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| Cillian Mérovée Crayne - I don't want throwing up on my liberty. [Over] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Cillian Mérovée Crayne - I don't want throwing up on my liberty. [Over] Lun 2 Sep 2013 - 19:46 | |
| « Puisque je suis libre de rêver alors que je rêverais de liberté. » Paul Eluard. FICHE D'IDENTITE
✿ NOM : Crayne. ✿ PRÉNOMS : Cillian Mérovée.✿ SURNOMS : Cici. ✿ AGE : 25 ans - ✿ DATE DE NAISSANCE : 29 Février 1988, Paris. ✿ NATIONALITÉ : Franco-américaine. ✿ SEXUALITÉ : Hétérosexuel. ✿ SITUATION AMOUREUSE : Célibataire. ✿ EMPLOI/ETUDES : Etudiant en droit. ✿ NOM DU QUARTIER : Orange Avenue. ✿ ANIMAUX DE COMPAGNIE : Aucun. ✿ CHIFFRE PORTE BONHEUR : 4.
| LE CARACTÈRE
Tout le monde s’est déjà retrouvé dans cette étrange sensation au moins une fois dans son existence. On s’est tous demandé cette fameuse question « Qui suis-je ? ». Chaque âmes errant sur ce Monde s’est posé face à un moment, un instant – existentiel ou pas d’ailleurs – et s’est interrogé pour au moins voir ou se rassurer si on pouvait se définir soi-même. Personnellement, je n’ai jamais réussi à voir où j’en étais réellement, à rester rationnel sur moi, mais en ajouter ce que les gens disent en face de vous, et en anticipant à peu près ce qu’ils pensent réellement de vous, on arrive rapidement à des réponses mêmes superflues. D’un côté je pense m’être toujours demandé qui j’étais, ce que j’allais vraiment devenir, si c’était ce qui me plaisait ou toute ces choses, toutes ces émotions passagères nous laissant perplexe sur notre façon de penser. Nous vivons dans des sociétés qui idéalisent l’être humain, le faisant tantôt passer pour l’être le plus horrible qu’on connaîtra dans l’Histoire – avec ce fameux grand H – tantôt pour l’être le plus doué et plus sensible. On est sans cesse remit en question, tout le temps en concurrence et en comparaison, on doit toujours faire le mieux parce qu’on nous le fourre devant le nez. Et si nous étions fais pour être simplement ce que nous étions de base ? Même si on nous dit qu’avec des « et si » on referait le monde, mais moi, si on me demandait avis, je dirais oui. Car après tout, le monde n’a-t-il pas besoin d’être refait ?
Bref, lors de ces moments très personnels et presque philosophiques où je me demande quels sont les adjectifs adéquats pour me qualifier certains sont récurrents depuis quelques années déjà. Pour commencer, je suis antipathique, clairement. Jamais dans la compassion ou la pitié, je reste de marbre devant la plupart des erreurs, des réussites, des problèmes ou des situations des autres. Dites que moi que vous êtes mourants, si je dois vous dire que je vous hais, je ne me cacherais pas pour le faire, assumant totalement. Certaines personnes pourront dire que je suis ainsi une personne mauvaise et insensible. Ce qui est loin d’être le cas, malgré l’égoïsme flagrant dont je peux faire preuve, j’assume uniquement le fait de me préoccuper plus de moi que des autres tout en ne réfutant pas non plus qu’il m’arrive d’aider les autres et de jouer la compassion. Parfois je le fais pour mon intérêt aussi, parfois, simplement par élan de bonté dira-t-on. Pourtant sensible à ce qui m’arrive généralement, je ne peux laisser dire que je suis un être dénué de sentiments et d’émotions. Je me qualifierais presque de normal s’il n’y avait que ces pauvres détails qui me caractérisaient. Malheureusement, ça ne s’arrête pas là.
La chose à laquelle je tiens le plus reste ma liberté. J’ai choisis la voie du droit pour pourvoir – du moins essayer – de la garantir à tout le monde. Même si la liberté ne passe pas pour uniquement par les lois. Au-delà de nuire à autrui, j’estime pouvoir dire ce que je veux lorsque je le veux au risque de heurter quelques sensibilités. Je dirais également que j’aime faire un peu ce que je veux, cela ne passe pas par de la violence, des insultes, ou des délits quelconques, mais je ne me fixe pas ou rarement les règles communes. Je déteste avoir une heure fixe pour manger, me coucher, me lever, avoir une habitude de trajet, de vie, de travail, me limiter à quelques personnes dans mon entourage pour avoir le temps de tout faire. Je vis au jour le jour, par pour profiter de la vie, simplement pour la voir passer et pour me forger les souvenirs qui vont avec. Bons ou mauvais d’ailleurs. Sans être au dessus des lois, bien que mon arrogance naturelle me permette cette croyance, j’aime apprécier mes moments comme je les entends et pas en m’habituant à des choses dont personne sait d’où elles viennent. Sérieusement, je mange quand j’ai faim pas quand il est midi à ma montre.
Comme précisé, je suis arrogant, éloquent et maniéré avec mes mains lorsque je débats ou simplement quand j’explique quelque chose. J’ai de base ces qualités dans mon futur métier d’avocat. Mon arrogance passe par ma confiance en moi, même si le doute est souvent là, je sais revenir à la réalité et prendre assez de distance pour ne pas le faire transparaître. Il est évident qu’il m’arrive de baisser ma garde, mais généralement, j’apparais sous la forme d’un jeune homme sûr de lui et serein. Mon éloquence vient peut être de mes nombreuses lectures ou ma passion des mots, je ne saurais vous dire, encore une fois, mon arrogance me pousse à dire que j’ai de la culture et que je sais m’en servir à bon escient. Mes manières sont venues comme ça, sans prévenir, mes mains bougent d’elles mêmes, je suis connu pour ça. Assez réputé pour que ça devienne une sorte de moquerie affectueuse.
Hormis ça, je suis une personne très honnête. Franche et directe, ma personnalité fait de moi une personne très crue et haute en couleur. Malheureusement, ce trait de caractère s’allie avec mon cynisme et mes sarcasmes à but comique et risible. Fier de mes caramboles et mes enfantillages, je n’ai jamais caché être un grand gamin dans l’âme. J’aime vivre dans ma bulle et mon illusion que tout a meilleur goût lorsqu’on l’imagine. Préférant vivre dans le rêve que dans la réalité de la vie, je me suis construis autour de cette idée, détruisant les idéaux rationnels et me basant uniquement sur l’espoir et le rêve. C’est comme ça aussi que je suis devenu plutôt solitaire, chérissant même mes moments isolés du reste du Monde. Me renfermant sur moi-même, m’interrogeant, et me permettant par la même occasion de vous répondre, car oui, voilà un peu tout ce que je suis si on me survole. Bien plus de choses me qualifient et font honneur à ma personne, mais pour ça, il faudra approfondir votre savoir.
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NOUS AVONS TOUS UN PASSE, UN PRESENT ET UN FUTUR.
- Chapitre Un : « Longue vie au roi ! »
Pour vivre, il faut avant naître. Ce qui semble bien évident dit comme ça, et ainsi il est de mise de raconter cette histoire. L’évidence est moindre lorsque l’on vous précise que de toute manière vos quatre premières années seront cachées dans un coin sombre de votre cerveau. Pour raconter, c’est un peu étrange, on s’arrange avec les dires des parents plaçant tout ça dans la beauté d’un bonheur surfait et hypocrite. Clovis Crayne, mon père et Sophie Mérovée Gomard, ma mère, ont toujours vécus heureux, ils se sont rencontrés sous la belle étoile du romantisme surplombée par un moment osé dont il faut rire désormais car c’est ce qui a fait qu’ils sont ensembles. Et si je devais les croire jusqu’au bout, le Père Noël existe, les autres fabulations enfantines également et je suis visiblement né dans les choux ou bien une cigogne m’a déposé devant la porte de notre pavillon en France. Et nous savons tous que rien ne se passe ainsi, non, vraiment rien.
Nous sommes donc à Paris, à une date inconnue, lors d’un mariage important d’un ami anciennement important aux yeux de mon paternel. Invité comme témoin, il était fier et honoré par sa demande quelques mois plus tôt et avait accepté avec joie de remplir cette tâche somme toute surévaluée, avouons-le. Ce ne fut que lors de la réception qu’il rencontre une jolie blonde, elle-même témoin de la partie adverse. Disons cela au vue des statistiques de divorce aujourd’hui, je prends moins de risque comme ça. En passant rapidement sur mon cynisme et sur le jeu de mot passé inaperçu avec le témoin, Clovis et Jade se retrouvaient face à face, discutant chacun de sa personne tout en lâchant quelques acquiescements polis pour flatter l’autre. Dès qu’ils se sont vus, ce n’était pas le coup de foudre, loin de là, personne écoutait réellement ce que l’autre disait, mais étant dans un mariage, sans parler de coutume, c’était toujours le moment où tout le monde profitait ouvertement du bonheur d’un autre couple pour en mettre en peu dans sa vie. Et c’est donc ce qu’ils furent ensemble, mon père mit un petit peu de bonheur dans ma mère, et elle lui rendit également. Pour le dire moins métaphoriquement, ils ont consumés l’acte dans les vestiaires. Heureusement que l’histoire ne se répandit pas, quelques manteaux en ressortirent probablement plus sales qu’à leurs arrivés. Enfin bref, aucun des deux ne voulaient une quelconque histoire à longue durée, ils se mirent d’accord pour pas se revoir et continuer leurs vies individuellement chacun de leurs côtés. Ah, c’est l’amour.
Eux appellent ça le destin, d’autres s’emploient à dire que c’est de la chance, moi je préfère dire l’ironie du sort et le fait indéniable qu’on paye toujours ce qu’on assume le moins. Tout deux étaient partis donc satisfait, malgré quelques appels évités et le paraître toujours occupé sur la fin de la réception, ils durent se retrouver encore et encore. D’abord inopinément dans la rue, ensuite à quelques repas de ce fameux couple ami commun. Bref, ils durent se revoir et les discussions banales se dirigèrent tout droit vers leur histoire d’amour. Un nouveau couple était né et quelques années plus tard, ils se marièrent, puis encore quelques années plus tard, ils eurent un fils, moi. Gardant le beau « Mérovée » traditionnel de la famille française de ma mère soi-disant affilié à la famille du roi français. Enfin, passons et terminons pour dire qu’encore quelques années plus tard ils divorçaient. Et même si on trouve une histoire romantique à raconter sur une rencontre, une séparation elle, tout le monde s’accorde à la décrire longue, douloureuse et surtout, très chère.
- Chapitre Deux : « Hérédité, bonheur, et oubli. »
Avec ma chance légendaire, je naissais donc le 29 Février 1988 faisant ainsi une raison particulière à apprécier le chiffre quatre qui signifiait mon réel anniversaire. Mon père étant un médecin réputé et ma mère dansant à ses heures perdues jouissant de la fortune des Crayne. Mon père était un chirurgien américain, mais le charme français avait ramené ses parents à Paris, d’où son prénom d’ailleurs. Ce qui faisait ton sur ton avec le Mérovée du côté maternel. Bref, de base, les Crayne étaient une famille riche, toujours plus riche, encore plus riche. Je mentirais si je disais que mon enfance avait été malheureuse. Bien que peu heureuse, je manquais jamais de rien, j’avais même de trop. Même pas avais-je encore respiré sur cette Terre que j’avais déjà des habits pour chaque jour de l’année. Et encore, j’ai la décence d’appeler ça des habits et non des déguisements. J’avais un berceau pour la nuit, un pour la sieste, plus de jouets qu’on en rêverait et au moins 3 domestiques sous mes ordres. Autant dire qu’effectivement, je ne manquais de rien. Le surplus n’était pas gênant car de toute manière, je n’avais aucune comparaison et je m’en souviendrais pas vraiment plus tard. Il est vrai que c’était ridicule, mais mes parents étaient ainsi. Sur protecteurs, sûrement attentionnés mais trop occupés pour vraiment faire ce qui étaient leurs réels rôles.
On attend tous d’un parent qu’il s’occupe de vous, qu’il change vos couches sales, qu’il vous nourrisse ou encore qu’il joue avec vous en dépit de vos mauvaises nuits, de vos pleurs incessants et de vos conneries atténuées par votre inconscience enfantine. Bref, on s’attend tous qu’un parent joue le jeu car vous, vous n’avez pas le choix. C’est dans cette ambiance d’amour distant et au milieu d’une richesse hors norme que je fus élevé. Il faut dire que les deux étaient étroitement liés. Comme le conçoit mon père et sa phrase qu’il semblait presque fier de me dire dès que quelque chose allait pas.
« Tu sais mon fils, j’ai peut être pas été très présent. Mais en dépit d’une présence j’ai offert bien plus..Mon argent. »
Ce qui semblait plutôt le combler de fierté et lui donnait un réconfort pour ne pas avoir à culpabiliser de son immanquable capacité de faire face à la réalité et à sa propre vie. Autrement, de l’autre côté, il y avait ma mère, peu disposée à faire les sales tâches stéréotypées pour les femmes. Elle laissait avec joie et remerciement ces moments difficiles et encombrants aux domestiques, ne partageant qu’au final que les bons côtés qu’il pouvait avoir. Après tout, elle était surtout préoccupée par le fait de pouvoir danser rapidement malgré l’enfantement et les conséquences physique sur son corps. A défaut d’avoir le talent, elle avait la silhouette pour danser, et elle avait le mérite d’y attacher assez d’importance pour travailler la technique. Tout ça faisait d’elle certes une bonne danseuse mais elle toucherait jamais les étoiles de ces pas avec son médiocre talent. Je n’étais pas méchant par vengeance, je dirais que j’utilisais le réalisme pour attirer un semblant de culpabilité lorsqu’elle me sortait sa phrase magique au même titre que mon paternel.
« Cillian, je sais que tu es déçu, mais, j’ai des fans et je ne peux les décevoir. »
Le pire c’était qu’elle ne savait même pas qu’elle avouait préférer ses fans à son propre fils, elle pensait uniquement que c’était une bonne raison, une excuse que j’encaisserais en comprenant, en compatissant presque. Mais non, je n’étais pas si débile. C’est donc ainsi que les années passaient et malgré les restes de mes souvenirs, je ne me plaignais pas réellement, j’avais assez de distractions pour m’occuper et passer sur l’absence de mes parents. Entre l’obligation de faire du sport, d’exceller dans la musique, de me distraire avec ses jouets luxueux et de réussir à être dans les meilleurs de l’école bien qu’élémentaire, j’avais largement de quoi faire pour ne pas subir un quelconque ennui. Non, c’était plus l’affectif qui merdait, et ça, ça sera toujours mon problème.
- Chapitre Trois : « A la conquête de l’Amérique. »
Les années passaient, c’était avant mon entrée au collège que mon père décida que le charme français était bien mais insuffisant à son épanouissement. Il embarquait ma mère dans son idée folle de déménagement en lui susurrant des louanges sur sa carrière qui pouvait exploser là bas, un rythme de vie génial et puis cela faisait bien des années que les USA étaient l’endroit où les rêves deviennent réels. Il fut évident de ne pas me laisser le choix et de m’embarquer simplement. Ils m’avaient annoncer ça tout fier, tout content, comme si c’était une bonne nouvelle. Pour un gamin, on se dit qu’on va débarquer quelque part où personne parle comme toi, où tu as vu à la télévision que c’était du n’importe quoi et que tu vas perdre tous tes amis sur le tas. Maintenant je ne réfute plus ce choix, j’avouerais, mais quand bien même, si je pouvais accabler des erreurs sur l’éducation de mes parents j’allais pas me gêner. Ce sera pour tous ce que j’ai oublié et tous ce que j’ai laissé passer avec le temps, une chose est sûre, pour moi, ils le méritaient de toute manière. C’est donc ainsi que mon père entreprit tout ce qu’il fallait pour déménager à Boston, autant faire les choses comme il le fallait. Il mit quelques mois et nous emménagions dans une villa splendide sur la baie, meublé entièrement, nouveaux domestiques, et tout ce qui allait avec. Aussi matérialistes qu’étaient mes parents, ils étaient fier de savoir que c’était magnifique. Moi je me contentais de dire que c’était beaucoup trop onéreux surtout s’il fallait faire 10 minutes de marche pour changer de pièce. J’exagérais à peine.
On débutait une nouvelle vie, dans un monde surpeuplé de nouvelles habitudes, de nouvelles expressions. Un mode de vie bouleversé, et ma chute aux enfers commençaient à peine. Mes parents se hâtaient de me trouver les meilleurs professeurs, obligé de me mettre au football américain je devenais running back. Mon père cacha presque bien sa frustration qu’on ne me nomme pas quater back et ma mère priait pour que mon visage reste sauf. Bref, j’avais pris l’habitude, la perfection dans les résultats pour l’un, la perfection dans le physique pour l’autre. Au-delà de ça on m’attribua aussi un professeur de musique pour apprendre le piano, la guitare, le violon, le saxophone, plus je pouvais performé dans un instrument plus on m’en ajoutait un. Tout ça plus des cours à la maison, avant de me baigner dans le bain il fallait bien que j’apprenne la langue, les expressions et que je prenne un accent un minimum américain pour ne pas subir les railleries. Tout était donc calculé, je rêvais de sortie et de découverte dans ce qui était l’hyper puissance mondiale, et j’avais l’unique droit de me taire et d’apprendre toute ces choses qu’on m’obligeait à ingurgiter.
Tout se passa relativement comme ça jusqu’à mon adolescence. J’aurais aimé continuer en disant que la rébellion arrivait, et tout ce qui allait avec, mais j’étais bien trop renfermé pour me permettre un tel manquement. Malgré tout il s’agit bien d’une fugue. Avec les années, mon père absent et ma mère rêvant de devenir une star qu’elle deviendra jamais s’étaient éloignés. Ils arrivaient à un point de non-retour, le dernier chapitre de leur histoire s’appellerait donc « divorce ». Disputes sur tout et rien, sachant que je ne faisais pas partie d’une de ses deux catégories, le couple éclata en vol. Accusée de tromperie, ma mère se sentait outrée et répliqua avec une horde d’avocat qui prit le soin d’engloutir la moitié des biens de mon paternel et de son héritage familiale. Au final, la famille Gomard sera aussi riche – ou presque – que les Crayne, en plus d’être américain. Silencieux au milieu de ce litige, le juge délibéra en faveur de mon paternel, j’allais donc vivre avec lui. Ou plutôt sans lui mais sous son argent, enfin, sa garde. Ma mère s’enfuit donc dans un appartement chic et elle commençait à faire tout ce qu’elle pouvait pour devenir connue. Je dis bien tout, laissant les détails à votre imagination qui ne manque pas d’être débordante.
- Chapitre Quatre : « J’ai vu qui gagnaient à tous les coups. »
Ma mère de partie et enchaînant les relations foireuses, elle dérivait dans le côté obscure de la ville de Boston. Mon père noyant sa solitude dans le travail et l’alcool sombrait lui aussi peu à peu dans ce qui semblait être un cycle inépuisable de malheur. Bref, je voyais mes parents se détruire doucement mais sûrement. Je mentirais si je disais que ça ne m’affectais pas, ce serait trop cruel même pour moi de les accabler d’avantage. Je pris donc sur moi, essayant d’être le fils parfait qu’il souhaitait. J’acceptais sans rechigner les vêtements à la dernière mode de ma mère, je me surpassais dans mes talents de sportifs pour que mon père puisse avoir le plaisir de dire après un Touchdown « C’est mon fils. », m’étonnerait pas qu’il ajoute un « j’ai payé pour voir ça » mais passons. Enfin résumons en annonçant simplement l’avènement de ma personne. Je gardais ma rancœur, transformant mon monde dans une bulle de cynisme et de sarcasme. Je me renfermais dans ma solitude pour rêver de liberté. Et surtout, je découvrais qui gagnait toujours. Qui maîtrisait cette liberté, qui était à la source de la résolution. Ma vocation se traçait d’elle-même comme dans ses vieux films où l’enfant prodige a un éclair de génie pour sa vocation. Je voulais devenir avocat.
Dans les divorces, ils s’enrichissent quoiqu’il advienne, dans les crimes ils défendent l’accusé innocent ou pas, ils ne subissent que des démotivations et des poids moraux. Rien d’insurmontable en somme, je pouvais l’endurer en tout cas. Ainsi, mon père m’inscrit dans un prestigieux lycée pour établir un dossier en béton. J’étais bon partout, j’excellais à tous les niveaux, je remplissais la fierté de mon père et de ma mère en devenant une espèce d’élève populaire. L’histoire du riche habituel quoi. Je ne souffrais pas particulièrement, je ne râlais pas non plus, je restais impassible, souriant quand on me le demandait. J’étais ce qu’on voulait que je sois pour devenir ce que je voulais être. En faisant le moins de vagues possible, j’arriverais à mes fins. C’était mature dans un sens, ça suffisait. A vous je peux bien avouer que je me permettais quelques écarts sûrs, soit toutes les premières fois dans une vie d’adolescence. Le premier baiser, la première clope, joint ensuite, dose de MD pour poursuivre les élans des autres, la première fois, le premier amour, la première rupture à en pleurer toutes les larmes de son corps, et tout ce qui s’en suivait. Sans devenir un enfant à problème, je devenais arrogant par ma réussite. Sans le savoir, sans le vouloir, c’était simplement ce qu’il m’attendait.
Je réussissais avec brio mon lycée, recevant mon entrée à Harvard. Un peu dégoûté que de toute manière, au vue des dons de mes parents, je ne pouvais aucunement être refusé. Je me réconfortais en me disant que mes notes et mes recommandations auraient de toute manière suffit. Enfin bref, je poursuivais mon rêve, bien déterminé à prendre ma vie en main. Seul dans un appartement, enfin, loin de mes conflits familiaux, loin de mes obligations. L’école de droit d’Harvard c’était tout ce que j’attendais.
Les années défilèrent sans que trop de choses d’extraordinaire ne se passent. Je continuais à être un gamin modèle, major de promotion chaque année avant réussir ma dernière année pour l’examen du barreau. Tout m’avait réussis jusqu’à maintenant, enfin, presque. J’étais sportif, musicien, j’allais devenir un larbin de cabinet certes mais d’un cabinet prestigieux à Huntington Beach où j'avais emménagé. Je me mettais enfin à commencer ce que j’avais loupé de ma vie d’étudiante. Drogue en soirée, alcool de temps à autre, clope encore, musique toujours et passionnément, relations diverses et variées. Je vivais le rêve américain à ma façon, enfin, j’avais la liberté à portée de doigts. Et maintenant, comme le disait Sénèque « Le plus grand obstacle de la vie est l’attente qui espère demain et néglige aujourd’hui. »
" Enfin, je viens de réellement naître."
DERRIÈRE L’ÉCRAN
✿ Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est Zadig., tandis que mon prénom est Zadig. Je suis âgé(e) de 21 ans et je vis actuellement du côté de Rennes et Paris. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur un top-site, ma première impression en le voyant a été GRAOU ! Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 7/7 en vacances, 4/7 sur l'année et que mon niveau rp est de 1600 à 3000mots. Concernant mon personnage j'ai choisi Adam Gallagher comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi Enjoy while we're young comme groupe ! Au faite j'allais oublier le code du règlement je le connais et il a été validé par Neela. A bientôt sur le forum ♥
Dernière édition par Cillian M. Crayne le Mar 3 Sep 2013 - 2:57, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: Cillian Mérovée Crayne - I don't want throwing up on my liberty. [Over] Lun 2 Sep 2013 - 19:55 | |
| Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche surtout :D |
| | | Neela Meyers THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 12654 › EMMENAGEMENT LE : 02/03/2013 › AGE : 38 › STATUT CIVIL : en relation passionnelle avec son cheeseburger parce qu'il n'y a que ça de vrai. en couple avec imran devil johar et il est boiling hot. maman de la petite maya meyers aka cutest baby girl ever. › QUARTIER : presidente drive. › PROFESSION/ETUDE : médecin, chirurgien cardiaque. › DOUBLE COMPTE : naya m. quinton, la garce sublimissime que tout le monde déteste + taleisha campbell, aka da delicious cookie. › CELEBRITE : vidya balan. › COPYRIGHT : ranipyaarcreation.
| Sujet: Re: Cillian Mérovée Crayne - I don't want throwing up on my liberty. [Over] Lun 2 Sep 2013 - 19:56 | |
| haaaan beugeuuuuuuuuss !! bienvenue ici, et bonne chance pour ta fifiiiiiche |
| | | Lorelai Daniels BAD COP
› MESSAGES : 473 › EMMENAGEMENT LE : 03/08/2013 › AGE : 49 › STATUT CIVIL : DIVORCÉE DEPUIS 2008. MÈRE ADOPTIVE DE KIRA. EN COUPLE AVEC 90% DES HOMMES DE LA VILLE ; › QUARTIER : N°837 PALM AVENUE ; › PROFESSION/ETUDE : DIRECTRICE ARTISTIQUE DE SA MAISON DE COUTURE (DANIELS) ET PRÉSENTATRICE TÉLÉ DE SON PROPRE TALKSHOW : TONIGHT WITH LORELAI DANIELS. EN GROS JE SUIS UNE STAR. › HB AWARDS : (2013) MEILLEUR PERSONNAGE (RUMOURS ARE OUR PASSION) ; LE PERSONNAGE LE PLUS MECHANT ; SEX-SYMBOL SENIOR (2014) MEILLEUR PERSONNAGE (RUMOURS ARE OUR PASSION) ; LE PERSONNAGE LE PLUS AGAÇANT ; LE PERSONNAGE LE PLUS DRAGUEUR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE (RUMOURS ARE OUR PASSION) ; LE PERSONNAGE LE PLUS DRAGUEUR ; SEX SYMBOL SENIOR (2016) MEILLEUR PERSONNAGE (RUMOURS ARE OUR PASSION) ; LE PERSONNAGE LE PLUS DRAGEUR ; › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : AMY ADAMS ; › COPYRIGHT : ELOW ;
| Sujet: Re: Cillian Mérovée Crayne - I don't want throwing up on my liberty. [Over] Lun 2 Sep 2013 - 21:18 | |
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| | | Marissa I. Stewart THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 3736 › EMMENAGEMENT LE : 25/08/2012 › AGE : 40 › STATUT CIVIL : Deuxième fille d'Andrew & Isobel Stewart. Divorcée d'Eden Jefferson avec qui j'ai eu une fille prénommait Faith, nous avons perdu notre deuxième enfant. Soeur d'Emma et de Leah, les brunes les plus sexy de la ville après moi ! Je suis également la tante de la petite Lilou et du petit Mason. En couple depuis peu avec le très sexy Simon rencontré lors d'une mission humanitaire ♥ › QUARTIER : Actuellement à la recherche d'un nid douillé › PROFESSION/ETUDE : Je dirige le service obstétrique de l'hopital, j'ai mis mon métier de côté depuis quelques mois. Je suis en pleine remise en question. › DOUBLE COMPTE : Mischa S. Miller - Noah S. Harper - Sawyer E. CLarks - Harper M. Carrington - Samuel N. Hamilton - Charlie Keynes - Arizona R. Donroe - Erin R. Preston & Zola Rosebury › CELEBRITE : Sophia Bush (aa) › COPYRIGHT : Cranberry.
| Sujet: Re: Cillian Mérovée Crayne - I don't want throwing up on my liberty. [Over] Lun 2 Sep 2013 - 22:05 | |
| Bonne chance pour ta fiche && biiiiienvenue parmi nous |
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| Sujet: Re: Cillian Mérovée Crayne - I don't want throwing up on my liberty. [Over] Lun 2 Sep 2013 - 22:31 | |
| Bienvenue! Canon l'avatar Il nous faudra un lien |
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| Sujet: Re: Cillian Mérovée Crayne - I don't want throwing up on my liberty. [Over] Lun 2 Sep 2013 - 22:46 | |
| Un jeune bellâtre Bienvenue sur HB Bon courage pour ta fiche |
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| Sujet: Re: Cillian Mérovée Crayne - I don't want throwing up on my liberty. [Over] Lun 2 Sep 2013 - 22:49 | |
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| Sujet: Re: Cillian Mérovée Crayne - I don't want throwing up on my liberty. [Over] Mar 3 Sep 2013 - 1:38 | |
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| Sujet: Re: Cillian Mérovée Crayne - I don't want throwing up on my liberty. [Over] Mar 3 Sep 2013 - 2:59 | |
| Merci pour cet accueil :D ! Je vous aime déjà :o ! Et je réserve un lien sans problème à quiconque qui en veut un :) ! J'ai terminé ma fiche, en espérant que ça vous plaira, j'ai laissé pas mal de choses à approfondir exprès pour les développer en rp en même temps que l'évolution de mon personnage ! Si vous préférez avoir plus de détails ça peut se faire ! Merci d'avance ! |
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| Sujet: Re: Cillian Mérovée Crayne - I don't want throwing up on my liberty. [Over] Mar 3 Sep 2013 - 12:47 | |
| Super choix d'avatar ! Bienvenuuuue |
| | | Neela Meyers THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 12654 › EMMENAGEMENT LE : 02/03/2013 › AGE : 38 › STATUT CIVIL : en relation passionnelle avec son cheeseburger parce qu'il n'y a que ça de vrai. en couple avec imran devil johar et il est boiling hot. maman de la petite maya meyers aka cutest baby girl ever. › QUARTIER : presidente drive. › PROFESSION/ETUDE : médecin, chirurgien cardiaque. › DOUBLE COMPTE : naya m. quinton, la garce sublimissime que tout le monde déteste + taleisha campbell, aka da delicious cookie. › CELEBRITE : vidya balan. › COPYRIGHT : ranipyaarcreation.
| Sujet: Re: Cillian Mérovée Crayne - I don't want throwing up on my liberty. [Over] Mar 3 Sep 2013 - 13:47 | |
| je trouve que c'est déjà tout bien comme ça, pas besoin de plus de détails ! je te valide petit chou VOUS FAITES OFFICIELLEMENT PARTIE DE HUNTINGTON BEACH bienvenue parmi noustoutes nos félicitations ! votre fiche vient d'être validée et vous faites officiellement partie des habitants de huntington beach. les portes de la ville vous sont grandes ouvertes, vous pouvez commencer dès maintenant vous y promener et commencer votre jeu. mais, avant d'aller plus loin, ne vous invitons à consulter le guide de la ville qui vous sera certainement utile :
- vous pouvez dans un premier lieu préciser votre métier ou étude, ainsi qu'à décider quel sera votre logement.
- si vous vous retrouvez complètement perdu dans les rues de la ville, sachez qu'un salon de parrainage est à votre disposition. tout ce qu'il vous reste à faire c'est de demander d'avoir un parrain qui vous servira de guide touristique et vous aidera à retrouver vos repères plus rapidement.
- vous avez également la possibilité de constituer vos propres carnets de relations et de rencontres. eh oui ! il ne faut pas oublier qu'avoir une vie sociale palpitante vous aidera à mieux vous épanouir !
- si vous vous attendez à ce que des personnes proches, amis ou ennemis, viennent vous rejoindre à huntington beach, n'oubliez pas qu'une catégorie pour la création des scénarii est consacrée à toutes ces personnes !
- en parlant d'ennemis, on vous présente l'ennemi commun de tous les habitants. maître corbeau, dont l'identité reste inconnu, a comme passe-temps préféré vous torturer l'existence grâce à ses fameuses lettres anonymes qui risquent de mettre une fin à votre vie tranquille.
- vu que tout ce qui rime avec secret, rime avec potins, n'hésitez pas de visiter le buzzer pour être informé de tous les secrets mis en danger. peut-être ceci réveillera-t-il le Sherlock Holmes qui sommeille en vous pour en trouvez d'autres vous-même !
- pour finir, si vous aimez pimenter votre vie, une section défis où tout le monde peut vous défier !
n'oubliez cependant pas que vous devez informer le staff de votre plus sombre secret. ne jouez pas aux innocents, car au fond, personne n'est un ange ! Si besoin le staff peut vous aider à trouver un secret. ( contacter Marissa - contacter Naya) en cas de besoin ou de question, le staff du forum sera toujours là pour vous, n'hésitez surtout pas à le contacter par mp ou à tout simplement poster vos questions dans le sujet consacré aux membres qui se trouve ici. |
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| Sujet: Re: Cillian Mérovée Crayne - I don't want throwing up on my liberty. [Over] Mar 3 Sep 2013 - 15:03 | |
| Merci beaucoup :D ! |
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| Sujet: Re: Cillian Mérovée Crayne - I don't want throwing up on my liberty. [Over] | |
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| | | | Cillian Mérovée Crayne - I don't want throwing up on my liberty. [Over] | |
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