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 Hi my friend.

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MessageSujet: Hi my friend.   Hi my friend. EmptyVen 7 Nov 2014 - 19:04

I've been keepin' busy all the time.Just to try to keep you off my mind
julian ∞ adèle
Lorsqu’elle repensait à cette nuit d’amour dans les bras de cet inconnu aux traits semblables à son époux, un long frisson parcourait toujours son corps. Un frisson de chaleur l’enveloppait telle une couverture fraîchement sortie de la sécheuse. Adèle avait compris bien des choses ce matin-là, la blonde avait compris que sa vie n’était pas terminée, sa vie continuait, elle commençait. La somptueuse maison des Kane avait été mise en vente dès le lendemain de cette fameuse nuit orageuse. À dire vrai, ce matin-là, tout avait changé. Cassandra, Kevin et les enfants étaient retournés à New York à la demande d’Adèle, elle n’en pouvait tout simplement plus de vivre avec eux. Cassandra, malgré que les deux femmes furent mariés, éprouvait toujours un malaise d’avoir ‘’voler’’ le fiancé de sa sœur. L’aînée avait beau dire qu’elle ne lui avait rien pris, que l’amour ne se vole pas, la benjamine continuait de vivre mal avec cette décision. Adèle ne pouvait rien faire pour aider sa sœur, sauf la tenir loin d’elle. L’Avocate avait-elle peur que son mari retombe dans les bras de son premier grand amour ? Adèle rigolait parfois seule en songeant à cette éventualité, s’il y avait bien une chose qui était certaine, c’était qu’elle avait beaucoup trop de fierté pour retourner dans les bras d’un homme qui l’avait trompé. Certes, elle lui accordait le fait qu’il n’avait pas fait l’amour à Cassandra, mais pendant des mois ils s’étaient échangés des mots doux, des gestes tendres et remplis d’affections et au final cela revenait à la même chose. Une fois le couple partis, Adèle repris doucement sa vie en main. La douleur qu’elle croyait ressentir dans tout son corps lorsqu’elle marchait avait complètement disparue, comme si elle n’avait jamais existée. Les médecins lui disent que c’est normal, en tant qu’infirmière Adèle sait pertinemment que cette douleur n’avait sans doute jamais existé.

La chose la plus difficile dans les derniers mois n’avait pas été de retourner au travail après plusieurs mois d’absence, ni de perde toute vie sociale pour reprendre ses formations, elle devait être à jour dans son métier. Le plus difficile avait été de vendre la maison, même si elle savait que c’était la chose à faire, cela ne voulait pas pour autant dire que c’était facile. Elle avait dû arpenter les couloirs de sa maison, celle qu’elle avait choisie. David n’avait fait qu’approuver, mais la vérité c’était qu’il aurait approuvé même la plus médiocre des maisons pour être auprès d’elle. Adèle avait dû enlever les photos de son mariage pour mettre des photos de chiens, c’était, d’après l’agente immobilière, plus facile de vendre une maison si les futurs clients pouvaient se visualisés dans celle-ci. Ça avait été difficile pour elle de dire adieu à tous ses souvenirs qu’elle chérissait tant. Au fond d’elle, elle croyait et souhaitait avec ardeur que la demeure soit lente à la vente. Sa signature pourtant était apparue autour de la mi-septembre sur le contrat. La veuve avait simplement oubliée un petit détail, un petit quelque chose de pas bien grand ; où vivrait-elle ? Visiblement se retourné sur un dix sous était devenue sa spécialité, quelques jours plus tard tous ses meubles, biens, effets personnelles avaient été stocké dans un centre de location d’espace, elle avait vécue par la suite dans un chambre de motel. C’était un peu minable, le premier soir… la première semaine même, Adèle avait pleurée toutes les larmes que son corps contenait. Elle n’arrivait même pas à croire que son corps pouvait contenir autant d’eau. C’était plus difficile que prévu de remonter la pente, heureusement que son petit chat Octave pour lui remonter le morale.

Son agente immobilière, Hayden, lui avait proposée un quartier plus jeune, plus joyeux et surtout très loin de l’idéale familiale qui la rendait malade. C’était une chose d’accepter la perte totale de son rêve, s’en était une autre de le côtoyer tous les jours en sachant que jamais ça ne sera soi-même. Hayden lui avait donné rendez-vous dans un immeuble de Pacific Lane. Étrangement, même si elle habitait Huntinghton depuis longtemps maintenant, jamais elle n’avait eu affaire là-bas. Autrefois, elle voyait ce quartier comme le repère des jeunes en quête d’identité. C’était son cas présentement. Alors qu’elle embarquait dans sa voiture en quittant sa petite chambre d’hôtel, Adèle sentit un léger malaise, son cœur battait plus fort, sa tête tournait et avait des nausées. Ça y était, c’était maintenant qu’elle tournait la page officiellement sur sa vie d’avant, c’était maintenant qu’elle avançait dans la vie. Elle prit une grande respiration, celle-ci lui sembla tremblotante. Adèle démarra la voiture et quitta en direction de ce quartier festif.

Elle arriva devant un immense immeuble, elle croisa les doigts pour qu’il possède un ascenseur, elle imaginait la pauvre femme enceinte devant escalader plusieurs paliers pour se rendre dans son petit logis. Est-ce que les logements étaient grands là-dedans ? Adèle avait un peu de difficulté de troquer son immense demeure pour un petit appartement tout ridicule. C’était un quartier avec comme population une bande d’étudiant. Était-ce réellement la meilleure place où vivre ? Serait-elle capable de s’adapter à un appartement ? L’envie de prendre ses jambes à son coup, de déchiré l’achat de vente et de se réinstallée dans sa maison lui effleura l’esprit, pourtant ses jambes marchaient déjà en direction de l’immeuble. Elle avait rendez-vous au neuvième étage. Adèle avait le cœur qui était sur le point de sortir de sa poitrine, c’était un gros mouvement qu’elle faisait… Elle grimpa dans l’ascenseur, chantonnant dans sa tête. C’était un petit truc qu’elle avait développé lorsqu’elle se sentait anxieuse. Adèle regarda les chiffres changer en fonction de l’étage qu’elle franchissait, finalement ce n’était peut-être pas une excellente idée de venir dans un immeuble aussi haut, elle ne supporterait pas ça tous les jours. La porte s’ouvrit enfin et la jeune femme en sorti sans se faire prier. La jolie blonde tourna sur elle-même, c’était assez… différent de ce qu’elle connaissait depuis quelques années maintenant. Hayden attendait sa cliente près d’une porte, elle était appuyée contre celle-ci son portable à la main. Adèle réalisa soudainement qu’elle n’avait pas de portable, ce n’était pourtant pas quelque chose qui l’intéressait tant que ça. Elle s’afficha un petit sourire en repensant à autrefois où son portable ne quittait que rarement sa main, c’était comme une autre vie ça. Les deux femmes se saluèrent et elles commencèrent la visite de l’appartement…

***


Conclusion ; Adèle n’avait pas eue de réelle coup de cœur pour cet appartement et encore moins pour cet immeuble. Elle voulait peut-être changer d’air, mais elle ne voulait pas non plus être complètement dépaysée. « Je pourrais toujours reprendre ma maison… » Proposa-t-elle à Hayden pendant que celle-ci barrait la porte. « Ça ne marche pas comme ça Delly, c’est plus compliqué que juste déchiré une feuille de papier. Tu dois partir, un point c’est tout. » Elle ressentit un léger pincement au cœur en comprenant que malheureusement elle ne pourrait plus reculer devant cette décision regrettable. Adèle soupira. « Je vais rester un peu ici, histoire de peut-être m’habituée à l’endroit… » Elle n’était pas réellement convaincue, mais elle n’avait rien à perde sauf peut-être du temps. Hayden la salua poliment en lui laissant les clefs de l’appartement, lui faisant promettre de lui remettre en soirée. Les deux femmes se connaissaient de par Kevin, ce dernier les avaient mises en contacts. L’infirmière pris une bonne inspiration et ouvrit la porte de l’appartement, elle rentrait d’abord dans un petit couloir ridiculement petit. Adèle détestait l’espèce de petit placard trop petit pour contenir ne serais-ce qu’un seul veston de travail. Lorsqu’elle avançait de quelques pas elle tombait directement dans la fausse aire ouverte salon/cuisine. C’était si petit, si ridiculement laid. Elle ne s’imaginait pas vivre là. L’avantage était que dans le salon il y avait une immense fenêtre, mais le plaisir était couper par la galerie microscopique. Qui payerait pour vivre ici ? Qui payerait pour ça bon sang ? Elle marcha jusqu’à la salle de bain, ouvrit la lumière et entra à l’intérieur. Le grand miroir reflétait son image. « Tu ne trouveras pas ce que tu cherches tout simplement parce que tu l’as abandonné pour vivre ta vie. » « Non, ce n’est pas ce que j’ai fait… » « Oui, arrête de mentir. Cet appartement n’est pas aussi mal que tu essaie de te convaincre. La salle de bain est lumineuse, toutes les pièces sont blanches. La cuisine possède un plus bel ilot que dans ta maison. » La petite conversation mentale qu’elle entretenait avec elle-même la rendait mal à l’aise. Peut-être avait-elle raison, cette petite voix dans sa tête ?

Adèle tourna les talons et d’un pas décidée sortit de l’appartement, elle allait rappeler Hayden et lui dire qu’elle signerait les papiers pour l’appartement. C’était la seule chose intelligente à faire après tout… de toute façon sa maison devait être libérée trop prochainement. Voilà l’utilité d’un téléphone portable… Elle sortit et frappa à la porte juste en face du futur sien. Elle avait les yeux rivés vers le sol en se demandant qui peut bien avoir en 2014… enfin qui en 2014 n’avait pas de portable ? « Allô, désolée de vous dérangez, mais j’aimerais… » « Adèle ? »

Elle sursauta en entendant le son de cette voix qu’elle tentait de chasser de son esprit le plus souvent possible. La blonde releva la tête et croisa son regard, le rouge lui monta rapidement aux joues. « Julian… » Lança-t-elle comme dans un souffle, tout juste perceptible, elle mettrait sa main au feu qu’il pouvait entendre son cœur battre dans sa poitrine, battre n’était même plus le mot il s’agissait carrément de débattement total, il voulait sortir de son corps. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » il semblait joyeux, pensif… un peu tout ça, inquiet aussi. Son visage semblait exprimer plusieurs émotions en même temps, son métier d’infirmière lui permettait maintenant de déterminé l’émotion des gens et ce garçon était confus. « Je… je viens d’acheter ce logement en face… enfin pas encore. Je dois… je dois appeler Hayden avant, je n’ai pas de... Enfin je n’ai plus… » « Tu veux emprunter mon téléphone ? » Elle hocha positivement la tête, il l’invita à entrer. La veuve ne se sentait pas très confortable, elle aimerait bien déguerpir à toutes jambes, bin oui maintenant qu’elle pouvait marcher ! « Je vois que tu marches sur tes deux jambes ? » La première pensée qui traversa l’esprit d’Adèle fût bercer par une rancœur dévastatrice et elle aurait voulu lui cracher au visage que c’était bien la seule chose qu’il ne lui avait pas enlevé. Pourquoi lui parlait-il de ça de toute façon, en quoi ça le regardait ? « Oui… je vais mieux. » Elle n’allait pas rentrée dans les détails de la chose, elle lui dirait le principal. Julian arriva près d’elle avec un téléphone à la main, elle le prit en souriant. « Tu te cherches un appart donc… ? » Adèle eu un regard moqueur, il était maladroit parfois. « Oui, sinon je ne serais pas ici, tu ne crois pas ? » Alors qu’elle s’apprêtait à composer le numéro d’Hayden, Julian la surprise. « Veux-tu vivre ici ? » Elle fût tellement surprise qu’elle en échappa le téléphone sur la carpette. « C’est une blague ? » dit-elle en ayant un regard un brin effrayée. Il ne pouvait pas être sérieux avec cette demande, ils ne se connaissaient pas et puis même si elle voulait avancer dans la vie… il était quand même responsable de la mort de son mari putain ! Un petit malaise s’installa aussitôt entre eux, Adèle baissa les yeux et Julian tourna le dos en se prenant le front subtilement. « Non, oublie… je lançais ça comme ça. » Au fond que perdait-elle à vivre avec lui ? « C’est oui… ok ! »

Et c’est ainsi qu’Adèle déménagea chez le meurtrier de son époux David le 18 septembre 2014.


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Julian Mcneal
Julian Mcneal
GOOD COP


› MESSAGES : 517
› EMMENAGEMENT LE : 09/03/2013
› AGE : 37
› STATUT CIVIL : EN COUPLE AVEC SASKIA ;
› QUARTIER : CHEZ SA GRANDE SOEUR KATE, A LOS ANGELES ;
› PROFESSION/ETUDE : ANCIEN RÉDACTEUR POUR LE HUNTINGTON BEACH DAILY. IL ECRIT SON PREMIER ROMAN "SOUS LES PLUMES OBSCURES" ;
› HB AWARDS : (2013) PERSONNAGE LE PLUS COINCÉ (2015) PERSONNAGE LE PLUS COINCÉ ; HOMME PARFAIT (2016) PERSONNAGE LE PLUS SENSIBLE ; DUO LE PLUS IMPROBABLE AVEC NAYA ;
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ;
› CELEBRITE : HAYDEN CHRISTENSEN ;
› COPYRIGHT : ELOW' ;

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MessageSujet: Re: Hi my friend.   Hi my friend. EmptySam 13 Déc 2014 - 20:42

Cigarette en bouche, Julian regardait l'écran de son ordinateur. Il y avait quelques choses qui ne collaient pas la phrase qu'il venait de traduire, mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Il s'étira un moment, fronçant les sourcils. Il avait beau relire en boucle il n'arrivait pas à définir ce qu'il pouvait changer pour améliorer ça. Au final, après avoir fait craquer ses doigts, il effaça nerveusement pour réécrire l'ensemble. C'était un peu mieux, sans pour autant correspondre à la phrase initiale. Bon, cela commençait sérieusement à lui prendre la tête. Il toussa légèrement dû à la cigarette encore en bouche avant de surligné un mot, de l'effacer et de le modifier. Non, ce n'était pas ça. Ce n'était pas du tout ça. Et puis soudain, alors qu'il entendit un bruit derrière lui - probablement Adèle qui se réveillait - il comprit. Le terme le plus correcte lui apparus comme par miracle. Un sourire idiot sur le visage il effaça sa phrase pour la rédiger une nouvelle fois. Tout en écrasant sa cigarette, il enregistra le tout. Voilà donc que son chapitre était entièrement traduit et il ne pouvait qu'être satisfait de son travail. Il faut dire qu'il venait d'y passer la nuit. Julian avait une vie complètement en décalage par rapport aux autres. Il ne sortait que rarement et bossait chez lui énormément. Il y avait des moments où il lui arrivait de faire des crises, de péter tout simplement un plomb et il se retrouvait à se balader avec son chien, ou alors à jouer à la console comme un adolescent qui n'a rien d'autre à faire. Attrapant sa tasse de café vide, Julian se releva de son siège, se dirigeant vers la cuisine. Son appartement avait beaucoup changé. Entre le moment où Lissa vivait ici, celui où lui avait tout changé et maintenant avec Adèle... Il devait l'avouer, la présence de la jeune femme était réconfortante pour lui. Il avait la sensation d'avoir réussi quelque part où il avait échoué complètement. Après tout ce qui s'était passé, il était content de l'avoir dans sa vie. Il fallait dire que c'était devenu une amie, même s'il n'osait pas le dire. Elle était importante pour lui, vraiment. S'accoudant sur le bar de la cuisine, il offrit un sourire à Adèle tendant sa tasse de café.

L'appartement de Julian était assez grand, sans pour autant frôler l'énorme. C'était un poil modeste comme endroit, loin du quartier des appartements de luxe. Le salon était lié à la cuisine, uniquement séparé par ce qui ressemblait à un bar. L'endroit était très coloré et éclairé - le passage d'Adèle était évident. Dans un coin ont retrouvé l'espace de Julian, avec son bureau et son ordinateur et un peu plus loin celui de Soho. Il y avait deux chambres, relié par une salle de bain commune. A la base, l'une des chambres étaient l'ancien bureau de Julian, qui avait déplacé la plupart de ses dossiers et livre dans la cave ou dans sa chambre. Depuis qu'Adèle était là, Julian avait redécouvert des parties de lui-même qui avaient disparus après sa rupture avec Lissa. Son côté maniaque par exemple avait refait surface et il faisait de nouveau attention à ce qu'il mangeait. Son quotidien avait été bouleversé par la blonde qui essayait de se réveiller sous ses yeux. Difficile à croire qu'il y a quelques mois seulement il n'y avait absolument rien entre eux. Pire, Adèle l'avait surement beaucoup hais et maintenant elle déversait gentiment du café bien chaud dans sa tasse vide.

Julian se souvenait encore de la façon dont tout ça était arrivé, de la façon dont Adèle avait soudainement pris une place ici, chez lui. Elle avait cherché un appartement et, il ne savait plus comment ou pourquoi, elle était apparue devant sa porte.


FLASH-BACK


« - Non, Soho, tu te calmes. Rends-moi.. » Il avait beau tirer, c'était foutu. Soho semblait grandement appréciait le pull en cachemire que l'une de ses soeurs lui avaient envoyé de vacance en France. Et il l'appréciait tellement qu'il le mâchouillait comme si c'était le plus beau jouet du monde. Il n'y avait décidément rien à faire, c'était fini. Comment allait-il expliquer ça à sa soeur ? « - Sérieusement, tu crains. » Bon, du coup, il devait trouver autre chose à mettre et dans son placard il ne restait pas grand-chose de bien propre. Bon, par chance, il trouva un petit pull en laine qui lui allait cependant un poil petit. Il remonta les manches pour qu'on ne voit pas trop la différence et une fois de retour dans le salon il observa son chien s'éclatait avec ce qui restait de son cadeau. Il soupira, se dirigeant vers la cuisine. Il jeta dans son micro-ondes un plat congelé quand on frappa à sa porte. Gardant ses lunettes sur le nez, il se dirigea vers la porte de l'entrée. « Adèle ? » Il eut un regard surpris, ne comprenant pas du tout ce que la jeune femme faisait là. Il trouva légèrement adorable la façon dont elle sursauta par contre. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » Il ne savait pas si elle était là pour lui ou pas, mais il devait avouer qu'il était tout de même heureux de la voir. Elle semblait en bonne santé, bien même et il devait avouer que c'était une bonne chose pour elle comme pour lui. Sa culpabilité se dissipait à mesure qu'il sentait qu'Adèle reprenait le cours de sa vie. Il n'était pas certain de savoir ce qui l'avait conduit ici, mais il était ravi de lui offrir son aide si elle avait besoin de lui pour une raison ou pour une autre. Très vite la jeune femme lui expliqua qu'elle comptait tout simplement emménager en face. Un sourire sur le visage, Julian comprit ce qui se passait. « - Tu veux emprunter mon téléphone ? » Il ouvrit la porte, laissant ainsi Adèle rentrait. Alors qu'il observa la demoiselle, une réflexion traversa son esprit pour aussitôt sortir de sa bouche. « Je vois que tu marches sur tes deux jambes ? » Et merde. Il se senti stupide d'un coup. Très stupide. Mais par chance, Adèle n'en fit rien. Elle avoua simplement qu'elle allait mieux et Julian aurait juré sentir fondre son coeur à cette remarque. Allant vers le canapé, il ramassa le téléphone de l'appartement pour le donner à Adèle, tout en ajoutant : « Tu te cherches un appart donc... ? » Il n'était pas doué pour faire la conversation, vraiment pas. Il le savait depuis toujours. Il regarda alors Adèle composait le numéro avant de dire quelque chose. « Veux-tu vivre ici ? » Non... Non il n'avait pas osé ? Bon sang ! D'accord, c'était vrai.. Il le pensait sérieusement parce qu'il avait besoin d'argent et qu'il cherchait un moyen de faire louer la seconde chambre qui lui servait de bureau, mais bon, pourquoi le dire comme ça, il ne savait pas. Adèle eut l'impression qu'il se foutait de sa gueule, ce qui poussa Julian à se rétracter. « Non, oublie... je lançais ça comme ça.[/color] » Il lui tourna le dos, faisant mine de ranger quelques choses sur une étagère. Quel con ! Quel con ! Et puis soudain, il se retourna, fronçant les sourcils. Et très vite, un sourire apparu sur son visage. Adèle avait dit oui.


FIN FLASH-BACK


Il se pencha vers un bol, attrapant deux morceaux de sucre qu'il rajouta à son verre. « - Merci. » dit-il avant de boire une gorgée. Il portait un énorme pull à motif de noël, ses cheveux étaient en bataille à cause de la nuit qu'il avait passés débout. Ses yeux étaient légèrement rouge à cause du manque de sommeil, mais il dégageait tout de même de Julian une énorme énergie. « - Comme promis, j'ai sorti les décorations de noël. Et... » Soho aboya plusieurs fois. « - Il ne nous reste plus qu'à aller acheter le sapin et je crois que quelqu'un ici est impatient de sortir. » Il laissa échappé un léger rire avant de reprendre. « - Je finis le café, j'me change et on y va ? »
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