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 this is war ; with Monica & Gonzalo

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MessageSujet: this is war ; with Monica & Gonzalo   this is war ; with Monica & Gonzalo EmptyLun 24 Aoû 2015 - 18:13



Sophia & Gonzalo & Monica


Il n’était pas rare que Sophia soit invitée à des soirées mondaines par ses clients. La belle était photographe à son compte, plus particulièrement connue dans le monde de la mode. S’il y a quelques années c’était elle qui devait faire le pied de grue devant des agences de mannequins dans l’espoir d’être choisie pour faire leur book, maintenant c’était eux qui lui faisaient la cour pour qu’elle accepte de les placer dans son agenda déjà très chargé. Ses photos apparaissaient dans des magazines connus comme Vogue ou Grazia et elle connaissait plusieurs créateurs. C’était une vie dont rêvaient beaucoup mais Sophia ressentait parfois l’envie d’en changer. Surbookée, elle ne faisait pas tellement de nouvelles rencontres et ses relations d’un soir menaient rarement à autre chose. On la qualifiait aussi de superficielle de par ses choix de carrière. Ce n’était pourtant pas ce qu’elle avait prévu de faire de sa vie. Son diplôme en poche elle avait voyagé, notamment en Inde. Là-bas, elle avait pris de magnifiques photographies de la vie quotidienne d’une famille et leurs amis qui avaient été intégrées dans un livre qu’on pouvait retrouver en librairie. Une amie galeriste l’avait même aidé à faire une expo qui lui avait permis de vendre certaines de ses photos. Nostalgique de ses amis quand elle était partie elle décida de chercher à Huntington Beach et c’est ainsi qu’elle se retrouva dans le cercle très fermé de la mode. Elle ne se sentait pas de chambouler sa vie et se contentait de son train-train quotidien. N’allez toutefois pas croire qu’elle était triste, sa vie était fun mais – parfois – elle se sentait lassée des jours qui se ressemblaient. 

Plus tôt dans la journée, elle avait pris un verre avec deux connaissances de la faculté qui avaient fait le même cursus qu’elle. L’un était devenu reporter de guerre et risquait sa vie à chaque mission. Durant plus d’une heure il leur avait conté ses aventures et comment certaines de ses photos avaient chamboulées des personnes au point de les faire réfléchir au sens de leur propre existence. L’autre revenait d’un voyage de trois en Afrique où elle avait fait en sorte de vivre comme dans un petit village du Sénégal. Sa vie en avait été métamorphosée et elle avait compris que ce n’était pas en étant matérialiste qu’on arrivait au bonheur. Sophia se sentait à des kilomètres d’eux. Certes ils étaient pédants mais au moins ils avaient accompli quelque chose de leur vie. C’est donc déprimée qu’elle était rentrée chez-elle. Ce même soir elle devait se rendre à un gala de charité auquel une amie créatrice lui avait demandé de venir. Une manière comme une autre de se changer les idées. Sa colocataire n’était pas dans les parages et elle en profita pour mettre Uptown Funk de Mark Ronson avec Bruno Mars à fond pour se changer. Elle choisir de remonter ses cheveux dans un chignon travaillé et opta pour un maquillage discret. Sa tenue serait une robe bustier rose pâle qui lui arrivait un peu plus haut que mi-cuisse, ceci agrémenté de talons assortis de quinze centimètres qui lui permettait d’atteindre la taille honorable d’un mètre soixante-douze. Elle se regarda dans le miroir et fit un clin d’œil à son reflet. « Mâ tou es magnifique. » Un baiser envoyé à elle-même plus tard et elle était partie au W pour la soirée. 

Son premier réflexe en arrivant fut de se diriger vers les boissons. Il y avait des chances qu’elle ne sache pas quoi dire en rencontrant les diverses personnes présente ce soir et elle était connue pour meubler les silences en disant de la merde. Une boisson lui permettait de boire au lieu de parler même si cela rendait les fins de soirée plus compliquées. Au moment où elle se saisissait d’une flute de champagne elle frôla la main d’un homme qui tentait de prendre la même. Son regard se leva vers lui et un sourire charmeur se dessina sur ses lèvres. « Désolée, vous pouvez la prendre. » Il fallait bien commencer la discussion d’une manière ou d’une autre et dieu que cet homme était sexy. S’il décidait de continuer en monosyllabe elle passerait à autre chose mais s’il se mettait à développer, là elle aurait une chance.


Dernière édition par Sophia R. Bucker le Lun 31 Aoû 2015 - 21:31, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: this is war ; with Monica & Gonzalo   this is war ; with Monica & Gonzalo EmptySam 29 Aoû 2015 - 10:35


Encore une de ces soirées placées sous le signe des ronds de jambe et des banalités mondaines. Parler de la pluie et du beau temps, ça fait partie du métier et tu as dû apprendre à t’y faire très tôt et ça n’a jamais été un exercice auquel tu as aimé te plier, mais, il le faut. Alicia est là elle aussi, Dieu merci, et semble exceller dans l’art de la conversation, ce qui est un atout inestimable puisque toi tu as une patience limitée pour ça. Malgré tout, tu ne laisses rien paraître, comme d’habitude, et tu prends ton mal en patience. Cette fois, c’est une célébrité du monde de la mode, un créateur dont la réputation n’est plus à faire, qui lance une nouvelle collection et bien que tu ne sois pas convaincu de la qualité esthétique de ce qu’il crée, tu n’as bien sûr pas renâclé à le laisser privatiser le bar du 10ème étage et la salle des banquets. La musique bat son plein, et le staff s’affaire à mettre à disposition des invités, l’élite de la ville, venus voir le défilé, des flutes de champagnes, petits fours et autres rafraîchissements.
Les sièges se remplissent alors que le défilé doit débuter de façon imminente, les lumières, tamisées, sont braquées sur le podium tandis que la salle est plongée dans l’obscurité.

Une fois le show terminé, le brouhaha des conversations reprend vite ses droits, et la deuxième partie de la soirée peut commencer. La fête va se poursuivre jusqu’au bout de la nuit, mais tu ne resteras sûrement pas, juste le temps d’adresser quelques mots à chacun des VIP, commençant par l’équipe du créateur, ne manquant pas de souligner la qualité de la collection, le travail que ça a dû demander, blablabla… Avec un peu de chance, Alicia prendra les devants et se chargera de la conversation, mais tu ne pourras pas échapper à quelques poignées de main, quelques toasts. Ta flute est vide alors tu te diriges vers le bar pour en prendre un neuve, mais quelqu’un semble avoir eu le même réflexe, et c’est la seule flute sur le plateau. Tes doigts frôlent celui de ton concurrent, une jeune femme, qui aussitôt se met à bafouiller. – Désolée, vous pouvez la prendre. Lance-t-elle, visiblement peu sûre d’elle. Tu souris et réponds d’un ton posé et aimable. – Mais certainement pas, honneur aux dames. Et puis, avec une aisance parfaitement artificielle, tu poursuis d’un ton badin cette fois. – Le défilé était remarquable, chaque pièce éclipsait la précédente. Tu n’as pas l’habitude de commenter la mode, mais c’est une entrée en matière de circonstance. Tu te dis qu’au pire, tu prétexteras tu ne sais quoi pour t’éclipser, tu fais ça très bien.

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MessageSujet: Re: this is war ; with Monica & Gonzalo   this is war ; with Monica & Gonzalo EmptyMar 8 Sep 2015 - 13:12



Sophia & Gonzalo & Monica


Cela faisait maintenant dix-sept ans que Sophia était célibataire. Bien entendu, elle avait connu diverses relations et coup d’un soir mais rien de tout cela n’avait duré plus de deux à trois mois à chaque fois. La raison était simple, elle ne choisissait que des hommes incapables de s’engager. Si par miracle elle se trompait et tombait sur quelqu’un qui désirait construire quelque chose avec elle, elle trouvait alors milles raisons qui faisaient qu’ils n’étaient finalement pas bien ensemble. C’était sa manière à elle de gérer la peur de l’abandon. Tout cela pour dire que ce n’était pas son premier rodéo même si elle donnait l’illusion d’être peu sûre d’elle. Sa petite taille, sa manière adorable de froncer le nez, tout chez-elle déclenchait un sentiment de pouvoir chez les hommes qu’elle abordait. Quand on connaissait la jeune femme on savait toutefois qu’elle était tout sauf fragile. Il y avait toujours un moment où la magie se brisait. Une de ses blagues décalées ou une remarque un peu trop directe et certains prenaient leurs jambes à leur cou. De son expérience, ce n’était que des crétins et elle n’était plus une ado obsédée par ce que les autres pensaient d’elle. La belle s’assumait complètement et ce soir elle avait prévu de s’amuser un peu avec l’homme qui lui faisait face et elle espérait bien qu’il succomberait à la tentation d’une nuit avec elle. C’est pourquoi elle commença la danse par une politesse à laquelle il répondit avec brio. « Mais certainement pas, honneur aux dames. » Un sourire vint éclairer le visage de Sophia et elle prit en main le verre qu’il lui avait laissé avec grâce. Elle le posa à ses lèvres et en but une gorgée. « Le défilé était remarquable, chaque pièce éclipsait la précédente. » A dire vrai elle avait mis du temps à se préparer et avait craqué pour un burger avant de venir et n’avait pas pu observer le défilé de son amie. Elle espérait qu’elle n’aurait rien remarqué puisqu’elle quand même venue à la soirée ensuite. « Rosie a beaucoup de talent c’est sûr. » Ce n’était pas un mensonge. Si elle n’avait pas vu ses dernières pièces elle savait au moins qu’elle aimait ce que faisait son amie habituellement. La jeune femme prit une autre gorgée et s’approcha un peu de lui, remerciant le bruit ambiant pour ce rapprochement. « Je vais êtres franche, je ne vous imagine pas le type de personne à apprécier la mode. » Son regard se planta dans le sien. « Je me trompe ? »

Un petit rire s’échappa de sa gorge et elle s’apprêta à continuer quand elle la vu. Non. La femme qui venait de rentrer dans cette salle était devenue une plaie pour Sophia ces derniers temps. Cela faisait un peu plus d’un mois qu’elles ne cessaient de se croiser dans diverses soirées mondaines ou même dans des bars. A chaque fois elle arrivait peu de temps après elle et se débrouillait pour ramener l’homme que la jolie brune avait en vue chez-elle. Si au départ c’était sûrement un hasard complet, maintenant sa rivale s’amusait beaucoup de la situation. Elle était sûre qu’elle passait des heures à se moquer d’elle une fois seule. Cette image de cette femme en sous-vêtements, un serpent sur les épaules et un rire diabolique au lèvres revenait la hanter chaque nuit. Le reptile était un ajout artistique de son cerveau, tout grand méchant en a un non ? Cette fois elle ne se ferait pas avoir. Elle saisit le bras de l’homme et l’emmena dans un coin relativement camouflé de la salle. « Je me disais que cela serait plus agréable de discuter au calme. » Un rire nerveux accompagna sa phrase. « Je m’appelle Sophia Bucker et vous ? » Au lieu de le regarder elle ne cessait de jeter des regards dans la salle pour vérifier que la peste ne l’avait pas suivie. Au revoir maturité…

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MessageSujet: Re: this is war ; with Monica & Gonzalo   this is war ; with Monica & Gonzalo EmptyMer 9 Sep 2015 - 0:36

Après le boulot, j'étais repassée là où j'avais l'impression d'être la personne la plus importante : la grande villa de mon père. Rares étaient les occasions de m'y rendre, puisque notre entente n'était pas spécialement fusionnelle, mais parfois ça me rappelait qui j'étais vraiment : Monica Guerra don Costà. Installée sur la terrasse de mon paternel, j'attendais patiemment qu'il termine son coup de fil. Il parlait d'une soirée où il ne pouvait malheureusement pas se rendre et qui pourtant lui tenait très à coeur. Je n'écoutai même plus la fin de la conversation que mes doigts agrippèrent déjà la paille de mon verre, m'amusant à la tourner dans le liquide alcoolisé qui donnait une touche de couleur au verre. Une fois qu'il porta toute son attention sur ma petite personne, la seule chose qui m'intéressait vraiment était cette soirée. Il m'expliqua que la promotion était particulièrement pour une créatrice dont je me fichai éperdument. Les soirées de ce genre étaient bien plus intéressantes, ou plutôt le public qui s'y trouvait, mais la raison pour laquelle ils se trouvaient là, en général ne m'intéressait pas du tout. Cependant, je veillai à me renseigner,  histoire de bien faire comprendre à mon père que j'y allais dans le seul et unique but de le représenter lui et non pas pour mon petit plaisir personnel. Comme à chaque fois, je me ferais passer pour une de ses employées de son agence de pub, préférant ne pas dévoiler directement ma véritable identité dans ce monde où je ne mettais les pieds que partiellement.

Une fois les infos principales récoltées sur cette soirée, je pris la direction de mon appartement pour m'apprêter psychologiquement, mais surtout physiquement. Après une douche revigorante, mon envie du jour se porta sur une tenue légère, mais très distinguée. On pouvait être sexy et classe, surtout avec des origines comme les miennes. Enfin ça, c'était ce que je m'étais toujours dit. Au volant de mon cabriolet noir, je me dirigeai vers l'hôtel où avait lieux la soirée. Beaucoup de monde et habituée par ce genre d'endroit, je laissai sans aucune crainte ma voiture au voiturier contre un billet. En déambulant entre les invités, j'écoutai les conversations par rapport à cette nouvelle collection. Elle plaisait à certains, beaucoup moins à d'autres et j'étais certaine que moi, je ferais partie de ces « autres ». Perchée sur des escarpins d'une dizaine de centimètres, j'observai l'endroit en balayant la salle du regard. Du beau monde en perspective. Mon père m'avait demandé d'aller s'excuser auprès du directeur de l'hôtel. Certes, mais je n'avais aucune idée de qui était cette personne. Je n'étais même pas au courant que lui et mon père se connaissaient même très bien. En fait, je ne savais que son nom « Bonsoir. Je cherche Monsieur Ribelles. » Je venais d'interpeler un petit groupe de quatre personnes et l'un d'eux me montrait discrètement du doigt l'homme que je recherchais. Ce dernier était accompagnée de cette cruche qui semblait plus pathétique qu'autre chose à mes yeux et d'après certains dires, pas qu'aux miens. Entre nous, une espèce de compétition s'était installée, bien qu'elle prenait ça bien plus à coeur que moi. Moi j'étais juste contente de voir que j'avais plus de tchatche et/ou de succès qu'elle.

A la vue de cette fille, je roulais les yeux au ciel, mais l'homme que je recherchais était à ses côtés alors cruche ou pas, je comptais bien le rejoindre. D'un pas assuré, j'avançai en direction de cet homme qui, à force d'avancer, remarquai qu'il dégageait du charme et un sex appeal un peu trop intéressant pour ne pas aller le sauver des griffes de cette fille-là « Monsieur Gonzalo Ribelles ? Je suis Monica, Enchantée » Sans doute aurais-je dû donner mon nom de famille, mais s'il voulait vraiment le savoir, il allait devoir jouer un peu. « Je viens de la part de Monsieur Juan Guerra don Costà. Il ne peut pas être présent ce soir, donc je suis là pour le représenter, mais il vous recontactera rapidement » En effet, il n'était pas marqué sur mon front que j'étais également une Guerra don Costà et tant mieux. Je me tournai vers la brune qui accompagnait cet homme « Vous êtes une férue de ce genre de soirées, non ?  On s'y croise souvent. Dommage que ça se termine rarement comme vous le souhaitez » J'adressai un fin sourire mesquin puis portai mon attention sur le directeur de l'hôtel « Dites-moi, Gonzales Ribelles, ça sonne espagnol ça, non ? Aurions-nous les mêmes origines ?  Ca expliquerait toute la classe et le charme du personnage. » Mon sourire s'élargit, puis je repris de plus belle « Non, vraiment, ne me brisez pas le coeur en me disant que vous êtes bêtement Américain. » Contrairement à lui, moi j'avais belle et bien cet accent espagnol qui me collait encore à la peau.
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