Andrew Wellington

Sérénade à la violence de mes envies

30 ans • DATE ET LIEU DE NAISSANCE (à choisir) • SITUATION AMOUREUSE: trouble... • Ecrivain

MON HISTOIRE

◘ Je suppose, je prose et si j’ose ? Je me pose parce que j’ai besoin d’une pause.
Le monde tellement rapide, tellement grand, je voulais le parcourir, mais la mort en avait décider autrement. Aucune limite, aucune promesse, aucun engagement, seulement moi et ma liberté et puis tout se mit à basculer.

Séjour à Paris - 2010: Ma soeur fait une exposition de ses plus belles photos, comment pourrais-je manquer l’occasion de visiter une si belle ville et de revoir ma “petite princesse/peste”: son surnom changeait selon mon humeur.
Mon premier jour à Paris, ma soeur ne faisait que de me taquiner parce que je m’étais rasé, elle disait que je lui faisais penser à quand on était jeune et que l’on faisait la course à cette époque. Elle se mit à déguerpir en me titillant : “J’en suis sûre que je vais te battre maintenant que t’es un vieux !”. Je me mis à la courser, moi un vieux ! Comment pouvait-elle me dire ça !
Mon coeur battait à toute allure, il n’en pouvait plus, mais je continuais à courir sans m’arrêter, la mort m’arrêta, elle me frôla, elle me fit souffrir: je m’écrasai par terre sous ses yeux paniqués.

NOTRE LIEN

◘ Sujatha avait reçu l’immense honneur d’intégrer le service hospitalier Parisien, sa première intervention était un Américain, il fallait au plus vite lui greffer un nouveau coeur, le sien pouvait lâcher d’une minute à l’autre.
Elle était paniquée, si elle faisait un mauvais geste, s’il mourrait à cause d’elle... Sa première greffe, c’était lui, il était trop jeune, il ne devait pas mourir, sa soeur l’aimait tellement, il ne devait pas mourir, elle cherchait sans cesse des raisons pour qu’il reste en vie: elle ne voulait pas rater le jour J.
Il agressa le papier par sa plume, jour après jour pour ne rien oublier, pour laisser son empreinte dans son monde avant de s’éteindre. Il était persuadé qu’il allait mourir, elle passait tout son temps à s’inquiéter pour lui, regardait son bippeur nerveusement en attendant un coeur compatible. Elle passait ses nuits à ces côtés, elle se tuait le dos sur une chaise toute dure mais elle avait tellement peur de ne pas arriver à temps qu’elle préférait rester.
Il avait peur qu’elle le prenne mal s’il lui proposait de dormir à côté de lui, ou que ça lui entraîne des problèmes donc il la regarda détruire sa colonne vertébrale en dégoulinant de fatigue près de lui.
Il partageait ses soirées avec elle, il l’attendait pour manger, pour allumer la TV, des gestes et des paroles simples les lia d’une intense amitié. Il l’aimait beaucoup et cette affection était réciproque, Sujatha n’avait jamais passé son temps libre avec un patient ni même dormi près d’un, il était le seul.
Puis, le jour fatidique arriva, le jour où elle lui greffa un nouveau coeur, tout se passa si vite, ses amis, sa famille, il ne remarqua pas que celle qui était toujours avec lui venait de s’évaporer et n’allait plus venir le revoir.

Il passa des jours, des semaines, des mois à relire ses feuilles imbibées d’encre qui transpiraient de leur bonheur éphémère, son coeur battait grâce à elle, son coeur battait pour elle.

Son roman autobiographique fut un grand succès pour la simple et bonne raison qu’il ne parlait pas de son combat contre la mort mais il se focalisait sur une femme fragile et paniquée qui s’accrochait à ses principes, la femme qui le regardait dormir en priant de ne pas le voir mourir.
Des pages noircies d’encre avec un seul et unique nom écrit et re-écrit sans cesse celui de Sujatha.
Il publia ses pages et connu un grand succès: une lettre de remerciement de 320 pages qui avaient touché des millions de lecteurs, une lettre d’amour inavouée qu’il espérait l’avoir touchée elle: il changea son nom par peur qu’elle soit en couple, qu’elle ne l’aime pas ou tout simplement parce qu’elle a droit à une vie tranquille.
Voilà maintenant plus de deux ans qu’il attend, qu’il l’a cherche mais elle a tellement déménagé qu’il est incapable de savoir où elle est maintenant, il a décidé de fermer ce livre et de passer à autre chose.
Il déménagea à Huntington Beach en espérant trouver une vie paisible et de retourner dans l’anonymat, d’arriver à l’oublier et d’arrêter de regretter.

Andrew Wellington

Ne croyez pas que l’herbe est plus verte chez vos voisins

MES CONDITIONS

Si vous lisez ce scénario, tout d'abord MERCI !
Puis sachez que la célébrité est négociable (même si je trouve que Matt Dallas est super beau) - mais dans la trentaine ça m'arrange, si vous n'aimez pas certains éléments de l'histoire c'est aussi négociable.
Et pour finir si vous ne voulez pas que Suja et Andrew finissent ensemble, choice is yours !
Je ne vous en voudrais pas du tout, mais JE VEUX UN TOPO hein !