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 i am also , however, i am with you ( adulian )

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MessageSujet: i am also , however, i am with you ( adulian )   i am also , however, i am with you ( adulian ) EmptyVen 17 Juin 2016 - 15:59

« Je t'assure que tout se passera bien... Franchement, non, tu n'avais pas besoin de m'accompagné ! Ça ne prendra que quelques jours et je serais vite de retour à la maison... Oui, tu me manques toi aussi. Bisou. » La magnifique femme blonde salua le chauffeur d'autubus en débarquant au terminus d'Huntington Beach. Cela faisait bientôt un an qu'elle était partie de cette ville, qu'elle avait simplement pris le premier bus qui partait le plus loin possible d'ici. Elle monta donc à bord d'un trajet d'autobus qui dura deux longues journées, l'emmenant à plus de 3000 kilomètres de l'endroit où elle avait vécue tant de choses. Huntington Beach avait été sa maison pendant de nombreuses années, cette ville, cette région, avait été le berceau de la femme qu'elle est aujourd'hui. Toutefois, après tant de peines, tant de déchirures, elle ne ressentait pas le besoin de rester ici, elle n'avait aucune raison de rester ici. L'homme qui l'avait emmener ici était mort et celui qui aurait pu la faire rester était disparu. Sa vie, elle se l'était construire toute seule en Nouvelle-Orléans. Le retour d'Adèle dans la région Californienne n'avait rien à voir avec des vacances, ni même un ressourcement. Dans sa nouvelle ville, elle avait tout ce qu'il lui fallait pour être heureuse. Elle était ici pour pouvoir faire enlever le nom de famille de son ex-époux. Son nom, Kane, elle le portait comme un terrible fardeau. Elle ne voulait plus le porter, pas qu'elle n'en était pas fière, mais maintenant, après deux ans et demi, elle avait le droit de vouloir vivre, de se remariée, fondée une famille... Mais elle avait le sentiment qu'avec le nom de son époux elle n'y arriverait pas.

La dernière année, contrairement à ce qu'elle s'était imaginée, n'avait pas été terrible. Au contraire, elle s'était reconstruite. La fille qui était partie et celle qui revenait n'avait absolument rien en commun, sauf le passé douloureux qu'elles partageaient, mais portaient de deux façons différentes. L'an dernier, Adèle le subissait, croyant qu'elle existait simplement pour vivre cette douleur qui l'acablait jour après jour. Maintenant, elle se servait de son passé pour vivre sa vie, savourant chaque chose que la vie lui envoyait.

Aujourd'hui, Adèle n'occupait plus un poste d'infirmière, elle ne travaillait plus non plus dans un hôpital. Elle avait dû se rendre à l'évidence que de vivre quotidiennement avec la mort n'était pas quelque chose de bénéfique pour elle, du moins, pas dans l'immédiat. Chaque fois qu'elle voyait un médecin annoncé le décès d'un patient, cela la replongeait dans un terrible souvenir. Elle ne supportait plus de voir cette douleur dans le regard des gens, voir l'étincelle s'éteindre. Elle décida alors de mettre sur pied une petite fondation venant en aide aux gens ayant perdus un proche. La Fondation David-Kane, un vibrant hommage à son mari décédé dans un accident de voiture quelques années auparavant. Si au départ elle croyait venir en aide aux autres, elle se rendit rapidement compte que sa fondation l'aidait avant tout elle-même, à faire son deuil de tout ce qu'elle avait perdu. Elle rencontrait, tous les jours, des personnes qui comme elle, avait le coeur en peine. Elle cheminait en même temps que tous les autres, elle qui croyait avoir fait son deuil se retrouva bien surprise. La petite fondation grossit rapidement, offrant maintenant des services de soutient psychologiques, aides-alimentaires et plus encore. La fondation est maintenant le centre de son univers. Il faut dire aussi que la fondation à été le lieu de rencontre entre elle et quelqu'un de très important dans sa vie.

La relation amoureuse qu'entrenait Adèle avec Greyson Atwood n'avait rien de la grande passion. Elle ne retrouvait pas en lui cette fougue vivante qu'elle partageait avec David, ni cette tendresse évidente qu'elle avait pour Julian, les deux véritables grands amours de sa vie. Avec Greyson, c'était tranquille, stable, affectueux. Grey était venu le soir de la première rencontre pour gens endeuillés. Cela remontait à un peu plus de sept mois. Rapidement, ils s'attachèrent l'un à l'autre, comprenant parfaitement les sentiments de l'autre. Grey, un homme de trente-cinq ans, avait perdu sa femme quelques années auparavant, un accident de voiture avec en cause l'alcool au volant. Il avait un fils avec sa femme, mais étant jeune, il n'arrivait pas à s'occuper comme il faut du bambin. Son fils fût alors confié à une famille d'acceuil qui l'adopta. Adèle ne connaissait pas beaucoup de choses sur Greyson, elle s'en fichait un peu. Elle appréciait simplement sa présence, son humour et son acharnement à vouloir faire grossir la fondation David-Kane. Ils se mirent en couple peu de temps avant Noël. C'est Adèle, qui contre toute attente, fit les premiers pas. Ils formaient un charmant petit couple, tous les voisins les adoraient. La seule véritable ombre au tableau ; Julian McNeal. Grey ne connait pas l'existance à proprement parler de Julian, c'est l'une des caractéristiques du couple ; ils ne cherchent pas à savoir le passé de l'autre, profitant simplement du moment présent. La jeune femme à conscience du fait que si elle ne tombe pas amoureuse de Greyson, c'est parce que son coeur en aime un autre...

Son départ remontait à presqu'une année maintenant. Une année où elle avait évoluée, où elle avait été heureuse, où elle avait rencontrer un homme bien qui pourrait, avec le temps, devenir le père de son enfant et son futur mari. Elle ne l'aimerait sans doute jamais comme elle avait aimer auparavant, mais lui, au moins, il était simple. Le compliqué, c'était Julian. Sa relation avec Julian qui n'aboutissait jamais, qui avait tourner en rond pendant des mois. Pourtant, chaque fois qu'elle fermait les yeux, elle ressentait toujours la même vague la submerger en pensant à lui. Même à l'autre bout du pays, même sans le voir, sans l'entendre... ses sentiments envers lui restaient inchangés. Une partie d'elle-même voulait le rencontrer, par hasard. Elle voulait avoir de ses nouvelles, ce qu'il devenait. Une autre partie d'elle-même ne voulait pas, comment réagirait-elle devant lui ?
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Julian Mcneal
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› PROFESSION/ETUDE : ANCIEN RÉDACTEUR POUR LE HUNTINGTON BEACH DAILY. IL ECRIT SON PREMIER ROMAN "SOUS LES PLUMES OBSCURES" ;
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MessageSujet: Re: i am also , however, i am with you ( adulian )   i am also , however, i am with you ( adulian ) EmptySam 18 Juin 2016 - 13:35




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adèle k. sorrow — julian mcneal



A chaque fois qu’il se réveillait dans cette maison, il se sentait envahir par une sensation étrange. Très similaire à celle qu’il ressentait lorsqu’il partait en vacance. Il était bien, là. Le bruit des vagues prenait rapidement possession de toute la villa et tout ce qu’il avait à faire, c’était sortir dans son balcon pour avoir une vue incroyable sur l’océan. Jamais il n’aurait cru avoir cette vie-là, et pourtant il était ici. Il ne payait rien, puisque la maison appartenir à son éditeur qui offrait la possibilité à ses nouveaux écrivains de s’y installé le temps d’écrire ce qu’il avait à écrire. C’était le cas de Julian. Il avait écrit un chapitre, qu’il avait montré à un ami, qui ensuite s’était fait un plaisir de le faire lire à un éditeur assez réputé du pays. Désormais, il avait le droit à quelques mois pour tout écrire, avec une avance dans son compte en banque. Le pire là-dedans, c’était que Julian n’était sous aucune pression. Il écrivait à son rythme et pour l’instant, il n’était confronté à aucun problème. Il n’avait pas ressenti ça depuis longtemps. Il était en paix, avec lui-même et avec ce qui l’entourait. Oui, il culpabilisait encore pour beaucoup de chose et sa vie était toujours aussi compliqué, mais Julian avait décidé qu’il ne pouvait pas juste subir le mauvais sans chercher le positif. Il devait se bouger et c’est ce qu’il avait fait. Après s’être fait viré, c’était comme une révélation pour lui. Comme une évidence : la vie n’était pas facile, mais il pouvait la simplifier. Il ne voulait plus s’inquiéter pour ce qui allait se passer et profiter simplement de ce qu’il avait, maintenant. Et aujourd’hui, il savait qu’il avait pris la bonne décision. Qu’il était sur le bon chemin.
Il ne perdait pas pour autant ses rêves et objectifs d’autrefois. Sa volonté de fonder une famille, de trouver l’âme-sœur… il n’oubliait pas ce qui comptait à ses yeux, mais il préférait mettre tout ça en pause. Il avait trop souffert par le passé à cause de ce qu’il pensait être indispensable. Aujourd’hui, il commençait à peine à se retrouver. Il voulait en profiter avant de replonger dans la quête sans fin qu’était celui du bonheur. D’ailleurs sa relation avec Saskia était pour l’instant la seule chose qu’il s’autorisait. Il ne parlait pas forcément d’avenir ou de futur, restant pour l’instant focaliser sur le présent.

« - Aller, viens ! » Sifflant légèrement pour que Soho revienne à lui, Julian attendit devant l’entrée de sa villa. La chaleur ambiante de l’été avait atteint la Californie depuis quelques semaines déjà. Alors naturellement, il ne portait qu’un tee-shirt et un bermuda kaki qui lui allait jusqu’au-dessus des genoux. Attachant son chien à une laisse, il attrapa un skate qui trainait à l’entré et se mit ensuite en marche. C’était ce qu’il faisait depuis peu : promener Soho quand il avait besoin de s’aérer l’esprit et qu’il était trop rester devant son ordinateur. Son roman, il y tenait. Depuis qu’il en avait eu l’idée, il ne cessait de se dire que c’était l’une de ses meilleures initiatives. Il écrivait une histoire sur cette chose qu’il connaissait si bien et qui s’appelait l’amour. Loin d’être un roman à l’eau de rose, Julian faisait surtout vivre ici la manière dont il aurait aimé que sa vie soit. Après tout, l’écriture s’était ça : transformer la réalité absurde qu’il avait vécu pour rajouter des doses humbles de bonheur et de joie. Tout ce que Julian avait désiré, s’était être aimé autant qu’il aimait en retour. Il avait fini par comprendre que finalement, c’était un fantasme qu’il fallait arrêter de vouloir. Jagger ne l’avait jamais aimé comme il l’avait aimé. Elle lui avait brisé le cœur sans remord en partant à l’autre bout du monde. Ses rêves à l’époque avaient eu plus d’importances que le garçon avec qui elle était. Et puis il y avait eu Lissa. Son cœur avait rapidement basculé vers Adam, indécise à jamais entre deux frères. Elle non plus, ne l’avait pas aimé de la même façon que lui, l’avait aimé. Mais c’était normal. Personne ne pourrait jamais répondre à ses sentiments avec un niveau similaire. Il devait apprendre à se contenter de ce qu’il avait, sans chercher plus. Et bien entendu, il y avait Adèle.

Alors qu’il glisser sur son skate, Soho courant rapidement le long de l’allée, Julian pensa à elle. Même s’il ne l’avouerait pas, l’héroïne de son histoire lui ressemblait. Elle était cette preuve qu’il fallait croire en l’amour, le vrai. Qu’il fallait croire que quelque chose de beau pouvait nous arriver, même si au premier abord il parait monstrueux. Il n’avait donné aucune chance à une possible histoire en eux et regrettait, aujourd’hui encore. Posant un pied à terre, il rattrapa son skate. Il voulut aller acheter un thé glacé quand Soho se mit à traverser dangereusement la route, l’entrainant par la même occasion. « - Hey ! » Impossible de le retenir, il avait vu quelqu’un. Quelqu’un que Julian reconnue immédiatement alors qu’il se retrouva enfin de l’autre côté de la rue. Il pensait justement à elle, mais il ne croyait pas ce qu’il voyait. « - Adèle ? »

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MessageSujet: Re: i am also , however, i am with you ( adulian )   i am also , however, i am with you ( adulian ) EmptyMer 27 Juil 2016 - 19:30

Elle regarda rapidement de chaque côté de la rue avant de la traversée. À peine sa tête avait-elle tournée vers la gauche qu'elle sentit deux grosses pattes lui sauté dessus, suivit d'un très joyeux aboiement. Quelques secondes, c'est le temps que ça lui à pris pour prendre conscience de la bête qui dansait joyeusement autour d'elle. « - Soho, mais qu'est-ce que tu fais..» l'élan de sa phrase fût couper par une voix qui lui glaça le sang, son coeur fit trois tours dans sa poitrine. Elle aurait reconnue cette fois parmis toutes... « Adèle ? » La blonde le regarda, bouche bée, cherchant les mots à dire. Les souvenirs de la dernière conversation entre eux étaient fragiles, délicats et difficiles. Le dernier regard qu'il avait posé sur elle avait été un regard de colère, elle-même l'avait accusé de tout vouloir connaître de sa vie, mais qu'en échange, il ne disait rien. « Hey, salut. » Elle glissa une mèche de ses cheveux derrière son oreille, elle avait l'estomac tout à l'envers. ''Hey, salut'', voilà tout ce qu'elle trouvait à lui dire après tout ce temps ? Elle caressa la tête de Soho, ce chien qu'elle avait, malgré elle, adopté dans son coeur.

La querelle qui les avaient séparés semblait si ridicule aux yeux d'Adèle, aujourd'hui du moins. Autrefois, elle l'avoue, elle avait été affectée par le jardin secret qu'il tentait de mettre entre elle et lui. Elle comprenait aujourd'hui pourquoi. Elle-même, lorsque Caroline était décédée, n'avait pas eue très envie d'en parler. Caroline, ce bébé qu'elle ne connaîtrait jamais, l'enfant qui ne lui reviendrait jamais. Adèle avait montré un comportement égoïste en se fâchant contre Julian, au fond, ça ne la regardait pas. Ils n'étaient pas ensemble, il avait un vie avant qu'elle débarque dans la sienne. Il avait bien pu faire un enfant à son ex-fiancée s'il le voulait, elle n'avait pas le droit d'exiger quoi que se soit. La blonde le regarda, affichant une mine sincèrement désolée. Elle se demandait d'ailleurs si elle devait lui en faire, des excuses. Le temps avait-il fini par effacé les aspects douloureux ? Son regard glissa lentement vers le skate du garçon, un petit sourire malicieux se forma discrètement aux coins de ses lèvres. « Joli skate, Julian. » Elle s'approcha de lui pour faire la bise sur les joues.

Une main posée sur son épaule, ses lèvres frôlant la peau chaude du Californien, son estomac se contracta dans son estomac. Elle-même ne s'expliquait pas le lien qui les unissaient. Aujourd'hui encore elle se demandait à quoi tout ça pouvait bien rimer. Elle était heureuse que Greyson soit à ce point compréhensif à son égard. Elle ne connaissait pas beaucoup d'homme qui auraient accepter de vivre dans l'ombre de non pas un, mais bien deux hommes. « Tu sembles en pleine forme, je suis heureuse de voir ça. » Sincèrement, elle l'était. La dernière image qu'elle avait de lui était celle d'un homme incroyablement malheureux. Parfois, rarement, il lui arrivait de regretter d'être partie aussi abruptement, mais en voyant à quel point il semblait bien, et aussi parce qu'elle se savait elle aussi heureuse, elle ne regrettait pas. Au fond, peut-être que son affection pour lui avait quelque chose de malsain. Adèle le regardait, le regard pétillant.

Le bonheur, Julian le méritait. Cette phrase s'accompagna d'une triste révélation. Connaissait-elle quelque chose à propos de lui ? Au fond, elle avait conscience qu'ils avaient partagés beaucoup de choses, mais pas réellement. Elle n'avait jamais vue ses amis, sauf Hendrix, une fois, dans un ascenceur et encore, ça n'avait pas durer une éternitée. C'était l'unique fois. Ils ne s'étaient jamais assis pour parler des enfances respectives l'un de l'autre. Adèle réalisait qu'elle avait devant elle un homme ayant une importance vitale dans sa vie, mais qui était pour elle un simple inconnu. Elle connaissait plus de choses sur son petit ami qu'elle voyait depuis quelques mois que sur Julian. « Ta envie que je t'accompagne pendant que tu balades Soho ? » Elle s'invita ainsi, comme si de rien n'était, comme si elle n'était jamais partie.
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MessageSujet: Re: i am also , however, i am with you ( adulian )   i am also , however, i am with you ( adulian ) EmptyMar 9 Aoû 2016 - 15:55




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Le destin. Une chose étrange. Certains y croyaient, certains pas du tout. Julian était souvent perdu entre les deux. Il y avait eu de nombreux signes dans sa vie qui lui avait laissé croire que c'était une chose possible. Que quelqu'un avait déjà tout planifié, que tout était exactement comme il devait être. Malgré les drames et les problèmes, il était exactement là où il devait être. Et il y avait eu des signes inverses. Des choses qu'il n'avait jamais comprises. Des moments qui l'avaient maintenue dans le flou le plus total. Lorsque Soho fonce sur Adèle, Julian à l'impression que c'est un autre clin d'œil du destin. Il pensait à elle et voilà qu'elle apparaissait sous ses yeux. Il ne savait plus en quoi croire et se contenta de ne pas fuir la réalité. Car Adèle, elle représentait quelque chose d'important à ses yeux. Un élément du passé, une preuve du présent, un potentiel avenir. Mais ces derniers mois, il avait laissé de côté ces envies et ses désirs et s'était concentré sur sa propre vie. Ce qu'il avait vécu avec Adèle, c'était différent de tout. Intense aussi. Il ne savait jamais quoi dire à son sujet, quoi penser. Il y avait eu du positifs, du négatif. Des moments de bonheur comme des malheurs impossibles à oublier. Ils avaient vécu tellement ensemble. En quelques mois, ils avaient sans doute découvert plus que n'importe qui avec une vie longue d'une centaine d'année. Les épreuves qu'ils avaient traversées, les obstacles qu'ils avaient surmontés, paraissaient encore trop surprenant pour être vrai et pourtant. Mais maintenant… maintenant qu'étaient-ils l'un pour l'autre si ce n'était de vague connaissance qui vivaient chacun dans un univers à part. C'était mieux ainsi. C'était toujours mieux ainsi.

« - Salut. » C’est tout ce qu’il trouva à répondre et pourtant, il y avait des choses à dire. La dernière conversation qu’ils avaient eu avait été délicates. Julian était allé loin. Il ne pouvait sans doute pas arranger les choses du passé, mais maintenant rien ne les empêchaient d’être correcte. D’être polie… « - Merci. » Il ria légèrement, observant sa planche avant de laisser Adèle lui faire la bise. La distance qui les séparés, s’envola rapidement pour faire battre le cœur de Julian qui ne bougeait presque plus de peur de briser ce moment. « - Toi aussi, tu m’as l’air bien. » Son regard se posa de nouveau sur elle et Julian constata qu’elle était rayonnante également. Jolie, comme toujours. Il se demandait ce qu’elle était devenue, ce qu’elle avait connu. Leur séparation avait été spectaculaire, intense. Si elle allait bien, c’était une chose rassurante à ses yeux. « - Avec plaisir ! » Il avait peut-être répondu un peu trop vite, il ne savait pas, mais l’idée de partager un moment avec Adèle lui paraissait être une opportunité inespérée. En fait, Julian se rendait compte qu’il ne savait sans doute plus rien d’Adèle. Il voulait donc savoir, combler le vide en lui.

« - J’étais persuadé que tu avais quitté la ville… » dit-il, un peu maladroitement. Planche sous le bras, il garda Soho à proximité alors qu’ils reprenaient la marche le long de la plage si célèbre de la ville. « - Je veux dire… je ne te voyais plus dans le coin, alors j’ai cru que… » Il haussa les épaules. Il ne voulait pas non-plus la forcer à dire des choses qu’elle ne voulait pas, bien qu’il essayait de mener la conversation la plus basique du monde. Maintenant qu’il y pensait, il se disait que tout ce qu’il savait d’Adèle restait limité. Bien entendu, il savait certaines choses de son passé. Certaines choses qu’ils avaient en commun. Mais il y avait des détails, des tas de détails, qu’il ignorait là où il pouvait tout dire de Lissa malgré tout ce qui s’était passé.

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MessageSujet: Re: i am also , however, i am with you ( adulian )   i am also , however, i am with you ( adulian ) EmptyMar 9 Aoû 2016 - 18:13

L'une des périodes les plus passionnantes de la vie d'Adèle était l'Université. L'adolescente timide, toujours à la bibliothèque avait laisser place à une jeune adulte pleine de vie, passionnée par la médecine et qui rêvait d'accomplir de grandes choses. Elle avait même rejoint une Sororité. Pendant ses années d'Université, même si elle avait fini par tout abandonnée au bout de trois ans, pour une raison mystérieuse pour sa famille, elle y avait vécue de belles expériences. Elle y avait d'ailleurs fait la rencontre de son premier amour, Kevin. Surtout, et c'était le point le plus important, elle y avait fait une première rencontre avec Julian, même si à l'époque elle ne lui avait pas porter plus attention. Aujourd'hui, alors qu'elle marchait à ses côtés, elle se demandait ce qu'aurait été la vie si c'était lui qu'elle avait remarqué quelques années auparavant. « J’étais persuadé que tu avais quitté la ville… » Un petit sourire se forma sur son visage, la Nouvelle-Orléans lui manquait. La région avait un petit quelque chose d'enchanteur, de beau. Adèle savait qu'elle finirait ses jours là-bas. « Je veux dire… je ne te voyais plus dans le coin, alors j’ai cru que… » La conversation entre eux ne coulait pas naturellement, mais après tout, c'était normal. Ils étaient ''amis'' par la force des choses, par la tournure dramatique des évènements. Ça allait certainement prendre un peu plus de temps avant qu'ils se sentent à l'aise en la présence de l'autre. Pourtant, Adèle n'aurait voulu partir pour rien au monde. « C'est le cas, en fait. »

Pendant de longues minutes, Adèle lui raconta en détail tout ce qu'elle avait fait depuis son départ précipité d'Huntington Beach. Elle s'enflammait avec passion lorsqu'elle lui parla de sa fondation, visant à aider les gens qui comme elle, avait perdu un être aimé. Elle lui parla avec beaucoup d'empathie de tous ses gens qu'elle avait rencontré détruit, mais qui au bout de quelques semaines, avaient repris du mieux et acceptait de vivre sans culpabilité. Son regard brillait, comme au temps de l'Université. La blonde lui parla de la musique qui jouait toujours le soir, des gens généreux qu'elle croisait tous les matins. « L'endroit est magique. » Elle répétait cette phrase à deux ou trois reprises. L'ex-infirmière ne parla pas directement de son petit ami, mais elle glissa que pendant ses réunions, elle y avait rencontré quelqu'un d'extraordinaire, elle laissa volontaire plâné le doute quant à la nature de cette relation. « En bref, c'est ça. » Adèle regarda Julian avec intensité, elle pouvait lire dans son regard le questionnement à savoir pourquoi elle était de retour, si la vie là-bas était si merveilleuse. « Pour tout te dire, je suis de retour pour faire enlever le nom de mon époux. Je l'aime toujours, c'est mon mari et je l'aimerais jusqu'à ma mort, mais j'ai le droit de vouloir refaire ma vie. Et puis, quel homme accepterait que je porte encore le nom de famille de David ? » Sa gorge se noua légèrement, juste pour dire. « Et toi, je veux savoir aussi. Qu'est-ce que tu viens ? Tu ne fais quand même que du skate et balader Soho ? »

Ces derniers mois, Adèle avait eu le luxe de s'imaginer ce que pouvait bien faire Julian. Elle l'avait imaginé, maintenant qu'elle n'était plus là, reprendre sa vie. Elle le voyait écrire pour de grands journaux, des romans. Elle l'imaginait voyager et apprendre le dialecte d'endroits cachés. Dans son imagination, elle avait occupé Julian de toutes les manières possibles. Il ne pensait à rien d'autre qu'à lui-même, il voyageait et goûtait à tout. Étant un homme, elle l'imaginait avoir des aventures avec des femmes magnifiques. Pourtant, Adèle ne voulait pas imaginer qu'il avait pu se retrouver une petite-amie, pire encore, une nouvelle fiancée. Jalousie mal placé, peut-être ? La jeune femme écouta attentivement Julian, espérant que son imagination rejoignait la réalité.
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MessageSujet: Re: i am also , however, i am with you ( adulian )   i am also , however, i am with you ( adulian ) EmptyLun 29 Aoû 2016 - 16:42




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adèle k. sorrow — julian mcneal



Il y avait des mots pour tout dans la vie. Des mots pour décrire les espaces, les objets, les personnes. Il y avait des mots pour les émotions et les sentiments. Et il y avait les mots que les écrivains comme Julian choisissaient pour parler d’amour, de peine et de destin. Le projet de sa vie était finalement enregistré sur un ordinateur portable. Et Julian prenait le temps de choisir chaque mot, chaque formule, chaque virgule. Il y avait tant à exprimer, tant à dire et en même temps si peu d’espace. Il n’avait jamais écrit de roman auparavant et c’était une expérience étrange et pleine d’aventure. Il se retrouvait parfois à gribouiller des détails, comme pour essayer de visualiser ce à quoi il pense. Et puis parfois tout arrive facilement. Magiquement. Il sait parfaitement ce qu’il veut écrire, ce qu’il veut décrire. C’était comme si ce métier était fait pour lui. Comme s’il avait attendue des années pour en arriver à ce point précis où après la chute de tout, il y avait le commencent ultime. A ses yeux, ce roman représentait plus qu’un nouveau départ. C’était lui. C’était ce qu’il était, ce qu’il ressentait, ce pourquoi il respirait. Il aurait dû s’y mettre bien plus tôt. Il aurait dû savoir que l’écriture était plus qu’une passion. C’était une expression. Un moyen de parler de ce qu’il ne pouvait pas et il y avant tant de pensées qui traversaient son esprit. Julian avait beau faire le tri, il avait toujours du mal à s’arrêter.

Le plus étonnant, c’était ce qu’il écrivait, plaisait. La maison d’édition qui l’avait choisi, avait tout simplement tout mis en place pour que Julian aille jusqu’au bout. Comme s’ils avaient vu et compris le potentiel de ses mots. C’était extraordinaire. Julian ne s’était jamais sentie de cette façon. Si proche de quelque chose d’important. Si important aux yeux des autres. Si heureux. Parce qu’il prenait du plaisir à faire ce qu’il faisait. Il s’amusait. Et il profitait du temps libre, des pauses pour se ressourcer, pour se détendre. La preuve était là : Julian était bien. Rien ne semblait envisageait qu’il se ferait bientôt arrêté. Rien ne semblait l’avertir de l’ombre dans laquelle il mettait les pieds.

Voir Adèle à ce moment-précis, c’était la meilleure chose qui puisse lui arriver. Il y avait beaucoup de choses qui n’avaient pas été dites, et beaucoup d’autres qu’ils s’étaient balancés à la figure sans le moindre scrupule. Mais dans tous les cas, Julian était content de la croiser maintenant. De la croiser à une période où il s’acceptait tel qu’il était. La curiosité refit donc surface, simplement. Il avait fini par croire qu’elle était partie. Qu’elle s’était envolé ailleurs. Elle méritait tellement, Adèle. Jamais Julian ne se pardonnerait ce qu’il lui avait fait et malgré le bonheur de sa vie, il y avait cette petite douleur. Il voulait réparer le mal qu’il avait vécu et le mal qu’il avait causé. Mais comment ? « - Oh… » Elle était partie, c’était le cas. Elle était simplement là pour une chose ou une autre, temporairement. Et puis Julian l’écouta. Le sourire aux lèvres, il admirait sa passion, sa façon de prendre les choses en main. Il avait l’impression de retrouver une adèle différente, toujours aussi parfaite, toujours aussi forte. Il était admiratif de la façon dont elle parlait et buvait clairement chacun de ses mots. « - J’imagine. » Elle était si fière d’elle et de sa nouvelle vie. Il eut un pincement au cœur en se disant qu’elle avait trouvé quelqu’un, mais jugeait que c’était normal. Adèle était formidable, ce n’était pas étonnant.

« - Si tu le fais pour toi, alors fait-le. » Elle voulait retirer le nom de David. C’était un geste étrange, mais révélateur. « - Tant que personnes ne te force. » Il haussa les épaules, vérifiant que Soho était toujours là et qu’il restait sur le droit chemin. « - J’ai été viré du journal. Mais je te rassure, je ne passe pas ma journée à manger de la pizza devant la télé. J’écrit. » Il se tourna légèrement vers elle, sincère, heureux. « - Mon premier roman. Et je suis sous contrat avec une grande maison d’édition, c’est assez… chouette. »
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