Sujet: I got 99 problems and the bitch is one. Mar 5 Jan 2016 - 3:56
Catalogue dans une main et stylo dans l’autre, la jeune Indienne arpentait les couloirs du magasin de meuble à la recherche de LA pièce parfaite. Alvira n’était pas experte en matière de décoration et les seules vraies pièces qu’elle avait décorée elle-même étaient ses chambres (en Inde et aux USA) ainsi que le bureau de son père qu’elle trouvait un peu vieillot. Aujourd’hui elle allait avoir l’occasion de répéter l’opération en décorant le bureau de Sameer – qu’elle a dû harceler pendant deux heures avant qu’il ne dise oui. Non, la Raichand ne s’était pas découverte une nouvelle passion pour la décoration d’intérieure et ne comptait pas changer de carrière d’aussitôt, mais elle essayait de se montrer gentille et prévenante avec celui qui partageait sa vie depuis peu. Elle n’avait pas envie de commencer l’année avec des prises de tête mais avec de bonnes bases et surtout, en se disant que son couple était bien parti pour tenir le reste de l’année. Il y avait ça, et il y avait aussi le fait qu’elle était la cause pour laquelle Sameer était en train de refaire la décoration de son bureau. Et de son chez lui. A vrai dire, il était même en train de changer carrément d’habitation, à cause d’elle. Suite à une crise de jalousie non maîtrisée – et plusieurs bouteilles de vin vides – elle et une de ses amies avaient décidées de mener une Vendetta contre l’Indien en s’attaquant à sa villa. C’était bien sûr un détail qu’il ignorait et elle comptait bien faire en sorte qu’il ne découvre jamais qu’elle était derrière tout ça. L’évènement se passant juste avant les fêtes, elle avait trouvé le prétexte parfait pour être présente à ses côtés comme elle ne l’avait jamais été avant ; la magie des fêtes de fin d’année. De plus, elle n’avait jamais ressortie la bonne vieille phrase de ‘on est en couple et on doit se soutenir’ autant de fois qu’en cette période.
Elle l’avait aidé à trouver un endroit où il pourrait le temps que tout se remette ordre – pas que ce soit bien compliqué – et l’avait accompagnée lors du constat des lieux, sans qu’il ne se rende compte de rien. Elle avait décidé d’agir naturellement sans trop en faire, devant même se retenir de rire quelques fois lorsqu’elle tombait nez à nez avec un de ses chefs d’œuvre à elle ou de Billie. Elle savait qu’elle ne devait pas être fière et qu’elle devait même éprouver des remords, mais une petite voix dans sa tête – celle qui l’avait poussé à agir de façon aussi violente – lui rappelait que si Sameer ne s’était pas comportée comme il l’avait fait, elle ne serait jamais arrivée à de tels extrêmes. Certes elle n’était pas sûre de comment est-ce que toute cette histoire allait servir de leçon au jeune avocat, mais elle trouverait bien un moyen de trouver une connexion subtile entre les deux évènements pour le prévenir que ça pourrait recommencer.
Mais l’heure n’était de toute façon pas à ça, pour le moment elle devait se décider entre différentes couleur de papier peint, de tapis et autres. Elle avait fixé un rendez-vous avec Sameer pour qu’il la rejoigne directement au magasin, mais elle était tout de même arrivée un peu plus tôt pour faire un tour rapide afin qu’ils ne perdent pas plus de temps. Non, cette activité ne lui plaisait pas vraiment et bien qu’elle ne doive pas être seule à ‘endurer’ cette journée shopping, elle aurait préféré faire autre chose que d’être là. L’air pensif, elle traversa les différents couloirs dans sa mission exploration en essayant de repérer les quelques articles qu’elle avait vu dans le catalogue qu’elle avait pris et qui l’avaient intéressés. Une fois qu’elle parcourue la moitié du chemin, elle sortit son téléphone de son sac en poussant un soupir pour vérifier l’heure, et décida ensuite d’appeler son cher et tendre pour voir ce qu’il pouvait bien faire. Par chance, elle ne dû même pas attendre la première tonalité qu’elle le voyait déjà de loin. Elle raccrocha et lui fit un petit signe de la main pour qu’il voit où il se trouvait et comme par automatisme, un sourire prit place sur son visage. Alvira ne savait pas si c’était le fait de savoir qu’il allait autant souffrir qu’elle de cette sortie, ou si c’était tout simplement le fait d’être en sa présence, mais elle ne pouvait s’empêcher de sourire à chaque fois qu’elle le voyait. Même de loin. Impatiente sans pour autant vouloir le montrer, elle fit quelques pas en sa direction pour réduire plus rapidement la distance entre eux deux. « Hey. » Lança-t-elle d’une petite voix avant de déposer un baiser rapide sur ses lèvres pour le saluer. « J’espère que tu es prêt ? » Elle se décala légèrement et passa un bras autour du sien, toujours avec la même bonne humeur soudaine.
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Sujet: Re: I got 99 problems and the bitch is one. Lun 11 Jan 2016 - 13:17
I got 99 problems and the bitch is one.
ft. Alvira & Sameer
«All I want is nothing more...»
C'était comme se trouver dans un mauvais rêve et ne pas pouvoir en sortir en ce moment la vie de Sameer. Il pourrait dire qu'il a tout pour être heureux, parce que ce n'est pas totalement faux mais, pour autant rien ne vas comme il voudrait l'entendre. Il faut dire que des petits malins sont venus un soir pour satisfaire une envie de destruction pénétrer dans la villa par effraction. Ils ont saccagés toutes les pièces, ne laissant rien dans un état presque potable. C'est plutôt difficile à encaisser pour Saxena. Retrouver son monde détruit, sans raison apparente. Il aurait aimé trouver les coupables et leurs faire payer pour ce délit. Enfin, il sait qu'il doit balayer tout ça d'un geste de la main même s'il est encore en colère. Il est dégoûté, il doit tout refaire, s'atteler à faire de la décoration avec que ce n'est pas son délire. Faire semblant de prendre plaisir à parcourir les magasins de décorations à la recherche des meubles qui pourront prendre place dans cet environnement qu'il faut refaire à zéro. En plus il faut dire qu'il ne peut pas vraiment compter sur Jason, qui ne vit plus à la ville depuis plusieurs mois maintenant et Adam qui ne donne plus de signe de vie. Sûrement trop occupé avec sa nouvelle conquête pour tenter de garder le contact avec son meilleur pote. Enfin les mots utilités sont bien trop fort. Sameer est en train de prendre son envol seul pour le cabinet, il sait qu'il va devoir recruter un autre avocat, une personne capable de le relayer sur des dossiers, porter des affaires, représenter le cabinet. C'est une grande étape pour lui là encore mais, de ce côté là, il est confiant. Huntington regorge d'avocats prêt à en découdre. Depuis quelques temps Sameer vit dans un autre endroit, il peut remercier sa chère et tendre de l'avoir aidé à supporter cette épreuve. Pas douloureuse mais, bien agaçante à vivre. Il ne s'attendait pas à la voir aussi avenante avec lui, à la voir le soutenir, à l'aider et surtout à être présente à ses côtés pendant l'état des lieux. L'expert en assurance ayant quand même mis plusieurs jours avant de lister tout les objets cassés, les peintures refaites, les tapisseries abîmées et le pire son chien, oui son pauvre petit chien repeint. Enfin ça, il ne peut pas mentir si on vient à lui poser la question, il n'avait pas pu réprimer un sourire en l'apercevant. Un chien si magnifique coloré pour le Holi.
Plutôt que de passer son temps à ruminer, il avait rapidement pris les choses en main, trouver un lieu pour vivre en attendant que les travaux soient terminé. Prendre des rendez-vous avec les artisans les plus côtés de la ville, trouver un endroit ou stocker les objets, meubles et autres encore en état de servir. Et surtout, engager une entreprise pour le nettoyage et la peinture. Il avait réagit plutôt rapidement, ne prenant pas le temps de déposer plainte, enfin si mais, contre X alors il sait bien que les chances de retrouver les malfrats est faible. Surtout que rien n'avait été volé. Rien de rien. Pas même les objets de valeurs. C'était du vandalisme pur et dur. Sûrement un acte commis pour la gloire par des adolescents en mal de frayeur nocturne. Sameer sort de son chez lui temporaire, avant de se mettre en direction d'une boutique de meubles. Endroit recommandé par Alvira. La belle veut l'aider à refaire sa décoration, la journée risque d'être longue, vraiment longue. Il n'est pas du genre à traîner dans ce genre de magasins, même pour se retrouver avec sa belle Il lui faut plusieurs minutes avant de rejoindre le lieu du rendez-vous, il est presque à l'heure, n'ayant pas vu le temps passer, encore un peu et il était en retard. Quand il arrive sur place, il lance un rapide regard, essayant de repérer la silhouette de miss Raichand. Il ne tarde pas à poser son regard sur elle. Un sourire prend place sur son visage tandis qu'il se rapproche d'elle. C'est bien une des personnes qu'il est heureux de voir, surtout maintenant. Elle lui dépose un baiser sur les lèvres, baiser qu'il lui rend avant de l'écouter entamer la conversation. Il affiche un sourire qui ressemble à une grimace qu'il tente de masquer mais, c'est un sourire quand même. « Je dois m'attendre à courir dans le magasin ? Je suis prêt mais, s'il te plaît ne me montre pas des trucs trop loufoque.. » petite taquinerie au passage sur les goûts de la belle en matière de décorations. Il sait qu'elle a du goût mais, il a bien envie de l'embêter avant de se mettre à dresser la liste des choses qu'il lui faut. « Il me faut un nouveau canapé, je ne sais pas si t'en as vu.. mais le mien est comment dire, mort.. » tout en haussant les épaules, il avance avec elle dans les allées du magasin. « T'es déjà vu des trucs qui peuvent être bien ? » tout en lui parlant il attrape une brochure de la boutique qui dresse les objets en ventes. Il arrête son regard sur un cadre magnifique avant de tourner la page. « Je devrai peut-être en profiter pour tout changer.. » tout en lançant un regard vers Alvira. Ce n'est pas totalement idiot, il sait qu'il peut tout changer, il pourrait même changer de villa sans problème. Ce qu'il veut dire par là, c'est que de changer la décoration complète de la maison, pourrait lui faire tourner la page sur son passé. La seule chose qu'il ne veut pas, c'est enlever le petit bout d'inde qu'il a. la toile qu'il garde depuis plusieurs années, heureusement épargnée. a
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Sujet: Re: I got 99 problems and the bitch is one. Mer 13 Jan 2016 - 4:08
La jeune femme savait qu’il n’avait pas envie d’être là et à vrai dire, elle non plus n’était pas très enchantée à l’idée de passer son temps libre dans un magasin de meubles. Ils auraient pu faire appel à un décorateur d’intérieur professionnel pour qu’il s’occupe de toute la partie chiante, mais sans vraiment savoir pourquoi, Alvira s’était lancée dans un speech qu’elle avait regrettée à la seconde où les mots étaient sortis de sa bouche. En quelques minutes elle avait convaincu Sameer qu’il devait au moins s’occuper de cette pièce parce que ça allait être la pièce où il passerait sûrement la majeure partie de son temps, que c’était quelque chose d’intime… Bref, elle avait encore perdue une occasion de fermer sa gueule. Oui, ça arrive très souvent malheureusement et à croire que les fois précédentes ne lui avaient pas servies de leçon. Quoi qu’il en soit, elle allait être coincée dans un magasin de meubles toute l’après-midi mais elle serait bien accompagnée. C’était bien le seul rayon de soleil qu’avait l’Indienne dans sa vie ces derniers temps. Pas qu’elle allait mal ou quoi que ce soit, mais les seuls moments où elle se sentait bien et en sécurité étaient lorsqu’elle était aux côtés de son petit-ami et ça, même si elle a du mal à l’avouer pour ne pas qu’on pense qu’elle est beaucoup trop sentimentale. « Des trucs loufoques ? Tu me connais enfin. Et pour répondre à ta question non, nous n’aurons pas besoin de courir dans les allées puisque j’ai déjà fait du repérage, d’ailleurs je pense que ce meuble là reflèterait bien l’esprit de ton nouveau chez toi. » Elle enleva son bras autour du sien et très rapidement se dirigea vers le meuble le plus moche qu’elle avait pu trouver dans les environs. Un sourire éclatant aux lèvres, elle jouait les présentatrices et pris une pose où elle avait tendue les deux bras pour montrer le meuble en question. En réalité elle ne savait pas de quoi il s’agissait, elle avait l’impression qu’il s’agissait d’une chaise mais en même temps, que ça n’en était pas une… Assez étrange. Au bout de vingt secondes à regarder avec une grimace d’incompréhension le meuble en question, elle revint aux côtés de l’Indien rapidement. « Ouais, non. Je veux bien faire des blagues mais là c’est trop, même pour moi. On devrait brûler ce meuble tant qu’il est encore temps, ce serait plus qu’une faute de goût de l’avoir chez soi.» Souffla la brunette à l’attention du Saxena pour s’assurer qu’aucun vendeur ou client ne l’entende.
L’avocate repris sa position initiale et passa un bras autour de celui de son cher et tendre et commença à s’avancer dans les couloirs tout en le guidant vers les allées qui les intéressaient. Elle esquissa un sourire lorsqu’il parlait de son pauvre canapé qu’elles n’avaient pas pu s’empêcher de torturer la nuit où elles s’étaient introduites chez lui. « Pauvre canapé. » Lâcha-t-elle tout de même en se contrôlant. Bien qu’elle ne se souvenait plus tellement comment est-ce qu’elle s’y était prise pour redonner un coup de jeune à ce canapé le soir de la mission commando, elle devait avouer que c’était une de ses œuvres d’art dont elle était le plus fière. Et la petite touche qu’avait amenée Billie de par l’étendue de ses talents d’artistes qui s’étaient dévoilés ce soir-là, elle ne pouvait être que plus contente. Malheureusement c’était le genre de pensée qu’elle allait devoir garder pour elle et attendre de retrouver son amie pour lui débriefer de la soirée. « Oui, il ne reste plus que ton aval, j’ai d’ailleurs choisis plusieurs styles et teintes de couleurs pour que tu puisses avoir un choix beaucoup plus large. » Quitte à lui péter sa villa, elle pouvait au moins faire l’effort de décorer la nouvelle avec le plus grand sérieux du monde. Et c’était pour cette raison qu’elle s’était documenté sur les différents styles de décoration d’intérieur qu’il serait possible d’avoir, en prenant en compte les goûts de monsieur et la superficie de la pièce qu’ils allaient prendre en charge. Elle s’arrêta d’un coup net à la phrase qu’il prononça. C’était surtout le ton de sa voix qui l’avait interpellé, il avait pris un ton tellement détaché qu’elle était étonnée de voir à quel point il était calme en envisagent l’idée de devoir tout recommencer. Elle se souvenait du matin où le jeune homme avait découvert sa villa et de ses cris, surtout de ses cris… Elle de son côté, elle se remettait à peine de sa gueule de bois et réalisait à peine ce qu’elle venait d’accomplir avec l’aide de sa complice. Et par-dessus tout, elle devait gérer un poulet tandoori mal assaisonné et de mauvaise humeur. L’Indienne, elle savait que ça le touchait bien plus qu’il ne le disait, ce qui lui avait d’ailleurs fait regretter son geste. Mais visiblement, pas suffisamment pour qu’elle lui avoue qu’elle était derrière tout ça. Elle était folle oui, mais pas suicidaire. « Tu es sûr que c’est ce que tu veux… ? » Alvira afficha un petit sourire compatissant lui signifiant qu’elle serait de toute façon là quoi qu’il décide de faire, mais se trouva vite interrompu par son téléphone qui se mit à sonner.
Poussant un soupir, elle retira son bras d’autour de celui de Sameer et commença à fouiller dans son sac qu’elle avait presque envie de vider sur le sol. « Je dois prendre cet appel, je suis désolée… Enfin, si j’arrive à retrouver mon téléphone dans toute cette pagaille. » Elle sortit des papiers au hasard de son sac et les tendit à son petit-ami pour qu’il les tienne pendant qu’elle terminait sa fouille presqu’archéologique dans la grotte de son sac, et à force de détermination fini par mettre la main sur le maudit mobile. « Allô ? » Dit-elle à bout de souffle avant de demandant à l’avocat d’attendre une minute le temps qu’elle se libère de cet appel. Elle s’éloigna de quelques pas pour régler ses affaires de son côté, ne prenant même pas la peine de récupérer ce qu’elle avait donné au jeune homme. Ce qu’elle aurait dû faire avant de s’éloigner. Lorsqu’elle s’était infiltrée avec son amie la Russe le soir de la mission destruction, la jeune femme avait eut la bonne idée de récupérer toutes les lettres qu’elle avait pu trouver dans le bureau et dans la chambre du Saxena, parce qu’il ne le méritait pas selon elle. Intelligente qu’elle est, elle avait tout planqué dans son sac et les évènements s’étant enchaînés rapidement elle avait oublié qu’elle les avait, et par conséquent… Elle les avait un peu refilées à l’avocat lorsqu’elle avait vidé son sac. Si la logique tient la route, il ne fallait pas être un géni pour prévoir ce qui risquait d’arriver ensuite.
Une fois qu’elle fut débarrassée de son appel, c’est avec un petit sourire aux lèvres qu’elle revint comme si de rien n’était auprès de Samère de Sameer. « Je suis désolée, je devais vraiment le prendre mais qu’est-ce qu’on disait encore ? Tu veux refaire toute la décoration c’est bien ça ? »
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Sujet: Re: I got 99 problems and the bitch is one. Dim 24 Jan 2016 - 21:18
I got 99 problems and the bitch is one.
ft. Alvira & Sameer
«All I want is nothing more...»
Connaissant bien la jeune femme qui partage sa vie et son envie de lui faire tout les coups les plus bas, Sameer décide d'anticiper la petite visite dans ce magasin et de faire remarquer à Alvi, qu'il n'a pas envie de se retrouver avec des trucs moches ou qui sortent trop de l'ordinaire. La réponse de la belle ne se fait pas prier. Elle se hâte de lui rétorquer qu'une elle a déjà des trucs en tête et deux, qu'elle va lui montrer un meuble. Quand elle lâche sa main, il ne bouge pas, la fixant du regard se diriger vers un meuble. Il arque un sourcil avant de porter sa main devant la bouche, sourire aux lèvres il l'a regarde commencer son show. Doucement il se rapproche d'elle pour la regarder faire son cinéma. « J'ai eu peur ! Le pire c'est que ce meuble doit valoir son prix et sûrement plaire à tout ceux qui veulent se donner un genre. » tout en se mettant à rire. Sameer aime les choses simples, certes il a bon goût et aime bien montrer qu'il a de l'argent en choisissant quelques objets ou pièces qui peuvent mettre en valeur sa villa mais, il ne va pas pour autant prendre des trucs moches. Il regarde une dernière fois le meuble avant de secouer la tête. Non, c'est sûr que ce truc ne va pas entrer chez lui. Il reporte son attention sur sa belle. « Maintenant que t'as fait ta petite blague, nous pouvons commencer le vrai shopping ? » tout en la questionnant du regard.
Tout en continuant de déambuler dans les allées du magasin, Sameer commence à faire des allusions à des meubles, des objets de chez lui. Rappelant au passage l'état de son canapé. Cet objet du quotidien, bien pratique et confortable qui aujourd'hui ne ressemble plus à rien. Heureusement qu'il peut compter sur Miss Raichand pour lui apporter son soutien. « Je te fais confiance sur le choix des couleurs. Vu tes goûts, je n'ai pas de doutes. Ça va me plaire, je le sais bien.. Enfin.. » il lui vole un baiser tout en continuant de marcher avec elle. Son regard se pose sur un énorme tableau représentant un cheval blanc, un tableau brillant qui en impose par la photo. Il reste un instant à le fixer sans dire un mot. Ce tableau lui inspire la liberté, la grandeur, comme un sentiment de légèreté rien qu'en le regardant. Il lance un coup d’œil vers Alvira avant de dire quelque chose. « Pourquoi je ne ferai pas une décoration noire et blanche ? Ça pourrait être pas mal non ? Sobre et à la fois classe.. » il attend une réponse de sa part. Pourquoi ? Il n'en sait rien lui-même. Au fond c'est parce qu'il veut la mêler à chacune de ses décisions, lui rappeler qu'elle est importante pour lui. Qu'il a envie qu'elle fasse partie intégrante de sa vie. Décorer ensemble la villa ce n'est qu'une petite étape vers des actions plus importantes plus tard. Alors qu'il continue de parler, il lâche une petite remarque. La brune lui pose alors une question en retour. « Oui, j'ai envie de tout changer. Il est temps pour moi de tourner la page du passé une bonne fois pour toutes et d'aller de l'avant. J'en ai marre de faire semblant, de mettre d la décoration qui ne colle pas avec ce que j'aime. De faire des choses qui ne me ressemble pas.. » il marque un temps d'arrêt avant de continuer de parler. En fait, Sameer veut changer et ce n'est pas que pour lui qu'il veut le faire, non, c'est pour elle aussi. Cette femme qui arrive à le secouer, à lui faire se poser milles questions, à le faire réagir ou encore à lui faire perdre pieds. Il ne sait plus ou il en est. Enfin si, il sait qu'il ne se drogue plus depuis quelques jours et que c'est dur. Qu'il a l'impression qu'à tout moment il va craquer. Il ressemble à un cadavre, un mec qui ne dort pas. Entre hallucinations et les cauchemars, plus rien ne va pour lui en ce moment. Sauf Alvira. Chaque jours ou il se lève, il se demande ce qu'il a fait pour mériter une femme comme elle dans sa vie. Elle est là pour lui, pour le soutenir, pour le supporter, pour le remettre à sa place mais, aussi pour l'aimer. Pendant un instant son regard se perd dans celui de l'indienne. Il est heureux, oui. Il aurait pu lui dire combien il l'aime à cet instant mais, une sonnerie de téléphone vient interrompre ce moment. Il la regarde chercher son téléphone et s'éloigner de lui.
Elle vient de partir, continuer sa conversation un peu plus loin. Pendant ce temps, il tient une liasse de documents dans les mains. Il ne met pas longtemps avant de reconnaître ce qu'il tient. Son regard devient plus sombre, il est en train de se poser des questions. Essayant de se souvenir à quel moment Alvira avait choisi de récupérer les cartes. Il regarde tout le tas avant de se poser sur un des fauteuils en exposition. Il attend alors qu'elle soit de retour. Il ne sait pas s'il doit lui poser de suite la question ou continuer la visite. Enfin avec Sameer c'est clair qu'il va mettre les pieds dans le plat de suite, il n'est pas fort pour garder en lui ce qui l'énerve. La belle fait son retour. « Rien de bien important.. » il se lève pour se remettre à la hauteur d'Alvi. Il prend une profonde inspiration avant de se tourner pour se remettre à marcher. « Oui la décoration, c'est ça.. je voulais changer un peu tout dans ma vie.. » tout en avançant il se tourne avec le tas de lettres et lui tend. « Tiens, je pense que ça te tiens tellement à cœur que tu ne pouvais pas t'empêcher de venir les reprendre chez moi.. » il la fixe droit dans les yeux, essayant de desceller en elle quelque chose. Un signe trahissant ce qu'elle pouvait penser.
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Sujet: Re: I got 99 problems and the bitch is one. Mar 2 Fév 2016 - 16:18
Elle qui ne voulait pas être dérangée aujourd’hui avec le boulot, c’était raté. La seule chose dont rêvait la jeune femme était de passer du temps avec son petit-ami et rien d’autre, et se détacher surtout un maximum de sa vie ennuyeuse et beaucoup trop sérieuse. Certes ce n’était pas dans un magasin de meubles qu’elle allait vivre la plus grande aventure de sa vie, mais c’était déjà plus divertissant que les dossiers qu’elle devait lire en plus de ses cours qu’elle essayait de négliger un minimum. Une fois son appel terminé, elle rangea son téléphone dans son sac en prenant soin de couper le son, avec un petit sourire timide et reporta toute son attention sur l’Indien qui devait sûrement s’impatienter. Elle se confondit en excuses et sans perdre la face, ni plus de temps, releva la réflexion que l’avocat avait émis avant qu’ils ne soient interrompus. Ce n’était pas une mauvaise idée de refaire toute la décoration, certes cela demanderait plus de boulot s’ils le faisaient eux même mais elle respecterait sa décision quoi qu’il décide. De plus, même s’il n’était pas au courant de ce qu’elle avait fait, rien que pour être en paix avec sa conscience, la jeune Indienne ne pouvait pas lui refuser ça. Elle pouvait toujours voir les bons côtés, cette activité ensemble ne ferait que les rapprocher un peu plus et peut-être qu’elle arrêterait une bonne fois pour toute de vivre avec cette peur de l’abandon lorsque le sujet principal était le Saxena. « Oui, ça peut être pas mal. » Réfléchissant un instant, elle se demandait s’il n’était donc pas préférable de laisser tomber cette après-midi shopping et se concentrer sur beaucoup plus large. Lorsqu’ils avaient discuté de la décoration très brièvement, ils ne s’étaient concentrés que sur une pièce et bien qu’elle ne soit pas experte en décoration ni même en architecture d’intérieur, la Raichand était à peu près sûre qu’ils ne pouvaient pas tout faire sur un simple coup de tête. Le mieux seraient encore qu’ils rentrent et qu’ils en discutent en mettant bout à bout les bribes d’idées qu’ils avaient concernant les différentes pièces du nouveau nid douillet de l’Indien.
Elle ouvrit la bouche pour proposer cette alternative à Sameer, en essayant d’y mettre toute sa bonne volonté, mais fut vite stoppée dans son élan lorsque l’intéressé se retourna vers elle en lui tendant toutes les choses qu’elle avait sorties de son sac. Elle fronça les sourcils le temps d’un instant, ne comprenant pas où il voulait en venir, avant de baisser la tête et de s’apercevoir de la boulette qu’elle avait commise. Oopsie.
La brunette hésita un instant à tendre la main pour ranger ce qu’il lui tendait mais préférait ne rien faire pour ne pas empirer la situation. Au lieu de ça, elle avait préféré rester silencieuse en cherchant une porte de secours à cette situation. Même lorsqu’elle psychotait en se disant que l’avocat découvrait finalement ce qu’elle avait fait, elle n’avait jamais imaginé qu’elle pouvait se faire avoir sur quelque chose d’aussi bête. Sans le savoir elle s’était elle-même dénoncée. Après tout elle n’était même pas sûre de ce qu’il savait, tout ce qu’il avait était un tas de lettres qu’il avait en sa possession et qui comme par magie s’étaient retrouvés dans les affaires d’Alvira. Comme la bonne avocate qu’elle avait été, elle passa en revu toutes ses options. Elle pouvait se servir de la défense de la démence. Un soir alors qu’ils étaient ensemble il lui aurait donné les lettres pour qu’elle les conserves, ou alors elle lui avait dit au préalable qu’elle les récupérait mais trop occupé à faire on ne sait quoi il ne l’avait pas compris, d’où ce malentendu. Alvira abandonna cependant rapidement cette idée. Sameer n’avait pas la mémoire défaillante et était très pointilleux lorsqu’il s’agissait de ce genre de chose, de plus, étant lui-même un excellent avocat il verrait que l’Indienne ment. C’était sûrement l’un des mauvais côté d’être en couple avec un avocat, il ne croyait pas tout ce qu’on lui disait. C’est dans ces moments-là qu’elle se disait qu’elle aurait dû tomber amoureuse d’un fleuriste, au moins elle aurait pu le mener par le bout du nez sans qu’il ne s’en rende compte. Chassant ces pensées de ce son esprit, elle envisagea la solution numéro deux, se mettre à pleurer sur commande et à sortir un speech tellement incompréhensible qu’il n’aurait d’autre choix que de la calmer en la prenant dans ses bras et lui dire de tout oublier. Le seul problème était que vu l’expression qu’il affichait, elle n’excluait pas son option à lui de la laisser en plan en train de pleurer des larmes de crocodiles, en public. Oui, après mûre et réflexion il en serait très capable. La dernière option qu’elle voyait était de s’énerver plus que lui comme ça, il finirait par laisser toute conversation mature avec elle et il bouderait pendant quelques jours, la laissant le temps idéal pour trouver une bonne excuse. Et par la même occasion, se trouver un bon alibi pour se disculper elle.
Néanmoins, elle avait prit tellement de tems pour explorer toutes les options qui lui venaient en tête qu’un blanc gênant plana entre eux. Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais la referma aussitôt, cherchant encore et toujours quelque chose à dire, avant de se lancer. « Techniquement je n’ai rien fait de mal, j’avais les clés. » Elle haussa les épaules et ramena ses bras sous bras, en soutenant son regard. « Donc si tu as quelque chose à me dire, dis-le maintenant qu’on passe à autre chose. » Elle affichait un air désinvolte qu’elle espérait, ne trahirait pas son inquiétude. Mais au fond d’elle, la Raichand savait qu’elle venait de s’enfoncer dans un bourbier tellement profond qu’elle allait avoir du mal à s’en sortir, elle savait qu’en prononçant cette dernière phrase, son petit-ami – qui allait peut-être bientôt devenir son ex – allait refaire tout le cheminement dans sa tête et arriver à l’évidence. Parce que oui, elle avait décidé de jouer la carte de l’innocence et même de la personne vexée qu’on l’accuse à demi-mot.
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Sujet: Re: I got 99 problems and the bitch is one. Sam 19 Mar 2016 - 21:12
Finalement l'idée de se retrouver ensemble pour partager un après-midi shopping et partage de bonnes idées n'était peut-être pas la bonne chose à faire. Du moins c'est ce que pense le Saxena à cet instant. Il ne sait pas vraiment comment il doit appréhender la situation, ni même comment il doit réagir face à la découverte qu'il vient de faire. Bon il sait qu'Alvira n'avait pas envie de le voir conserver les lettres mais, de là à venir les récupérer en douce chez lui c'est franchement culottée. Il se retient d'esquisser un sourire et de se montrer tendre avec elle, préférant montrer un visage impassible. Pendant un court instant son regard se pose sur elle. Il tente de la sonder, de voir ce qu'elle pense ou du moins de déceler chez elle une pointe de gêne. Sauf qu'il ne voit rien de tout ça, elle n'est pas du genre à se confondre en excuses et à s'en trouver justement. Sur ce point là, les deux peuvent facilement s'entendre, ils ont le même caractère. Ne jamais reconnaître ses erreurs et faire preuve de mauvaise foie quand il le faut. Plusieurs secondes, voir quelques minutes sont en train de s'écouler. La situation est plutôt simple à voir de l'extérieur, un couple qui se fixe dans le blanc des yeux sans échanger un mot. C'est presque trop romantique et trop beau pour être vrai. C'est le cas en fait, le brun attend qu'elle se décide à parler et elle, elle semble en proie avec sa conscience qui doit sûrement la retenir de dire une belle connerie. Finalement, Sameer laisse ses bras retomber le long de son corps tout en émettant un bruit de lassitude. Il ne sait plus quoi penser avec la Raichand. Elle arrivera toujours à le surprendre et à le faire tourner en bourrique. Encore un point commun sans vraiment le vouloir. Après un long silence pesant, elle décide enfin de lui balancer quelque chose, elle marque un point avec sa réponse. Il ne peut pas nier qu'elle peut entrer et sortir de la villa sans avoir besoin de justifier le moindre de ses faits et gestes. C'est bien lui qui a eu l'idée de lui donner une clef. Peut-être qu'il aurait du imaginer que la belle n'hésiterai pas à utiliser cette fameuse clef pour fouiner chez lui. Puis avant même qu'il ne puisse sortir quelque chose la voilà qui l'attaque directement. Elle est douée pour renverser la situation en sa faveur et surtout clore un débat qui pourrait durer pendant des heures et des heures. Enfin c'est sans compter sur Sameer qui ne va pas en démordre tout de suite, ça serait trop facile de la laisser se sortir de la situation comme-ça. « D'accord tu avais la clef et donc le droit d'entrer et sortir de la villa comme bon te semble. Ce point là je ne reviens pas dessus.. » il se rapproche un peu d'elle afin de poser sa main sur les bras qu'elle est en train de croiser. « Mais il n'aurait pas été plus simple de me les demander directement ? Tu crois que je vais te saouler à garder ses lettres ? Alvira si nous sommes ensemble aujourd'hui c'est parce que je t'aime, je m'en tape de ses lettres, des mots que t'as posée sur un papier..Je veux dire si tu veux les garder, les brûler, les jeter, vas-y, te retiens pas ! » il se recule enfin tout en secouant la tête de gauche à droite. « Enfin passons, c'est pas comme-ci t'avais choisi de balancer de la peinture partout dans mon salon.. » il lâche ça avec une pointe d'ironie dans la voix. C'est vrai quoi, les malfrats qui sont venus tout saccager chez lui sont pire que de pauvres lettres récupérées.
Sameer n'a pas envie de s'épancher sur le sujet, d'épiloguer inutilement il a besoin de passer à autre chose, de se changer les idées et une dispute ça ne va pas l'aider. Alors, il préfère passer l'éponge sur ce qu'il vient de se passer. Il a besoin de retrouver sa petite-amie, de rire, de faire l'idiot, de lui balancer des blagues connes mais, surtout d'être avec elle. Alors, à quoi bon se braquer. « Bon madame la décoratrice du jour, ça te dit de reprendre un peu le shopping ? Qui sait je vais peut-être t'autoriser à changer la décoration de ma chambre que tu trouves si froide et blanche.. T'auras le droit de mettre de la couleur.. » il l'attrape par le bras pour l'attirer vers lui. Il vient alors lui déposer un tendre baiser sur le front, laissant durer ce moment avant de se mettre en route. « On fait un tour dans cette allée ensuite on va se prendre un truc à manger, j'ai faim.. » il affiche un sourire en la regardant. De toute façon, il a toujours faim, c'est le sport et la drogue qui creusent son estomac. Il a toujours envie de grignoter, peu importe l'heure de la journée, le pire c'est quand il est en procès et qu'il commence à avoir une fringale. Il serait capable de manger le juge rien que pour satisfaire son appétit. Sameer sort rapidement son téléphone portable sa la poche de sa veste pour regarder l'heure, puis il reporte son attention sur Alvira. Il tente de ne rien dire, de ne rien laisser paraître mais, le voilà qui commence à se poser des questions. Comment ose-t-il imaginer qu'Alvira puisse être la personne qui est venue saccager sa villa. Il fronce les sourcils essayant de ne plus y songer pour le moment. Au pire, il pourra faire quelques allusions et tenter de percer les secrets de la belle. Cette idée arrive à le faire esquisser un sourire.
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Sujet: Re: I got 99 problems and the bitch is one. Dim 20 Mar 2016 - 22:10
Elle était beaucoup trop sur la défensive mais sur le coup, la jeune femme ne s’en rendait pas compte. A force, elle allait se griller elle-même et ce serait bien fait pour elle. Elle mettait cependant un point d’honneur à ne lâcher aucun nom, quelque soit les accusations qu’elle allait devoir essuyé, elle dirait qu’elle était seule et si jamais Sameer ne la croit pas, ça n’aurait aucune importance puisqu’elle comptait rester de marbre. Sa voix qui en temps normal était claire et confiante, commençait à devenir tremblante et trahissait limite son malaise. Elle se reprit rapidement et sortit la première phrase qui lui passa dans la tête, attendant avec impatience la réponse de son petit-ami. Lorsqu’il lui répondit, elle ne bougea pas d’un poil, essayant de jauger le ton de sa voix. Devait-elle commencer à s’échauffer pour prendre la fuite ? Allait-il la tuer, là, en public ? Pire, allait-il l’emmener dans un coin et se débarrasser de sa petite-amie parce qu’il s’était enfin rendu compte qu’elle ne servait pas à grand-chose ? Bien que son corps semble complètement bloqué, ses yeux en revanche suivaient les moindres faits et gestes du Saxena.
Elle lâcha un petit soupire de soulagement lorsque la main de ce dernier se posa sur son bras, sentant qu’elle pouvait respirer de nouveau, plongeant son regard dans le sien pour soutenir son regard. Une petite voix dans son cerveau recommençait à respirer normalement après qu’elle ait frôlé la mort à force de retenir sa respiration. La jeune femme avait presque envie d’esquisser un sourire en réalisant à quel point elle avait été stupide d’être autant sur la défensive, mais le ravala lorsqu’elle entendit les mots sortir de la bouche de Sameer. « Si nous sommes ensemble aujourd’hui c’est parce que je t’aime ». Le cœur de l’Indienne rata un battement, de sorte qu’elle n’entendit même plus la suite de sa phrase. Il venait de dire qu’il l’aimait. Comme ça. Devant tout le monde – enfin, si on considère que la petite vieille qui regardait les meubles à côté d’eux comptait comme un public – et surtout, de façon tellement naturelle. A moins de ne jamais avoir prêté attention à ce qu’il disait jusqu’à présent – ce qui ne l’étonnerait même pas à vrai dire – il ne lui avait jamais dit aussi clairement qu’il l’aimait, pas en ces termes. De son côté à elle, elle ne l’avait jamais dit non plus. Lorsqu’elle était avec lui, oui elle se sentait bien et elle le faisait savoir, mais sans pour autant lâcher ces mots comme ça. De base elle n’était déjà pas vraiment expressive, mais elle savait faire comprendre aux gens ce qu’elle ressentait de façon générale. Concernant son couple, elle savait qu’elle était bien lorsqu’elle était en la présence de l’Indien et savait aussi qu’elle ne ferait jamais rien pour mettre son couple en péril parce qu’elle tenait beaucoup trop à lui pour le perdre – sauf défoncer sa villa mais bon, détail – mais de là à lui dire qu’elle l’aimait. Elle avait pourtant passé près de 16 ans à l’attendre, à espérer qu’il lui dise ces mots… Elle qui devrait être heureuse et sauter partout dans tous les sens, ne comprend même pas qu’elle puisse être choquée face à lui à ce moment-là. Quoi qu’il en soit, à partir du moment où il n’attendait aucune réponse de sa part en retour, elle ne relèverait même pas ce qu’il venait de dire, bien qu’elle ne soit même pas sûre de pouvoir garder ses questions pour elle. « Quoi ? » Dit-elle en revenant à elle. « Euh, non. Bien sûr que non, tu en as des idées. » Elle lâcha un petit rire qui devait sûrement plus ressembler à une grimace, avant de se passer une main dans les cheveux. « Ne me tente pas, si je commence à mettre de la couleur les gens vont penser que c’est la gay pride dans ta chambre. » Lâcha la brunette avec une petite pointe d’humour dans la voix, retrouvant peu à peu ses moyens. Elle le serra contre elle lorsqu’il brisa la distance entre eux, profitant ainsi de son étreinte, et déposa ensuite ses lèvres ses celles de Sameer de façon furtive.
« T’es pire que moi à avoir faim tout le temps, on dirait une femme enceinte. Le bon côté c’est que vu comment tu manges, je peux en profiter et manger pour dix sans complexes. » Elle passa un bras autour de la taille de son cher et tendre et traversa l’allée très rapidement à ses côtés. Maintenant qu’il avait parlé de nourriture, elle devait avouer qu’elle commençait elle aussi à avoir faim. Après avoir fait quelques commentaires sur les meubles qu’il y avait dans l’allée qu’ils étaient en train de visiter et qu’ils arrivent à la conclusion qu’il n’y avait rien de très intéressant, la belle traîna le jeune avocat dans un café qu’elle estima être assez bien pour eux deux. Une fois là-bas, ils prirent une table où ils se posèrent tous les deux en attendant qu’on vienne prendre leur commande. « Sameer… Tu… » Elle hésita un instant avant de se lancer, mais savait qu’elle ne pouvait de toute façon plus faire marche arrière. Et quitte à avoir cette discussion, autant l’avoir maintenant sans trainer. « Tout à l’heure tu as dis que tu… que tu m’aimais ? » S’enquit l’Indienne d’une voix douce en prenant main du Saxena dans la sienne pour ne pas trop le brusquer avec sa question.
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Sujet: Re: I got 99 problems and the bitch is one. Sam 9 Avr 2016 - 21:56
I got 99 problems and the bitch is one.
ft. Alvira & Sameer
«All I want is nothing more...»
Il venait de terminer son petit discours et avait besoin de penser à autre chose, de changer de sujet surtout, il n'avait pas envie de passer la journée à ressasser ce qu'il se passe et surtout parler des lettres. Ça lui avait fait du mal une fois ce n'était pas pour remettre le couvert une fois de plus, ça ne ferait qu'empirer et risquerait de briser cette relation qui est importante à ses yeux. Il avait déjà était bien con de quitter Alvira sans donner de nouvelles des années auparavant ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait lui en vouloir de récupérer ces bouts de papiers. Alors, oui il venait de parler, de s'exprimer avec son cœur et non pas sur un coup de tête comme-ça. Il avait besoin de lui dire ce qu'il avait sur le cœur, ce qu'il ressent pour elle et surtout de lui faire comprendre qu'elle est importante à ses yeux. La belle n'est pas qu'une relation de passage, qu'une histoire de retrouvailles qui va évoluer avec le temps en bien ou en mal. Non, c'est la femme à qui il ose accorder une fois de plus sa confiance, la même femme à qui il a envie de prouver qu'il est un homme bon. Il est peut-être idiot avec la drogue et les problèmes qu'il a tendance à se créer tout seul mais ça pourra passer avec le temps. C'est à lui de prendre sa vie en main et surtout de prendre les bonnes décisions. Pour le moment, laisser Alvira entrer dans sa vie ça fait partie du bon. C'est ce qui le rend heureux quand il se lève le matin, qui le fait sourire comme un con quand il pense à elle, qui lui arrache le cœur quand il se rend compte des années perdues sans elle. Il aurait aimer réagir avant, prendre conscience de tout ça plus tôt mais, la vie en a décidée autrement. Maintenant, c'est à eux de faire le nécessaire pour que cette belle relation perdure. Ça ne sera pas facile, il le sait. Il cache beaucoup de choses, il devra prendre le temps de lui parler un jour mais, ça, ils ont encore le temps avant de le faire. Ils doivent consolider cette relation qui peut paraître encore fragile. Saxena le sait, il n'a pas le droit à l'erreur avec miss Raichand, elle ne pardonnera pas le moindre faux pas. Comme pour mettre fin à ce débat, il lui propose de reprendre le shopping et pourquoi pas de s'occuper de la décoration de sa chambre. Elle préfère décliner la proposition argumentant qu'il y aurait trop de couleurs. Il hausse les épaules avant de secouer la tête. « Je préfère rester sur les tons sobres, ça m'apaise.. » tout en avançant dans l'allée principale. Son regard se pose sur des objets autour d'eux tandis qu'il écoute Alvira parler. « T'as vu comment je suis grand c'est normal d'avoir faim. Bon ok, je sais fausse excuse, j'avoue j'ai toujours faim. Même si j'avais un petit appétit t'aurai le droit de manger ce que tu veux.. Manquerait plus que je juge ce que tu manges. » il hausse les sourcils comme pour lui faire remarquer qu'elle dit n'importe quoi. Bon c'est surtout que Sameer n'aime pas les gens qui portent des jugements sur les autres. Pour lui chacun est libre de faire ce que bon lui semble. Interdiction de juger, de critiquer et surtout de porter un regard méprisant. Si quelqu'un veut manger comme quatre il a le droit. « J'annonce je veux manger des frites avec je ne sais quoi mais, j'ai envie d'un truc bien gras.. » il rigole avant de poser son bras sur les épaules de l'indienne et de l'attirer vers lui. Ils continuent de marcher dans le magasin pendant quelques minutes avant d'en venir à la conclusion que rien ne va leurs convenir. Sameer est trop difficile et n'aime pas vraiment se contenter de prendre un seul objet et Alvira n'est pas mieux, elle n'aime pas tout ce qu'il lui montre. Faut dire qu'ils n'ont pas le même goûts en matière de décoration.
Il est temps de quitter le magasin et de prendre la direction d'un café qui ne se situe pas très loin de là. Les deux jeunes gens s'installent à une table. Sameer commence à regarder le menu quand il entend la voix d'Alvira résonner. Il lève le regard du menu et comprend rapidement qu'elle veut lui poser une question importante. Il ne faut pas longtemps au jeune homme pour comprendre de quoi il s'agit. Il sait bien qu'il ne peut pas éviter ce type de question, que la belle s’interroge concernant leur relation et c'est donc logique d'échanger à ce sujet. Pourtant, il ne s'attendait pas à ce qu'elle s'inquiète à ce sujet et qu'il est besoin d'en savoir plus. Oui il l'aime, pour lui c'est simple, c'est clair et c'est précis. Pas besoin de tergiverser à ce sujet. Il ne sait pas vraiment quoi lui répondre de plus, il presse sa main contre la sienne essayant de trouver ses mots, il a besoin de réfléchir à ce qu'il va dire. Pas qu'il ne sait pas quoi dire mais, qu'il veut juste trouver les bons mots. « C'est si choquant que ça ? » il tente d'esquisser un sourire qui ressemble plus à de la gène qu'autre chose. Faut dire que monsieur n'est pas le roi habituellement pour s'étaler sur ses sentiments. Comme pour tenter de reprendre le dessus, il se redresse sur sa chaise, il se cale bien avant de prendre la parole à nouveau. « Oui c'est bien ce que j'ai dit Alvira.. J'avais besoin de te le dire, de te le faire entendre. Je sais que je ne suis pas l'homme parfait qui se livre et qui dit tout ce qu'il pense mais, j'avais besoin de te faire savoir ce que je ressens.. » il lâche la main de la jeune femme se sentant idiot pour ça. Doucement Sameer baisse la tête pour fixer la nappe blanche qui recouvre leur table, il se sent con. Voilà, elle vient de réussir à le gêner, il aimerait disparaître pendant quelques secondes et effacer tout ça. Parce qu'après tout si lui ose lui dire qu'il l'aime, elle n'en fait pas de même. Et si ce n'était pas réciproque ? Soudain il est pris d'un coup de chaud, il desserre rapidement le premier bouton de sa chemise, puis le deuxième avant de se servir un verre d'eau. « J'aurai pas du dire ça ? Tu ne voulais pas l'entendre ? C'est trop tôt ? » il l'assassine de questions comme un besoin de se rassurer.
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Sujet: Re: I got 99 problems and the bitch is one. Ven 15 Avr 2016 - 2:29
/!\ Attention. Certains passages peuvent heurter la sensibilité de jeunes lecteurs qui ne sont pas habitués à voir autant de love entre ces deux-là. Âmes sensibles, merci de vous abstenir de lire cette réponse. Ce récit est une oeuvre de pure fiction. Par conséquent toute ressemblance avec des situations réelles ou avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. Kath et Isaak, celle-là c'est pour vous.
Keur sur vous, Alvi.
Même après que les mots soient sortis de sa bouche elle n’était pas sûre d’avoir employé la bonne formulation, ni si elle aurait dû lui poser cette question tout court. Quoi qu’il en soit il était déjà trop tard au moment où elle y pensait et elle allait bientôt savoir si elle allait regretter son geste ou pas. Pour montrer au jeune homme que sa question n’était pas négative, elle lui prit la main d’un geste tendre avant d’enlacer ses doigts autour des siens. Là non plus elle n’était pas sûre de savoir si c’était approprié après lui avoir demandé s’il pensait vraiment ce qu’il avait dit plus tôt. C’était fou de voir à quel point est-ce que la jeune femme qui était pourtant connue pour ses opinions tranchées, son franc-parler et sa confiance, était totalement désarmée lorsqu’elle se trouvait en présence de l’avocat. Elle ne se rappelle pas avoir déjà vécu ça avec qui que ce soit, même lorsqu’ils étaient enfants elle avait beaucoup plus de facilités à lui parler et n’avait pas peur d’être elle-même lorsqu’il était dans les parages. Pourtant la brunette savait que s’il y avait bien une personne autour de laquelle elle pouvait être entièrement naturelle sans avoir peur d’être jugée, c’était bien Sameer. Aujourd’hui c’était tout le contraire. Il fallait dire qu’ils avaient tous les deux changés, ils avaient tous les deux grandis. Et surtout, leur relation avait évolué à un peu plus que de l’amitié. C’était peut-être ça qui effrayait la Raichand. Contrairement à Sameer, elle, elle n’a jamais été amoureuse de sa vie et n’a jamais prétendu penser ou même envisager un avenir avec ses anciens petit-amis – bien qu’elle n’en ait pas eu beaucoup non plus – mais avec lui, c’était différent. Parfois elle se surprenait elle-même à imaginer ce que pourrait être leur vie dans les années à venir, avant de revenir à la réalité en se disant que ce n’est peut-être pas ce que lui veut. Un peu comme maintenant.
Lorsqu’il lui répond et esquisse un sourire, elle ne dit rien mais fronce légèrement les sourcils. Si elle devait mettre des mots sur cette expression, oui, elle était choquée qu’il puisse lui dire ça. Si ça n’avait pas été le cas elle ne l’aurait même pas relevé après tout. Elle ne lâcha pas sa main pour autant, la serrant même un peu plus fort pour l’encourager à poursuivre ses explications. Il est de toute façon au courant que ce n’était pas avec ce genre de réponse qu’il allait s’en sortir.
Alvira l’écoutait attentivement en prenant en compte chacun de ses mots que son cerveau était bien parti pour mémoriser. Il avait raison dans ce qu’il disait, il n’était pas le genre à s’exprimer aussi ouvertement et ça l’Indienne l’avait bien comprit lorsqu’ils ont commencé à se fréquenter. Et même bien avant ça lorsqu’ils venaient de se retrouver. Elle n’a jamais attendu quoi que ce soit de lui concernant les déclarations, et devait avouer qu’elle n’aurait pas pu avoir de plus belle déclaration que ce qu’il venait de lui faire. Certes il n’y avait rien de très romantique et ils étaient loin des films à l’eau de rose où le garçon fait sa déclaration en mode gros loveur, mais il n’y a rien de plus beau que la simplicité, surtout si c’est sincère. « Sameer… » Commença à dire avant de pousser un petit soupire. Sans même réfléchir à ce qu’elle faisait, c’est avec une certaine spontanéité que face à la gêne du brun elle se leva et tira sa chaise pour qu’ils ne soient plus face à face mais côte à côte. Elle replaça sa main là où elle était supposée être, à savoir dans la sienne et de son autre main, obligea l’avocat à la regarder. Elle plongea son regard dans le sien en caressant la joue du jeune homme avec son pouce, et approcha son visage du sien pour y déposer un léger baiser sur ses lèvres. Lorsqu’elle y mit fin elle garda son visage près de celui de Sameer ne voulant pour rien au monde être éloignée de lui. « Je ne pense pas qu’il y ait de bon moment pour dire ce genre de chose de toute façon. » Plaisanta-t-elle avant d’enfouir son visage dans son bras et de serrer un peu plus sa main dans la sienne. C’était donc ça être aimé. Doux mélange de plaisir et de culpabilité. «Je... » Elle hésita avant de poursuivre sa phrase mais décida tout de même de rassurer l'Indien à son tour. «Je n'ai jamais cessé ressentir ce que je ressentais déjà pour toi à l'époque. Si ce n'est que mes sentiments pour toi se sont intensifiés.» Aussi étrange que cela puisse être, elle savait qu'il comprendrait ce qu'elle voulait dire. Certes elle ne l'avait pas dit clairement, mais d'une certaine façon elle venait elle aussi de mettre à nue ses sentiments pour lui, comme elle ne l'avait jamais fait avant.
Seize ans. Il aura fallut seize longues années à l’Indienne avant qu’elle n’entende son premier amour prononcer les mots qu’elle avait toujours voulu entendre. Pourtant elle avait cette boule au ventre qui n’avait fait que grandir depuis qu’ils avaient quittés le magasin de meuble sans qu’elle ne puisse y faire grand-chose. Elle savait que ce n’était autre que sa conscience qui lui demandait si elle était fière d’elle. Elle avait délibérément détruit la villa du jeune homme à cause de ses peurs et ses doutes, alors que lui était sincère depuis le début. Il l’aimait. Il venait lui-même de le dire. Peut-être était-ce à son tour d’être sincère pour une fois ? « Sameer, il faut que je te dise quelque chose, mais d’abord tu dois me promettre de ne pas te mettre en colère. Tu dois même le jurer sur ce qu’il y a de plus cher au monde pour toi. » Sorti la Raichand en s’éloignant légèrement tout en gardant une main dans la sienne, avant de reprendre. « C’est à propos de… de ta villa… » Le pauvre, il allait sûrement regretter de lui avoir ouvert son cœur de la sorte après ça, mais il fallait bien qu’il le sache un jour ou l’autre.
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Sujet: Re: I got 99 problems and the bitch is one. Ven 29 Avr 2016 - 15:53
I got 99 problems and the bitch is one.
ft. Alvira & Sameer
«All I want is nothing more...»
Il n'est jamais évident pour le brun de poser ses sentiments et encore moins de les formuler ouvertement. Une fois fait, il faut bien entendu assumer les conséquences de ses actes et en parler ouvertement, chose parfois difficile et parfois pas du tout. En ce moment, Sameer à ce besoin de parler en toute franchise avec sa petite-amie, il n'a pas envie de faire semblant et encore moins de jouer un jeu. Ce n'est pas une femme comme les autres, elle a ce quelque chose qui l'a rend exceptionnel, qui fait d'elle la personne qui hante les pensées de l'avocat. Elle arrive à le faire rire et sourire quand rien ne va dans sa vie mais, elle arrive aussi à l'agacer à sa manière. Saxena arrive à être déstabilisé en sa présence, sûrement parce qu'elle trouve toujours les mots justes pour le raisonner ou encore pour le remettre à sa place quand il dépasse les bornes. Quand elle prend l'initiative de venir se poser à côté de lui, il trouve ça adorable mais, il va bien se cacher de le lui dire. Il préfère presser sa main contre la sienne, lui rappelant dans ce geste qu'il sera là pour elle même si elle en doute encore. Réflexion faite sa remarque ironique est totalement cohérente avec la situation, il n'y a jamais de moment parfait pour tenir ce genre de propos. Il faut que ce soit voulu et encore plus sincère. De toute façon avec l'indien il ne fallait pas s'attendre à une grande déclaration d'amour, à un grand jeu le soir dans un restaurant. Il n'est pas doué pour ce genre de choses et préfère fuir des situations comme-ça. « C'est ça.. » réponse simple mais, qui confirme les propos de l'indienne. Quand elle le regarde droit dans les yeux pour lui parler à son tour, il ne peut s'empêcher de sourire. Il n'est pas fort pour les grandes déclarations passionnées mais, la belle n'est pas mieux dans son genre. Il ne s'attend pas à entendre les trois mots en retour et bien au contraire il n'en a pas besoin pour être sûr des sentiments de la Raichand à son égard. Il vient alors lui déposer un baiser tendre sur les lèvres avant de replonger son regard dans le sien. « Et j'espère qu'ils vont continuer de grandir encore et encore.. Se nourrir de cette passion qui nous anime.. » il lui souffle ça avant de laisser sa main entourer le cou de la belle pour l'approcher un peu plus de lui. Finalement, être heureux et amoureux ce n'est pas un piège, ce n'est pas si difficile. Il suffit de laisser le temps faire les choses et d'ouvrir son cœur petit à petit. C'est à lui de faire des efforts et surtout de faire confiance à Alvira, ou encore se faire confiance. Il sait qu'il n'est pas l'homme parfait et qu'il ne pourra jamais la satisfaire à cent pour cent. Il a quand même des défauts plutôt important et capable de ruiner sa vie en deux minutes mais, s'il veut être un homme bon il va devoir prendre le dessus sur tout ça.
Comme pour dissiper un malaise qui n'existe pas, Sameer décide d'attraper son verre d'eau pour en boire une gorgée, il a envie de couper court à la conversation. Non pas que ça devient gênant de parler de ses sentiments envers sa belle brune mais, il a bien envie de profiter du moment présent. Il la regarde un petit moment sentant que quelque chose occupe son esprit. Elle a cette fâcheuse tendance de froncer les sourcils sans vraiment s'en rendre compte. Encore un peu et il pourrait croire qu'elle veut lui avouer quelque chose. Il la regarde alors du coin de l’œil, attendant de la voir prendre la parole, parce qu'il sait qu'elle ne va pas tarder à le faire. Finalement, elle commence à lui parler, lui demande de faire une promesse qu'il n'est pas sûr de pouvoir tenir. Lui demander de rester calme c'est une chose vraiment compliqué pour cet homme au sang chaud qui ne peut pas s'empêcher de réagir au quart de tour. Il prend un air sérieux devant cette situation et fronce à son tour les sourcils. « Tu m'en demandes beaucoup tu sais ? Enfin si ça peut te faire plaisir, je te fais la promesse de garder mon calme, mon sérieux, de ne pas râler et tout ça.. » il balance ça avec une certaine nonchalance dans la voix. Il a bien envie de savoir ce qu'il se passe dans la tête d'Alvira. Toujours fixé sur elle, il ne la quitte pas des yeux et manque de ravaler sa salive de travers quand elle commence à parler de la villa. Sans vraiment le vouloir et sans vraiment en prendre conscience, sa main se détacher d'Alvi, il se recule légèrement. Sameer se replace alors sur sa chose de façon à la regarder et surtout à garder tout ce qu'il peut en lui. « Ma villa ? Tu sais des choses ? » il prend le temps de poser la question, de poser sa voix et surtout de réfléchir à ce qu'elle veut lui dire. « Alvira ? » la façon dont il prononce son prénom annonce qu'elle n'a pas les droit de prendre le temps de répondre. Sa voix se fait un peu plus dure, il faut dire que juste avant il était en train d'ouvrir son cœur et que le voilà maintenant en train de parler de sa villa. Même s'il doit jurer qu'il ne va pas râler, ni s’énerver, ce n'est pas si simple. Le temps lui semble long alors que ça ne fait que quelques secondes que cette nouvelle conversation vient de prendre place.
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Sujet: Re: I got 99 problems and the bitch is one. Dim 22 Mai 2016 - 13:54
Le mot qui devait le plus résumer la jeune Indienne ici était le mot « débile ». Déjà parce qu’elle aurait dû ne pas l’ouvrir tout court, mais surtout parce qu’en premier lieux elle n’aurait jamais dû faire ce qu’elle avait fait. Pourtant dans sa tête – et dans toute sa bêtise – la Raichand venait de prendre la confiance et peut-être même un peu trop. Elle se disait que maintenant qu’il venait de lui avouer qu’il était amoureux d’elle et inversement, ce qu’elle avait fait n’était rien comparé à ce qui allait les attendre. Oui, c’était une façon de voir les choses, mais elle avait oublié un seul petit détail. Ici il s’agissait de Sameer et quand bien même elle avait apprit à le connaître toutes ces années, il ne manquait pas de la surprendre certaines fois de part ses réactions et de sa spontanéité.
Lorsque le Saxena s’éloigna pour la regarder en face après lui avoir promis de ne pas s’énerver si ça pouvait la « faire plaisir », elle décala sa chaise de quelques centimètres également sans croiser le regard du jeune homme. Ses mains qui étaient en train d’enlacer l’Indien quelques minutes auparavant s’étaient rejointes pour jouer entre elles à cause du stress. Elle avait la tête baissée et savait qu’il était de toute façon trop tard pour faire demi-tour, elle pourrait bien sûr inventer un mensonge mais son cerveau n’était pas assez rapide pour en inventer un. Du moins pas quand elle était en sa présence, elle avait déjà tendance à perdre ses moyens rien que lorsqu’il la regardait ou qu’il la touchait, essayer de lui mentir serait peine perdue. Elle prit une profonde respiration pour dire d’une seule traite ce qu’elle avait à lui dire, mais fût interrompu par une serveuse qui venait prendre leur commande. Alvira vit ici une occasion en or pour gagner un peu de temps mais savait que ça ne durerait pas, pour preuve : la serveuse ne resta pas longtemps à leur table pour leur donner le temps de choisir. Si ça pouvait la rassurer, vu l’état dans lequel était la brunette, elle ne risquait pas de prendre quoi que ce soit. Lorsqu’elle tourna les talons et s’éloigna de la table, l’avocate reporta son attention sur Sameer qui semblait intrigué ? Elle ne saurait vraiment dire quelle expression il affichait et ce n’était de toute façon pas le moment de déchiffrer quoi que ce soit.
« C’est moi qui ait détruit ta villa. » Lâcha-t-elle d’un coup sans même prendre de gants. De toute façon à quoi bon, elle avait déjà assez perdu de temps et elle ne trouverait de toute façon pas une formulation qui ferait passer la pilule. Comme à son habitude, elle s’enferma dans une sorte de carapace qui lui donnait un air impassible, laissant même penser qu’elle s’en fichait et qu’elle venait juste de lui dire une information tout à fait normale. « Avant que tu ne t’énerves, tu as promis de rester calme. » Poursuivit la jeune femme qui se sentit pousser des ailes. « Et je tiens à préciser que tout ça c’est de ta faute, si en premier lieux tu ne m’avais pas énervé, rien de tout cela ne se serait produit. » Des fois elle se demandait elle-même si elle entendait ce qu’elle disait lorsqu’elle parlait, histoire d’éviter de se mettre dans ce genre de situation inconfortable. Mais elle préférait jouer la carte de l’honnêteté et en payer les conséquences, plutôt que de tourner cent ans autour du pot quitte à l’énerver encore plus. « Moi je dis, c’est une belle leçon de vie. Toujours se méfier d’une femme en colère, surtout si tu as une villa… Et que la femme est indienne, et jalouse. Et que c’est ta copine aussi. Voilà, voilà. » Elle avait l’impression de se perdre dans ses bêtises mais préférait miser sur la bêtise que sur le drama. Surtout qu’elle ne regrettait pas vraiment ce qu’elle avait fait, la vie lui avait donné une leçon – la vie, aka Alvira pour les intimes – et la prochaine fois il réfléchira à deux fois avant de l’énerver. Elle évitait toujours de croiser son regard, préférant se concentrer sur la nappe où elle avait commencé à dessiner des cercles invisibles à l’aide de ses doigts.
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Sujet: Re: I got 99 problems and the bitch is one. Lun 20 Juin 2016 - 10:41
Est-ce qu'il doit se mettre à rire ? Pleurer ? Râler ? Ou se taire devant cette situation qui semble le dépasser il n'en sait rien. D'un côté il a envie d'envoyer valser ce qui traîne sur la table pour passer ses nerfs une bonne fois pour toute, de l'autre il a l'impression de manquer d'air. Dans sa vie de petit riche qui ne manque de rien, la perte de la villa ce n'est pas la fin du monde, il le sait bien. Il va pouvoir en faire construire une autre qui ressemble plus à ses attentes, pouvoir envisager l'idée d'un nouveau projet et surtout se séparer de ses amis de toujours pour envisager un futur avec Alvira. Son cerveau est en train de faire le tour de la question, d'envisager le pire et le meilleur, quoiqu'ils sont doués pour montrer le pire dans leur relation. Un sourire léger vient s'afficher sur le visage de Sam' qui reste passif à écouter les excuses de sa petite-amie. Il avait la sensation de faire le con et de tout gâcher en deux minutes, mais elle est capable de faire pire. Saxena se lève alors pour faire quelques pas histoire de créer une certaine distance avec l'indienne. Difficile pour lui de rester à ses côtés sans craquer pour son joli minois, elle arrive à prendre le contrôle sur lui et ça, il n'arrive toujours pas à l'admettre. « Je suis calme là.. » sa voix prouve le contraire, mais l'image qu'il donne de lui, pourrait laisser croire qu'il est vraiment zen. Il tapote sa veste à la recherche de son paquet de cigarette, prétexté futile lui permettant de fumer et de prendre quelques minutes de répits. « Je reviens.. » il lui fait comprendre d'un geste de la main qu'il a besoin d'en griller une. Une fois à bonne distance et dans un endroit qui lui permet de fumer, Sameer commence à fumer tout en marchant, essayant de peser le pour et le contre dans cette histoire. Il ressasse les propos de la jeune femme. Comme quoi c'est de sa faute si elle a décidée d'agir comme-ça. Il se met à rire tout en secouant la tête, pauvre idiot incapable de comprendre quand sa copine veut lui faire la misère. Son sourire se transforme en une grimace quand il imagine Alvira découvrant son passé de drogué, passé trouble qui se mélange encore au présent. « Merde.. » il balance rapidement sa clope dans le cendrier avant de la rejoindre.
Une fois de retour à la table, Sameer prend le temps de la regarder avant de s'installer face à elle. Elle est en train de dessiner sur la table, sûrement une astuce pour éviter de se confronter à son regard. Il se racle la gorge pour tenter de capter son attention. « Détruire la villa.. »il répète cette phrase tout en continuant de la fixer. « Certaines vont dépenser la fortune de leur mari, d'autres font la gueule ou encore décider de prendre leur distance, mais toi.. » il fait un geste de la main « détruire ma maison, c'est une façon de passer ses nerfs aussi.. » doucement il se frotte le visage avant de se rapprocher d'elle. « Je ne sais pas quoi dire.. J'ai envie de t'en vouloir, je vais pas le nier, mais d'un autre côté.. » il prend le temps de respirer. « J'ai fait le clown, le con, je dois assumer.. » il attrape la main de la demoiselle pour la presser contre la sienne. « En même temps qui se frotte à une indienne doit en assumer les conséquences. La prochaine fois je vais éviter de te faire sortir de tes gonds. » il la pousse légèrement. Il tente de minimiser la situation, pourtant ça lui fait mal de savoir que c'est elle, elle la demoiselle qui a choisi de tout casser chez lui. « J'ai fait quoi d'ailleurs pour te pousser à agir comme-ça ? Tu sais que discuter avant de réagir aussi follement c'est possible aussi ? » il force Alvira à le regarder d'un geste de la main. « Je fais des conneries, je parle à d'autres femmes, j'ai un passé que je ne peux pas ignorer, mais tu vas devoir apprendre à me faire confiance ! J'ai pas envie de te faire souffrir, ni de te décevoir.. » il était sincère dans ses propos, même s'il a encore du mal à s'ouvrir totalement.
Il avait choisi de ne pas mettre fin à une histoire qui arrive à le rendre heureux à cause d'une pulsion destructrice pour sa belle. Il est tellement bien avec elle, qu'il n'a pas envie de tout gâcher encore une fois. Après tout, elle a du l'attendre plusieurs années avant de le retrouver, elle a bien le droit de s’énerver à sa façon contre lui, de lui faire comprendre que s'il dévie elle est capable de le remettre à sa place. « T'as déjà été en prison ? Je pense que l'orange va te convenir comme couleur.. » il esquisse un petit sourire avant de le laisser s'élargir.
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Sujet: Re: I got 99 problems and the bitch is one. Mar 28 Juin 2016 - 16:34
Lorsqu’elle prit la parole, elle fit bien attention de ne pas croiser son regard. Elle avait déjà décidé de lâcher l’info sans même le préparer psychologiquement ou lui glisser des indices sur l’ampleur de la nouvelle, elle ne voulait pas en plus le laisser l’occasion de poser sur elle un regard pleins de reproches. Certes elle le méritait mais il n’empêchait pas qu’elle voulait tout de même éviter qu’elle ne se sente encore plus mal que lorsqu’elle a réalisé sa bêtise. Ce n’est pas parce que la Raichand avait pris une attitude totalement désinvolte qu’elle ne se sentait pas du tout concernée par ce qui se passait. Une autre personne aurait sûrement pensé qu’il ne s’agissait que de biens matériels et qu’avec l’argent qu’il avait, il n’aurait aucun mal à les remplacer. Certes, c’était le cas, mais il s’agissait tout de même de biens personnels auxquels elle n’aurait jamais dû toucher. Une fois encore le cerveau d’Alvira qui ne fonctionnait pas comme la normale avait décidé d’essayer de retourner la situation, après tout elle n’avait rien à perdre. Si ce n’est d’énerver encore plus Sameer qui semblait bien silencieux avec tout ce qu’elle venait de lui dire, peut-être même un peu trop. Elle qui avait les yeux baissés, leva enfin la tête lorsqu’elle sentit son petit-ami s’éloigner physiquement d’elle. Elle essayait de garder la face en lâchant un simple soupir en attendant la suite, quelque soit la punition qui tomberait elle n’aurait qu’à s’en prendre qu’à elle-même, surtout que sa façon de lui annoncer qu’elle était responsable de sa condition temporaire de SDF n’aidait en rien. Il finit par sortir en la laissant en plan, lui disant seulement qu’il revenait. « Euh, d’accord. » C’était la seule chose qu’elle avait pu sortir et encore, elle n’était même pas sûre qu’il avait entendu lorsqu’elle essaya de répondre.
Pendant le temps où il était parti prendre l’air – ou autre, qu’en savait-elle – elle se retrouvait à présent seule à la table, comme une idiote. Sa seule compagnie à ce moment-là c’était bien sa solitude et surtout sa bêtise. Elle s’en voulait. Grandement. Elle croisa les bras sur la table et y posa sa tête dessus en marmonnant des insultes envers elle-même. Les choses auraient pu se passer autrement si elle avait assumée ce qu’elle avait fait, pensait-elle. Juste pour une fois, elle baisse sa garde et arrête d’être sur la défensive même lorsque la situation la met dans la pire des positions. Ce qui l’énervait le plus dans l’histoire n’était pas tellement le fait qu’elle ait eut la brillante idée de lui annoncer les choses de cette façon – bien que si, un peu – mais c’était surtout qu’avec le recule, elle réalisait à quel point elle avait été ridicule cette nuit-là. Bien que ses gestes aient été guidés principalement par l’alcool, elle aurait dû réfléchir un minimum et au pire s’enfermer dans une pièce en picolant toute la soirée sans embêter personne, au lieu de faire ça. Elle releva la tête bien vite, décidant de ne pas se laisser aller, du moins pas en public, et se passa une main rapide sur le visage comme pour se donner du courage. Elle ne savait pas depuis combien de temps est-ce qu’elle était seule à la table mais elle sentait que les secondes devenaient des minutes, que les minutes devenaient des heures, que les heures devenaient des jours et ainsi de suite. L’Indienne devait se rendre compte pour la première fois que son histoire avec l’homme qu’elle avait attendu littéralement toute sa vie, pourrait éventuellement prendre fin à cause d’une bêtise qu’elle avait commis et surtout, avant même qu’elle n’ait le temps de bien commencer. Cette pensée lui brisa l cœur mais encore une fois, parce qu’elle était en public elle décida de ne rien faire de stupide.
Lorsque le jeune avocat revint, elle avait repris ses dessins invisibles sur la table, toujours dans le but d’éviter de croiser son regard, attendant patiemment son verdict. Détruire la villa. Ces mots dit à voix haute, et surtout par lui, donnait à la situation un aspect encore plus ridicule. « Je sais… » Souffla-t-elle en ne décollant toujours pas les yeux de la table qui était devenu son plan de travail pour son art invisible. Elle le sentit se rapprocher d’elle et son cœur s’emballa comme s’il était prêt à encaisser une mauvaise nouvelle, mais au lieu de ça, il se contenta de continuer de lui parler toujours avec ce ton calme qu’il avait promis d’employer, et de lui prendre la main. La surprise. Voilà ce qu’elle ressentait à ce moment-là. Déjà qu’elle s’attendait pas à ce qu’il soit si calme, mais en plus il lui prenait la main comme si de rien n’était. Comme par réflexe – et se rassurer elle-même qu’il ne comptait pas l’abandonner – elle serra ses doigts autour de ceux de celui qui avait su gagner son cœur, et ne dit rien, préférant le laisser continuer. La Raichand n’en croyait pas ses yeux, venait-elle vraiment de retourner la situation alors qu’elle était coupable ? Parce que non seulement elle était supposée être coupable aux yeux de Sameer, mais surtout aux yeux de la loi. Elle avait vandalisé une propriété privée, s’était introduite chez quelqu’un – petit-ami ou pas – et avait bien dû violer des dizaines de lois cette nuit-là sans s’en apercevoir. Elle ne répondit rien lorsqu’il lui demanda pourquoi est-ce qu’elle avait fait ça, toujours en train d’encaisser la tournure que prenaient les choses. Elle leva la tête lorsqu’il l’obligea à le regarder et elle plongea automatiquement ses yeux dans les siens. Ce qu’elle y vit ne fut que de la sincérité et de la bienveillance. Bizarre. « Je sais bien que tu ne veux ni me faire souffrir ou me décevoir, j’en suis bien consciente mais… Tu ne comptes vraiment pas t’énerver ? » Elle commença sa phrase sans même trouver de fin, ne comprenant pas vraiment ce qui se passait. Il avait choisi de relativiser les choses, et tant mieux pour lui mais ça ne plaisait pas forcément à Alvira ça. « Attends, non, stop. » Elle fit impasse sur sa blague sur la couleur orange – qui lui irait comme un gant soit dit en passant à cause de ses beaux gènes d’Indienne qui faisait qu’elle pouvait porter des couleurs pétantes sans pression – et lâcha la main de Sameer. Elle eut un mouvement de recul pour le regarder et n’en revenait toujours pas. « Tu ne comptes vraiment rien faire ? Je veux dire, j’ai détruit ta villa parce que j’ai eu du mal à gérer ma jalousie mal placée d’ailleurs alors qu’on était ensemble seulement depuis quelques semaines. J’ai coloré ton chien. Je ne sais pas si tu te rends compte, mais un chien coloré quand même. J’ai vu l’état du chien avant et après et c’était pas beau à voir, je te signale que je t’ai aidé à le laver en amont et que là aussi c’était moche ! » Elle avait commencé à compter sur ses doigts les aveux qu’elle faisait pour bien qu’il prenne conscience qu’il était en couple avec une folle. « J’ai fait un paintball géant chez toi en détruisant tout sur mon passage, pour cause, même le cyclone Katrina n’a pas fait autant de dégâts je suis sûre. Je me suis servie de tes draps pour en faire une cape que j’ai bien redécoré avec de la poudre de couleur. Je me suis même servie de la bague de fiançailles que tu gardais précieusement comme prix pour le paintball ! Et malgré ça tu ne comptes pas t’énerver contre moi ? Sérieusement ? » Elle s’était tellement emportée à cause de sa colère que Sameer ne soit pas en colère contre elle (phrase complexe, sorry), qu’elle avait sorti le dernier point sans même réfléchir. C’était sorti tout seul.
Ne faisant même plus attention au Saxena, elle croisa ses jambes et continua de marmonner des choses qu’elle était la seule à comprendre, avant de ramener ses bras sous sa poitrine, signe d’agacement.
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