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| Sujet: Udta bitch. Ven 12 Aoû 2016 - 0:37 | |
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Une boîte en carton. Un couteau bien aiguisé. Une personne bien motivée. Le combat pouvait commencer. Non, elle n’allait pas littéralement se battre – quoi que – mais elle allait faire la chose la plus sportive de la semaine : ouvrir un coli. La Raichand avait eut sa mère il y avait quelques jours au téléphone et comme à son habitude, cette dernière n’avait pas s’empêcher de lui demander s’il ne lui manquait de rien. Même après plus d’un an qu’elle habitait aux Etats-Unis, Kaushal se souciait toujours du bien être de sa fille. Elle se souvient qu’il y avait quelques mois, elle avait même songée à venir passer quelques temps avec sa fille à Huntington, bien qu’elle lui ait dit que c’était une très bonne idée, Alvira avait passé des heures devant des petites statuettes de divinités pour qu’il l’aide à dissuader sa mère de cette idée. Elle l’aimait, là n’était pas le problème, mais elle savait que si elle venait elle n’allait plus vouloir partir – prétextant que sa vie était auprès de ses enfants – et finirait par convaincre son père de venir les rejoindre. Pour la part de l’avocate, elle avait déjà assez à faire comme ça pour rajouter une couche en s’occupant de sa mère qui se serait sûrement mêlée de ses affaires. Et par affaire elle voulait bien sûr parler de son couple. Elle savait qu’elle voyait quelqu’un (son père aussi puisque sa mère avait ouvert sa grande bouche) mais elle ignore à quel point c’est sérieux entre eux et surtout, elle ignore que c’est Sameer. Alvira qui avait pris les devants avait d’ailleurs interdit toutes les personnes qui connaissaient ses parents et leur parlaient souvent de parler de son couple. Sa liste se réduisait surtout à Naina et à Neela même si elle n’était pas sûre que cette dernière irait parler de ça à qui que ce soit.
Bref, tout ça pour dire qu’Alvira s’est plainte à sa mère que son pays lui manquait et qu’elle ne trouvait pas certaines choses ici, comme par exemple des épices ou même les bindis qu’elle peut avoir pour presque rien à Mumbai, alors qu’ici on dirait presque qu’elle doit se couper un bras pour en avoir des biens et des beaux. Elle exagérait mais c’était l’impression qu’elle avait à chaque fois qu’elle passait dans les rares boutiques indiennes du coin. « L’exotisme à un prix mademoiselle. » Disait les vendeurs. Elle répondait souvent que vu sa carnation et ses traits elle n’avait pas besoin de payer aussi cher pour être exotique, même si elle finissait toujours par dépenser près de $100 rien qu’en une heure pour des babioles. Autant dire que pour faire plaisir à sa fille, mama Raichand n’avait pas plaisanté et lui avait fait un coli de 8kg qu’elle avait du mal à ouvrir tellement elle l’avait enroulé de scotch pour être sûr que tout se conserve. « May the force be with me ! » Fit-elle en s’étirant légèrement avant de calculer avec attention l’endroit où elle allait planter le couteau en premier. Elle approcha son visage proche de la boîte posée sur la table basse pour l’observer sous tous les angles, et en sorti même la langue, c’était pour dire à quel point elle était concentrée. Au moment où elle décida de planter finalement le couteau, elle leva le bras d’un coup sec, affichant une expression de sorcière sur le visage – elle pouvait voir le visage dans le reflet de la télé – et l’abaissa d’un coup. « Ain’t about the money it’s about the poweeeer » Chanta la jeune brune, toute fière d’elle. Elle leva son bras à nouveau pour donner un autre coup, mais se trouva vite stoppée dans son geste par quelqu’un qui sonnait à la porte. Elle s’arrêta de faire du bruit et même de respirer en pensant que la personne qui se trouvait derrière la porte finirait par partir, elle essayait même de voir si elle pouvait atteindre la lumière pour se plonger dans le noir total mais abandonna vite l’idée en voyant l’insistance de la personne. Elle ne se contentait pas de sonner, elle cognait, puis sonnait, puis se remettait à cogner à la porte. Encore et encore. S’emparant de son couteau, elle se leva prudemment et alla voir de quoi il pouvait bien s’agir.
Intelligente qu’elle pouvait être, elle ne regarda même pas dans le judas de la porte et posa directement sa main sur la poignée, le bras tenant le couteau au bout bien levé en haut pour se protéger ( ?). Elle prit une respiration profonde, et ouvrit la porte d’un coup sec en hurlant. « AAAAAAAAAH ! »
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| | | Aditya Raichand GOOD COP
› MESSAGES : 265 › EMMENAGEMENT LE : 27/02/2014 › AGE : 32 › STATUT CIVIL : FRAÎCHEMENT CÉLIBATAIRE (IL VIENT DE QUITTER SA MEUF QUI EST ENCEINTE) ; › QUARTIER : OFFICIELLEMENT SDF, OFFICIEUSEMENT POSSESSEUR D'UNE CARTE GOLD ; › PROFESSION/ETUDE : SANS EMPLOI, GUITARISTE POUR SON KIFF PERSO. › HB AWARDS : (2016) MEILLEUR PERSONNAGE ENJOY WHILE U'RE YOUNG ; › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : VARUN DHAWAN ; › COPYRIGHT : ELOW ;
| Sujet: Re: Udta bitch. Lun 29 Aoû 2016 - 17:17 | |
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Udta Bitch
alvira raichand — aditya raichand
« - AHHHHHHHHHHHHHH ! » Il sursauta, ria, recula, et se mit en position de boxeur professionnel. Pourtant, Aditya ne savait pas boxer. Il n’avait jamais fait de sport de combat, préférant soulever des kilos dans une salle de sport où il pouvait mater des gens qui avaient des corps tout à fait admirables. Mais passons. Logiquement, il était au bon endroit, donc la femme qui lui hurlait dessus avec ce qui semblait être un couteau, était Alvira. Il faut préciser que ça fait un petit moment qu’Aditya n’avait pas vue sa cousine. Un an peut-être ? Il n’avait pas du tout une bonne notion du temps pour savoir, dans tous les cas, il savait que c’était elle et pouvait la reconnaitre à des kilomètres. « - Didi ! » Bien qu’un peu – un tout petit peu- effrayé par le couteau, Aditya leva les bras, prêt à prendre sa cousine chérie dans les bras. Sauf qu’il attendait quand même qu’elle éloigne l’objet coupant. Il n’était pas suicidaire. Il venait à peine d’arriver sur le sol américain. « - Il était temps que tu m’ouvres, j’ai cru que tu le faisais exprès ! Admet que tu m’as vu de loin et que tu t’es dit : ce con, il va partir si je ne fais rien pendant cinq minutes, mais je t’ai eu parce que j’étais prêt à attendre dix minutes. » Un sourire, un vrai sourire, sur le visage, exprimait toute la drogue qu’il avait dans le sang. Ses yeux aussi, était assez explicites. Aditya a toujours été un fumeur, ce n’était pas nouveau. Il ne prenait pas de drogue dur, c’était déjà ça. Il n’y avait pas de risque de le retrouver sous à pont à se piquer chaque minute. Mais par contre, le croiser sobre, c’était presque un miracle. Alvira avait donc le droit à Aditya, king foncedé. Rien de nouveau, mais embêtant. Parce que dans cette état il était capable de beaucoup. Il pouvait débiter des conneries à la seconde et surtout délirer complètement pour un rien.
« - Ok tu le poses se couteau, je peux entrer ? Ou tu vas me planter. Non tu n’oserais pas. Didi… » Il avait des surnoms pour tout le monde, mais Alvira a toujours été la maman de la bande. La plus âgée, la plus mature, la plus enclin à lui casser les couilles parce qu’il fait n’importe quoi. En même temps, il l’aimait pour ça. Pour se côté très terre-à-terre. Pour son indépendance, ses ambitions, sa vie de rêve en Californie alors que lui devait confronter une paternité qu’il reniait encore aujourd’hui. « - C’est ta baraque ? Ta vrai de vrai baraque ? Tu vies avec des copines jolies ? Ou moche pour faire valoir ta beauté ? Non parce que je suis certain que t’es capable de faire ça. Accepter une moche en coloc juste pour que quand ton mec vienne, il se souvienne que la plus jolie, c’est toi. » Non, le silence n’était pas son fort, même sans drogue dans le sang. Mais alors parfois, il allait loin. Très loin. Il posa la caisse de sa guitare dans un coin et puis son énorme sac à dos de randonneur. Clairement, il n’était pas là pour une semaine ou une nuit. Il s’installait. Enfin, s’installait… Il fallait qu’il explique à sa cousine se projet d’homme de la nature et de la ville, mais il avait encore le temps.
« - J’ai faim. T’as des donuts ? » Il s’étira avant de faire face à ce qui devait être un carton. Un énorme carton. Il n’attendit pas longtemps avant de se pencher dessus et de l’étudier dans tous les sens comme si c’était un véritable mystère. Il renifla puis ajouta « - ça sent l’Inde. » Il s’installa à côté du carton, comprenant désormais qu’Alvira était sans doute en train de l’ouvrir quand il avait sonné – tapé – à sa porte. Maintenant il était curieux. « - Aunty t’as envoyé des choses ? Tu crois qu’elle a mis un paquet de Jalebi dedans ? J’en rêve depuis hier. Des biens gras, bien juteux. Pas toi ? Tu manges d’ailleurs ? J’ai l’impression que tu as maigri… à moins que t’abuses de sexe avec ton homme-là. » I haussa les épaules, se concentrant sur la boite en carton qu’il avait bien envie d’ouvrir comme un animal sauvage.
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| Sujet: Re: Udta bitch. Jeu 1 Sep 2016 - 2:04 | |
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Elle avait hurlé parce qu’elle pensait qu’un malade voulait défoncer sa porte, mais ce qu’elle trouva derrière n’était pas très loin de ce qu’elle avait pensé. A la différence que le malade en question, elle l’avait reconnu et ne le connaissait que trop bien. Elle hurla de plus belle lorsque l’homme devant la porte hurla à son tour, sans doute surpris par le fait de la voir avec un couteau, mais au bout de dix secondes lorsqu’elle se rendit compte que ces hurlements étaient inutiles, baissa le bras aussitôt en grimaçant. « Hein… » Réussit-elle à sortir lorsque son cher cousin la prit dans ses bras comme un bourrin. Elle grimaçait. Son visage qui avait visiblement décidé d’être expressif montrait bien qu’elle ne comprenait pas ce qui se passait. Ses sourcils se froncèrent et son nez remontait. Elle ne devait pas être belle avec cette expression sur le visage, mais elle s’en fichait elle voulait des réponses. Sans prendre en compte le fait que son cousin avait sûrement dû la voir faire des grimaces pire que ça lorsqu’ils étaient en Inde. Lorsqu’ils étaient en Inde. Ici, ils sont en Amérique et elle aimerait bien savoir ce qu’il fiche ici d’ailleurs, mais étant donné qu’il est venu à elle, elle n’allait probablement pas tarder à savoir ce qu’il lui voulait. « Adi… » Souffla la brunette en posant une main sur le front oubliant presque qu’elle tenait un couteau. Lorsqu’elle sentit la lame froide toucher sa peau, elle le baissa et le posa sur la petite table qui se trouvait à l’entrée. Elle poussa un soupir avant de s’écarter de l’entrée et de lui faire signe d’entrer avec un grand geste de la main qui se traduisait par un « c’est par ici » et referma la porte derrière lui.
Il était bruyant. C’était la première chose qui frappa Alvira après avoir fermé la porte. En comparaison à dix minutes plus tôt où on pouvait entendre une mouche voler, la jeune femme se rendait bien compte qu’il y avait une énorme différence. En plus d’être bruyant, il parlait vite comme s’il ne voulait pas laisser de blanc dans la conversation, ne laissant même pas le temps à l’Indienne de répondre. Est-ce que ça l’étonnait vraiment ? Non. Elle a toujours su qu’il était bruyant et encore plus lorsqu’il était en présence de l’avocate. A croire qu’il devenait encore plus couillon en sa présence, déjà qu’il n’était pas très intelligent de base. Mais là il était différent et encore plus étrange que d’habitude. « Oui c’est chez moi et non, je ne vis avec personne. » Enfin, seulement depuis quelques mois vu qu’Adria a quitté le sol américain pour aller faire un tour du monde, lui cédant le bail. Il devait d’ailleurs avoir une carte postale de Bogota qui trainait sur la table du salon. Elle ramena ses bras sous sa poitrine pour les croiser, l’observant de haut en bas. Elle remarqua bien vite le sac qu’il avait posé dans un coin de la pièce et elle sentait le danger arriver. Elle était prête à mettre sa main au feu que ça allait être plus qu’une visite de courtoisie. En tout cas il faisait déjà comme chez lui, ce qui ne devait même pas étonner la Raichand qui avait l’habitude depuis qu’elle le connaissait. « Non ? » Fit-elle comme pour répondre à sa question par une question, comme si elle n’était même pas sûre d’avoir des donuts. « Est-ce que ça va ? Tu as l’air… » Elle s’arrêta dans sa phrase, se rappelant des nombreuses fois où elle avait dû le voir dans cet état. Elle posa une main sur son épaule comme pour le canaliser et d’un regard sérieux, plongea ses yeux dans les siens comme pour trouver une réponse. Ses pupilles étaient dilatées et un peu rouge. Il ne fallait pas lui faire un dessin pour qu’elle comprenne. Super.
Encore un soupir. Elle en avait même oublié ce qu’elle était en train de faire avant qu’il n’intervienne, ce ne fut que lorsqu’il alla s’asseoir en face de la boîte qu’elle se souvint, et elle s’empressa de lui emboiter le pas. Elle ne savait jamais quoi faire lorsqu’il était dans cet état, malheureusement personne ne l’avait entraîné à gérer ce genre de situation. « Le sexe avec mon… Ecoute, je…» Elle rougissait. Elle avait envie de se défendre ou lui faire fermer sa bouche, zappant toute la partie où il parlait de jalebis, mais c’était peine perdue. Elle avait oublié à quel point il n’avait aucune limite à chaque fois qu’il était dans cet état. « Je reviens. » Dit-elle en quittant la pièce rapidement pour se rendre à la cuisine. Elle sorti un énorme plat de pâtes qu’elle avait fait pour le dîner et le réchauffa avant de le lui apporter, accompagné d’un grand verre de jus de fruit. « Tiens, mange et dis moi ensuite ce que tu fais là. Et essaie de ne pas t’en mettre partout. D’ailleurs c’est quoi ces vêtements, tu les as volé à un SDF ? Et c’est quoi cette barbe ? Tu ne sais plus te servir d’un rasoir ? » Elle passa une main la joue de son cousin avant de donner une petite claque.
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| | | Aditya Raichand GOOD COP
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| Sujet: Re: Udta bitch. Dim 9 Oct 2016 - 22:26 | |
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Udta Bitch
alvira raichand — aditya raichand
Aditya était un drôle d’oiseau. C’était ce qui se disait sur lui. Après tout, il n’était pas aussi calme et mature que ses cousins. Il n’avait pas fait de longue étude, ne dirigeait pas une entreprise d’une main de fer. Bref, c’était la définition parfaite du Looser dont le seul intérêt dans la vie était l’amusement. Que ça soit simplement en regardant quelqu’un tombé où après avoir fumer trois joints. Prendre Alvira dans ses bras constituait fortement une dose de fou-rire assurer. Sauf qu’elle avait un couteau. Finalement, il se lança, sans vraiment s’occuper de l’ustensile, sachant sa cousine assez intelligente pour ne pas faire de bêtise. La grimace qu’elle lui fit, le força à froncer les sourcils. Elle semblait un peu sonnée de le voir débarquer comme ça – pas faute de lui avoir envoyer quelques sms la nuit d’avant. Cela faisait quand même un moment, alors il comprenait sincèrement la surprise. Aditya n’avait jamais exprimé le fait de vouloir partir de l’Inde. Voyager oui, mais il aimait beaucoup trop le confort de sa petite maison, des plats de sa maman et ses jouets (comprenez voitures et autres conneries). La raison de son départ, elle était personnel. Et il aimait le fait de réellement vivre. De réellement passer ses nuits à découvrir de nouveaux visages. Il allait adorer cette ville, il le sentait. Et bonus : Sa sœur était là, ses cousines aussi, bref, si c’était une seconde maison pour elles, il y avait bien une place pour lui.
Finalement, Alvira posa le couteau après avoir manqué de se le planter dans le front. Elle lui fit place pour le laisser entrer et Aditya se sentie tout heureux d’embrasser une nouvelle aventure. Une fois à l’intérieur, il laisse sortir de son esprit toutes les questions possibles. « - Kyaa ? Une femme de ton rang, seule ? Même pas une femme de ménage le dimanche pour balayer les chips sur ton lit ? » Il s’arrête et regarde Alvira, l’imaginant parfaitement devant son pc sur son lit toute la journée.
« - Non ? How dare you live in america without any donuts in your fridge ? » le tout avec un accent dont il avait le secret. Un peu anglais, un peu indien, un peu australien (oui). Sans attendre bien longtemps, Aditya observe. Il se sent déjà ici comme chez lui. Il voit déjà l’histoire d’amour qu’il y aura entre lui et les douches de chez Alvira, ainsi que les glaçons de son frigo qui trouverons une place sur son front les matin d’after-party. « - J’vais bien. » Elle pose sa main sur son épaule et le regarde. Le voilà, le moment de calme, le moment serein. Le moment où Alvira remarque qu’il est toujours aussi con. Il ne s’en fait pas pour lui-même, ce n’est pas dramatique. Assis en face du carton, il se demandait sérieusement ce qu’il y avait dans la boite. Surtout dans son état, c’était le top du top. La cerise sur le gâteau. Le gâteau tout court. Le genre bien sucré, bien gras qui donne envie à un obese de courir pour l’avoir et le manger. Non, correction, qui donne envie à n’importe qui de se bouger le cul. « - Awwwwwwwwwwww. J’te fais rougir ! Sex on the beach, hai na ? » Son regard jongle entre le scotch de la boite et le visage d’Alvira qui décide de se lever. Visiblement, elle a quelque chose en tête. Où alors elle va chercher le couteau pour le tuer, c’est aussi une possibilité. Il sait qu’il dépasse souvent les limites, encore plus avec de la drogue dans le sang, mais il sait qu’il ne peut pas changer. Qu’il est comme ça. Il n’ouvre pourtant pas la boite, trop effrayé par ce que pourrait faire Alvira.
Qui finalement lui ramène un plat de pâte. « - Oh je t’aime là, je t’aime tellement. » Il attrape l’assiette et prend une énorme bouché, écoutant qu’à moitié sa cousine tant c’était bon. « - Aie. » Dit-il alors qu’il mâchait et qu’Alvira lui fit une claque. Finalement, il pose l’assiette par terre et bois une gorgée avant de reprendre la parole. « - J’suis en phase de découverte, vois-tu. J’ai décidé de vivre ici, mais de vivre vraiment. Avec ma guitare, sur la plage de la ville, à gagner quelques sous pour un bon burger. Et venir occasionnellement dans ta salle de bain pour prendre une douche. » Il est sérieux, avec quelques étoiles dans les yeux qui exprime un rêve vieux qu’il réalise enfin. « - C’est temporaire, j’suis pas stupide. Mais j’en ai besoin. »
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| Sujet: Re: Udta bitch. Mer 23 Nov 2016 - 21:55 | |
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Alvira savait comment le faire taire, il suffisait de lui donner à manger et il se calmait instantanément. Encore plus quand il était dans cet état. Adi n’était qu’un petit garçon dans un corps d’adulte qui demandait beaucoup d’énergie, elle se souvient encore des nombreuses fois où elle dû repasser derrière son cousin pour couvrir ses frasques. Que ce soit lorsqu’il faisait une bêtise à la maison ou autre. La jeune femme savait qu’elle ne devait pas le materner autant, même sa mère lui avait déjà fait cette réflexion à chaque fois que la brunette intervenait lorsqu’il se faisait crier dessus. Mais elle ne pouvait pas s’en empêcher, à chaque fois qu’il s’agissait de ses cousins ou de ses cousines elle intervenait automatiquement. Enfin, surtout ses cousins. Elle n’a jamais vraiment eu vraiment de problèmes avec ses cousines, à croire que les filles de cette famille sont vraiment plus matures que les garçons. Cette théorie s’était confirmée plus d’une fois lorsqu’elle voyait comment sa mère se comportait avec son père lorsqu’ils étaient en dehors de la vue du grand public. Papa Raichand était celui qui dirigeait toute une équipe et un empire lorsqu’il était hors de la maison, mais une fois rentré c’était maman qui prenait le relai et lui disait quoi faire pour ne pas qu’il se perde. Ils formaient une belle équipe.
Pour en revenir à Adi, elle partit vite le rejoindre au salon avant de lui tendre le plat de pâte et de se poser à côté de lui. « Je sais que tu m’aimes. » Elle leva les yeux au ciel en poussant un petit soupire. Elle ramena la boîte que sa mère lui avait envoyée vers elle et la posa par terre, avant de s’appuyer le dos contre le fauteuil. Elle ramena ses bras sous sa poitrine et l’écoutait d’une oreille attentive. Il était donc en phase de découverte. Bien qu’elle ne soit pas sûre de voir où est-ce qu’il voulait en venir avec cette idée, elle devait avouer qu’elle le comprenait, d’une part. Bien que ça puisse paraître idiot à première vue, mais elle comprenait. Les Raichand sont nés presque littéralement avec une cuillère en argent dans la bouche, ils n’ont pas connu la misère – et Alvira remerciait toutes les divinités chaque jour de la préserver elle et sa famille. En Inde tout le monde connaît cette famille ne serait-ce que de nom, il est donc impossible qu’ils passent inaperçus où qu’ils aillent. Elle comprenait donc ce besoin de respirer et de passer incognito, parfois elle aimerait en faire de même. Bien que, contrairement à son cousin elle n’irait jamais dans de tels extrêmes pour paraître plus « normal », mais c’était bien là tout ce qui les différenciait. Lui était dans la démesure constante et elle, c’était tout le contraire. « Phase de découverte, hein ? » Elle se redressa et jeta un coup d’œil rapide à ladite guitare avant de reporter son attention sur l’Indien. « Si je comprends bien, tu veux devenir un clochard temporairement pour ‘vivre’ ? Tu es bien l’une des rares personnes sur cette terre qui devient précaire par choix. » Elle essayait de cacher son inquiétude mais savait bien que quoi qu’elle dirait, il avait déjà pris sa décision et l’en empêcher ne ferait que l’encourageait. Oui, Alvira comprenait son besoin de normalité mais elle n’était pas sûre que ce soit la meilleure option. Le combo étranger et SDF ne faisait pas vraiment bon ménage par les temps qui courent, que ce soit une couverture ou pas. Et elle refusait de devoir aller identifier le corps de son cousin à la morgue parce qu’il n’aurait pas été assez prudent. « Deux fois par semaine la douche, et je veux te voir au moins une fois sur les deux fois où tu viendras à la maison. Je veux que tu ais toujours ton téléphone sur toi et que tu donnes des nouvelles aussi. Je ne sais pas où tu resteras pour dormir, mais j’aménagerai la chambre d’ami pour que tu puisses venir quand tu en auras marre de ta vie de nomade temporaire. Ce sont mes seules conditions. » Le ton de sa voix était à la fois calme mais autoritaire, elle espérait juste qu’il ne fasse pas sa tête de mule. C’était pour elle le seul moyen de garder un œil sur lui malgré son vagabondage.
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| | | Aditya Raichand GOOD COP
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| Sujet: Re: Udta bitch. Jeu 15 Déc 2016 - 16:17 | |
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Udta Bitch
alvira raichand — aditya raichand
Toute sa vie, Aditya a regardé le monde d’une façon très simple. Il a facilement laissé de côté les problèmes et les complications pour automatiquement se tourner vers ce qui le fait sourire. Un mode de vie qui a toujours fonctionné, mais qui l’a souvent mis dans des situations bien compliqués. A force de ne faire que ce qui lui fait plaisir, il en oublie de prendre en compte des facteurs simples de la vie de tous les jours. Les problèmes le suivaient comme son ombre, simplement parce qu’Aditya était beaucoup trop focaliser sur lui-même. Son arrivée à Huntington-Beach n’était qu’une preuve de plus de ce comportement destructeur. Mais ça ne semblait pas vouloir l’arrêter. Dès qu’il en avait trouvé l’occasion, il avait acheté les billets pour la Californie, se disant qu’il aurait bien plus de plaisir à trainer chez ses cousines qu’à devoir accepter l’inévitable en Inde. Parmi les autres petites choses qui faisaient de lui ce qu’il était, c’était cette petite addiction à la drogue naturelle. Il avait toujours un peu de plantes sur lui, il avait toujours le nom d’un dealer en tête et quelque part, il s’imaginait très bien vivre au Mexique en train de cultiver ses propres herbes. Pour l’instant il était chez Alvira. La première étape était de déposer ses affaires dans un lieu sûr. Il n’y avait pas d’endroit plus sûr que chez elle. Alvira, c’était un peu la deuxième maman de la famille. Elle était toujours plus mature, plus imposante, plus enclin à donner des directives et à materner. Aditya s’est toujours amusé à lui en faire voire de toute les couleurs simplement pour voir ses réactions. C’était sans doute l’une de ses plus grandes passions dans la vie : emmerder Alvi.
Assiette de pâte sur les genoux, il mange comme s’il n’avait jamais mangé de sa vie. C’était con, mais c’était bon ! Malgré son état, il était capable d’expliquer sa situation et ses désirs. Ce qu’il faisait ici, c’était simple. Des étoiles dans les yeux, il explique qu’il voulait vivre la vie sans pour autant les contraintes de sa famille et de son argent. Juste lui et sa guitare. Explorer la Californie les pieds dans le sable et rencontrer de nouvelles personnes chaque jour. Une phase de découverte comme il dit. Il était impressionné par le fait qu’Alvira l’écoutait. Elle n’était pas en mode ‘Je sais que tu vas une connerie, était-toi.’ Elle avait sans doute deviné son sérieux et le fait que ce n’était pas une idée qui sortait de nulle part. « - Je suis bien le seul mec malin de ce monde. » Dit-il fièrement avant de reprendre l’assiette et de reprendre une bouchée. Quelque part, c’était stupide. Mais stupide pour les gens ayant vécu toute leur vie dans le même registre que lui et que sa famille. Maintenant, c’était autre chose. Maintenant, c’était Aditya qui voulait découvrir ce qu’il était dans les situations les plus opposés à celle de sa vie à lui. Quelque part, c’était ça aussi. C’était une volonté de savoir qui il était vraiment. Peut-être qu’en clochard musicien, il serait plus ‘normal’ ? Il ne l’avait peut-être jamais exprimé, mais Aditya n’avait pas forcément bien vécu son côté décalé. Il refusait de changer, mais cela ne l’empêchait pas de souffrir de cette différence. Il avait la sensation que cette aventure américaine allait le remettre sur le droit chemin vers une acceptation totale de soi.
Avalant sa nouvelle bouchée, il observa Alvira. Deux fois par semaine, pour la douche. Il avait espéré une fois, c’était donc encore mieux. Il comprit alors qu’elle s’inquiétait véritablement pour son délire et se mit à sourire. « - Ok. Done. » Il tourna sa fourchette dans ses pâtes et laissa une nouvelle bouffée entrer dans sa bouche. « - Tout fachons, j’chrisque de t’harcheler. » Inutile de dire qu’il était quasiment impossible d’argumenter avec Alvira. Elle n’avait pas fini avocate pour rien… Sans attendre plus, il avale de nouveau puis rajoute : « - T’as cru que j’allais te laisser tranquille, même en « nomade temporaire » ? » Il imite la voix d’Alvira vers la fin, amusé. « - Bon tu me racontes pour ton mec. He’s hot ? »
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| Sujet: Re: Udta bitch. | |
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