Je dormais profondément, quand je sentais la main de Siobhan s'abattre sur mon visage. Je me réveillais aussitôt. Elle était étendue comme une étoile de mer. Je repoussais son bras vers elle, puis je jetais un coup d’œil vers mon téléphone pour regardait l'heure. Il était encore tôt pour ce lever. Surtout un jour de week-end. Je me levais pour laissait Siobhan dans le lit. Elle prenait toute la place. Alors, j'allais devoir trouver un autre endroit pour finir ma nuit. Le canapé me s'emballait une bonne idée. Avant de sortir de la chambre, je volais un coussin. Je marchais les yeux mi-clos. J'avais failli à deux reprises me cognais dans un meuble. Mais, j'avais été assez réactif. Je me laissais tomber sur le canapé, tournant le dos à la pièce. Mes yeux se refermaient rapidement. C'est Siobhan qui me réveillait un peu plus tard. J'avais senti sa main qui caressait mes cheveux et ses lèvres se posaient dans le creux de mon cou. Je m'étirais en me retournant. Le visage de Siobhan flottait au-dessus du mien. Je l'attirais vers moi et elle tombait dans mes bras. J’échangeais quelques baisers tout en fessant descendre mes mains sur son ventre bien arrondi. J'adorais toucher son ventre et sentir mes petits pois bougeaient. Mais, c'était un peu douloureux pour Siobhan. Deux petits qui prennent votre ventre pour un terrain de football ça devait faire mal. Je n'avais pas encore pu les sentiraient. Ils étaient surement timides. Après, ce moment de tendresse avec Siobhan, celle-ci se redressait tout en me tirant vers elle. On c'était couché tard hier pour terminer de déballer les cartons. Mais, la fatigue avait eu raison de nous. Donc ce matin, le programme était de finir ce que nous n'avons pas achevé la veille. J'enfilais un short et je me dirigeais vers la cuisine. Il fallait que prennent des forces pour la journée. Je ne m'étais pas rendu compte qu'on avait autant affaire. Surtout de mon côté, j'avais accumulé pas mal de trucs de ma période de l'armée. J'avais ailleurs encore mon uniforme. Celui qui avait fait craquer Siobhan quelques années plus tôt. Je le regardais avec une certaine note de nostalgie. L'armée avait été une grande partie de ma vie. Je me retournais vers Siobhan en lui fessant un clin d’œil. Comme un appel du pied pour qu'il se passe quelques choses. Elle me répondait juste avec un sourire en coin. Ses joues avaient un peu rosi. Je ne savais pas que je pouvais encore la faire rougir. « Tu n'aurais une petite idée derrière la tête toi ? » lui dis-je en m'avançant vers elle. L'uniforme me glissait des mains, alors que j'arrivais à proximité d'elle. Ma main remontait de sa hanche jusqu'à sa joue. Mes lèvres s'approchaient des siennes. Mais, avant que je n'ai pu les atteignaient son téléphone se mis à sonnait. « Ne réponds pas. L'hôpital peut tenir une journée sans toi, pas moi. » lui dis-je en lui bloquant le passage. Mais, cela se savait si Siobhan écoutait ce qu'on lui disait. Madame était vraiment têtue. Elle décrochait son téléphone. Je m'éloignais d'elle pour reprendre le rangement. J'avais laissé tout ce qui concernait l'armée dans un carton. Un peu comme une grosse boite à souvenir. Je l'ai posé sur le côté. Cette boîte ira dans le garage. Je sentais les mains de Siobhan se refermaient sur moi. Son ventre dans mon dos. Ses lèvres se posaient dans mon cou. Je me retournais vers elle. « L'hôpital a besoin de toi, c'est ça ? » lui dis-je en haussant un sourcil. L'hôpital ne l'avait pas appelé. C'était Noah. Mon demi-frère. En quittant Brisbane, je ne pensais pas le revoir. Et il se trouvait que maintenant, nous étions voisins. Siobhan m'expliquait qu'il avait besoin d'aide pour décharger son camion de déménagement. Elle me demandait si je ne pouvais l'aider. Je rechignais. Mais, Siobhan savait comment si prendre avec moi. Elle utilisait son mou de boudeuse contre moi. Je ne pouvais jamais résister quand elle fessait ça. Je l'a laissais dans le salon en lui disant de faire attention de ne pas trop jouer les Wonder-Woman. Je sortais de la maison. Le camion n'était pas loin, j'arrivais assez vite à sa hauteur. Noah apparaissait de derrière le véhicule. Il me saluait en me demandant ce que je fessais là. « Siobhan m'a dit que tu avais besoin d'aide pour décharger le camion. Elle m'a demandé de venir t'aider. Alors, me voilà. » lui dis-je en le regardant prendre un carton entre ses mains. J'avais besoin de me détendre un peu. J'attrapais la bière qui se trouvait près de lui et j'en buvais une gorgée. Et l'alcool était un bon remède. Inconsciemment, je voulais que ça se passe bien. Et évitais d'être dur avec lui. Comme je l'avais été durant notre première rencontre. Je devais donc m'excuser. En tant que grand frère et futur papa je devais montre l'exemple. Mais, c'était plus facile à dire qu'à faire. « Noah...» lui dis-je avant d'abandonner. « Laisse-tomber ! » lui dis-je en me dirigeant vers l'arrière du camion pour prendre un carton.

J'étais dans le salon à contemplais le désordre laisser par les cartons du déménagement. Tous les meubles étaient déjà installés. La seule pièce qu'on n'avait pas commençait à préparer était la chambre des jumeaux. On hésitait encore sur la couleur. Et évitaient les clichés, roses pour les filles et bleu pour les garçons. Sachant en plus on avait une paire de jumeaux dépareille, un de chaque sexe. Alors entre Siobhan et moi c'était un peu la guerre pour le choix de la décoration. Mais, tout ça était très bon enfant. Il fallait par contre qu'on se dépêche, car les petits pois allaient bientôt arriver. Siobhan avait déjà acheté pas mal de choses, vêtements, peluche et les lits. Tout était déjà entreposé dans la chambre de Kate et Ian. Je désirais de plus en plus faire leurs connaissances. Ses deux petits monstres allaient nous mener la vie dure. Mais, avec Siobhan à mes côtés le défi sera plus facile à relever. Puis, s'ils deviennent trop embêtants je l'ai enverrait chez leur tante Avery. Ou chez leur tonton Noah. Ce me fessait bizarre de penser à lui comme un membre de notre famille. Je devais commencer à le considérer comme tel. Noah était mon frère que je le veuille ou pas. Et avoir un frère de mon âge m’enchantait. Même si au début cela avait été dur à avaler. En parlant de lui, Siobhan venait de recevoir un appel de Noah. Il avait visiblement besoin d'aider pour décharger son camion de déménagement. J'avais donc décidais d'y aller. En fait, Siobhan m'avait beaucoup poussé. Puis, elle avait fini par me faire son mou de boudeuse. J'avais beaucoup de mal à résister quand elle fessait ça. Donc, je me rendais en traînant un peu les pieds chez Noah. J'étais arrivé près de lui et je m'étais même permis de boire dans sa bière. Je n'avais pas fait ça pour l'embêter, mais plus pour me donner du courage. Je voulais vraiment profiter de ce moment seul avec lui. « Tu sais comment est Siobhan. Si j'aurais refusé, elle serait venue d'elle-même. Une vraie tête de mule. » lui dis-je en souriant. Noah entrait chez lui pour poser le carton qu'il avait dans les mains. Je le suivais. Puis, je l'entendais me parler. Noah m'indiquait de déposer ses affaires. Je l'ai posé dans un coin de la pièce près d'autres cartons. Je repartais vers le camion, alors que mon demi-frère restait à l'intérieur. Je revenais vers lui en prenant au passage la bouteille de bière que j'avais laissée. J'apportais celle-ci à ma bouche. J'en buvais une gorgée. « Elle va bien, mais ça dépend de ses humeurs. La joie des hormones de femme enceinte. » lui dis-je en passant une main dans mes cheveux. Puis, je reprenais en parlant des jumeaux. « Effectivement, ils prenaient beaucoup de place, tu veux l'est voir ? » lui dis-je en inconsciemment en sortant mon téléphone pour lui montre la photo des jumeaux. Je m'avançais vers Noah pour lui faire voir, mais il me devançait en me montrait un album photo. Mais, pas n'importe lequel. Celui de ses années d'interne avec Siobhan. Rares étaient les photos de Siobhan a cette période. En général, elle me montrait uniquement les photos qu'elle voulait que je vois. Mais, je n'avais encore jamais des photos de sa période interne. Noah me tendait l'album photo. « Tu dois surement avoir photographié de sacré moment. » lui dis-je en tournant les photos. Je tombais sur une photo assez marrante. Je la montrais à Noah. «  Qu'est-ce qu'il s'est passé pour que vous soyez tous les deux dans cet état ? » lui dis-je tout en lui tendant la photo. En même temps, je contemplais les autres. J'avais pu voir à quels points Siobhan s'était amusée durant ces années. J'aurais vraiment voulu la connaitre à cette époque. Comme ça j'aurai peut-être fait la connaissance de mon demi-frère. Et on n'aurait pas perdu autant d'années. Qui sait peut-être qu'aujourd'hui, on serait très proche.