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 Usual Suspect •• FEAT BLWLAP

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MessageSujet: Usual Suspect •• FEAT BLWLAP   Usual Suspect •• FEAT BLWLAP EmptyDim 23 Nov 2014 - 20:11

« _ Mais ‘Tain vous m’écoutez au moins ? » râle-je en essayant de me débattre de la prise du policier. Je marche le moins rapidement possible, je traine quoi. Parce que vous voyez. Personne n’a vraiment envie de se retrouver dans cet endroit de merde. ‘Fin moi j’aimais bien venir de temps en temps, mais les circonstances étaient plutôt différentes ! Je rends service à la police moi, avec toutes ces putains d’histoire de sécurité et j’ai vraiment eu la malchance de tomber sur des bleus. Je me retiens de m’énerver, de foutre un coup de poing. Je sais mieux que quiconque que ce n’est pas très conseillé. J’ai tout fais depuis mon arrivée à Huntington Beach de ne pas atterrir dans une cellule. Je sais que mon père a purgé mon dossier judiciaire, mais je suis sûr qu’un des policiers retrouverait mon vieux dossier Beny Hawking. ‘Fin bref, faut que je reste Beny Alvarez jusqu’au bout et que je réponde judicieusement aux questions du surveillant. Le cellier quelque chose comme ça. Je regarde derrière moi et je ne vois pas du tout l’autre groupe. J’entends quand même des cris, des menaces et les demandes d’un avocat. Je marche et je soupire quand je vois enfin la cellule. Il y avait déjà quelqu’un qui était assis au coin, avec un sac à glaçon sur la tête apparemment. Je suis donc allé dans cette cellule, en guise de compagnon à cette personne. On m’y fait entrer quoi, on ferme cette putain de porte derrière moi et je regarde le policier. « _ Allez voir Timothy, demandez-lui de ma part. Il travaille aux surveillances. » insiste-je avant que ce dernier parte aider son collègue. Les cris s’intensifient de plus en plus. J’esquisse un léger sourire en entendant tout ceci. Je vois Lorelai apparaître.
Pourquoi moi, je me suis retrouvé embarqué dans son bordel ?
Oui, moi je suis innocent hein. Pour une fois, je n’ai rien fait. Je n’ai pas voté de portefeuille, je n’ai pas vendu de la drogue. Je n’ai carrément rien fait. J’ai juste servi d’office de pilote pour Madame Daniel sans le s - parce qu’elle ne le mérite pas non plus. On était allé au Mexique et j’y suis resté pour découvrir mes origines, le temps que mon passager fait son truc à côté. On est rentré sans encombre, tout allait bien. J’avais piloté son avion et je me suis bien éclaté à le faire. J’ai méga adoré regarder le ciel et me sentir puissant en voyant le monde minuscule. C’était vraiment super… Comme toujours, ça me faisait toujours autant du bien. Rebecca était à la maison, en train de m’attendre pour manger. Je pensais la rejoindre après le voyage. Prendre mon diner - parce que oui, on a beau être parti en début d’après-midi, on est arrivé assez tard le soir quoi.
Hé bien non. Qui est-ce qui va en prison ? C’est bibi et l’autre bibi - oui y a deux bibis ! Parce que Tata Danielle a amené de la drogue du Mexique, on a pas eu de chance d’être tombé sur la journée de l’inspection ! Je m’explique… Vous voyez, l’aéroport de Huntington Beach est bien petit qu’on ne ferait pas vraiment des voyages à l’étranger. Y a juste des avions qui vont à Los Angeles. Après, bien sûr, y a des jets privés où on se permet de faire des voyages à l’étranger, ce qui est notre cas. D’habitude moi j’ai pas de problème avec l’inspection parce que je ne transporte jamais des choses comme les drogues. Puis, une fois avec Danone - parti du délire de Daniels > Daniel > Danini > Danone oooh c’est bon la marque de yaourt ! ‘Fin bref. Une fois avec Danone, on a eu inspection et elle transportait de la drogue, ça s’est bien passé et les autorités n’ont pas trouvé. Sauf que cette fois-ci, la nouvelle inspection avait un chien et ce putain de cleb a senti la drogue que Panini (la prononciation de Danini me faisait penser à Panini et surtout je mangeais du panini quand je lui ai donné ce surnom) transportait. Jusqu’ici ça m’avait pas posé problème qu’elle le transporte du moment qu’elle n’en consomme pas trop et qu’elle ne m’attire pas les problèmes. Mais là… Problème du jour: je me retrouve dans une cellule et ça va être marqué dans mon dossier judiciaire: complicité du transport des drogues. Mon père va être content. Ça ne m’amuse pas du tout non. J’espère qu’il va pas débouler et que c’est Timothy qui s’en occupe. Parce que lui, il me connait très bien et il va essayer de m’en sortir là, avec tout les services que j’ai rendu à la police. Je mérite au moins ça, qu’on ne marque pas dans mon dossier quoi.
‘Fin bon. Je regarde Lorelai qui est dans sa cellule, à attendre que ses avocats s’occupent de cette putain d’affaire. Je sais très bien que nous deux, on va s’en sortir sans faire de gros bazar. Mais je l’aurais en mauvaise les deux flics qui nous ont emmené. Je soupire et mets les mains dans les poches « _ Relax Tata Danielle. C’est qu’une question de temps. On va s’en sortir. » fais-je avec un ton qui se veut moqueur. Je veux détendre l’atmosphère et puis à en voir mon attitude. Les gens autour de moi se demanderaient si j’ai pas déjà été dans cette cellule autrefois. La réponse est évidente: non mais j’ai été dans une autre cellule. « _ Hein, pas vrai ? Ça ne sert à rien de s’énerver dans cette cellule ? » fais-je à la personne qui est au coin, qui enlève de temps en temps le sac de glace de sa tête. Je hausse les sourcils admiratif de la bosse qu’il avait au front. « _ Wow. Qu’est-ce qu’il vous est arrivé ? » À peine que cet homme relève la tête, j’écarquille les yeux complètement surpris. « _ Hé mais ? C’est pas notre bon vieux cuistot de l’Hôtel Milton ?! » Je souris légèrement à la surprise. Je cligne les yeux et je vois bien. À moins que j’ai été exposé à la drogue dans l’avion sans que je le sache, que je me mette à halluciner. Ce n’est pas William Clarkson là ? Le bon cuisinier que j’ai félicité récemment ?
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Lorelai Daniels
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MessageSujet: Re: Usual Suspect •• FEAT BLWLAP   Usual Suspect •• FEAT BLWLAP EmptyDim 23 Nov 2014 - 20:56

« - Oh vous allez le regretter inspecteur. » Je lui faisait se regard, vous savez, le regard qui dit : vous avez trois secondes pour enlever vos salles pattes de mon sac ou j'vous défonce la boite crânienne. Bon, bien entendu, l'homme en question n'a pas bronché. Ce qui était excellent, c'était que je n'avais aucune trace de drogue dans le sang. Je n'avais pas fumé ou pris quoi que ce soit depuis la fin de la semaine. J'ai du boulot et je le sais, je ne vais pas risquer de planer deux à trois jours de plus. Je connaissais mes droits et mieux encore, mes avocats savaient parfaitement quoi faire dans ce genre de situation. Ce n'était même pas la première fois que ça m'arrivait. J'ai l'habitude, mais généralement mon avocat attitré n'est pas très loin. Là, je sais parfaitement qu'il est en vacance avec sa famille pour Thanksgiving. « - Hey ! Me poussez pas comme ça vous ! » Les menottes. On me foutais les menottes. C'était incroyable quand même, non ? Tout ça pour un petit sachet de marijuana. N'importe quoi. Ce n'était pas comme si je transportais des kilos avec moi ! Je n'allais pas à l'étranger pour rien ! Je savais bien qu'ici c'était illégal. C'était énervant surtout, parce que ça me faisait mal au poignet et que je me sentais moins libre. Et moi, quand j'ai la sensation qu'on me coupe les ailes, je défonce le mec avec les ciseaux. Je lui plante gentiment mon talon dans les deux yeux quoi, vous voyez ce que je veux dire. Le chien présent sur la piste d'atterrissage me nargue un moment, aboyant plusieurs fois. Agacée, je finis par lui lançais un bien terrible « - La ferme ! » Je crois que j'ai un don pour calmer ce genre de bête, parce que j'avais à peine poser mes yeux sur le chien qu'il était parti en bronchant vers son maitre. La queue entre les jambes comme on dit.

Le Mexique c'était l'un de mes nombreux repères. Dès que des vacances s'offraient à moi, de vrai vacance je veux dire, je quittais directement le pays pour me reposer ailleurs. Je prenais mon jet privée et hop, me voilà à bronzer à l'autre bout du pays et à profiter d'une vie plus sereine loin de toute célébrité. Je passe rarement mon temps chez moi, que ça soit à New York ou à Huntington Beach. Bien entendu, quand Snow prépare un week-end entre filles, je ne peux pas dire non ! Mon problème c'est que j'accumule beaucoup de stress durant l'année, alors j'ai besoin de décompresser et de respirer. Je pense que c'est compréhensible. On ne vas pas m'en vouloir pour si peu. Benito, mon adorable pilote, je le voyais un peu comme un meuble de plus dans ma collection. Une fois son job fait, je me fichais pas mal de ce qu'il foutait dans le pays. Moi j'allais dans mon hôtel, à mes séances de spa et toute autre activité dans le genre, lui, lui il pouvait vendre son corps ou donner un organe, ce n'est pas mon problème. Il n'y a qu'une consigne : Etre-là le jour convenu pour le retour. Et en cas de problème majeur, je voulais bien faire un geste. Payer la caution d'une prison mexicaine ou quelques frais médicaux pour une opération. Bref, la routine quoi. Je suis plus calme au retour, ce qui explique pourquoi je ne suis pas aussi « grave » que d'habitude. Pourquoi je n'hurle pas à la mort, comme d'habitude. Bon, je cris un peu quand même, faut pas non-plus trop m'en demander.

« - Hey, Hey je vous interdis de faire ça ! C'est un Gucci par dieux ! Hey ! » Le flic avait balançé mes affaires dans une boite comme un malpropre. Prenant aussi au passage ma superbe veste, j'observais de loin Amigo, qui avait du coup subi la même chose que moi. Forcément, ils étaient en train de fouiner mon jolie jet à la recherche de marchandise comme des idiots. Qu'ils sont con, sérieusement ! « - Quand est-ce que j'aurais le droit d'appeler mon avocat ? Hein ? » Visiblement pas tout de suite. Je levais les yeux aux ciels, impatiente de sortir. On se dirige alors vers la cellule, presque vide. Il y a un type dans un coin, je ne vois pas vraiment qui sait. Un sac sur la tête. Super, non seulement j'allais devoir me coltiner le latino, mais aussi un véritable inconnu qui a visiblement des tendances à se foutre dans la merde. « - Mais bordel, vous arrêtez de me pousser comme ça ou je porte plainte pour harcèlements sexuel ! » L'homme qui m'accompagnait retira sa main de mon bras, fronçant les sourcils. Finalement, il me retire mes menottes et me pousse à l'intérieur. « - Connard ! » Le coup violent de sa matraque sur les barreaux me firent sursauter, mais cela ne retira pas la colère sur mon visage. « - Mais oui, c'est ça, faites le malin de l'autre côté. Vous savez définitivement pas à qui vous avez à faire. Une fois que je serais dehors, vous allez le regretter bande de malpropre ! » J'entends alors Oncle Ben me dire de me relaxer et tout ce que je trouve de mieux à faire c'est de lui envoyer un très gentil : « - La ferme face de buritos. »

J'aurais bien aimé m'asseoir, mais l'endroit semblait tellement... pas propre que j'n'osais pas. Je regarde alors un peu l'endroit, puis les flics pas loin. Le genre de cellule où on est enfermé 24h, voir 48h parfois. Pourvu que personne d'autre n'arrive, ça me serait d'une grande aide. Bébé se tourna alors vers l'inconnu pour lui parler, c'est alors que je me mis à regarder plus attentivement le gars qui était là.

Et j'vous jure, là tout de suite, j'avais envie de crier. Hello, Lorelai.

« - Putain, c'est ma journée. » Me retournant vers un policier qui passait, je lançais de nouveau. « - Est-ce que je peux appeler mon avocat ou comptez attendre qu'un crétin me viole sur place ? Hé ! M'ignorez pas ! » Pitié, pitié, je ne veux pas rester là ! Enervée, je donne un coup - pas si fort que ça - aux barreaux, avant de me retourner et de croiser les bras, mécontente de ce qui était en train de se passer.

« - Alors William, j'dois m'attendre à voir débarquer Owen aussi ? » Pitié, pas Owen. Sinon j'me suicide direct avec ses poils roux !


Dernière édition par Lorelai Daniels le Dim 30 Nov 2014 - 14:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Usual Suspect •• FEAT BLWLAP   Usual Suspect •• FEAT BLWLAP EmptyDim 23 Nov 2014 - 21:19

Ça m’apprendra. Ça m’apprendra. Ta ta ta lalala. Tata.
S’il y a quelqu’un le plus con dans cette planète, c’est bien moi. Vous avez frappé à la bonne porte ! Parce que les cons, ils font toujours des bêtises ! Pas des moindres ! Aujourd’hui j’ai fais le con ! Enfin, je crois que c’est pas aujourd’hui, parce qu’on est pas en pleine journée. Si ? Non mais vous voyez ? Aujourd’hui. Y a bien le mot jour dedans. Qui veut dire journée. Le jour, là où le ciel est clair ? Hein ? Vous comprenez quand même ce que je veux dire là ? Parce que là, on est le soir. Yep. Tonight ! C’est beau quand même les mots. Y en a tellement que je m’embrouille quand même. Je trouve que plus la langue a du vocabulaire, plus les gens qui la parlent sont plus intelligent. Oh làlà. J’ai déjà mal à la tête moi. Vous voyez, c’est comme si on avait un coeur qui bat à l’intérieur du crâne. Ça gonfle, ça se dégonfle. C’est chiant, j’espère que ma tête va pas exploser quand même. Alors vous me pardonnez hein, si j’arrête de réfléchir parce que je n’ai pas envie de mourir d’une explosion de tête. Ha ha. Avec cette mort, je ferais carrément la une dans les journaux pour au moins deux semaines ! Ouais maaaaaaaais non. Je n’ai pas envie de me sacrifier pour ça. J’ai bien encore des choses à régler moi…
Je ne sais pas depuis combien de temps je suis dans cette cellule en compagnie avec d’autres personnes. Mais je m’en fous. Le temps, ça ne compte plus vraiment pour moi. J’aime bien être hors du temps, pour ne pas à me rappeler la dure réalité. Comment j’ai fais pour atterrir dans cette putain de cellule ? Comment ça se fait que je me retrouve avec un sac de glace ? Ah oui, un gentil policier me l’a passé, il a eu pitié de moi je crois. Ah mais j’aime pas faire pitié des autres. Dans cette logique, j’enlève le sac de glace de mon front et le mets par terre. Nyah nyah nyah. Je suis pas dépendant. Je suis… Ivre ?
Merde.
J’ai bu combien de verre là ? Ah non non non. Je dois éviter de compter, ça me fera encore plus mal à la tête. Si seulement je pourrais arrêter de penser, mais ça veut dire que je dois mourir pour arrêter de penser. Tout être humain pense, même quand il dort. Stop. J’arrête de réfléchir. Oui bon.
Aie.
Je me rappelle d’être allé dans un bar, j’sais plus lequel. Peut-être le Wildjam ? Non… Ou le Diamonds ? Ou le Pim’s ? Penthouse ? J’étais pas avec une fille par hasard ? D’ailleurs elle est où ? Ah oui elle m’a planté pour un autre mec non ? ‘Tain j’en sais carrément rien moi ! ‘Fin ouais j’ai été à un bar et j’avais pris ma voiture. Elle est où en fait ? Ils l’ont mise dans la cellule ? Ah non, qu’est-ce que je suis con: on ne met pas de voiture dans la cellule.
Je reprends le sac de glace et le met contre mon front. Je me rappelle ça y est. J’étais avec une fille et j’ai passé une bonne partie la soirée avec elle. Mais y avait un mec, je le connais. C’était mon connard de voisin qui me l’a prise sous mon nez. Ils ont dansé ensemble et tout ces merdes qu’un mec ferait à une fille avant de faire une partie de jambes à l’air. J’ai trop bu je crois en attendant qu’ils s’en aillent. Comme un con je me suis mis à les suivre et monter dans ma voiture, les suivre en voiture et ne pas voir qu’ils se sont arrêtés. J’ai carrément démoli l’arrière de leur voiture et ils ont manqué de se prendre une autre voiture par l’avant.
Oh meeeeeeerde. J’ai vraiment fait le con.
J’ai vraiment intérêt à avoir une défense en béton là. Arrêté pour état d’ivresse, pour un accident de voiture et j’espère que j’ai pas fais un homicide.
Aaah. Si je l’ai vraiment fait. Je veux mourir. Là. Maintenant. Tout de suite.
D’ailleurs qu’est-ce que je foutais dans ce putain de bar ?! Ah ouais… Je devrais aller à l’hôpital voir le docteur Meyers. Ouais, j’ai un rendez-vous avec elle là… Ooops. J’ai pas pu lui prévenir que comme j’ai fais le con, je ne pourrais pas venir au rendez-vous médical…
Ah non quel con. C’est demain ça. Sinon j’aurais pas essayé de draguer une fille. Mais pourquoi j’étais au baaaar ?! To be or not to be, that’s the question. Demandez pas pourquoi j’ai sorti ça, je voulais faire intelligent dans ma tête, mais… En fait, ça n’a fait qu’accentuer mon mal de crâne. Ça doit être pour ça la bosse, l’accident de voiture. Conduire en état d’ivresse. Oops. J’ai vraiment intérêt à avoir une défense en béton merde. Je me répète, quand on est ivre, ouais on se répète. Comme un vieux pépé. J’entends une porte s’ouvrir, des hurlements, quelqu’un parler au policier, dire d’aller voir Tim au thé. Timothy ? Ah, j’ai envie de thé maintenant. J’entends une autre porte de cellule s’ouvrir, j’écarquille les yeux en reconnaissant - enfin - cette voix. La voix de… Oh meeeeerde. Je ferais mieux de cacher ma tête pendant le temps qu’elle soit là. J’ai pas envie qu’elle sache que je suis dans cette putain de cellule. Vous savez pas à qui vous avez affaire: ah ah ah. Cachez vous les policiers, quand cette tornade va sortir de cette cellule. Moi j’suis paré et j’en ai eu ma dose.

D’ailleurs qu’est-ce qu’elle fout là, dans cette cellule ?

On s’en fouuuut. Je lui demanderai plus tard, quand je la reverrai. Je suis sûr que quand je la reverrai je lui demanderai pourquoi elle m’a posé un lapin alors qu’on avait un rendez-vous. Tata Danielle ? Je réprime un rire. Tata Danielle ! Sérieux ? Ty son petit frère avait un enfant ? Elle s’est fait arrêté avec son neveu ? Ah ah ! Je me retiens de rire, je n’oublie pas de respirer sinon ma tête va vraiment s’exploser. Face de buritos. Ah ah ah ! J’aime comment elle répond à son neveu. Je ne suis pas surpris de toute façon. J’enlève le sac de glace de mon front, ignorant le neveu qui était en train de me parler. Il demande à un des hommes présent dans la cellule d’appuyer sur ses paroles. Mais personne ne le fait, je relève légèrement la tête par réflexe - j’emmerde cordialement ce putain de mécanisme du cerveau qui a vraiment décidé de m’emmerder jusqu’au bout. Le neveu me reconnait, cuistot de l’Hôtel Milton ? Je le regarde et je reste silencieux. La surprise complètement…. Ben merde. « _ Beeeen…. Meeeerde…. Toi le neveu de Lorelai ? Je t’imaginais plus jeune ! Je savais même pas que Tyler avait un fils ! Ben dis donc… Un résultat d’une aventure ? Parce que quand même. Faut vraiment faire fort là ! Ha ha ha. »
Ce mec, un client qui m’a félicité pour le repas de. Je cite: de qualité, c’est le meilleur plat que je n’ai jamais mangé. Franchement rien à voir avec l’autre restaurant, je serais pas surpris que ça ferme là-bas et que vous ayez encore plus de clients !!
En plus si mes souvenirs sont bons. Il était venu avec une fille… Rebecca je crois. « _ Quand même mec. Rassure-moi. T’es quand même pas un père ? Histoire que je sache pas que Lorelai est une grande tante. » Faut que j’arrête de parler là. Sérieusement, on ne me comprends pas, je sens que personne ne va comprendre ma logique. C’est parce que je suis diablement plus intelligent que les gens tous réunis. Ils ne comprendraient vraiment pas ma logique.
Je me mets à rire, je n’arrive plus à retenir mon rire. Je rigole et mets la main devant la bouche. L’autre tenant le sac à glace. Mon dieeeeu. Si Lorelai était la grande tante. Ah ah ce serait la meilleure. « _ Maaais dites. Comment ça se fait que vous êtes là vous ? ‘Fin. Toi Lorelai, je pense que t’as insulté un policier, que t’as voulu le frapper quelque chose comme ça. Que t’as embarqué un de mes clients dans cette histoire. » je le regarde. Mon client, c'est le mec là qui est dans la même cellule que moi « _ c’est con quand même. » Je hoche la tête, ayant l'air de compatir à son sort. D'être embarqué dans cette putain d'histoire. Je regarde Lorelai « _ Puis, ouais. Tu dois t’attendre à voir débarquer Owen… Sauf si tu sors avant moi. Après tout, sa majesté a son armée d’avocat et réussira à sortir de cette emmerde. » Je fais un geste de la main, comme une salutation qu'on fait au Roi. Sauf que je m'incline pas. Je pose la tête contre le mur et ferme les yeux, restant assis. La tête qui tambourine encore… « _ Par contre, t’as tendance à exagérer les choses toi. T’as pas oublié quelque chose par hasard ? » Je la regarde, sérieusement. Avec une tête complètement fatiguée « _ T’as posé un lapin, tu te rappelles qu’on avait un rendez-vous non ? »
J’entends du bruit de l’autre côté. Je fronce les sourcils. « _ Ah ? Maintenant tu devrais t’inquiéter Miss Dada. Y a des arrivants. » Miss Dada ? Ah p’tain, l’alcool…
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MessageSujet: Re: Usual Suspect •• FEAT BLWLAP   Usual Suspect •• FEAT BLWLAP EmptyDim 23 Nov 2014 - 22:13

Je me sentais idiote. Vraiment idiote. Je savais que ce n'était pas une bonne idée de suivre les étudiants de mon master, je savais que je n'avais pas leurs âges et que je n'étais pas vraiment du genre à picoler pendant tout une soirée seulement pour le plaisir de picoler. Je pensais surtout à mon fils, qui était sous les bons soins d'une jeune nounou que j'avais engagé avec beaucoup de mal. Je pense que ça devait se voir : je n'étais pas très à l'aise. Discuter, rire, partager un bon moment, c'était ce qui était arrivé jusqu'à un certain points où la majorité de mes camarades de classes ont fini à l'autre bout du bar à faire les idiots. C'était drôle, de les regarder enchainer connerie sur connerie, verre sur verre, mais moi, sobre, je me sentais bien à part. Je pense que c'est normal. Et quelque part ça ne dérange pas tant que ça d'être observatrice de quelque chose que je n'ai pas eu le temps de vraiment apprécier à l'époque. Je me contenais d'un cocktail à base de jus de goyave, me disant que je pouvais attendre un peu avant de repartir sur mon vélo. J'étais plutôt curieuse de ce que refermait la ville. De ce que j'y découvrirais. Je commençais enfin à croire que mon fils et moi allions pouvoir avoir une vraie vie. Quelque chose de normal, de simple. Bon, la première étape était déjà de remboursé mon cousin pour tout ce qu'il avait déjà fait. De trouver un petit appartement aussi, pour ne pas rester trop longtemps chez lui. Ce qui était drôle, c'était que Junior, lui, n'avait pas le moindre problème pour s'adapter.

Il se contenter de s'asseoir et de sourire à tout ce qui passait devant lui comme si c'était facile. J'aimerais qu'il reste ainsi toute sa vie. Je demande un autre verre, me disant que c'est le dernier, avant de lancer un coup d'oeil sur l'horloge du bar. Bon, il n'est pas si tard que ça. Je pourrais bosser demain sans avoir une tête horrible à regarder. Je sirote tranquillement mon verre, en écoutant brièvement ce que me dit Mindy. Je ne sais pas si elle se rend compte que ses phrases ne veulent rien dire.

« - Un autre pour la demoiselle. » Je fronce les sourcils en me retournant. « - Ce n'est pas la peine, j'en ai déjà un. » Je fis signe au serveur de rien apporter de plus. Le type à côté de moi me dévisage bêtement. Je crois qu'il est pas très sobre, lui aussi. Mindy ricane, me murmurant à l'oreille. « - Oh, lui il veut te baiser. Fonce. » Bon sang, elle est tellement plus intelligente et discrète sobre. « - Tu es seule, poupée ? » Poupée ? C'est un mot que les gens utilisent encore pour draguer ? Je fais alors ce que je fais de mieux dans ce genre de situation. « - Désolée, mais je suis prise. » Je montre fièrement l'anneau doré à mon doigt, prenant mon verre et me relevant pour aller vers le groupe de mes amis qui jouent aux billards. Le gars me rattrape par le bras tellement rapidement que j'en fais tombé mon verre. Certains regards se tournent vers nous, alors que je me détache de lui.

« - Hey, ça va pas ?! » Une serveuse ramasse rapidement les débris, alors que le gars insiste : « - Oh, allez. Les accidents ça arrive. Tu ne veux pas venir chez moi ? » Je rêve ? Et j'avais beau être la fille la plus gentille du monde, la plus respectable et la plus douce, il m'arrivait parfois de jurer. « - Non, casse-toi maintenant. » Il pouffe de rire, rajoutant un très beau : « - Qu'est-ce que j'aime les filles sauvages. » J'ai pas le temps de dire quoi que ce soit qu'un mec plutôt grand s'interpose entre nous. Pendant un instant, j'me demande ce que je dois faire. Rester là à ne rien faire ou partir parce que j'en avait l'occasion ?

J'aurais dû partir, mais Mindy m'avait attrapé le bras comme si elle essayait de me protéger - tiens, un peu de bon sens dans sa petite tête d'ivrogne. Elle me parle en même temps que le reste, du coup je n'arrive pas à comprendre clairement ce qui se passe. Et alors que je pensais avoir atteint le top de cette soirée, un autre mec essaye de séparer mon sauveur de mon agresseur. Génial. Et puis les choses dégénèrent. Le mec qui essayait de calmer mon agresseur se voit propulser à l'autre bout, avant de frapper mon sauveur. Le bar en prend alors un sacré coup. Ca digèrent un peu partout et avant qu'il (je parle du gros-lourd) agresse de nouveau mon sauveur, j'attrape la première bouteille à mes côtés pour la fracasser sur sa tête. Soudain, comme si j'avais fait une bêtise, je lance un simple « Oups. » Alors que le type est complètement à terre. Quelques minutes plus tard, les flics débarquaient et attrapais tous ceux qui étaient là - moi compris.

Je me retrouvais à l'arrière d'un camion avec la majorité des mecs de ma classe, mon sauveur compris. Et puis l'autre gars qui visiblement n'était pas plus heureux d'être là. Il parlait à un ami à lui sans doute, qui n'était pas dans un bon état, un grand blond du nom de Kevin. En écoutant leur conversation, je pouvais éviter de péter un plomb : j'étais coincé entre deux nanas qui se crêpait le chignon pour une paire de chaussure disparus. Arrivé à la station de police, nous étions tous un peu divisé dans les cellules. Je sentais que la nuit allait être longue. Très longue.

Sans un bruit, je suivais ce qui se passait sans protester. « - Celle-là est sobre ! » Le flic rangea l'alcotest, tout content. « - Merci la confiance. Ça fait trois heures que je vous le dit. » Je soupirais alors qu'on me conduisait, avec d'autres, dans une cellule. J'allais visiblement passer la nuit-là. Une fois à l'intérieur, je regardais ceux qui étaient là. Un mec amoché et... Oh putain.

« - Lorelai Daniels ! J'y crois pas ! » Discrétion = 0. Je me retourne alors, remarquant que parmi les trois gars derrière moi, il y a les deux « héros. » Le troisième étant le pote chinois de l'un, qui par ailleurs s'effondra sur l'un des bancs. Le grand, que l'autre con avait frappé, était plutôt séduisant quand même. « - Je suis vraiment désolée les gars. Tout ça c'est de ma faute. Comme quoi, rien qu'en étant une fille j'arrive à créer des problèmes. » J'étais vraiment navré pour eux. Les pauvres, ils n'avaient rien demandé et voilà. Ils étaient là. En fait, j'avais rien demandé moi aussi...
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MessageSujet: Re: Usual Suspect •• FEAT BLWLAP   Usual Suspect •• FEAT BLWLAP EmptyDim 23 Nov 2014 - 23:12

On était là. Tout les deux dans un bar. À boire tranquillement nos verres. C’est fou, on ne se dit rien pour l’instant. On s’observe, on boit nos verres. Je me retrouve en face de mon cousin: Pacey. J’ai longuement cherché les membres de ma famille parce que j’en avais besoin. Parce que je sais que c’est important et que je ne le regretterai pas. En fait, je ne sais pas si j’ai bien fait de débarquer comme ça à Orange Avenue, d’apprendre que sa maison avait brûlé, qu’il vit provisoirement à Presidente Drive. Pas loin d’où je loge. Je ne vous raconte pas mon arrivée devant la porte. Les grandes hésitations que j’ai eu avant d’appuyer sur la sonnette, j’ai failli repartir sans rien dire. Mais je ne pense pas que Zoey approuverait, elle aurait quand même insisté pour que je revienne. Je ne suis pas si lâche que ça et j’ai réussi à sonner sur cette damnée sonnette. Je sais pas si c’était vraiment une bonne idée de s’imposer comme ça. Je dois avouer que j’ai fais ça sans vraiment réfléchir et parce que j’en avais besoin.
Après avoir annoncé à Pacey qui était à la maison, avec Louis, que j’étais son cousin. On s’est tout de suite retrouvé en train de boire un verre. Qu’on devait parler en dehors, en prenant un verre. Pour se faire connaissance. Ce qui l’a surpris, apparemment. Il n’a jamais entendu parler de ma mère. Je n’ai pas encore tout raconté à cause de ce qui va suivre, mais on était en train de faire connaissance quoi. Je lui ai dis qui j’étais, que j’étais journaliste maintenant sans emploi, que je vis à Chicago, que je loge au Hope’s Cove de Keith. Pacey le connaît apparemment et ils sont de bons amis. Je ne lui ai pas du tout parlé de ma famille. J’ai appris qu’est Pacey, un infirmier, qui a un fils qui vient de brûler la maison - chapeau Louis. Qui s’était marié à une femme, qui est aujourd’hui morte. Ça m’a fait un peu réagir ça et j’ai voulu lui dire que ma femme est aussi morte. De ne pas me laisser surprendre par le mensonge. Tant qu’il était encore temps… Mais… Un fracas du verre vient de nous interrompre. Je regarde la scène et je fronce les sourcils. Tenant mon verre dans la main. « _ oh oh. » laisse-je échapper en guise de commentaire. « _ Attends, bouge pas de là. » Sans prévenir Pacey, je me relève, j’abandonne mon verre. Personne n’a l’air de vouloir intervenir alors que tout le monde peut voir clair dans le jeu de ce mec. Il n’est pas sobre du tout. J’arrive entre la jeune fille et le mec. « _ Hé ? Qu’est-ce que tu fous là toi ? » « _ C’est à moi de poser la question petit. » Je m’impose un peu avec ma grande taille mais il ne se laisse pas vraiment impressionné. Ah mais les gens bourré, vous savez. C’est pas vraiment comme de la drogue qui fait croire qu’on est super puissant, mais c’est un peu le même principe. « _ Ce que t’vas faire. Tu vas laisser cette fille tranquille, tu vas déposer ton verre, tu vas te dégager d’ici. Va à un autre bar pour tout casser si ça te chante. » Les deux amis arrivent derrière le mec. « _ Ah ouais et tu penses que je vais faire ce que tu vas me dire ? Tu sais pas ce qui se passe, elle ne sait pas ce qu’elle veut. De toute façon, j’ai pas peur de toi, tu devrais retourner boire avec ton ami gay là. » Je prends une inspiration, je me retiens bien de lui foutre un poing. « _ J’étais pas loin, j’ai tout entendu et quand elle dit non, c’est non. » je plisse les yeux et hoche la tête légèrement surpris. « _ À moins que ta tête soit trop petite pour saisir le sens du mot non. Ça m’étonnerait pas d’ailleurs. » Pacey intervient entre nous deux, il a senti que la tension se dégénère. Les gens du bar se sont tous tus un par un. Après on s’étonne pourquoi. Mon cousin prend la relève et essaye de raisonner le mec. Je soupire et croise les bras, je jette un coup d’oeil derrière voir la jeune femme avec son amie. « _ Tu devrais quitter tout de suite ce bar avant que ça… » eu-je le temps de dire avant de me prendre un crochet en pleine face qui me fait perdre l’équilibre. Je me rattrape à une chaise que je prends vite fait pour frapper mon agresseur avec. J’enchaine avec un uppercut sous la mâchoire avant de me faire attaquer par d’autre qui me plaquent par terre. Immobilisé par trois gars, j’essaye de m’en sortir alors que ce mec qui cherchait la merde depuis tout le début se reprend et se dirige vers moi pour m’asséner un coup de pied dans les côtes avant de se faire assommer par une bouteille. Je hausse les sourcils surpris et penche la tête de côté, impressionné par la belle initiative. « _ Bien joué. » fais-je en guise de commentaire avant de me libérer de la prise des trois gars qui se sont tous pris mon poing dans la figure. La baston continue jusqu’à l’intervention des policiers, je lève vite les mains pour leur signaler que je ne faisais que me défendre.
Mais vous savez, les policiers, ça ne veut jamais rien savoir. J’en sais quelque chose. Donc on est tous monté dans le fourgon et je retrouve Pacey. Je laisse échapper une moue embêtée. « _ Désolé. Je ne pensais pas que ça finirait comme ça… » laisse-je échapper. Merde. Qui l’eut vraiment cru. Nos retrouvailles au poste de police, elle est belle la surprise du destin. Pendant tout le trajet, on ne s’est rien dit et on a écouté les jeunes râler. Après que le fourgon s’est arrêté, probablement parce que nous sommes arrivés. Je lance à mon cousin un conseil « _ N’essayes pas de t’énerver avec les flics, montre que t’es sobre. Ils nous mettront dans une cellule complètement à part de tout ces excités. » Je n’ai surtout pas envie de me retrouver avec ce sale étudiant qui se prend carrément la tête. Il pensait que toutes les filles ne peuvent pas lui résister ou quoi ? Dans mon temps, on n’avait pas vraiment une mentalité comme ça. Enfin on laisse pas paraitre ça en plein jour et il n’a pas vraiment de dignité de s’enivrer en public.
On descend et on reste calme. On passe l’alcool test et les flics ont déduits que nous étions sobres. On est arrivé dans la cellule et y a déjà du monde. Apparemment ils ne viennent pas du tout du bar, sinon je les aurais reconnu. J’ai déjà mémorisé les visages des personnes, aucun de ces trois-là étaient au bar. Après nous avoir enfermé dans la cellule, je soupire et mets ma main contre ma mâchoire. Je grimace légèrement à la douleur. Ce ne sera pas une surprise si je me retrouve avec un bleu. Correction: des bleus. Je grimace encore plus quand je mets ma main sur ma côte. Le con. Je réprime un bâillement parce que ça me ferait mal surtout. J’entends le prénom Lorelai Daniels, je hausse les sourcils complètement surprise. « _ Lorelai Daniels ? Non ? Pas la directrice de la maison de couture Daniels ? La présentatrice de Tonight with Lorelai Daniels ? » je me retiens de rire en la détaillant. Hé ben merde. C’est bien elle. « _ On se retrouve dans de étranges circonstances. Pas sûr que vous vous rappelez de moi. » Un collègue à moi l’a interviewé, je me retrouvais dans les arrières, pas vraiment intéressé par ce qu’elle raconte. Je l’ai même ignorée à l’instar des autres, je crois que j’ai été l’une des rares personnes à l’ignorer quand même, parce que rare sont les gens qui ignorent les stars quoi. À moins qu’ils se connaissent. Sauf que dans mon cas, je ne la connais pas. « _ Bon. Super. » fais-je en guise de commentaire en voyant le Chinois s’effondrer sur le banc. Je ne pourrais pas m’asseoir grâce à lui. La jeune femme me parle, je relève la tête vers elle et l’écoute. « _ Oh. Non. Ce n’est pas du tout de votre faute. C’est la faute de votre camarade qui aurait dû apprendre à bien modérer ses propos et son comportement. » surtout ses propos… « _ Ce n’est pas en étant qu’une fille que vous créez des problèmes. Ça n’a absolument rien à voir. » fais-je dans un léger sourire. Je regarde Pacey et soupire, vraiment embêté. « _ Je suis désolé, mais si on n’était pas intervenu, ça aurait fini dans la baston quand même… » et baston ou pas, on aurait quand même filé.
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MessageSujet: Re: Usual Suspect •• FEAT BLWLAP   Usual Suspect •• FEAT BLWLAP EmptyLun 24 Nov 2014 - 0:08

Pacey et sa famille, c'est compliqué. Pour ne pas dire très compliqué. Il n'avait pas vraiment gardé contact avec qui que ce soit. Il avait encore moins un bon souvenir de ses propres parents et du reste. Il n'avait aucune idée de ce que faisait ses soeurs par exemple, d'où elles étaient et parfois il lui arrivait de regretter ce manque de contact. Il était humain avant tout et même si elles le haïssaient sans doute, lui, il continuait à les voir comme ces deux petites jumelles préférés. Mais passons, la famille ce n'était pas vraiment un sujet dont il parlait réellement parce que sa famille était composée d'une chose, une seule : son fils. Et si Neela avait réussi à prendre une place importante dans sa vie, il savait qu'Hazel lui donnait cette sensation d'être celle qu'il avait toujours recherché. Il sentait que les choses allaient changer et il voulait aller de l'avant. Ce qu'il ne savait pas par contre, c'était qu'il avait un cousin. C'était qu'en dehors de ceux qu'il avait toujours connus, il y avait d'autres personnes qui partageaient le même sang que lui. D'autres membres de sa famille. En ouvrant la porte, il ne s'était pas attendu à le voir. Neela était dans la cuisine, avec sa fille et Louis qui essayait de comprendre comment elle faisait d'aussi bon cookie. Et Pacey était en face d'un type qui prétendait être de sa famille. Il n'attendit pas longtemps pour prévenir Neela qu'il avait à faire et pour laisser son fils chez son amie alors qu'il allait boire un verre avec son cousin. Il voulait éviter que certaines choses ne s'ébruitent, que certaines informations atteignent Neela ou Louis. Il était conscient de son passé et des problèmes qu'il avait vécus, mais si ce gars l'avait recherché, peut-être qu'il savait à quel point Pacey était passé par de nombreuses choses. Des choses dont il n'avait pas encore parlé à Hazel. Des choses qui pourraient tout remettre en question.

Il avait proposé ça naturellement, curieux tout de même de savoir qui était son cousin, même si la plupart de la conversation tournée autour de lui. « - Tu es entre de bonnes mains au Hope's cove. Le propriétaire, Keith, est vraiment quelqu'un de bien. » Avait-il lancé amicalement, repensant à son ami. Pour Pacey il n'y avait pas de doute, Keith était l'un de ses amis les plus surprenant et les plus généreux. Pacey lui vouait un véritable respect. Une confiance total même. Il en savait pas pourquoi, mais il avait la sensation que Keith pouvait le comprendre de bien des façons, comme s'ils étaient connecté. Parlant forcément de Louis, Pacey lui expliqua un peu sa situation. Comment une grande partie de sa maison avait brûlé et comment il s'était retrouvé chez son ami. Il lui raconta qu'il était infirmier, comment il avait rencontré Hayley, comment il avait adopté Louis. Tout se passait plutôt bien, jusqu'à ce qu'un bruit de fracas se fassent entendre. Observant son cousin, Pacey se demanda si ce n'était pas là un trait de famille. Aidez les gens, les protéger, se retrouver dans de drôle d'histoire. Quelque part il trouvait ça drôle d'avoir un point commun avec Anthony. Mais voyant bien que les choses n'étaient pas très simple, Pacey se leva à son tour. Une main en avant pour instaurer une certaine distance, Pacey fixait le type droit dans les yeux.

« - Et si on en restait là pour le reste de la soirée, hein ? » Le mec ne semblait pas très ravie de l'idée et attrapant rapidement Pacey par le côté, il le fit valser comme une merde. Il se retrouva sur une table, un peu étourdie. Quelques secondes plus tard le bar était devenu un repère de bagarre et de colère. Et sans qu'il ne comprenne pourquoi, il senti que quelqu'un le tirait en arrière. Il chercha à s'agrippait au bord de la table avant de se laisser en entendant une voix familière : « - Pacey, ça va mec ? » Jun, un collège infirmier qui était passé du style looser geek à boysband coréen. Sans que Pacey lui demande quoi que ce soit, Jun essayait la merde qui était collée à son pull. Il ne fallait pas beaucoup à Pacey pour comprendre que son ami était complètement défoncé. Au final, ils se retrouvèrent dans une camionnette, tous ensemble. Comment allait-il expliquer ça à Neela ? Elle allait sûrement s'inquiéter si elle ne le voyait pas rentrer. Jun avait sa tête sur l'épaule de Pacey, complètement mort. « - Ne t'inquiète pas, ce n'est rien. » A ce rythme ils allaient se retrouver à passer la nuit dans un poste de police. L'angoisse pour Pacey qui avait toujours peur qu'un jour on découvre son crime. Ecoutant son cousin, Pacey se demandait si c'était pas l'expérience qui parlait. Etant un infirmier, Pacey n'avait pas vraiment le droit de boire comme ça, surtout qu'il travaillait demain très tôt. Jun lui avait posé son week-end, donc il se faisait plaisir. D'ailleurs... d'ailleurs Pacey remarqua Kevin pas loin ! Pas étonnant que Jun et Kevin soit là. Décidement les infirmiers étaient de sortie ce soir ! Ted était sûrement chez lui, avec sa femme et ses gosses. Un peu comme Pacey, sauf qu'il était chez Neela et pas chez lui.

Déjà fatigué par ce qu était en train de se passer, Pacey ne faisait pas vraiment attention aux personnes qui étaient déjà dans la cellule. Il y avait une rouquine, qui visiblement semblait être une star vue la réaction de son cousin. Il y avait un mec assis plus loin, complètement ivre par contre. Un autre gars était debout aussi. La jeune fille qu'Anthony avait essayé d'aider et Jun... Jun qui s'affala comme une merde. Restant calme, il se tourna ensuite de la jeune brune qui s'excusa pour tout ça. Son cousin prit tout de suite la parole. Pacey nota qu'il avait quand même une belle façon de s'exprimer, sans doute son côté journaliste ? Décidant de pousser Jun pour lui faire une petite place, le coréen grogna.

« - Il a raison. Vu le nombre d'étudiant, il aurait suffi d'un rien pour que ça part en cacahuète. » Il se tourna alors vers le mec avec le sac à glaçon, fronçant un peu les sourcils. Il se retourna ensuite vers son cousin. « - Je sens qu'on va passer la soirée ici. Et avec le monde qu'ils ont ramené, on est pas prêt de pouvoir passer un coup de fil avant des heures. » Il soupira. Ce qu'il y avait de bien avec Pacey s'était sa façon de se contenir. Il était toujours très calme, très posé. Il en paniquait pas, prenant les choses avec beaucoup de maturité.

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MessageSujet: Re: Usual Suspect •• FEAT BLWLAP   Usual Suspect •• FEAT BLWLAP EmptyLun 24 Nov 2014 - 0:53

Je cligne les yeux, les bras croisés contre mon torse. Je ne comprends pas ce qui se passe entre ces deux là. Ils m’ont vraiment l’air de bien se connaître. Je les montre tous les deux du doigt « _ Vous vous connaissez vous. Et attention, c’est qu’un constat pas une question. » Je soupire. « _ Le monde est petit à Huntington Beach moi je dis… » Encore une fois, le con de Christian avait raison. Depuis tout le début il ne cesse pas de répéter que H.B est une ville bizarre, qui ne fait que réunir tout le monde. Les gens qui se connaissent vaguement, qui se mettent à se parler, à se retrouver dans d’autres circonstances. Des gens qu’on ne se rend pas compte, qu’ils sont vraiment proches. Ça fait flipper quand je pense comme ça, mais c’est exactement ce que Christian pense. Par contre ce qui suit. C’est tellement What the fuck. Si j’étais en train de fumer, j’aurais avalé la fumée de travers tellement c’était absurde. « _ Heu… » Je n’ai pas eu le temps de dire quoi ce que ce soit. Je regarde Lorelai et lui lance un regard du style: c’est qui ce mec sérieusement ? « _ Non je suis pas un père, Rebecca est ma nièce et non je ne suis pas son neveu et je ne suis pas le fils de Tyler Daniels. Je suis plus vieux que lui ou plus jeune, à moins que ton Tyty soit âgé de 60 ans, ce genre là. Panini n’est pas ma tante, c’est ma victime de surnoms. Pigé ? » fais-je assez sérieusement et tout ceci je l’ai dis d’une traite. Je ne suis pas sûr que le cuisinier ait pigé ce que j’ai dis. Je regarde Lorelai et secoue légèrement la tête. « _ Princesse, personne ne va te violer dans une cellule. On dirait qu’il te connait bien. Il a presque juste. » fais-je en le désignant de tête le mec au sac à glaçon.
Je marche un peu dans la cellule les mains dans les poches, j’observe Lorelai du coin de l’oeil. Je lui donne combien de temps. Hmm… Cinq minutes ? J’entends les gens arriver et je regarde le cuisinier. « _ Cinq dollars qu’elle ne tiendra pas cinq minutes. » fais-je dans un murmure discret, quand j’suis à côté de lui. C’est plus fort que moi et c’est une façon assez subtile pour voir s’il la connaissait vraiment. Mais bon, Lorelai a l’air de le connaitre au point de l’appeler William. Voilà les nouveaux arrivants, après être entré dans la cellule. Y avait une femme qui s’est exclamée en voyant mon employeur. Je hausse les sourcils surpris, le grand mec ajoute un paquet sans pour autant être discret - l’avait-il fait exprès ? Oh là là là. Ils savent pas dans quoi ils s’embarquent. Je m’adosse à un des barreaux et m’adresse à la jeune fille et mec, pas totalement surpris. « _ Vous savez, elle n’est pas amnésique (jusqu’à preuve du contraire). Je pense que ça aurait été mieux que vous soyez un peu plus discret. Et croyez-moi. C’est un conseil bon à prendre. » fais-je sans savoir exactement à qui je m’adresse. Je fais une légère grimace en hochant la tête. Je regarde le chinois en train d’occuper tout le banc. Ce qui me tique un peu, c’est que ce grand mec, il a l’air de la retrouver, ils doivent s’être croisé quelque part. C’est marrant ça. Apparemment y avait l’autre, qui ne réagit pas, il ne semble pas la connaître. Pas mal comme tactique.
Je fronce les sourcils en écoutant le nouveau groupe parler entre eux. Je les désigne du doigt. « _ Vous venez bien d’une bagarre des étudiants à ce que je crois comprendre. Vous en êtes l’origine » fais-je en montrant du doigt la fille. Ce qui ne m’étonne pas de sa part. Je soupire. « _ Des étudiants ivres ? » je claque ma langue. « _ Décidément, c’est la mode les soirs, les étudiants ivres. La baston, vous vous retrouvez embarqué malgré vous dans ce tourbillon. » J'ai l'air de m'y connaitre ouais. C'est vraiment pas nouveau pour moi. Je regarde le mec au glaçon. Le désigne du menton « _ Et vous, pourquoi vous vous êtes retrouvé dans cette cellule ? » Je me gratte légèrement la tête et hausse les épaules. « _ Bah écoutez, ce que je peux faire pour vous, si je sors avant vous (aucune chance que je double Lorelai et son armada d’avocats), je peux essayer de contacter vos proches pour qu’ils viennent vous chercher et que vous n’ayez pas à passer la nuit dans cette cellule. J’ai un ami qui travaille ici et qui va me sortir de là assez rapidement. Ça va vous éviter le passage des dossiers aussi si vous avez de la chance. » Autrement dit, la prochaine fois que vous me voyez, vous allez être reconnaissant et que vous me devez un service quand on se re-croisera peut-être.
Puis surtout, je sais ce que c’est de passer sa nuit en cellule. Que c’est vraiment utile d’avoir de la relation dans la police. Un peu d’espoir en cette soirée de merde, ça nous ferait vraiment du bien… Ça doit être le coup de la fatigue qui fait un peu déconner mes fonctions de logique.
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› COPYRIGHT : ELOW ;

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MessageSujet: Re: Usual Suspect •• FEAT BLWLAP   Usual Suspect •• FEAT BLWLAP EmptyDim 30 Nov 2014 - 16:06

J'avais l'impression d'être en enfer. Moi, en enfer, cette blague quand même. Je sais pourquoi on est là, mais William... Je l'avais jamais imaginé du genre à se retrouver dans ce type de cellule. Après, je le connaissais un brin impulsif - j'ai encore en tête la superbe vidéo de lui. Mais je n'ai pas le temps de me poser de question, ni-même d'écouter son histoire. En réalité, je me fiche sérieusement de ce qui pouvait bien lui arriver. Bon, d'accord, je l'avoue, j'avais beau avoir apprécié notre diner de la dernière fois, je savais que je ne voulais pas tomber dans le piège une seconde fois. Oui, j'avais peur de retomber amoureuse comme une novice. Bah quoi ? C'était William bon sang ! C'était pas qu'un simple coup de coeur d'adolescente. C'était le tout premier garçon que j'avais désiré à mes côtés pour toute ma vie. En gros, j'étais conne et j'avais peur de l'être de nouveau. Donc, je prenais mes distances. Et d'accord, le fait aussi d'avoir eu une petite histoire avec Shawn me donner une raison de plus d'éviter son cher parrain adoré. Arrêter de crier comme une pauvre débile, je regarde mon cher pilote d'avion Play mobile.

« - Oui, on se connait. Et oui, cette ville est le centre du monde. » Je levais les yeux aux ciels, repensant à mon cher frère qui avait fui la queue entre les jambes lorsque j'avais décidé de débarquer ici. C'était mieux ainsi, hein, mais ça me manque de ne pas me jouer de lui. Bon, j'imagine qu'à New York il doit être content, avec Maman et Papa derrière lui. Pauvre chou. J'écoutais à moitié ce que William et Benito disaient. Mon neveu, et puis quoi encore ? Je préfère même pas répondre à ça, plus inquiète par le nombre de minutes supplémentaires que je vais passer ici que par autre chose. Et puis, Si Tyler avait eu un fils, je pense que je serais la dernière à prendre son de ce petit monstre. Je soupirais, priant que tout cela se termine vite. Faisant craquer mes doigts, je me dirige sans attendre vers mon pilote privée pour lui décocher une petite tape derrière sa boite crânienne d'idiot. « - Appelle-moi Panini encore une fois et je réponds plus de moi, Churros. Victime de surnom, mon cul. »

j'étais sur les nerfs, il valait mieux ne pas me chercher. Mes ongles étaient assez aiguisés et j'avais l'impression que j'étais prête à les planter. J'hésitais encore entre William et Ben-à-ordure. Quoi que, William était la réponse évidente dans cette situation, vu la dose d'alcool évidente dans son système. Princesse... Ouais, non.

« - Si tu tiens tant à me donner des surnoms, tu sais que je préfère 'Ma Reine' plutôt que 'Princesse' ? » Je marque une légère pause. « - Et commencez-pas à sympathiser tous les deux. Je veux pas de révolution. » Je ne sais pas ce qu'il avait murmuré, mais je n'aime pas qu'on murmure quoi que ce soit. Je déteste être laissé de côté.

« - Tu vois, prend-note. 'Sa majesté' ça c'est pas mal. » Je me retourne vers William, histoire de lui répondre quand même. « Et pourquoi je voudrais t'aider ? T'es un grand garçon, non ? Et avec un peu de chance je serais déjà dans un bon bain quand Owen arrivera te chercher. En espérant qu'il ne soit pas trop ivre, lui aussi. » Le faire sortir ? Vraiment ? Oh non. Je ne voulais pas risquer la presse de nous pointer du doigt. Je ne voulais pas risquer la une de la presse à people parce que je devais me montrer généreuse et amicale envers le type qui m'a quand même brisé le coeur comme une merde. Connard. Putain, décidément, il était impossible pour moi de lui pardonner. Impossible d'oublier, malgré tout ce dont on a pu parler. Le regard sérieux qu'il me lance ensuite me déstabilise. Je déteste quand il fait ça. Quand il me regarde comme ça. J'avais oublié quoi moi ? Je le fixais à mon tour, sérieuse aussi.

« - Je n'ai pas oublié. » Lançait durement. « - J'avais juste mieux à faire. » Bam. DANS TA FACE CONNARD. Oh, ça fait du bien. Bon, en réalité, j'aurais aimé être là, j'ai juste... juste moins eut envie d'y aller au final. Avant de pouvoir rajouter quoi que ce soit de plus, d'autres personnes avaient décidé de nous rejoindre - super. Je ne m'attendais pas à ce que les choses s'aggravent, mais là. D'abord, une fille, une brunette qui s'était exclamé comme si elle avait vu la star de ses rêves. Bon, ce n'était jamais désagréable d'avoir des fans, mais là tout de suite j'avais plutôt envie de vomir. Beny prit la parole pour moi - la preuve qu'il me connait quand même un minimum. Un homme reprit alors, tout aussi surpris.

« - Oui, c'est moi, bravo. » Je fis mine d'applaudir, comme si c'était excellent. Il semble pourtant me donner l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. « - Comment ça ? » D'où pouvait-il bien me connaitre... Une idée émergea et ce n'était pas une bonne idée. Parce que si ce type était un journaliste, j'étais vraiment dans la merde. Croisant les mains, je regarde l'un des garçons s'asseoir à côté du chinois qui lui, dormais paisiblement. Avec mes talons, je n'allais pas tenir longtemps debout.

« - Super buritos à la rescousse. » Les regards se posèrent sur moi, avant que, bêtement je lance. « - C'est affectif, pas raciste. Me regardez pas comme ça. » Je grognais, évitant de regarder William dans les yeux. J'avais la sensation d'être entouré de bisounours. La fille surtout. Ma mauvaise humeur se voyait à des kilomètres d'un coup.
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MessageSujet: Re: Usual Suspect •• FEAT BLWLAP   Usual Suspect •• FEAT BLWLAP EmptyDim 30 Nov 2014 - 20:57


Je souris quand je vois le Mexicain réagir, nous montrant tous les deux du doigt, à constater qu’on se connait. Evidement… C’est une logique implaçable. Woah. J’aurais pu dire c’est élémentaire ! Ah ah. Je serais trop bien en Sherlock Holmes moi. Ouais non. Sherlock il n’est pas con. Il n’est jamais con et c’est un type ennuyeux qui sait tout. Je réagis juste après Lorelai en train de rire un peu, sous l’effet de l’alcool. « _ Ah ah ah. Évidemment qu’on se connait… Sinon elle n’aurait pas réagi comme ça. Genre, oh mon dieu pas lui. Je veux sortir d’ici. C’est quoi ce putain d’enfer. Je me dis à peu près la même chose que toi hein. » je regarde Lorelai avec un petit sourire en coin. Sérieux, c’est un putain d’enfer. « _ Ce serait encore plus si tu te retrouvais avec ton ex et ton frère. Genre toute une belle équipe. Tu te pendrais non ? Je sens que ça va être ton cauchemar à une nuit. » Je lui montre mon pouce et je hoche la tête, avec un air approbateur. Puis je me masse le front, regardant le plafond. « _ Huntington Beach, le centre du monde… C’est clair. » murmure-je.  Après, dans délire, j’ai demandé s’ils ont tous les deux un lien de parenté, mais apparemment je me suis planté. Je plisse les yeux, relève la tête et on voit pour sûr que j’ai rien pigé à ce qu’il a dit tellement il a parlé trop vite. « _ Wow… T’es allé trop vite Don Panini. J’ai rien pigé moi. T’es pas le fils de Tyler et il a soixante ans ? Faut pas te foutre de ma gueule là. Ty n’a pas soixante ans lui, il a … Oh zut. Trop de chiffre je laisse tomber mais il est un jeunot inexpérimenté quoi. » trop de chiffres me tue. Y en a marre des chiffres, des mots et tout ces merdes. Je veux retrouver ma voiture et partir d’ici bordel de merde et ça personne ne pourrait le comprendre. Mais j’ai pas pu m’empêcher de rire, assez en retard, quand Lorelai réagit à victime de surnom. Je trouve la situation assez drôle, ridicule en elle-même. « _ Lorelai victime de tes surnoms ? Elle est belle celle-là, vous vous donnez des surnoms. C’est à se demander si vous aviez pas couché ensemble. Noon vous l’avez fait ? » une pause, je fais un geste vague de la main. « _ Après tout, ça m’étonnerait pas. Vous sautez sur tout ce qui bouge. » je regarde autour de moi, y’a rien d’autres qui bouge. Tant mieux. Ah si moi. Je devrais arrêter de bouger non ? Ouais ce serait une bonne idée, je ne bouge pas. Sinon ils vont me sauter. Le mec réagi après avoir essayé de deviner les raisons du pourquoi ils sont là. Miss Lorelai n’a pas pu s’empêcher de faire un scandale avec un des policiers, ha ha ha ! Je prends un air faussement offusqué, je croise les bras contre mes jambes. « _ Évidemment que j’ai juste moi ! Je suis pas con. Enfin.. Si je suis con, peut-être très con mais je suis pas très très con. Je dépasse pas les deux très. ok ? » Pas sûr qu’ils comprennent mais on s’en fout, ça n’intéresse que moi et je me parlais plus à moi qu’à eux. Par contre, Lorelai rêve toujours à ce qu’on l’appelle Ma Reine, qu’on se prosterne devant elle. D’ailleurs j’en fais un petit geste à nouveau avec ma main. « _ Eh coco, si tu l’appelles Ma Reine, elle va plus se sentir. » Je hoche la tête avec un air de savoir de quoi je parle. Sauf que je sais pas de quoi je parle. Ou si ? Non ? Merde, on s’en fout, j’en sais rien moi. J’ai pas un Q.I d’un surdoué ! J’ai le Q.I d’un cuisinier ! Et ça veut dire quoi ça ?
Le mec vient à moi et me chuchote un truc, un pari ? Oh oooooh ! Intéressant çaaaa. Mais c’est tellement nul cinq dollars sérieux. Ce petit complot passe pas inaperçu à Lorelai. Je prends un ton offusqué « _ Mais on sympathise pas !  Il veut me dépouiller de cinq dollars ! T’appelles ça sympathiser ? » fais-je en montrant le petit grand géant poucet de Beny du doigt. Oh là. Je me perds avec tout ces surnoms à contradictions. Je le regarde et lui dit à voix haute, l’alcool ça me rend pas tellement discret. « _ On pourrait pas faire genre dix milles dollars non ? C’est plus marrant quand y a plus de risques hein ? Sinon pari tenu pour dix milles. Pas cinq c’est trop petit ! Faut voir plus grand mec. On a dit cinq minutes c’est ça ? J’aurais dis moins moi ! » Je lui tends la main pour qu’on puisse sceller le pari.
Par contre, elle en rajoute avec sa majesté et je regarde le Mexicain avec un petit air de conseil « _ Appelle-là sa majesté, ça va être encore pire. Ce s’rait la fin de tout Huntington. » une pause, je la regarde. « _ Oh mais. On peut faire genre une Révolution ! Aaaah mais c’est pour ça que tu veux qu’on t’appelle Sa Majesté. Comme Marie-Antoinette ? Elle a fini décapitée c’est ça ? Ce serait con de finir décapité Lorelai. Raison de plus de ne pas t’appeler Majesté. J’appelle Majesté à celles dont je suis sûr qu’elles finiront la tête sans les épaules. »  Je secoue la tête, je suis sûr que Lorelai finira pas décapitée. Non ce serait trop con, y a bien une autre mort pour elle non ? Oh là là je devrais arrêter de penser. J’arque un sourcil quand elle pose des questions. Par contre la dernière phrase m’a fait réagir et pas en bien. J’avais pris le sac à glaçon, le décolle de mon front et je le lui ai lancé sans réfléchir à ses pieds. Le sac s’éclate et l’eau se répand à ses chaussures. « _ Owen. Ne. Bois. Plus. » fais-je en la pointant du doigt. Laissant le silence s’installer genre quelques secondes, la mauvaise atmosphère se fait sentir. « _Parle pas de mon meilleur ami comme ça connasse. Tu l’as jamais porté à ton coeur et tu ferais mieux d’éviter de parler de lui si c’est pour dire que ces ramassis de conneries. » Je secoue légèrement la tête, plissant les yeux. « _ Tu peux bien dire du mal de lui, fais-le. Mais pas devant moi. » Je regarde le mec et je lève les mains. « _ Relax, je vais pas me lever sinon vous allez tous sauter sur moi. Si un des policiers nous vois nous bagarrer, c’est vous qui en ferez les frais en restant une nuit de plus dans la cellule héhé hé. Ils s’en foutront de qui qui a commencé.» Silence de quelques secondes, je joins mes mains devant mes genoux et soupire.
Je la regarde, toujours avec ce même regard. Je hausse les sourcils quand elle avoue comment ça se fait qu’elle n’est pas venue. Je laisse échapper un bon oh de compassion « _ Oooooooh madame Daniels n’oublie jamais. C’est vrai, elle a une bonne mémoire. Elle est parfaite en tout. Mais elle n’en a rien à faire des gens de mon style. » J’exagère dans mes paroles. Complètement détraqué par l’alcool. Je la montre vaguement du doigt. « _ C’est une belle façon subtile de te venger des vieilles années ça. Tu m’en veux toujours et ça je le sais. Je sais que ces excuses ne mèneront à rien. » je pose ma tête contre le mur, toujours assis. Je ne me lève pas, sinon elle va hurler comme si on égorgeait un porc. Oui, Lorelai des fois peut être un porc. … Elle est où ma logique ? Non rien, laissez tomber les gars. Quand on est bourré, nos réflexions n’ont aucune logique… « _ Tu te vois toi ? Dans le miroir et te dire comment annoncer à une personne qu’on tient vraiment, qu’on préfère rester ami ? Que je veux pas me marier. De toute façon, que je te l’aurais dit en face ou pas. Le résultat aurait été resté le même. » laisse-je échapper. Je n’ai pas vraiment les idées claires moi, p’tain… Ohé ohé, faut que j’arrête. Que je pense à autre chose. Oui aller à ma voiture. Vive ma voiture. J’espère qu’elle va bien et que les policiers ne la maltraitent pas. J’aime beaucoup ma voiture moi. Elle est belle et elle peut en faire tomber d’autres.
Après avoir signalé qu’il y a des nouveaux venus, je reste toujours dans la même position et je me suis contenté de rester silencieux, de ne rien dire de peur de faire déraper quoi ce que ce soit. Même en silence, je ferais tout déraper et je ne pourrai pas m’empêcher de dire quoi ce que ce soit. « _ De toute façon, les étudiants c’est des cons. » fais-je en haussant les épaules. « _ C’est tellement évident et cliché ça. Quand on est bourré. On réfléchit pas. Comme moi par exemple. Je réfléchis jamais là. Je dis tout ce que je pense. » Le Mexicain me parle et me demande comment ça se fait que je me retrouve dans cette cellule. Je hausse les épaules encore « _ Pourquoi je me suis retrouvé dans cette cellule ? Bonne question, juste avant que vous arriviez je cherchais à savoir comment j’ai atterri ici. Peut-être que je suis rentré dans une voiture… Qui sait ? J’ai juste un peu trop forcé sur l’alcool… C’est vraiment de la merde ces trucs, ça montre qui on est vraiment… » Ce qui n’est pas faux. Je hais être comme ça. Avoir la sensation que tout est facile autour, d’être quelqu’un qui a enfin les couilles d’affronter quelque chose. Mais quoi ?
Je lève les mains et applaudit au dessus de ma tête. Après deux ou trois claquements de mains, j’ai arrêté parce que ça me fait mal. « _ et monsieur Burico a raison !  Madameeeee Danielssss - faut insister sur le s je crois les gars je sais plus en fin de compte -  n’aime pas qu’on hurle son nom sous les cellules parce que ça va faire la une dans les journaux, bah… En fait. La princesse et son ami ont toujours raison d’après ce que j’ai pu voir. Non. Tout le monde a toujours raison en fait. » une pause et je soupire, c’est pas logique ce que je dis mais bon on s’en fout tout le monde sait que je suis bourré et complètement fatigué et j’ai vraiment envie de dormir.  En plus j'ai hurlé Madame Daniels non ? Oh y'a de quoi être fier comme un coq là. Ha ha, si j'ai hurlé comme un coq. elle est belle la comparaison. Enfin bref... Mieux vaut dormir au moins je dirai pas de conneries. Je mets ma tête contre les bras et soupire. « _ Y a juste moi qui fait le con et qui l’ait bien mérité le séjour dans la cellule dans ce groupe. » Je soupire et j’écoute passivement la conversation. Bien sûr j’interviens encore. « _ Mouais… Y a bien d’autres façon de l’applaudir. Moi j’aurais dis…. Hmmm.. Voyons voir. Super Benito à la rescousse. On voit plus le lien avec son prénom. D’ailleurs c’est quoi déjà son prénom… J’ai oubliéééé…. » En fait, y a juste Lorelai que j’ai réussi à retenir et ma voiture. Les autres, je sais pas si je réussirais à le faire. Oh et puis merde hein. On va pas se recroiser à nouveau non ? Le monde est pas si petit que ça ? Si ? Ah si merde. « _ Bon sérieusement je devrai me la fermer. » et vite avant qu’on m’assomme.
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Lalita A. Johar
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MessageSujet: Re: Usual Suspect •• FEAT BLWLAP   Usual Suspect •• FEAT BLWLAP EmptyDim 7 Déc 2014 - 15:52

Personnellement, je me demandais comment j'avais fait pour réussir à me retrouver dans ce genre de situation. Il faut croire que j'ai tendance à attirer les gros lourds, peu importe où je me trouve. Que ça soit dans le sud de la Californie ou à l'autre bout du pays, je devais être un attire con très puissant. Mais surtout je me sentais plutôt idiote. Je n'étais pas du genre violente, enfin j'essayais de ne pas l'être, mais j'étais désormais coincée là avec des gens que je ne connaissais absolument pas. Heureusement que Junior était entre de bonne main, sinon je n'aurais pas supporter tout ça. J'ai tendance à ne pas aimer me retrouver enfermer. Heureusement que la cellule était plutôt ouverte et spacieuse et que j'avais une belle vie vers l'intérieur du commissariat. Je me demande sérieusement comment les choses vont se passer. Je ne suis pas du genre douée pour les procédures dans ce genre. J'espère aussi que Keith ne vas pas m'en vouloir d'arriver en retard au travail demain. Il est du genre compréhensif, donc je pense que c'est pas si dramatique que ça. J'ai toujours été une bosseuse de toute façon et depuis le temps, je pense qu'il me connait un minimum maintenant. Mais passons, j'étais plutôt simple dans le genre et assez terre-à-terre pour ne pas paniquer dans ce type de situation... Par contre, pour être toute contente en voyant une star, ça, je peux pas y échapper. Lorelai Daniels était là, en face de nous ! Je sais que j'aurais pu faire mieux, être plus « humaine » et ne pas crier comme ça, mais j'aimais tellement son émission ! D'ailleurs, l'un de mes sauveurs s'exclama aussi - on avait bien l'air con tous les deux.

« - Quoi ? Elle est aussi dans la mode ? » Bon, ça va, hein. Je peux pas non plus être une experte en tout. J'avais juste une collection parfaite des saisons de son émission. Le reste, je m'en fichais un peu. Ma mode et moi, c'est pas vraiment ça. Je suis du genre à ne pas me prendre la tête. J'aime me sentir à l'aise dans ce que je porte. J'aime pouvoir bouger, écarter les jambes et surtout me salir sans me dire : Putain ! Ma robe coute le triple de mon salaire ! Enfin, voilà quoi... J'étais assez garçon manqué en fait. Je m'en étais jamais rendu compte. C'est alors qu'un grand monsieur nous reproche notre manque de discrétion. Soyez plus discret, disait-il. Bon, écoute, c'est gentil, mais bon, m'en fiche un peu. Il avait l'air sympa quand même, du genre à avoir un humour bien à part. Je me retourne du coup vers mes deux nouveaux amis, m'excusant un peu. Je me sens responsable, c'est fou. Les pauvres, ils se retrouvent tous les deux-là, simplement parce qu'ils essayaient de m'aider. Ou plutôt le plus grand essayait de m'aider et l'autre essayer de l'aider et donc... l'effet domino quoi. Lorelai réagit un peu... je crois qu'elle et pas de bonne humeur. Pas du tout de bonne humeur en fait. Tant pis pour l'autographe. Je peux la comprendre, vu la situation.

« - Pour info, je ne le connaissais pas, hein. C'était un gros lourd, c'est tout. » J'haussais les épaules, comme si c'était la réponse à tout. Il rajoute que ce n'est pas parce que je suis une fille que tout ça est arrivé. Euh, mais si, mais si. Son pote - l'autre saveur - rajoute qu'il a raison. Bon, bah deux contre un. La majorité l'emporte. « - Ok... Bon, bah autant qu'on se présente les uns les autres, non ? » Je tends ma main vers le plus grand. Mon sauveur. « - Lalita. Lalita Johar. »

C'est à ce moment précis que le type à l'humour douteux s'adresse à nous. Il me montre du doigt carrément ! Bravo ! Il est bien élevé dit-donc. « - Vous essayez de nous analyser ou ? » Je fronce les sourcils alors qu'il se tourne vers un mec au fond, visiblement bien mal en point. Celui qui dit que les étudiants, c'est des cons. « - Hé, je suis étudiante. » Je n'arrive pas à le voir vraiment. L'autre lui demande pourquoi il est là et il répond un peu comme un vrai mec bourré. Il ne savait même plus. C'était lui le con, en fait. D'ailleurs, il n'a pas fini de parler, rajoutant quelque chose sur Lorelai que je ne piges pas vraiment. Finalement, je suis bien, loin de lui.

Après un moment, l'autre géant reprend la parole. Je parle du mec qui ressemble à un étranger. Celui que j'ai pas vraiment l'air d'apprécier. Je devrais pourtant ! Voilà quelqu'un qui est gentil !

« - C'est vrai ? » soit je suis naïve, soit tout ça est vrai et j'ai une chance de malade ! Lorelai le surnom alors « Super Buritos » et je trouve ça plutôt mignon en fait. Me demandez-pas pourquoi. L'autre ivrogne s'exclame en cherchant à se souvenir du prénom du type nommé super buritos. Il rajoute ensuite qu'il devait sérieusement se la ferme et quelque part, j'ai un peu de la peine pour lui. On sait tous que bourré, bah on a du mal à se la fermer. Je fais un léger pas sur le côté pour enfin voir sa tête. Je sais pas pourquoi je m'arrête soudainement, le fixant. Je repose alors mon regard sur le plat mexicain. « - Ecoutez, moi je veux bien. Je travaille demain et j'aimerais bien rentrer avant que ma nounou se pose des questions. »

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MessageSujet: Re: Usual Suspect •• FEAT BLWLAP   Usual Suspect •• FEAT BLWLAP EmptyLun 8 Déc 2014 - 2:14

Lalita reconnait Lorelai, je prends un air surpris et dit presque tout ce que je sais de sa vie professionnelle. L’étudiante me regarde comme si elle vient d’apprendre quelque chose. Je hoche la tête, pratiquement sûr de moi-même. « _ Oui, elle est dans la mode. Elle fait des vêtements qui vaut le salaire du rédacteur en chef… Profite, tu es devant une personnalité importante… » je me reprends après m’être rendu compte de ma petite bêtise. « _ Bien que j’aurais aimé rencontrer dans d’autres circonstances… Désolé. » fais-je en grimaçant légèrement. Ce n’est pas mon intention de l’énerver et je sais ce que ça fait de l’énerver. Je regarde l’homme qui est debout et qui nous conseille de ne pas hurler son prénom. « _ Effectivement, vous avez raison. Mais on ne contrôle pas la surprise. »  Je souris à la question, un sourire pas rassurant pour Lorelai. Je me retiens de rire de la situation et j’imagine sa réaction quand elle apprendra que j’étais un journaliste qui avait assisté à l’interview pour le Chicago Tribute et qu’elle avait engueulé Julian pour avoir écrit de la merde. « _ J’ai accompagné un journaliste durant votre interview et vous l’aviez engueulé pour avoir écrit, je cite: de la merde sur vous. » Je souris en coin et détourne le regard pour regarder Pacey mon cousin, je soupire et secoue la tête. « _ Ne vous inquiétez pas. Même si je suis encore journaliste, je n’aurais pas eu l’idée d’écrire un article sur vous en prison et de raconter ce qui s’est passé. Comment vous connaissez… Heu.. » Je regarde le jeune Mexicain et l’homme bourré « _ Ces deux-là.. Et quels liens vous avez avec eux. Non, ce n’est pas ce qui m’intéresse de devoir me moquer de la vie privée des gens. Ça ne me regarde pas. » je la regarde droit dans les yeux, pour appuyer mes paroles et lui montrer que je suis bien sincère dans ce que je dis. Aussi, je ne suis plus vraiment journaliste, donc je n’ai pas vraiment d’intérêt à écrire un article: parce que je ne veux plus en écrire un.
Les étudiants étaient un cas assez particuliers, ils pouvaient se bagarrer à partir d’un rien et c’était très fatiguant, surtout pour les personnes qui n’avaient rien à voir et qui se retrouvaient embarqués dans cette histoire. La preuve, nous nous retrouvons dans une cellule avec un chinois, un mexicain, une étudiante, mon cousin que je viens de retrouver, une célébrité, un ivrogne et… Je n’ai oublié personne. Après que mon cousin ait appuyé sur mes dires, je le regarde avec un sourire et hausse les épaules, l’air de lui dire que je suis bien d’accord: c’est vraiment évident. Je rajoute un peu avec la grimace « _ C’est clair que c’était un gros lourd… » je finis par un sourire « _ Vous vous êtes bien vengée par contre. Il va pas aimer ça quand vous le retrouverez, ça ira ? » lui-demande-je en faisant référence à la bouteille avec lequel elle l'avait frappé, je suis bien inquiet pour elle parce qu’ils étudient sûrement dans la même classe et ce n’était pas bon en général. Je regarde à nouveau Pacey quand elle nous annonce de se présenter les uns après les autres, je prends l’air de lui dire que ce n’est pas une mauvaise idée. Peut-être qu’après la cellule on va la retrouver… J’attrape sa main et la serre doucement. « _ Anthony, Anthony Martell. » On continue de parler un peu, mais on vient de se faire interrompre par le Mexicain qui nous demande si on venait de la bagarre des étudiants. Je hoche la tête avec un air faussement impressionné. « _ Ouah. On a un Sherlock Holmes dans cette cellule. Et on n’est pas vraiment l’origine de la bagarre… Enfin… » je regarde Pacey et Lalita avec un air ennuyé et soupire. « _ On va dire qu’on n’a pas eu le choix de se défendre. » Je laisse les gens parler, débattre à propos de la mentalité des étudiants ivres. J’écoute les gens et j’essaye de rejoindre Pacey en essayant de m’asseoir à côté de lui, je pousse gentiment le chinois qui est allongé. Il remonte les jambes contre lui pour me laisser de la place. Je le remercie, bien que je sois un peu embêté mais j’ai besoin de m’asseoir. Je grimace de douleur et soupire. « _ La prochaine fois, j’éviterai de nous emmener dans les emmerdes. » fais-je à l’intention de mon cousin. Je suis un peu du genre à culpabiliser des fois. « _ J’ai déjà été dans des cellules et je dois t’avouer qu’on a de la chance de tomber sur de la bonne compagnie… » Sous-entendu: j’ai connu pire et il vaut mieux se contenter de l’ivrogne qui ne cesse pas de parler et de dire des bêtises: il est dans son délire. Pacey annonce sa peur, c’est de passer la soirée ici. Je hoche la tête « _ C’est clair… Mais la seule chose dont on peut être fier: c’est de ne pas être dans la même cellule que celui du gars qui cherchait la merde. » fais-je dans un soupir fatigué. Je n’aime pas être coincé avec pleins de gens ivres. « _ Si Anne apprenait que je suis ici. Elle va me tuer… » j’ai bien des raisons de la craindre.
Je fronce les sourcils et me redresse de ma position assise, mettant le dos contre le mur bien que ça me fait un peu grimacer. Lalita réagit à la proposition du Mexicain. Puis Daniels réagit en le surnommant super buritos et je me retiens de rire, j’ai fais une moue moqueuse et secoue la tête. « _ C’est juste sympa comme surnom. » Je n’ai pas pensé à ce que ça soit raciste, en vue de la réaction du concerné il n’a pas l’air de mal prendre. L’homme ivre s’exclame en cherchant déjà le prénom et avoue qu’il devrait se la fermer. Je le regarde et hoche un peu la tête silencieusement. S’il ne veut pas qu’on sache ses plus sombres secrets, il devrait se taire effectivement… On revient à la proposition du Mexicain, Lalita réagit et répond à la proposition en premier. Je laisse échapper une moue songeuse. « _ Hmmm… Je ne sais pas, vous pensez pouvoir sortir avant nous et prendre la peine d’appeler les proches ? Pourquoi faites-vous ça donc ? » méfiance à cent pour cent, c’est bien logique. Je suis devenu très méfiant ces derniers temps et je n’ai pas le choix. Je soupire « _ Mais ça m’arrangerait bien de sortir d’ici, bien que je ne sais pas qui contacter sur Huntington… Étant donné que la seule personne que je peux contacter et est à côté de moi...» peut-être Zoey ? Hmm.. Non trop risqué, je ne veux pas qu’elle débarque et rencontre mon cousin pour lui dire ensuite, je devrai le faire moi-même. Même si je ne m’y prends pas bien pour l’instant.
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MessageSujet: Re: Usual Suspect •• FEAT BLWLAP   Usual Suspect •• FEAT BLWLAP EmptyDim 4 Jan 2015 - 23:23

Ce n’était pas comme ça que Pacey imaginait sa soirée, mais c’était trop tard maintenant. Il ne pouvait clairement rien changé à la situation et il acceptait sans broncher. Il n’était pas du genre capricieux, à s’énerver quand les choses ne se passaient pas comme prévu. Ni lui, ni son cousin – et c’était encore difficile pour l’infirmier de dire que c’était son cousin – ne savait par avance ce qui allait se produire. Quelque part, ce n’était pas plus mal. Pacey n’était pas du genre à être mal à l’aise, mais quelque part ses retrouvailles avec Anthony le mettait dans une position étrange. Non pas qu’Anthony était quelqu’un de mauvais, pour l’instant, il semblait tout à fait respectable, mais quand même… Enfin bref, peut-être était-ce parce que Pacey s’était habitué à vivre dans l’idée qu’il ne restait plus personne de sa famille. Ses sœurs étaient si loin, qu’à ses yeux, elles étaient quasi inexistante. Assis près de Jun qui dormais comme un bébé, Pacey observait la scène. Ils étaient assez nombreux quand même. Un type en fond semblait s’être cogné à quelque chose. Ou quelqu’un l’avait cogné, allait savoir. Il avait une poche de glace sur le visage, agonisant surement. En face de lui, il y avait une star de la télé visiblement. Ou de la mode. Pacey ne savait pas trop et à dire vrai il s’en fichait. Pas loin d’elle se tenait un grand homme debout. Il n’avait pas une tête ‘normal’. Non pas qu’il était laid, c’est juste qu’il avait un visage particulier, ce qui faisait que Pacey le trouvait différent. Enfin il y avait la jeune femme qu’ils avaient sauvé dans le bar et son cousin. Pacey espérait qu’ils allaient tous passé une bonne fin de soirée, sinon ça allait vite partir en cacahuète.

En écoutant Anthony, Pacey se demandait s’il se rendait compte de ce qu’il disait. On aurait presque dit un journaliste qui menaçait sans menaçait. Ou alors il était extrêmement maladroit. Etant donné qu’il ne voyait pas son visage, Pacey ne pouvait pas savoir. En tout cas, l’infirmier devait l’avouer, essayait d’empêcher un crétin de coller une fille, ça avait son plus. Ce qui plaisait à Pacey, c’était surtout la façon dont Anthony lui répondait. Comme si ce soir, ils allaient se serrer les coudes comme de vieux frères. C’était une sensation toute nouvelle, tellement réconfortante aussi.

« - Pacey Stark. » Il offrit un sourire à la jolie Lalita, trouvant l’idée parfaite pour la situation. Quitte à rester là ensemble, autant savoir qui et qui. Pacey rit légèrement quand Lalita se moque du mexicain et qu’Anthony en rajoute une couche.

« - Tu as surtout voulu jouer les princes charmants et j’dois dire, c’est rare de nos jours. » Il plaisantait un peu, parce qu’il trouvait ça mignon. Mais c’est vrai qu’il n’avait pas vraiment eut le choix, si ce n’est se défendre. Anthony s’approcha de lui, essayant de se faire un place à côté. Par chance Jun, même complétement à l’ouest, restait gentil. En voyant son cousin faire une grimace, il compris qu’il avait besoin de se reposer un peu. En même temps, vu ce qui s’était passé, ce n’était pas étonnant. « - T’inquiète, c’est pas grave. » Pacey se rend compte que son cousin culpabilise et quelque part, ça le touche. Il n’ose pas lui posait de question sur son passé, ne souhaitant pas savoir comment il est allé en prison avant. Au fond, ça n’a pas d’importance. Mais Pacey avait surtout peur de ne pas pouvoir parler à son fils et de passer trop de temps ici. Il ne pouvait pas s’empêcher de s’inquiéter.

« - Carrément. » Pacey ria légèrement, imaginant ce qui serait arrivé si jamais l’autre abruti avait fini avec eux. Sans doute que Lalita l’aurait frappé, histoire de se venger. Et alors qu’Anthony se disait qu’Anne allait le tuer, Pacey lui eut un fou-rire. « - C’est Hazel qui va être contente. » et riait de bon cœur, car il valait mieux rire de ce genre de situation. Il se calma doucement, écoutant les autres parlaient. Lorelai était drôle. Adorable et drôle. Il ne savait pas pourquoi il pensait ça, mais c’était peut-être juste la situation. Super buritos, c’était quand même un surnom génial et Anthony semblait lire dans ses pensées. Super Buritos, donc, proposa alors quelque chose d’absolument gentil. Trop sans doute, mais Pacey était gentil donc pour lui il n’y avait rien à craindre. Il ne voyait qu’un main tendu qu’il était prêt à saisir. Lalita avait donc un enfant. Pacey pouvait que comprendre sa situation. Mais Anthony semblait retissant face à l’idée.

« - Tu sortiras avec moi, ne t’inquiète pas. » Hors de question de partir en laissant son cousin derrière lui comme si c’était normal. « - Si vous pouvez faire quoi que ce soit, c’est gentil à vous. » Se retournant vers Lalita, Pacey demanda alors. « J’ai un enfant moi aussi. Louis a 12 ans. Et Pour la première fois, je suis bien content que mon fils est mis le feu à la maison. On vit chez une amie, alors je sais qu’il est en sécurité. » Il offrit son plus beau sourire, espérant la rassurer un peu.

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MessageSujet: Re: Usual Suspect •• FEAT BLWLAP   Usual Suspect •• FEAT BLWLAP EmptyMar 27 Jan 2015 - 13:14


Ok. Ils se connaissent, j’sais pas quel lien ils ont tous les deux mais je peux sentir une mauvaise ambiance entre ces deux-là. J’ai vraiment pas besoin de ça. Je soupire discrètement et les observe tous les deux. Le cuistot va poser le plus de soucis parce qu’il est sous l’effet de l’alcool et sait pas se la fermer. Il continue sa petite tirade qui va énerver Lorelai à coup sûr.
J’ai vraiment pas besoin de ça. Je regarde la styliste et secoue la tête pour lui dire de ne pas essayer d’intervenir. Il ne faut pas lui donner matière à parler, sinon cette cellule va se transformer en un bain de sang et j’ai pas envie de changer pour me retrouver avec des vrais délinquants… Quoique, je suis le fameux délinquant. J’aurai aimé lancer le débat sur le fait que Huntington Beach est le centre du monde, ou tout le monde se retrouve. Toutes les personnes qu’on a fréquenté avant n’étaient pas plus importants qu’ils le sont aujourd’hui.
J’ai essayé d’expliquer à Will le lien que j’ai avec Lorelai, mais ce con déforme tout. Note pour la prochaine fois, quand il est bourré il ne faut pas lui parler. Ne pas lancer un débat avec lui. « _ Ouais, tu ferais mieux de laisser tomber. Tu comprendras rien même si tu comprendras un truc. » Je suis bien placé, ayant eu une expérience bourré… Quand les choses nous paraissent plus claires, elles nous paraissent plus compliquées. Lorelai avance vers moi et fait une tape derrière ma tête. Je hausse les épaules sous le coup de la surprise et décroise les bras pour froncer les sourcils. Je lance exagérément « _ Aieeeeuh…. » Je frotte un peu l’arrière de mon crâne et soupire « _ Va pas me balancer que je suis ta victime de surnom. Parce que je ne le suis pas. » fais-je en la désignant du doigt.  Par contre, le cuisinier intervient et je lève les yeux au ciel pour soupirer. Je regarde Lorelai et c’est dans un murmure que je lui demande « _ Il est pas toujours comme ça quand il n’est pas bourré ? Parce qu’il commence à me gonfler. » Je ne pense pas que le cuisinier m’ait entendu. Sinon il aurait tout de suite réagit.
« _ … Bah. Tu sais cuistot. T’es pas loin de dépasser les deux très quand t’es bourré. » lui réponds-je en guise de son je suis pas con. Parce qu’il l’est vraiment et j’ai vraiment hâte que Timothy arrive avec une excellente excuse pour me faire sortir de là. De faire tout mon possible pour trouver un proche à Lorelai pour la faire sortir de la cellule avant qu’elle ne fasse un meurtre. Parce que je la sais bien capable de ça et je pense que Willy aussi… À moins qu’il ne fasse exprès. Si jamais Lorelai me saute dessus pour m’attaquer, j’utiliserai une prise du Krav Maga que j’ai appris en Afghanistan, ça va chier. Je la regarde, je le regarde et je soupire en croisant les bras. Je souris en coin juste pour plaisanter: humour noir… Humour noir… « _ Dans peu de temps, ça va pas tarder à être ton tour. » Je m’approche de lui pour lui donner un pari. Lorelai réagit à ce que je viens de dire, sans laisser le temps à mon ami du soir - si on peut l’appeler ami du soir - dire quoi ce que ce soit. « _ Comment ça te dépouiller ? T’as rien dans les poches ! » Je lui rappelle que les policiers nous ont pris les affaires avant de nous faire entrer dans la cellule. Je hausse les sourcils quand il annonce la somme finale. « _ 10 000 $ ? Putain t’es taré quand t’es bourré toi. » Je le regarde tendre la main pour sceller le pari. « _ Triche pas toi. Pari tenu. » fais-je en tapant sur sa main qu’il a tendue. Bon… 10 000 $ pour moi c’est pas une grande perte, mais pour lui. Ça va être salé quand il va se rendre compte qu’il a perdu le pari. Je regarde ma montre et observe l’heure. Top chrono. Je la quitte vite du regard. « _ … Il est peut-être con sur les bords. Mais j’dois avouer ce qu’il a dit est presque pas con. » fais-je en observant Lorelai, surpris par la logique du cuisinier. Je ne sais pas s’il est conscient avec ce qu’il vient de dire. Parce que là, faut croire que je suis en train d’assister à quelque chose de compliqué entre ces deux-là. Il m’a fait clairement comprendre qu’il ne l’appréciait pas mais d’un autre côté… Il veut pas l’appeler Sa Majesté parce que c’est réservé aux gens qui vont mourir.
Par contre la suite de la conversation a été limite. Je m’éloigne comme un crabe de deux pas pour ne pas me retrouver dans cette joute verbale. Ça m’a surpris de le voir balancer son sac à glace sur les pieds de Lorelai. Je grimace, je me pince intérieurement les lèvres parce que là. Je regarde discrètement ma montre. Ça fait que quatre minutes… Allez le cuisinier, parle encore encore pour faire perdre du temps. Pour que ça monte à cinq minutes… J’aimerai bien gagner 10 000 $ sur le coup. Quelques secondes et… ? J’ai gagné le pari ? Par contre, va falloir que je sois prêt à réagir au cas où si Lorelai veuille sauter sur lui. « _ Ouais, ils s’en foutront de qui qui a commencé, parce qu’ils ne le sauront pas. Mais moi je le saurai et je fais plus ou moins parti de l’équipe de la police et ça va chier si tu te la fermes pas. Je m’en serais sorti avant et j’aurais pas à passer une nuit de plus. Ni Lorelai puisque j’aurai été allé ramener les fesses de son avocat aussi rapidement. » Je prends un air sérieux, je montre que je ne plaisante pas du tout. Je regarde Lorelai. « _ Relax. C’est que de l’eau à tes chaussures. Va pas merder en sautant sur lui, si tu fais ça je pourrai plus rien faire pour toi. » En plus le cuisinier soupire et semble s’être calmé. Ok. Je crois avoir calmé le jeu.. Enfin bon non… La prochaine fois que je vais essayer de sauver la donne… Ça va être compliqué. Putain, prochainement. Ne pas mettre Lorelai et William dans la même pièce, sauf si on veut que les murs soient repeintes en rouge sang.
Ah mais putain qu’est-ce qu’il peut se la fermer ce mec ?

Puis nous avons des nouveaux arrivants. Un chinois, deux hommes et une femme qui reviennent apparemment d’une soirée qui a mal tournée. Ouais. On voit très bien que ça mal tourné, même un aveugle l’aurait compris. Ces nouveaux arrivants reconnaissent Lorelai, je cogne légèrement la tête contre le mur. Dépité par cette attitude et surtout… Que c’est pas le putain de bon moment ! La prochaine fois quand je serai avec Lorelai, je me démerderai pour ne pas me retrouver dans cette putain de situation là. « _ Et monsieur le cuistot pourrait commencer son exercice qui consiste à se la fermer. » Parce que ça va jusque là. Je lui suggère en quelque sorte de dormir ou s’il a vraiment besoin d’aide, je me porterai bien volontaire. Je signale aux nouveaux arrivants que c’est pas une bonne idée de s’extasier d’être dans la même cellule qu’une célébrité. Mais le grand avoue qu’il n’a pas pu contrôler sa surprise.  « _ Ouais heureusement que les surprises ont des effets de courte durée. » Je hoche la tête avec un air approbateur, faussement joyeux. Par contre la suite, ça risque pas de plaire.
Ce grand mec, c’est un journaliste.
Oh putain de merde.
Je regarde Lorelai et quand il continue de parler, il assure qu’il n’écrira pas un article là-dessus. Après, il a dit qu’il n’est plus vraiment journaliste. Bon.. Ça va… « _ Mais ça n’empêche pas que t’as des amis journalistes. » je fais un petit sourire gêné.
J’écoute la suite de la conversation, ils sont revenus d’une dispute étudiante qui a très mal tournée, dans un bar. Je hausse les sourcils en les entendant se présenter. Je souris légèrement « _ Vous n’allez pas me dire que Martell et Stark, c’est un hasard ? » Bah quoi ? Games of Thrones c’est incontournable ! Puis, finalement Lalita et Anthony réagissent à ma phrase. Elle qui me demande si j’essaye d’analyser. Lui qui justifie leur présence. Je penche la tête des deux côtés, signe que j’hésite. « _ Non j’analyse pas vraiment…. Juste que je suis curieux et que j’ai eu peur un instant que vous soyez dans cette cellule pour la même raison que ce mec là. » Qui sûrement a dû faire une grosse bêtise en étant ivre. D’ailleurs ce dernier parle en disant que les étudiants sont des cons. Il a sûrement devant lui des étudiants. Ah bah voilà. La jeune fille réagit. « _ Et bam.» Touché, coulé. S’il voulait faire un plan drague, il ferait mieux tout de suite abandonner. Parce que là, c’est super mal parti maintenant. Je lui demande comment ça se fait que lui, il s’est retrouvé dans cette cellule. Juste pour l’enfoncer un petit peu… Sur le coup je suis un peu méchant mais il m’a pas envoyé balader. Alors bon, comme un con il s’est contenté de répondre. « _ Va falloir que les prochaines fois, tu sois accompagné ou évite de boire d’alcool ça n’a pas l’air de te réussir. » En général, l’alcool ne réussit à personne. Encore moins la drogue, parce que merde quoi. Me retrouver pour de la drogue dans cette putain de cellule, ça me fait chier. Surtout que ces trois-là, ils se retrouvent dans cette cellule alors qu’ils ont été emmenés dans une bagarre. En gros ils sont pour rien. Lorelai, juste dans l’intérêt d’éviter de retrouver une cellule peinte au mur de sang de Will. « _ Beny. » réponds-je un peu agacé au cuisinier. « _ Et cherchez pas, c’est toujours comme ça entre nous deux. » je souris légèrement en coin, ne disant pas contrairement à elle un surnom. Elle est déjà assez énervée et pas d’humeur à s’en prendre en pleine figure à cause de l’autre rigolo là. Je comprends parfaitement. « _ Oui, faut que tu te taises toi Will. » j’hoche la tête, je lève les yeux au ciel très agacé maintenant.
« _ Ok. » fais-je avec un petit sourire à Lalita, après bon. Elle n’a pas besoin de passer sa nuit dans la cellule la pauvre. « _ Je fais ça qu’une fois pour toi et je suis sûr que t’es pas du genre à te faire enfermer tout les soirs dans les cellules. » Maintenant au tour d’Anthony qui me pose la question, très méfiant. Avec son ami ou membre de famille qui essaye de le rassurer. « _ Je fais ça parce que je suis un peu énervé par ce rigolo-là et j’ai pas envie que vous le subissez. Aussi, parce que je sais ce que ça fait de passer la nuit dans la cellule. Surtout que vous avez des gosses qui pourraient s’inquiéter. » je soupire. « _ J’en ai une aussi, une adolescente mais quand même qui va m’engueuler parce que je suis pas rentré à l’heure du diner. » Je hausse les épaules comme si c’est évident. « _ J’ai faim en plus, pas vous ? » Après des heures de vol d’avion, j’ai pas pu manger quoi ce que ce soit. En plus j’ai pas eu le temps d’aller devant le distributeur pour bouffer un petit gâteau. Le policier m’a pas laissé faire. Il m’a directement embarqué le con. J’entends des voix au loin. Je fronce les sourcils parce que ça me semble être une dispute. « _ Rien à battre de vos ordres, je suis votre supérieur aussi. Donnez-moi les clefs. » Je me dirige vers les barres pour observer à côté ce qui se passe et je fais dépasser mes bras. Je souris légèrement. « _ Bon, finalement c’est moi qui sort en premier. » fais-je en reconnaissant la voix de Timothy qui est venu pour me libérer. Je le vois arriver avec les clefs, avec un air ennuyé et amusé. Il vient devant la porte de la cellule pour l’ouvrir. « _ Qu’est-ce que t’as foutu pour te faire coffrer comme ça ? » « _ Je t’expliquerai à ton bureau. » « _ Ouais justement en parlant de mon bureau, on a besoin de toi pour un truc. Y a eu un cambriolage. » Je cligne les yeux et l’observe, surpris. Comment ça un cambriolage ? Alors que je suis le cambrioleur en série, en question. Moi en personne merde. On me vole mon rôle ? « _ Sérieux ? » Tim ouvre la porte et je sors tranquillement. Je m’arrête sur le chemin. « _ Ah oui merde. T’as un stylo ? » « _ Ouais. Tient. » « _ Du papier ? » « _ Mais va te faire foutre, je suis pas ta secrétaire. » « _ Ok je me contente du stylo. Attend-moi là. Je te rejoins. » Je fais demi-tour pour m’arrêter devant la cellule. Je m’adresse aux gens qui veulent sortir. « _ Savoir vos noms ne me suffisent pas. J’ai besoin du nom de la personne qui je vais appeler et bien sûr le numéro. À vous. » Je suis prêt à noter les numéro sur ma main, je montre vraiment que je vais vraiment le faire. Je regarde Lorelai et fronce les sourcils. « _ En fait ton avocat, il est pas en vacances ? » une pause. « _ Je vais me démerder. » je sais qui contacter sur le coup.

Bah ouais. Tim peut être vraiment sur le cul mais je suis vraiment en train de le faire: je note les numéros de téléphone.
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MessageSujet: Re: Usual Suspect •• FEAT BLWLAP   Usual Suspect •• FEAT BLWLAP EmptyDim 15 Fév 2015 - 19:49

C'était comme si je n'avais pas le choix. Comme si j'étais condamné à toujours me retrouver en face de lui. Parfois j'avais besoin de croire qu'on ne se connaissait pas. Qu'il n'avait pas existé. J'avais beaux lui avoir pardonné la dernière fois, jamais je n'oublierais la rancune qui était toujours présente en moi. Qu'est-ce que je pouvais faire d'autre ? Oublier qu'une toute partie de moi aimer encore William ? Qu'il avait beau ne plus être le même, je continuais à souffrir intérieurement de ne pas avoir vécu un premier amour partagé. J'étais idiote à l'époque et quelque part je l'étais encore aujourd'hui. Le pathétisme de son état m'aidait cependant à garder les idées claires. Aujourd'hui il n'était plus rien du prince que j'avais vu en lui. Il n'était qu'un ivrogne de plus, un cas désespéré qui avait visiblement plus la tête sur les épaules. J'avais pitié de lui, horriblement pitié. Et aucune parcelle de mon corps ne voulait l'aider. En réalité, je ricanais intérieurement de son état. « - C'est plutôt toi qui a l'air en enfer, si tu veux mon avis. » Je fixais William avec un regard très dur. Son petit sourire en coin, il pouvait l'avaler. Et s'étouffer avec. Je me mets alors à rire, prenant cet air supérieur qui me caractérise tant. Je ne rajoute rien, parce que Benichou à raison. Il est ivre, aucune discussion n'était réellement possible et m'énerver serait strictement idiot.

Beny est quand même pas mal dans le genre cas social aussi. En fait j'ai tendance à tomber sur des hommes un peu spéciaux, il faut l'admettre. Il y a beaucoup de jeu entre nous et l'expliquer était assez difficile. Mon pilote de Play mobile savait qu'il ne fallait pas trop me chercher. « - Arrête d'agir comme un enfant, Benito. » Il se frottait légèrement la tête à cause de la frappe. Moi je commençais à me fatiguer de cette situation, mais par chance j'aperçois mes trois avocats traverser un couloir plus loin. Tout n'était question que de minute. Je lève les yeux aux ciels tout en ignorant William. « - Courage face de guacamole. Si j'arrives à le supporter, ça ne devrait pas être trop difficile pour toi. » Le silence, voilà ce que j'adopte alors que les choses ne semblent pas pouvoir s'arrêter.

« - La ferme, William. » Et le regard que je lance ensuite à BenBen explique une chose et une seule : surtout ne commence pas à défendre ce plouc. Je ne veux pas lire entre les lignes. Je ne veux pas chercher du sens dans ce que dit William, surtout dans un état comme celui-ci. Finalement, j'ai beau essayer de me contenir, je sais que j'peux pas me passer de critiquer Owen. Owen pour qui je n'ai aucune affection. Aucune. Je ne bouge pas d'un pouce alors qu'il me balance maladroitement son sac à glaçon. Mon regard rivé sur lui, l'atmosphère vire catastrophe. Owen, ce point sensible. Je me demande sérieusement pourquoi ils ne se sont pas mariés, tous les deux. Cela aurait épargné à Snow pas mal de souffrance. « - Comme ses mignons. » Je me penche pour ramasse le sac à glaçon que je balance ensuite en l'air pour m'amuser. « - Pas besoin, ils arrivent. » Il y avait beaucoup de paperasse. Des clauses de confidentialités à faire signer, des fichiers à effacer... bref, ce n'était pas juste une porte de sortie dont j'avais besoin, mais il fallait étouffer l'affaire. De A à Z. Je me retourne de nouveau vers William. « - Ce n'est pas toi qui va me dire quoi faire et quoi dire, crétin. » Et je lui balance le sac. « - Tu en as plus besoin que moi. En espérant que ça remette le peu de tes neurones en place. » Il pouvait se lever, essayer de faire quelque chose, je n'avais pas peur. Surtout pas de lui. Surtout pas maintenant. Et défendre Owen était une cause perdue. William devait le savoir. Je regarde Ben-à-ordure s'énervait, menacant purement et simplement notre cher cuisiner.

« - Exactement. J'en ai rien à faire des pauvres merdes dans ton genre. » J'étais brutales dans mes paroles, mais je n'allais pas me cacher. Je ne camouflais jamais mes émotions à travers des paroles trop douces. Tout le monde le savait. C'était ce qui faisait que j'étais célèbre, appréciait. Je n'avais pas peur de dire les choses. William reste assis, prenant son temps pour dire les choses. Visiblement son cerveau essayait de lui faire dires des choses, mais ça ne semblait pas très cohérent. Il m'avoue alors qu'il tenait à moi, mais quoi qu'il aurait fait, le résultat aurait été le même. Nos regards se croisent un moment avant que des gens n'entrent. Ils me sauvent la vie, ces inconnus. Parce qu'au plus profond de moi, je ne voulais pas avoir cette conversation, pas maintenant. Pas avec lui, dans cet état-là.

La naïveté de la jeune femme présente dans la pièce me fait sourire. Mais je ne rajoute rien de plus, lançant un coup d'oeil derrière moi pour voir si mes avocats ont terminé ou pas. Je savais que ça pouvait prendre un peu de temps. L'ancien journaliste, bien qu'attirant, me pose un peu problème. Bon, d'accord, j'accepte avec plaisir ses compliments qui me permettent d'oublier un peu William, mais quand même. « - Oh, ça arrives souvent. Il y a des incapables dans tous les domaines. » Je ne comptais plus le nombre de journaliste qui étaient passés par mes hurlements. Reprenant mon air de femme d'affaire, je fixais le journaliste dans les yeux. « - Je ne m'inquiète pas. De toute façon, mes avocats s'occuperont de vous. » En clair : journaliste ou pas, il ne pourra jamais en parler. Au risque de vraiment se retrouver en prison. Il parlait trop et je trouvais ça suspect. Je n'étais pas idiote. Loin de là même. Je retenais secrètement les noms de tout le monde sans prendre la peine de me présenter à mon tour. J'aperçois mon avocat allait d'un point à un autre. Je pense que ça avance.

Visiblement je suis entouré de père et mère de famille. Sérieusement, je me demandais comment ils s'étaient retrouvés tous ici. Le journaliste y voit une arnaque. Je lève les yeux aux ciels, trouvant tout ça un peu con. Mais il avait raison de s'en faire, Beny n'était pas du genre à faire dans la charité. Du moins, je pense. J'observe l'ami de mon pilote arrivait en force. Beny s'en va, le silence s'installe. Puis il revient et me lance un commentaire de crétin. Sans un mot je lui fait signe pour regarder dans une direction précise ou trois avocats marchaient vers notre direction. Alors que je laisse les gens noter les numéros pour Beny, je fais un sourire à Alfred, mon avocat principal.

« - S'il vous plait. » Un policier ouvre la cellule pour que je sorte. Je ne m'adresse ni aux inconnus, ni à William que je nargue complètement. « - C'était long. » « - Il faut suivre les procédures légales, Madame. Mais vous n'avez rien à craindre, tout est réglé. » L'un des avocats posent sur mes épaules mon mentaux et me donne mon sac. « - Occupez-vous d'eux, aussi. » Alfred fait signe que ce serait fait. Je lance un coup d'oeil un peu amer à l'ami policier de Beny avant de me retourner vers lui. « - Lundi prochain à 6h. J'dois me rendre à Milan, ne l'oublie pas. » Et sans un mot de plus je quitte l'endroit, bien accompagné.

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MessageSujet: Re: Usual Suspect •• FEAT BLWLAP   Usual Suspect •• FEAT BLWLAP EmptyMer 18 Fév 2015 - 18:18

« _ Ah ah. » Moi en enfer ? Elle est belle cette blague, j’ai l’impression qu’ils jouent tout les deux contre moi et c’est pas du jeu ! J’suis en infériorité là oh. Une pause dans mes pensées, je prends un air réfléchi et je prends un air illuminé après avoir compris un truc. « _ Ah mais ouais, on s’en fout du nombre. » Je m’en fous qu’ils ne comprennent pas, c’est pas du tout mon problème ! J’avais complètement oublié que ces gens-là n’ont rien à faire de cette histoire et ils veulent sortir au plus vite. Ça tombe bien, moi aussi j’veux sortir de là parce que ça commence à faire long de rester là à attendre. Puis ma voiture, j’me demande ce qui lui arrive en ce moment, ce qu’elle fait…! Je souris à la petite scène quand Lorelai tape le Mexicain qui joue ensuite l’enfant. Je continue de parler de mon côté, j’essaye de me contrôler mais c’est facile à dire qu’à faire putain ! Plus jamais je ne boirai l’alcool…! J’sais pas comment fait Owen pour tenir dans cet état-là, pour se retrouver comme ça tout les soirs. Parce que moi je n’en serai carrément pas capable. P’tain, ça me tue de réfléchir comme ça… « _ Héééé… Je vous enteeeeends. J’suis peut-être bourré mais j’suis pas sourd du tout ! J’comprends que j’sois insupportable mais j’ai une excuse moi ! » Ben ouais, je suis bourré moi. Ils ne le sont pas et s’ils sont insupportable dans la vie de tout les jours, ils ont sûrement pas beaucoup d’amis. Lorelai, ça me surprend pas…! Je soupire quand j’entends le Mexicain me lancer des piques depuis tout à l’heure. J’essaye de réfléchir mais ça fait qu’accroitre mon mal de crâne…! P’taaaaain…Je crois que boire de l’alcool, l’abuser en une soirée. Ça atteint carrément les neurones. On est complètement bourré et je dis des trucs sans réfléchir. Merde quoi, je me contrôle pas vraiment et j’serai pas surpris que je vais me retrouver dans le fond du fossé: mort. Déjà j’ai donné un pari de 10 000$ sans faire exprès et j’sais que je ne peux pas retourner en arrière: en gros j’suis dans la merde si je perds ce pari. À moins que je doive retourner jouer au casino pour essayer de gagner l’argent que j’ai perdu. Par contre pas sûr que Sergei puisse apprécier lui. ‘Fin bref, j’vais me démerder si je les perds !
Bon. Lorelai commence sérieusement à mes les briser elle. Je lui ai balancé le sac à glaçons à ses chaussures, le Mexicain s’énerve un peu et essaye de calmer le jeu. Je lève les mains en signe de paix, je ne vais pas me battre et je n’ai pas l’entrainement pour ! Je n’ai rien pour ça. Puis je ne devrai pas essayer de me lever, parce que je ne ferai que de tomber. Alors mieux vaut que je reste assis… Ouais, j’reste assis. Aaaasssis….! P’tain je me parle comme si j’étais un chien. « _ Va bien falloir quelqu’un qui fasse ça Lorelai. » une pause et je hausse les épaules. Elle me balance le sac que j’attrape maladroitement dans les mains. Je n’écoute pas ce qu’elle dit et je parle comme un sourd. « _ Ce serait pas certainement moi ça. Préfère me pendre que d’essayer de faire ça. » Je mets le sac contre ma tête et grimace complètement, j’espère que j’ai rien de grave quand même. Mis à part que j’ai cette tendance à être plus bête que la normale. « _ J’espère que sur cette Terre, y a quelqu’un qui puisse savoir fermer ta sale bouche. » m’énerve-je un petit peu. Elle m’énerve Lorelai. Avec son attitude depuis tout le début. J’ai beau avoir été son ami d’enfance, je reste quand même une merde pour elle. Je la désigne d’un geste de menton. « _ T’en as rien à faire à qui ce que ce soit. Pour toi, tout le monde est une merde. » Je sais que ce n’est pas vraiment le cas mais je m’en fous: je parle en cas général. « _ Tu sais quoi ? » Je lève les mains, dont l’une tient le sac à glaçon. J’ai fermé les yeux « _Je commence à en avoir ras le bol de toi. » je la regarde droit dans les yeux ensuite, je secoue la tête, je soupire et remets le sac à glaçon sur ma tête. Et c’est ainsi qu’elle est sauvée par l’arrivée des inconnus.
« _ OK OK JE ME LA FERME LE PILOTE. » m’énerve je, j’ai un peu trop haussé la voix et je fais une grimace avant de murmurer un désolé aux nouveaux arrivants. Je laisse parler, je laisse tout couler. ‘Fin j’essaye mais j’y arrive carrément pas. Je parle malgré moi et ça me gonfle bordel. Tout ça me gonfle…! Je ne parle plus à Lorelai c’est déjà ça ! J’ai essayé de répondre au Mexicain, mais les mots ne sortent pas de ma bouche: Ouais j’essaye… J’pensais pas me bourrer la gueule à ce point-là… « _ Je suis drôlement pathétique. » murmure-je. Je relève la tête et je sursaute en voyant une fille à côté de moi. Je ne l’ai pas entendue arriver p’tain ! Je soupire de soulagement, au moins c’est pas Lorelai. C’est qui déjà elle ? Ah oui merde, l’étudiante que j’ai traité de conne. Je relève le regard vers elle, je me tais. Je dois me taire et je me tais jusqu’au bout. Je lutte pour ne pas parler, ni dire quoi ce que ce soit de travers. Je détourne le regard et ferme les yeux. Je dépose la tête contre le mur et soupire en enlevant le sac de glace de ma tête.
J’entends des bruits, un policier qui vient chercher Beny apparemment. Puis des avocats qui arrivent. Lorelai qui sort. J’ouvre les yeux et la regarde partir sans rien dire. Je murmure discrètement à la jeune étudiante à côté de moi alors que le pilote demande les coordonnées. « _ Le grand journaliste a raison. Méfie toi. Si t’fais ça. Tu vas lui devoir une dette. Méfie toi de lui, il m’a l’air complètement louche pour changer de comportement comme ça… » Comme s’il cherche à avoir des adresses de ces personnes là… J’dis ça mais moi je m’en fous parce que j’ai déjà Owen qui s’en charge et HEUREUSEMENT bordel. Parce que ça me tuerait de devoir une dette à ce mec ! D’ailleurs, c’est qui qui a gagné les 10 000 $ ? Oh et puis merde, m’en rappelle plus…! De toute façon, j’sais que je serai le dernier à sortir de là.
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MessageSujet: Re: Usual Suspect •• FEAT BLWLAP   Usual Suspect •• FEAT BLWLAP EmptyDim 29 Mar 2015 - 14:33

Bon, d'accord. C'était en partie ma faute. Ou pas. On ne peut pas me reprocher d'être une femme, non ? Ce n'est pas comme si j'avais eu le choix. De toute façon, je ne m'inquiète pas. J'ai de la chance je trouve. Je ne suis pas avec des gens trop étrange, trop dangereux, au contraire même. Je suis même en face d'une des présentatrices télé les plus connues du pays. Pour le coup, je ne me retiens pas de faire une remarque, un peu perturbé par cette présence féminine. Ce n'est vraiment pas dans ce genre de lieu qu'on se dit qu'on va rencontrer des stars, alors il faut me comprendre. L'avantage, c'était que je n'étais pas en Inde. Pour avoir déjà passé une nuit en prison là-bas, je savais reconnaitre un endroit plus agréable qu'un autre. Clairement, on n'avait pas à se plaindre ici. Vraiment. Au fond, certaines parties du monde me manquent. Venir ici semblait être la bonne solution pour Junior. Il méritait une vie plus posée, plus calme. Quelque chose de moins aventureux que moi. De plus serein. Je dois avouer que je ne m'attendais pas à ce qu'Imran nous aide, mais il l'avait fait. On était plutôt bien chez lui. Maintenant, j'avais un peu peur. Je devais à ce petit garçon une belle vie, alors j'essayais de finir mes études - avec du retard - pour retrouver par la suite une indépendance. Je devais tellement d'argent à mon cousin qu'il valait mieux ne pas y penser. Je réglerais cette histoire à l'avenir. J'étais une femme de parole. Du moins, je l'étais devenue. J'étais encore dans une phase ou j'apprenais de mes erreurs. Où je grandissais. J'étais en décalage avec les femmes de mon âge et c'était parfois perturbant, mais je n'y pouvais rien. Je suis comme je suis.

« - Cool... » Le journaliste, ou l'ancien journaliste, m'explique à peu près que Lorelai était une grande créatrice. J'ai du mal à savoir quel genre de vêtement elle a fait, mais Google sera mon ami plus tard. Je reste calme pour le moment, parce que je trouve qu'il y a déjà trop d'énergie dans cette petite cellule pour que j'en rajoute. Anthony répond par la suite à Lorelai en avoua qu'il avait été présent lors d'une ancienne interview qui avait mal tourné. Oh des potins ! J'adore ça ! Anthony a l'air un peu maladroit ceci-dit et Lorelai lui explique clairement qu'elle n'a pas peur. Elle une armée à ses côtés ! Une vraie reine. Impressionnant quand même.

« - Vous inquiétez pas pour moi. » Je souris, imaginant la scène. Je pense qu'il risque de me fuir plutôt que d'essayer de se venger. Dans tous les cas, je sais me défendre. J'ai réussi à me sortir de pas mal de situations jusqu'ici, donc je pense que ça ira à l'avenir. Je dois tout de même réussir à me contenir parfois. J'ai tendance à trop parler, à trop en faire. Je sais que ce n'est pas forcément très avantageux. En tout cas, je veux en savoir plus sur les gens présents dans cette cellule ! Si on y passe la soirée, je veux pouvoir me souvenir de tout ça et peut-être les revoir dehors. Je parle surtout pour Anthony et Pacey, qui ont l'air adorable. Je doute que Lorelai m'invite à boire le thé un jour. « - Aucun risque. À moins qu'il n'y ait écrit « bagarreuse » sur mon front. Mais j'en doute. » J'offre un léger sourire au Mexicain qui voulait savoir si on était du genre à foutre la merde ou non. Je hausse les épaules. C'est un mauvais détective quand même.

Mais il n'est pas si méchant que ça, sinon il ne nous proposerait pas de nous aider et il a l'air plutôt partant pour me donner un coup de main. C'est assez sympa de sa part je dois dire. « - Merci, ça serait vraiment gentil. Et je promets de ne plus revenir. » Mon sourire se fait plus grand alors que mon regard se pose sur Pacey, fier papa d'un petit Louis. « - J'espère quand même qu'il évitera de mettre le feu à la maison de votre amie. » Je ris légèrement, Pacey répondant à mon rire. Il a l'air vraiment gentil ce type. Beny reprend la parole juste après, avouant qu'il voulait nous aider à cause d'un mec chelou plus loin. Et qu'il a aussi une adolescente à prendre en charge.

« - Mon ventre crie famine. » J'allais rajouter quelques choses, mais une voix se fait entendre. Visiblement Beny va pouvoir sortir. Pas mal ! Il sera pas resté très longtemps et j'espère qu'il tiendra parole. Je l'observe sortir avant qu'il revienne peu de temps après.

« - Imran Johar. 224 512 842. C'est mon cousin. Merci, beaucoup. » Je lui offre le regard le plus tendre du monde. C'est vraiment adorable. Pacey se lève pour donner à son tour un numéro et un prénom. Mon regard se tourne par la suite sur Lorelai sortant de la cellule comme une déesse. Je crois que «Occupez-vous d'eux, aussi. » ne veut pas dire « faites-les sortir » mais plutôt « qu'ils signent un contrat de confidentialité où je l'ai défonce. » ! Mais qu'elle... égoïste ! Finalement, je m'assoie de nouveau à côté du mec ivre, parce que mes jambes me font souffrir.

« - Trop tard. » Mon regard croise celui-ci du mec complètement bourré. Je trouve ça aimable qu'il tente de me prévenir d'une potentielle arnaque, mais faudrait arrêter de voir le mal partout. « - La seule chose qu'il gagnera de moi, ça sera sans doute des gâteaux fait maison... et encore, je suis pas très doué en cuisine. » Je sais que ce n'est pas une bonne chose de parler avec les gens soûls, mais je suis juste... fatiguée. Je me tourne légèrement vers lui. « - C'est quoi votre nom à vous ? »
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MessageSujet: Re: Usual Suspect •• FEAT BLWLAP   Usual Suspect •• FEAT BLWLAP EmptyDim 5 Avr 2015 - 23:37

Je lève les mains, geste qui veut dire que je n’ai pas l’intention de faire quoi ce que ce soit à l’adresse du Mexicain. « _ Croyez-le ou non. Je ne pourrai rien dire quoi ce que ce soit. » Et c’est bien dommage, je ne suis pas sans savoir qu’elle va faire ameuter toute un armada d’avocat qui sont à son service, qui vont nous faire signer une clause de confidentialité sous risque d’avoir des poursuites. Je ne vais pas me rajouter une emmerde en plus. Puis, je n’ai pas vraiment des amis journalistes, je ne vois surtout pas à qui je pourrai raconter ce qui m’est arrivé pendant la soirée. De toute façon, ce n’est pas vraiment un contrat qui va vraiment m’empêcher d’utiliser ma liberté d’expression. Je n’en parlerai pas officiellement de toute façon. Après sur mon livre, je ne pense pas non plus.
Puis j’ai vu comment elle a engueulé Julian pour avoir écrit de la merde sur elle, je me suis demandé que si j’avais pris la place de Julian, est-ce qu’elle aurait réagi pareil ? Une star, ça n’est jamais content des articles et c’est moi qui vous le dis. À votre avis, pourquoi je refuse toujours de faire un interview d’une personne très célèbre à l’époque ?
Quand on s’est présenté, le dénommé Beny se met à sourire d’une façon que je n’apprécie pas. Il nous demande si nos noms ne sont pas un hasard du tout. Je fronce les sourcils et regarde mon cousin Pacey avec un air de lui demander s’il savait de quoi le mexicain est en train de parler. Je prends un air innocent et retourne mon attention vers Beny. « _ Je ne vois pas du tout de quoi tu parles… T’as un problème avec nos noms ? » Parce que je ne vois pas de quoi il parle Beny avec Stark et Martell… C’est complètement normal quoi.
Lorelai Daniels intervient et je hausse les épaules, les yeux en l’air. Passablement agacé « _ Oui. C’est vrai, la clause de confidentialité… » Je soupire, je plains déjà les proches qui doivent déjà la supporter. Surtout les journalistes qui se mettent à l’interviewer… Ceux qui rêvent secrètement d’atteindre le but ultime de leur métier: parler avec des célébrités, poser des questions et partager un pot avec eux pendant quelques minutes. S’émerveiller du travail qu’ils font. Franchement, ces genres de personnes là, il valait mieux que ça soit Alex qui s’en occupe.
« _ Ouais enfin bon, ça m’apprendra à jouer les princes sauvant les jeunes demoiselles en détresse sur un destrier blanc. » Je souris amusé à l’image que j’ai en tête. « _ Après toi non plus tu n’aurais pas laissé faire. » je garde le sourire. Après je m’excuse d’avoir embarqué mon cousin à peine rencontré dans cette situation. Faut dire qu’avec moi il se passe drôlement beaucoup de choses, je dois surtout veiller à que je ne l’implique pas trop dans mes emmerdes. Je les attire comme si je suis un aimant… Je fronce les sourcils quand Pacey évoque le prénom d’une jeune femme, Hazel. Ça me dit quelque chose mais après tout je me dis qu’il n’y a pas qu’une seule Hazel dans la planète. Je regarde Will, pendant que Beny explique pourquoi il a décidé de nous aider, parce que bon. Je préfère me méfier de lui, car il m’a l’air quand même louche et ça ne me plait pas vraiment. J’ai de la famille quand j’y pense, mais qui est à Chicago, donc les filles n’ont pas vraiment besoin de savoir que je suis actuellement en cellule pour bagarre. Il a quand même raison sur le fait que moi … « _ Oui j’ai faim… J’ai pas eu le temps de manger un bout. » Je rêve secrètement d’une assiette avec un bon plat devant. Ce serait surtout le rêve ça.
Beny est le premier à sortir de là, il revient tout de suite, avec un stylo prêt à marquer les numéros pour ceux qui n’ont pas de papier. Lalita donne le numéro de son cousin, Imran. Je retiens ce prénom et ce nom. On ne sait jamais. Je me demande si le cuistot devait pas faire de même, enfin. Je pense qu’il peut rêver un peu puisque que Beny ne voudra sûrement pas l’aider. Je ne sais pas quelle relation ils ont ces deux-là et ce qu’ils ont pu se dire, mais on dirait qu’ils se sont un peu pris la tête. Enfin bref, c’est au tour de Pacey, quand j’entends le nom de la personne qu’il veut prévenir, j’eu un hoquet de surprise. Mon visage s’est illuminé. « _ Hazel Karstark ? La bijoutière ? » je pointe du doigt mon cousin complètement sur le cul par ce que je viens d’entendre. « _ Noooon….? Tu la connais toi aussi ? » Le monde est petit par ici ! J’avais carrément zappe que Hazel vivait ici. « _ Je l’ai rencontrée pour une interview, quand j’ai aidé mon stagiaire à l’époque. Elle m’a aidé à choisir un bijou pour ma femme et on a même mangé ensemble un soir. Je ne l’ai jamais revue depuis. » fais-je pour lui expliquer assez rapidement, toujours sur le cul. Là je crois que je vais pas m’en remettre, m’enfin… Ma joie a été vite gâchée par l’intervention de la star et ses avocats. Je soupire quand je l’écoute, décidément. Elle manque pas d’air pour plomber un peu l’ambiance sur le coup. J’écoute les avocats faire leur blabla sur l’histoire des contrats de confidentialité, ce qui se passera si je disais quoi ce que ce soit, si j’ai vu Lorelai Daniels. Je regarde mon cousin complètement dépité. M’enfin… Au moins, il est sympa de vouloir me faire sortir aussi par le biais de Hazel qui ne va pas non plus en revenir…
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MessageSujet: Re: Usual Suspect •• FEAT BLWLAP   Usual Suspect •• FEAT BLWLAP EmptySam 4 Juil 2015 - 1:55

Tout ça devenait légèrement lourd et Pacey n’avait qu’une hâte, c’était rentrer chez lui. Ou plutôt chez Neela, mais il allait finir par s’y habituer. Pacey n’avait généralement pas besoin de grand-chose dans la vie pour être heureux et là tout de suite, il se disait que les choses allaient finir par s’améliorer. Que ce n’était qu’une question de temps. De patiente. Il n’écoutait qu’à moitié ce que les autres personnes dans la cellule racontait. Il observait simplement son cousin de temps en temps, trouvant tout ça assez drôle au final. Il trouvait néanmoins Lorelai un poil lourde avec ses avocats et la façon dont elle parlait à Anthony ne lui paraissait pas respectueux du tout. Mais soit, il comprenait et préférait ne pas se poser plus de question. Il ne pouvait pas comprendre la vie des stars et au fond, il ne voulait même pas comprendre. Elle avait visiblement plus de problème qu’autre chose et se contenta de sourire légèrement lorsqu’il croisa son regard. En revanche, le pilote avait l’air plus sympa et Pacey croyait en la générosité pur et simple. Il était du genre à voir le bon en chacun. Même William ne paraissait pas si mauvais, bien que son taux d’alcoolémie dépassait sans doute la légalité.

« - Ne parlons pas de malheur ! » Il ria légèrement, souriant à Lalita. Espérons que Louis ne mettent pas le feu chez Neela, en voilà une bonne chose. Il laissa Anthony et Lalita discuter tranquillement alors que Beny se prépara à sortir. C’était le premier, rapidement suivi par Lorelai. Par chance, le pilote est loin d’oublier sa promesse et Pacey attendit que Lalita lui donne les informations en premier avant de se lever et de donner le nom d’Hazel et son numéro. Il observa rapidement Lalita s’asseoir à côté de William, espérant que tout se passe bien à l’avenir. On ne sait jamais, peut-être que ce type est violent. Ce n’était pas comme si Pacey n’avait jamais vu des hommes ivres alors bon, il savait que parfois, ils étaient des causes perdus. Il se retourna ensuite vers son cousin, fronçant les sourcils. « - Oui, oui, Karstark. » Pacey retourna s’asseoir, souriant légèrement.

« - Le monde est vraiment petit. » Il ne savait pas comment il devait interprété le fait qu’ils aient diné un soir, le fait qu’ils ne se soient plus revus depuis. Est-ce qu’il s’était passé quelque chose entre eux ? Est-ce qu’Anthony était le genre à être infidèle ? Aucune idée. Pacey avait encore beaucoup à savoir sur son cousin. « - Elle est formidable. » Et il savait qu’il pouvait compter sur elle. Qu’elle n’allait pas tarder à venir. Un avocat entra dans la pièce, faisant signe à tour de rôle les gens – même celui qui dormais derrière Pacey. Le pauvre. Il expliqua en long et en large les termes et ce qui pouvait se passer en cas de fuite d’informations. « - 5 ans de prisons ? » Ouille. ça pouvait faire mal, très mal même. Son regard croisa celui de son cousin, soupirant alors que l’avocat s’en alla. Les voilà désormais plus que quatre, dans le silence. Enfin cinq, parce que Jun était toujours en vie et c’était un miracle.


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