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| Le passé finit toujours par resurgir | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Le passé finit toujours par resurgir Sam 6 Juil 2013 - 20:27 | |
| Le passé finit toujours par resurgir.
Huntington Beach. Nouvelle ville, nouveau départ. Installé depuis quelque mois dans cette ville ensoleillé, Alexander prenait doucement ses marques. Il arrivait dans un terrain totalement inconnu, son nom de famille l’aidait beaucoup mais pas autant qu’à New-York. Cette ville lui manquait mais pas seulement. Une fille hantait toujours son esprit tordu. Derrière le cœur des hommes se cachaient toujours une fille, la fille. Celle qui était capable de le changer. Alexander était un homme de pouvoir, il avait besoin de se sentir toujours mieux que les autres, il aimait manipuler les faibles, se jouer d’eux, claquer des doigts et obtenir ainsi ce qu’il voulait. Pourtant aux côtés de cette petite blonde il avait changé au point que ça inquiète son père. Un père froid avec un cœur dur comme la pierre et un sourire inexistant. Le paternel Ambrose était ce que l’on faisait de pire au monde. Cependant Alexander avait toujours cherché l’attention de son père, son respect, sa confiance. Choses qu’il n’avait jamais obtenues et qu’il n’obtiendrait sûrement jamais. Il restait cependant ce garçon qui attendait l’amour de son père. Pour lui il avait tout fait, même mettre fin à sa relation avec Lena, cette fille incroyable qui faisait du lui un homme bon. Lena était sa faiblesse, c’était impensable dans ce milieu. Alexander avait préféré détruire le cœur de sa petite amie plutôt que de décevoir son père. Il avait choisi de sacrifier leur amour pour sa carrière en politique. Il ne se passait un jour sans qu’il ne pense à elle, cependant Alexander n’était pas du genre à s’apitoyer sur son sort ou à déprimer. C’était un battant, et surtout c’était un homme qui pour tout oublier faisait ce que son père attendait de lui. Ce n’était donc pas étonnant ce matin de le retrouver au lit avec deux belles créatures qu’il avait rencontré au casino. Les femmes, une passion. Pour oublier celle qui sommeillait dans votre cœur il fallait forcement se perdre dans les bras d’autres femmes, les utiliser. Alexander enchaînait les relations d’une nuit, il ne s’attachait pas, il avait besoin d’une présence féminine et d’assouvir ses besoins. D’ailleurs lorsque son téléphone sonna et qu’il remarqua ces deux femmes toujours à ses côtés il se leva du lit laissant le soleil rentrer dans la chambre tout en leur demandant de quitter son appartement dans les dix minutes qui suivent. Il quittait sa chambre, se rendait devant sa porte d’entrée qu’il ouvrait avant de se pencher pour ramasser le journal posé devant. Il laissait cette porte ouverte tout en faisant le chemin inverse ouvrant son journal, les ignorants. Une fois que la porte claqué il affichait un sourire malsain, il adorait être ainsi. Un salaud. Feuilletant son journal comme chaque matin, une seule chose l’intéressait, la politique. Il rêvait de prendre le pouvoir ici, en Californie. Pour le moment il en était loin, mais peu importe. Se dirigeant vers sa salle de bain, il alluma la douche avant de se glisser dessous. Chaque matin c’était la même chose, il se préparait dés son réveil avant de sortir en ville prendre son petit déjeuner. Alors qu’il terminait de boutonner sa chemise il entendit la femme de ménage entrer dans l’appartement, souriant en l’entendant dire à voix haute « mon dieu mon dieu mais qu’a-t-il fait encore ? » Sortant de sa chambre il avança vers la femme de ménage, lui indiquant qu’il avait été pourtant très sage hier soir. Il quitta son appartement laissant cette femme seule face à un appartement complètement retourné. Une fois dehors il avança vers la berline qui l’attendait, montant à bord avant de laisser le chauffeur prendre le volant. Une vieille habitude de New-York également, il était peut être temps de changer ou pas ! En quelques minutes il arrivait à destination, les joies de vivre non loin du centre ville. Comme toujours il prenait place sur la terrasse d’un café, il se doutait qu’un jour où l’autre Harper le tuerait en le découvrant chez la concurrence, honnêtement il refusait d’entrer dans ce petit café. Il préférait nettement celui-ci, qui reflétait assez bien son image.
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| Sujet: Re: Le passé finit toujours par resurgir Dim 14 Juil 2013 - 1:15 | |
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Le temps passe. Les gens change. Quand on pense être tombé sur la bonne personne et qu’on se rend compte qu’elle n’est ni plus, ni moins manipulé par quelqu’un ça fait mal. Je n’avais jamais réellement eu de relations amoureuses qui se sont bien finies. J’étais bien trop naïve pour me rendre compte de quoi que ce soit. Pourtant à chaque fois que je rencontrais, je pensais que ça serait différent. Avec Alexander, ça l’était. Enfin, jusqu’à qu’il se fasse manipulé par son père et qu’il décide de rompre. J’avais pleuré mais j’avais tout fait pour l’oublier. Je savais que ça serait dur mais je ne voulais pas souffrir à cause de lui. Je pouvais comprendre qu’il ait préféré son avenir professionnel à moi. Après tout, dans ces milieux-là, l’avenir des enfants est déjà tracé. Entre ceux qui reprendront l’entreprise familiale et ceux qui feront carrière dans la politique, on avait la totale. Néanmoins, j’avais appris qu’Alexander avait déménagé. Il était venu s’installer à Huntington Beach. Il était loin de son père, loin de cet homme qui lui avait fait du bourrage de crâne à mon sujet. Il ne serait donc pas influencer. Est-ce que je voyais une chance de le reconquérir ? Oui sans doute. Une fois de plus, je suis peut-être trop naïve mais je crois en lui, en nous. J’ai besoin de me dire que malgré tout ce qu’il a pu me balancer, au fond de lui, il ne le pensait pas. Plus d’une fille serait partie après un coup pareil mais pas moi.
Ce jour-là, j’avais décidé d’aller réviser au café. Je n’avais pas la chance d’être issus d’un milieu aisé : je devais payer mes études et en faire le maximum, si je voulais un jour avoir un bon métier et devenir riche. On n’a pas tous d’être né avec une petite cuillère en argent dans la bouche. Et bien que beaucoup me dise que l’argent ne fait pas le bonheur, moi je pense le contraire. Avec un gros compte en banque, on peut faire à peu près tout ce que l’on veut. C’est génial ça, non ? Me dirigeant vers le café, mon sac sur l’épaule et mes écouteurs sur les oreilles, je ne faisais pas vraiment attention à ce qu’il se passait dans la rue. Je traçais mon chemin, je n’avais pas de temps à perdre. J’aurais pu prendre un taxi ou même les transports en commun pour aller plus vite, mais j’avais envie de marcher un peu. Il faisait beau et il commençait à faire chaud. Un soleil radieux surplombait la ville, que demander de mieux ? Arrivant au café, je rangeai mon Ipod et leva les yeux pour voir si la terrasse était pleine. J’adorais prendre un café en terrasse au soleil. C’est alors que je le vis. Alexander. Il était là, assis à une table, seul, sur la terrasse. Je faillis lâcher mon sac en le voyant. Je restais figer sur place comme une potiche pendant quelques minutes. Je savais qu’un jour ou l’autre je le croiserais en ville mais je n’avais jamais pensé à ce que je lui dirais. Ma première réaction aurait été de l’ignorer totalement puisqu’on m’a toujours dit que le plus grand des mépris était l’ignorance mais je n’avais plus cinq ans. Je m’avançais alors d’un pas incertain vers lui. Je ne savais toujours pas ce que j’allais lui dire. Arrivée au niveau de sa table, je croisai les bras et lança sur un ton neutre, voir même légèrement froid :
« Salut… J’peux m’asseoir ou t’attends quelqu’un ? »
La terrasse était presque pleine de toute façon. Je ne savais pas vraiment comment il allait réagir. Une chose est sûre, je n’allais pas lui sauter dans les bras, je n’allais pas être la gentille fille qu’il avait connu. Il m’avait brisé le cœur. Il avait même de la chance que je décide de lui parler. De toute façon, j’avais déménagé pour lui, pour le retrouver. Je n’allais pas l’éviter lorsque je le croisais dans un café ou dans la rue. Attendant sa réponse, toujours les bras croisé, je commandais un café au serveur qui passa à quelqu’un centimètre de moi pour servir la table de derrière. Je ne sais pas comment allait tourner cette conversation. Je ne savais même pas où j’avais pu trouver le courage d’aller lui parler.
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| Sujet: Re: Le passé finit toujours par resurgir Mar 16 Juil 2013 - 23:00 | |
| Le passé finit toujours par resurgir.
Prenant place à une table située sur la terrasse, il sorti son téléphone le posant sur la table au cas où un appel important aurait lieu sait on jamais ! Le serveur arriva près de lui le saluant en invoquant son nom, Alexander aimait être connu et reconnu, il avait besoin de se sentir important et il adorait quand on le saluait comme l’avait fait ce garçon. Ce besoin constant, une vieille habitude, il faut dire qu’à New-York il avait pour habitude d’être un roi, ici il n’était pas grand-chose, un riche parmi tant d’autre et ça l’énervait quelque peu de ne pas être « monsieur Ambrose ». Commandant comme chaque matin le même café avec un croissant et un verre de jus d’orange il posa ses lunettes de soleil sur son nez. Il tourna son regard sur le côté observant deux lycéennes en plein fou rire le nez sur leurs Smartphone avant de continuer à balayer la terrasse observant les gens avant de revenir à la réalité en entendant une voix plus que familière. Non il avait du rêver, il s’était endormi sur sa chaise et il rêvait ? Impossible, elle ne pouvait être là. Tournant son visage posant son regard sur la jolie blonde il resta bouche bée, Lena ? Que faisait-elle ici ? Son cœur s’emballa, foutu cœur et foutu sentiment. Il inspira doucement tentant de se ressaisir, ne voulant surtout pas perdre pied devant elle après tout il était censé ne plus l’aimer. Il prit un air détaché, n’appréciant pas forcement le ton froid qu’elle utilisait avec lui. Relevant sa main il lui indiqua la chaise face à lui, non il n’était pas le genre de garçon qui se levait pour tirer la chaise ! « Vas y, installe toi ! » Se redressant légèrement, ne sachant pas quoi dire ni quoi faire, il était prit au dépourvu chose qu’il n’aimait pas. Il avait besoin de tout gérer. L’observant quelques instants, l’admirant quelque peu. Elle était toujours belle, en même temps elle n’allait pas changer en quelques mois mais il était toujours surprit par sa beauté naturelle, elle était magnifique à ses yeux. Il jalousait l’homme qu’elle choisirait un jour au l’autre, elle ferait à nouveau sa vie et cet homme serait le plus heureux du monde en tout cas Alexander l’était. Mais c’était le passé, pas la peine d’en parler. Il était toujours Alexander Ambrose et de ce fait il ne lui fallait pas des heures pour se ressaisir, il prit une inspiration avant de prendre la parole. « Qu’est-ce que tu fais ici ? N’inventes pas je ne sais quelle excuse bidon, t’as rien à faire dans cette ville, il n’y a rien ici pour toi… » Son père allait le tuer si il apprenait que la jolie blonde était en ville, ce n’était pas vraiment le moment pour ce genre de conflit. Pourtant à l’idée de savoir son père à l’autre bout du pays il se disait qu’après tout il avait la voix libre, il pouvait récupérer Lena, vivre son histoire avec elle en plein jour sans que son père ne soit au courant de quoi que ce soit… mauvaise idée, le partenel Ambrose finissait toujours par tout savoir, et puis ils n’allaient pas vivre tout les deux caché ainsi durant des années. Le serveur arriva à leur table déposant la commande du jeune homme suivit de celle de la jolie blonde, Alexander lui indiqua qu’il pouvait tout mettre sur sa note. Note qu’il payait à la fin du mois, il n’avait pas pour habitude de sortir sa carte ou des billets.
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| Sujet: Re: Le passé finit toujours par resurgir Mer 17 Juil 2013 - 10:53 | |
| En débarquant ici, je n’avais jamais réfléchis à ce que j’allais dire à Alexander le jour où je le reverrais. J’avais pensé que je mettrais un sacré moment avant de le revoir mais manque de chance, il avait fallu que je le voie aujourd’hui. Comme par hasard, juste le jour où j’avais besoin de réviser. Lorsque je le vis assis à cette table, mon cœur loupait un battement. Je me demandais pour la énième fois comment je faisais pour être encore amoureuse d’un mec comme lui ? Je ne savais pas si on avait une chance de se remettre ensemble. Même si je hurlais sur tous les toits que lui et moi s’était de l’histoire ancienne, je ne pouvais m’empêcher d’espérer que ça redevienne comme avant. Quoi qu’il en soit, je n’allais pas être la petite fille gentille qu’il a connu. En tous cas, pas au début. Il m’avait brisé le cœur et bien que je sois gentille –un peut trop parfois, même- je n’allais pas l’être avec lui. Ou tout du moins, j’essaierais d’être le plus froide et la plus distante avec lui. J’étais donc allé le voir et lui avait demandé si je pouvais m’installer à sa table. Il acceptait. De toute façon, je m’y serais installer avec ou sans son accord. Je répondis sur un ton assez sarcastique :
« Merci, c’est vraiment adorable venant de ta part. »
Je n’étais habituée à me comporter de cette façon. J’étais plutôt du genre gentille et naïve et à vive dans le monde des bisounours. Même si je savais que la vie ne faisait pas de cadeau, je voulais croire qu’Alexander ressentait toujours quelque chose pour moi. Je n’eus pas le temps de dire quoi que ce soit, qu’il me demandait ce que je faisais à Huntington. Il ne voulait pas que j’invente un mensonge. Je n’allais pas non plus lui dire que j’étais venu ici pour lui. J’étais peut-être naïve mais pas totalement stupide, non plus. Je posais mon sac par terre et répondit sur ce même ton froid :
« Je continue mes études et j’avais besoin de changer d’air. New-York, c’est trop oppressant. » C’était surtout pour lui que j’étais venu à Huntington. J’aurais choisis une autre ville si c’était réellement pour continuer mes études mais ça, il n’est pas censé le savoir. Quelques minutes après, j’ajoutais : « Pourquoi ça te dérange que je sois en ville ? »
Question piège. Je savais que si son père apprenait qu’on se parlait là, maintenant, tout de suite, ça se passerait mal pour lui. D’un autre côté, il avait qu’à assumer ces sentiments. Alexander dit au serveur qu’il devait tout mettre sur son note. D’habitude, j’aurais refusé que quelqu’un paie pour moi, mais il me devait au moins ça. Même si ce n’était rien par rapport à ce que j’avais pu ressentir lorsqu’il m’avait quitté. Je bus une gorgée de café tout en attendant la réponse d’Alexander. Je ne savais vraiment pas comment la conversation allait se terminer. Mal sans doute. J’allais encore rentrer chez moi et pleurer toutes les larmes de mon corps. Je me connaissais.
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| Sujet: Re: Le passé finit toujours par resurgir Mar 23 Juil 2013 - 17:11 | |
| Le passé finit toujours par resurgir.
Quelque chose avait changé, elle était différente. Il fronça les sourcils l’observant prendre place sur la chaise le rejoignant ainsi sur cette table qu’il occupait chaque matin tout seul. La voir ainsi face à lui était à la fois positif et négatif. Il était heureux, le cacher du mieux qu’il le pouvait pour ne pas trahir ses sentiments mais la voir face à lui c’était retourner quelques mois en arrière, être à ses côtés, prendre le petit déjeuner, parler de tout et de rien comme n’importe quel couple. C’était plaisant de croire l’espace de quelques secondes qu’ils étaient à nouveau un couple, mais tout ceci n’était pas la vérité et c’était ce qui lui faisait mal. Oui Alexander Ambrose avait un cœur. La voir ainsi face à lui, inaccessible ça lui transperçait le cœur. Etre loin de New-York, être loin d’elle c’était tellement plus facile. Loin d’elle, Alexander était capable de faire semblant, de croire qu’il l’avait oublié. Il se jetait dans les bras d’une multitude de fille pour ne plus penser à celle qu’il aimait. A qui la faute ? A son père mais pas seulement, le paternel Ambrose était une pourriture une vraie mais Alexander était majeure et pour la femme de sa vie aurait pu faire un choix. Il en avait fait un sans en prendre conscience, il avait choisi son père et avait perdu Lena.
S’adossant dans sa chaise il prit son verre de jus d’orange d’une main alors qu’elle lui expliquait avoir eu besoin de changer d’air. Comme par hasard ! Il n’y croyait pas ou alors préférait penser qu’elle était ici pour lui, il était tellement imbu de sa personne que cette solution semblait être la plus approprier à ses yeux. « Si tu voulais changer d’air tu avais Boston ! C’est moins loin. » Il trouvait que pour un changement d’air ce n’était pas une petite distance. Il but une gorgée de son verre avant de sourire, ce sourire qui représentait assez bien la confiance qu’il avait en lui. « Tu crois que ça me fait quelque chose ? » Il laissa échapper quelques rires pour accentuer le tout. « Tu peux être ici ou ailleurs ça ne changera rien. A vrai dire c’est surtout à toi que je pense, j’ai une vie ici et des femmes qui m’entourent… je ne voudrais pas que tu souffres de tout ceci. » C’était toujours difficile d’agir ainsi face à elle, pourtant Alexander recommençait à être un autre, celui que son père attendait. Il essayait de peser ses mots ne voulant pas qu’elle parte, l’avoir à ses côtés c’était être heureux pendant quelques minutes mais il ne pouvait pas non plus être gentil sinon il finirait par se trahir lui-même. Il serait plus simple de se lever, d’avancer vers elle et de l’embrasser mais non Alexander ne ferait pas une telle chose, il voulait qu’elle le déteste ainsi ça serait plus facile pour lui. Se faire détester de la jolie blonde signifierait lui faire à nouveau du mal, il pensait qu’une rupture était suffisante surtout qu’il n’avait pas prit de gant ce jour là. Etait-il au moins capable de lui faire à nouveau du mal ? Loin de son père, seul pour décider de son avenir…
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| Sujet: Re: Le passé finit toujours par resurgir Jeu 1 Aoû 2013 - 12:22 | |
| J’étais amoureuse de lui. Eperdument amoureuse de lui. Ca ne servait à rien de le nier. Malgré le mal qu’il m’avait fait, j’avais découvert qu’il avait un cœur. Eh oui, le rand Alexander Ambrose avait un cœur, c’était difficile à croire mais c’était vrai. Pourtant, il m’avait brisé le cœur. Ça aurait dû me dégoûté, m’éloigner le plus possible. Je voulais retrouver celui qu’il était avec moi. Vu le ton qu’il employait avec moi, j’avais l’impression qu’il ne redeviendrait jamais cet homme. Ces mots faisaient mal, très mal. Peut-être que je m’étais trompé sur son compte ? Peut-être que je n’avais jamais été qu’un simple jouet pour lui ? Peut-être qu’il ne m’avait jamais aimé ? J’avais eu la naïveté de le croire. J’avais cru qu’il pouvait changer, que je pouvais le faire changer. Malgré mes sentiments pour lui, je ne pouvais pas me montrer gentille, lui parler sur un ton doux qui me caractérisait si bien. Pas après ce qu’il m’avait dit. Pas après le mal qu’il m’avait fait. Ces mots me faisaient mal. Très mal. Je baissais les yeux, preuve de faiblesse mais aussi la preuve que ces mots m’atteignaient. Moi aussi je voulais faire partie de ces personnes que rien n’atteint, qui garde la face quoi que les gens puissent dire ou faire. J’étais sensible, beaucoup trop surtout lorsque les sentiments s’en mêlent. Je regardais de nouveau Alexander et lui répondit sur ce même ton, froid :
« Ouais mais tu sais la distance, je m’en moque un peu. J’voulais partir loin de New-York ça s’arrête là. » Je ne voulais pas lui dire que j’étais là pour lui. Il serait trop fier de savoir qu’une fille lui courrait derrière. Bien sûr, moi et le mensonge ça faisait deux. Je ne pouvais regarder quelqu’un en face après lui avoir menti, d’où le fait que je décide de détourner les yeux presque à chaque fois. Je m’appuyais contre mon dossier, croisait les bras et reposait mon regard sur lui : « Non j’pense que ça te fais rien, t’es bien trop insensible pour ça. » Je laissais ensuite échapper un petit rire, complètement hypocrite et ajoutais : « Souffrir à cause de quoi ? Parce que mon idiot d’ex vit dans la même ville que moi ? Parce qu’il se vante d’avoir des conquêtes ? T’inquiètes pas pour moi, j’ai arrêté de souffrir à cause de toi, il y a bien longtemps. » C’était faux. Et ça, j’étais presque sûr qu’il le savait mais qu’importe, j’enchaînais : « T’as peut-être des femmes qui t’entourent et une vie ici mais t’inquiètes pas que de mon côté, c’est exactement pareil. Et pour confirmer tous soupçons, je ne suis ici pour toi. »
Encore un mensonge de plus. De toute façon, au point où j’en étais un de plus ou un de mois ça n’allait pas changer grand-chose. Je bu une gorgée de ma boisson et me tournait vers le soleil pour bronzer. Je n’avais pas réellement d’hommes qui m’entouraient, je me faisais draguer en boite quand j’y allais mais ça s’arrête là. Je n’étais jamais plus aller parce que d’une part j’étais amoureuse et d’autre, je n’étais pas ce genre de fille. Je ne regardais plus Alexander, je faisais comme s’il n’existait pas. Je ne savais pas comment il allait répondre, ni comment il allait réagir. J’espérais qu’il ne soit pas trop violent, je ne voulais pas pleurer devant lui. Ca voudrait dire qu’il aurait gagner. Je voulais lui faire croire qu’il m’avait perdu pour de bon. Je voulais qu’il se rende compte du mal qu’il m’avait fait. En réalité, je crois que j’aurais beau tout tenter, ça ne sera jamais aussi blessant que ce qu’il a pu me dire.
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| Sujet: Re: Le passé finit toujours par resurgir Sam 17 Aoû 2013 - 18:44 | |
| Le passé finit toujours par resurgir.
Alexander était né pour faire de la politique, menteur, manipulateur, bon acteur… franchement il finirait par aller loin en politique s’il continuait ainsi. En même temps avec un père comme le sien on ne pouvait qu’être bon dans ce domaine. Pourtant une partie du jeune Ambrose pouvait faire de lui un autre homme, pouvait toucher un public bien particulier ou même mettre fin à sa carrière politique. Derrière tout ceci, ce costume taillé pour montrer son haut rang, son regard noir, ses lèvres moqueuses, ses gestes calculés, son ton glacial… il y avait un cœur, un putain de cœur qui battait à une allure folle devant cette fille, cette femme. Elle était sa faiblesse, l’unique personne qui pouvait faire de lui un homme meilleur. Lena nuisait à sa carrière et à ses relations avec son père, un père qui avait remarqué rapidement le changement radical de son fils que rien ne pouvait atteindre par le passé. Elle était sa priorité, il était prêt à tout même à quitter ce monde sans sentiment dans lequel il avait grandi. Le paternel Ambrose avait fait ce qu’il fallait faire, après tout il avait élevé son fils lui-même et savait comment le remettre dans le chemin qui lui semblait le meilleur. Alexander avait choisi son père, délaissant Lena, lui brisant le cœur pour être certain que plus jamais elle ne revienne vers lui. Eloigner Lena de sa vie était la meilleure solution pour lui, ça lui permettait d’être l’homme attendu par son père et de ne pas souffrir comme à cet instant précis alors qu’elle était face à lui. Cette souffrance il ne la supportait pas, c’était un sentiment qu’il n’avait jamais connu, qui l’intriguait, le mettait dans une situation inconfortable. Les sentiments, une belle connerie.
Lena avait changé, elle n’était pas la jeune femme qu’il avait connu. Normal quand on savait qui lui avait brisé le cœur, qu’il n’y avait pas été avec des pincettes et qu’il avait réduit ce qu’ils étaient en poussière. Elle était froide, distante et pourtant une partie de lui voulait croire qu’elle était toujours la même. Alors qu’elle baissait le regard, signe qu’elle mentait, qu’elle n’était pas à l’aise… imaginait-il tout ceci ? Il ne répondit rien, si elle voulait être ici et non à New-York tant mieux pour elle… et pour lui. Plissant ses yeux, n’aimant pas la façon dont elle avait de lui répondre il répliqua aussitôt. « Tout à fait, tu as enfin compris ! » Bon sang qu’elle l’énervait. Il l’avait bien cherché et quelque part il préférait qu’elle soit ainsi avec lui, plutôt qu’à genoux à l’implorer. « Voilà qui est fort bien. J’avais peur que tu sois ici pour moi, au moins on va pouvoir être… amis. » Quel horreur, il se retint de grimacer. Devenir ami avec Lena était impossible, il l’a désirait tellement qu’il allait faire une connerie à un moment où un autre, il allait déraper c’était impossible. C’était comme ci il se retrouvait coincée avec elle dans un ascenseur, il serait incapable de se retenir. N’empêche il n’était pas certain qu’elle soit totalement remise de leur rupture, il la connaissait assez bien pour savoir combien elle prenait les choses à cœur, elle ne montrait rien mais ça ne l’empêchait pas d’être fragile. Il serra la mâchoire alors que la jolie blonde lui indiquait qu’elle aussi avait une vie et des hommes qui l’entouraient également. S’il avait pu il aurait cogné son poing quelque part mais il prit sur lui, détournant quelques instants le regard observant le serveur. Inspire, expire mon vieux ! « Tant mieux… pour toi. C’est bien si tu avances… sans moi. » Reprenant son verre de jus d’orange, il le but d’une traitre tentant de s’occuper l’esprit comme il le pouvait. Franchement ça n’allait pas du tout, Lena, sa Lena allait lui échapper. Reposant son verre il posa son regard sur la jolie blonde qui s’était tourné vers le soleil. « Tu es toujours aussi belle. » Oh non il venait vraiment de dire cela ? Baissant son regard il ne savait plus où se mettre, il attrapa la tasse de café avalant une gorgée. Il sourit tentant de la jouer fine. « Désolé, je suis toujours aussi charmeur ! »
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| Sujet: Re: Le passé finit toujours par resurgir Ven 6 Sep 2013 - 15:50 | |
| Même avec toute la bonne volonté du monde, je ne pourrais pas oublier Alexander comme ça. Il faudrait du temps et surtout il ne faudrait pas que j’habite dans la même ville que lui. Je n’avais jamais réellement eu de chance en amour. Je faisais confiance trop rapidement. Le dicton qui dit que l’amour rend aveugle était vraiment parfait pour moi. On avait beau me mettre en garde, je restais borné. Même si le garçon avec qui je sortais était le dernier des connards. Pas assez méfiante, je rêve de rencontrer quelqu’un qui m’aime pour ce que je suis. Quelqu’un qui ne jouera pas avec mes sentiments. Quelqu’un qui comprendra que je suis naïve et qui n’en profitera pas. J’étais persuadé qu’Alexander était le bon. Mais d’un autre côté, pourquoi aurait-il changé pour une fille comme moi ? Pourquoi serait-il tombé amoureux d’une fille qui est loin d’être riche ? Je croyais vraiment au conte de fée : vous savez ceux qui finissent bien dans le meilleur des mondes. Je voulais vraiment croire que chez lui, il y avait une part de gentillesse. Juste un tout petit quelque chose qui faisait que Monsieur avait un cœur. Peut-être que je regardais trop de film. Peut-être que je n’avais pas encore compris qu’il n’y avait plus aucune chance pour que je retrouve l’Alexander que j’avais vu la première fois. Peut-être que j’avais vraiment besoin de me faire du mal pour me rendre compte qu’il se contrefiche de moi. Lorsque j’entendis le mot ami sortir de sa bouche, je déglutis. Il se foutait royalement de ma gueule ou quoi ? Je lui lançais :
« Etre amie avec toi ? Ouais on pourrait, sauf que le terme « ami » sonne faux dans ta bouche. J’suis pas sûre que sache réellement ce que c’est l’amitié, tout comme l’amour en fait. »
Comment j’arrivais à garder la tête haute ? J’en savais rien. Je voulais sûrement me prouver à moi-même que rien de ce qu’il pourra dire ou faire ne peut m’atteindre. Je ne voulais pas passer pour la fille qui continue de lui courir après, alors qu’il lui avait brisé le cœur. Je voulais être forte, essayé de le faire souffrir comme il l’avait fait avec moi. Je voulais qu’il comprenne ce que ça faisait de perdre quelqu’un. J’étais persuadée que ça ne fonctionnerait pas. Sûrement. Il y avait même de grandes chances pour qu’il soit totalement insensible à ce que je lui disais. Putain, mais qu’est-ce que j’aurais aimé l’oublier. Juste pour ne pas souffrir. Faire comme si je ne l’avais pas connu, tout simplement. Je bus une gorgée de ma boisson, puis répondis :
« Pourquoi, t’as quand même pas cru que j’allais m’arrêter de vivre parce qu’on était plus ensemble, quand même ? »
En fait, je passais plus de temps à pleurer le soir, quand personne ne me voyait qu’autre chose. Ca, jamais il ne le saurait. J’avais envie de l’oublier mais j’étais trop amoureuse de lui. Je voulais le récupérer aussi, mais je ne voulais pas non plus souffrir indéfiniment à cause d’un garçon qui n’en vaut pas la peine. Il me fit un compliment et se rattrapa quelques minutes après pour me dire qu’il était toujours aussi charmeur. Bah tiens ! J’aurais pu simplement le remercier mais, tout en continuant d’être tournée vers le soleil pour bronzer, je lui répondis :
« Arrête, j’vais finir par croire que t’as encore des sentiments pour moi… »
En fait, je le croyais vraiment. Sinon, il aurait pris un malin plaisir à me faire comprendre que je n’étais qu’une fille parmi tant d’autres, non ? Il n’aurait même pas autorisé à m’asseoir à la même table que lui. Enfin quoi que… Après ce qu’il m’avait dit, je pouvais réellement m’attendre à tout. Ce que je venais de lui dire, c’était surtout pour le tester. Pour voir, comment il allait réagir. On en apprenait beaucoup d’une personne sur son comportement.
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| Sujet: Re: Le passé finit toujours par resurgir Dim 15 Sep 2013 - 13:32 | |
| Le passé finit toujours par resurgir.
Jouer la comédie c’était ce qu’il faisait chaque jour devant des dizaines de personnes, il était un personnage crée de toutes pièces par son père. Cependant il n’était pas ce personnage devant ses deux meilleurs amis, Charles et Kurt c’était impossible car ils le connaissaient tout les deux très bien et surtout parce qu’il ne jouait pas avec les personnes à qui il tenait réellement. C’était ses deux meilleurs amis, et Charles était comme un frère pour lui. Il n’avait jamais joué la comédie devant Lena non plus, il avait toujours été vrai à cent pour cent au point de lui confier la pression de son père, cette carrière toute tracée et ce poids sur ses épaules. Personne n’avait eu de telles confessions, aucunes femmes ne pouvaient affirmer connaître Alexander comme le connaissait la jolie blonde. Lena était celle qu’il aimait et même si c’était difficile à croire pour la protéger il avait préféré mettre fin à leur histoire. Il n’était pas quelqu’un de bien, elle allait souffrir à ses côtés il en était certain alors autant la faire souffrir avant qu’il ne soit trop tard. Il l’avait quitté, ça avait été difficile pour elle tout comme pour lui mais il l’avait fait pour la préserver, pour qu’elle puisse trouver quelqu’un d’autre et qu’elle ait une belle vie. Malheureusement ce n’était pas facile, il l’aimait et il ne voulait pas qu’elle trouve quelqu’un d’autre. L’amour était compliqué. Les propos de la jeune femme furent violents pour lui, s’il y avait une chose sur laquelle elle ne devait pas douter c’était sur cela. Ses deux amis pouvaient témoigner de son amitié, de son engagement et de sa loyauté envers eux. Il l’avait aimé, mais il l’avait fait souffrir et malheureusement il ne pouvait pas dire le contraire. « Je sais ce que signifie le mot amitié Lena ! » Regard sombre, il serra sa mâchoire n’appréciant pas que l’on remette en compte son sens de l’amitié. « Oublie cette proposition, je ne peux avoir quelqu’un comme toi dans mon entourage, tu ne m’apprécies pas je ne vois même pas ce que tu fou là ! » Alexander était agacé, elle avait appuyé sur un point sensible.
Franchement, il préférait savoir la jeune femme heureuse même si pour cela elle devait l’être sans lui. Il était égoïste et une partie de lui préférait la savoir à ses côtés ou toujours accro à lui mais il l’avait quitté pour qu’elle puisse mener une vie meilleure, et non pour qu’elle le pleure tous les soirs. C’était difficile à entendre, difficile à admettre et pourtant c’était ce qu’il y avait de mieux pour elle. Le problème venait de cette façon qu’elle avait de lui répondre, pourquoi lui parler si c’était pour l’envoyer balader ou lui faire comprendre assez clairement qu’elle n’en avait rien à faire de lui. Autant prendre la table d’à côté ça aurait eu le même effet. « Franchement Lena, je te connais assez bien pour savoir que tu es le genre de fille à pleurer et à avoir besoin de temps pour t’en remettre. » Attrapant son croissant d’une main, il en tira un bout de son autre main avant de le manger tranquillement alors qu’un sourire apparaissait sur son visage. « Tu es le genre de fille chiante qui s’accroche aux mecs comme moi en faite. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle je ne pouvais pas te garder, j’ai besoin d’une femme forte et capable d’encaisser les coups sans pleurnicher comme une gamine. Tu trouveras bien un homme… un employée de banque ou connerie du genre qui sera ravi de te tendre un mouchoir. » Alexander était très gentil mais il pouvait aussi être très méchant et encore là ce n’était rien, rien du tout. Lena le cherchait depuis le début et depuis le début il fermait sa bouche et tentait de ne pas être la mauvais Alexander seulement elle insistait et commençait à prendre confiance en elle, chose inacceptable pour un Ambrose digne de ce nom. Elle se moquait de lui, n’en avait plus rien à faire de lui alors il pouvait bien lui dire tout ceci sans la blesser non ?
Un rire, son rire retentit. Il posa son croissant sur la table tandis que son éclat de rire diminuait. « Vraiment ? » Un acteur, c’était un acteur et il aurait vraiment du se tourner vers Hollywood. « Des sentiments pour toi ? Lena il aurait fallu que j’en ai dans le passé pour que tu penses une telle chose… je n’ai pas de sentiment pour toi, tu n’es qu’une femme parmi tant d’autre et tu sais combien j’aime les femmes, je ne peux m’empêcher de draguer tout ce qui bouge ! Ce n’était qu’un compliment… n’imagine pas autre chose. » Gardant son sourire alors qu’il avait envie de lui avouer que ses sentiments étaient toujours présent. Il n’avait jamais joué avec elle, jamais ! Depuis le début il l’aimait, de la mauvaise façon, il n’était pas doué pour cela mais il l’aimait. Mais Lena l’avait cherché et Alexander n’était jamais tendre dans ces moments là.
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| Sujet: Re: Le passé finit toujours par resurgir Sam 5 Oct 2013 - 10:03 | |
| L’amour c’est quelque chose de beaucoup trop compliqué pour moi. On tombe amoureuse, on se fait briser le cœur et après on passe notre à se demander comment on a fait pour croire un seul mot de tout ce qui a pu être dit. Oublier pour avancer ? C’était la solution sauf que moi, je ne pouvais pas oublier. Alors ouais, j’avais pleuré pour lui. J’avais souffert à un tel point que parfois, il m’arrivait encore de pleurer. Mais j’étais aussi ce genre de personne qui se remet facilement des coups durs. On avance, on fonce et on verra bien ce qu’il se passe. La vie est loin d’être rose et ça, je l’ai très bien compris. Face à lui, je n’étais plus la fille fragile qu’il avait connaître. Je jouais les filles fortes, que rien n’atteint. Pourtant ces mots me blessaient mais je me devais de garder la tête haute. Il n’avait pas le droit de prendre le dessus. Pas cette fois. J’écoutais sa réponse. Il prétendait savoir ce que c’était l’amitié. Même si ne l’avais pas aimé, je n’aurais jamais accepté être son amie. Jamais je ne pourrais être amie avec un homme comme lui. Je répondis simplement :
« T’as raison, j’préfère oublier cette proposition… »
Je voulais le récupérer mais d’un autre côté, je ne voulais pas que ce soit facile pour lui. Je ne voulais pas non plus être amie avec lui. A quoi ça servirait franchement ? Puis ensuite il me fit part du fait que j’étais le genre de fille à pleurer tous les soirs. Ca faisait mal d’entendre ça mais d’un autre côté, je savais qu’il avait tort. Certes, il m’arrivait de pleurer et après ? Ca prouve au moins que j’ai cœur. Néanmoins, ça faisait mal d’entendre ça. Il me voyait vraiment comme une fille de ce genre ? Pourquoi était-il là à parler avec moi alors ? Un petit silence s’installa, avant que je ne lui réponde :
« Tu vois, c’est là où tu te trompes Alexander. Ouais il m’arrive de pleurer, j’ai pas honte de le dire c’est humain mais je suis aussi le genre de fille qui arrive à se remettre facilement de quelque chose. Et tu veux que je te dise ? Notre histoire, ça m’a fait souffrir mais aujourd’hui, je me moque royalement de ce que tu peux penser de moi. Tu me vois comme une fille qui pleure tout le temps et bien soit, qu’il en soit ainsi. »
Je savais qu’il avait encore des sentiments pour moi. J’avais bien réussis à le cerner. Tout comme je savais que le fait qu’il m’est proposé qu’on soit ami n’était pas une blague. Je préférais jouer les indifférents, faire comme si je ne le connaissais pas assez bien. Il m’avait fait souffrir et je n’allais pas non plus me laisser faire. Après tout, il n’avait que ce qu’il méritait. Il me dit ensuite qu’il n’avait jamais eu aucuns sentiments pour moi. Ca aussi ça faisait mal. Il savait appuyer là où ça faisait mal. Il savait bien jouer la comédie aussi. Je refoulais la boule qui coinçait dans ma gorge. Je n’allais pas pleurer. Pas devant lui en tous cas. Même si ce qu’il venait de me dire, m’avait vraiment touché. Je répondis sur un ton presque glacial :
« T’as jamais eu de sentiment pour moi ? Pourquoi tu m’as confié tant de chose sur ton père, dans ce cas ? Ne va surtout pas me faire croire que c’était pour mieux me briser le cœur après parce que franchement, je sais que tu peux être vraiment imbuvable, mais sincèrement je sais que tes sentiments étaient sincère. » Je marquais une brève pause et ajoutais : « Et je sais qu’ils n’ont pas pu disparaître comme ça. Parce que oui Alexander, aussi incroyable que ça puisse paraître tu as un cœur et tu es capable d’aimer quelqu’un. Tu préfères juste te voiler la face. Après tout, tu fais ce que tu veux, t’es assez grand pour faire tes propres choix. Mais une chose est sûre, à force d’agir comme ça tu finiras par te retrouver tout seul. Et ce jour-là, ne vient surtout pas sonner à ma porte, je ne serais pas là pour toi. » Je finis la fin de mon verre d’une traite et regardait ensuite mon portable. Je reposais mon regard sur Alexander et lançais : « Sur ce, je vais y aller. Je vais aller faire ma pleurnicharde comme tu l’as si bien dit tout à l’heure. »
Je me levais de ma chaise et déposais le montant de ma boisson. Certes, c’est lui qui payait mais je ne voulais avoir aucunes dettes envers lui. Je ne voulais même plus entendre parler de lui. Il préférait jouer les mecs que rien n’atteint : très bien, je ne l’empêcherais pas d’agir ainsi.
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