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 stand still feat JAG

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MessageSujet: stand still feat JAG   stand still feat JAG EmptyMar 22 Oct 2013 - 16:40


JAG&DRIDRIX

Et merde, la scène ne semble pas vouloir quitter mon esprit, ça m'avait bien pris huit ans pour les parents, alors bon, je devais pas m'attendre à sortir ses images de ma tête en quelques secondes. En plus, j'étais en colère contre Jagger. La jolie brune se joint à moi sur le porche, encaisse solidement mes remarques, justifiés et pas trop méchantes aux vues de la situation. « Tu me crois si je te dis que c’était un hommage à ton talent de décoratrice d’intérieur? Il est putain de confortable ce canapé... Non sérieux, me dis pas que tu l’as jamais fait dessus... Et puis j’ai eu une dure journée, il était trop loin mon van...» Si et il faut avouer que ce canapé est une tuerie, plus confortable tu meurs, je peux y passer des heures entières, peut importe la raison et son utilité, mais là n'est pas la question. Un regard réprobateur vers elle et elle ajoute : « J’ai oublié que ça se faisait pas? » « Sérieusement ? »  « Ok! Ok. Je suis un animal. Je suis désolée. Tu voulais pas voir ça. Je voulais pas que tu voies ça. Mais je suis ta soeur... je t’aime... tu m’aimes... Allez, on était à poil tous les deux dans le même utérus, au fond t’as rien vu de nouveau. » Rien de nouveau hein ? Si la nudité de ma sœur dans cette position - étrange - ne faisait pas parti des images que je peux gérer sans avoir un rendez vous chez le psychologue derrière. « Et si ça avait été moi avec une fille ? Tu crois franchement que le spectacle t'aurais plu ? »

Son manque de respect ou sa banalisation des choses, je me demande bien ce qui m'exaspère le plus à l'heure actuelle. Pourquoi fallait il qu'elle se montre parfois si immature, c'est vrai, les gens mature réfléchissent à ce genre de choses, son impulsivité était une grande qualité mais aussi son plus beau défaut. « Tu peux pas agir comme une enfant Jagger. » Je pousse un soupire et j'ajoute doucement : « J'en ai marre de devoir gérer tes incartades. Grandis un peu Jagger. Dans la vie, on peut pas toujours fuir. » C'est vrai, j'avais parfois ce sentiment horrible d'être le parent dans notre relation, encore plus depuis le décès des parents. Faut bien que quelqu'un ait les pieds sur terre en même temps. Ce que je ressens là, tout de suite : pas vraiment de la colère, cette dernière s'était assagie pour laisser place à un sentiment inconnu mais désagréable. OK, ce n'était plus du tout à propos de ce qu'il venait de se passer et je me lâchais un peu trop et ce, de façon décousue alors bon, elle ne devait pas comprendre grand chose la pauvre.  « Tu vas pas me jeter dehors quand même, hein ? » La jeter dehors ? Quelle idée saugrenue. Elle m'arrache un sourire avec sa moue enfantine et je l'attire vers moi pour la prendre dans mes bras. « Bien sur que non nigaude. » oui, nigaude, expression du 17eme siècle, plus utilisée couramment depuis 1942 mais encore par certaines personnes, comme moi même. Je lui ébouriffe les cheveux, ce qui ne change absolument rien à se coiffure car avec ses ébats, elle avait déjà bien abimé son brushing. « T'as de la chance que je t'aime. » Parce oui, peut importe ce qu'elle ferait, c'était inconditionnel et puissant, cet amour que je lui porte est inqualifiable.



Dernière édition par Hendrix G. Dickens le Mer 30 Oct 2013 - 17:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: stand still feat JAG   stand still feat JAG EmptyMar 29 Oct 2013 - 4:14

- Jagger & Hendrix -
Here comes Dolly Dagger, her loves so strong gonna make you stagger baby. Dolly Dagger, she drinks her blood from a jagged edge. Ride over, drink up, baby. Yeah, look at old burnt out superman, tryin' shoot his dust off the sun. Captain comet is dead on the run. The words of love, do they ever touch Dolly Brown? Better get some highway and clear out of town.


 Jagger avait passé neuf ans sur les routes.
Neuf ans, c’était pas rien. Franchement. En neuf ans, elle aurait dû avoir le temps de murir, de changer, d’apprendre les subtiles notions de vie privée, d’indépendance, tout ça. Mais il fallait bien le constater, ces neuf années avaient bien plus constitué une parenthèse qu’une évolution véritable - elle était toujours quelque part l’adolescente de dix-huit printemps qui avait pris la route un beau matin. Pas sur tous les aspects, bien sûr. Entre temps, elle avait vécu, rencontré des gens. Même - elle avait perdu une grande partie de sa famille, et Donovan était bien témoin du nombre de handicaps sentimentaux que cela avait pu ajouter à ses prédispositions naturelles. Mais une chose, en tous cas, était restée. Elle n’avait aucune notion de pudeur.
Franchement. Qu’elle soit immédiatement revenue s’installer chez son frère jumeau alors qu’ils avaient tous les deux vingt-sept ans était une chose (quoique, c’était déjà un peu limite) - mais le fait était que ça ne lui était toujours pas rentré dans la tête qu’ils pouvaient éventuellement avoir chacun leur espace vital. Alors quand elle avait croisé Donovan aujourd’hui, et que comme d’habitude ils s’étaient avérés incapables de tenir une discussion civilisée sans se mettre à s’insulter puis à se frotter l’un à l’autre, elle n’avait pas songé une seconde qu’elle ne vivait pas seule. Non. Aucun voix de la sagesse n’avait haussé le ton dans sa (petite) cervelle pour lui dire: ce n’est pas parce que tu partages une bonne moitié de tes chromosomes avec Hendrix que vous êtes la même personne. Il fallait dire aussi qu’elle n’avait plus l’habitude - pendant neuf ans, personne ne s’était mis en travers de son chemin quand il s’agissait d’assouvir ses pulsions biologiques. Et que Hendrix avait vraiment, vraiment un canapé supra confortable.
Supra. Supra. Supra confortable.
Donc, devant cet effort conjugué du hasard et de l’absence partielle de neurones dans le cerveau de la jeune Dickens, elle avait totalement oublié qu’elle ne se trouvait pas vraiment chez elle, et que squatter le canapé familial pour réviser son kama-sutra ça ne se faisait pas. Hendrix avait disparu de la liste de ses préoccupations, au profit de d’autres, plus primaires. A l’instant précis où elle n’entendit pas la porte s’ouvrir, il n’y avait plus que Donovan - et vu la situation dans laquelle ils se trouvaient, le contraire aurait été étonnant.
Et puis il y eut le «Oh merde!». Et un «oh merde» en écho dans sa propre bouche lorsqu’elle réalisa ce qui venait de se passer. Et oui. Ils n’étaient pas jumeaux pour rien.
Vu qu’elle était sur certains points une personne normal, le fait soudain de penser à son frère jumeau lui coupa toute envie de jouer aux billes (*tousse tousse*) avec Donovan. Elle bondit soudain du canapé, toujours aussi nue qu’au jour de sa naissance, et sans plus de cérémonie envoya une chaussette qui traînait dans le visage de son propriétaire. «Sors. Maintenant. Tout de suite. Oui, au cas où tu te poses la question, tu viens de rencontrer mon frère. Oui c’est son canap. Alors je sais pas... va shooter dans une poubelle, médite sur les bienfaits de la retenue d’éjaculation, fais quelque chose, mais là je sens venir la cellule de crise et t’as pas envie d’être là.» Et elle continua. Encore. Et encore. En lui balançant tour à tour dans ses vêtements, tout en tentant elle-même de rentrer à nouveau dans sa paire de jeans. Jusqu’à ce que son... plan cul régulier? petit ami? Donovan? sorte enfin, et qu’elle puisse enfin quitter la pièce pour faire face à son frère. Oui, elle avait honte. Non, elle n’avait pas honte souvent. Mais c’était Hendrix, tout de même - et probablement la seule personne en ce bas monde qui pouvait légitimement lui demander des comptes et lui faire sentir qu’elle avait fait une connerie. D’ailleurs, il commençait sur le ton du frère moralisateur: « j'ai bien compris que tu voulais rester avec ce... » Toujours penaude, elle haussa néanmoins un sourcil. Elle aurait bien voulu connaître le mot qui allait à la fin de cette phrase. Elle avait beau être... attachée... à Donovan, elle était certaine qu’elle aurait pu fournir des qualificatifs très appropriés. Mais elle ne dit rien. Ce n’était pas le moment. D’abord, elle devait subir sa leçon de morale.« mais sur le canapé du salon Jag' ? » Oh? Oh, c’était gentillet. Il y avait même le surnom à la fin. Alors elle eut un léger rire - quoique toujours nerveux. «Tu me crois si je te dis que c’était un hommage à ton talent de décoratrice d’intérieur? Il est putain de confortable ce canapé...» Un temps. «Non sérieux, me dis pas que tu l’as jamais fait dessus...» Un temps. «Et puis j’ai eu une dure journée, il était trop loin mon van...» Un temps. Elle se mordit la lèvre, histoire d’adopter son air le plus mignon: «J’ai oublié que ça se faisait pas?» Un temps. «Ok! Ok. Je suis un animal. Je suis désolée. Tu voulais pas voir ça. Je voulais pas que tu voies ça. Mais je suis ta soeur... je t’aime... tu m’aimes... Allez, on était à poil tous les deux dans le même utérus, au fond t’as rien vu de nouveau.» Grand sourire. Il allait la tuer - grand sourire quand même. «Tu vas pas me jeter dehors quand même, hein?»   
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MessageSujet: Re: stand still feat JAG   stand still feat JAG EmptyMer 30 Oct 2013 - 17:43


JAG&DRIDRIX

Et merde, la scène ne semble pas vouloir quitter mon esprit, ça m'avait bien pris huit ans pour les parents, alors bon, je devais pas m'attendre à sortir ses images de ma tête en quelques secondes. En plus, j'étais en colère contre Jagger. La jolie brune se joint à moi sur le porche, encaisse solidement mes remarques, justifiés et pas trop méchantes aux vues de la situation. « Tu me crois si je te dis que c’était un hommage à ton talent de décoratrice d’intérieur? Il est putain de confortable ce canapé... Non sérieux, me dis pas que tu l’as jamais fait dessus... Et puis j’ai eu une dure journée, il était trop loin mon van...» Si et il faut avouer que ce canapé est une tuerie, plus confortable tu meurs, je peux y passer des heures entières, peut importe la raison et son utilité, mais là n'est pas la question. Un regard réprobateur vers elle et elle ajoute : « J’ai oublié que ça se faisait pas? » « Sérieusement ? »  « Ok! Ok. Je suis un animal. Je suis désolée. Tu voulais pas voir ça. Je voulais pas que tu voies ça. Mais je suis ta soeur... je t’aime... tu m’aimes... Allez, on était à poil tous les deux dans le même utérus, au fond t’as rien vu de nouveau. » Rien de nouveau hein ? Si la nudité de ma sœur dans cette position - étrange - ne faisait pas parti des images que je peux gérer sans avoir un rendez vous chez le psychologue derrière. « Et si ça avait été moi avec une fille ? Tu crois franchement que le spectacle t'aurais plu ? »

Son manque de respect ou sa banalisation des choses, je me demande bien ce qui m'exaspère le plus à l'heure actuelle. Pourquoi fallait il qu'elle se montre parfois si immature, c'est vrai, les gens mature réfléchissent à ce genre de choses, son impulsivité était une grande qualité mais aussi son plus beau défaut. « Tu peux pas agir comme une enfant Jagger. » Je pousse un soupire et j'ajoute doucement : « J'en ai marre de devoir gérer tes incartades. Grandis un peu Jagger. Dans la vie, on peut pas toujours fuir. » C'est vrai, j'avais parfois ce sentiment horrible d'être le parent dans notre relation, encore plus depuis le décès des parents. Faut bien que quelqu'un ait les pieds sur terre en même temps. Ce que je ressens là, tout de suite : pas vraiment de la colère, cette dernière s'était assagie pour laisser place à un sentiment inconnu mais désagréable. OK, ce n'était plus du tout à propos de ce qu'il venait de se passer et je me lâchais un peu trop et ce, de façon décousue alors bon, elle ne devait pas comprendre grand chose la pauvre.  « Tu vas pas me jeter dehors quand même, hein ? » La jeter dehors ? Quelle idée saugrenue. Elle m'arrache un sourire avec sa moue enfantine et je l'attire vers moi pour la prendre dans mes bras. « Bien sur que non nigaude. » oui, nigaude, expression du 17eme siècle, plus utilisée couramment depuis 1942 mais encore par certaines personnes, comme moi même. Je lui ébouriffe les cheveux, ce qui ne change absolument rien à se coiffure car avec ses ébats, elle avait déjà bien abimé son brushing. « T'as de la chance que je t'aime. » Parce oui, peut importe ce qu'elle ferait, c'était inconditionnel et puissant, cet amour que je lui porte est inqualifiable. Vous avez déjà entendu parler de ce lien étrange qui unit des jumeaux, nous avions beaux être de faux jumeaux, elle représente tout pour moi, plus que n'importe qui d'autre et c'est surement pour ça qu'il m'arrive d'être dur avec elle.

mode boulet ON : j'ai changé mon premier post au lieu de poster dans un nouveau message... XD On va dire que tu t'en souviens et que l'on à rien vu...

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MessageSujet: Re: stand still feat JAG   stand still feat JAG EmptyMar 12 Nov 2013 - 1:32

- Jagger & Hendrix -
Here comes Dolly Dagger, her loves so strong gonna make you stagger baby. Dolly Dagger, she drinks her blood from a jagged edge. Ride over, drink up, baby. Yeah, look at old burnt out superman, tryin' shoot his dust off the sun. Captain comet is dead on the run. The words of love, do they ever touch Dolly Brown? Better get some highway and clear out of town.


Régulièrement, Jagger sentait le besoin irrépressible de revendiquer son indépendance. Alors elle en faisait des tonnes - principalement, elle hurlait à qui voulait bien l’entendre qu’elle n’était la « petite chose » de personne, qu’aucun homme dans ce monde ne pouvait revendiquer la moindre autorité sur elle, qu’elle emmerdait les systèmes sociaux habituels, blablabla… Mais il suffisait de regarder un peu plus attentivement à l’organisation de son existence pour comprendre que c’était loin d’être le cas. Il y avait deux hommes dans la vie de Jagger Dickens. D’une part Donovan, qu’elle avait fini par accepter au terme de (longues) luttes et de (longues) disputes qui avaient fait grandir en elle la certitude que oui, elle avait un coeur, même s’il était bien caché sous une fierté très mal placée. D’autre part Hendrix. Surtout Hendrix d’ailleurs. Le seul qui pouvait légitimement proclamer qu’il avait une influence sur elle. Le seul devant qui elle se sentait comme une toute, toute petite fille. Elle avait une véritable admiration pour son frère. Pour sa constance, pour sa capacité à la supporter, malgré toutes les vacheries qu’elle avait bien pu lui faire. Il était le cerveau qu’elle n’avait pas. Il était sa moitié. Ouais. C’était culcul au possible. Mais il était sa moitié et son avis aurait toujours de l’importance à ses yeux. Quand il lui demanda si elle aurait apprécié de le voir dans une telle situation avec une fille, une part d’elle fut blessée - une petite part terrifiée à l’idée que son jumeau ne l’aime plus, ou simplement l’aime un peu moins. Cela fut probablement visible sur son visage pendant une seconde - et puis elle renchérit, sur le thème longuement usité au fil de leurs vingt-sept années de gémellité: « Baaaah. Au moins j’aurais été certaine que t’es plus puceau ». Un temps de silence. Elle haussa légèrement les épaules. Se mordit la lèvre. Ok, c’était peut-être pas le moment d’embrayer sur la vie monacale de son jumeau - repli, Jagger, repli stratégique. « Ok, ok! Ca m’aurait fait chier. C’est vrai, ça m’aurait fait chier. Mais toi t’aurais pas eu d’excuses! T’as un cerveau toi, un vrai cerveau en état de marche! » Elle, elle avait vaguement une boule de nerfs visqueuse dans sa boîte crânienne, qui s’agitait de temps en temps sous le coup des hormones. Point barre. Elle aurait franchement été surprise d’entendre Hendrix sortir des excuses telles que « j’ai oublié que ça se faisait pas » ou « je suis un animal » - dans sa bouche à elle, c’était presque normal.
Il était furieux. Elle venait de perdre dix ans, et le regardait avec de grands yeux. Sentir sa place ébranlée dans le coeur de Hendrix, c’était toujours une grande douleur pour elle. Peut-être plus encore depuis qu’ils avaient perdu une grande partie de sa famille. Elle s’en souvenait encore distinctement, avec un pincement au coeur. Le sentiment d’être seule au monde, abandonnée, déchirée, quand elle avait franchi la porte de la chambre d’hôpital. Trop tard. Si tard. D’une part elle ne se l’était jamais pardonnée. D’une autre part, elle avait ressenti plus que jamais le besoin d’avoir son frère à ses côtés, et d’être aux côtés de son frère. Plus que jamais, ç’avait été elle et lui contre le monde. Les premiers soirs, elle se glissait dans la maison la nuit venue, pour se nicher tout contre lui. Comme lorsqu’ils étaient tout enfants, et qu’ils venaient d’arriver dans cette grande ville inconnue, comme lorsqu’ils n’avaient encore aucun repère - il lui tenait chaud. Il lui disait qu’elle devait grandir un peu. Qu’elle devait arrêter de fuir. Mais non, pas maintenant, elle n’en était pas capable. Accepter Donovan à ses côtés avait déjà été une avancée monumentale - et ce même si Hendrix avait un peu de mal à accepter ce type là dans sa vie. Elle se mordit la lèvre, marmonna encore une fois: « J’suis désolée, j’ai dit. » Elle ne pouvait pas dire grand chose de plus. Elle était un peu paumée, il fallait le dire.
Et puis il la prit dans ses bras, et de suite tout allait mieux. « T'as de la chance que je t'aime. », finit-il par lâcher, et elle eut un grand sourire niais, la tête nichée contre son biceps - putain, quand est-ce qu’il était devenu si grand, lui? Elle ne lui en tint même pas rigueur quand il ébouriffa ses cheveux (un peu plus ou un peu moins… non, vraiment, après ce qui s’était passé avec Donovan elle n’était plus à ça près), tant le soulagement était intense. « Je sais, je sais! » lança-t-elle triomphalement - avant de s’écraser encore un peu plus contre le corps massif de son jumeau. Putain, la génétique avant franchement mal réparti la taille entre elle et lui, à chaque fois elle se sentait horriblement naine. Tant pis. « Tu t’y attendais pas, hein, à la naissance, à signer pour une vie entière avec la fille la plus chiante et la plus adorable de tous l’univers! Trop tard pour regretter, je te suivrai jusqu’à ton dernier souffle! » Sourire carnassier. Elle savait que d’une part il se plaignait d’elle, mais que d’un autre côté elle lui avait manqué. Ils avaient toujours été… les deux côtés d’une même pièce. Jagger ne pouvait être complète sans Hendrix. Selon la logique la plus élémentaire, Hendrix ne pouvait être complet sans Jagger. « Mais t’inquiète, je vais me faire pardonner! » déclara-t-elle en le lâchant enfin. « Je vais faire à bouffer. Nooooon tu peux pas refuser, ouais tu vas choper une putain d’infection alimentaire, tu vas en chier pendant des jours et des jours, mais rien ne peut m’arrêter! » Même pas le fait d’avoir été coupée en plein acte par son frère jumeau. Comme pour appuyer ses propos, elle commença à s’éloigner vers la cuisine - avant que ses yeux ne tombent sur les pauvres pots de peinture abandonnés dans l’entrée. Elle les pointa du doigt, releva les yeux vers Hendrix: « Qu’est-ce que tu branles avec ça? »
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