GET ON THE DANCE FLOOR

CANNELLE A. GUÉRIN, NATE J. ANDERSON, JAGGER M. DICKENS

Nate J. Anderson et Jagger M. Dickens n'étaient pas parmi les premiers venus. A leur arrivée, la résidence des Waldorf était déjà bien rempli. Marchant le long de l'entrée, merveilleusement décorée, ils tombent tous les deux sur Cannelle A. Guérin qui venait d'arriver également. Entouré de ces deux demoiselle, le jeune blond ne perdit plus son temps à se rendre à l'intérieur, plus précisément au grand hall qui était parfaitement aménagé pour devenir une belle piste de danse ce soir. « - Merci d'être venus ce soir, et amusez-vous bien jeunes gens ! », accueillante, Mme Waldorf s'adressa à eux avant d'aller souhaiter la bienvenue à d'autres invités.

THIS IS JUST THE WAY WE ARE. MERRY CHRISTMAS MY DEAR, BUT I DON'T WANT ANYTHING. JUST YOU AND ME, SOME MUSIC AND THE SKY. ▲

Waldorf. Ça c'était un nom et une personne assez connue dans la haute société. Je ne pouvais pas ignorer qui il était, vu le lien du dit Monsieur avec mon oncle à moi. Soirée caritative oblige, j'y était convié. Costume, belle coiffure et sourire british à la Colgate. Je suis loin d'être fan des soirées, mais depuis quelques mois l'Amérique avait découvert qu'elle abritait à Huntington Beach un jeune héritier anglais bien fortuné. Oui, je parle de moi. Tout ça à cause de la mort de mon oncle. Mais bon, je n'allais pas d'un coup expliquer pourquoi Nate et pas Jonathan. J'en ai rien à foutre des magazines et j'dois dire ici le paparazzi me laissaient bien tranquille. Je garderais Nate de toute façon, pas parce que j'étais habitué à ce qu'on m'appelle comme ça, parce que c'est comme ça. J'avais choisi, c'était mon prénom. Rare était donc ceux qui m'appelaient Jonathan. Au fond, tout le monde m'appelait affectueusement Mr Anderson. Point barre. En attendant, sous l'ordre - et surtout le coup de téléphone - de ma tante, j'étais prié d'aller à l'évènement et de préparer mon chéquier. Car à côté de fête se promenait tranquillement « caritatif » ce qui voulait dire que le compte en banque de ma tante allait en prendre pour son grade.

Je n'ai jamais aimé Noël. Je déteste ça. Je ne vois pas l'intérêt de passer la nuit à attendre des cadeaux que l'on va ensuite jeter dans une belle grande. Ouais, je ne fête pas ça en gros. Je n'offre rien, je ne reçois rien. Enfin, plus jeunes je fêtais ça parce que je n'avais pas vraiment le choix. Mais depuis que j'ai quitté Londres, ça a changé.

Passons, j'avais pensé à une personne en particulier pour la fête. Jagger. En même temps, je ne voulais pas m'ennuyer et je voulais lui montrer un univers bien différent des bars. Mon univers en gros. J'avais précisé dans un sms de ne pas mettre une robe qui dévoilait ses fesses où encore qui pouvait dévoiler un string rose à paillette. Une blague, bien entendu. Je l'avais attendu en bas de chez elle, a copine limousine derrière moi. Je croisais les bras, espérant que mon costume Armani n'allait pas trop en baver.

« - Jagger, c'est quand tu veux. » Heureusement qu'à Huntington le temps n'avait rien à avoir avec Londres. Je n'avais pas très froid, mais quand même. Je n'étais pas du genre à aimer attendre. J'étais ponctuel moi. J'aimais être là à l'heure, mais visiblement ça ne risquait pas d'être le cas ce soir.

M'enfin, qu'est-ce que j'étais content une fois sur place. L'endroit était quand même à tomber. J'étais un mordu de déco et d'art, alors j'étais servi. Mais quel entré bordel ! J'avais l'impression d'être chez mon oncle, en plus petit bien sûr. J'essaye de me remettre de mes émotions quand mes yeux tombent sur Canelle, ma voisine. Elle venait de nous remarquer. Elle me plaisait bien, je devais l'avouer. Elle m'avait plu dès ce jour où je l'avais vu dans un défilé de mode. Oh Londres. Aujourd'hui c'était une amie et visiblement elle vient à peine d'arriver. Je pouvais m'empêcher de la draguer honteusement. Que voulez-vous, elle était jolie et sympa.

« - Vous êtes magnifique, mademoiselle. » regard sur le côté et voix sensuel, je sentais déjà Jagger à mon bras qui allait me frapper pour avoir un tel comportement. En plus, j'avais sorti « mademoiselle » dans un français à en faire rougir des demoiselles. Je riais, face à ma petite blague avant de sortir. « - Cannelle, j'espère que tu vas bien. Je te présente Jagger, une très bonne amie. Jagger, voici Cannelle, une connaissance de Londres qui m'a foutu les plus beaux râteaux de toute ma vie. Ta future meilleure amie quoi. »

Ouais, je souriais comme un con.

THIS IS JUST THE WAY WE ARE. MERRY CHRISTMAS MY DEAR, BUT I DON'T WANT ANYTHING. JUST YOU AND ME, SOME MUSIC AND THE SKY. ▲

Non, c'est faux. Je ne trouvais pas Jagger incroyablement belle ce soir. Oui, je mens. Bon d'accord que voulez-vous que j'y fasse, elle était canon et elle avait un caractère de ouf ! Pourquoi avoir pensé à elle pour ce genre de soirée ? Parce que je n'avais pas envie de me retrouver à discuter politique et économie avec des gens de mon rang. A une époque, j'aurais adoré ça sans doute, j'étais né pour ça. Ma mère m'avait élevé de manière à ce que je sois irréprochable en toute circonstance. Je crois que depuis que j'ai quitté Londres j'ai un peu laissé de côté pas mal de choses. Je me fiche royalement de ce que l'on peut penser de moi et si soirée rime pour moi à s'éclater, alors je me devais d'amener Jagger dans ce monde parallèle. Je n'avais pas peur pour elle, j'avais plus peur pour mes fesses. Je n'avais pas fait d'apparition depuis un moment. Je crois que la dernière fois, on m'avait juste vu dans la rue après la mort d'Oncle Ben. L'Angleterre était devenue fou de ce jeune héritait que je suis. J'aurais dû donne mon fric à un clochard newyorkais, ça aurait été vachement plus utile.

En parlant de fesses, y'avais les miennes collaient à ma limousine. Plus tôt on y sera, mieux on se portera. Jagger à l'air étonné de voir l'engin derrière moi. Je ne pouvais pas résister à sourire face à sa blague. Aller à une soirée caritative dans un van ? Au fond, ça aurait était cool. Je me bougeais pour lui ouvrir la portière alors qu'elle m'expliquait ne pas comprendre ce qu'on pouvait trouver à ce genre de voiture. « - J'aurais peut-être dû choisir la Porsche maintenant que j'y pense. » Le pire était cet air sérieux alors que je m'installais dans la limousine et que celle-ci démarra. Peut-être que Jagger aurait adoré conduire la Porsche si je l'avais prise. Peut-être.

Une fois sur place, il ne fut pas étonnant de constater que les lieux étaient sublimes. L'entrée était décorée d'une manière qu'on ne pouvait pas ignorer. Si pour moi ça ne faisait rien, je me doutais bien que pour Jagger ça changerait tout. Je me contentais de sourire face à sa surprise. Je n'attendais pas d'elle d'être « parfaite » ce soir, en réalité je m'en foutais. Je l'avais invité pour ça d'ailleurs, pour qu'elle soit elle et que je n'ai pas à me retenir non-plus. Ma tante va me tuer. Passons, Cannelle nous remarqua. Je ne pouvais pas m'empêcher de dire des choses idiotes quand elle était là. C'était l'effet de son élégance naturelle et de son charme. Les filles comme elles m'ont toujours fait craquer, je n'y peux rien.

J'étais content de la voir. Je l'aimais bien, c'était un fait. Elle me répond, avec un sourire des plus enthousiastes, qu'elle n'avait rien perdu de son incroyable talent à me repousser. Je ne pouvais m'empêcher de sourire et de rajouter : « - ces mots me vont droit au coeur. » j'affichais une fausse mine boudeuse. Visiblement Jagger et Cannelle semblait se connaitre. J'avais retenu le snob dans ma tête comme un défi et je me disais que je répondrais à ça plus tard.

« - Plombière et professionnelle des plus belles insultes américaines, c'est bien du Jagger ça. » Visiblement, la soirée commencée bien. Bien dans le sens où il était content de se retrouver avec Jagger et par la même occasion de croiser la belle Cannelle et bien dans le sens plus sarcastique parce que tout ceci l'ennuyait. Cannelle avait comme qui dirais lui dans mon esprit, ce qui m'arracha un plus grand sourire.

« - Il va cependant falloir que je reste là un moment, au risque d'avoir l'impression de décevoir ma tante et, par la même occasion, l'Angleterre dans sa totalité. » Bien que j'aie Jagger à un bras, j'offrais l'autre à Cannelle. « - Tu peux toujours de joindre à nous, on pourra ainsi se plaindre et se moquer de la plupart des gens qui sont ici ce soir et peut-être même qu'on ne finira pas s'amuser ! » Il savait que cela ne poserais pas de problème à Jagger qu'il invite Cannelle comme ça. Et puis, aujourd'hui c'était noël. Un p'tit miracle devait se produire. Ouais non, faut pas rêver non-plus.

THIS IS JUST THE WAY WE ARE. MERRY CHRISTMAS MY DEAR, BUT I DON'T WANT ANYTHING. JUST YOU AND ME, SOME MUSIC AND THE SKY. ▲

C’est sans vraiment réfléchir et sans poser de question que j’offre mon bras à Cannelle. Dans le monde où on vit, il y a parfois des choses qui sont plus que fausse, mais pas ma demande et mon sourire. Je suis loin d’être irréprochable dans mon genre et il était évident que les Etats-Unis m’avaient perverti en quelques sortes. Mais j’avais était bien élevé et je savais comment agir dans de tel circonstance. Quand l’ennuie au loin nous guette, avec un petit sourire narquois, il ne faut pas attendre, il faut agir. Je crois que c’est aussi pour ça que je n’avais pas hésité à appeler Jagger, parce que je ne voulais pas me retrouver seul de nouveau face à un monde que je connais si bien. Sachant que j’ai changé, j’avais sans doute peur de replonger dans ce cercle vicieux du parfais gentleman. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, j’avais grandi avec ce regard calme et ces lèvres fermés qui ne s’ouvraient jamais. Je souriais très peu étant plus jeune. J’étais souvent à côté de la plaque et rare étaient ceux qui me comprenaient vraiment. Je n’étais pas un Bad boy, mais j’avais parfois ce regard noir qui pouvait en faire fuir plus d’un. Me battre ne pas jamais poser problème et je savais convaincre les gens de mes opinions.

J’ai souvent été habité par la haine et la colère, mais je ne l’ai jamais montré. Comment pouvait-on savoir ce qui m’habitait réellement ? Qui savait réellement ma vie, mes envies, mes besoins ? La haute société ? Justement non. Alors à quoi bon être honnête avec eux ? Je crois que j’ai évolué, grandi et c’est ce qui me permet sans doute d’être moi-même en ce moment. J’allais faire parler la presse anglaise avec deux filles à mon bras, et alors ? Si ma tante dit quoi que ce soit, elle n’aura qu’à se reprocher à elle-même d’avoir tant voulu que j’aille à cette petite fête de Noël. En attendant, j’avais d’un côté Jagger, celle qui m’a réellement mont ce que vivre ivre signifie. Et de l’autre j’avais une ravissante créature qui, à une époque, a dû supporter le crétin que je suis. Je n’y étais pas allé de main morte quand je l’avais repéré pour la première fois. J’avais littéralement dit avoir eu un coup de foudre pour sa belle chevelure de feu. Je me rends compte qu’aujourd’hui, j’ai réellement grandit parce que j’ai appris à connaitre un petit peu mieux Cannelle. Je suis loin de la regarder aujourd’hui comme la dernière pièce d’un énorme puzzle. Non, je la vois plus comme une connaissance, une amie avec qui je parle de temps à autre. Le destin avait frappé en m’offrant comme voisine cette jolie jeune femme… je n’allais pas tout gâcher en recommençant mes idioties !

Cannelle décide de nos joindre donc. Et j’éclatais de rire face à la remarque de Jagger et sa question des plus absurdes. « - Très chère, tu ne trouveras que du bon vin et du champagnes de qualités. »Si elle arrivait à trouver une coupe contenant de la bière, elle aurait trouvé le fameux miracle de Noël. Mais en tout bon parti que je suis, je lui fis signe que j’avais dans la flasque que je sortais actuellement de la poche de ma veste, un bon petit remontant. « - Mais on va garder ça pour plus tard. » Un très beau sourire se marqua sur son visage, alors qu’il remarqua que plus loin, dans le hall, on pouvait entendre un peu de musique. Visiblement, on pouvait danser.

« - Les filles, voulez-vous danser ? »

Quelle question, j’entrainais déjà Cannelle vers la direction de la piste de danse. Enfin, entrainais, c’est peu dire. J’avais fait un pas alors que Jagger était de nouveau à mes côtés que Mme Waldorf nous croisa. Elle fit un petit sourire avant de balancer : « - Merci d'être venus ce soir, et amusez-vous bien jeunes gens ! »,

J’attends quelques secondes qu’elle saute sur d’autre personnes et qu’elle soit assez loin de nous pour sortir : « - En d'autres terme, qui que vous soyez ne cassez pas la porcelaine! »

THIS IS JUST THE WAY WE ARE. MERRY CHRISTMAS MY DEAR, BUT I DON'T WANT ANYTHING. JUST YOU AND ME, SOME MUSIC AND THE SKY. ▲

Je me doutais de l'échec qui allait suivre quand j'ai vu Jagger partir, mais je n'allais pas l'empêcher de faire. Au contraire, je voulais quel réalise par elle-même l'endroit où je l'avais si gentiment amené. Je crois que je vais peut-être mourir d'ici la fin, mais ce n'est qu'une hypothèse. Je voyais bien Jagger et Cannelle me torturais pour passer le temps. Un couteau sous la gorge, quelque petit apéritif dans le nez. Rien de bien méchant quoi. Elle revient avec trois coupes de champagne dont je m'empresse de prendre mon verre. Elle ajouta qu'elle avait fait du charme au barman et que d'ici la fin de la soirée, elle aurait une bière dans la main. Bref, elle m'avait eu. Moi j'avais une technique plus simple, plus efficace quand il était nécessaire de trouver de l'alcool. Il y avait l'option discuter avec des riches vieux hommes qui avaient passé l'âge du champagne et qui ne jurais que par un bon jeu autour d'un scotch. Et il y avait l'option jeune adolescente en mal d'amour où vieille file qui cachait une petite flasque de vodka dans leur petitsac à main. Dans tous les cas, je savais où chercher.

De nouveau avec les deux demoiselles à mon bras, voilà que Madame la grande maitresse des lieux se pointa. Quelques secondes pas plus. Sinon els autres risque d'être jaloux et dieu sait qu'une bonne crise de jalouserie mettrait en péril cette soirée. Jagger ne manque pas de rajouter à ma remarque, ce qui m'arrache un sourire. Elle n'avait pas tort, cette femme avait un mauvais Doc'. La musique classique offrait la possibilité aux gens présent de faire de jolies valses. J'étais un excellent danseur. Valse, paso doble, tango... Bref, la total. Ma mère était danseuse alors elle avait fait en sorte que je suive des cours intensif dès le plus jeune âge. Même après sa mort, j'ai continué. Je ne sais pas, j'avais l'impression qu'arrêter de me servirais à rien. « - Et puis avec Jagger, tu ne risqueras pas de t'ennuyais ! Et je sais de quoi je parle ! » Mes yeux parcours la piste alors que je remarque un petit groupe d'amie. Une brune me lance un petit regard. Elle était pas mal. Je me sépare alors légèrement de Cannelle et de Jagger et je leur dit, tout calme :

« - Les filles, le devoir m'appelle. » Je termine d'un trait coupe de champagne que je pose sur le plateau d'un serveur qui passait là. « - J'vais aller jouer les princes charmant. » Un léger sourire sur mon visage prouvait que je prenais un malin plaisir à tenir ce rôle. Le seul truc que j'aimais durant ces soirées c'était ça. Une danse ou deux, un sourire et hop je finissais chez une nana. Bon, j'étais un cas. Je fis un gros smile à mes amies avant d'aller me présenter à ce petit groupe. Je tends ma main pour demander à la jeune brune de venir danser et vous savez quoi, elle ne refuse pas. Je remarque même sa mère ou sa tante plus loin la félicité de sa prise. Ah, c'te blague ! Bref, sans attendre, je l'emmène valsé.

Jingle bells, Jingle bells!

Q

uand elle s'approcha de la piste de danse et qu'elle se rendit véritablement compte de la teneur de la soirée, Jagger ne put s'empêcher de hausser un sourcil sceptique. La logique toute entière de la danse de salon lui échappait. Sérieusement. C'étaient partout des mines de concentration extrême, des pas calculés au millimètre près, de la précision. Quand Jagger dansait, elle était plutôt du genre à... bondir sur un comptoir pour se déhancher sans aucune pudeur? Oui voilà, elle était plutôt de ce genre là. Alors qu'ici, ça n'allait pas du tout. Pourquoi danser si c'était pour ne pas s'amuser? Parce qu'elle ne décelait aucun sourire sincère sur les visages des convives, aucun éclat de plaisir pur. "Ils sont sérieux, là?" Demanda-t-elle soudainement - sa pensée avait été formulée en toute spontanéité. Elle se dit ensuite que peut-être que ses deux camarades, issus d'une société analogue, appréciaient ce genre de loisirs. Elle eut un petit rire en songeant au Nate qu'elle avait connu, chapeau de cowboy et chemise à carreaux, en pleine valse à la Cendrillon.
Mais tout rentrait dans l'ordre: Cannelle acceptait à l'occasion de venir au Pim's avec elle. Elle se tourna vers la jeune femme et lui prit les deux mains, en lui assurant avec la plus grande des sincérités: "Cannelle, je pense qu'en matière de gourde tu ne peux pas faire mieux que Blondie la première fois que je lui ai fait avaler un verre de whisky cul-sec". Ha, elle aurait peut-être dû dire cela moins fort, quelque chose lui disait qu'on ne partageait pas la même conception de la soirée qu'elle, ici. Mais bon, quoi qu'il en soit, Nate renchérissait: « Et puis avec Jagger, tu ne risqueras pas de t'ennuyer ! Et je sais de quoi je parle ! ». Dieu merci! Tout n'était pas encore perdu pour cette génération, ils savaient encore s'amuser, même en ayant été élevés pour les salons et les galas.
Nate restait un homme, et, même accompagné de deux femmes, s'éloigna un moment de leur groupe pour aller papillonner un peu plus loin. Il leur décrocha un large sourire juste avant d'inviter une jeune femme, plutôt pas mal dans son genre. Jagger haussa un sourcil en le voyant commencer à valser. C'est qu'il maîtrisait le truc, le jeune padawan! Elle l'aurait presque trouvé crédible si elle ne l'avait pas déjà vu danser le Maddison. Cannelle souriait aussi à la vue de cette manoeuvre fort peu discrète de séduction de jeune donzelle - Jagger se pencha vers elle: "Rassure-moi, toi aussi tu trouves tout cela extrêmement surfait?". Seulement, une idée - très bête - commençait à germer dans l'esprit de la jeune femme, qui soudain, des étoiles plein les yeux et un sourire machiavélique aux lèvres, s'adressa à nouveau à Cannelle pour lui demander: "Et si on dansait, toi et moi?!" Quoi? Ca pouvait être drôle. Elle avait deux pieds gauches quand il s'agissait de valse, et ce n'était probablement pas des plus ordinaire dans ces soirées de gala de voir danser deux superbes femmes ensemble.

code by Mandy

Spoiler: