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| Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS | |
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| Sujet: Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS Dim 14 Avr 2013 - 2:52 | |
| Les semaines étaient longues, très longues, les journées elles, n’en parlons pas. Même si, les élèves restaient sérieux, et très matures, certains irritaient Christina, au point où elle rentrait chez elle, en espérant que le week end ne tarde pas. En plus de devoir supporter, des remarques déplacées de gosses de riches, elle devait tous les jours, se rappelait qu’elle ne vivait plus seule. Bien que l’homme qui partageait son appartement dorénavant ne l’embête pas plus que ça, le malaise était là. Elle savait que tout s’arrangerait un jour ou l’autre, mais ce jour n’était pas encore arrivé. La confiance, était un grand pilier dans leur histoire, et jusque là, elle aurait souhaitait lui faire confiance, mais au point où ils en étaient, elle préférait garder ses distances. Entrant par la porte de derrière, elle ne fit pas de bruit, pour ne pas croiser Emrys, elle ne savait pas quand est-ce qu’elle en était venue à faire ce genre de chose, mais parfois, elle avait tout juste envie de ne pas lui parler. Parce qu’au fond, le voir, ça lui remémorait l’année qu’elle avait passée, seule, à l’attendre, sans nouvelles. Et lorsqu’elle l’avait appelé il n’avait même pas daigné lui donner une explication valable. Elle en avait donc conclu, qu’elle n’était pas faite pour lui et qu’il ne se souciait pas d’elle comme il l’avait prétendu auparavant. Une fois dans sa chambre, la mexicaine, enfila alors un pyjama et sauta aussitôt dans son lit. La nuit porte conseil, c’était bien connu.
Le soleil, tapait toujours aussi fort à une heure pareille, le bruit que créaient les voisins, venaient tout juste de débuter, sans parler de l’odeur du café qui émanait dans la rue. Chris décida alors d’ouvrir les yeux, de se bouger et de profiter de son dimanche, pour faire quelque chose qu’elle aimait faire, en dehors de parler énormément. Sortant du lit, elle se dirigea vers la salle de bain qui n’était pas encore occupée, elle prit alors son temps, pour se laver, se détendre, c’était dimanche, et personne ne se pressait le dimanche, pourquoi le faire ? Christina enfila un pantalon, et un petit débardeur, pour prendre son petit déjeuner dans le salon. Elle passa entre temps devant la chambre d’Emrys, et se dit que peut être elle devait le réveiller, qu’ils passeraient un peu de temps ensemble. Elle toqua à la porte, en attendant une réponse, qui ne venait visiblement pas, elle ouvrit alors la porte, bizarrement il n’était pas en train de dormir, peut être s’était-il réveillé avant elle ? Elle referma la porte, pour gagner le salon. C’est à ce moment là, qu’elle trouva Emrys, couché sur le canapé, à moitié couvert. S’attardant un peu sur son visage, elle s’avoua alors, qu’elle ne l’avait pas vu ainsi depuis bien longtemps. Son visage tendre, et relâché, il n’avait aucune expression, juste les yeux fermés, et les cernes gonflés. Comment pouvait-elle lui en vouloir ? C’est ce quelle se demandait à l’instant présent, pourquoi l’avait-elle traité de la sorte. Elle aurait tant voulu, s’approcher de lui, et lui dire de se réveiller, de venir la rejoindre autour de la table. Pour parler de tout et de rien, mais elle n’en eut pas la force. Décidant de détacher son regard d’Emrys, elle se releva et prit son petit déjeuner seule, comme presque tous les matins.
Les minutes passaient lentement, et la journée s’annonçait tout aussi longue. Un ballon de basket lui fit les yeux doux, elle l’attrapa et sortit dehors, en essayant de marquer des paniers, en vain, elle réfléchissait beaucoup trop pour faire quoi que ce soit. Persister, c’est ce qu’elle faisait avec ce ballon, qui commençait sérieusement à faire du bruit. Le jetant alors un peu trop fort, il atterrit à l’intérieur de la maison, et se retrouva au pied du canapé où dormait toujours Emrys, du moins jusque là. –Désolée … dit-elle en remarquant les petits yeux ouverts du jeune homme. Elle avait réussis à le réveiller sans le vouloir, une chose était sûre ils s’ennuieraient tous les deux, ensemble. –Tu peux venir jouer aussi si tu veux … enfin je comprendrais totalement que tu ne veuilles pas… de peur de perdre. Ajouta-t-elle d’un air provocateur, en le défiant un peu … beaucoup, dès son réveil. Elle tentait d’apaiser l’atmosphère qui régnait entre eux.
Dernière édition par Christina G. Ruth-Perez le Dim 14 Avr 2013 - 20:21, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS Dim 14 Avr 2013 - 12:02 | |
| "No matter what challenges keep us apart, we’ll always find a way back to each other." |
Une soirée VIP avec quelques célébrités, des journalistes, des gens ennuyants en fin de compte. Je détestais ce genre de soirée mais je me devais de m'y rendre. C'était des fausses soirées caritatives. Les gens faisaient bonnes impressions, dépensaient quelques sous pour les "pauvres" ou "enfants malades" pour se donner une bonne image mais se souciaient-ils réellement ? Comment peut-on faire une "soirée", rire, boire et manger alors qu'on parle d'enfants qui meurent de faim etc. J'étais mal à l'aise au milieu de tous ces gens, je ne me sentais pas à ma place. Après tout la seule chose que je voulais c'était devenir joueur pro et pouvoir avoir des matchs da qualités et toujours plus difficiles. Seulement vedette de l'équipe veut aussi dire image de l'équipe et je devais me rendre à ses soirées. C'était le deal qui allait avec tout compte fait. Soupirant, je reposais ma coupe de champagne sur le bar, il était plus de deux heures du matin, il était temps pour moi de rentrer. Pas que j'étais crevé et que ce n'était pas dans mes habitudes de sortir tard, après tout on est samedi. J'ai toujours adoré les soirées depuis adolescent mais pas celles-ci. Les mains dans les poches de mon pantalon, j'étais sur mon trente et un. Un costard Hugo Boss qui valait bien plus cher que les dons que faisaient ces personnes. Oui, j'avais honte de me retrouver dans cette salle. Voulant me faire discret, je fis le tour par derrière et demander au voiturier de me ramener ma voiture. C'est à ce moment-là qu'une jeune femme sortit de la salle à son tour. Je la connaissais bien. Une mannequin renommée qui étaient mariés à un de mes coéquipiers. Je lui souris en retour à son sourire et elle s'approcha de moi. « Tu as déjà décidé de rentrer Emrys ? » Je hochais la tête, mes mains toujours dans mes poches. « J'ai un rendez-vous important demain matin. » Mentis-je. . « Un dimanche ? » Qu'elle me répond en haussant un sourcil. Ca me saoule, je déteste les gens qui fouillent ainsi mais je garde le sourire. « Tu sais, bien qu'il n'y a jamais de réel jour de repos pour un beau gosse comme moi. » Elle rit et hoche la tête convaincu. Je ne suis pas un vantard, loin de là, mais j'aime dire des conneries et me moquer de moi ne me fais pas peur. Ma voiture arrive et je la salue rapidement avant de m'engouffrer à l'intérieure. Je soupire puis démarre et m'éloigne de ce grand hôtel de luxe qui me donnait la nausée. Je mis plus d'une demie heure sur la route pour arriver près de la maison où je vivais. C'était bizarre de me dire que j'étais de retour ici avec elle. Je rentrais sans faire de bruit pour ne pas la réveiller mais le sommeil n'était pas là. Je ne pouvais dormir alors je m'affala sur le canapé après m'être débarrassé de mes vêtements posées sur le dos du sofa. Nous avions ses chaudes nuits et il m'arrivait très souvent de dormir qu'avec mon boxer. Ce qui se passa cette nuit-là d'ailleurs.
Je me réveilla en entendant les bruits de ballon sur le goudron. Je connaissais que trop bien ce rebond. J'ouvris les yeux doucement lorsque le ballon roula jusqu'au bord du canapé. C'est à ce moment-là que je vois Chris, dans son débardeur, je devinais la forme de ses petits seins ronds que je connaissais si bien. Son corps me manquait mais je dévia vite mes pensées ailleurs, ce n'était surtout pas le moment. Elle s'excusa, probablement pensait-elle qu'elle m'avait réveillé. Je lui fis un petit sourire et attendis la suite. Suite qui m'étonna plus au moins. Me lançait-elle un défis ? Je haussais un sourcil, un petit sourire en coin. « Moi ? Peur de perdre, je gagnerais même avec une main derrière le dos. » Que je lui répond, avant de repousser le drap et me lever. Il m'arrivait rarement de la croiser les matins, elle partait toujours à l'université avant que je me réveille et je finissais par prendre mon petit-déjeuner seul devant la télé. « Je vais prendre ma douche, ça te laissera le temps de t'échauffer encore un peu avant de te prendre une raclée. » J'avais un large sourire sur le visage tout en la taquinant. Je finis par prendre mon costard et ma chemise blanche qui se trouvaient toujours sur le bord du canapé afin de les remonter. Je n'avais jamais réellement été un bordélique et puis même. Il fallait savoir vivre en communauté. Je n'étais pas un de ces hommes qui se croyaient au dessus du rangement et laissait cela à leur femme ou colocataire dans mon cas. Même si... Bref. Je file me doucher rapidement histoire de ne pas la faire attendre trop longtemps pour redescendre vêtu d'un short de basket m'arrivant juste en dessous des genoux et un débardeur blanc. Je me pris un simple verre de jus d'orange que je posais sur la petite table dans la terrasse. C'est à ce moment-là que le ballon roule à mes pieds une nouvelle fois. Je m'en empare et fais quelques dribbles tout en ne quittant pas Chris des yeux. « Alors prête à perdre ? » Je lui lançais le ballon directement pour qu'elle le prenne dans les mains. Que la partie commence.
Dernière édition par Emrys M. Carlton le Mer 17 Avr 2013 - 18:27, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS Dim 14 Avr 2013 - 17:07 | |
| Son regard croisa le sien lorsqu’il répondit à son petit défis, elle ne pût s’empêcher de sourire, la main derrière le dos disait-il. C’était bien lui, il savait qu’il allait gagner, pourquoi gâcher une chance de l’aplatir à la partie de jeu qu’il devait s’en doute contrôler le mieux. Elle ne l’avait pas défié, juste pour le défier, et voir qui allait gagner, augmenter la taille de son ego, de sa fierté ou quelque chose du genre. Non, bien sur que non. Elle pensait à eux deux, à lui, puis à elle, à eux. A leur avenir, qui n’avait jusque là pas d’avenir justement. Un match de basket entre eux, changerait-il réellement les choses ? Elle n’en savait pas plus que ça, elle aurait tant voulu que les choses se passent autrement. Peut être ne pouvait-elle pas répondre à toutes les questions qu’elle se posait sur eux-mêmes, mais elle savait qu’il y avait certaines choses à faire, à avancer, pour qu’ils ne se blessent pas mutuellement, qu’ils apprennent à grandir, et à échanger ce qu’ils pensaient, ce qui les perturbaient, ou ce qu’ils souhaitaient. C’est ainsi, qu’elle lui proposa gentiment de l’accompagner sur le terrain qui se trouvait à l’extérieur. Question de jouer mais aussi de parler. Elle avait bien l’intention de lui poser les questions auxquelles elle attendait les réponses depuis bien longtemps maintenant. Elle le regarda se lever, et ramasser ses vêtements du canapé, dans son boxer. Comment expliquer, qu’elle détourna son regard, ça la gênait, elle ne savait pas pourquoi, mais ils n’avaient plus la même relation qu’avant, depuis maintenant un an. Et le voir dévêtu de la sorte, la mettait mal à l’aise. Elle le laissa sortir du salon, pour aller prendre une douche, le temps qu’elle « s'entraine ».
Durant son absence, elle fit comme il lui avait dit, s'entrainer. Elle dribblait, sautait, pour mettre le ballon dans le panier. Christina avait passé son adolescence à jouer aux sports dits « pour les garçons » et ça ne l’avait pas dérangé plus que ça. Bien au contraire, les petits de son âge à l’époque préféraient traîner avec elle, qu’avec les potiches qui passaient leur temps à se maquiller pour leurs petits copains. Elle aurait pût s’en lasser, mais elle était ainsi, un peu garçon-manqué, bien qu’avec le temps, maintenant elle agit beaucoup plus comme une femme, elle garde tout de même son petit côté sportif et j’ai-peur-de-rien. Les pas du jeune homme se firent entendre quelques secondes avant qu’il n’arrive, pendant qu’elle tentait un trois points, le ballon frappa à côté et roula au sol, il atterrit aux pieds d’Emrys, qui ne la quittait pas des yeux, elle attrapa le ballon qu’il venait de lui lancer. –Une parole est une parole, une main derrière le dos. Dit-elle en pointant du doigt son bras. Levant son regard vers le jeune homme, elle attendait qu’il agisse. Et puis comme si de rien était, elle dribbla jusqu’au panier, elle était beaucoup trop petite face à lui, autant se rapprocher. Elle fit un petit bond, et marqua. –Rectification, alors prêt à perdre ? lui demanda-t-elle toute contente des points qu’elle venait de marquer. Il n’allait pas tarder à la rattraper, et même à la devancer de plusieurs points. Lui lançant le ballon, elle attendit qu’il vienne et marque mais avant ça. –Une seule main hin ! elle le rappela à l’ordre. Bien sur ce n’était pas équitable, mais elle voulait s’assurer qu’il ne prendrait pas entièrement l’avantage. –Et ne fais pas tes petits sauts à la Michael Jordan. Chris ne voulait pas se retrouver écrasée, bien qu’elle fût consciente qu’elle se trouvait face à un professionnel et que ses chances de gagner, main derrière le dos ou non, étaient minces. Elle était sûre d’une chose, si elle lui faisait les yeux doux, il n’hésiterait pas à la laisser gagner, mais elle ne voulait pas rendre les choses bizarre et gênante, c’était chacun pour sois. Et que le meilleur gagne. |
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| Sujet: Re: Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS Dim 14 Avr 2013 - 20:43 | |
| "No matter what challenges keep us apart, we’ll always find a way back to each other." |
Comme elle le disait, une parole était une parole, je souris en secouant la tête. Très bien, ça ne pourrait que rendre la partie plus intéressante. Sachant que Christina était plus au moins douée en sport et en basket également. J'avais d'ailleurs pu le remarquer dès notre première rencontre puisque ce fut sur un terrain de basket que nos regards se sont croisés pour la première fois où sans faire exprès, le ballon avait atterrit sur Chris. Elle m'avait dès le départ lancé un défis, me proposant un one-one exactement comme aujourd'hui. Le souvenir de cette toute première partie me déstabilisa un peu mais une fois de plus, j'essayai de balayer ses images de ma tête. Je levais ma main gauche pour la lui montrer et la mettre par la suite derrière mon dos. J'eu à peine fais ce geste qu'elle commença à dribler en partant vers le panier et marquant deux points. Je souris, elle avait raison de se précipiter car je n'allais pas lui rendre la victoire si facile. « Complètement ! » Que je lui répond avant qu'elle me relance le ballon en insistant sur le fait que je devrais jouer qu'avec une main. Cela me fait rire et je hoche la tête. « Ne t'en fais pas, je ne triche jamais ! » Ca deuxième remarque me fit sourire, depuis combien de temps ne s'était-elle pas montré aussi taquines avec moi ? J'avais l'impression que cela faisait depuis une éternité et pourtant ça datait plus au moins depuis mon retour ce que je trouvais normal dans un sens même si je souhaitais que tout redevienne comme avant. Je m'avance vers elle tout en driblant, ma main toujours derrière mon dos. Il était hors de question que je la bouge à aucun moment. Cela lui ferait trop plaisir qu'elle dise que j'ai gagné juste car je n'ai pas respecter le deal. J'avais ce côté compétiteur qui était d'ailleurs un plus pour le milieu dans lequel j'évoluais. Autrement, je me ferais "bouffer" par les autres joueurs en un rien de temps. J'aimais ça ainsi que l'adrénaline lors des matchs. J'avais ce besoin que de bouger et de me mettre en danger afin de mieux m'en sortir.
« Tu ferais mieux de ne pas trop rester sur mon chemin Chris, je ne veux pas te faire mal. » Je m'éloigne un peu d'elle avant de me stopper et de m'élancer juste en face afin de lancer mon ballon qui fit le tour du panier avant de passer le filet. Un large sourire entête. Ce que je ne vous avais pas dit c'était que j'étais le plus doué pour les tirs à 3 points. Mon regard était posé sur la belle mexicaine attendant une réaction quelconque de sa part. J'aimais la faire enrager ainsi et la voir se battre pour pouvoir avoir ce qu'elle souhaitait. J'aimais beaucoup ses ambitions, son petit coté garçon manqué mais également ce côté femme. Son côté franc, elle dit ce qu'elle pense et ne passe généralement pas par quatre chemins. En vrai, je ne m'étais jamais vu avec une femme plus âgée pourtant lorsqu'elle m'avait dit son âge cela ne m'avait pas choqué. D'un côté, j'ai toujours eu un esprit ouvert et chacun fait ce qu'il souhaite de sa vie et sur le coup, ce qu'elle avait souhaité c'était que d'être avec moi. Pourquoi aurais-je dû être choqué ? J'étais bien au contraire ravi de pouvoir rendre heureuse une femme comme Christina. Je recule de quelque pas et m'empare de mon verre de jus d'orange que je finis d'une traite. Puis je m'approche d'elle à petit pas. « Je sens que ça va être une partie rapide ! » Non je ne comptais pas faire que des lancer de trois points, la partie ne serait en rien intéressant. Je préférais d'un côté le "corps à corps" avec elle qu'autre chose. Le ballon dans ses mains, je m'approchais d'elle afin qu'elle ai du mal à le lancer et marquer son point.
Dernière édition par Emrys M. Carlton le Mer 17 Avr 2013 - 18:25, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS Dim 14 Avr 2013 - 23:24 | |
| Il venait de tenir parole, sa main était collée à son dos. S’il ne l’avait pas fait, elle l’aurait surement insulté de tricheur, en tant que mauvais perdante bien sur. Chris l’avait déjà mis en difficulté avant même qu’ils ne commencent à jouer, elle ne pouvait pas expliquer pourquoi mais, ça l’embêtait d’avoir un petit avantage sur lui. Ce n’était pas équitable et elle l’avouait. Et elle se sentait mal pour lui, même si ce n’était qu’une partie de jeu, c’était surement son côté protecteur qui revenait au galop. Lui faire mal ? Il se prenait vraiment pour Michael Jordan. Elle le laissa s’éloigner d’elle. Emrys, marqua sous son nez, un trois points. Elle lui lança un mauvais regard. –Tricheur ! J’ai dis pas de sauts ! C’était tout ce qu’elle avait à dire, il avait encore une fois de l’avance sur elle. Ce qui ne l’étonnait pas plus que ça. Et puis, lorsqu'elle se mettait à jouer, elle devenait une tout autre personne.
Il s’était rapproché prés d’elle, très prés même. Peut être qu’au fond, c’était le but du jeu, pouvoir se rapprocher, se chercher, pour se trouver. Son torse se trouvait face à elle, que faire, elle devait se décider très rapidement, il risquait de lui piquer la balle et de la laisser en plan avec encore une fois des points de retards. Posant sa main rapidement sur son torse, du côté droit afin de gêner son bras libre, c’était vicieux, et le contact devait être encore plus interdit, mais ce n’était surement pas lui qui allait s’en plaindre. Fallait l’avouer, que main derrière le dos ou pas, il restait très doué. Elle se devait donc de trouver une stratégie, non pas pour gagner, mais pour le ralentir. Le ballon frappait contre le sol à plusieurs reprises, elle essayait d’avancer avec, vu que le monsieur de devant, ne voulait pas la laisser passer. Sa main toujours sur son torse, elle était elle aussi en quelques sortes handicapée, de suite, elle n’avait pas accès à ses deux mains entièrement, elle décida donc de se mettre dos à lui, elle sentit son torse se coller à elle, avant qu’elle ne tente de tirer, elle vit le ballon voler, et la main d’Emrys venir intercepter son lancé. –Non ! s’écria-t-elle. Telle une petite enfant, elle accouru pour rattraper le ballon, qu’il l’avait déjà devancé. Affichant une petite moue, il était hors de question qu’il marque un autre trois points, ou qu’il marque des points tout court. Passant ses bras autour de la taille du jeune homme, essayant de le tirer, son visage se retrouva collé au dos, du basketteur. –Désolée. Elle se rendait compte qu’elle était beaucoup trop proche de lui, et même si elle n’avait pas à s’excuser, elle ne voulait pas lui donner de faux espoirs, ou quoi. Elle le libéra, afin de le laisser marquer. Même si elle souhaitait plus que tout, tourner la page sur ce qui s’était passé, et même tenter de lui faire confiance sur ce qu’il lui avait raconté à son retour, elle restait réticente. Ca la bloquait et elle ne pouvait pas s’expliquer. Tout ce qu’elle voulait, c’était le prendre dans ses bras, lui crier qu’elle le croyait, et qu’ils tourneraient la page ensemble. Ce qu’elle aurait pût faire à son arrivée, mais les circonstances en ont décidées autrement. Peut être que la distance entre les deux, avait changé quelque chose. Elle pensait aussi au fond, d’elle, qu’il s’était mit avec quelqu’un d’autre, lorsqu’il était loin d’elle. C’était mauvais de penser ça de lui, mais sa jalousie, l’obligeait à penser ainsi. Se décidant à sortir de ses pensées, elle toussota tout en s’attachant ses cheveux qui étaient encore humides. Ils étaient justement là, pour tenter de rendre les choses plus simples entre eux. Et non le contraire, et c’est ce qu’elle était en train de faire. –On ne quittera pas le terrain, tant que je n’aurais pas gagné. Elle rigola intérieurement, se disant, qu’elle allait rester sur ce terrain pour l’éternité. Le vaincre ? Ce n’était pas gagné ! |
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| Sujet: Re: Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS Lun 15 Avr 2013 - 20:09 | |
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Elle me traita de tricheur ce qui me fit rire, je hausse les épaules en signe d'impuissance. C'était en moi et je ne pouvais faire autrement. Mais je me mis bien dans le jeu, il était temps pour les corps à corps c'est pour cette raison que je me retrouvais en face d'elle les mains écartées de chaque côté pour ne pas la laisser faire un lancer ou même passer. Lorsque sa main se posa sur mon torse, je ne pu réprimer un frisson qui me parcourut pourtant il y avait là qu'un geste de défense. Mais elle ne m'avait pas touché depuis un moment mais voilà, elle se mit rapidement dos à moi histoire que je ne puisse pas lui piquer le ballon. Elle était douée du moins elle savait plus au moins les techniques à adopter afin de protéger son ballon seulement je l'avais dans le collimateur et pour l'instant il était hors de question que je la laisse tirer. Pourtant elle réussit à se retourner afin de faire un lancer mais plus rapide et lançant vers mon côté droit, j'intercepte le ballon avant que ce dernier ne roule plus loin de nous. Ni une, ni deux, je m'élance à la poursuite du ballon de basket afin de l'avoir avant elle ce qui arriva. Je sentis ses petit bras m'entourer par la taille et sa joue sur mon dos. Elle le voulait vraiment ce ballon, je ne pus m'empêcher de rire en la voyant faire. Seulement la voilà qui s'excuse. De quoi ? Je ne comprends pas tout de suite et je me retourne pour lui faire face, dribblant, mon regard se pose sur elle. Un regard interrogateur pourtant elle enchaîne avec une autre phrase et je n'ai pas le temps de lui demander quoique ce soit. « J'aurais dû manger avant alors ! » Ah oui, fallait le dire, j'étais un sale goinfre et un gros mangeur en même temps lorsqu'on est sportif de haut niveau, il faut avoir l'alimentation qui va avec. Et dans mon cas, c'était une grosse alimentation, de grosses portions et surtout de la viande comme j'aime. Et je commençais d'ailleurs à avoir faim, mon ventre gargouillant seulement j'avais pas envie de quitter le terrain tout de suite. Après tout, j'étais enfin entrain de faire quelque chose de concret avec elle et ce n'était pas le moment de tout arrêter.
« Puis que nous sommes là pour un long, très long moment... » Je commence à courir puis à sauter juste en dessous du panier histoire de faire un petit dunk, m'accrocher à ce dernier puis me lâcher pour atterrir sur mes pieds. Le ballon rebondie plusieurs fois à côté de moi. Je m'en empare et le lance à Christina. « Pourquoi t'es-tu excusée tout à l'heure ? Tu sais qu'il n'y a aucune pitié sur le terrain pour les adversaires ! » J'essaye de rester un brin taquin en ajoutant à la fin de ma question un petit sourire histoire de ne pas prendre les choses très aux sérieux et ne pas la mettre mal à l'aise. Je n'avais pas envie de la faire fuir, loin de là. J'avais plus envie d'avoir une conversation avec elle, de savoir pourquoi elle est si froide avec moi même si je connais plus au moins la raison. C'était le moment que de pouvoir parler avec elle et voir ce qui va et va pas. Puisque le temps passait et nous n'avions toujours pas réellement parler de cette année loin l'un de l'autre. Même si je me sentais mal à l'aise de devoir en parler, je sais que je lui dois des explications mais surtout qu'elle les mérite. Des questions me brulaient les lèvres tellement j'avais envie de les lui poser. M'avait-elle réellement attendu comme elle me l'avait promis ? Lui avais-je manqué ? Elle oui et même pire que ça. Pourtant j'avais joué le différent lorsqu'elle m'avait appeler ce jour-là, je ne sais toujours pas ce qu'il m'a prit. J'aurais très bien pu lui dire la vérité lors de ce coup de fil ou alors essayer de la rappeler mais à quoi bon ? Le mal était déjà fait et ma mère avait besoin que je sois entièrement à elle. Elle avait besoin de moi et étant fils unique, je me devais de prendre soin d'elle lors de sa dernière année de vie. Même si au fond de moi je savais qu'elle allait partir, je m'étais fait cette idée qu'elle pourrait peut-être vivre encore quelques années et qui sait, peut-être même que je lui aurais présenté Chris... Mais tout ça restait des "si" et ces "si" se sont transformer en jamais.
Dernière édition par Emrys M. Carlton le Mer 17 Avr 2013 - 18:24, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS Lun 15 Avr 2013 - 22:57 | |
| Son regard interrogateur, était posé sur elle. Il continuait à dribbler, face à elle. Ils allaient en arriver, arriver à cette fameuse discutions. Parce que même s’il ne posait pas la question, il en mourrait surement d’envie. Sa grande taille pouvait paraître imposante face à elle. Il devait faire facilement vingt centimètres de plus qu’elle, et c’est ce qu’elle avait aimé chez lui, bien qu’elle aimait tout chez Emrys, sa taille changeait tout, elle se mit alors à se souvenir, ô combien son corps lui manquait. Le sentir près d’elle, ses bras autour de ses épaules, mettre ses mains dans ses cheveux, dormir sur ses jambes lors d’un match de basket, parce que ça lui arrivait de s’endormir en plein match, le laissant terminer tout seul. Christina voulait retrouver ces moments-là. Mais la réalité reprit le dessus. Elle leva son regard vers le sien, en essayant de penser à autre chose. –Tu peux toujours aller prendre un peu de force, si c’est ce qui te manque… tu ne voudrais pas risquer de perdre juste pour une raison pareille, si ? Elle cherchait surtout à se moquer de lui. Chercher à trouver quelque chose qui le déstabiliserait, et puis même elle n’était pas idiote, elle avait bien compris son sous-entendu. Monsieur aurait dû manger avant, parce qu’ils risquaient de rester longtemps sur le terrain, avant qu’elle ne gagne. –Et je ne suis pas nulle, si c’est ce que tu insinue. Mais joue au plus fort, tu verras, tu t’avoueras vaincu plus vite que tu ne le penses. Je vais te fatiguer jusqu’à que tu me supplie de gagner. Oui bon, elle avait entre-temps prit un air à la Tony Montana, pour rendre le tout plus sérieux, mais elle se doutait bien que ça tournait au ridicule ce qu’elle venait de dire. Tout aurait pût continuer dans cette atmosphère-là, taquineries et petits rires. Mais cette question, elle l’attendait, et elle ne pouvait qu’agir autrement, reprendre son sérieux.
C’est vrai… pourquoi s’était-elle excusée ? Pourquoi ? Elle le savait, mais ne voulait pas se l’avouer. Elle avait peur de se rapprocher de lui à nouveau, de s’ouvrir à nouveau à lui et puis se sentir dévastée et blessée, tout ça à cause de quoi ? De lui justement. A cause peut être d’un autre mensonge. Elle n’était pas certaine qu’il lui mentait, mais il y avait un manque de confiance entre eux. Au final, elle ne savait pas quoi lui dire, quoi lui répondre, peut être voulait-il une réponse sérieuse malgré son léger sourire à la fin de sa question. Elle s’obligea à lui sourire, l’envie n’était pas là, elle ne voulait pas lui mentir, mais bizarrement ne voulait pas non plus en parler. Le ballon avait atterrit au sol, sa question l’avait perturbé, et elle n’avait pas fait attention à la balle. Se frottant le sourcil ce qu’elle faisait lorsqu’elle ne voulait pas mentir, mais qu’elle hésitait à parler, Chris ramassa le ballon, qui se trouvait à ses pieds. –Je … c’est juste que, … les yeux d’Emry la perturbaient, plus qu’elle ne l’était. Se détourner était la meilleure chose à faire. –Je sais que c’est qu’une question, que je ne devrais pas le prendre ainsi, mais tu peux le comprendre non ? Tu peux comprendre que … je ne peux pas faire semblant, jouer la comédie et dire que tout va bien. Elle ne le regardait pas, non elle ne pouvait pas croiser son regard et lui dire les choses en plongeant son regard dans le sien, elle n’aurait surement pas la force de le rejeter une nouvelle fois. –Je conçois que tu soit blessé… mais... Elle s’approcha de lui, elle allait aborder un sujet un peu sensible, et elle ne voulait pas le blesser, elle s’imaginait qu’elle avait tout faux depuis le départ, et que sa mère était vraiment partit pour toujours. Comment pourrait-elle à la suite se rattraper. –Je vais aller te faire à manger. Dit-elle, ne voulant pas continuer à s’exprimer, elle voulait juste qu’ils n’aient pas à se disputer, elle ne pouvait pas risquer de le voir mettre les pieds dehors. Parce que même si elle lui en voulait, elle n’osait pas l’imaginer avec une autre. –D’ailleurs tu as triché, j’ai dit pas de saut. Dit-elle en lui rendant le ballon dans les mains.
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| Sujet: Re: Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS Mar 16 Avr 2013 - 20:47 | |
| "No matter what challenges keep us apart, we’ll always find a way back to each other." |
Elle avait l'air sûre d'elle, sûre de gagner pourtant au fond d'elle, elle savait qu'elle allait perdre. J'en étais certain, mais au final, peut-être la laisserais-je gagner, pourquoi pas ? Seulement la conversation dériva sur tout autre chose. Finis les répliques, finis les taquineras je la voyais devenir sérieuse, même très sérieuse. Ma question avait eu dont finalement de gâcher les choses. J'aurais peut-être mieux faire de me taire surtout en sachant la suite. Elle ne savait que répondre, je la voyais chercher les mots pourquoi ? Pour ne pas me blesser ? Pour éviter une dispute ? J'attendais calmement qu'elle trouve quoi dire sans la presser. Cela n'aurait servit à rien de toute manière. Je la vis ramasser le ballon à terre, jouer avec dans ses mains et s'approcher de moi. J'avais peur de la suite des évènements. Je craignais d'avoir gâcher ce petit moment improvisé que nous nous sommes accordés. Sa bouche s'ouvrit une première fois et ce fut juste quelques syllabes/mots qui en sorti mais aucune phrase. "C'est juste que quoi ?" Avait-je envie de lui dire, mais je la laissais finir. A quoi bon la couper alors que visiblement elle cherchait ses mots tout en évitant plus au moins mon regard qui pourtant la suivait. Sa première phrase me laisse sur le cul. Je ne lui avais jamais demandé de jouer la comédie, au contraire, je préférais qu'elle me dise ce qui ne va pas. J'étais toujours ouvert au discussion et surtout avec elle. Même si cela pouvait partir en dispute et que c'était une chose que je détestais pourtant il fallait passer par les mauvais jours pour retrouver les bons, n'est-ce pas ? « Chris, je ne souhaite pas que tu fasses semblant... » Je ne continue pas car la suite vint. Je la vis se rapprocher de moi, allait-elle enfin me dire ce qu'il se passait ? Pourquoi était-elle aussi froide ces derniers temps ? Ne pas en parler n'allait pas faire que tout aille mieux, bien au contraire, la distance s'installerait et nous finirons par devenir des inconnus. Elle ne veut pas que je sois blessé. Se rendait-elle compte que le fait de ne rien me dire me blessait également ? J'avais peur de la perdre complètement, je ne pouvais le concevoir même. J'attendais la suite du "mais", scotché à ses lèvres, je voulais savoir plus que n'importe quoi d'autres ce qu'il lui passait par la tête. J'avais pris l'habitude qu'elle se confie à moi. Nous n'étions pas qu'un couple mais aussi des amis proches et je pensais être devenu un ami à qui elle se confiait et sur qui elle pourrait toujours compter. Et bam la claque. Christina venait de décider d'aller me faire à manger, elle avait profiter de ma taquinerie plus tôt. « Je n'ai pas besoin que tu me fasses à manger. » Seulement elle me tendit le ballon avec une dernière remarque. Elle n'avait pas tord, j'avais fait un dernier saut mais je n'étais même plus d'humeur à la taquinerie. J'étais sur le cul, bouche bée qu'elle détourne la conversation de cette façon là. Qu'elle zappe ma question et qu'elle fuit.
Il était hors de question que je la laisse partir comme ça. Avant qu'elle ne retourne dans la maison, je lui prend le bras droit pour la stopper. J'ai envie d'avoir cette conversation et je sais que si je n'insiste pas un peu, je ne l'aurais jamais. « S'il te plaît, Chris, dis moi. » J'avais sincèrement envie de ranger les choses, il fallait que ça s'arrange. J'avais vraiment du mal à être si proche d'elle physiquement et en même temps si éloigné. J'étais là, elle était là et pourtant y a des jours où c'est comme ci l'on se voyait pas, l'on s'adressait pas la parole. Elle m'évite le plus possible tandis que j'essaye de passer du temps avec elle. C'est indéniable, elle me manque et ne rien pouvoir faire pour améliorer la situation me frustre. Oui, j'étais frustré de la situation, je calculais plus au moins tout ce que je faisais pour ne pas trop en faire étant donné qu'elle est distante avec moi. Comme le match d'aujourd'hui, je ne l'aurais jamais proposé en sachant que je risquerais de me prendre un vent. J'ai déjà eu le droit à des refus des certaines femmes mais lorsque c'est de la femme dont vous êtes amoureux, tout devient différent. Les sentiments sont quadruplés et pire que ça.
Dernière édition par Emrys M. Carlton le Mer 17 Avr 2013 - 18:23, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS Mar 16 Avr 2013 - 22:45 | |
| Christina aurait préféré avoir cette conversation autrement, elle ne savait pas, pourquoi pas une question par panier marqué. Jouer sur ce côté match de basket, ils auraient pût avoir les réponses souhaités, mais sa question l’avait titillé. Et étant donné qu’elle ne mentait que très rarement, elle ne voulait pas le faire avec Emrys, justement surtout pas avec Emrys. D’un coup elle sentit sa main. Elle n’avait pas fait attention à ce qu’il lui disait. Mais lorsque la main du jeune homme avait attrapé son bras droit, il capta toute son attention. Peut-être que c’était parce qu’ils avaient été séparés durant une longue année, que son touché la rendait autant dingue. Elle souhaitait glisser sa main jusqu’à trouver la sienne, enlacer ses doigts et rester ainsi durant quelques temps. Mais ce serait faiblir, et il était hors de question qu’elle faiblisse. Il fallait qu’il comprenne que ce qu’il avait fait, c’était mal, et que ça lui avait fait du mal. –Je veux que tu me dises … elle se retourna pour le regarder. –Que tu me dises ce qui s’est vraiment passé là-bas. S’approchant de lui, peut-être un peu trop près, ne pouvant pas détacher son bras du sien, elle évita son regard à nouveau. –Je veux que tu me racontes tout, Emrys. Parce que pendant que tu étais là-bas, durant toute une année, j’ai cru que tu ne reviendrais pas, et je me suis fait un sang d’encre. Il voulait savoir, et c’était sa chance de lui avouer ce qu’elle pensait, et ce qu’elle avait sur le cœur. –Tu veux savoir ? Le jour même où tu m’as annoncé que tu allais partir une année entière pour un match sois disant, je ne t’ai pas cru mais j’étais persuadée que tu me raconterais plus tard ce qu’il se passait vraiment. Je t’ai laissé du temps, beaucoup même, beaucoup trop. A l’aide de sa main gauche, elle retira la main d’Emrys, toujours cramponnée à son bras. Elle ne s’énervait presque jamais, et elle ne voulait pas que tout se passe sur un ton de colère, qu’ils s’éloignent encore plus, mais au fond d’elle, elle avait tellement gardé tout pour elle, en ce qui le concernait, elle n’avait jamais rien dit, même pas posé de question, après son arrivée, il était grand temps. –Peut être que tu pensais toquer à ma porte, et revenir comme si de rien était. Comme si rien n’avait changé entre nous. Bien sûr que je ne te demandais pas de venir me voir et me déballer toute ta vie au milieu d’un film, ou d’une émission culinaire, mais qu’au moins tu fasses l’effort de me donner une raison, LA vraie raison de cette absence.
Sans s’en rendre compte, toujours aussi proche de lui, elle glissa sa main jusqu’à la sienne, pour la tenir, le voir aussi proche d’elle, elle s’en sentait obligé, rien que le tenir, le sentir près d’elle, même si elle était un peu en colère contre lui, elle ne pouvait pas juste l’éviter éternellement. Elle le faisait assez en rentrant avant lui, en se couchant avant lui, et en se levant pour prendre son petit déjeuner sans lui. Et à la longue elle en devenait malade. –Je ne veux pas te faire espérer en vain, parce que tant que tu ne me dises pas la vérité, je ne pourrais pas te faire confiance à nouveau. Il pouvait lui raconter n’importe quel mensonge, mais tant qu’il lui promettait qu’il disait la vérité elle le croirait, mais il devrait alors assumer ses actes par la suite. Elle attendait ses explications, en espérant qu’il lui dise enfin la vérité. Il pouvait lui faire confiance, se confier à elle, il le savait mieux que n’importe qui. Elle l’écouterait peu importe l’histoire qu’il lui raconterait, peu importe ce qu’il avait à dire. Parce que tout ce qui lui importait c’était qu’il se confie à elle, qu’elle puisse se sentir en sécurité au sein de leur relation. Le jeune homme pourrait alors après, lui demander ce qu’il souhaitait, elle n’avait rien à lui cacher, et encore moins par apport à ce qu’il s’était passé durant son absence.
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| Sujet: Re: Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS Mer 17 Avr 2013 - 18:49 | |
| "No matter what challenges keep us apart, we’ll always find a way back to each other." |
Elle se retourne et je l'écoute parler. Je l'écoute déballer ce qu'elle gardait pour elle. C'était ce que je souhaitais. Pouvoir comprendre le pourquoi elle était si froide du moins la vérité. Puisque je me doutais que c'était quelque chose en rapport avec mon absence d'un an. J'écoute attentivement. J'essaye de lire entre les lignes. Mais tout ce que je vois en ce instant c'est son regard. Je peux voir que ce qu'elle me dit est la pure vérité. Qu'elle est entrain de me déballer ses sentiments, son ressenti. C'était rare de nos jours que les gens fassent ceci. Je n'avais pas eu beaucoup à insister, supposant qu'elle comprenait pourquoi j'avais besoin de savoir. Dieu, comment j'avais pu laisser une femme pareil aussi longtemps ? J'avale ma salive et la laisse terminé. Je ne veux pas l'interrompre, pas maintenant. Après tout je lui avais demandé de s'expliquer, fallait que j'attende la fin. Mon bras était resté sur le sien. J'avais envie de le lui caresser doucement pour la soulager. La rassuré comme je le faisais avant. Elle voulait savoir ce qu'il s'était passé, il me semblait lui avoir raconter plus au moins tout. Mais visiblement elle ne m'avait cru, croyait-elle que j'avais été avec une autre ? Je lui avais demandé de m'attendre, comment aurais-je pu aller voir ailleurs ? C'était insensé. Du moins pour moi puisqu'elle, elle avait eu des doutes. Je l'écoute toujours attentivement, ne ratant rien de ses mots. De ses explications ou questions ? Elle s'était attendu à ce que je lui raconte tout mais bien avant la fin. Je regrette tous les jours de ne pas l'avoir appeler ou simplement lui déballer la vérité lorsqu'elle m'avait passé ce coup de fil. Quel idiot j'ai été. Sur le coup, c'était ce qui me semblait le mieux pourtant j'avais tellement envie de l'avoir à mes côtés pour traverser cet épreuve. Je n'ai toujours pas déballer un seul mot, un seul son. Sa main se pose sur la mienne afin de la retirer, je la laisse faire car je ne veux pas lui faire du mal. Elle glisse doucement le long de son bras. Mon regard est toujours rivés sur ses yeux. Non, visiblement, elle n'y croyait pas. Comment lui dire autrement les mêmes choses, mêmes explications ? J'aurais aimé pouvoir la prendre dans mes bras et la réconforter ainsi mais elle attendait des réponses. Il fallait que je lui en donne comme elle l'avait fait pour moi. « Chris... » Je veux lui répondre mais je sens sa main glisser dans la mienne et je m'arrête net, je regarde cette main si fine dans la mienne et je la serre doucement. Lorsque je l'entend prendre la parole à nouveau, je ne la regarde pas. Ce qu'elle me dit me fait comprendre que je n'ai pas d'autre choix que de tout lui dire. Lâchant le ballon à terre, ma main libre se pose sur sa joue. Elle est si proche de moi que je peux sentir son souffle contre mon torse. Entendre son cœur. Mon regard se dirige vers le sien. « Je ne t'ai pas mentis, je veux dire pas quand je suis rentré. C'est vrai j'aurais dû te dire dès le départ ou même après, pendant j'en sais rien. Mais j'aurais dû te dire ce qu'il se passait. Mais... » Je ne sais comment m'exprimer. J'ai toujours eu du mal à exposer mes sentiments même si là c'était plus au moins différent. Mais je suis nul en argumentation, en explication encore pire. Pourtant je cherche, je fais l'effort, pour elle. « J'ai reçu ce coup de fil de ma mère, j'y croyais pas. Pour moi, il était hors de question qu'elle s'en aille, qu'elle soit mal. J'allais aller l'aider une année, passer du temps avec elle puis rentrer et peut-être même la faire venir en Californie. » Je fais une pause, je la regarde, je ne sais pas si elle me croit ou pas mais je continue sur ma lancée. « Lorsque je suis arrivé, j'ai compris qu'elle m'avait pas tout dit et que son cancer était à un stade bien plus avancé. J'ai flippé, j'étais en flippe mais je devais être fort pour elle. Je t'avais raconté ce qu'il s'était passé avec mon père. Tu sais qu'il ne restait plus qu'elle et moi. » J'essaye de ne pas trembler. Je déteste être émotif. Pourtant c'est plus fort que moi. Surtout lorsque je parle de ma mère. Elle me manque terriblement, elle est partie trop tôt. Mais le contact avec Christina me laisse avoir encore un peu le contrôle sur mes émotions. J'avale une nouvelle fois ma salive et je continue. Autant tout déballer, c'était à mon tour et je voulais sincèrement qu'elle me croit. Qu'elle ait à nouveau confiance en moi. « J'ai tout zappé là-bas, je me voyais pas, comme je te l'ai dis la dernière fois, te faire perdre une année. Pour moi, même si elle était en phase terminal, ce n'était rien. On allait réussir à le combattre donc jamais il m'était venu à l'esprit qu'elle me quitte. Chris, je t'assure, je voulais t'appeler mais je n'arrivais pas à m'intégrer ça dans la tête. Je n'arrivais pas à me dire que j'allais la perdre, tu comprends ? » Je n'attends pas vraiment de réponse à ce moment-là et je continue. « Quand je t'ai demandé de m'attendre, j'étais sincère. » Ma main caresse sa joue doucement, du moins mon pouce, l'autre serre toujours la sienne, je l'approche doucement contre mon torse. « Y a pas un jour qui s'est passé sans que je ne pense à toi. J'avais peur que tu ne m'attendes pas, j'avais peur de t'appeler et que tu me dises que c'était finis. Que tu me dises que tu voyais un autre. » Rien que de prononcer ces derniers mots, mon coeur se pinça. Lorsque je pensais à elle, c'est ce dont je craignais. Peur qu'elle me lâche au moment où j'avais vraiment besoin d'elle. En y réfléchissant, je n'ai jamais su si elle m'avait attendu ou pas. La question me brulait les lèvres à ce moment-là mais je ne la posai pas. J'espérais qu'elle y répondre sans que j'aie à le faire. |
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| Sujet: Re: Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS Mer 17 Avr 2013 - 22:16 | |
| Quel soulagement, tout était dit. Elle avait dit ce qu’elle ressentait depuis son arrivée, ce sentiment de tromperie, ou de confiance brisée envers lui. Et par surprise ce qu’il lui racontait, n’était rien de plus que ce qu’il lui avait déjà expliqué. Certes, elle comprenait ce qu’il avait vécu, mais il y avait aussi une part d’elle qui restait déçue. Déçue, parce qu’il n’avait pas trouvé le courage de lui demander de l’aide, ou rien que de le, le lui avouer. Et ce courage, elle ne le voyait toujours pas. Il avait fallu qu’elle le pousse pour qu’il en parle. Et c’est ce qui lui déplaisait le plus. Elle n’aimait pas guider les choses, et encore moins le guider lui, l’obliger à faire des choix, mais pourtant c’est ce qu’elle venait de faire. Lui poser un « ultimatum » lui dire la vérité, ou la perdre. Et il avait l’air d’avoir vite choisit. Christina été mal placée pour le juger, parce qu’elle, contrairement à lui, elle n’a jamais connu sa mère, et elle ne sait encore moins, ce que c’est que de la perdre. Et même si elle ne pouvait pas éprouver la même douleur que lui à l’instant présent, même si jamais son cœur n’aurait ce sentiment de désespoir et de grande perte, elle regrettait la présence d’une figure maternelle. Peu importait, belle-mère, tante, grand-père, grand-mère, jamais elle n’avait connu ça, alors au fond, une perte, comme un vide, pouvaient être soignés de la même façon, et que si ce remède-là, c’était lui pour elle, et elle pour lui, elle n’avait toujours pas le motif du comment et du pourquoi elle attendait encore de le prendre dans ses bras, de l’embrasser et de lui dire qu’elle l’avait attendu, et qu’il était temps de fêter ces retrouvailles. Alors qu’elle réfléchissait toujours à ce qu’il lui disait, ce qu’il tentait de lui expliquer, sa joue fut délicatement heurtée par la paume chaude du jeune homme, elle eut le réflexe de se tourner légèrement vers celle-ci. Tirée par Emrys, elle se retrouva contre son torse, où elle déposa sa main. Le rythme de sa respiration faisait bouger sa main, elle n’osait toujours pas le regarder dans les yeux, croiser son regard, et lui dire qu’elle le croyait. Parce qu’elle aura beau lui dire qu’elle avait confiance en lui, et même si c’était vraiment le cas, l’année qu’ils avaient passés séparés, avait creusée un trou entre eux, ne pas voir une personne durant une longue année, pouvait changer les choses, et même si elle tenter de se persuader le contraire, elle savait bien, au fond, bien enfoui en elle, qu’ils avaient besoin de temps pour reconstruire quelque chose. Mais c’était surtout parce que durant son absence, même si elle n’avait pas fréquenté d’autre homme, à un moment, elle s’était résignée à l’attendre, ne plus faire attention à lui, ni à ce qu’il était devenu. Donc oui, s’il venait à lui poser la question, peut-être lui qu’elle lui mentirait. Il avait besoin d’elle en ce moment, et s’il apprenait qu’elle avait renoncé à lui, ça n’arrangerait pas les choses. Lui dire la vérité serait une sage décision, mais comme on nous le répète souvent, mettre la faute sur les autres, était une chose beaucoup plus simple. Mieux vaut sacrifier les autres que nous même. C’était une pensée égoïste, mais tout comme il l’avait abandonné, lui cacher cette petite vérité ne changerait surement pas les choses, du moins c’est ce qu’elle pensait. Et rien que d’y penser de cette façon-là, elle se sentait le trahir, comme si elle agissait pour le clan opposé, et ça lui faisait du mal de devoir lui cacher ça. Peut-être que pour beaucoup ça paraissait être qu’une petite bricole, qui valait mieux garder pour soi, pour elle, ça changerait surement la vision qu’avait Emrys d’elle. Il lui avait quand même demandé de l’attendre, et une parole est une parole. Elle ne revenait jamais sur ses décisions, mais celle-ci avait été dure à tenir. Approchant son visage plus près de son torse, elle y déposa un léger baiser. La distance qui les séparait n’était pas immense, mais elle avait l’impression de le sentir loin d’elle, et c’est ce qu’elle n’aimait pas, elle voulait qu’il la prenne dans ses bras, et qu’il détruise l’écart qu’il y avait entre eux. -Je t’ai attendu. Et c’était vrai, il fut un temps où elle l’avait attendu, tous les jours impatiente d’attendre un coup de fil, un simple message, ou encore une lettre. Et puis même si on ne regardait pas les choses de cette façon-là, elle n’avait entretenu aucune relation amoureuse avec quelqu’un, durant l’année passée. Peut-être qu’il fallait le lui préciser. Et que c’était ce qu’il voulait savoir. Christina, mit sa main dans les cheveux d’Emrys. Elle plongea son regard dans le sien, en lui coiffant les cheveux de sa main. –Je t’ai attendu … et je le fais encore. Peut-être qu’elle lui tendait une perche, mais elle n’attendit pas qu’il agisse, elle détacha sa main prisonnière dans la sienne pour la passer autour de sa taille, son autre main toujours dans ses cheveux, elle le tira légèrement vers elle pour déposer un baiser dans son cou. Elle pouvait sentir son odeur, ses lèvres effleurant sa peau, c’est à quoi elle pensait au moment même. Elle recula son visage, pour venir caresser sa joue à l’aide du bout de son nez. Au final, elle n’avait pas besoin de lui dire, qu’elle le « pardonnait », il pouvait le comprendre à travers ses gestes. Parce qu’ils ont toujours été comme ça, certaines fois, seuls les gestes suffisaient.
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| Sujet: Re: Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS Jeu 18 Avr 2013 - 18:54 | |
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J'appréhendais une réaction de sa part. Je voulais sincèrement qu'elle me croit. Que la confiance qu'elle avait en moi revienne et en même temps, je la comprenais. Ce que j'avais fait n'était pas anodin. Je n'avais en vrai aucune excuse de ne pas lui avoir donné des nouvelles. Et pire encore, de lui avoir menti. J'avais envie de me rattraper, de rattraper le temps perdu. Toute cette année aurait pu se passer autrement si seulement j'avais joué franc jeu dès le départ. Si je lui avais dit avoir reçu un coup de fil de ma mère. Que je partais m'occuper d'elle. Que je lui proposais de venir avec moi si cela lui disait ou même de passer me voir pendant ses congés. Elle n'aurait pas été blessé par ce silence de mort. Mon coeur battait plus vite. Mon regard était posé sur elle et j'attendais qu'elle dise quelque chose. S'il te plaît, Chris, dis quelque chose, que j'avais envie de lui dire. Mais pourquoi la presser ? Ca ne m'aurait servit à rien à part peut-être envenimé les choses. Je patiente, je la regarde, je pense, je réfléchis, j'observe. Jusqu'à ce qu'elle commence à bouger, elle se rapproche de moi. Tout près de moi et je sens sa bouche se poser sur mon torse ou elle laisse un baiser. J'attends toujours, ne surtout pas la bousculer. Sa douce voix résonne dans ma tête lorsqu'elle me dit qu'elle m'a attendu. L'étreinte sur mon coeur se desserre doucement. J'arrive enfin à mieux respirer mais ce n'est pas terminé, j'attends la suite, je n'ose pas parler et gâcher ce moment. Puis qu'elle porte une main à mes cheveux, les caressant. J'aimais ce geste qu'elle avait depuis toujours. Sentir sa main me caresser mes cheveux que ce soit lorsque je me retrouve la tête sur ses genoux quand on parlait de tout et rien. Quand je me réveillais et qu'elle se trouvait là, en face de moi à me les caresser. Chaque geste qu'elle avait envers moi faisaient ressortir les anciens souvenirs qui n'était pas si anciens que cela. Sa deuxième phrase me fait relâcher toute la pression en moi. Ces idées qui m'étaient passé par la tête comme quoi elle était déjà avec autre. Que cette distance qu'elle avait mit entre elle et moi était dû à cause d'une nouvelle relation. Je prenais ces mots comme pour une confession. Elle n'avait pas vu d'autres hommes car elle m'avait attendu. Je soupire comme soulager, non, je le suis réellement. Mon regard dans le sien, je sens que quelque chose revient entre elle et moi. Je la sens plus proche pas que physiquement mais sentimentalement. Cette fois-ci - pour ne pas changer- je ne dis rien mais pas pour la même raison. Ce moment est juste magique. Je le sens, je le vois. Et je n'ai en aucun cas envie de brisé cette ambiance. Je relâche sa main lorsqu'elle essaye de l'enlever, main qu'elle cale autour de ma taille, me rapprochant d'autant plus d'elle. Lorsque je sens ses lèvres dans mon cou, je ferme automatiquement les yeux et j'ai un frisson qui me parcourt de la tête au pieds. Que c'est bon de l'avoir si près de moi. Je profite de ces gestes pour la prendre par la taille, l'entourer de mes bras et la serrer contre moi. J'avais besoin de ça. Qu'elle soit tout contre moi, je sentais son corps collé au mien. L'odeur de son gel douche dans son cou ou j'avais enfoui mon visage en me baissant légèrement. Je la garde contre moi quelques minutes pour la relâcher à contre coeur mais je sais - du moins j'espère - que je pourrais le refaire bientôt mais j'avais envie d'autre chose. Je voulais ses lèvres, sentir ses lèvres, les embrasser. Je m'empare de son visage délicatement à deux mains. Une main sur chaque joue et j'approche mon visage du sien. Mon coeur bat à nouveau mais plus pour la même raison. Et d'un coup, j'ai peur que ce baiser gâche tout. Et si ce n'était plus comme avant ? Mais je repousse ses mauvaises pensées loin dans ma tête pour laisser le moment venir. Mes lèvres frôlent à peine les siennes que je suis déjà aux anges. Je veux lui montrer que je la veux toujours et qu'il ne m'était pas traverser, une seule fois, l'esprit que je pouvais être avec une autre. Mes sentiments pour cette femme me rendaient dingue tellement j'y comprenais rien et pourtant j'étais heureux qu'ils soient là, heureux à cet instant, qu'elle soit là.
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| Sujet: Re: Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS Jeu 18 Avr 2013 - 20:46 | |
| C’était donc ça ? Elle avait eu besoin qu’il répète les choses plusieurs fois pour qu’elle puisse lui pardonner. Qu’il lui fasse croire que ce qu’il lui avait dit à son arrivée, c’était donc la vérité ? Qu’il ne faisait que se répéter. Eh bien oui, parce qu’Emrys et elle, se connaissaient depuis plus de trois ans, et qu’elle avait appris à lui faire confiance, et que s’il lui promettait que c’était la simple et la seule vérité alors elle le croyait. Elle y avait mis du temps, à se faire à l’idée qu’il pouvait s’en sortir sans elle, vivre une année sans elle, sans donner de nouvelles. C’était surement la raison pour laquelle elle avait été si froide avec lui, elle avait eu peur de ne pas créer un manque lorsqu’elle n’était pas près de lui, peur qu’il ne pensait pas à elle. Et son âge n’y était pour rien, contrairement aux spéculations qui circulent concernant les femmes qui ont des préférences pour les plus jeunes qu’elles-mêmes, jamais elle n’avait mis en question, sa relation à cause de son âge. Bien sûr, ils n’étaient pas tout à fait comme tout le monde concernant leur relation, et que beaucoup avait cru voir la belle-mère du basketteur, mais ça n’avait pas d’importance, le regard des autres et leurs avis, tout ce qui comptait c’était lui, et ce qu’il ressentait envers elle. Christina avait laissé glisser sa main dans les cheveux d’Emrys, lui déposant peu après un baiser dans le cou, elle en avait tant désirée, toucher sa peau et sentir son parfum au bout de son nez, l’avoir près d’elle et rien que pour elle. Sentant les bras du jeune basketteur entourer sa taille, elle eut une sensation de sécurité, ce n’était peut-être qu’un rêve, dans lequel elle rêvait être auprès de lui, car il lui manquait énormément, mais lorsque ses lèvres touchèrent celles d’Emrys, elle comprit que ce n’était pas un rêve, mais qu’il était réellement en train de l’embrasser, elle le laissa alors guider ce baiser, en se redressant sur la pointe des pieds. Son cœur ne cessait de battre bien au contraire, il accélérait, à chaque touché du jeune homme. Elle rouvrit ses yeux lorsqu’elle sentit ses lèvres décollées des siennes. Ses bras s’étaient retrouvés collés le long de son corps, elle reposa ses pieds au sol, en lui souriant. Cela faisait tellement longtemps qu’elle ne lui avait pas souris, du moins sincèrement, la plupart des sourires qu’elle lui avait adressés n’étaient que simple courtoisie à son égard. Retrouvant la taille d’Emrys, ses bras l’enlacèrent en le serrant bien fort. Il était hors de question de s’éloigner de lui à présent, et encore moins depuis qu’il l’avait embrassé, elle avait cette envie folle de reposer ses lèvres sur les siennes à nouveau, mais hésitait à lui en demander trop beaucoup trop tôt. Mais son corps ne répondait pas de la même façon que son cerveau, elle leva son visage vers le sien en déposant sa main derrière sa nuque, elle le rapprocha d’elle, afin d’atteindre ses lèvres plus facilement. Ses lèvres trouvèrent refuge sur les siennes. Elle lui offrit alors un long baiser avant de redescendre vers son cou. Ses bras entourèrent le cou du jeune homme. Tout en déposant sa joue sur son torse elle lui posa une question. –Tu veux continuer à jouer, ou bien aller manger ? elle pouffa légèrement, trouvant sa phrase dite à voix haute légèrement aguicheuse, et pleine de sous-entendus, alors que bien au contraire elle lui proposait réellement à manger, elle ne voulait pas le voir affamé toute la journée. |
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| Sujet: Re: Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS Jeu 18 Avr 2013 - 22:55 | |
| "No matter what challenges keep us apart, we’ll always find a way back to each other." |
Mes lèvres contre les siennes, j'attendais cet échange depuis que j'étais revenu. Et même depuis que j'étais parti à New York puisque lors de cette période je n'avais eu aucun contact avec elle. Le baiser ne dura pas longtemps mais j'en avais encore le gout sur mes lèvres et c'est indescriptible. Je ne sais comment décrire ce que je ressens en cet instant. Je n'ai pas envie de la lâcher, je n'ai pas envie de bouger, je veux juste la garder contre moi et être certains qu'elle m'avait pardonné mon erreur. Même si ce n'était pas complètement, au moins qu'elle ne serait plus froide comme ces derniers temps. Je l'avais remarqué dès le départ qu'elle s'était éloigné de moi mais étant le fautif, je ne pouvais aller vers elle et l'obliger à tout expliquer. J'ai attendu qu'elle vienne à moi, qu'elle soit prête à avoir cette conversation. Aujourd'hui avait été le jour j pour mon plus grand bonheur. A peine notre baiser finis, je la vis bouger, ne la quittant pas du regard, ses mains sur ma nuque, son regard dans le mien et nos lèvres se rencontrent à nouveau. Je sentais ses bras autour de moi, me serrer fort. Comment lui refusé un nouveau baiser ? J'avais juste envie de garder ses lèvres contre les miennes pour l'infinie. Mais je savais qu'à présent j'aurais le droit de l'embrasser à nouveau dès que l'envie m'en prendrais. Et j'étais tellement bien avec elle. Le long baiser prit finalement fin et mes lèvres quittèrent les siennes doucement en ouvrant les yeux, je pu admirer ce si jolie visage qui se trouvait à quelques mètres du mien. Elle me sourit et j'ai cru que j'allais fondre, ce sourire m'avait tellement manqué. C'est affolant comment je devenais niais lorsque je me trouvais avec elle, tout ce qu'elle faisait me plaisait. Je pourrais ne rien faire d'autre que de la regarder et ça m'allait. Sa question me fit rire. Je la regardait et ma main vint remettre une mèche derrière son oreille. « Je pense qu'on va arrêter le massacre maintenant et qu'on va manger ! Je suis affamé ! » J'aurais bien voulu avoir une autre signification à cette question mais peut-être était-il encore un peu pour que les choses aillent plus loin. Je ne voulais rien précipiter de peur qu'elle fasse marche arrière et recule d'une dizaine de pas que je devrais rattraper les prochains jours. Alors j'allais prendre mon temps, ne pas la brusquer et pourtant ce n'était pas l'envie qui me manquer que de la soulever d'un seul coup pour la faire rentrer à l'intérieur et la coller contre un mur et... Stop, fallait que j'arrête mes pensées, que je les freine et ne m'emballe pas trop. « J'aurais bien fait de toi mon déjeuner aussi. » Que je lui répond en lui prenant la main afin de retourner dans la maison direction la cuisine. Je la serre bien dans la mienne. J'allais enfin prendre un repas avec elle, en sa compagnie. J'étais comme un petit garçon qui allait avoir tout ce qu'il souhaite, j'allais pouvoir avoir tous ces moments qui me manque tant avec elle. Je lâche sa main non pas sans l'avoir d'abord porter à mes lèvres et faire un baiser sur sa paume. J'ouvris finalement le frigo et voir ce qui se trouve à l'intérieur. « T'as envie de quoi toi ? » Que je lui demande la tête derrière la porte du grand frigo.
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| Sujet: Re: Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS Lun 22 Avr 2013 - 16:40 | |
| Emrys finit par jeter l’éponge, il était affamé, autant retourner à l’intérieur pour qu’il se nourrisse. Il fit une remarque, à laquelle Christina ne pouvait qu’être d’accord. -Ce qui ne m’aurait pas déplu. Dit-elle, en le laissant l’entrainer à l’intérieur. Lui lâchant la main, il se dirigea vers le frigo afin de se servir de quoi manger, elle le suivit, en s’appuyant sur les rebords de l’évier, attendant qu’il mange, mais le voilà qu’il lui demande, si elle avait envie de quelque chose. Il devait se douter de la réponse qu’elle allait lui donner, et sa question n’arrangeait pas l’envie qu’elle avait que de lui répondre, que c’était lui qu’elle voulait. C’était de lui dont elle avait envie. Mais rien n’avait autant de valeur que les gestes. Elle se redresse alors pour le rejoindre, se plaçant alors entre la porte du frigo et lui, ses petits yeux rivés vers lui, le regardant, elle passe sa main sous le débardeur d’Emrys, glissant ainsi ses petits doigts sur son torse. Elle se grandit légèrement afin d’atteindre les lèvres du jeune homme, ce qu’elle arrive à faire. Elle l’embrasse lentement, délicatement, en lui mordillant la lèvre inférieure. Elle en a envie, elle le désirait c’était plus fort qu’elle, peut-être parce que cela faisait beaucoup trop longtemps, qu’elle attendait le jour où tous les deux se retrouveraient. Et même si elle aurait, tout donnée, l’année passée, rien que pour entendre sa voix, tous les jours elle pensait à lui, à l’avoir à ses côtés, et aux nuits folles qu’ils auraient pût partager. Ou bien peut-être que c’était juste le fait qu’elle l’aimait, mais ça, elle ne voulait pas encore se l’avouer. Du moins pas maintenant, elle a encore peur de le voir s’en aller. Elle le tire alors, fermant à l’aide de son dos le frigo, auquel elle s’adosse, en continuant à l’embrasser, elle continue en même temps, de caresser son torse toujours sous son débardeur, qu’elle aurait rêvée lui arracher, mais elle n’en avait pas la force pour. Elle finit par décoller ses lèvres des siennes en le poussant doucement, pour laisser de l’espace entre eux, elle retira aussi sa main de sous son t-shirt. –Tu veux toujours manger ? dit-elle en le provocant, avec un sourire en coin. Elle se doutait bien qu’il n’en avait plus trop envie, et puis même, elle ne le laisserait pas tranquille, tant qu’elle ne l’aura pas eu pour elle, tant qu’elle n’aura pas toute son attention. Attrapant la main du jeune homme elle le tira, jusqu’au canapé où elle le poussa pour qu’il s’asseye. Il était assis, elle, était restée debout, elle voulait que les choses aillent plus loin, beaucoup plus loin. Et pour qu’il le comprenne, si ce n’était déjà fait, elle se lâcha les cheveux puis retira son haut en le laissant tomber au sol. Elle vint ensuite se placer à califourchon sur les cuisses d’Emrys. Passant ses mains dans ses cheveux, elle le poussa légèrement vers l’arrière afin de venir l’embrasser. Elle continua par prendre les mains d’Emrys pour venir les poser sur son dos, sur la fermeture de son soutient gorge. Elle était prête à faire les choses bien, dans une totale délicatesse, elle voulait qu’il s’occupe d’elle, et qu’il prenne soin d’elle. Elle ne savait pas jouer les allumeuses, ou faire du charme aux hommes, même si avec lui, tout était différent et qu’elle pouvait faire tout et n’importe quoi, elle restait une femme douce qui aimait qu’on prenne soin d’elle comme il le fallait.
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| Sujet: Re: Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS Mar 23 Avr 2013 - 18:52 | |
| "No matter what challenges keep us apart, we’ll always find a way back to each other." |
Je la vois se mettre entre le frigo et moi lorsque je lui demande ce dont elle a envie. Je hausse automatiquement un sourcil comme si je la questionnais. Mais j'ai rapidement une réponse par ses gestes, sa main se glisse sous mon t-shirt et remonte en caressant mon tors. Je la laisse faire avec un léger sourire aux lèvres. Je comprenais ce dont elle avait envie et fallait dire que son envie était partagé. Mais je la laisse faire et avoir pour l'instant le contrôle de la situation. Ses lèvres se joignent aux miennes et je répond à ce doux baiser. J'ai dû mal à laisser ses lèvres abandonner les miennes lorsqu'elle rompt le baiser et me pousse doucement en mettant de l'espace entre nous. Sa question me fait sourire, elle connaissait la réponse. Je secoua la tête négativement pour lui répondre sans dire un mot. Je me laissais complètement guidé et c'est tout naturellement que je la suivis vers la salle de séjour et que je me laissai tombé sur le canapé. Je me mordillai la lèvre inférieure lorsqu'elle relâche ses cheveux qui tombe dans son dos puis enlève son débardeur. Elle sait exactement comment provoquer des choses en moi. J'ai envie de l'avoir que pour moi. J'avais envie d'elle plus que n'importe quoi. C'est lorsqu'elle pose mes mains sur la fermeture de son soutien-gorge que je prends les choses en main. Je défais le soutif de ma bien aimée puis le retire tout en continuant à l'embrasser tendrement. J'aimais être doux et romantique avec elle tout comme ils nous arrivaient d'être passionnés et fougueux dans nos gestes. Je lance le sous vêtement derrière moi sans voir où et je repose mes mains de chaque côtés des hanches de Chris. Sa peau était si douce. Je connaissais ces courbes par coeur, je pouvais reconnaître son corps en fermant les yeux tellement j'avais passé de temps à l'embrasser et le parcourir lorsque nous étions ensemble. Je finis par stopper le baiser et la regarder dans les yeux. « Tu es tellement magnifique. » Ca pourrait sembler niais mais j'avais ce besoin de la complimenter, de lui montrer qu'elle comptait pour moi. Que j'avais toujours autant envie d'elle même après cette année d'absence et je dirais même surtout après cette année passée loin d'elle. Je retirais mes mains de ses hanches pour à mon tour virer mon débardeur et le faire rejoindre le soutif de ma belle. Puis à nouveau, mes mains prennent possession du visage de Chris et je porte ses lèvres au miennes que j'embrasse avec tendresse. Je finis tout de même par les laisser et rejoindre son menton puis son cou. Ou je dépose des baisers brûlant de désir. Mes mains avaient suivit ma bouche et avaient rapproché le corps de Chris contre le mien. Je pouvais sentir sa poitrine contre mon torse. La chaleur de son corps, la douceur de sa peau, son odeur si enivrant. Oui, je la voulais. Je n'ai jamais été un homme très romantique en réalité. Je couchais avec des filles mais c'était autrement, c'était autre chose. Il n'y avait pas les mêmes sentiments pour ces filles que ce que je pouvais ressentir au jour d'aujourd'hui pour Christina. Tout était différent et c'était peut-être ce que j'aimais d'un côté. Pouvoir ressentir de nouveaux choses. Mes émotions étaient en ce moment même comme quadruplé. J'aimais cette femme, j'aimais le regard qu'elle posait sur moi, j'aimais sou sourire et le son de sa voix. J'aimais son rire et ses mimiques. Je rêvais de son corps et de ses baisers. Ca me faisait presque flipper tellement je l'avais dans la peau.
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| Sujet: Re: Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS Mer 24 Avr 2013 - 1:21 | |
| Elle sentait ses baisers brûlants sur sa peau, son souffle, son odeur. Ses grandes mains posées sur sa taille augmentaient l’envie qu’elle avait que de lui offrir des baisers toute la journée, sentir son corps contre le sien, et passer tout le temps qu’il fallait ainsi. Elle sentit alors son torse contre sa poitrine nue, ce torse qu’elle avait tant voulu embrasser durant son absence, tant rêvé de caresser elle le voyait enfin, elle le sentait enfin contre elle. Toucher sa peau, embrasser ses lèvres, elle ne savait plus quoi penser, où poser ses mains. Elle l’entend lui dire qu’elle est magnifique, elle s’interrompt alors de l’embrasser, elle le regarde pose sa main sur son visage et de son pousse elle redessine son sourcil. –Je… elle dépose un baiser sur ses lèvres puis lui mord la joue avant de lâcher un léger rire. –Merci. Elle revient déposer ses lèvres contre les siennes, pour l’embrasser avec plus de violence, elle fait glisser sa main derrière son dos, en le caressant, et d’un geste rapide elle ressert sa main, et implante ses ongles dans sa peau, peu importait si elle lui faisait mal, peu importait s’il avait mal, car plus le temps passait et plus elle désirait lui arracher le restant de ses vêtements. Christina se laisse tomber sur le canapé, en attirant avec elle Emrys, qui se retrouve au-dessus d’elle. Elle relève son visage vers lui en posant sa main derrière sa nuque, pour l’embrasser, son autre main parcours le dos musclé du jeune homme, pour arriver à l’élastique de son short de sport, elle passe sa main sous son short pour aller poser sa main sur ses fesses qu’elle caresse. Ses lèvres ne lâchaient pas les siennes, non, elle ne pouvait pas se séparer de lui. Sa main lâche sa nuque, pour aller retrouver l’autre en dessous de son short. Elle les pose sur l’élastique de son short, qu’elle descend doucement, pour le laisser aux pieds d’Emrys, il était trop loin pour qu’elle le retire entièrement. Quand elle vient à retirer son pantalon qu’elle jette au sol, elle se souvient avoir enfilé un sous vêtement plus que ridicule, elle ne s’était pas dit en se levant ce matin, après s’être lavé et avoir enfilé sa culotte, qu’elle descendrait, pour retrouver Emrys, et qu’ils se seraient retrouvés l’un sur l’autre sur le canapé presque à passer à l’acte. Elle se serait un minimum préparé pour lui plaire, rien qu’un petit peu, mais les choses ne se passaient pas toujours comme elle l’aurait souhaité. Elle pose alors ses mains sur son ventre, en rigolant. –Ma culotte est ridicule ! dire une chose durant un moment pareille, c’était elle tout craché, elle parlait beaucoup et même lorsqu’ils avaient droit à un moment romantique. Son sous vêtement blanc à petit poids rose la mettait mal à l’aise. Elle le regarde alors dans les yeux en lui affichant un sourire tout timide. Elle lui pince le nez, puis pose ses mains sur les joues d’Emrys, pour le rapprocher vers elle, pendant qu’elle l’embrasse, elle dispose ses jambes autour de la taille d’Emrys. |
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| Sujet: Re: Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS Ven 26 Avr 2013 - 19:22 | |
| "No matter what challenges keep us apart, we’ll always find a way back to each other." |
Le compliment s'était échappé de ma bouche et en même temps c'était tant mieux car je la trouvais réellement magnifique. J'avais même l'impression qu'elle était encore plus belle qu'il y a une année. Je remarquais plein de petite chose, je faisais attention à d'autres. Etait-ce l'amour qui faisait de moi cet homme dont je n'ai jamais été ? Pourtant ma mère en me voyant m'avait dit que j'avais l'air bien, heureux. J'avais pu lui parler de Chris avant qu'elle me quitte mais que très peu ne voulant pas lui faire envie. Qu'elle soit triste de partir sans connaître plus la femme dont son fils unique était tombé amoureux. Pourtant au jour d'aujourd'hui, je regrettais de ne pas lui en avoir parler plus et de ne pas avoir demandé à Christina de m'accompagner à New York. Mais à quoi cela servait-il de penser au passé ? A présent, je l'avais tout près de moi, l'embrassant, son corps entre mes mains. Elle m'avait attendu et c'était tout ce qui comptait. Ses lèvres se collent aux miennes et je réponds à ce baiser que j'apprécie. Elle devient plus sauvage, je le sens par ces caresses surtout lorsqu'elle s'agrippe à mon dos. Cela me fait sourire, je sens qu'elle me veut et ça fait du bien que de le savoir. Mes mains sont toujours sur sa taille que je serre un peu plus lorsque je sens ses ongles sur ma peau. Puis me laisse tomber sur elle qui se retrouve allongée sur la longueur du canapé. Une position tout aussi agréable que celle de tout à l'heure étant donné que j'aimais l'avoir à califourchon sur moi mais à présent, j'avais l'impression que c'était à mon tour de dominer. Et combien j'aimais cela que prendre les commandes et jouer mon mâle. On ne stoppe pas nos baisers. Nos lèvres sont comme collés avec de la super glue tellement on s'embrasse. Et je n'ai pas envie que ça s'arrête. C'est comme si on essayait de rattraper le temps "perdu" durant cette année ou je n'ai pas pu la toucher une seule fois étant donné qu'elle n'était pas dans la même ville que moi. Je sens ses mains sur mes fesses chaudes, les caresser tandis que les miennes, coquines comme elles sont, se retrouvent l'une sur la poitrine de ma belle tandis que l'autre sur sa cuisse qui remonte doucement. Mais elle n'a pas le temps de remonter car Chris se sépare de mon short, ne me laissant plus qu'en boxer au dessus d'elle. Je finis par enlever mon short complètement et elle son pantalon puis je l'entends rire. Je pose mon regard sur elle. Sa remarque me fait sourire. En effet, je pouvais voir sa magnifique culotte blanche à petits poids roses, je n'ai pas le temps de dire quoique ce soit qu'elle s'empare de mon visage et m'embrasse encore. Je l'ai vu pourtant le temps de quelque seconde, ce petit regard timide. Elle n'avait pas à être gênée de ses sous vêtements, elle pourrait mettre n'importe quoi que je trouverais ceci sexy sur elle. Ses jambes entourant ma taille, je suis collé à elle et sentir à nouveau sa poitrine contre mon torse me donne encore plus envie d'elle. Envie qu'elle peut sentir petit à petit d'ailleurs tellement nos corps son serrés l'un contre l'autre. Je suis un peu gêné d'avoir aussi tôt cet excitation mais cela faisait plus d'une année que je n'avais pu sentir son corps si près du mien et pouvoir le caresser comme je le faisais à présent. Mon excitation étaient compréhensible. Je continue à l'embrasser, tendrement puis plus passionnément. Ma bouche quitte la sienne pour dérivé sur son menton, ma main sur son cou, trace la route à mes lèvres. Elle descend doucement du cou à la naissance des seins de Christina. J'embrasse son cou, y déposant des doux baisers pour descendre petit à petit en suivant le chemin. Je m'attarde un moment afin de bien profiter de chaque parcelle de peau de ma partenaire. Je l'avais parcourut si souvent et pourtant je ne m'en lassais jamais. Ma bouche arrive sur la poitrine de ma belle, poitrine que je déguste, j'embrasse et lèche avec envie. J'aimais tout son corps et je ne changerais rien. Je reste un moment sur cette belle poitrine et je continue ma route pour arrivé au nombril, j'y dépose un baiser. C'est lorsque j'arrive à la fameuse culotte que je lève les yeux vers la mexicaine, un léger sourire aux lèvres. « Je la trouve plutôt sexy moi. » J'étais obligé de faire une remarque sur cette culotte qui lui faisait honte, mais elle n'avait pas de quoi avoir honte. Je trouvais cela même mignon de savoir qu'elle avait ce genre de vêtement pratique certainement pour elle. Un baiser sur cette culotte avant que mes mains ne s'accroche à l'élastique de cette dernière et dérive vers le bas du dos de Christina. Je suis près à la lui enlever et je n'attends pas sa réponse pour le faire. A genoux devant elle afin de mieux pouvoir me débarrasser de ce dernier bout de tissus qui me gênait à présent, j'accompagne la culotte jusqu'au bout de ses pieds et la retire pour la lancer derrière moi avec un grand sourire coquin. Je sais à quoi je vais m'attaquer à présent pour faire monter le plaisir en elle encore un peu plus. Mais je remonte l'embrasser encore une fois, j'ai dû mal à quitter trop longtemps ses lèvres et sa bouche.
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| Sujet: Re: Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS Lun 29 Avr 2013 - 1:48 | |
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Elle sent les mains du jeune homme se resserraient contre sa taille, mains qu’elle a tant embrassée, caressée et tenue. Leurs lèvres se touchent encore, se caresse et s’embrasse, elle ne le lâche pas. Elle n’en a pas envie. Ils se séparent lorsqu’Emrys, parcours de ses lèvres son corps. Glissant ses mains dans les cheveux du jeune homme, elle le laisse faire, profitant des frissons qu’il lui procure à l’aide de ses caresses. Sa remarque la fait sourire, elle n’était pas surprise, elle ne le voyait pas dire quelque chose de négatif, du moins elle n’en avait pas l’habitude que de l’entendre, dire des choses mauvaises à son égard. Peut être parce qu’il l’aimait ? De son côté, Christina n’était pas sûre de ses sentiments envers lui. Bien qu’elle tienne à lui, vraiment, énormément, et qu’elle aurait tout donné pour être à ses côtés, lorsqu’il n’était pas là, elle ne savait pas ce qu’il représentait pour elle. Bien sûr qu’elle l’aimait, mais fallait-il encore qu’elle se l’avoue, à elle-même, pour, pouvoir l’avouer à son compagnon. Son regard croise le sien avant qu’il ne passe ses mains autour de l’élastique de son sous vêtement, il laisse ce dernier glisser jusqu’à ses pieds, et lorsqu’il regagne ses lèvres, elle caresse de ses jambes, les cuisses d’Emrys. Les deux, sont collés, et elle peut le sentir désireux, impatient. Les battements du cœur de la trentenaire ne cessent de s’accéléraient. Sa respiration quant à elle est entrecoupée, vivre avec un seul rein n’arrangeait pas les choses. Elle se fatiguait très vite, mais elle ne pouvait pas arrêter les choses en plein milieu. Ils l’avaient déjà fait plusieurs fois, ce n’était pas aujourd’hui que tout allait changer. Peut être avait-elle perdue la main, après cette année sans « pratiquer » si on pouvait dire ça ainsi. Mais elle ne voulait pas céder à sa seule faiblesse. Quittant les lèvres du jeune homme, elle s’attaque à son cou, qu’elle embrasse et mordille lentement. Il aura surement quelques séquelles après les baisers qu’elle dépose dessus. Séquelles qui voulaient dire, qu’il lui appartenait, ça pouvait sonner assez enfantin, et très possessif de la part de Christina.
Impatiente, ses mains parcours, le dos d’Emrys, qu’elle caresse, lentement. Elles finissent finalement, au bas de son dos, prêtes à retirer le dernier bout de tissu, qui paraissait à présent beaucoup trop serré pour lui. Elle le lui ôte lentement, puis son regard fixe les prunelles d’Emrys. Elle sait que ce qui va suivre, est une chose, qu’elle attend depuis son retour, depuis même qu’il l’a quitté. S’embrasser, se caresser, sentir sa peau contre la sienne, restait tout de même la partie qu’elle appréhendait le moins. Mais il était venu le moment, où ils allaient sauter le pas. C’était comme, leur première fois pour tous les deux. Et même si elle connaissait son corps parfaitement, un corps qu’elle avait goûté plusieurs fois, et ça sans s’en lasser, elle restait timide. Ca pouvait paraître surprenant à son âge, elle avait de l’expérience sur ce niveau là, mais ça ne changeait pas les choses. Avec lui, expériences ou non, ça ne changeait pas le fait qu’elle se sentait timide. Légèrement gênée, et ce, même après plusieurs années, de vie commune. Elle continue de le regarder, passant ses doigts sur les lèvres du basketteur, elle dépose ses lèvres sur les siennes, retirant ses doigts, qu’elle passe autour de sa nuque. Elle l’embrasse, furtivement, alors que son autre main caresse la cuisse du jeune homme. Elle aime le contact de sa peau, pouvoir le sentir près d’elle, sentir la chaleur de son corps, et ses mains légèrement froides. Elle se colle alors plus à lui, prête à lui offrir entièrement son corps.
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| Sujet: Re: Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS Lun 29 Avr 2013 - 19:33 | |
| "No matter what challenges keep us apart, we’ll always find a way back to each other." |
Christina était tout contre moi, je pouvais sentir tout son corps contre le mien, ses jambes caresser mes cuisses et ces mains se baladant jusqu'à mes fesses où elle commença à retirer le dernier bout de tissu qu'il me restait. Ce tissu en trop qui nous empêchait d'aller à l'étape suivante et quelle étape. J'avais hâte. Je la désirais. Ces baisers dans mon cou me faisait frissonner. Mes mains ne pouvaient s'arrêter de caresser son corps que je connaissais - sans m'en vanter - par coeur. J'avais eu à le plaisir de le découvrir chaque fois un peu plus. J'avais toujours pris mon temps pour parcourir les moindres parcelles de peau. Embrassé, caressé, sentit, frôlé, léché. J'avais pratiquement tout fait et je ne m'en lassais pas. Au contraire, j'étais à chaque fois un peu plus accro à elle. Pouvait-on devenir encore plus accro que je ne l'étais ? Ses sentiments que j'éprouvais pour elle me remplissaient de bonheur et en même temps de frayeur. J'avais peur que d'être blessé justement à cause de ces sentiments qui pouvaient rendre fou plus d'un. Pourtant j'essayais de canaliser ce que je ressentais pour cette femme. Mon regard dans le sien, je me perdais dans ses yeux. Ma bouche avait du mal à s'éloigner trop longtemps de la sienne et d'ailleurs les voilà déjà serrée l'une contre l'autre, sa main sur ma nuque. A l'aide d'une de mes mains, j'approche mon sexe de son intimité que je pénètre doucement. Ma main revient vers la hanche de ma belle pour la tenir fermement tandis que je continue mon entrée. Mon regard dans le sien, nos bouches se sont éloignées le temps de quelques secondes. Le temps de reprendre notre souffle avant la dernière phrase. La phrase la plus important. Je la voyais gênée et je trouvais cela tellement touchant. Je sentais rien que par son regard et ses gestes que je comptais pour elle. Que je n'étais pas qu'un homme de plus dans sa vie qui ne resterait pas longtemps dans le coin. Je commence lentement mon mouvement de bassin lorsque je sens que je suis arrivé au bout. Mes soupires de plaisir se font plus présent au rythme de mes coups de reins qui s'intensifient après quelques minutes. Mes mains se posent sur le canapé pour prendre appuie et pouvoir mieux me glisser en elle et lui donner le plaisir qu'elle mérite. J'aimais être intime avec cette femme, j'aimais être tendre et doux pour lui montrer à quel point elle comptait pour moi.
Mes lèvres reviennent sur les siennes, je l'embrasse de plus en plus passionnément, au fur et à mesure que le plaisir monte en moi. Nos corps ne faisaient qu'un. J'étais lié à elle à cet instant précis et j'aimais cette sensation de bien être qu'elle me procurait. J'aimais lui faire l'amour et me dire qu'elle n'avait connu ça avec aucun autre jusqu'à présent. Qu'avec moi, c'était complètement différent que les sentiments qu'elle devait éprouver pour moi faisait que cet acte était magique, unique. J'étais dingue que de penser que j'étais aussi important pour elle, après tout elle ne m'avait jamais réellement dit ce qu'elle ressentait pour moi mais rien que le fait qu'elle m'ait attendu pendant une année me prouvait déjà quelque chose, n'est-ce pas ? Me convaincant, mon rythme de vas et vient se fit encore plus rapide. Mes mains allèrent à la rencontre de celles de Chris, j'entrelaça mes doigts aux siens en le serrant et firent glisser ses mains jusqu'au dessus de sa tête en les plaquant contre le bras du canapé. Mon coeur battait plus vite, je le sentais dans ma poitrine ou était-ce celui de la belle mexicaine que je sentais ? Je n'aurais pas pu le dire et j'aimais ce mélange. Mon coeur était le sien et j'avais espoir qu'elle me donne le sien un jour.
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| Sujet: Re: Parfois il suffit juste de jouer - EMRYS | |
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