelqu'un rentra dans l'appartement et Julian s'exclama tout de suite. Adèle était là. Il l'observa un instant, se relevant. Où était-elle allé ? Est-ce que tout allait bien ?

« - J'étais inquiet... » Elle répondit en rentrant et Julian comprit qu'elle était tout simplement allé voir la tombe de son mari. Il ne rajouta rien, baissant les yeux. Il essaya tout de même de regarder Adèle à mesure qu'elle reprenait la parole. Et pus le silence face à une chose auquelle il ne s'était pas attendu.

« - Je... euh... » Et tout de suite, il regarda ailleurs comme perdu dans un autre univers. Il tremblait, bêtement. « - Il reste de la pizza dans le four. Je dois y aller. » Sans regarder Adèle, il quitta les lieux le plus rapidement possible. Le plus vite possible. Désormais il courrait, la pluie pour unique alliée.

Que venait-il de se passer ?
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