Viktor Alexander Callaghan
«
Je t'aime à en mourir. »
NOM : Callaghan PRÉNOMS : Viktor Alexander SURNOMS : Monsieur AGE : 48 ans DATE DE NAISSANCE : 19 mai 1967 NATIONALITÉ : Américaine SEXUALITÉ : Hétérosexuelle SITUATION AMOUREUSE : C'est compliqué EMPLOI/ETUDES : Président Directeur Général de Science et Technologie Callaghan, une multinationale. NOM DU QUARTIER : Palm Avenue ANIMAUX DE COMPAGNIE : Aucun CHIFFRE PORTE BONHEUR : 16
Sous cette couche de virilité absolue se cache un homme au coeur de pierre. Il n'est pas charitable, il n'est pas généreux et il déteste les gens qui ne se débrouillent pas par eux-mêmes. Viktor ne supporte pas non plus les délires créatifs, cet homme de sciences refuse catégoriquement tous les opinions sans preuves, sans fondement. Il est froid, distant et aime se sentir supérieur aux autres. Callaghan n'est pas un tendre et il ne le sera jamais. Derrière tout ça, derrière son sourire figé et hypocrite qu'il aborde gracieusement en public, se cache un homme amoureux qui donnerait tout son argent pour sauver l'amour de sa vie ; Mina Larsen. Seule personne dans tout l'univers à décrocher un sourire sincère sur son visage. Il est prêt à tout pour elle, du pire, comme du meilleur.
Nous avons tous un passé, un présent et un futur.
Elle le regarda embarquer dans sa voiture, le coeur lourd, l'âme en peine. Il ne se retourna pas, même pas une petite seconde pour apprécier ce dernier aurevoir qu'il faisait à cette vie qu'il menait depuis près de vingt-cinq ans. Viktor Callaghan, le président-directeur-général du développement Scientifique et Technologie Callaghan, venait de quitter son épouse . Cette fabuleuse femme qui en faisait rêver plus d'un. Viktor venait de rompre avec elle, il devait partir il ne pouvait plus vivre sous le même toît qu'elle. C'était devenu impensable. Un sourire se forma sur son visage normalement si sévère, il ne savait pas ce que l'avenir lui réservait, mais il savait où il allait. Il savait qui il allait rejoindre. Atlanta ne lui manquerait pas, il avait toujours détesté cette ville, mais à l'époque il voulait plaire à cette femme. Il ne regrettait pas d'avoir vécu ici, Atlanta avait été le berceau de ses plus beaux et mémorables souvenirs, mais quitter cette ville était la libération. Plus de deux milles miles le séparait de sa destination, il aurait pu prendre l'avion et diminuer le temps et les kilomètres plus rapidement. Il aurait pu, mais il opta plutôt pour y aller en voiture. Il devait préparer un discours digne de ce nom, il devait réfléchir comme il faut à ce qu'il allait faire, à ce qu'il allait dire. C'était une chose de tout plaquer du jour au lendemain, mais s'en était une autre de réparer les pots cassés. Viktor regarda par son rétroviseur, son sourire refusait de s'effacer de son visage. Alors qu'il s'arrêta à une lumière rouge, il tira son pare-soleil et en sortit une photo. C'était un polaroïd. Il avait la tête tourné et regardait une jeune fille à la chevelure noire. Il ne souriait pas, mais ses yeux la dévisageait avec amour. C'était la veille. La veille qui changea tout, la veille où il lui déversa le plus gros mensonge de sa vie. Cette photo de eux était la seule qu'ils n'avaient jamais pris ensemble.
Mina avait été diplômée la veille, un diplôme avec mention. Une certaine fierté habitait Viktor, après tout, cette bombe était la sienne. Qui ne serait pas fier ? Il avait été assis dans la salle, applaudissant au même rythme que les membres de la famille Larsen. Il pouvait voir le sentiment de fierté qui habitait la mère de cette dernière, c'était lorsqu'il croisait des regards de parents fiers qu'il comprenait mieux que jamais qu'il n'avait aucun sentiment paternel envers cette enfant, cette femme. C'était une histoire d'amour, certes peu traditionnel, mais ça n'avait rien d'une relation père/fille. Il avait passer le lendemain, toute la journée, avec son épouse Fiona Callaghan. La cérémonie de diplôme était tombé durant un weekend d'affaire important pour Viktor, sa présence en ville n'avait éveillé aucun soupçon. Fiona ne s'en serait jamais remise. Pendant la journée qu'ils passèrent ensemble, Viktor redécouvrit sous une autre forme cette femme qu'il avait marié plusieurs années auparavant. Il n'avait jamais été amoureux de Fiona, ou plutôt, il n'avait jamais été amoureux de Fiona comme il peut l'être de Mina. Mina était un amour digne d'une grande épopée. Fiona était un amour rassurant, stable et sans prise de tête. Plus il comparait Mina et Fiona, plus il réalisait combien sa relation avec sa jeune maîtresse était conflictuelle. Elle n'était pas une douce amoureuse, elle était vorace et parfois dictatrice. Pour la première fois depuis longtemps, Fiona et lui passèrent une journée parfaite. Ils ne parlèrent pas boulot, mais plutôt de tout et de rien. Elle ne lui reprocha pas son manque de présence à la maison, elle ne lui reprocha pas ses nombreuses escapades les weekends. Elle ne lui reprocha pas d'avoir toujours refuser de lui faire un petit Callaghan. Le soir, il avait rendez-vous avec Mina dans un restaurant à l'extérieur de la ville. Pour la toute première fois depuis le début de leur relation, il voulu canceller. Il voulait être auprès de Fiona, il voulait être auprès de sa femme. L'idée de rompre avec elle, avec Mina, lui aggripa le coeur et ne le quitta plus de toute la journée. Ce jour-là il avait fait l'amour à sa femme comme il le faisait tous les jours à Mina. Madame Callaghan resta choquée, mais adora ça. En la quittant, lorsqu'il l'embrassa, sa décision était prise. Il allait rompre avec Mina. Il était amoureux de Mina, il n'avait aucun doute, mais la journée qu'il venait de passer avec Fiona lui rappela également pourquoi il était tombé amoureux d'elle, d'abord et avant tout. Elle était belle, elle était facile à vivre et son sourire était pétillant. La vie lui avait été difficile, mais il n'avait jamais été un mari facile non plus. Son devoir était de la rendre heureuse, son devoir c'était d'être auprès d'elle, qu'importe ses envies, ses désirs. Lorsqu'il passa devant la vitre du grand restaurant, il vue que Mina était déjà assise à la table et regardait sa montre. Il était en retard. Il connaissait assez Mina pour savoir qu'elle allait lui faire payer de toutes les manières possibles. Elle était comme ça, elle ne changerait jamais. Avait-il encore la force nécessaire pour endurer une tornade émotionel comme elle ? Le doute s'installa en lui. Il pouvait voir sur son doux visage angélique qu'elle était furieuse. Bon sens qu'elle était belle. Il n'avait qu'une envie, c'était de lui ouvrir les cuisses et sentir sa chaleur et l'humidité de son intimité. Viktor pouvait sentir son pénis se durcir très légèrement, il devait maîtrisé ses pulsions. Il entra dans le restaurant et se dirigea aussitôt vers elle. Lorsqu'il l'embrassa sur la joue, toutes les bonnes idées s'envola. Il ne pouvait rompre. Il l'aimait trop.
Le repas se passa sans rien d'extraordinaire. Ils se regardaient, éperdument amoureux l'un de l'autre. Lorsque Mina était plus jeune, les gens les dévisageaient, maintenant ils voyaient qu'un couple. « Mon ange, et si nous allions à ta chambre d'hôtel ? » Mina haussa mollement les épaules en prenant une gorgée de vin. « Tu as envie d'me sauter ?» Elle glissa son pied nue sur son mollet, une réaction physique se proposa. Il sentit de nouveau son pénis se durcir, il adorait lorsqu'elle faisait sa petite vilaine. « Viens beauté. » Il se leva et lui tendit la main, comme un gentlement. Mina avait, parfois, un regard tellement amoureux. Fiona ne le regardait jamais de la sorte, mais avait-il déjà, auparavant, fait autant d'effort pour Fiona qu'il en faisait pour sa maîtresse depuis cinq ans ? Ils marchèrent ensemble jusqu'à la voiture. Ils se tenaient serrer l'un contre l'autre. Jamais l'idée d'avoir Fiona près de lui ne le quitta. Il était convaincu qu'il prenait la bonne décision. Mina était jeune, Mina avait toute la vie devant elle. Il savait qu'il ne pourrait lui offrir une autre vie que celle d'être la deuxième. Elle ne deviendrait jamais Madame Viktor Callaghan. Jamais. « T'es plutôt pensif. » Lança-t-elle en le dévisageant pendant qu'il prenait place à bord de la voiture. Il déposa silencieusement une main sur sa cuisse en la caressant. Ils restèrent silencieux tout au long du trajet en voiture. Viktor jetait parfois des petits coups d'oeils vers elle. Elle lui manquerait cruellement, il savait qu'il prenait la meilleure décision pour lui. Pour elle. Surtout pour elle. Mina n'était pas stupide, loin de là. Viktor était d'ailleurs son principalement donnateur pour la création de son entreprise. Lorsqu'ils arrivèrent devant la porte de la chambre d'hôtel, Mina se retourna et glissa ses bras autour de son cou. « Je meurs d'envie que tu m'arraches mes vêtements. » Elle posa ses lèvres dans le cou du richissime homme. Naturellement il posa ses mains sur ses hanches en suivant les mouvements « Mina, arrête. » Ses mains hurlaient à cette dernière que continuer, continuant de la caresser amoureusement. Les hanches, les fesses, absolument tout. Mina glissa une main jusqu'à la poignée de porte. Le couple sombra dans la chambre et tombèrent dans le grand lit, collé l'un contre l'autre. Viktor l'embrassait sauvagement, sachant qu'il n'aurait plus l'occasion par la suite de le refaire. Il voulait profiter jusqu'au bout de cette situation, de ce dernier moment savoureux. Mina était avec lui depuis qu'elle avait seize ans. Depuis qu'elle avait seize ans qu'il lui faisait l'amour, depuis qu'elle avait dix-huit ans qu'il l'aimait. Les adieux seraient difficiles et égoïstement, il voulait la garder pour le temps d'une nuit, juste un peu plus. Mina s'abandonna comme jamais, étrangement. Normalement elle voulait faire plusieurs positions, il succombait chaque fois. Cette fois-ci, elle voulut simplement l'embrasser et la sentir la pénétrée. Ça rendait l'acte encore plus douloureux pour Viktor. Il voulait mémorisé l'odeur de ses mamelons entre ses lèvres, il voulait continuer de sentir sous ses doigts la peau délicate de sa jeune maîtresse. Ils firent l'amour pendant près de trois heures, sans parler, juste en savourant le moment. Lorsqu'ils atteignèrent l'orgasmes en même temps, il se retira. Mina se glissa dans ses bras. « C'était bon. » murmura-t-elle avant de glisser sa main vers le pénis encore humide de spermes. « T'as aimer ? » Viktor tourna la tête vers sa douce. Les mots s'échappa de ses lèvres. « Je dois rompre avec toi. » Il vu le regard de Mina se transformer en un éclat de seconde. Elle se releva, froidement, il lui tourna le dos et se leva. Il inspira un grand coup et se retourna. C'est à ce moment qu'il reçu en pleine tête un objet mystérieux. Il ressenti une vive douleur avant de voir des goûtes de sangs tombés. « Pourquoi ?! » Hurla-t-elle en continuant de lui déverser une pluie d'objet. « Parce que je l'aime encore, Mina ! Je dois tout faire pour la rendre heureuse, et continuer de te voir toi, c'est impossible ! Comprends, c'est ma femme ! » Il enfila rapidement et maladroitement une robe de chambre et tenta de s'approcher d'elle pour la réconforter, sachant très bien qu'elle ne voudrait pas. « Tu es magnifique, tu es jeune. Comprends. » Mina se rhabilla en vitesse, ignorant la plaie ouverte qu'elle venait de lui faire sur le front, un peu en haut des sourcils. Elle fit voler ses cheveux aux vents. « C'est ça, retourne baiser ta vieille mégère de merde. » Mina posa sa main sur la poignée de porte et se tourna vers un Viktor, anéantie. « Souviens-toi pourquoi tu es venu jusqu'à moi. Quand tu t'en souviendra, quand tu en auras marre qu'elle préfère la compagnie de ses amants plutôt que la sienne, quand tu voudras revenir vers moi, et je le sais que tu reviendras, je ne serais pas là. Je ne serais jamais là. » Elle partit en claquant la porte. La douleur du monde s'abattit sur les épaules de Viktor.
Le retour à la réalité avait été brutal pour Viktor, pour cet homme qui avait renier son bonheur au profit d'une femme qu'il n'aimait plus. Les moments qu'avaient échangés le couple Callaghan à l'époque de la remise des diplômes de Mina n'avaient été qu'éphémères. Viktor et Fiona s'étaient envolés pour Milan dès qu'il quitta l'hôpital pour des points de soutures. Il avait prétendu s'être cogné la tête. À peine étaient-ils rendu à l'aéroport que la routine entre eux était revenue. « Je ne pourrais pas restée tout au long du voyage. » Lui avait-elle lancer en fixant son téléphone portable. Elle avait un rendez-vous d'affaire important et elle devait voir sa fille. Il savait très bien que la fille de sa femme ne la supportait pas, qui la supporterait de toute façon. Elle allait sans doute revoir son amant. L'homme se retrouvait désormais seul, sans femme et surtout, sans le véritable amour de sa vie. Mina lui manqua cruellement pendant son voyage en Italie. Pas une seconde ne passa sans qu'il ne songe à elle. Lorsqu'il faisait l'amour à sa femme, il rêvait que cela soit Mina. Elle avait raison, il allait revenir vers elle. Était-ce parce qu'il savait que Mina lui refuserait le pardon ou parce qu'il se le refusait lui-même ? Peu importe, dès son retour en terre Américaine Viktor se concentra sur son entreprise, une multinational. Il allait noyer sa peine au boulot. Les mois s'étaient écoulés très lentement, puis, février 2010 arriva.
L'homme était assis dans son salon, il lisait le journal. Il savait que sa femme travaillait tard ce jour-là. ''Travaillait'', ouais. C'était le 17 février 2010. Une journée plutôt banale, le boulot avait été plutôt difficile. Viktor avait sur les bras un immense contrat sur les bras. Il n'avait pas la tête à s'occuper de sa femme un peu trop vollage. Il tentait de chasser de ses pensées son amour pour Mina. Il avait pousser la donne jusqu'à tout refaire l'aménagement de la maison. Partout où il posait son regard il voyait des endroits où lui et Mina avaient baisés en l'absence de Fiona. Il ne supportait plus cette vue. Alors qu'il sentait la panique l'envahir, son téléphone portable sonna. « Callaghan. » marmonna-t-il en décrochant. « Monsieur Callaghan, ici l'hôpital général du Massachusetts, vous êtes le numéro de référence en cas de problème pour mademoiselle Willemina Larsen. » Il se redressa aussitôt en entendant le prénom complet de celle qu'il aimait. « Qu'est-ce qui se passe ? » aboya-t-il aussitôt, craignant le pire. « Je ne suis pas autorisée à vous en dire plus, mais mademoiselle Larsen à été admise hier soir à l'hôpital pour des maux de ventre majeur. Il semblerait qu'elle était enceinte, mais qu'elle l'ignorait. Malheureusement des complications sont survenus et nous avons dû lui faire subir une intervation d'urgence. Puisque vous êtes son numéro de référence, nous vous demanderons de nous rejoindre le plus rapidement possible. » Viktor raccrocha sans laisser le temps à l'infirmière de dire quoi que se soit, il sauta dans sa voiture et s'envola pour l'hôpital où se trouvait Mina et, vraisemblement, son enfant. Il n'avait aucun doute, l'enfant était le sien. Le voyagement jusqu'à l'hôpital sembla durer une éternité. Plus de six heures après avoir reçu l'appel, Viktor arriva devant la porte de chambre d'hôpital. Cela faisait des mois qu'il ne l'avait pas vue, son coeur se serra. Il pouvait la voir, elle était de dos à lui. « Mina ? » murmura-t-il en entrant dans la chambre, le coeur battant à tout rompre. « Où est le bébé ? » Il avait un mauvais préssentiment. Mina ne se retournait pas. Une main se posa alors sur son épaule et en se retournant il tomba face au médecin. « Monsieur Callaghan ? Êtes-vous le père de la petite ? » Son coeur se serra dans sa poitrine, la petite ? C'était donc une petite fille. « Oui... Où est-elle ? » Le médecin tenta de camoufler sa triste mine. « Puis-je vous parlez en privé s'il vous plaît ? » L'homme tira Viktor à l'extérieur de la chambre. Le scientifique n'était pas dupe, il savait que quelque chose n'allait pas. « Votre femme à subit une césarienne d'urgence. La petite était en détresse. Votre épouse ignorait être enceinte. Bref, la césarienne c'est passer sans problème. » Viktor leva la main. « Où est ma fille ? » Il était en colère. « Votre fille, monsieur, est décédée quelques heures après sa naissance. Je suis désolée. » Un immense tournis le sudmergea. Dans la même journée il apprenait qu'il avait appris qu'il était papa et que son bébé était décédé. « Votre femme est sous sédatif. Lorsqu'elle remarqua que la petite ne respirait plus elle à fait une immense crise, vous pouvez aller la rejoindre, mais je crois pas qu'elle soit consciente de votre présence. »
Le besoin d'avoir une descendance ne l'avait jamais attiré. Pourquoi aurait-il voulu changer des couches la nuit, donner un biberon et faire le clown ? Il détestait ça. Pourtant, savoir que pendant quelques heures une petite créature bien vivante portait son ADN, portait en elle son patrimoine génétique... Viktor se demanda s'il n'avait pas passé à côté de quelque chose de merveilleux, et s'il avait eu des enfants avec Fiona ? En entrant dans la chambre de son amoureuse, la voyant coucher sur le lit, les yeux ouverts et fixant le plafond, son coeur se serra. Heureusement qu'il n'avait jamais enfanté Fiona, autrement il n'en serait pas là aujourd'hui et même si la douleur était vive, il ne voudrait jamais vivre une vie sans Mina. L'homme s'approcha lentement de Willemina. Il la connaissait assez pour savoir qu'elle vivait une tornade d'émotion dans son coeur. Souvent, ils avaient parlés d'enfant. Viktor avait toujours été catégorique ; que personne dans le monde n'était assez digne pour y recevoir sa semence. Ça n'avait jamais été dit avec dégoût, simplement qu'il trouvait qu'il était trop bien pour une femme. Mina s'en fichait souvent de ses commentaires et répliquait à son tour qu'elle lui ferait des bébés dans le dos. Ils en riaient et ils finissaient par faire l'amour. Mina avait toujours su comment elle appelerait ses enfants. Elle aurait appeler son fils Phinéas, comme un aventurier dans le livre de Jules Vernes. Une fille se serait nommer comme l'héroïne d'un roman de Lewis Caroll. Viktor savait donc déjà que la petite, la petite Callaghan, se nommait Alice. « Mina... » La femme de vingt-et-un ans tourna vivement la tête vers lui, il pouvait voir dans son regard qu'elle lui en voulait. « Barre-toi. BARRE-TOI AVANT QUE JE NE TE TUE ! » Elle se redressa dans son lit en hurlant de plus en plus fort. « ALICE EST MORTE. ELLE EST MORTE PAR TA FAUTE ! SALE PERVERS DE MERDE ! MA FILLE EST MORTE ! TU ENTENDS. MA FILLE EST MORTE ! » Un frisson lui donna des vertiges. Que pouvait-il réellement répondre à ça ? Il continua d'avancer, le visage noyer dans ses larmes. « C'était ma fille aussi, Mina. » Le visage de Mina se décomposa complètement. « Qu'as-tu oser dire ? » Viktor inspira. « Alice était ma fille, ma chair, mon sang, tout autant qu'elle l'était pour toi. » Prise en pleine crise d'hystérie Mina enleva ses perfusions, les machines commencèrent à sonner. Elle se leva et se précipita sur Viktor, prête à lui arracher les yeux. « TU L'AS TUÉ ! TU NOUS À ABANDONNÉE. JE TE DÉTESTE ! C'EST DE TA FAUTE ! JE NE TE LE PARDONNAIS JAMAIS ! » Mina tapait sur son torse en le mordant de toutes ses forces. « Mina, arrête ! » Il tentait de la repousser, heureusement des infirmières arrivèrent. L'une d'elle lui planta une aiguille de calmant dans les fesses, aussitôt elle se calma, sombra légèrement endormie. « Tu as tué notre fille... » Ça été un coup de poignard violent. Viktor s'effondra au sol, en larme. Les heures s'écoulèrent et après avoir signé les papiers, officialisant le nom d'Alice Alexandra Callaghan, Viktor quitta les lieux de l'hôpital, le coeur en morceau.
Ça été la dernière fois qu'il entendit parler de Mina et d'Alice. Il attendait qu'elle le contacte pour les funérailles de la petite, mais en vain. Il ignorait donc où était enterrer le corps de sa fille unique, fille unique qu'il n'a jamais eu la chance de pouvoir prendre dans ses bras, ni de la voir. Il ne pourrait qu'imaginer une fillette aux yeux verts comme sa mère, des cheveux en bataille noir corbeau avec un petit côté espiègle. Alice. Dans la plus grande intimité il alla se faire tatouer un A et un W sur la poitrine, près du coeur. Un truc bien viril. Son épouse ne le remarquerait jamais, il ne se souvenait même pas de la dernière fois où ils avaient baiser ensemble. Le février de l'année suivante, soit un an après le décès d'Alice, Viktor ressenti le besoin de se rendre au cimetière familiale. Il savait qu'il ne trouverait pas le corps de sa petite, Dieu seul sait où était enterrée la petite Callaghan. Il voulait simplement être auprès de sa mère et lui demander si sa fille était un petit génie comme sa mère, comme lui. Lorsqu'il arriva, son coeur cessa de battre. En lettre carré, il pouvait lire '' Ici repose Alice Alexandra Callaghan. Un petit ange partie trop tôt. ''. Viktor tomba à genoux en poussant un hurlement à mi chemin entre le désespoir et la bonheur. Mina était venue faire reposer sa fille ici, pour l'éternité. Il s'approcha tranquillement et posa ses lèvres sur la pierre tombale froide. « Je t'aime tellement, ma fille. » Il ne remarqua pas au loin la présence d'un homme qui s'approcha de lui, tenant une petite boîte entre ses mains. « Monsieur, c'est pour vous. Votre femme, lorsqu'elle est venue mettre sous terre son bébé, à dit qu'un jour ou l'autre son père viendrait. Elle tenait à ce que vous ayez ça. » Viktor, ne comprenant pas ce qui se passait, prit la petite boîte et en sortit un pendantif assez masculin. Son coeur se brisa, malgré la haine... elle avait penser à lui laisser un peu de sa fille. Un peu de cendre d'Alice se tenait dans le médaillon. À partir de ce jour il ne quitta plus jamais ce bout de chaîne.
Quarante-huit mois s'écoula depuis ce jour-là. Quarante-huit mois où il ne pensait qu'à l'amour de sa vie, la seule, l'unique. Il n'avait plus l'ombre d'un doute pour lui. Si un jour, longtemps auparavant, il avait cru le contraire, l'espace d'une soirée, plus que jamais il se savait amoureux jusqu'à la fin de ses jours de cette Mina. Viktor - ou Alexander, comme aimait l'appeler Mina - découpait tous les articles de journaux dans lequel apparaissait son tendre amour. Il aimait suivre sa carrière avec tendresse. Mina avait su ouvrir en lui l'amour. Certes, à l'extérieur d'elle, il restait l'homme ingrat, manipulateur et fourbe qu'il à toujours et le resterait toujours, mais sa jeune maîtresse avait su lui faire découvrir une facette de lui-même qu'elle seule avait le pouvoir de voir. Même s'il se savait amoureux de Mina, il ne restait pas chaste pour autant. Si sa femme se trouvait des amants à tout bout de champs, il en faisait tout autant de son côté. Il avait même eu une liaison un peu plus sérieuse avec une fille, mais lorsque celle-ci aborda le sujet qu'il quitte sa femme, non seulement il rompa la relation, mais il la renvoya. S'il quittait sa femme un jour, cela serait pour être auprès de sa véritable femme, pas pour une fille qu'il sautait une fois de temps à autre. Cette femme qu'il avait laisser un peu plus de cinq ans auparavant, dans un restaurant. Il regretterait toujours. Il avait fini par lui-même croire qu'Alice était morte par sa faute. Puis un jour... un jour il réalisa combien il était stupide. Allait-il passer le reste de sa vie avec une femme dont il se foutait complètement ? Allait-il réellement râter la chance de sa vie, celle de reconquérir sa femme ? À ses yeux, Mina avait toujours été sa femme. Elle était trop bien, trop précieuse pour n'être moins que ça. Un matin, il invita Fiona à discuté et lui annonça tout simplement... « Fiona, je te quitte. » La phrase était tombée, mais apporta tellement de soulagement. Il était avec cette femme depuis près de vingt-quatre ans, il ne l'avait aimer. Ou plutôt, il ne l'avait aimer comme il aimait Mina. « Quoi ? » La femme à la chevelure rousse était toujours aussi belle que dans sa jeunesse. « Fiona, je te quitte. » Répéta-t-il, avec beaucoup d'assurance. « Je vais être honnête avec toi, comme jamais auparavant. Je suis en couple depuis plus de dix ans avec une femme merveilleuse, une femme que j'aime et de qui je suis amoureux depuis le premier jour. Cela fait dix ans, Fiona. Je dois la rejoindre. Vivre sans elle m'est insupportable, tout comme toi de vivre avec moi... Je te quitte Fiona. » Il se leva alors et quitta... Mina l'attendait, sa vie l'attendait.
Derrière l'écran :
Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est
eevee, tandis que mon prénom est
daphne. Je suis âgé(e) de
21 ans et je vis actuellement du côté de
écrire ici. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur
prd je crois, ma première impression en le voyant a été
. Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de
7/7 et que mon niveau rp est de
800-1200 mots. Concernant mon personnage j'ai choisi
robert downey jr comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi
man's with style comme groupe ! Au fait j'allais oublier le code du règlement
j'adore & je valide. A bientôt sur le forum