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  “ you were one of my favorite things. ”

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Benjamin L. Cohen
Benjamin L. Cohen
BAD COP


› MESSAGES : 642
› EMMENAGEMENT LE : 08/06/2013
› AGE : 41
› STATUT CIVIL : DIVORCÉ, DE RETOUR DANS LE LIT DE SES DAMES APRES AVOIR BRISER LE COEUR D'ALLY (ET LE SIEN).
› QUARTIER : UN APPARTEMENT DE LUXE SUR PRESIDENTE DRIVE. OUI, AU 69.
› PROFESSION/ETUDE : PDG DU GROUPE HÔTELIER INTERNATIONAL "COHEN DELUXE", ANCIEN FLIC DANS LA BRIGADE DES MŒURS ;
› HB AWARDS : (2015) MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC ALLY ET NAYA ; SEX SYMBOL JUNIOR ; MEILLEUR SECRET DEVOILE ;
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ;
› CELEBRITE : RYAN GOSLING ;
› COPYRIGHT : ELOW ;

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MessageSujet: “ you were one of my favorite things. ”    “ you were one of my favorite things. ” EmptySam 22 Aoû 2015 - 17:53



“ you were one of my favorite things.  ”
HARPER & BENJAMIN

Ben serra les poings. Il se retrouvait devant le café d'Harper, le Hometown. Il avait l'habitude d'y aller, de boire un café. Il avait toujours apprécié cet endroit, mais depuis ses disputes avec Harper, il n'y retournait que rarement. C'était étrange, parce que Benjamin n'était pas du genre à se gêner quand il voulait quelque chose, mais avec Harper, c'était différent. Il en avait marre. Il en avait marre de lui tendre la main et de se retrouver à la case départ, à chaque fois. Pourtant, il comprenait la jeune femme. Il savait parfaitement pourquoi elle agissait ainsi. Pourquoi elle lui en voulait. Ben avait fait son travail. Il avait arrêté Devon parce que c'était son devoir. Mais surtout, Benjamin était en colère et extrêmement déçu. Quand l'accident est arrivé, quand Benjamin avait retrouvé Sam, il avait senti un frisson le parcourir. Mais l'accident avait aussi tué une famille entière. C'était horrible et Devon devait payer pour son crime. Benjamin avait fait partie de l'équipe pour le retrouver et il n'y était pas allé de main morte. Il avait tenu quatre jours, sans dormir, décidé à retrouver son ancien ami. Mais le regard que lui avait lancé Harper lorsqu'elle était arriver chez les policier lui avait brisé le cœur. Elle devait réalisr ce qui s'était passé, elle devait saisir ce que son frère avait fait et laisser la justice faire son travail. Mais à la place, elle avait passé son temps à clamer son innocence, elle avait passé son temps à envoyer des regards noires à Benjamin qui tenait beaucoup trop à elle pour la laisser seule avec cette histoire. Sa famille s'en était pris plein la figure à l'époque, Benjamin s'en souvient parfaitement. Il se souvenait de son propre père qui lui avait conseillé de s'éloigner d'Harper pour que sa réputation n'entache pas celle des Cohen. Mais Benjamin n'avait jamais cessé d'aller voir Harper, malgré le fait qu'elle ne supportait pas le voir.

Laissant un couple partir, il en profita pour se glisser à l'intérieur du café. Il aperçut tout de suite son amie, cherchant à lui sourire bien qu'il avait encore en tête leur dernière discussion. Benjamin n'appréciait pas grand-monde, c'était vrai. Depuis le coup que lui avait fait Evelyn, il avait cessé de se lier d'amitié avec les autres. Il s'entendait relativement bien avec ses collèges, mais tout le monde savait qu'il fallait se méfier de Benjamin. Et parmi ses amis, il n'y avait que de vieille connaissance, que de la famille. Il avait décidé de tourner le dos au monde entier, mais pas à ceux qui l'avait vu grandir et qui le connaissait mieux que quiconque. Voilà pourquoi, aujourd'hui encore, il essayait d'être là pour Harper.

« - Un café, s'il te plait. » Il s'était installé au comptoir, son uniforme était une preuve qu'il était en service, mais qu'il faisait une pause. Il n'avait rien d'important à faire aujourd'hui de toute façon, c'était la routine. De toute façon, il sentait qu'il allait monter en grade bientôt. Son instinct de lieutenant le sentait. Il attendit que la jeune femme lui sert son café avant de l'observer. « - Comment ça va, Harps ? » Comme toujours, Benjamin essayait de faire comme si rien ne s'était jamais rien passé. Comme s'il n'était pas responsable de l'arrestation de son frère. Comme s'ils étaient encore de bon amis. C'était plus fort que lui. « - Tiens, je pourrais avoir un muffin aussi. Celui aux chocolats. » Il lui offrit son sourire, celui qu'il utilisait pour charmé et amadouer les âmes sensibles. Il voulait surtout se montrer le plus amicale possible. Si pour une fois, ils pouvaient éviter de se disputer, ça serait bien. Benjamin voulait protéger Harper. Elle avait pris une place dans sa vie, importante, comme une petite-sœur. Il voulait qu'elle soit de retour dans sa vie. Il pouvait tout dire à Sam, vraiment. Mais il y avait certaines choses qu'il aurait aimé dire à Harper. Il aurait aimé que les choses soient comme avant. Qu'ils puissent se parler, rire ensemble, comme au bon vieux temps. Il espérait, qu'elle allait finir par accepter la main qu'il lui tendait. Il espérait sérieusement qu'elle le ferait, parce qu'il sentait qu'il était à bout de force.
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Harper M. Carrington
Harper M. Carrington
THIS WORLD IS MINE


› MESSAGES : 168
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› AGE : 38
› STATUT CIVIL : En couple avec la belle Callie Sorensen, cependant personne n'est au courant de cette relation. Je cache à tout le monde mon homosexualité...
› QUARTIER : Presidente Drive dans la villa familiale avec ma soeur Casey. Notre mère vit à New-York depuis quelques temps, notre soeur aînée Madison nous rend rarement visite tandis que notre frère Devon est actuellement en prison.
› PROFESSION/ETUDE : Je dirige le café Hometown, j'aime les gens & je pense qu'il n'y a rien de mieux qu'un café pour favoriser les rencontres & écouter les gens.
› DOUBLE COMPTE : Marissa I. Jefferson - Mischa S. Miller - Noah S. Harper - Sawyer E. CLarks - Samuel N. Hamilton -Charlie Keynes - Arizona Donroe & Elisabeth Howard
› CELEBRITE : Claire Holt
› COPYRIGHT : © Angel Dust.
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MessageSujet: Re: “ you were one of my favorite things. ”    “ you were one of my favorite things. ” EmptyDim 23 Aoû 2015 - 16:00



“ you were one of my favorite things.  ”
HARPER & BENJAMIN

Le regard fixe, elle observait son four et surtout les gâteaux se trouvant à l’intérieur. C’était une question de précision. Elle releva la tête quelques secondes le temps de poser son regard sur l’un de ses employés qui l’informaient qu’il y avait de la queue à la caisse. Harper le rassura, lui indiquant qu’elle arrivait dans quelques minutes, lui adressant un sourire avant d’empoigner la porte du four s’éloignant quelques instants alors que la chaleur sortait du four. Se saisissant de deux magnifiques gants elle prit le premier plat qu’elle posa sur un plan de travail avant de sortir le dernier plat qu’elle posa à côté du premier. Elle sourit, satisfaite, ça sentait bon c’était un très bon point. Elle laissa les muffins aux mains de son second employé, qui s’occupait uniquement de la partie cuisine. Harper avait une petite équipe, composée d’un pâtissier qui l’aidait en cuisine car elle ne pouvait pas tout gérer et n’était pas contre des conseils ! Elle avait également deux personnes en salle, qui tournaient selon le planning. Poussant la porte de la cuisine elle s’aperçut qu’en effet il y avait du monde, la plupart des tables étaient prises que ce soit celles de l’intérieur et celles de l’extérieur. Elle resserra son petit tablier à la taille, déjà victime des tâches de farine et de chocolat en autre. Toujours avec un large sourire qu’on lui connaissait bien elle prit place derrière le comptoir prenant la place de son employé qui allait pouvoir s’occuper un peu de la salle. Son café fonctionnait bien, elle était contente de son concept et que ça marche si bien. Harper se changeait les idées grâce à ce lieu, c’était un peu son second chez elle, son bébé même si franchement elle préférait volontiers avoir un vrai bébé mais ça c’était autre chose, il fallait trouver l’amour ce qui était bien plus compliqué. En tout cas grâce au café ses journées passaient vite, elle rencontrait plein de monde et on oubliait alors qui elle était. L’image Carrington ne lui plaisait pas, elle se moquait bien de la fortune familiale et ne voulait pas être associé à ce nom. D’ailleurs elle pensait sérieusement à reprendre celui de sa mère, elle voulait se défaire à jamais de ce nom maudit. Parfois il arrivait encore qu’elle entende des conversations, des gens peu discret qui précisaient que la gérante n’était autre que la sœur « du Carrington  qui avait tué une famille ». Elle ne supportait pas ce genre de chose. Mais que pouvait-elle faire ? Les gens continueraient toujours à parler de Devon ainsi, le malheur des uns faisait le bonheur des autres c’était bien connu.

La jolie blonde venait de débarrasser une table, déposant le tout dans la cuisine avant de revenir derrière son comptoir. Son employé était parti, ce n’était pas le créneau horaire où il y avait le plus de monde, elle pouvait rester seule dans le café. Elle avait ramené de la cuisine un plateau de muffin aux chocolats, elle les plaçait dans la vitrine devant elle, délicatement, soignant toujours la présentation parce que son café avait une certaine réputation et qu’elle y tenait. Harper se redressa alors qu’elle entendait un couple lui souhaiter une bonne journée, elle fit de même tout en souriant, puis elle le vit. Son sourire disparu, doucement, laissant alors un visage qui exprimait beaucoup de chose sauf le bonheur et la joie. Elle baissa son regard, mettant le dernier gâteau en place avant de passer ses mains sur son tablier. Il était là, face à elle, dans son uniforme qui lui allait toujours aussi bien. Il était beau. Elle l’avait toujours trouvé attirant, elle en avait été amoureuse. Quelle idiote elle avait été. Elle sera sa mâchoire. C’était un supplice. Harper l’aimait. Harper le détestait. Elle avait envie de lui hurler dessus, de marteler son torse à coup de poing mais elle avala difficilement sa salive à la place, alors qu’il commandait un café. Elle resta quelques secondes sans rien dire, l’observant juste. Ne supportant pas de le voir là face à elle. Harper avança de quelques pas, prenant une tasse qu’elle déposa sur une petite soucoupe avant de servir un café chaud qu’elle lui déposa devant lui. Il avait pris place au comptoir, elle en jugeait donc qu’il allait rester là sinon elle lui aurait servi à emporter et l’aurait vu disparaître ce qui lui aurait fait plaisir. Non. En fait ce n’était pas aussi facile que cela. Le voir en face d’elle lui apportait une colère que seul lui pouvait provoquer mais ça lui donnait aussi du bonheur, de le savoir là à ses côtés mais à cette seule pensée sa colère revenait. C’était un vrai cercle vicieux. Benjamin avait toujours été grand, fort, beau, rebelle et de ce fait elle l’avait toujours idolâtré, apprécié, aimé. Mais il était aussi l’homme qui avait traqué son frère comme ci il avait été une bête qu’il fallait abattre. Harper ne pouvait pas oublier. Elle se souvenait de ce jour comme si c’était hier, elle se souvenait de sa respiration, elle n’avait l’impression de n’entendre plus que cela, elle courant jusqu’au poste de police, n’entendant pas les voitures, les passants, les bruits de la ville juste sa respiration alors qu’elle courait à en perdre haleine. Harper était arrivé au commissariat, refusant de croire que Devon était derrière les barreaux et pourtant c’était bien le cas. Elle n’avait pas eu le droit de le voir, elle avait supplié avant d’hurler ne voulant qu’une chose, voir Devon. Il était là. Un regard, un seul regard de sa part lui avait fait comprendre qu’il avait bien participé à cette recherche. C’était gravé en elle. Ce moment elle le vivait encore et toujours et ça ne faisait qu’alimenter sa colère envers Benjamin. « Harper. » dit-elle froidement alors qu’il avait utilisé le surnom que lui seul prononçait, il l’avait toujours appelé ainsi et c’était ce qu’elle aimait. A l’époque elle avait cru qu’un jour peut-être elle serait assez bien pour lui, assez femme. Ce surnom elle l’appréciait toujours mais elle n’avait pas le droit de l’entendre. « Je vais bien, aussi bien qu’une personne qui doit supporter de voir chaque semaine son frère derrière des barreaux, souffrant de cette peine si lourde et si injuste. » Elle avala difficilement sa salive, serrant ses poings contre sa taille parce qu’elle se connaissait, elle allait craquer. Elle n’était qu’une fille. La jolie blonde arqua un sourcil avant de soupirer, ce sourire elle le connaissait et elle avait été stupide d’y croire. « Garde ce sourire pour celles que tu veux avoir dans ton lit ! » Méchante ? Possible. Harper lui servit un muffin, sorti depuis peu de temps du four, si elle avait su elle les aurait laissé brûler ! La jeune femme croisa ses bras « Oh excuse moi, j’ai oublié de te demander comment tu allais ? » Elle lui adressa un sourire, faux, mais une sorte de renvoi à celui du jeune homme qui n’était pas fait sans arrière-pensée selon elle.

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Benjamin L. Cohen
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MessageSujet: Re: “ you were one of my favorite things. ”    “ you were one of my favorite things. ” EmptyDim 20 Sep 2015 - 15:36



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HARPER & BENJAMIN

Évidemment, elle ne supportait pas qu'il l'appelle de cette façon. Harps. C'était du Benjamin tout cracher. Le genre a donné des surnoms parce qu'il est incapable de se garder les prénoms en tête. Pourtant Harper, il n'aurait jamais pu l'oublier, il tenait trop à elle. Harps était réellement une marque d'affection de la part du policier qui comprenait parfaitement que la jeune femme continuer de lui en vouloir. Il aurait simplement espéré qu'elle finisse par comprendre, elle aussi, qu'il avait fait son travail. Et simplement son travail. Il baissa les yeux vers son café. Il n'était pas du genre à renoncer, vraiment. Mais il sentait qu'il n'était pas loin de craquer. De baisser les bras une bonne fois pour toutes. Son frère avait commis un crime et désormais il était en prison pour prendre ses responsabilités. Benjamin avait toujours apprécié Devon, c'était son ami. Mais cela ne l'avait pas aveuglé pour autant. Pas après ce qui s'était passé. Et même si Benjamin aurait pu l'aider à fuir, il n'aurait jamais réussi à le faire correctement. Il préférait l'arrêter, l'envoyer en prison. Le voir faire face à ses erreurs plutôt que de le savoir dans une autre ville, peut-être même dans un autre pays à faire on-ne-sait-quoi. Comment aurait-il fait pour revenir après l'accident ? Non, il y avait beaucoup réfléchi et il n'avait pas à se sentir coupable d'avoir fait ce qui était nécessaire.

Harper lui répondit tout de même. Avec du sarcasme et de la rancune. Mais c'était une réponse. Benjamin n'osa rien répondre, rien ajouté. Il savait que les choses risquaient de partir dans tous les sens s'il osait répondre. Pourtant cela le démangeait. Il aurait aimé dire tant de chose. Il avait l'impression qu'Harper était coincé dans un monde qui n'était pas le sien. Il tenta donc une autre approche, sans succès. « - Harps, arrête. » Elle lui servit tout de même un muffin qu'elle posa devant lui. Il n'avait pas aimé sa remarque, vraiment pas. Elle reprit la parole, sortant le sourire le plus faux du monde. Benjamin se releva légèrement, observant Harper les sourcils froncer. « - Je vais bien. J'avais une pause et comme je n'étais pas loin, je me suis dit que j'en profiterais pour venir te voir. » Il prit le muffin qu'il fit tourner dans sa main. « - Mais j'imagine que c'est trop te demander que d'avoir une conversation normale. » Il posa le muffin, levant les yeux vers Harper. Il aurait tellement aimé qu'elle ne lui porte pas une si grande rancune pour ce qu'il avait fait. Il avait envie de pouvoir lui parler, comme autrefois. C'était visiblement trop lui demander. Elle ne voulait plus de lui dans sa vie et il commençait à le réaliser. Ce qu'il avait fait semblait impardonnable aux yeux de la jeune femme et Benjamin était fatigué de se prendre un mur à chaque fois qu'il courait en sa direction. Il reprit son café qu'il but d'une gorgée avant de regarder Harper. Il aurait aimé prendre son temps, se poser et profiter de la pause qu’il avait pour se changer les idées. C’était raté.

« - Dis-moi, qu'est-ce que je dois faire ? » Il avait plongé son regard dans les yeux d'Harper avec force. Elle était juste en face de lui. Immobile. Sa voix était grave et sérieuse. Il attendait une réponse, une vraie. Il attendait de sa part qu'elle arrête de se cacher derrière sa colère pour qu'elle lui dise le fond de sa pensée. « - Parce que tout ça, ça me fatigue sérieux. En fait, je ne sais pas pourquoi je continue à venir quand je sais par avance que tu vas cracher dans mon café. » Il continuait de fixer Harper, décidé à ce que cette fois soit la dernière fois. S'il n'y avait plus d'espoir pour eux, alors il ferait une croix sur elle et sur l'amitié qu'il espérait un jour retrouver. Celle qu'il avait un jour considérée comme une petite sœur ne serait plus qu'un lointain souvenir. Au fond, c'était une décision qu'il aurait dû prendre bien plus tôt, mais c'était une décision trop douloureuse.
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Harper M. Carrington
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MessageSujet: Re: “ you were one of my favorite things. ”    “ you were one of my favorite things. ” EmptySam 3 Oct 2015 - 21:53



“ you were one of my favorite things.  ”
HARPER & BENJAMIN

Benjamin. Ce prénom était si parfait à ses yeux il y avait encore quelques années. Il était parfait à ses yeux, son sourire, son regard, sa façon d’être tout était si beau aux yeux d’Harper qui avait été amoureuse de lui dès qu’elle l’avait vu la première fois.  Devon, Benjamin et Samuel. Une fine équipe. Avec les années la jeune femme avait compris que Ben ne la verrait jamais autrement que comme une petite sœur. Elle n’aurait jamais été plus que cela. Mais peu importe, il restait à ses yeux parfait. Malheureusement le prince charmant n’était pas reparti sur son beau cheval blanc mais plutôt dans une voiture de police avec son frère à l’arrière. A chaque fois qu’elle le rencontrait depuis l’arrestation de Devon elle lui en voulait mais d’un autre côté elle se sentait rassurée de le voir venir encore et toujours. Il était encore dans sa vie, elle ne pouvait pas l’autoriser à reprendre sa place, elle ne le pouvait pas, pour Devon, au nom de leur famille. Quand elle l’avait face à elle, la jeune femme avait envie de lui en coller une mais dès qu’il partait, elle fondait en larme, triste de ne pas pouvoir se réfugier dans ses bras, de lui dire qu’il lui manquait énormément. Benjamin semblait en avoir marre, pour de bon. Il semblait prêt à baisser les bras, à abandonner ses visites et le cœur de la jolie blonde s’accélérait soudainement à cette pensée. Un léger soupire sorti de la bouche de la jeune femme.

Puis Ben reprit la parole, lui demandant ce qu’il devait faire. Elle se mordilla de l’intérieur sa lèvre. Il était sérieux, sa voix était bien plus grave. Sa main droite glissa dans ses cheveux, elle était perdue. Divisée en deux. Une partie d’elle lui en voulait, il avait participé à l’arrestation de son frère, de celui pour qui elle donnerait sa vie, il ne sentait même pas coupable de quoi que ce soit, il avait fait son boulot c’était juste ça son excuse. Une autre partie voulait qu’il soit prêt d’elle parce qu’elle le connaissait depuis tellement de temps, parce qu’elle avait besoin de lui, de son soutien et qu’elle ne pouvait pas lui en vouloir d’avoir fait son travail, d’avoir arrêté un homme qui avait fui après avoir tué accidentellement une famille entière. « Je… » Ce n’était pas simple, elle était tellement déchiré. « Tu étais parfait à mes yeux, tu as toujours eu une place bien à part dans mon cœur au point que j’espérais secrètement être un jour plus qu’une amie ou une sœur… et il y a eu cet accident, j’aurais voulu que tu sois là, que tu me prennes dans tes bras, que tu me protèges de tout ce qui est arrivé par la suite, j’aurais aimé que tu me rassures, que tu m’aides à trouver le sommeil et que tu comprennes. Tu as fait comme tous les autres, tu as traité Devon comme un criminel et ne me dis pas qu’il a tué cette famille parce que NON il ne l’a pas tué, c’était un accident, un accident » les larmes commencèrent à remplir ses yeux. « Devon est quelqu’un de bien, il ne l’a pas fait exprès, il ne voulait pas cela, il n’a jamais voulu faire de mal. » Les gens parlaient, les gens aimaient parler, aimaient les rumeurs et tout ce qu’elle avait entendu sur son frère et qu’elle continuait à entendre lui faisait beaucoup de mal. « Tu étais notre ami… je sais que c’est ton travail mais j’aurais voulu que ce ne soit pas toi, que tu refuses de le faire par respect pour Devon, par respect pour moi parce que tu ne peux pas venir ici, tu ne peux pas m’appeler Harps et vouloir être dans ma vie en ayant fait le choix de poursuivre Devon, tu l’as cherché, tu l’as conduis dans cette prison. Tu n’as pas causé l’accident mais tu as causé sa chute, il est en prison, pour toujours et tout le monde s’en moque, personne ne comprends ce que je ressens. Mon frère a commis une erreur, mais ça ne donne pas le droit de l’enfermer à vie dans cette prison. As-tu conscience de ce qu’il subit chaque jour ? Pour eux qu’il soit un Carrington n’a aucune importance, qu’il soit ami avec la famille Hamilton et Cohen ne lui laissent pas une place en or, il n’a pas de traitement de faveur, il est une victime parfaite ! » Elle passa ses mains sur ses yeux, elle avait sorti tout ceci sans y réfléchir avant, c’était peut-être un peu brouillon mais c’était ce qu’elle avait sur le cœur. « J’ai tellement envie que tu me prennes dans tes bras, que tu me protèges de tout ceci, que tu sois là comme par le passé mais… j’ai peur Benjamin, j’ai tellement peur de te laisser rentrer à nouveau dans ma vie. »
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Benjamin L. Cohen
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MessageSujet: Re: “ you were one of my favorite things. ”    “ you were one of my favorite things. ” EmptyMar 20 Oct 2015 - 11:14



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HARPER & BENJAMIN

Benjamin n'était pas le genre à s'accrocher. Il passait rapidement à autre chose quand la situation ne lui convenait pas. C'était souvent la même chose avec lui, il baissait les bras. Il n'était pas assez fort pour se heurter au même mur, toujours, encore et encore, espérant qu'un changement se fasse. Il n'y avait pas de place dans sa vie pour des faux espoirs qui n'aboutiraient qu'à briser son cœur. Pourtant, il était encore là. Pourtant, il n'avait pas abandonné Harper et il était convaincu qu'un jour ou l'autre, tout irait mieux. Qu'elle referait partie de sa vie. C'était idiot et il s'en rendait compte. Harper était une exception dans sa vie. Le genre de femme à avoir de l'importance à ses yeux. Elle avait une grande place dans son cœur, mais elle semblait l'ignorer. Elle était aveuglée par ce qu'il avait fait, qu'elle en oubliait ce qu'il était réellement. Oui, il avait arrêté Devon. Il était responsable de son arrestation, mais Devon était responsable de son crime. Pourquoi Harper ne pouvait-elle pas le comprendre ? Quelque part, ce trait de caractère lui avait toujours plus. Elle voyait le bien en chacun et s'accrocher l'idée qu'on était tous capable du meilleur. Benjamin n'était pas capable d'être aussi bon qu'elle le pensait. Et c'était de même pour son frère. Elle devait arrêter de s'accrocher à des souvenirs pour faire face à la réalité. Mais une fois encore, elle balançait à Benjamin sa colère et son âme trahie, plutôt que d'essayer de faire un pas en avant contre cette rancune qui n'allait l'amener nulle part. Et encore une fois, Benjamin avait tendu sa main dans le vide. À force, c'était dur. C'était épuisant même. Les années étaient passées depuis l'arrestation de Devon, mais cela n'avait pas changé la façon dont Harper voyait Benjamin. Il était un traitre, un monstre sans pitié qui avait vendu son frère.

Il allait laisser tomber. C'était simple. C'était tout ce qu'il restait à faire. Il devait lâcher prise et laisser Harper tranquille. Un jour, peut-être, elle reviendra vers lui, mais pour l'instant, c'était fini. Officiellement, Benjamin se disait que c'était la dernière fois. Il ne supportait pas cette situation et il supportait encore moins qu'on se joue de lui et qu'on l'envoie balader alors que pour une fois, il fait la bonne chose ! Les yeux plantés dans ceux d'Harper, Benjamin attendait une réponse. Une réaction. Il comprenait parfaitement la situation de la jeune femme. À quel point c'était difficile pour elle de pardonner à Benjamin, mais cela faisait trop longtemps maintenant qu'elle avait mis de côté son amitié pour son frère. Ben ne voulait pas qu'Harper ait à choisir, parce que pour lui il n'y avait pas à choisir. Les choses pouvaient être très simples, elle n'avait qu'à le désirer. Mais si pour elle tout était question d'honneur et de réputation, alors il allait laisser tomber. Parce qu'il y avait plus en jeu que ça. Devon avait fui, c'était un crime. Fin de la discussion. Il devait payer pour ça et il le faisait. Ben était toujours déçu du fait que Devon ait agi de cette façon. Pourtant, il savait qu'à sa place, il aurait fait pire. Mais c'était autre chose et même si Ben avait été à la place de Devon, d'autres facteurs seraient rentrés en jeu et le numéro un étant son père.

Il se força à ne pas écarquiller les yeux. Harper était-elle en train de dire qu'elle avait des sentiments pour lui ? Il ne s'était pas attendu à ça. Il avait toujours été proche avec elle et oui, il avait déjà songé à ce que les choses se passent autrement entre eux, mais c'était il y a tellement longtemps ! Avant son ex-fiancée, avant Ally… Il senti cependant la colère monter en lui. Tout ce qu'elle disait… il aurait pu être là, si elle lui avait laissé la possibilité d'être là. Il serra les poings. Il avait envie de lui ouvrir les yeux sur tellement de choses, mais ils étaient en publics et la situation était déjà bien compliquée. « - Arrête ! » Il frappa du poing contre le bar, faisant tomber sa tasse de café à peine vide. « - Arrête tout de suite… » Elle venait de finir de parler, les larmes toujours aussi présente ce qui lui brisait le cœur. Il n'aimait tellement pas la voir ainsi. « - Pourquoi tu fais toujours ça, hein ? Devon a commis un accident, c'est vrai. Mais il a fui, Harps ! Il a laissé ces gens pour mort, comme des vulgaires rats sur la route. Il aurait dû rester. Il aurait dû faire quelques choses. Il aurait dû prendre ses responsabilités et sa peine aurait été moins lourde ! Je dis pas que c'est un monstre, je le connais. Mais il a merdé. Et tu sais ce qui serait passé si on ne l'avait pas arrêté ? Il aurait continué de fuir jusqu'à ce quelqu'un le retrouve et là… Personne n'aurait pu l'aider… personne ne peut l'aider, parce qu'il doit affronter ça seul. C'est son fardeau, pas le tien ! » Il soupira fortement, avant de reposer ses yeux sur Harper. « - Tu dis que tu aurais aimé que je sois là, mais j'étais là. Je suis là bon sang ! C'est toi qui ne voulais pas de moi et pourquoi ? Parce que j'ai participé à l'arrestation de Devon. Tu voulais que je croise les bras pendant qu'il foutait sa vie en l'air ? Oh non, tu voulais que je le mette dans un avion pour l'autre bout du monde, c'est ça ? Et devine qui aurait été en prison à sa place du coup ! Tu parles d'une excuse. La vérité c'est que tu peux rien faire et ça te bouffe. Et ça t'empêche de vivre aussi. Tu me tourne le dos, alors que tu sais que tout ce que je demande, c'est de te soutenir. Pourquoi tu crois que je suis encore là aujourd'hui ?! Réfléchis, bordel ! Tout ce que je veux, Harper, c'est t'aidait. C'est être là. » Il s'arrêta enfin. Un silence de plomb semblait avoir pris possession du café, tous les regards s'étaient tournés vers eux.
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Harper M. Carrington
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› PROFESSION/ETUDE : Je dirige le café Hometown, j'aime les gens & je pense qu'il n'y a rien de mieux qu'un café pour favoriser les rencontres & écouter les gens.
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MessageSujet: Re: “ you were one of my favorite things. ”    “ you were one of my favorite things. ” EmptySam 5 Déc 2015 - 15:47



“ you were one of my favorite things. ”
HARPER & BENJAMIN

Elle sursauta alors que le poing du jeune homme venait de s’écraser sur le comptoir. Surprise par son geste, elle posa son regard sur quelques clients assit autour d’une table tentant un sourire. Son regard se posa à nouveau sur Benjamin qui lui demandait de s’arrêter. Harper avait peur, peur de cette vérité, celle qu’allait lui balancer le jeune homme. Il n’allait pas prendre de gant, elle le connaissait, c’était quelque chose qu’elle aimait chez lui mais aujourd’hui elle ne voulait pas qu’il lui dise. Depuis l’emprisonnement de son frère elle refusait d’entendre tout ceci. Harper préférait continuer à penser que Devon allait sortir, qu’on finirait par comprendre qu’il n’y était pas pour grand-chose. Bien sûr qu’elle avait conscience qu’il avait tué quatre personne, et que des familles avaient été brisé ce soir-là cependant pour continuer à vivre, pour avancer elle avait besoin de croire que ce n’était qu’un accident, un accident dont la victime était Devon parce qu’on s’était fait un plaisir à emprisonner ce gamin de riche. Elle ne voulait pas penser aux victimes, à leur famille, elle ne voulait pas imaginer que c’était difficile d’accepter ce qu’avait fait Devon comme le faisait sa mère et ses sœurs, elle refusait d’écouteur Ben qui n’avait fait que son travail. La jeune femme voulait que tout le monde se taise, qu’ils arrêtent de donner leur avis, qu’ils tentent de lui faire entendre raison. C’était son frère, sa moitié, son double. Il était sa vie. Si elle arrêtait de se mentir comme elle le faisait depuis toutes ses années Harper s’écroulerait. Elle n’aurait plus de force, plus d’envie, plus de raison de se lever. Puis il prit la parole, lui demandant pourquoi elle continuait de faire ça. Elle avala difficilement sa salive, sa gorge se serrait, elle retenait ses larmes mais c’était tellement dur. Morts, ils étaient morts parce qu’il avait été irresponsable, parce qu’il avait pris le volant, qu’il s’était cru invincible. Leur vie avait pris fin par sa faute. Il était parti, comme un lâche, il avait abandonné ces gens, il n’avait pas appelé les secours, il n’avait pas essayé de les aider et n’avait pas assumé cet accident. C’était vrai. Benjamin avait raison mais Harper ne pouvait pas accepter, elle ne pouvait pas admettre tout ceci, elle ne pouvait pas dire oui parce que si elle le faisait elle avait l’impression de le trahir. Il n’avait plus qu’elle. « Tais-toi… arrêtes » Elle prononça ces trois mots faiblement, comme affaiblit par les propos du jeune homme. Le mot fardeau retentit en elle, ce mot était fort, il l’était parce qu’il était vrai tellement vrai mais Benjamin ignorait tout, il ignorait tellement ce qui lié depuis toujours la jeune femme à son frère, les années de calvaire, ce passé lourd, cette nouvelle vie de riche qu’ils n’avaient jamais voulu, qui avait été tellement difficile à supporter. Il était sa moitié. Elle portait ce fardeau. Puis il reprit, les regards se posaient sur eux, elle les sentait. Les gens aimaient les ragots, ils aimaient parler du malheur des autres, parler des autres tout simplement. Harper avait souffert de ces regards, de ces rumeurs. Elle avait perdu énormément d’amis, enfin pseudo amis car des amis ne vous tournaient pas le dos ainsi. La preuve un ami un vrai c’était un ami comme Benjamin qui après toutes ses années continuaient à être là, à venir malgré les reproches, malgré son regard noir et ses paroles blessantes, il se battait pour leur amitié et il était encore là alors qu’elle lui balançait encore et toujours les mêmes choses. Ben était encore là mais plus pour longtemps. Il saturait et elle le comprenait très bien. Elle glissa une main dans ses cheveux, baissant par la suite le regard, elle paraissait si fragile. Elle l’était et elle le serait pour toujours, parce que Devon était en prison et qu’il l’était pour la vie. Toute sa vie serait ainsi, Devon n’avait pas d’avenir et elle ne voulait pas en avoir. Elle rêvait d’être amoureuse, de connaître ce sentiment si fort et si beau, elle rêvait de fonder une famille, d’être heureuse tout simplement mais elle ne pouvait pas, elle n’en avait pas le droit, elle ne pouvait pas vivre si Devon ne vivait pas. Elle releva la tête alors que le silence se faisait, deux clientes quittèrent le café, presque en silence, comme si c’était imposé. La jolie blonde posa son regard sur son ami, sentant les larmes couler sur ses joues. « Je suis désolé. » Sa mâchoire se serra, elle envie de se réfugier dans ses bras, de sentir que quelqu’un était là pour la protéger, comme l’aurait fait son frère. Des bras protecteurs voilà ce qui lui manquait, elle avait le soutien de Samuel Hamilton mais franchement il n’était pas très démonstratif comme garçon. Il était plus là pour la rassurer, la laisser même espérer une éventuelle sortie de son frère. Ben était diffèrent elle le savait, lui n’allait pas lui faire croire quoique ce soit pour lui faire plaisir, il était celui qui la ramenait à cette dure vérité qu’elle le veuille ou non. « Tu me manques… tu me manques tellement. » Elle eut presque un léger sourire au coin, reconnaissant qu’il lui manquait, n’ayant ni peur ni honte. « J’ai peur Ben. Peur de vivre, peur de croire un jour ce que tout le monde pense, c’est mon frère, c’est même plus que cela à mes yeux, il est toute ma vie et je ne peux pas vivre ma vie comme si il ne se passait rien, je ne peux pas construire quelque chose, je n’ai pas le droit… il n’aurait pas cette chance, jamais. » Passant ses mains sous ses yeux, essuyant ses larmes. « Je suis désolé de te traiter ainsi, de t’en vouloir pour les mauvaises raisons mais… il me fallait un autre coupable, un autre que Devon, quelqu’un coupable de sa mise en prison… j’ai tellement mal agi et je le sais, je l’ai toujours su mais c’était tellement plus simple pour moi. Excuse-moi, tu ne mérites pas cela et je ne mérite pas que tu continues à te battre pour notre amitié. »
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Benjamin L. Cohen
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MessageSujet: Re: “ you were one of my favorite things. ”    “ you were one of my favorite things. ” EmptyMar 12 Jan 2016 - 17:49



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Il était à ce moment où il n’en pouvait plus. Où c’était trop lui demander que de continuer à se fracasser la tête contre un mur. Il en avait marre et quand Benjamin était en colère, il n’était pas du genre à le cacher. Il était du genre à frapper sur la table, à montrer que ça n’allait pas et que ce n’était pas une bonne chose de continuer de cette façon. Clairement, Harper devait arrêter. Elle devait cesser de se cacher derrière son comptoir, devant ce qui était arrivé à son frère. Parce qu’elle allait perdre Benjamin à ce rythme, ce n’était qu’une question de temps. Qu’une question de seconde. Benjamin était sans doute le seul dans son entourage à lui dire les choses, à lui balancer sans détour ce qu’il y avait dans son esprit. Il savait le mal que cela pourrait causer à Harper, mais il était hors de question de se taire. De fermer les yeux sur une situation aussi préoccupante. Et qui s’était produit ne pouvait pas changer. Ce que Devon avait fait resterait ainsi. Et maintenant il payait les conséquences de son accident, de la mort d’une famille toute entière. Et quelque part, dans sa peine, il avait embarqué Harper avec lui. Parce qu’Harper ne vivait plus et Benjamin pouvait le voir. Tout ce qu’elle faisait été automatique, robotique. Elle ne profitait plus de rien, elle ne tentait plus rien. C’était comme si elle était en prison, avec lui et qu’elle attendait sa liberté, avec lui. C’était ridicule et tellement triste à la fois. Benjamin ne pouvait pas la laisser vivre une telle vie, pas quand elle pouvait sortir et prendre l’air tout le jour. Pas quand elle pouvait vivre, sourire et rire en même temps. Elle ne méritait pas de payer pour un crime qui n’était pas le sien, et pourtant c’était ce qu’elle faisait.

Impossible d’arrêter Benjamin, bien partie pour sortir tout ce qu’il avait sur le cœur. Tout ce qu’il avait besoin de dire, c’était là. Au fond de lui. Il savait Harper fragile et il ne voulait pas lui faire plus de mal encore, mais il ne pouvait pas rester indifférent. Elle représentait beaucoup pour lui et continuait d’être une personne importante à ses yeux. Le silence s’installa alors. Le café venait de se taire presque par automatisme. Plus aucun client n’osait dire quoi que ce soit et sans doute l’uniforme de Benjamin imposait un certain respect ce qui expliquait pourquoi ceux qui partaient, partaient sans un mot. Sans quitte Harper des yeux, Benjamin senti son cœur se calmait. Maintenant qu’il avait sa colère sortir, il pouvait se concentrer sur elle, simplement elle. Soudain, dans le silence, elle avoua qu’il lui avait manqué, terriblement. Quelque part, il le savait.

« - Oh, pitié, tais-toi. » Il fit le tour du comptoir pour prendre Harper dans ses bras. Bien sûr qu’elle méritait qu’il se batte pour cette amitié, ce n’était pas la question. Le fait qu’elle admet ses erreurs, c’était un bon point de départ. « - Tu te trompes. Tu as le droit de construire quelque chose. Tu as le droit de vivre. Tu crois que Devon te le pardonnera le jour où il sortira enfin de prison ? Tu crois que ça va lui plaisir de découvrir que tu n’as rien fait. Que tu n’as pas bougé, comme si tu avais passé tes journées en prison avec lui ? » Il s’écarta, prenant le visage d’Harper entre ses mains. « - Ecoute, tu ne penseras jamais à lui de la même façon que les autres. Et avancer dans la vie ne dira pas le contraire. Je sais comment vous êtes tous les deux, je vous connais… Ton bonheur, et ça j’en suis certain, c’est la seule chose qui peut l’aider traverser tout ça. Alors, ne perd pas espoir, d’accord ? » Il s’était légèrement baissé, parce qu’il était plus grand qu’Harper et il voulait la regarder dans les yeux pour qu’elle sache qu’il ne disait pas ça pour la rassurer, mais simplement parce qu’il pensait chacun de ses mots.
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MessageSujet: Re: “ you were one of my favorite things. ”    “ you were one of my favorite things. ” EmptyJeu 28 Jan 2016 - 17:53



“ you were one of my favorite things. ”
HARPER & BENJAMIN

La jeune femme se crispa légèrement alors que Benjamin venait de la prendre dans ses bras. Harper se détendit rapidement, appréciant de sentir son ami contre elle, de découvrir à nouveau son parfum, de sentir ses bras musclé et rassurant contre son corps frêle. Il lui avait manqué, terriblement. La jolie blonde ne voulait plus penser, elle ne voulait plus réfléchir. Elle voulait profiter de leurs retrouvailles. Il n’était plus question de Devon, de son arrestation, de son emprisonnement. Il était question d’elle, d’eux, de leur amitié, de se réconfort qu’il pouvait lui apporter, de cette aide à tenir debout, à se battre et à s’ouvrir à ce monde. Il avait raison, ça ne pouvait pas faire plaisir à Devon, il ne pouvait pas être heureux de la savoir figé ainsi. Parfois ils venaient à en parler, il lui demandait si elle avait quelqu’un et comprenait bien vite que non, il n’y avait personne, pas de petit ami, pas de garçon même d’un soir, pas de sortie, rien. Benjamin s’écarta, prenant son visage entre ses mains. Elle le regardait, lui si grand, si fort, si impressionnant. Remuant la tête, la hochant positivement, comprenant ce qu’il disait même si c’était difficile. « C’est difficile… je suis seule. » Seule dans ce combat qui ne pourrait jamais prendre fin, elle le sentait, elle irait chaque semaine jusqu’à la fin de sa vie dans cette prison, elle verrait son frère y finir ses jours. Lorelaï ne la soutenait pas, leur propre mère ne voulait plus en parler et Madison jouait les fantômes. « Même notre mère ne vient plus… il n’y a plus que nous deux. » Elle posa son visage contre Benjamin, voulant profiter de cette sécurité qui lui manquait tant. Elle devait se prendre en main mais elle avait l’impression qu’elle n’aurait jamais la force de le faire réellement. La jeune femme avait du mal à faire confiance surtout envers les hommes, elle n’arrivait pas à ouvrir si facilement son cœur, elle avait peur, peur d’être blessé comme tant d’autres. Elle préférait rester aux côtés de son frère, n’avoir que son amour plutôt que de risquer une déception amoureuse. Il faut dire que les hommes dans son entourage n’aidaient pas à lui faire croire que le vrai amour existait. Devon, Samuel et Benjamin étaient un trio parfait pour vous faire comprendre que l’amour n’existait pas !

La jolie blonde releva la tête, posa son regard sur Benjamin. Il ne prenait jamais de gant, il ne tournait jamais autour du pot alors elle voulait entendre quelque chose. Elle voulait qu’il lui dise ce que refusait de lui dire tous les autres. « Est-ce que Devon va sortir un jour de prison ? » Personne n’osait la contrarier ou plutôt l’attristait davantage, elle posait souvent la question à Samuel qui se battait à ses côtés mais à chaque fois il avait un rictus qui prouvait qu’il mentait. A chaque fois il lui disait que oui, qu’ils arriveraient à le faire sortir lors de la réouverture de son dossier mais comment sortir un homme qui est condamné à la perpétuité ? « Ne fais pas comme tous les autres… dis le moi. » Elle était déjà bouleversée. Ne quittant pas le regard de son ami, elle serra sa mâchoire. Des clients quittaient le café, la saluant avant de quitter le lieu mais elle ne les entendait même pas, elle n’était plus réellement dans son café, elle était seule avec Benjamin.
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MessageSujet: Re: “ you were one of my favorite things. ”    “ you were one of my favorite things. ” EmptyDim 20 Mar 2016 - 20:21



you were one of my favorite things
harper m. carrington — benjamin l. cohen



Benjamin Cohen était un conard. C’était sans doute ce que donnerait n’importe quel dictionnaire de la ville. La haute société savait ce que son nom représentait et en grandissant, Benjamin était loin d’être devenu un garçon décent sans problème. Il était flic. Lui, un héritier, portait l’uniforme plus souvent que le costume trois pièces. Et même si les soirées mondaines n’échappaient pas à sa présence, cela ne voulait pas dire qu’il était le parfait gentleman. Il avait toujours eu un esprit rebelle. Et il l’avait encore. C’était dans son sang de suivre son propre instinct et de ne pas suivre ce qu’on lui demandait de faire. Il s’était cependant calmé depuis qu’il avait l’uniforme sur le dos, sans doute parce qu’à une époque il y avait eu une femme pour tenter de le mettre sur le droit chemin. Une femme qui n’avait pas tardé à dévoiler son vrai visage et à ramener Benjamin à la réalité. Il ne pouvait pas prétendre être quelque chose qu’il n’était pas. Il ne pouvait pas être le genre de personne à tendre la main vers les autres. Mais il avait ses propres principes, lié à ses relations de longues dates. Ses cousins avaient une place essentielle dans sa vie, comme des frères qu’il n’a jamais eus. Et puis il y avait Samuel et Devon, ses meilleurs amis, sa bande. Les choses auraient été tellement différente si Devon n’avait pas fini en prison. Ally l’aurait sans doute adoré, maintenant qu’il y pensait. Cependant, Benjamin n’était pas aussi stupide qu’on pouvait le croire et il avait même un don pour manipuler les autres et arriver à ses fins. Son intérêt comptait, plus que celui des autres et à l’époque de l’accident de voiture qui avait conduit Devon en prison, Benjamin y avait vu une opportunité de faire son travail de manière exemplaire. Devon n’avait pas assumé et quelque part, le jeune Cohen avait été déçu. Et puis Benjamin aimait être celui qui ouvrait les yeux aux autres. Celui qui donnait des leçons, qui jouait les grands.

« - Ne dis pas ça. » Elle était en train de désespérée et Benjamin le sentait. Il ne pouvait pas lui en vouloir, vu la situation. Ce que Devon avait fait, avait touché toute sa famille. « - C’est suffisant, tu verras. » Benjamin le pensait sincèrement, bien qu’il ne savait pas comment les choses allaient finir. Il gardait un œil sur la situation de Devon en prison, sans vraiment le dire. Et comme si Harper lisait dans ses pensées, la voilà qui lui pose la question. Allait-il sortir de prison et la réponse était toute simple : « - Oui. » Il n’y avait pas le moindre doute dans la voix du policier, alors qu’en réalité, il n’en savait rien. Il savait que la condamnation de Devon ne changerait pas tout de suite, et même si tout était possible, il doutait qu’il sorte bientôt. Avec Samuel, ils en avaient parlé et ils savaient. Ce serait difficile et peut-être que cela n’arriverait jamais. « - Il finira par sortir. » Ses yeux ne laissaient rien transparaître. Il semblait tellement sincère. Tellement sûr de lui. « - Gardons espoir, Harps. Ne baissons pas les bras et tu verras, un jour il sera là, juste à côté de moi à critiquer tes horribles muffins. » Il désigna une chaise, bêtement, pour illustrer ses propos, tout en imaginant parfaitement Devon assis, buvant du café. Harper devait se reprendre en main et Benjamin était prêt à faire le nécessaire pour qu’elle redécouvre tout ce que la vie avait à lui offrir.

« - Il faut que je retourne travailler, mais promet-moi une chose. » Benjamin s’écarta, se baissant légèrement pour fixer davantage Harper. « - Toi et moi on va sortir un soir, boire un verre, ok ? » D’une façon assez surprenant, il imaginait très bien Ally tenir compagnie à Harper un après-midi. Une journée entre nana ou quelque chose de stupide dans le genre, mais d’abord, Benjamin voulait retrouver la Harper de ses souvenirs, celle pour qui il s’était dernière battu. La jeune femme ne se doutait pas de la chance qu’elle avait, de l’extraordinaire chance d’avoir à ses côtés un Benjamin qui savait prendre sur lui pour les gens qui comptaient. C’était si rare de voir cette facette de sa personnalité. Si imprévisible.

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MessageSujet: Re: “ you were one of my favorite things. ”    “ you were one of my favorite things. ” EmptyDim 17 Avr 2016 - 17:58



“ you were one of my favorite things. ”
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Le cœur serré, battant à tout allure, elle avait l’impression que le sol allait céder sous ses pieds que tout allait s’écrouler. Elle avait peur, peur de cette vérité. Une vérité qu’elle ne pouvait pas supporter, vivre sans Devon était difficile, tellement difficile qu’elle refusait de croire à cet emprisonnement, elle devait le libérer. Elle se sentit libérée, c’était comme si un nouveau souffle venait de prendre place au sein de ses poumons, qu’on lui retirait un peu de ce poids si lourd sur ses épaules, qu’on l’autorisait à voir plus loin, à sourire à l’idée qu’un jour il serait là à ses côtés, buvant de son café et goutant un de ses cupcakes. Oui, il venait de dire oui. Benjamin semblait sûr, comment douter de sa parole ? Harper ne doutait pas, c’était pour cela qu’elle lui avait posé cette question parce qu’il était le seul à dire la vérité ? Le seul à ne jamais avoir pris de gant avec elle au sujet de cette affaire ? Comment douter de sa parole ? Elle hocha la tête, buvant ses paroles, il avait raison il fallait garder espoir et continuer à vivre parce qu’un jour il sera là à côté d’eux, un futur était possible. Un rire sorti de sa bouche alors que Benjamin semblait donner vie à ces propos, même si il critiquait ses muffins elle riait parce que c’était si bon de prendre tout ceci à la légère.

Leur querelle était terminée, cette haine si facile à faire naître et qui avait duré trop longtemps était une histoire ancienne. Benjamin n’y était pour rien, ce n’était pas lui qui était au volant, ce n’était pas lui qui avait envoyé une famille à la morgue, lui il n’avait fait que de rendre justice à leurs proches, ramener ce tueur qu’importe les circonstances, qu’importe qu’il soit son ami il avait fait le travail que la justice attendait de lui. Harper était épuisée, cette dispute puis leur retrouvaille avait fatigué la jeune femme mais c’était une bonne chose car à présent ils étaient à nouveau amis. Harper arqua un sourcil se demandant ce qu’elle devait promettre au policier, elle sourit trouvant que cette invitation était une bonne idée, ça lui ferait du bien. « Promis… toi et moi, ça me tente bien » Elle lui offrit un grand sourire, enchantée par cette idée. La jeune femme s’écarta, attrapa un petit sac en papier recyclé au nom de son café, elle déposa à l’intérieur deux muffins avant de tendre le sac à son ami « Tu me diras si mes horribles muffins sont toujours aussi bons ! » Elle sourit, le taquinant quelque peu mais c’était si agréable. La jeune femme lui déposa un bisou sur la joue « Merci Ben… ça m’a fait du bien cette discussion. » Elle ne voulait pas le retarder plus longtemps, il avait un travail qui l’attendait, tandis qu’elle avait un café à faire tourner !
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MessageSujet: Re: “ you were one of my favorite things. ”    “ you were one of my favorite things. ” EmptyMar 21 Juin 2016 - 14:23



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L’état d’Harper l’inquiétait. Depuis l’arrestation de Devon, Benjamin avait tout fait pour essayer d’être là. Pour essayer de la soutenir durant ces moments difficiles, mais au final, il s’était confronté à un mur infranchissable. La colère d’Harper était légitime. Il n’arrivait pas à lui en vouloir pour ça, mais d’un autre côté, il ne supportait pas ce qu’elle devenait. La vie qu’elle avait, était loin d’être celle qu’elle méritait et Benjamin voulait faire quelque chose. Il voulait sincèrement l’aider à avancer, à comprendre que cela ne servait à rien d’attendre dans un coin, de disparaitre dans un coin. Parce qu’au fond, c’était ça ce qu’elle faisait : elle tentait d’être invisible, de s’effacer de cette vie jusqu’au retour de son frère. Benjamin voulait lui redonner de l’espoir. Il voulait lui faire comprendre que Devon allait finir par revenir. Qu’il allait refaire partie de sa vie et qu’elle n’avait qu’une chose à faire : vivre. Préparer ce monde pour lui. Etre heureuse, surtout. C’était l’une des priorités de Benjamin. Pour beaucoup, il était du genre à ne penser qu’à lui. Mais il n’était pas si égoïste que ça, il savait faire attention aux autres. Harper était un vrai exemple. Il la connaissait depuis trop longtemps pour lui tourner le dos facilement. Il ne pouvait pas être tranquille sans avoir la certitude qu’elle aille mieux et maintenant, il avait la sensation qu’il avait réussi à faire quelque chose. Qu’il avait brisé une partie de ce mur qui l’entourait et il était fier de savoir qu’il y avait une chance qu’elle aille mieux à l’avenir. Il avait raison, elle devait garder espoir. Imaginer que le futur était bien plus beau que ce qu’elle vivait maintenant. Devon allait revenir. Il allait être là, avec eux, et tout serait différent. Rien ne pouvait être comme avant, mais c’était un détail. Parce que Devon allait être présent pour elle et il allait se reconstruire. Et pour en arrivait là, il était nécessaire qu’Harper aille mieux.

Avant de partir, il se concentra un instant sur les jolis yeux de son amie et essaya de lui faire promettre de sortir. Elle avait besoin de sortir de toute façon. De redécouvrir ce qu’était la vie nocturne dans la Californie. Elle devait se lâcher, se libéré des chaines qu’elle s’était elle-même imposés. Le sourire qu’elle lui offrit rassura Benjamin qui avait hâte de la retrouver. Il attrapa ensuite, souriant, les muffins d’Harper. « - Je sais déjà à quel chien je vais les offrir. » Il souria légèrement, acceptant ensuite son petit bisou. Il reprit ensuite doucement Harper dans ses bras pour la saluer. « - Prend soin de toi, Harps. » Il déposa à son tour un léger baiser sur son front avant de partir. Le dernier regard qu’il lança au café lui réchauffa le cœur. Il y avait un sourire sur son visage. Un vrai sourire, alors qu’elle retournait derrière son comptoir pour travailler. Ally serait sans doute fière de lui, de savoir qu’il était capable d’être là pour ceux qu’il aimait. D’être présent pour une amie qui avait clairement besoin de son aide. En pensant à elle, il jeta un coup d’œil à ses muffins. C’était un peu une tradition entre eux, depuis le premier jour. Alors qu’il marcha dans les rues de la ville, il se dirigea vers l’hôpital. Il ne pouvait pas garder le sac en papier avec lui pendant son service, mais Ally serait surement ravie de les dévorer.
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