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 The big bad wolves are blowin' down the neighbourhood

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MessageSujet: The big bad wolves are blowin' down the neighbourhood   The big bad wolves are blowin' down the neighbourhood EmptyMer 15 Oct 2014 - 20:33


"Bucley, ta vie est une sinistre farce!"

Ses clés cliquetantes sortaient à peine de la serrure de sa propre porte que je l’accueillais en plein feu d’artifice dans la gueule, assis en tailleur au milieu de son salon, en boxer lilas (les siens, d’ailleurs), avec pour seule invitation le fait qu’il m’ait prêté une clé de chez lui pendant plus de 24h. Je me suis dit qu’il apprécierait la surprise – et la bonne compagnie.

"Si ça peut te rassurer, c’est moi qui le dit, mais la chèvre qui le pense."

Parce que, ouais, je n’étais pas venu seul. Mais elle était propre, ma biquette. C’était d’ailleurs ce qu’elle avait l’air de dire, la belle bête, alors qu’elle cessait de me fixer de son regard vitreux pour le poser sur Nolan.

Vous avez déjà fait bouffer du LSD à une chèvre ? C’est presque aussi trippant que de prendre soi-même du LSD et de convaincre le cœur d’une chèvre d’arrêter de battre. Parlez-en à l’armée américaine. Non, en fait, ne dites jamais le moindre mot à l’armée américaine. Sauf « pie ». C’est leur trigger switch pour qu’il se pisse dessus.

"T’as une mine affreuse, mec, mais tu tombes à pic. Il y a deux demoiselles à la cuisine qui sont bien curieuses d’apprendre ce que je sais de la réalité de l’univers, et nous aurions bien besoin de ton shaft… Sinon, va falloir dire adieu à notre sage amie la biquette et lui ouvrir la gorge pour invoquer Satan. Mais je me dis que ça salopperait pas mal ton pieux. Et que ça l’embêterait légèrement. La chèvre. Elle est si propre."

Dans ma tête, tout cela faisait tellement de sens que j’en avais envie de pleurer. Ou de m’arracher les ongles de pied.

Vous vous en doutez probablement, mais je n’étais plus exactement au faîte de ma fraîcheur. Mais vous voyez, j’étais tombé par hasard sur ces deux colombes qui regardaient d’un œil septique l’entrée vers l’abattoir de l’adolescence, où on vous arrache les ailes en rigolant avant de vous offrir un jolie cubicule. And some meaningless shallow raping for the rest of your life – avec la pillule qui te fais croire que t’aimes ça.

Je ne pouvais pas les laisser là! Dès qu’elles ont mis un dollar dans ma tasse de café en carton, je les ai prises sous mon aile, ces délicieuses âmes en peine. Et tant qu’à me lancer dans les bonnes actions, j’ai décidé de m’occuper de Nolan par la bande.

"Ça te fera du bien, en plus! Depuis le temps que la vie te vient en plein visage sans te laisser prendre ton pied, il serait à peu près temps que t’arrête de jouer au servant de messe et que tu l’envoies chier, man. Je sais, tu sais que je sais, et je sais que tu sais que je sais que la propagande de la Machine réussit à se frayer un chemin dans ta tête et te force à te la cogner sur les murs jusqu’à ce que tu n’entendes plus que ça. Te laisse pas faire! Fight back!"

Ouais, c’était peut-être un peu brutal, comme rentrée au domicile. Et il y avait un risque sincère que cela ma coûte mon si précieux double de chez lui. En même temps, Nolan n’était pas vraiment du genre à rêver d’un « bienvenue à la maison chéri! La dinde farcie est servie! ». Une putain de dinde farcie, for fuck sake. Du moins, si c’était le cas, il était plus que temps que je me joigne à la bataille – quitte à y perdre des plumes.

"Si jamais t’as besoin t’aide, man, oublie jamais que ta carte de membre de la LSD-Z est déjà imprimée : te reste plus qu’à l’accepter, et à apprendre à résister aux zombies. Ça me ferait vraiment chier de te perdre avant l’apocalypse : t’es franchement un chic fils de pute. Les laisse pas te persuader du contraire."

Les deux demoiselles aux bords du gouffre métaphysique et littéral choisirent ce moment pour faire leur apparition un peu titubante, un peu souriante. Au plus grand dam de la chèvre, qui se mit à flipper sa race et à rouler sur elle-même sans faire un bruit.

"Mais oublie mon pitch de recrutement quelques secondes. Prends la fille à la robe rouge, là, et baise-la comme t’as jamais baisé personne. Et je veux pas dire avec des pirouettes de porno à la con! Non, baise-là pas pour toi, mais baisez-vous l’un ou l’autre to go places. Abattez l’isoloir que l’on vous a forcé à construire. Découvrez-vous, que vous puissiez-voir votre propre reflet dans la jouissance – la vraie jouissance- de l’autre. En combinant l’aile qu’il vous reste à celle de l’autre, envolez-vous, et dans le confort de la félicité, prenez-en conscience, de la sinistre farce! "

Si ça ce n’était pas mieux qu’une dinde farcie…

Putain, c’était pas acteur que j’aurais dû être, mais fucking Jesus!
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MessageSujet: Re: The big bad wolves are blowin' down the neighbourhood   The big bad wolves are blowin' down the neighbourhood EmptyLun 10 Nov 2014 - 19:49


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Autant que vous le sachiez immédiatement : non, la vision de Tom en boxer lilas assis dans mon salon n'était PAS mais alors pas DU TOUT la première chose à laquelle je me serais attendue en mettant les pieds dans mon appartement, et encore moins la présence d'une chèvre dans mon salon. Parce que, premièrement, il n'était pas mon colocataire. Deuxièmement, je ne me rappelais pas non plus lui avoir donné la permission de fouiner dans mon tiroir à sous-vêtement. Et troisièmement, je n'avais pas de chèvre comme animal de compagnie. Cela dit, si il y avait bien quelque chose dont je me souvenais, c'était lui avoir laissé mes clés, environ 24h plus tôt, en lui disant qu'il pouvait, si ça lui disait, crécher chez moi plutôt que... Ben, on ne savait où. Et ce, sûrement dans un moment d'extrême non lucidité parce que, soyons sérieux deux secondes, même le pire des crétins n'auraient pas laissé les clés de sa baraque à un tel énergumène... Ce qui, par conséquent, en disait long sur moi. Ouais ouais. Entrant prudemment dans l'appartement, je retirais les écouteurs de mes oreilles pour le regarder d'un air perplexe, avant de poser mon regard bleu sur la charmante compagnie avec qui il se trouvait... Alias, la biquette, qui me regardait aussi avec un air torve. Un air de biquette, quoi. « Buckley, ta vie est une sinistre farce ! Si ça peut te rassurer, c’est moi qui le dit, mais la chèvre qui le pense. » Un instant, je fus tenté de revenir sur mes pas et de repartir en sens inverse. Mais, le fait était, déjà, que je n'avais nulle part d'autre où aller... Et que, présentement, revenant d'un long footing, je rêvais littéralement d'une douche, au point que tout ce qui aurait essayé de se mettre entre moi et cette dernière aurait risqué gros. Très gros. « Tu m'avais caché ton don de télépathie... Mais dis moi ça se passe comment, ça marche que sur les chèvres ou bien ? » répliquai-je tranquillement, tout en reportant mon attention sur Tom. Ce qui me donna l'idée de tenter une petite expérience. Give me my keys back, and my boxer too, commençai-je à répéter inlassablement dans mon crâne, sans le quitter des yeux. Malheureusement, il semblerait que mes talents de manipulation mentale étaient aussi voués à l'échec que les efforts de Tom pour avoir l'air normal. Résigné, je refermai lentement la porte derrière moi pour l'entendre entonner : « T’as une mine affreuse, mec, mais tu tombes à pic. Il y a deux demoiselles à la cuisine qui sont bien curieuses d’apprendre ce que je sais de la réalité de l’univers, et nous aurions bien besoin de ton shaft… » Automatiquement, je me raidis et mon regard se tourna très lentement vers la cuisine, tandis qu'il continuait sa tirade de façon morbide. « Ouais, on va éviter de sacrifier la chèvre. » m'empressai-je de confirmer avant que l'envie ne lui prenne de repeindre les murs blancs de mon loft en rouge vif. Puis, je m'avançai lentement, tout en arrêtant la musique qui jusque là continuait de tourner, passant un album des Strokes. De son côté, il continuait de déblatérer. Et, personnellement, j'essayais de me convaincre que je n'avais pas fait une énorme erreur en lui accordant ma confiance... Enfin, ouais, sort of. « Ça te fera du bien, en plus! Depuis le temps que la vie te vient en plein visage sans te laisser prendre ton pied, il serait à peu près temps que t’arrête de jouer au servant de messe et que tu l’envoies chier, man. Je sais, tu sais que je sais, et je sais que tu sais que je sais que la propagande de la Machine réussit à se frayer un chemin dans ta tête et te force à te la cogner sur les murs jusqu’à ce que tu n’entendes plus que ça. Te laisse pas faire! Fight back! Si jamais t’as besoin t’aide, man, oublie jamais que ta carte de membre de la LSD-Z est déjà imprimée : te reste plus qu’à l’accepter, et à apprendre à résister aux zombies. Ça me ferait vraiment chier de te perdre avant l’apocalypse : t’es franchement un chic fils de pute. Les laisse pas te persuader du contraire. » Charmant discours. Vraiment. J'eus un rictus sardonique. Alors, d'accord, c'est vrai qu'en ce moment, j'étais un putain de looser, okay, pas de soucis, il fallait pas être très intelligent pour s'en rendre compte, même moi je m'en rendais compte. Je passais mes nuits à me défoncer et le reste de la journée à faire semblant que ma vie avait un sens en faisant quelques apparitions au studio, et tentant d'avancer quelques projets de scénar' de mon côté... C'est clair que ce n'était pas franchement une vie, et quand j'avais appris complètement par hasard pour son club, forcément, ça m'avait tout de suite attiré, parce que, honnêtement, qui ne trouverait pas ça cool de se préparer face à une Zombie Apocalypse imminente ? Personne, on est d'accord ! Surtout pas moi. Encore moins avec deux grammes d'alcool dans le sang et en pleine montée de LSD. Sauf que là, j'étais sobre, mon corps était purgé de toutes ses toxines par la course que je venais d'accomplir, et en plus, en plus, je ne voyais pas ce qu'une chèvre pouvait venir faire là dedans, mais alors, vraiment pas. Ouais, autant le dire, là, j'étais dépassé. Clairement. « Dude, obviously, je suis pas assez défoncé pour avoir cette discussion. Et à voir tes yeux, il est clair qu'on est pas du tout au même niveau. » Les deux billes noirs d'encre en question me fixaient d'un air moqueur, et j'aurais probablement soutenu son regard encore un moment, mais je fus obligé de détourner les yeux. Un bruit suspect venait de retentir quelque part dans le loft, suivi, ensuite, d'une arrivée... Inattendue. Bon, d'accord, il m'avait prévenu, mais je ne l'avais pas du tout pris au sérieux. And no one could have blame me for that, right ? Ce mec était putain de perché, quoi. Et, à en juger par la démarche des deux arrivantes, elles devaient l'être aussi. Je fronçai les sourcils, mon regard passant d'elles à Tom à la chèvre, sans savoir sur qui s'attarder le plus longtemps. « Mais oublie mon pitch de recrutement quelques secondes. Prends la fille à la robe rouge, là, et baise-la comme t’as jamais baisé personne. Et je veux pas dire avec des pirouettes de porno à la con! Non, baise-là pas pour toi, mais baisez-vous l’un ou l’autre to go places. Abattez l’isoloir que l’on vous a forcé à construire. Découvrez-vous, que vous puissiez-voir votre propre reflet dans la jouissance – la vraie jouissance- de l’autre. En combinant l’aile qu’il vous reste à celle de l’autre, envolez-vous, et dans le confort de la félicité, prenez-en conscience, de la sinistre farce! » J'ouvris la bouche pour protester mais aucun mot ne me venait. De toute façon, pour la différence que ça aurait fait... Quoi que je dise, à l'évidence, Tom s'en contrefoutait. C'était Tom, quoi. He wouldn't take no for an answer. Un long soupir finit par dépasser mes lèvres. Puis, sans plus un regard pour personne, je traversai mon salon pour me planter devant mon meuble TV. Après quelques recherches, je tombais finalement sur l'objet de ma quête, à savoir, une cassette VHS de Bambi. Je vins ensuite m'asseoir sur le canapé pour la poser devant moi, et l'ouvrir, non sans un sourire en coin. Car, non, je n'avais pas très envie d'un Disney. Mais de ce qu'elle contenait : oui. A savoir, ma réserve de drogue : ecstazy, LSD, speed... Liste non exhaustive. Après un court instant de réflexion, mon choix se porta sur la MDMA. Un gramme devrait faire l'affaire... Pour le moment. Je calais l'un des parachutes sur ma langue avant d'attraper une bouteille de vodka quasi-vide qui traînait près du canapé, et avaler ce dernier. Un regard aux autres occupants plus tard, je proférai : « Well... It's party time ! » Après quoi, je me levai pour caler mon smartphone - que je tenais toujours dans une main - sur sa station d'accueil, enclenchant ma musique en mode aléatoire. Next thing I knew, j'étais debout, shirtless, bras enroulé autour de la taille de la fille en rouge, l'autre en l'air au rythme de la musique, jetant un regard de grosse bitch de la téci à Tom pour l'intimer à en faire autant...
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MessageSujet: Re: The big bad wolves are blowin' down the neighbourhood   The big bad wolves are blowin' down the neighbourhood EmptyLun 22 Déc 2014 - 23:41

"Non man, t’as rien compris : moi, je ne suis qu’un réceptacle. Un réceptacle parfait, certes, mais un réceptacle quand même. C’est la chèvre qui est télépathe. Comme les dauphins. Savais-tu qu’un mec, un prof à John Hopkins, a observé un dauphin se masturber en s’enroulant une anguille vivante autour de l’appareil reproducteur ? Mais je dérive – pourquoi crois-tu qu’on associe les chèvres à Satan ? De tout le genre animal disponible ? Parce qu’elles savent tout sur tout, et en tout temps. Et là, la biquette, elle souffre pour toi, man. Alors on est venu t’aider."

Je me demande d’ailleurs qui enculerait qui, si un dauphin pouvait marcher ou une chèvre nager ? Et si ça ferait du bien à Nolan de le savoir. Parce qu’au final, il était exactement là, l’essence même de son problème. Non, pas dans l’enculade, bande de tarés. Essayez de suivre, un peu! Parce que ne sachant pas à quelle sphère il appartient, il fait n’importe quoi avec n’importe qui, n’importe comment et surtout n’importe quand!

Je veux dire, quel crétin rentre chez lui d’un footing pour ensuite se défoncer ?

Vous le voyez, là, son problème ?

Et il n’y avait pas que la chèvre qui pleurait pour lui.

Ce soir, c’était No-Hell avant l’heure, avec votre humble serviteur en guise de Kris Kringle déviant. Et j’allais lui faire le plus beau cadeau du monde, foi de Fuller!

"Merci de nous accueillir aussi amicalement, Buckley,"que je lui dis pendant qu’il farfouille dans ses VHS.

"J’sais que t’es un mec occupé, et que tu te trimballes en permanence un horaire écrasant. Mais les deux poulettes, là, ça faisait tellement longtemps qu’elles se faisaient baiser par l’Oncle Sam qu’elles commencent à craindre la vibrante chaleur des hommes. Elles s’enfoncent chaque jour un peu plus la lame de rasoir froide et métallique dans le cœur. "

Je l’avais prédit, qu’il agirait ainsi. La drogue, la fille dans ses bras. La musique qui assourdit tes propres pensées. Même à moi, un clodo qui écoutait les chèvres, il avait besoin de montrer qu’il était cool. Le calvaire de tous les junkies du rêve américain – même ceux qui crachent dessus. Et dans cette merde, ceux qui s’avouent humblement perdu ont une longueur d’avance sur ceux qui jouent  au roi de la montagne du je-m’en-foutisme.

Tandis qu’il s’en donnait à cœur joie sur le rythme de sa cacophonie, la petite blondinette esseulée, l’amie de la fille à la robe rouge, vint s’assoir sur moi et entreprit de couvrir mon cou de baisers. Jolie Lapine – si seulement je n’avais que toi à sauver ce soir!

"Sans toi, Buckley, Scarlette va mourir étouffée avec un gros pieu dans la gorge. Tu es sa seule chance. Elle a besoin de toi pour comprendre qu’elle est plus qu’une usine à merde. Plus qu’un récipient à sperme. Plus que ce que le brouhaha désorganisé de la multitude lui crie aux oreilles à chaque seconde."

La notion de pieu dans la gorge semblait avoir donné des idées à ma blondinette. J’allais devoir revoir mon contenu…

"Veux-tu la sauver, Buckley ? Ou bien veux-tu la retrouver dans le fond de sa baignoire, noyée dans ses rêves brisés et ses espoirs tranchés, prisonnière d’un mauvais script écrit pour une autre ? "

Parce que ouais, c’était ça qui l’attendait, la jolie Scarlette- peu importe quel était son véritable patronyme. Trop lucide pour être aussi sexy dans un monde de conquérants sans fierté. Certaines nuits, elle comprenait que rien ne faisait de sens. Elle percevait l’infinie vacuité de son existence face à l’impénétrable mystère de la mort. Pourtant, le matin venu, le script s’activait à nouveau. Jusqu’à ce que le stress induit à la machine ne cause une explosion. Explosion qui, dans le cas de ce cher Nolan, ne saurait tarder.

"Montre-lui ce que c’est, qu’un être en vie. Elle n’en a jamais connu. Que des masques, des filtres et des barrières. Abat tes murailles, Nolan. Laisse-la te pénétrer. Accepte de devenir plus reliée à elle que ne le sont tes deux mains. Que ton âme seule dans ton corps ne peut que se nécroser. Qu’elle a besoin de bouger. Et que la seule voie sortante implique de laisser quelqu’un entrer. Laisse-la te découvrir, Nolan. "

Fuck Jesus : c’est narrateur de film porno que j’aurais dû être. Il est là, le vrai pouvoir, en 2014.

Putain, j’aurais dû m’en apercevoir il y a bien longtemps…
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