NOM : O'Connor. PRÉNOMS : Jagger. SURNOMS : Jag. AGE : 34 ans. DATE DE NAISSANCE : 9 novembre 1980. NATIONALITÉ : Américain, bien qu'ayant des origines écossaises de par sa mère. SEXUALITÉ : Bisexuel. SITUATION AMOUREUSE : Célibataire. EMPLOI/ETUDES : Ancien boxeur. Actuellement tatoueur. NOM DU QUARTIER : Pacific Lane. ANIMAUX DE COMPAGNIE : Aucun. CHIFFRE PORTE BONHEUR : 9.

Démentir. Nier l'évidence. Encore et toujours. Jagger est ce genre d'hommes qui aime avoir raison, prétend détenir la vérité alors qu'elle est tout autre. Un éternel entêté, capricieux, anticonformiste. Il n'aime pas se plier aux règles ni aux usages établis. Pour lui, tout est sujet à des remises en question.
On dit qu'il n'aime pas les gens mais la vérité est ailleurs. Il ne les comprend pas, et se sent comme perdu face à l'inconnu, noyé dans la masse, sortant la tête de la mêlée comme pour éviter de suffoquer.
Précis est le qualificatif que l'on attribue aux hommes comme Jagger. Il vit dans la constante impression qu'il peut toujours faire mieux. Il aime faire les choses bien, perfectionniste jusqu'à la moelle, et ressent le besoin quasi obsessionnel de recommencer tout ce qu'il fait, d'effectuer de nouveau ses moindres gestes dans le but d'obtenir satisfaction de son travail.
Jagger a toujours été inapte à mettre des mots sur ses sentiments. Gamin, on ne lui a jamais montré comment élever la voix de sorte à être écouté. Alors il frappe pour se faire entendre, la violence est son porte-parole et va de paire avec ses tendances impétueuses. Il dit vouloir s'en sortir mais seule la puissance de ses poings produit une énergie suffisante à le faire vivre. Cogner lui rappelle la brutalité des combats d'antan.

Je vivais dans la constante impression que je n'avais pas ma place parmi les autres. Je n'avais de sympathie pour personne. Je haïssais le monde entier. Tous les connards que la Terre avait portés et, plus particulièrement, mon père. Mais on ne crie pas sa haine au monde, on se contente de l'enfouir au plus profond de soi parmi les débris et les souvenirs poisseux d'une enfance bercée d'alcoolisme et de brutalité. J'ai grandi dans la douleur, aussi bien psychologique que physique, comme en témoignaient mon corps meurtri de coups et mon visage salement amoché. Mais les grandes personnes se fichaient de connaître les raisons d'une gueule si peu ordinaire, si différente de celles des autres gosses peignés et bien habillés. Je n'étais personne et sujet de toutes les interrogations à la fois. On me regardait, moi, le mini-boxeur, dissimulé dans l'ombre du plus grand. Cet enfoiré que les gens adoraient huer, cet homme qu'ils idolâtraient, considéraient comme le Michael Jackson de la boxe. Moi je n'étais que son fils, un gamin dans le décor, pour faire joli et, quelquefois, vanter auprès des gens ses qualités de père de famille. Mais le monde entier ignorait sa lâcheté comme sa faiblesse intérieure, alors que je les recevais en plein visage après une défaite ou une soirée trop arrosée. Je n'ai pas souvenir de la douleur. Je pouvais encaisser la souffrance, mais pas la peur.

Faire un choix par défaut, c'est n'avoir d'autre possibilité que celle qui s'impose à nous. C'avait été le cas pour la boxe, lorsqu'on m'avait demandé ce que je ferais dans l'avenir. J'avais pas su répondre. Une tape sur l'épaule, un sourire hypocrite. – Il sera boxeur, le p'tit gars, comme son père. Je détestais ses airs supérieurs et son inaptitude à laisser les autres décider pour eux-même. Je détestais son pognon, il avait rendu ma mère alcoolique et servait en partie à payer sa came. Je le détestais, l'exécrais, mais j'étais qu'un gosse, fragile et innocent, incapable de contester les décisions de celui-là même qui avait fait de moi son punching ball – au cours de ma carrière, j'ai appris qu'un punching ball, c'est comme une sorte de défouloir. On s'en sert principalement pour exprimer colère et frustration –. Dieu m'avait fait comme ça ; le raté, le bon à rien de la famille.  Mon frère aîné faisait des études de médecine, et moi, je cognais sur mes camarades de classe, foutu clébard enragé au sein d'un troupeau de moutons. Alors fallait me caser, m'encadrer, me mettre des barrières dès l'enfance et s'assurer qu'aucune once d'intelligence ne vienne perturber mes plans d'avenir.



Pendant des années, je n'ai rien connu d'autre que rage et affliction. Je me revois m'entraîner, nuit et jour, inlassablement. Je frappe le punching ball, mes gémissements de douleur mêlés aux bruits sourds de mes poings percutant le tissu témoignent de la violence des coups. J'ai mal, mais relève le menton en sentant son regard chargé de fureur se poser sur moi, détailler jusqu'à mes moindres mouvements pour finalement intimer à son propriétaire de cracher son venin, déverser honte et mépris à travers un discours que seul un véritable asshole pourrait tenir à l'égard de son propre fils. Et cette phrase, y avait cette putain de phrase qui tournait en boucle dans ma tête, qui me poussait à me dépasser alors que mes poings endoloris me chuchotaient d'arrêter. – T'es médiocre, plus encore que la médiocrité elle-même. J'ai baissé les yeux plus d'une fois tandis que mes genoux frôlaient le sol. J'ai essayé, papa, j'ai vraiment essayé. God I've tried, am I lost in your eyes?

Je prenais les fois où il me lorgnait d'un regard animal comme des occasions en or pour lui prouver ma volonté de vaincre tous les obstacles, de les défoncer d'une main rageuse. J'ignorais pourquoi je faisais tout ça, pourquoi je m'obstinais à le combler, mais je le faisais. J'aurais pu mettre un terme à cet enfer, mais non. Je cognais jusqu'à m'en briser les phalanges, jusqu'à faire couler mon propre sang, motivé par la haine que j'éprouvais à l'égard de cet homme, lui qui m'avait élevé en prétendant être mon père, mais qui ne m'avait pourtant jamais témoigné la moindre affection. J'en demandais peu mais c'était trop pour lui. J'avais pris l'habitude de subir son intransigeance et sa mauvaise foi. Et en grandissant, je compris que la haine qui m'animait n'était autre que l'expression de la volonté, cette volonté grandissante et ce désir de réussir qui brûlaient à l'intérieur de mon être, le faisaient trembler sous les coups et vaciller après un combat. Mais j'arrivai à saturation. J'étais fatigué de me battre, me battre pour quoi, d'ailleurs ? Pour les encouragements mérités et la satisfaction qu'on ne m'avait jamais cédée ? Je dormais peu mais lorsqu'il m'arrivait de fermer les paupières, je m'imaginais sur le ring, acclamé après une victoire, le regard de mon paternel braqué sur moi. Un foutu regard à me tirer les larmes des yeux, un regard sincère rempli de fierté et d'admiration. Toute mon enfance je n'ai fait qu'attendre, j'ai attendu vainement, mais il n'est jamais venu.



Les spots aveuglants. Le sang giclant sur le tapis. Les bruits sourds d'un affrontement sans merci. Et, mêlé aux cris des spectateurs, le fracas de la chair contre la chair. Je respire, saigne et me souviens. Je me revois donner des coups à m'en abîmer les phalanges, cherchant à obtenir fierté et satisfaction d'autrui. J'étais qu'un gosse, à l'époque, un gosse dont les moindres mouvements étaient sans cesse dictés par un entraîneur exigeant – travaille ta droite, Jagger. T'es trop crispé, Jagger –. Je me revois échouer, mainte et mainte fois, m'affaler par terre et tenter d'étouffer par la morsure de mes poings mes hurlements de désespoir. Le paroxysme du désespoir. Dans un moment de relâchement, je me laisse apprivoiser par mon adversaire, dompter. J'encaisse les coups comme avant, comme je l'ai toujours fait ; tête baissée. Mais je peux pas abandonner. Non, pas maintenant. J'ai été façonné dans la réussite et transpire la volonté. Alors je me redresse, et respire. Un élan de détermination me parcourt de la tête aux pieds tandis que je repousse les limites de mon corps. Ever tried. Ever failed. No matter. Try Again. Fail again. Fail better. Je m'étale sur le tapis au moment où mon adversaire m'assène un coup puissant à la mâchoire, mon visage vient heurter le sol avec violence et l'espace d'un instant, je m'apprête à fermer les yeux pour les prochaines vingt-quatre heures. Des bruits sourds parviennent à mes oreilles lorsque je reviens à moi après quelques secondes ; à travers les aboiements furieux des spectateurs qui me soutenaient, je distingue le cri du gagnant. Il hurle sa victoire, je saigne ma défaite.


Ma respiration saccadée vient briser le silence pesant dans la pièce. C'est pas mon reflet, que je vois dans ce miroir. Ce que j'y vois, c'est la violence et toute l'animosité émanant de mon être, par ma sueur et mon sang. J'essaie de me convaincre que je ne peux m'en prendre qu'à moi-même, mais non, j'en veux à la Terre entière et ressens le besoin de souiller ce monde d'injustices. Je frappe car les mots me font défaut, mes poings se brisent contre le verre et des entailles viennent creuser ma chair. Rancune et défaite m'arrachent un cri de douleur, je cogne la glace une nouvelle fois à m'en abîmer les poings. J'ai mal mais la douleur intérieure est bien pire, plus intense, alors je hurle pour l'évacuer, les traits tirés par la rage. Je la sens vibrer en moi, cette rage, elle papillonne dans mon estomac. Elle a toujours été là. Faut croire que je suis né avec. – Bébé, il faut que tu me laisses te toucher. Je vais te soigner, ça ira mieux après. Ses mains se faufilent sous mon tee-shirt. Je les sens remonter dans mon dos, parcourir ma colonne vertébrale avec délicatesse. Dans leur ascension, elles m'arrachent un frisson, un sentiment désagréable qui me fait me sentir encore en vie. Dans le temps, la simple présence de la femme que j'aime m'aurait rassuré. Un simple jeu de regards, quelques mots chuchotés et le contact de sa peau contre la mienne. Oh ouais, autrefois, elle savait m'apaiser. Mais sur le moment, je ne ressens rien d'autre que le froid et la peur, et je voudrais me retrouver ailleurs, n'importe où loin de tout ça. Parce que tout ça, la gloire, le succès, le fric ; c'est des conneries. – Tu voulais des enfants, avant. Tu te souviens ? T'avais envie qu'on se marie, qu'on fonde une famille. Tu m'avais promis d'arrêter. Qu'est-ce qui a changé pour que t'arrives plus à tenir tes engagements ? Tu m'avais promis de me rendre heureuse. Ces mots fendent l'air avec agressivité et retentissent à mes oreilles comme un nouvel échec, un putain d'échec à ajouter sur la putain de liste de toutes les putains choses que j'ai foirées dans ma putain de vie. Depuis des années, je tente de combler mes écarts avec le peu que j'ai à offrir à ma femme. Je sais pas m'y prendre et j'ignore tout des belles paroles et des poèmes dont certains ont le secret, alors je lui fais l'amour, je la couvre de baisers et de diamants. Peut-être bien que ça ne suffit plus. Et peut-être que ses attendes grandissent et s'amplifient à mesure que le temps défile. – Regarde ce que t'es devenu. Les combats t'ont brisé, t'es plus rien, tu te laisses démolir chaque jour un peu plus. T'es agressif, violent. Et parfois, j'ai peur de toi..

Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est smirking revenge, tandis que mon prénom est trop moche (Léa), permettez-vous plutôt Tyler ou une autre bêtise du genre. Je suis âgé(e) de 18 ans et je vis actuellement du côté de Marseille (ok, pas tout-à-fait. Et non, je n'ai pas l'accent marseillais). Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum par Saskia (entre autres. ) sur Creative Minds, ma première impression en le voyant a été . Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 4-5j/7, du moins en périodes scolaires et que mon niveau rp est de 600-800 mots environ, mais tout dépend. Concernant mon personnage j'ai choisi Tom Hardy comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi money doesn't make the happiness comme groupe ! Au fait j'allais oublier le code du règlement je le connais et il a été validé par Neela. A bientôt sur le forum