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  “ – Welcome to my fucking world. ” ▲ LOGAN&LORELAI

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Lorelai Daniels
Lorelai Daniels
BAD COP


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› EMMENAGEMENT LE : 03/08/2013
› AGE : 49
› STATUT CIVIL : DIVORCÉE DEPUIS 2008. MÈRE ADOPTIVE DE KIRA. EN COUPLE AVEC 90% DES HOMMES DE LA VILLE ;
› QUARTIER : N°837 PALM AVENUE ;
› PROFESSION/ETUDE : DIRECTRICE ARTISTIQUE DE SA MAISON DE COUTURE (DANIELS) ET PRÉSENTATRICE TÉLÉ DE SON PROPRE TALKSHOW : TONIGHT WITH LORELAI DANIELS. EN GROS JE SUIS UNE STAR.
› HB AWARDS : (2013) MEILLEUR PERSONNAGE (RUMOURS ARE OUR PASSION) ; LE PERSONNAGE LE PLUS MECHANT ; SEX-SYMBOL SENIOR (2014) MEILLEUR PERSONNAGE (RUMOURS ARE OUR PASSION) ; LE PERSONNAGE LE PLUS AGAÇANT ; LE PERSONNAGE LE PLUS DRAGUEUR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE (RUMOURS ARE OUR PASSION) ; LE PERSONNAGE LE PLUS DRAGUEUR ; SEX SYMBOL SENIOR (2016) MEILLEUR PERSONNAGE (RUMOURS ARE OUR PASSION) ; LE PERSONNAGE LE PLUS DRAGEUR ;
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ;
› CELEBRITE : AMY ADAMS ;
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MessageSujet: “ – Welcome to my fucking world. ” ▲ LOGAN&LORELAI    “ –  Welcome to my fucking world. ” ▲ LOGAN&LORELAI EmptyMar 19 Aoû 2014 - 0:43

« - J'y crois pas, j'y crois pas ! » J'étais arrivée dans la boutique quinze minutes après l'appel de Marcel. Il était d'ailleurs en train de souffler dans un sac en carton, me fixant avec des yeux paniquer. Qu'est-ce qui s'était passé ? Oh, rien. Justement, rien ! Je retirais mes hauts talons que je balançais sans le moindre problème dans un coin de la boutique alors que je me dirigeais vers l'arrière, là où se trouvait les machines et les commandes en cours. En arrivant, le mannequin était là, sans la robe. Sans cette foutu robe blanche. Il fallait que je reste, oui, que je respire, une petite seconde. Ce matin encore, j'étais là, assise. Je finissais une broderie en perle qui se trouvait au dos de la robe de mariée. J'avais demandé à l'une de mes couturières de vérifier chaque centimètre de cette robe puisque je devais rejoindre ensuite mes chers parent pour manger. Parent qui vivent à New York et donc je ne pouvais pas faire attendre mon jet privée. J'avais clairement spécifié à Marcel qu'à la fin de son boulot, il devait ranger toutes les robes, dans l'ordre de leurs apparitions. Je lui avais donné une liste, je lui avais aussi dit de ranger la boutique pour les clients de demain, d'appeler le traiteur pour les sachets surprises ainsi que Chanel, parce qu'on avait toujours pas reçu les produits. Mais passons, la vie de Marcel était mouvementée et pleine de tâche à accomplir. Ce qui en soi n'était rien de nouveau parce que ce type é tait une perle et qu'il n'avait ô grand jamais fait la moindre bourde. Jusqu'à maintenant. La dernière robe, celle qu'on présente à la toute fin comme étant la pièce maitresse, celle que les stars veulent à tout prix, celle qui représentait tout... n'était plus là. Ok. Ok, pas de panique. Pas de panique.

« - Tu...Tu as appelé... Sophia ? Qu'est-ce qu'elle a foutu cette conne ? » J'avais toujours autant de mal avec les prénoms, mais il me semble que c'était bien elle qui était là ce matin. L'ancienne mannequin reconverti dans la couture. Cette fille était bizarre, mais son travail était toujours propre et soignée. Bref, elle n'était pas nouvelle. Elle travaillait pour moi depuis deux ans maintenant. Elle m'avait suivi jusqu'à Huntington Beach, comme Marcel. « - Elle n'a pas la robe, c'est pas elle. » « - Alors qui bon sang ! Qui a pris ma robe ! Répond Marcel ! » « - P... P... Personne. » Je fronçais les sourcils. « - Oh joue pas avec moi Marcel. J'étais en route pour voir un client bordel ! Et tu m'appelle paniqué en disant que ma robe s'est envolé ! Crache le morceau nom de dieu ! » Ce con repris son sac en carton pour souffler dedans, plusieurs fois. Sac que je lui arrachais furieusement, parce que j'en avais marre d'attendre. Si personne n'avait pris ma robe, que s'était-il passé ? « - J'ai menti, elle a brulé, enfin non, pas complètement, c'est juste qu'une cliente est venue et l'a essayé et son amie à fait tomber sa cigarette et du coup il y a un trou... » Et là je fixais Marcel, avec un regard qui voulait dire : « - C'est une blague ? C'est une PUTAIN de grosses blagues ?! Où est ma robe ! » Marcel s'en alla en courant, cherchant la robe qui se trouvait bien caché derrière un tas de tissus. J'avançais doucement vers l'horreur. Un trou, créait par une cigarette. Une simple cigarette. Et le pire, c'est que c'était irremplaçable. Le trou se trouvait en plein milieu du corsage en dentelle. Ma robe était foutu. J'étais foutu. Vera allait me tuer. Et en quelques secondes, j'étais out. Ouais, adieu monde cruel. Voilà que je tombe tout simplement dans les pommes.

La vie est dure quand même.

« - Mais appel les urgences putain ! J'suis à terre ! Je peux pas respirer, oh mon dieu... » Ma robe - parce que j'en portais une, une verte émeraude simple et courte - m'étouffait. J'avais envie de la déchirer et de l'ouvrir pour que j'arrive à respirer. Mes cheveux attachaient en chignons partaient déjà en bataille. Bon sang, ma robe quoi ! Ma belle robe ! Elle était tellement parfaite. J'étais sur le point de pleurer. J'avais réussi à dégotter un contrat pour une collection exceptionnelle avec Vera Wang. Nous avions convenu des modèles ensemble, des mois de travail et de recherche pour ensuite couper les ensembles en deux, chacun faisant sa part pour créer la collection au complet. Le défilé était dans trois jours. Tout devait être expédié demain. Et j'allais me faire avoir par un manque de professionnalisme certain. Marcel, quel con ! Il est trop gentil ce type, trop. Comment as-t-il pu laisser cette... c'était qui la cliente. « - MARRCELLLLLLLL » ma voix était fatiguée, j'étais en train de mourir - enfin j'exagérais, mais dans a tête tout était vrai. « - C'était qui cette pétasse ! Dit son nom ! JE VAIS LA BANIR. AHHH je peux pas respirer ! » Marcel semblait être au téléphone, mais il raccrocha très vite. « - Nicole Kdnman. » « - SALLOPPPPPPPPPEUH. Des ciseaux, vite, ah, mon coeur. » Il fallait que je coupe ce truc qui me montait jusqu'à la gorge, que j'arrange un peu ça, que j'ouvre. Je sentais le parquet en bois froid dans mon dos. Mon échancré, je le haïssais là tout de suite. Pourquoi moi ? Pourquoi tant de haine. J'inspirais fortement, j'expirais ensuite. J'avais besoin d'air, de médocs et de pleurer. Là par terre, je devais avoir l'air d'une femme désespérée, mais je l'étais ! Marcel arriva à moi alors, des énormes ciseaux dans les mains. Il découpa en ligne droite en partant de mon coup jusqu'à ma poitrine. En quelques secondes, j'avais étiré chaque côté, gémissant : « - Ma robe.... »

« - Je ne vais pas être viré ? » Je me retourne alors vers Marcel, il était sérieux ? « - Je suis en train de mourir et tu te demandes si je vais te virer ? Va chercher de l'aide au lieu de me regarder crevé ! » Ma respiration devenait forte, mon rythme cardiaque accéléra. J'étais foutu, j'étais foutu !
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MessageSujet: Re: “ – Welcome to my fucking world. ” ▲ LOGAN&LORELAI    “ –  Welcome to my fucking world. ” ▲ LOGAN&LORELAI EmptyMar 19 Aoû 2014 - 16:03


Une autre nuit à assurer la garde aux urgences du St John. Il serait encore question de sang, d'os cassés, de chairs lacérées, de crâne à ouvrir, de transplantations, etc. Mais ce soir, Logan ne serait pas préparer à ce qui l'attendait...

Après une matinée à dormir, une après midi à rien glande et un dîner avalé en quatre bouchées, le médecin urgentiste avait enfourché sa moto avant de prendre la direction de l'hôpital. Sur son visage, une mine grave. En faite c'était sa tête normale, quoi que plus sombre qu'avant la campagne en Afghanistan. Ça lui donnait un air perpétuellement sérieux, lorsqu'il ne déridait pas ses traits par un sourire franc ou un rire moqueur. A son arrivée, quelques blagues avec les collègues avant de filer se changer pour se préparer à la longue nuit qui les attendaient. Cela ne tarda d'ailleurs pas car à peine avait-il passé son stéthoscope autour du coup il avait fallu prendre en charge un accident de voiture. Ce n'était vraiment pas beau à voir mais Logan n'y pensait pas, il était déjà bien pris par son travail. Après quoi retour au calme pour un petit temps. Soignez des bobos, faire des points de sutures. Bref, on était loin de l'aventure palpitante du soir. Cela laissait le temps au médecin urgentiste de faire quelques blagues plus ou moins gentilles à certains de ses amis dans le services. Bon peut-être qu'il n'aurait pas du, après tout avec la crise, les pots de peinture devenaient rares et chers non ? Faux.
    _ « On a une urgence au centre commercial ! Une femme entrain de s’asphyxier apparemment ou quelque chose comme ça, dit l'infirmière à l'accueil.
    _ Ok, j'y vais avec l'ambulance.
Enfin de l'action ! Sans réfléchir, Logan avait bondit sur l'occasion. Rapidement, après avoir pris le nécessaire dans la situation indiquée, il était monté à l'arrière du véhicule et à peine la porte fermée, l'ambulance avait démarré en trombe en prenant la direction du centre commercial. Assis à l'arrière près du brancard, il regardait par la vitre latérale les lumières des réverbères qui semblaient défiler plus vite que lorsqu'il était en moto et pourtant il avait l'habitude de filer à vive allure sur son monstre à deux roues. A l'avant du véhicule, les deux ambulanciers. Fallait-il décrire l'ambulance pour faire passer le temps ? Non elles se ressemblaient toutes et c'était ennuyeux à mourir. Aussi était-il important de passer sur ce genre de détails sans importance sauf peut-être lorsque l'on était jamais monté la dedans. Logan, lui, il commençait à en avoir l'habitude. Surtout qu'il fallait faire abstraction de la sirène qui semblait dire « T'es foutu, t'es foutu, t'es foutu » à tue-tête.

Voilà qu'ils étaient arrivés au centre commercial en grandes pompes. Logan avait ouvert en grand les portes à l'arrière de l'ambulance et en avait bondis avec à la main une trousse pour les premiers soins. Un homme était venu les chercher pour les conduire jusqu'au lieu de l'intervention. Il s'était retrouver dans ce qui semblait être une arrière boutique. A première vue, il se demandait qu'elle pouvait être la cause d'une asphyxie, l'air semblait parfaitement respirable dans le coin. Au vu des vêtements qui traînait dans le coin, il était entrain d'imaginer une allergie à un quelconque tissu ou un produit d'entretien. Il était loin d'imaginer ce qu'il allait découvrir. Sur le sol était allongée une femme qui semblait en mauvais état, on lui avait déjà ouvert la robe au niveau du poitrail pour lui permettre de mieux respirer. Logan s'agenouilla près d'elle, posant la trousse à côté de lui.
    _ Je suis le Docteur Grey, je vais m'occuper de vous. Comment est-ce que vous vous appelez ? Demanda-il tout en  prenant le pouls de la jeune femme.
Son rythme cardiaque était élevé mais pas inquiétant. En faite il n'avait pas vraiment l'impression qu'elle était au bord de la mort ou de l'asphyxie. Fronçant les sourcils, Logan préféra jouer la carte de la sécurité et questionna alors le civil qui étaient avec eux.
    _ Qu'est-ce qui s'est passé ? Elle est comme ça depuis longtemps ?
Pour le médecin, il était peut-être question d'une mauvaise hydratation ou bien sans doute était-ce une de ces femmes qui pensaient plus à leur physique extérieur que intérieur. Et qu'en conséquence, celle-ci avait du sauter un repas ou deux en pensant compenser par une simple soupe. Il faudrait attendre la réponse pour en apprendre davantage et en tirer les premières hypothèses et voir si par la suite il fallait la ramener à l'hôpital ou non. Il fallait la stabiliser avant toute chose. Par des gestes calmes, Logan continuait de vérifier qu'il n'était pas question d'une allergie, d'une gorge enflé à cause d'une quelconque ingestion. Il semblait que ce ne soit rien de toute cela. Il ne comprenait donc pas ce qui pouvait se passer. Les deux ambulanciers restaient le regarder, se tenant prêts à la hisser sur le brancard dès qu'il en donnerait l'ordre. Au pire des cas ils la ramènerait à St John pour la garder en observation cette nuit et si tout allait mieux, elle pourrait repartir au matin. En espérant qu'elle n'avait rien de prévu.
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Lorelai Daniels
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MessageSujet: Re: “ – Welcome to my fucking world. ” ▲ LOGAN&LORELAI    “ –  Welcome to my fucking world. ” ▲ LOGAN&LORELAI EmptyVen 22 Aoû 2014 - 14:24

Mon monde était en train de s'écrouler. C'était aussi simple que ça. Une erreur de merde avait anéanti le plus gros projet de l'année. Inutile de dire combien de femmes attendaient avec impatience cette collection capsule avec Vera. Autant dire que ma carrière allait se prendre une sacrée claque. Sauf qu'il était hors de question que Madame Diaz s'en sorte indienne ! Je devais réfléchir à un moyen de lui faire payer. De me venger comme il se doit. Un truc qui allait la coller à vie et qui allait lui faire pleurer des larmes de crocodiles ! Un truc bien machiavélique... rho pourquoi je n'ai pas d'idée ! Que m'arrives-t-il ! c'est une catastrophe. Mon coeur battait trop vite, ma température augmentait, j'avais du mal à respirer et le pire de tout : mon esprit de vengeance était out ! Génial ! J'allais faire quoi par terre en attendant les secours moi ? Chanté ? Non, mieux, j'allais pleurer ! Ouais, aller, je pouvais le faire... bordel, j'ai vraiment zéro émotion en moi. C'était aussi simple que ça. Pas la moindre larme, juste une affreuse envie de meurtre ! Oh oui, j'allais lui faire ravaler sa chevelure blonde à cette pétasse ! C'est alors que j'entendis du bruit, une voix. Marcel était allé chercher les secours, en voilà une bonne chose de faite ! A peine avait-il laissé le médecin entré qu'il était retourné à son sac en plastique - que j'avais jeté dans un coin. Il me faisait rire parfois. Si fragile... si naïf... si obéissant.

« - Comment je m'appelle ? C'était une blague ! Vous ne regardez pas la télé vous ? Hein ? Lorelai Daniels, bon sang ! » Oh, fallait pas jouer au mec ignorant avec moi. Ma tête était partout, j'étais connue voyons ! Et puis dans ma tête Grey = ce livre érotique débile ! Alors, forcément, j'ai l'impression d'être dans un épisode de blague à la con. Ma respiration était toujours très rapide, j'allais mourir ! De l'aide merde ! Il attendait quoi ? Je le vois en train de poser une question à Marcel qui d'un coup, répondit dans sa classe habituel :

« - E... Elle... sa robe... Vera... Je... » « - Tu ne sers à rien Marcel ! Ah ça me fait mal ! » Je vous jure qu'à chaque fois que j'ouvrais la bouche, j'avais l'impression que mon coeur était en train de se compresser. Je faisais une putain de crise de panique, en quoi c'était difficile à raconter ! Tout d'un coup, Marcel enchaîna super vite comme si sa vie en dépendait : « - La tenue finale pour la collection avec Vera Wang à prit légèrement feu à cause d'une cliente et on devait envoyer toutes les robes demain à la première heure, le défilé étant dans trois jours ! C'est la panique, on est foutu ! On est foutu et Madame Daniels s'est évanouie et puis d'un coup elle avait du mal à respirer, je ne savais pas quoi faire ! » Et hop, il retourna à son sac en carton comme si sa vie en dépendait. Est-ce que le docteur Grey avait saisi l'énorme problème qui se trouvait sur ma route ? Avait-il compris à quel point j'étais en train de mourir !

« - Je peux pas respirer, je n'en peux plus.... » J'écartais un peu la brèche de ma robe, avant de me rendre compte que ces messieurs avaient une trop belle vue sur ma poitrine ! « - Eh bah alors ?! Au lieu de mater, donnez-moi un truc ! J'en sais rien moi ! Vous ne voyez pas que je suis en train de mourir ! Faite quelques choses bon sang.... Aahhh, mon coeur ! »
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MessageSujet: Re: “ – Welcome to my fucking world. ” ▲ LOGAN&LORELAI    “ –  Welcome to my fucking world. ” ▲ LOGAN&LORELAI EmptyDim 31 Aoû 2014 - 17:04


Tandis qu'il s'occupait de la femme allongée sur le sol, Logan écoutant attentivement ce qui se passait autour de lui. D'un premier jet, il voyait un peu les tempéraments de chacun. Elle avait pas l'air d'aller si mal que ça la petite dame, puisqu'elle arrivait encore à s'époumoner sur son employé. Le médecin urgentiste passait également pour un gros idiot de service parce qu'il ne la connaissait pas. A dire vrai il se moquait pas mal qu'elle soit madame tout le monde ou Christina Aguilera. Quoi qu'il aurait pas été contre d'aider à l'accouchement de la chanteuse. Tenir un nouveau dans ses mains c'était toujours une expérience incroyable. Mais il s'arrêta soudainement en entendant les explications de celui qui semblait s'appeler Marcel. Pas très Américain comme nom.
    _ Vous êtes pas sérieux j'espère ? Une crise d'angoisse pour une robe ?
Logan avait sans doute gagné le droit de se faire moralement assassiner par la femme à terre, mais quand on avait fait la guerre, on robe s'était bien le cadet de ses soucis. En tout cas lui au moins il était professionnel parce qu'il n'était pas très regardant au niveau de la poitrine de madame. Ouais non, décidément, même si elle pouvait avoir les plus beaux seins du monde, Logan aurait pas envie de les regarder. En tout vérité, il la trouvait des plus ridicules à réagir ainsi. Décidément, il ne comprendrait jamais ce genre de femmes. Toujours à genoux à côté de la criarde, l'ancien militaire se retourna pour s'adresser aux ambulanciers.
    _ Ok, bon on va la ramener à l'hôpital, lui faire passer des examens et la garder en observation pour la nuit, dit-il calmement.
Rangeant son stéthoscope après avoir pris le pou de Madame Daniels, Logan se releva pour laisser les hommes travailler. Il alla vers Marcel tout en passant la lanière de sa trousse de soin sur son épaule.
    _ Elle est toujours comme ça ou c'est exceptionnel ? Parce que si c'est le cas, dans 10 ans elle vous fait une bonne crise cardiaque, voir peut-être dans un peu moins longtemps, demanda-t-il en arquant un sourcil tout en voyant les ambulanciers la placer sur la civière.
Plus Logan passait de temps à l'hôpital St John et plus il se rendait compte que les rapports humains n'étaient pas une mince affaire. S'il avait survécu au front et à tous ces massacres, ces vies sacrifiés, il se disait parfois que ce n'était pas la nation qu'il fallait protéger des ennemis, mais bel et bien les gens d'eux même. Ce soir cette femme était un de ces exemples vivants qui lui faisait demander pourquoi l'être humain était encore sur terre, pourquoi Dieu n'avait pas encore mis un terme à tout cela ? Son éducation chrétienne le lui interdisait, mais parfois il en venait à se dire que Dieu n'existait pas, qu'il n'était qu'une façon pour certains hommes de détenir du pouvoir sur les autres. Où était la vérité ? Sans doute insaisissable pour le commun des mortels. Le médecin n'avait que pour rôle de sauver les vies accordés par le seigneur, mais il savait que lorsque celui-ci voulait les reprendre, on ne pouvait lutter.
    _ On est bons Doc, dit l'un des ambulanciers.
Logan hocha la tête, prêt à les suivre.
    _ Vous venez avec nous ? Demanda-t-il à Marcel, car il n'avait vraiment pas envie d'être le seul à devoir supporter les jérémiades.
En montant dans l'ambulance, après que le brancard est été installé, Logan adressa un sourire tranquille à Lorelai avant de sortir une aiguille.
    _ C'est pour vous détendre et faire descendre votre rythme cardiaque à la normale.
C'était surtout pour la faire taire, voire peut-être la faire délirer un peu avec ce tranquillisant. Le chef de service risquait de lui faire les gros yeux si jamais il l'apprenait. Aussi faudrait-il s'arranger pour que ce ne soit pas le cas...
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MessageSujet: Re: “ – Welcome to my fucking world. ” ▲ LOGAN&LORELAI    “ –  Welcome to my fucking world. ” ▲ LOGAN&LORELAI EmptyMer 3 Sep 2014 - 23:38

Ma Robe. Ma belle robe. Une partie de moi était en train de pleurer intérieurement pour cette catastrophe. Je n'aurais pas dû partir, pas à un moment si crucial. J'avais confiance en Marcel, mais le souci, c'était les clients. En réalité, je ne faisais pas de malaise, j'étais juste fatiguée de tout ça ! Fatiguée et dégoutée. Je venais de passer des jours et des jours à travailler sur une collection d'enfer. Un véritable tremplin dans ma carrière et une première pour Vera. Et là, tout était gâché parce qu'il était impossible que je refasse cette robe en trois jours ! Impossible ! J'allais jamais y arriver, je m'en rendais compte et ça me faisait mal. J'étais triste, tellement ! Et j'avais des envies de meurtres. J'allais tuer cette nana, sérieusement. J'avais chaud d'ailleurs, tellement chaud !

« - Je suis un putain de poulet roti ! C'est pas possible ! » Je roulais de droite à gauche, avant d'arracher un peu plus le haut de ma robe - ce qui n'était pas une bonne idée, mais j'avais de très beau-survêtement, donc j'en avais rien à cirer. C'est là que l'urgentiste dit une chose que je n'apprécie pas du tout, d'ailleurs, je me relève presque en lui disant très simplement : « - Ce n'est pas n'importe quelle robe ! C'est LA robe ! Celle qui logiquement sera vendue le plus avec le prix le plus élevé. Celle que toutes les futures mariées voudrons absolument cette saison ! Cette robe peut me couter ma carrière, crétin ! » Bah quoi ? Il devait me sauver la vie quoi qu'il arrive, donc je pouvais dire ce que je veux, non ? Marcel avait fait les gros yeux, n'aimant pas la façon dont les choses tournaient, moi je m'en fichais et mon coeur continuait à battre trop vite. C'est à ce moment-précis que je décide d'hurler une nouvelle fois et de dire au monsieur de faire quelque chose. Bon, au moins j'allais partir à l'hosto... rho, non, j'aimais pas ça l'hôpital. C'était le genre d'endroit qui me rendait malade, tout simplement. Je fixais calmement mon plafond, pensant à ma robe, pensant à mon travail. Je ne pensais qu'à ça, quoi qu'il arrive en fait. Je me laissais faire alors que j'essayais d'entendre ce que disait Marcel, plus loin. Arrêtant avec son sac en carton, il fixait l'ambulancier.

« - Oh non... elle... parfois ça lui arrive, mais là c'est... c'est grave quoi. » Il pris une grande respiration avant de reprendre. « - Elle va pas mourir, hein ? » Le pire c'était qu'il était sérieux. Marcel m'avait depuis New York. Il était mon bras-droit depuis très longtemps. Je l'avais déniché, comme ça, alors qu'il ne trouvait pas de boulot et qu'il ressortait tout juste diplômé d'une petite école paumé de mode. Mais passons, il s'inquiétait. Pour moi. A côté, je n'avais qu'une envie : hurler. Entre l'impossible tâche de devoir refaire la même robe et celle que je venais de détruire pour que je puisse de nouveau respirer, je me rendais compte que le monde était en train de s'effondrer. « - Non, non... » D'une part il ne voulait pas parce qu'il connaissait mon sale caractère et d'une autre parce qu'il ne pouvait pas laisser les robes sans surveillance, pas après l'erreur de tout à l'heure. Du moins, vu mon regard, il ne pouvait pas faire autre chose que rester !

J'étais désormais dans l'ambulance et je respirais fortement et rapidement. Jusqu'à ce que j'aperçois l'aiguille de monsieur, et ceci n'est pas une métaphore pour ce qu'il y a sous sa ceinture.

« - Wow, Wow, on va se calmer. J'ai pas besoin de votre... bidule. » Elle essayait de s'écartait, avec beaucoup de mal. « - J'vous ai pas appeler pour que vous me droguiez, hein. Rangez ce truc ! »
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MessageSujet: Re: “ – Welcome to my fucking world. ” ▲ LOGAN&LORELAI    “ –  Welcome to my fucking world. ” ▲ LOGAN&LORELAI EmptyMar 16 Sep 2014 - 20:01


Piquer ou ne pas piquer ? Telle était la question. Une question que se posait Logan alors qu'il était dans l'ambulance. L'animal devait faire face à un cas d'hystérie féminine comme il en avait rarement vu depuis son retour à la vie civil. Était-il seulement revenu de son périple au moyen orient ? L'homme avait du mal à le croire face à ce qu'il devait affronter ce soir. Non mais on avait vraiment appelé une ambulance pour une histoire de robe ? Il avait l'impression d'être revenu à ses débuts à l'hôpital militaire quand il fallait taquiner les petits nouveaux. Chose qui se faisait également à St John pour les recrues, en tout cas l'ancien militaire avait déjà vu faire lors de la garde de nuit, parfois il y avait même participer. Aussi l'impression d'être face à une blague le laissait songeur. Hélas pour la femme qui était allongée sur le brancard c'était loin d'être une farce. Fallait-il avoir de la pitié pour autant. Dans le cas suivant Logan avait beaucoup de mal.

Il avait saisi le bras de cette Lorelai Daniels, illustre inconnu dans le carnet d'adresse de l’urgentiste, et malgré les réticences de cette dernière par rapport à l'aiguille il se fit un plaisir de lui administrer le calmant. Dans quelques minutes alors elle serait plus tranquille, peut-être un peu hagard, mais au moins – enfin c'était ce que Logan espérait – elle arrêterait de n'en faire qu'à sa tête. Déjà pour lui c'était un mal de crâne en moins et pour ses collègues à l'hôpital une risque de crise de nerf écarté. Pour beaucoup, ils avaient l'habitude des scènes sanglantes, d'accidentés, et autres scènes incroyables, mais là ils risquaient de ne pas en revenir. Après cette bonne action à la fois égoïste et généreuse, il était allé s'asseoir dans son coin pendant que l'ambulance les ramenait à St John. Quelle nuit... Avec un début aussi épique, le reste de la soirée risquait d'être aussi riche en émotion. Ou bien se serait tout le contraire.

L'ambulance se gara devant l'entrée des urgences, sitôt Logan sauta au dehors. Rapidement les ambulanciers sortir le brancard mais Logan leur fit de ne pas y aller trop vite, de son jugement, il n'y avait pas a réellement parler d'urgence. Il contrôla l'état de la femme rapidement avant d'y aller. Ils entrèrent dans le hall en trottant. Déjà plusieurs infirmières arrivaient pour avoir un premier diagnostique et savoir ce qu'il convenait de faire avec la patiente.
    _ Vous me la mettez en chambre pour examen du cœur et des voies respiratoires.
Sitôt un masque à oxygène tomba sur le nez de Lorelai. Efficace pour l'empêcher de parler, mieux qu'une muselière en tout cas. Logan continuait de trotter derrière le brancard, gardant dans un coin de sa tête tout ce qu'il aurait à raconter à son chef de service quant à l'admission. Après ça, une fois entre de bonnes mains, il abandonna sa patiente un temps pour voir si on avait besoin de lui ailleurs.  Le service semblait fonctionner comme d'habitude. Jusqu'à ce qu'il entend des éclats de voix plus loin près du hall. Sans attendre, il alla jeter un coin d’œil afin de savoir s'il y avait besoin qu'il y mette son grain de sel ou pas. Finalement non, c'était juste une petite dispute de couple. L'un des conjoints avaient une belle fourchette plantée dans la cuisse. Il soupçonnait que l'autre avait voulu viser autre chose que la cuisse. Malheureusement, Logan fut rapidement rappeler auprès de sa patiente du centre commerciale. Il ne savait pas à quoi s'attendre mais déjà il savait qu'on avait besoin de lui pour des détails sur les examens à effectuer. Aussitôt il se rendit dans la chambre d'hôpital, marchant dans le couloir en regardant autour de lui pour prendre la température à proximité de l'endroit où avait été placé Mme Daniels. A première vue rien d'anormale. C'était une bonne chose non ? Puis dans le fond, ça l'amusait bien l'animal. Une anecdote de plus à raconter aux collègues !
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Lorelai Daniels
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MessageSujet: Re: “ – Welcome to my fucking world. ” ▲ LOGAN&LORELAI    “ –  Welcome to my fucking world. ” ▲ LOGAN&LORELAI EmptyDim 2 Nov 2014 - 19:13

C'était une catastrophe. Personne ne réalisait à quel point j'étais dans la merde la plus total. Ce projet, cette robe, c'était la clef vers un sommet encore plus haut. Quand on a une carrière comme la mienne, c'est un peu difficile de croire qu'on peut encore avancer, encore aller plus loin dans sa vie professionnelle et j'avais enfin trouvé une opportunité de garder ma réputation, mon niveau et d'aller même encore plus loin en touchant une toute nouvelle clientèle. Une collection avec Vera Wang c'était de la pure folie ! C'était magique tant c'était irréelle. La collaboration de mes rêves qui jusqu'ici s'était admirablement passé. Jusqu'à ce que cette conasse vient briser mon pauvre petit coeur. J'étais doué pour avoir les pires réactions du monde, mais là je touchais le fond surtout. Il fallait que je me repose un instant, que je respire et que j'arrête de paniquer à l'image de la tête qu'allait faire les gens dans trois jours sans voir la robe finale. J'allais mourir, la presse allait se moquer de moi comme une débutante et surtout j'allais perdre pas mal de client à cause d'une bêtise pareil. Là tout de suite j'avais des envies de meurtre, de vrais meurtres. Du genre ou j'imagine la meilleure façon de tuer quelqu'un. Le crime parfait. J'étais sans doute pas assez intelligente pour ce genre de choses, mais j'avais une belle imagination et personne ne pouvait m'enlever ça. D'ailleurs, j'étais bien là, dans l'ambulance, à imaginer ce genre de truc. Mais il fallait que monsieur devant-moi décide de me piquer. Et vous savez quoi ? J'ai même pas mon mot à dire qu'il attrape mon bras et me pique immédiatement. Mais alors qu'il se concentre, moi je balance le truc le plus pourri du monde.

« - On s'est déjà rencontré, non ? » Je fronçais les sourcils, oubliant très vite la piqure. J'étais insensible à la douleur de toute façon. J'étais aveugle ou quoi ? Le mec devant-moi était quand même plutôt beau ! Dieu m'envoyer un mec digne des clubs de striptease mal famé et moi je ne remarque pas le potentiel sex-appeal du gars ? Mon travail allait finir par me tuer. Sans comprendre pourquoi, j'essaye de me rapprocher de lui pour le fixer un peu mieux. Ma respiration était beaucoup plus calme et ma voix toute douce... qu'est-ce qu'il m'arrive ? « Vous avez de très beaux yeux, vous savez. » Sérieusement, je le pensais. Mais j'avais pour autant l'intention de le dire à voix haute. Oh, mon dieu. La piqure, c'était un calmant, c'est ça ? Il m'avait drogué ! Je vais porter plainte ! Il va s'en prendre plein la gueule celui-là ! « Oh, vos mains sont si douce... » J'avais attrapé sa main que je caressais doucement... Plus ridicule tu meurs. J'avais l'impression que le monde était tout moue d'un coup. Au final, je fis une mine boudeuse. « - Le monde est si cruel. Il vous donne une belle tête et vous souriez même pas. Quel gâchis. Je suis persuadée en plus que vous devez être pas mal foutu. Y'a une femme qui partage votre vie ou vous êtes du genre éternel célibataire... grincheux ? »

J'avais envie de rire d'un coup, sans vraiment savoir pourquoi. Oh si, attendez, je savais. Je me l'imaginais à poil et ça, c'était drôle. Un sourire aux lèvres, je me repose un peu en fixant le plafond. Je crois que durant le trajet j'ai dû sortir pas mal de connerie. Comme un commentaire sur ses cheveux que je trouvais très séduisant. C'était comme si tout d'un coup j'étais tout ce qu'il y avait de plus léger. Je senti un truc sur le visage - un masque - et de mes gros yeux j'observais ce qui se passait autour de moi. Après que quelques infirmières me posent des questions et qu'un médecin me remarque, je finis par lancer un très simple :

« - Vous voulez pas rappelez le gentil ignorant de tout à l'heure. J'suis certaine qu'il a besoin d'un ou deux conseilles en matière de mode. » J'étais sérieuse, c'était ça le pire. Outre le fait que je me le ferais bien au petit déjeuner, il avait une mine horrible. « - Et ensuite, si j'pouvais rentrer chez moi, j'ai du boulot. Enfin, vous savez quoi. Je suis Lorelai Daniels ! » Je ne disais même pas ça à en hurlant, j'étais même plutôt calme et presque euphorique. Je n'avais rien, normal. J'avais simplement exagéré c'était tout. Un peu d'eau aurait fait l'affaire. Mais maintenant, je crois qu'avec cette piqure je nétais sûrement pas en mesure de rentrer chez moi toute seule.

« - Heyyyyyyy ! Docteur Grey. » Mon sourire était passé d'idiote à ultra sexy de femme en manque d'affection. La honte pour moi. « - Une session relooking, ça ne vous tente pas ? Et vous ne voulez pas me ramenez chez moi... On pourrait partager un bon croissant demain matin. »
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MessageSujet: Re: “ – Welcome to my fucking world. ” ▲ LOGAN&LORELAI    “ –  Welcome to my fucking world. ” ▲ LOGAN&LORELAI EmptyJeu 13 Nov 2014 - 18:02


Parfois, il y avait du bon de droguer les gens contre leur gré. Ou pas. Dans le cas présent, Logan avait plutôt bien fait en faite. Ce qui lui avait fallu… un certain amusement, même s'il avait tenté de n'en rien montrer. Oui, il fallait rester professionnel jusqu'au bout. En faite, ses collègues avaient du se demander ce qu'il leur avait rapporter en revenant de cette urgence au centre commercial. Alors à la base c'était pour une bête crise d'angoisse à cause d'une robe pas vraiment brûlée – enfin c'était l'avis de Logan hein – par une cigarette. Le coup classique d'une femme qui bossait un peu trop dans la vie et qui n'avait visiblement que son travail en tête. Elle devait avoir une vie bien chiante rien que d'y penser. Pauvre petite civile. Ok, Logan aussi était civil, mais on pouvait pas lui enlever de la tête le fait qu'il avait aussi été militaire et que plus jamais il ne verrait la vie civil du même œil. Quoi qu'en ayant une famille vouée à l'armée, il risquait pas d'avoir un regard sur la vie similaire à la plus part des gens de cette ville. Bref, passons.
Grey avant tenté de ne répondre à aucune des phrases de la femme, notant néanmoins qu'elle avait retrouvé un certain calme. Oui bon c'était temporaire et quand l'effet se serait dissipé… Pas sûr qu'elle voit l'urgentiste du même œil. De toute façon, elle avait fini par atterrir dans une chambre du St John où on allait bien s'occuper d'elle. Quoi que pas sûr que tout le monde dans le service des urgences sache qui elle était vraiment. En faite il y avait fort à parier qu'ils avaient autre chose à faire que de googler le prénom de Lorelai Daniels.

Finalement, Logan était bel et bien retourner voir sa patiente afin de juger par lui même de son état de santé physique, étant donné qu'à première vue, elle continuait de délirer gentiment. L'urgentiste se posa contre l'encadrement de la porte, croisant les bras tout en regardant Mme Daniels. Cette fois ci, il se permis un sourire à l'adresse de cette dernière. Quand elle ne criait pas après son… Marcel, elle était très amusante. L'air amusée mais l'esprit tranquille, Logan restait la regarder. Un peu plus et il lui soufflerait l'idée de se lancer dans la création d'un show comique, parce qu'elle avait du talent pour amuser la galerie. Esquissant une moue faussement dubitative quant à la proposition de relooking, Logan haussa machinalement les épaules
    _ Je sais pas… A voir. Mais dans ce cas là, ce sont tous les uniformes de l'hôpital qu'il faudrait revoir, dit-il en arborant un air faussement sérieux.
Il continuait de jouer la carte du type un peu trop à fond dans son travail alors qu'il était clairement entrain de se moquer d'elle gentiment. Il se redressa pour s'approcher du lit et jeter un coup d’œil aux appareils, notamment l'électrocardiogramme. Tout semblait aller pour le mieux.
    _ On vous garde en observation pour la nuit, mais je serais ravis de partager un croissant un de ces quatre, ajouta notre homme en se retourna pour regarder la patiente. Bien, maintenant, dites moi, étant donné qu'on peut avoir une conversation à peu près correcte, est-ce que vous prenez des médicaments pour le cœur ou autre ?
Le boulot, toujours le boulot. Certains diraient que le bon docteur Logan était un peu trop… Sérieux, mais un excès de zèle n'avait jamais tué. C'était plutôt le contraire, il fallait se l'avouer. Néanmoins, pour lui la situation était claire, il fallait qu'elle arrête de se surmener, qu'elle prenne un peu plus de temps pour elle. Qu'importe l'argumentaire qu'elle pourrait lui fournir, si elle voulait vivre et continuer d'emmerder le monde, il fallait qu'elle soi en forme physiquement. Pas question donc, qu'elle se retrouve avec des problèmes cardiaques où respirateur juste parce qu'on lui avait probablement ruiné sa carrière. La vie était trop précieuse pour qu'on puisse la jugé foutu sans avoir pris plaisir à la vivre pleine. Hors il sentait bien que son interlocutrice avait quelque soucis avec le travail… Accroc non ? Cependant, Logan n'était pas là pour juger mais pour conseiller et faire en sorte qu'elle ne retourne pas de sitôt au urgence pour une autre histoire de ce genre. Est-ce qu'il était un peu triste pour elle ? Oui, mais comme pour la plus part des gens qui arrivaient ici. Après il n'était pas là pour faire parti intégrante de la vie de ses personnes, il n'était que de passage.
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MessageSujet: Re: “ – Welcome to my fucking world. ” ▲ LOGAN&LORELAI    “ –  Welcome to my fucking world. ” ▲ LOGAN&LORELAI EmptyVen 20 Mar 2015 - 22:05

Un rien était suffisant pour que je m'énerve, mais là, ce n'était pas un rien. C'était la fin du monde en lui-même. Je sais que mon travail - ou plutôt mes responsabilités - sont difficiles à gérer seule. Pourtant, je n'ai jamais baissé les bras et j'ai toujours su faire preuve d'une force presque surhumaine. Je n'ai jamais eu besoin de l'aide de qui que ce soit. J'ai affronté des situations horribles, accumulant parfois problème sur problème. Après toutes ses années j'avais fait de ma faculté à survivre une force visible à l'oeil nu. Et quand je me rendais compte qu'une toute petite chose gâchait tout une année de travail, je pétais un plomb. Il ne fallait pas me demander d'être patiente, je pense que je n'y arriverais jamais. Moi et le silence, ce n'était pas une bonne combinaison. J'aimais m'exprimer, argumenter et c'était ce qui faisait de moi une bonne présentatrice télé. Je savais m'imposer, sans pour autant voler la vedette aux stars qui étaient à mes côtés. J'avais assez de cran et d'audace pour les faire parler de façon à ce qu'il m'avoue des choses qu'ils auraient normalement gardées pour eux. J'étais douée. En matière de mode, j'étais une perfectionniste qui n'avait pas de limite, alors cette crise était légitime. Et maintenant... maintenant je ne sais clairement plus ou j'en suis. D'ailleurs, j'ai presque du mal à réaliser que je suis à l'hôpital. Il y a quelques minutes, je me croyais encore sur le parquet de mon atelier et là d'un coup, je crois bien que je suis dans une chambre d'hôpital.

Sérieusement, je pense que je ne vais pas tenir longtemps avant de 1) hurler comme une folle pour qu'on me laisse enfin sortir ou 2) m'endormir. Comme toutes personnes humaines, la fatigue pouvait parfois m'être fatale. Et je ne sais pas pourquoi, je me sens... paisible. Heureuse aussi. Le sourire que j'ai sur le visage ne semble pas vouloir disparaitre ce qui en soi m'énerve réellement. Et je crois que ce cher docteur s'amuse bien de la situation. En même temps... j'ai l'air ridicule !

« - Oh mais oui ! Une collection capsule pour rendre nos médecins à la pointe de la mode. Mais pourquoi n'y avait-je pas pensé ! C'est du génie ! » Même pas en rêve. Je faisais dans la haute couture, pas dans la blouse blanche facilement lavable. Quoi que si je pouvais changer les tenus des patients... ils sont si désagréable ! Je fis une petite moue, peu ravie à l'idée de ne pas pouvoir rentrer chez moi et de ne pas pouvoir partager un croissant demain matin avec lui. Je ne passais pas mon temps à sauter sur tout ce qui bougais, mais je dois avouer qu'il a un petit côté sexy non-négligeable.

« - Je ne prends pas de médicament. » Et je pouffe de rire. Je ne pense pas qu'il puisse comprendre, donc je reprends. « - En fait, j'ai un peu peur de tout ça, alors à part prendre un cachet d'aspirine contre un mal de tête, j'y touche pas. Par contre.... Par contre... » Je lui fait signe de se rapprocher doucement, pour que je lui chuchote quelque chose. « - Je connais ce coin dans le nord de l'Inde. Leur boisson son excellente. Un délice. » Je n'ai pas osé ? Quoi que... c'est légal la drogue là-bas, donc de quoi je me plaint ? Je ne suis pas certaine que ma réponse lui soit très utile en fait, puisque je ne suis pas partie en Inde depuis trois mois, voire quatre.

« - Je sais ce que vous allez me dire. Je travaille trop et c'est vrai ! C'est bien pour ça que je m'éclipse au Mexique une fois de temps en temps pendant deux longues semaines. » Je soupire, comme si je m'étais enfin calmée, reposée. « - Le problème c'est cette robe. Puisque vous n'êtes clairement pas familier avec mon travail je vais vous expliquer. La robe de mariée sur laquelle je travaillais, allait clouer le défilé. C'était LA tenue. La dernière pièce du puzzle. Pour votre information, les robes de mariée Vera Wang se vendent des millions. C'est la styliste que toute femme moderne s'arrache. Et j'avais enfin conclu un partenariat avec elle. Cela fait des mois que l'on bosse sur chaque vêtement de la collection. Le défilé est dans trois jours... C'est ma carrière qui est en jeu... C'est comme si.... » Je cherchais un exemple, un truc de docteur pour que ça rentre dans sa boite crânienne.

« - C'est comme si vous deviez remplacer le coeur de quelqu'un, mais que le coeur que vous avez reçu n'est pas bon ! Et que c'est votre faute ! »
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MessageSujet: Re: “ – Welcome to my fucking world. ” ▲ LOGAN&LORELAI    “ –  Welcome to my fucking world. ” ▲ LOGAN&LORELAI EmptyDim 5 Avr 2015 - 20:14


Dire qu'il s'était retrouvé au centre commercial pour une simple histoire de crise d'angoisse quasi hystérique à cause d'une robe. Loin de lui l'idée de se moquer, c'était mal. Mais il y avait de quoi bien en rigoler. Encore plus depuis qu'il avait filé un calmant à sa patiente. Cas de force majeur, cela allait s'en dire. A bien y repenser, la scène dans le magasin qui avait semblé des plus improbable. Mais il devait faire son boulot et éviter la moindre prise de risque, aussi il ne remettait pas en doute la présence de cette Daniels dans le service des urgences. Après tout il n'avait pas envie d'être le bourreau d'une femme apparemment assez connue, sauf de lui. On va dire que la mode féminine n'avait jamais été sa grande passion. Logan avait toujours eu davantage l'habitude des uniformes que de l'habit de civil et quand bien même il était en civil, il n'avait pas forcément envie de faire un effort, mettre des fringues qui lui plaisait c'était largement suffisant. Fallait pas non plus forcer le talent hein.

Logan écoutait la femme délirer à propos d'une collection capsule. Il n'était pas vraiment sûr de savoir ce que ça voulait dire, aussi il se contentait de hocher gentiment la tête en afficha un sourire bienveillant. Après quoi elle lui répondit qu'elle ne prenait pas de médicaments. L'urgentiste continuait de faire la moue en hochant la tête, continuant de l'écouter attentivement pour savoir où cette histoire allait les mener. Finalement c'était un cul de sac, elle commençait à lui parler d'une coin en Inde. Pas aujourd'hui qu'il risquait de partir en Inde. Mais ne pouvant en placer une, il se contenta de croiser les bras sans cesser d'arborer un air compréhensif. A mesure qu'elle lui racontait pour son travail, ce défilé si important pour qu'elle, il porta sa main droite au menton, cachant sa bouche de l'index. Ah, il était question d'une robe de mariée. Jane lui avait expliqué que les robes de mariées clôturaient toujours un défilé. A défaut de s'intéresser à la mode, il avait une jeune amie qui était bavarde comme une pie. Aussi il comprenait pourquoi elle avait piqué une crise pareille. Par contre à part Vera dans Scoobi Doo, il n'avait aucune idée de qui était cette Wang. Elle devait avoir des origines asiatiques à coup sûr. La prochaine fois qu'il verrait Jane, il devrait penser à lui demander. Et lui demander également si elle connaissait Lorelai Daniels, non parce que pour lui ça restait le néants.

Le cœur. Logan eut une sueur froide lorsqu'elle fit mention d'un cœur qu'on ne pouvait changer. A cette instant, il comprenait toute l'étendu du problème de sa patiente. En faite, il n'avait jamais aussi bien compris quelqu'un qu'à cet instant. Il fallait espérer à présent qu'elle ne noterait pas le blocage du médecin. Les Flash se succédaient dans sa tête alors que son regard restait scruter le visage de Lorelai. Finalement il parvint à se ressaisir, même s'il n'était plus aussi confiance qu'il y a quelques instants. L'homme était ébranlé dans son être. Enleva l'index qu'il avait devant la bouche, il se trouvait à nouveau entrain de croiser les doigts, les yeux partant dans le vide tout en hochant la tête.
    _ Je comprends parfaitement, vous avez fait un black out, dit-il sur un ton plus professionnel. Le problème, c'est qu'à ce rythme, vous risquer d'avoir des problèmes cardiaques. Et à terme c'est plus que votre carrière qui sera en jeu. Votre corps va pouvoir encore supporter ça un certain temps, mais pas indéfiniment.
Logan n'aimait pas énoncer ce genre de diagnostique, malheureusement, il n'avait pas non plus envie qu'elle bousille sa santé. Le truc, c'est qu'il n'avait aucune solution à lui apporter pour sa robe, mais il pouvait encore arranger les choses du point de vue santé, c'était tout ce qu'il pouvait faire.
    _ Une journée de repos ne sera pas de trop, conseillait-il. J'ai conscience que ce que je vous demande est inimaginable étant donné votre travail, mais moi je ne peux pas vous laisser repartir dans cet état et vous gaver de médicament n'est pas la solution. Ça sera l'occasion de voir ce que valent vos employés. Voyez ça comme une expérience.
Heureusement qu'elle n'était pas en état de lui crier dessus sinon il en aurait pris pour son grade. Sincèrement, malgré le fait que cette femme était vraisemblablement insupportable, il ne pouvait pas s'empêcher de vouloir son bien. Logan n'était pas un tueur, il avait jurer de sauver des vies, pas de les accabler. Et puis elle devait avoir de la ressource, Avec trois jours devant elle, à tête reposée, elle trouverait certainement une solution pour cette histoire de robe de mariée.
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