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 We need to talk (Melody)

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MessageSujet: We need to talk (Melody)   We need to talk (Melody) EmptySam 14 Déc 2013 - 3:37

La journée avait été plus que pénible au bureau alors que j'avais été contraint de travailler sur certains dossiers urgents, qui plus est le client avait exigé que je m'en occupe personnellement et vu le budget astronomique rattaché à ce que contrat je ne désirais pas qu'il soit tenté de se tourner vers une autre firme. Je décidai de prendre les choses en main et ce n'est que très tard que je finis de bosser … le bureau était vide, puisque le personnel avait quitté depuis déjà un bon moment. Je commençais à avoir faim donc je m'arrêtai en route dans un fast food afin de me prendre du poulet frit et des frites afin de ramener le tout à la maison … je savais que Melody en raffolait tout autant que moi.

Arrivé chez-moi, il devait bien être près de 22 heures, je finis par me stationner et j'entrai chez moi refermant la porte pour ensuite poser le poulet sur la table basse et c'est alors que je vis un vase éclater tout contre le mur … j'avais réussi à l'éviter à la toute dernière minutes et c'est alors que je vis Melody folle de rage … je ne comprenais rien à son attitude, elle allait devoir s'expliquer.

Euh il t'a fait quoi ce vase pour mériter que tu l'assassines comme ca?

J'avais tenté de faire usage d'humour pour désamorcer la crise car connaissant Melody comme je la connais je savais que je ne gagnerais rien à tenter de hausser le ton, j'attendais donc qu'elle m'explique il est vrai que je ne savais pas qu'elle avait ouvert mon ordinateur afin d'envoyer un mail et qu'en se faisant elle avait tomber sur un couriel m'étant destiné dans lequel une miss se montrait des plus entreprenante. Comment pouvais-je savoir après tout.
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MessageSujet: Re: We need to talk (Melody)   We need to talk (Melody) EmptyLun 23 Déc 2013 - 19:56

J'avais décidé de rester tranquillement à la maison, car je n'étais pas au meilleur de ma forme, quelques nausées. Courir après des criminels, ce n'était pas le bon jour et de toute façon, d'autres policiers pourront le faire à ma place. J'avais promis de freiner dans la chaîne du "sans prise de risque". Dylan était partie au boulot et j'en profitais pour faire un tri dans la paperasse. Comme je n'avais pas encore d'ordi, Dylan m'avait proposé que l'on se partage l'ordi et j'étais aux anges. Ayant fait tout le reste, je m'étais tranquillement installée sur le canapé, mettant l'ordinateur sur la table et ouvrant la session. J'aimais tant les si belles photos de nous deux que ça me donnait un beau sourire. Je continuais allant vers la boite mail histoire d'envoyer mes conclusions au grand chef, car même pas en forme, je continuais à penser boulot. Alors que j'allais préparer mon mail, je voyais un nouveau qui arrivait. Comme j'étais curieuse de nature, je l'ouvrais et là, qu'est-ce que je voyais, une pouffe qui allumait mon mec ! Non, mais cela n'allait pas se passer comme ça. Une lourde discussion allait avoir lieu alors qu'il devait sûrement aller chercher notre diner.

J'attendais, ne pouvant qu'avoir en tête cette fille qui osait s'approcher de mon homme. Cela me rendait complètement malade, me faisant même stresser et me rendant bien colérique. Je faisais les cents pas, peu importe si j'allais tomber à terre ou non, j'étais trop préoccupée pour ça. J'entendais du bruit. Cela devait être lui. Ca y est, j'étais prête à la confrontation. Je prenais le vase, le jetant alors qu'il n'était pas loin. Je ne ratais pas souvent ma cible. En plus de l'humour ? Ca n'allait pas se passer comme ça. Je m'approchais de lui, le regardant vraiment en colère, le giflant. Je me retenais d'aller trop loin, car j'étais à la limite de mes capacités pour tenir.
 

- Tu te fous de moi ? C'est pas avec de l'humour que tu vas t'en sortir chéri. Le vase, il ne m'a rien fait voyons, par contre cela te concerne, c'est sûr. Tu m'avais promis que j'étais ta seule priorité, la seule qui comptait à tes yeux et regarde sur ton ordinateur, ce mail, tu m'expliques ce qui se passe avec cette pouffe qui ose te draguer, celle qui t'allume alors que tu es avec moi ? Comment je ne peux pas être en colère en voyant que l'on veuille t'enlever à moi, t'arracher littéralement. On ne vit pas quelque chose de fort ? Explique-moi. Je ne supporterais pas cet enfer d'être loin de toi, de te perdre, c'est au-dessus de mes forces. Ca me fend le coeur en deux de voir ça. Je n'ai qu'à éliminer cette bonne femme, elle n'osera pas te toucher. Je t'avais promis, toute rivale qui oserait, elle ne survivrait pas longtemps. Elle ne va pas mettre longtemps à le comprendre, je te le garantis. Tu lui dis bien clairement qu'elle aille se faire voir, qu'elle n'a qu'à trouver un autre mec qui a besoin d'avoir un coup d'un soir, mais mon mec on n'y touche pas, sinon, bye la bonne femme, compris mon chou !

J'avais l'arme pas loin de moi alors je n'avais qu'à le charger, et c'était bon, je retrouverais la pouffe qui ose s'en prendre à ce que j'avais de plus cher. Seulement, je n'étais pas dans une grande forme et le fait d'être en colère ne m'arrangeait pas que je ressentais le besoin de m'asseoir. En même temps, avec ce qui m'arrivait récemment, je risquais de changer beaucoup de choses dans nos vies. Je paniquais beaucoup plus souvent, craignant que tout ce que j'avais autour de moi ne puisse s'écrouler comme un château de cartes. Je laissais finalement des larmes sortir, montrant après tout que je tenais à lui. Je ne pouvais pas les tenir, c'était trop dur.
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MessageSujet: Re: We need to talk (Melody)   We need to talk (Melody) EmptyMar 31 Déc 2013 - 19:11

Sur le coup je ne comprenais pas trop ce qui pouvait bien l'avoir inciter à me balancer ce vase à – à peine – quelques centimètres de la tête, ce genre de gestes aussi irréfléchis que dangereux ne lui ressemblait pas mais je n'allais pas tarder à comprendre ce qui avait bien pu la motiver à sombrer dans cet excès de colère. Bingo le chat sortait du sac, ainsi donc elle m'accusait de tout les mots sans même me donner le bénéfice du doute … c'était indigne du flic qu'elle est.

Non je ne me fous pas de toi jamais je ne me le permettrais, tu le sais tout aussi bien que moi. Dis tu es consciente que tu aurais pu me blesser même me tuer si tu avais fait mouche?

Je trouvais injuste son attitude d'autant plus que je n'avais rien à me reprocher mais bon je ne voulais pas la confronter directement, après tout je savais que le stress ne pouvait que s'avérer des plus nuisible pour une grossesse d'autant plus lorsque la maman est du genre à s'emporter aussi facilement que ma gonzesse.

Je suis heureux de t'entendre dire que ce vase ne t'avait rien fait , d'autant plus qu'il vaut une petite fortune. Lui dis-je avant de marquer une pause pour ensuite reprendre la parole. Non mais tu t'entends pas parler? C'est indigne de la flic que tu es. Pourtant dans le cadre de tes fonctions on t'apprend à ne pas condamner les gens sous le coups de preuves indirectes et toi qu'est-ce que tu fais à la première occasion? Tu me condamnes sans m'accorder la possibilité de plaider ma propre défense … à t'écouter je suis coupable peu importe ce que je pourrais invoquer. Elle est belle ta confiance à mon égard? Tu aimerais que je te juge de la sorte uniquement parce que le fait qu'un mec te regarde ne me plait pas? Ne me dit pas que c'est différent car c'est la même putain d'affaire. Je préférais me calmer car un peu comme elle je commençais à m'enflammer. Et puis t'es au courant que d'accéder à du courrier qui ne t'est pas destiné constitue un acte criminel … je veux bien comprendre que la différence est minime entre un flic et un voyou mais jamais je ne me serais attendu à si peu de respect de ta part. Tant qu'à fouiller tu aurais du bien le faire et en lisant le reste de mes couriels tu aurais constaté que je lui avais dis clairement que je désirais que nos relations ne demeurent que professionnelles mais bon si le fait de te défouler sur moi peut te combler alors éclate toi bella.

Je fulminais tellement je sentais la rage me dévorer, faisant les cent pas je pris le pistolet que je planquais dans la cuisine et je retirai le chargeur sans trop me soucier de la balle qui demeurait dans la chambre du canon.

Lorsque je t'ai dis que tu étais la seule et l'unique je le pensais sincèrement mais si tu me fais si peu confiance que tu te sens dans l'obligation de me condamner peu importe ce qui se passe je crois que nous deux c'est sans issue. Je te fais confiance et je ne me fais pas de film des qu'un truc ne me plait pas alors si tu es pour me condamner dès qu'un truc ne te plait pas la porte est par là.

J'étais vraiment à bout de nerfs, prêt à exploser et sans que je ne m'en rende compte je sentais ma main se crisper autour de la poignée du pistolet alors qu'il se trouvait au dessus de mon genoux et finalement il arriva ce qui devait arriver lorsque le coup parti tout seul pour se loger dans ma cuisse.

Fuck.

Soudain je m'écroulai contre le sol alors que je me tordais de douleur, je n'avais pas l'habitude à ce genre de blessure.
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MessageSujet: Re: We need to talk (Melody)   We need to talk (Melody) EmptyDim 5 Jan 2014 - 16:52

Laisser ses émotions au fond de soi, ce n'était pas bon, et on pouvait s'en rendre malade. Dans mon cas, le contrôle n'existait pas, laissant parler mes hormones et quand j'avais vu ce mail, impossible de ne pas être angoissé à l'idée que l'on me vole mon mec. Il y en avait de ses pouffes qui n'attendaient que ça et de voir ce mail avait été un coup de massue. Au plus profond de moi, je reconnaissais bien que j'étais allée trop loin et que j'allais le payer mais tout sortir, ça soulageait. J'étais surprise par un tel sang-froid de sa part. Il se montrait si rassurant, mais cette angoisse était présente, comme si elle n'avait pas décidé de foutre le camp, voilà ce que c'était que d'être enceinte et dans mon cas, ça y allait avec les hormones, une véritable saloperie. J'avais besoin d'attentions, de toutes celles qu'il pouvait m'apporter afin d'être au mieux. Je me sentais si bien tout contre lui que je ne pensais qu’à nous et à notre famille. J'ouvrais les yeux sur mon attitude, ma manière d'agir rien qu'avec ses paroles. Pourtant je l'avais prévenu si je trouvais une pouffe tourner autour de lui que je sévirais, mais il ne m'avait pas écouté. J'étais capable des pires folies pour lui.

- Pourtant ça donnait cette impression. Je baissais la tête, honteuse. - Excuse-moi. Tu sais que je ne suis pas à prendre avec des pincettes et que quelqu'un puisse t'arracher à moi, à nous deux me rend malade.

Je prenais sa main, l'amenant tout contre mon ventre. Je devais jouer cette carte, afin que mes coups de colère ne soient pas constants. Perdre ce petit être à l'intérieur de moi signifierait que je perdrais mon chou à tout jamais. Je ne pouvais me le permettre. Je laissais quelques larmes sortir, coulant sur mes joues. Je me sentais stressée et pas très en forme alors si je pouvais me venger au moins sur les objets, je ne m'en priverais pas, peu importe les valeurs. De toute façon ce vase, je le détestais, mais ce n'était pas là le problème. En révélant que j’avais vu ce mail, je n’avais qu’une appréhension qui était d’entendre que cette pouffe avait réussi son coup. Rien que de voir Dylan en colère montrait à quel point il tenait à moi et tout au fond, j’étais comblée, mais je me rendais compte que je l’avais déçu, trahi. Je devais vite le calmer, montrant ma douceur et ma fermeté.

- Je m’occuperais de te le remplacer.Je me montrais raisonnable, même si c'était dur. - J'ai conscience que je ne suis pas objective, tu as raison. Je juge sans savoir, sans te laisser dire quoi que ce soit, ce qui est indigne de ma profession et de l'impartialité que j'ai perdue depuis bien longtemps. Je tentais de rester digne, même si le stress ne cessait de me ronger de l'intérieur. - J'ai confiance en toi, j'ai toujours confiance, mais comprends-moi qu'une pouffe te tournant autour, je ne peux le supporter. Je serais si malheureuse s'il y en a ne serait-ce qu'une autre femme qui puisse t'arracher à moi en se montrant meilleure que moi. Je suis tombée amoureuse, follement amoureuse de toi mon coeur, que je ne supporterais pas de te perdre. Je prenais une grande inspiration. - Tu as raison, je ne dois pas te juger, car tu ne me juges pas. Seulement, le fait d'avoir ouvert du courrier avait attisé sa colère et j'étais bien en tort sur le coup. Je voulais le protéger. - Tu es le plus bel ange que je n'ai jamais eu dans ma vie, que tu nous défendes comme ça, je suis touchée. Je respirais, commençant à pleurer. - Je suis trop curieuse, je l'avoue, mais quand on voit un mail pareil, j'ai eu la peur de ma vie à savoir que tu puisses partir loin de moi. Tu crois que ça me fait plaisir de m'énerver, d'angoisser à ce point, à cause de ça ? Qu’en conséquence, je te prends pour mon défouloir afin de me calmer ? Non, c'est parce que je t'aime, que je ne désire que notre bonheur pour nous deux que je me montre si protectrice, que je ne supporte pas les bonnes femmes qui te tournent autour. Je les ai en horreur.

Je le voyais en train de faire les cent pas. J'étais encore plus angoissée. Je passais par différentes phases me posant sans cesse des questions. Mon dieu, je ne voudrais pas qu'il fasse une bêtise. Avec ses paroles, je me rendais bien compte de ses sentiments. Je ne lui accordais pas une confiance totale, enfin contrairement à lui, je ne m’ouvrais pas assez. Je ne me donnais pas entièrement corps et âme. J'avais peur qu'il ne puisse arriver quelque chose d'horrible, peu importe la manière. Au fond finalement, peut-être que j'avais peur de revivre l'enfer que j'avais connu, qui m'avait mené à ma vengeance et à ma froideur. Je devais arrêter de penser ainsi. Par contre, il n'allait pas me quitter comme ça. Me faire larguer moi ? Non, j'allais me battre, et peu importe ce que cela me coûtera.

- Tu es pour moi le seul ayant réussi à me faire souvenir de ce qu'était le bonheur. Mais maintenant, c'était l'instant de passer à l'attaque - Tu crois sincèrement que je ne t'accorde pas assez de confiance ? Je prenais un temps de pause. - Tu crois sincèrement que je te condamne sans te laisser le bénéfice du doute ? Mais mon coeur, ce n'est pas ça du tout. J'ai cette angoisse que tu ne puisses plus me regarder de la même manière, que je ne puisse plus t'intéresser que j’en perds l’esprit et voir que tu prends soin de moi, comme j'en avais toujours rêvé, m'apaise. Je devais continuer sur cette voie. - Alors là, pour m'angoisser, tu es fort. Tu serais prêt à faire une croix sur nous ? Tu as perdu l'esprit bébé ma parole ! C'est le bon moyen pour qu'il arrive quelque chose à ce petit être. Je devais l'alerter sur ce qui pouvait arriver car j'angoissais. Cet enfant était quand même un bon moyen pour que l'on se calme. - Je ne veux pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. Je ne veux pas perdre l'homme que j'aime, un papa qui sera si merveilleux, alors tu sais que j'angoisse, que je pète un câble et mon objectivité part quand il s'agit de toi ou de lui. Je veux protéger ce que nous avons. Ça me fait mal rien que de penser que le tout partirait en fumée. Je pleurais puis je respirais un bon coup, montrant mon désespoir. - Tu peux toujours courir pour que je franchisse le seuil de cette porte, tu as compris ? Plutôt me débarrasser des menaces que de perdre ce que l'on a tous les deux. Je continuais un peu plus - Tu ne te débarrasseras pas de nous. Qu'est-ce que l'on deviendrait sans toi, dis-moi ? Qu'est-ce que je ferais sans toi ? Je vais te dire moi, cela m'empêcherait de respirer car je ne t'aurais plus à mes côtés, pouvant sentir à quel point je compte à tes yeux, et inversement tu comptes énormément pour moi, que je t'aime, que je peux en perdre la raison sans toi.

Je me rapprochais lentement, voulant me faire pardonner, le regardant droit dans les yeux, mais voyant qu'il avait un pistolet. Là, j'étais vraiment angoissée, ne désirant pas qu'il fasse une connerie. L'arme se trouvait au-dessus du genou. Il la tenait fermement. Je ne savais pas ce qui pourrait se produire. Je continuais ma manoeuvre et ainsi, je lui ferais enlever cette arme. Soudain, j'entendais la détonation. Je regardais mon homme me demandant ce qui se passait, quand soudain, après un mot, je le voyais s'écrouler. Oh, non, pas ça. Je me précipitais vers le lui, me foutant de mon état car le plus important, c’était lui.

- Non, non, non, non !!!! Je ne veux pas que tu meurs !!!!!!! C'était la mode panique, qu'est-ce que vous voulez, on ne peut pas empêcher ça, même pour une femme comme moi, alors que j'étais proche de lui, prenant avec ma main son visage. Je ne pouvais pas cacher mon inquiétude. Je regardais sa blessure, qui n'était pas à prendre à la légère. Je caressais sa joue, le regardant dans les yeux, puis arrivant vers ses lèvres, l'effleurant légèrement. - Reste réveillée, d'accord ? Je tentais de rester forte. - Ca va aller mon amour, on va soigner ça. Fais-moi confiance, je vais te sortir de là. Je paniquais, qui pouvait faire ça au mieux ? Je devais réfléchir au plus vite mais avant je devais m'excuser. - Pardon bébé, si je suis insupportable ces temps-ci, si je me mets souvent en colère, et que j'angoisse pour un rien. J'aimerais tant pouvoir me maîtriser car je gâche tout à force vu la position dans laquelle tu te trouves. Je faisais la moue, me sentant quand même coupable de ce qui était en train d'arriver. J'appelais un médecin, pour qu'il vienne et au vue de la réponse, ça ne me plaisait pas. - Quoi ? Vous ne pouvez pas arriver avant un bon moment ? Non mais vous vous fouttez de la gueule de qui ? Mon mec pisse le sang, il a besoin d'un médecin. S'il lui arrive quelque chose, je viens voir vous voir et je vous pète les deux jambes, est-ce bien compris ? Alors rappliquez et pronto ! C’était un enfoiré ce médecin, mais je me concentrais sur Dylan, le regardant puis l'embrassant tendrement, collant mon front tout contre le sien, laissant ma main caresser son torse. Je voulais l’apaiser. -Je vais t'aider à te lever, tu en es capable mon ange ?

La solution serait raisonnablement de l'emmener à l'hôpital puisque le médecin était un bel enfoiré. Je devais passer sur ce stress, me calmait et prendre la voiture, pour éviter tout risque. Où sont ses putains de clé ma parole ? Je pensais à un autre moyen de le soigner, enfin de tout faire pour qu'il aille mieux : de le soigner moi-même, mais ça allait être douloureux. Tout dépend de ce que souhaitait mon chou, j'exaucerais sa volonté.
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MessageSujet: Re: We need to talk (Melody)   We need to talk (Melody) EmptyLun 13 Jan 2014 - 22:48


Évidemment j'étais en colère. Qui ne le serait pas à la suite d'un tel manque de confiance de la part de la femme qu'il aime? Je pouvais aisément comprendre que cette découverte l'ait dérangée mais était-ce un motif juste pour me condamner sans m'accorder la moindre parcelle de l'ombre d'un semblant de bénéfice du doute? À l'entendre j'étais coupable peu importe ce que je pouvais dire et d'une certaine façon je crois que c'est bien ce qui m'avait le plus blessé. Si elle n'avait pas plus confiance en moi je ne pouvais que me questionner sur notre avenir commun.

Pourtant toi, mieux que quiconque, tu devrais savoir que les apparences peuvent s'avérer trompeuses. Combien de fois , en tant que flic, as-tu été impliquée dans une affaire dont le dénouement était tout autre que ce que tu avais anticipée? Un suspect qui au final ne servait que de leurre pendant qu'un autre tirait les ficelle pour en fin de compte te rendre compte que le coupable n'était pas sous tes yeux? Valait mieux rester zen dans ce genre de moment. Je ne t'en veux pas, je sais que la grossesse peut éveiller en toi certaines craintes mais comprends moi … ce manque de confiance à mon égard ne peut que me décevoir. Ma déception devenait bien apparente.

Bien sur je l'aimais mais le fait de la voir pleurer ne pouvait pas estomper le mal qu'elle m'avait fait, je la laissai me prendre la main afin de la poser sur son ventre, le fait de sentir le petit bouger ne pouvait que me faire réaliser que désormais l'enjeu ne concernait pas que nous deux mais néanmoins je ne pouvais nier qu'elle avait dépassée les bornes et il était impératif qu'elle le comprenne.

Le remplacer? Ne soit pas méprisante veux-tu? Ce vase était dans la famille depuis plus de 300 ans, rien ne pourra le remplacer. Je préférais me retenir, je craignais d'aller trop loin. En fin un peu de bon sens. Dis-je sans trop continuer ma pensée. Pourtant je me dois de constater que cette confiance est plutôt fragile. Tu me demandes de te comprendre mais je ne fais que ça tenter d'être doux et compréhensif à ton endroit. Moi je dois me montrer bien sage lorsque j'entends les vannes pas toujours marrantes de tes coéquipiers ainsi que leurs sous entendus. Et toi comment me retournes-tu l'ascenseur? Tu m'accuses et me regardes de haut sans même m'accorder la moindre occasion de te donner ma version des faits. À partir de ce moment, bien qu'elle continuait de parler et de me dire à quel point elle pouvait m'aimer, je me dois d'admettre que j'avais cessé de l'écouter étant aveugler par ma colère. Sous le coups de l'émotion je m'étais même permis de lui dire de se casser si elle n'était pas heureuse. Évidemment le tout partis en vrille et la tension ne put que grimper d'un cran.

J'étais là devant elle alors qu'elle tentait de me faire entendre raison mais allez savoir pourquoi le tout semblait sonner faux à mes oreilles, elle me parlait de son amour pour moi alors que j'avais encore à l'esprit son manque de confiance alors sans trop porter attention à ce qu'elle pouvait bien dire je marchais dans tout les sens et puis je finis par me saisir du flingue que je pointais un peu dans tout les sens alors que je gesticulais d'une façon plus que désemparée. Bien sur je ne comptais pas tirer, je voulais uniquement lui faire peur et lui faire comprendre qu'à force de me faire des scènes sans le moindre fondement qu'elle risquait de me perdre et c'est alors que le coup parti tout seul. La balle pénétrant dans ma cuisse je ressentis une brûlure que je ne saurais décrire tellement la souffrance m'apparaissait atroce et sous le coup de l'émotion je prononçai qu'un mot , simple en apparence, mais qui ne pouvait qu'illustrer l'ampleur du geste des plus stupide que je venais de commettre.

Moi qui n'était qu'un entrepreneur, plutôt pépère, je n'avais pas l'habitude de ce genre de chose il faut dire que dans le cadre de mon métier le truc le plus dangereux que je pouvais faire était de serrer la main de mes clients, vous comprendrez donc que la vue de ce sang giclant de ma cuisse ainsi que le stress que je ressentais ne pouvait que me faire appréhender la fatalité du geste que je venais de poser. Je voyais Melody qui s'agitait dans tout les sens et qui gueulait ses consignes alors que je sentais de plus en plus mes forces vitales m'abandonner. Alors que j'étais quelque part entre la conscience et l'inconscience je finis par entendre faiblement sa voix alors qu'elle tenta de m'aider à me lever et c'est à ce moment précis que je finis par m'écrouler … moi qui éprouve une sainte horreur à la simple vue du sang c'était trop me demander.

Je finis par revenir à moi dans le lit vêtu d'un short boxer et d'un t-shirt, jetant un regards vers ma cuisse je ne pus que voir l'énorme pansement qui s'y trouvait, donc je n'avais pas cauchemardé cette balle dans ma cuisse. Je ressentais un mal d'enfer mais plus que tout je me sentais tiraillé par une question. Comment avais-je pu être emmené à l'hôpital afin de recevoir les soins nécessaire à ma condition afin d'être ensuite ramené à la maison? À moins que je n'ai jamais quitté la maison? Pour le moment l'ensemble de ces possibilités étaient envisageables.

Pour le moment tout semblait être calme, j'aurais pu entendre une mouche voler, je finis donc par me lever mais des que je tentai de m'appuyer sur ma jambe gauche je m'écroulai lourdement contre le sol … me cognant même la tête contre la table de chevet. Putain. Dis-je tout en rampant contre le sol et c'est alors que je tombai nez à nez avec ma bonne femme qui me tirait une de ces tronches … on aurait dit ma mère qui voulait me gronder sauf que je n'ai plus cinq ans. Tu étais partie acheter un autre vase pour m'assommer avec ou tu étais chez ton amant? Lui dis-je avec humour tout en tentant de me lever sans qu'elle m'aide. Non laisse. Lui dis-je sur un ton plutôt sec, j'avais encore sur le cœur la soirée de la veille. Je crois que tu me dois des explications sur comment je me suis retrouvé dans cette tenue dans notre lit. Tu crois pas?
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MessageSujet: Re: We need to talk (Melody)   We need to talk (Melody) EmptyJeu 16 Jan 2014 - 22:00

Les hormones avaient bien frappé cette fois, au point que je m’énerve encore une fois. Cet e-mail m’avait mis hors de moi, que je craignais de perdre l’homme qui partageait ma vie et que j’aimais de tout mon être. Je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir des peurs irrationnelles. Avec ça, j’avais provoqué la colère de mon homme, et je reconnaissais que la manière dont je m’étais prise était mauvaise, que c’était le bon moyen pour qu’il s’éloigne de moi. Il était hors de question que je le perde. Je ne désirais que vivre le bonheur que j’avais la chance d’avoir en étant auprès de Dylan.

J’étais une sacrée obstinée qui ne changeait pas d’avis. Je reconnaissais l’homme exceptionnel qu’il était, le seul à me faire réfléchir sur mes agissements et à me faire évoluer sur ma manière de travailler et de voir les choses de la vie. Je reconnaissais d’autant plus que ma nature impulsive, celle de m’emporter assez facilement  et encore plus depuis ma grossesse. En voyant son visage, je savais le mal que j’avais commis et donc de l’avoir déçu. Je devais me montrer raisonnable, ne pas être à ses yeux une femme ayant peur de tout et se mettant en colère sans arrêt, car ce comportement risque de me faire perdre mon homme et ça, je ne le voulais pas.


- Tu as d’autant plus raison, les apparences sont souvent trompeuses surtout dans le métier que je fais. Il faut avoir cette zen attitude pour résoudre ce genre d’enquête. J’apprends à être calme, à être des plus rationnels à tes côtés. Je suis meilleure depuis que tu es dans ma vie. Je me rendais compte que la colère, la rage qui bouillonnait en moi s’estompait au fil du temps à ses côtés. Plus besoin pour moi de laisser parler mon instinct. J’avais l’impression d’être un meilleur flic. Tu es un ange. J’ai une telle chance de t’avoir, que tu puisses supporter mes humeurs avec la grossesse. J’étais un peu plus émue, montrant ma culpabilité.Je suis tellement désolée de te laisser penser que je ne te fais pas confiance, car c’est tout le contraire. Jamais je ne me suis sentie autant en sécurité qu’en étant auprès de toi.

Ca me faisait mal d’avoir causé autant de peines, je ne voulais pas. Mes hormones étaient en feu, Je l’aimais et j’étais capable de tout pour qu’il soit heureux quitte à me sacrifier. J’avais réussi à emmener sa main tout près de mon ventre afin de sentir le petit, cet être qui rien qu’en pensant à lui me comblait.

En essayant de me montrer raisonnable, j’avais attisé sa colère. J’aurais dû me rappeler de la provenance du vase. Je baissais ma tête, honteuse de ma bêtise, même si mon intention était noble, mais il fallait réfléchir avant d’agir. J’écoutais avec attention ce que je faisais de mal et il avait raison. J’avais des progrès à faire, afin de montrer que je pensais à son bien-être autant qu’il pouvait le faire pour moi.


- J’en ai parlé avec eux, et je me suis éloignée, leur montrant que leurs blagues, ils pouvaient se les carrer bien profond. Je leur ai bien fait comprendre que tu étais mon homme ayant droit au respect et que s’ils ne te respectaient pas, ils pouvaient attendre pour me voir.  

Tout était parti en vrille. J’avais vraiment peur, surtout en voyant qu’il parlait que l’on se sépare. Je me défendais du mieux possible pour notre couple, pour sa survie, et là, en voyant l’arme, je craignais le pire. Je sentais que je pouvais le perdre et je ne voulais pas vivre un second drame. Je ne supporterais pas ça, mais voilà, le coup était parti. J’étais affolée, tentant de l’aider, de le lever, enfin d’appeler le docteur mais cet enfoiré n’était pas venu, enfin trop occupé. Dylan s’était écroulé. J’étais encore plus angoissée, sentant que je le perdais, comme si on m’empêchait de respirer, m’enlevant ma raison d’être. Finalement le médecin était venu, ayant entendu mon angoisse. Il venait de suite s’occuper de mon homme. Bien sûr, il m’avait demandé de le déshabiller, afin de pouvoir retirer la balle. Je le laissais faire, me rongeant les sangs. J’avais retiré son pantalon, voyant son boxer, il me faisait craquer, mais chut les hormones. J’enlevais ce qu’il avait sur le dos, lui mettant un tee-shirt, et je laissais faire le médecin.

J’attendais qu’il ait fini et pour me faire une fleur, il avait fait cela gratuitement, sachant que je lui avais rendu service auparavant. Il avait emmené mon chou dans la chambre afin de le coucher et je l’accompagnais afin de m’assurer que tout allait bien. Disant au revoir au médecin, je laissais mon homme se reposer, afin de pouvoir nettoyer le sang au salon. Je ne devrais pas mais je voulais enlever ce qui était arrivé, alors que je pleurais, étant la cause de tout. Avec ça, j'ai dormi quelques heures et sachant qu'il se reposait en me levant, j'allais acheter quelques trucs. Je revenais quelques temps plus tard, prenant ma respiration afin de voir l'état de mon chou.

J’arrivais dans la chambre et là, j’entendais du bruit avec un vilain gros mot. Je me précipitais pour voir ce qui se passait et là, je le voyais réveiller. Il rampait contre le sol, visiblement, il s’était cogné contre la table de chevet. Je n’étais pas ravie de voir ça, vu qu’il essayait de suite de se montrer fort, mais en même temps, j’étais bien inquiète. J’avais eu la peur de ma vie. Bien sûr, un peu d’humour, cela le caractérisait bien. Je voulais quand même l’aider, lui montrer que j’étais là, mais voilà, il était toujours déçu. J’étais anéantie mais je me devais de lui donner des explications sur ce qui était arrivé. Je m’approchais lentement, me retrouvant près de lui, le cœur serré par la réaction qu’il pourrait avoir.


- Mon amant, c’est toi mon cœur, comme tu es mon meilleur ami, mon confident. Tu es tout pour moi. Je laissais lentement ma main caresser sa joue, afin de pouvoir tout expliquer. J’avais eu si peur de le perdre. Jamais je ne voulais vivre de nouveau avec le souvenir de mon homme mort. Le médecin est venu pour te soigner, pour te retirer la balle. Je t’ai mis à l’aise, afin qu’il s’occupe de toi, et j’attendais angoissée, me demandant si tu allais bien. Quand il a fini, il t’a mis sur le lit afin que tu puisses te reposer et je suis restée au loin. Des larmes descendirent de ma joue. Je m’en veux tellement de ce qui est arrivé, de ce que j’ai provoqué. J’ai eu si peur de te perdre mon amour, que je ne puisse pas voir ce beau visage, ses lèvres et ce sourire qui me font davantage craquer. Je t’aime si fort, plus que tout que  je ne pourrais pas vivre sans toi et ce petit bout ne pourrait pas vivre sans ce merveilleux papa. J’espère que tu me pardonneras.

Je le regardais émue, laissant lentement ma main descendre vers le haut de son torse et me blottissant dans ses bras, faisant doucement avec sa blessure.
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MessageSujet: Re: We need to talk (Melody)   We need to talk (Melody) EmptyLun 20 Jan 2014 - 17:46

Le fait de rentrer à la maison alors que j'étais épuisé à la conclusion d'une journée de travail des plus éreintante était loin de me mettre dans les meilleures dispositions qui soient alors je vous laisse imaginer comment je pouvais me ressentir, au plus profond de mon être, lorsque la femme que j'aimais plus que tout me témoigna si peu de confiance en me jugeant coupable illico d'un truc que je n'avais pas commis , et ce, avant même de me fournir l'occasion de me disculper. À l'entendre j'avais l'impression qu'à ses yeux, peu importe les éléments que j'aurais pu avancer afin de me disculper, j'étais coupable peu importe ce que je comptais plaider … un tel manque de confiance ne pouvait que m'attrister, si c'était là toute la confiance qu'elle avait en moi je ne voyais pas pourquoi nous nous entêtions à vouloir sauver un couple qu'elle coulait sciemment en se montrant aussi hostile à mon égard.

Bien entendu devant un tel manque de tact de sa part je n'avais pu que m'emporter et malheureusement plutôt que de me laisser apaiser par cette vaine tentative de me calmer je me sentais davantage comme un volcan prêt à entrer en irruption … il faut dire que ce qu'elle me disait semblait d'avantage avoir le chic pour me mettre hors de moi.

Je suis heureux de te l'entendre dire et de te voir finalement revenir à la raison. Bien que j'étais touché par ce vent de sympathie et de compréhension qu'elle semblait éprouver à mon égard je me dois d'avouer que j'étais encore en colère, ce qui ne peut qu'expliquer ce détachement avec lequel je m'exprimais. Je sais ma puce mais il va falloir apprendre à gérer tes humeurs, je comprends que tu es enceintes et que certains trucs peuvent en venir à te stresser mais tu n'es pas la seule à te voir soumises à des situations pouvant te mettre à fleur de peau.

Prétendre que j'étais énervé serait un euphémisme tellement le terme pouvait me sembler faible, elle venait d'envoyer en l'air plus de 300 ans de tradition familiale en faisant exploser ce vase, après l'avoir balancé tout contre le mur, alors l'entendre me dire qu'elle allait le remplacer en m'en achetant un autre me semblait tout aussi méprisant que déplacé. Ne croyez pas que le fait de me prendre la tête avec elle était de nature à me plaire après tout je m'étais mis dans la tête que je rentrerais sagement à la maison afin de profiter de la soirée avec ma princesse et voilà ce que je recevais comme accueil il y avait de quoi s'énerver. Non? Évidemment j'avais encore énormément de ressentis que je retenais à l'intérieur de mon être et que je préférais taire pour le moment … après tout elle était enceinte et je me devais de l'épargner. Nous en reparlerons la tête reposée, du moins c'est ce que je projetais de faire lorsque le moment s'y prêtera.

Mon sentiment de colère et de rage fut tel que je ne portai que très peu attention à ce qu'elle pouvait dire à partir de ce moment, je devenais de plus en plus agité un peu comme si j'étais entré en transe et que j'avais cédé le pas à ce sentiment de colère qui m'habitait le laissant même me contrôler. Marchant dans tout les sens, affichant même un comportement plus qu'erratique, j'en vins à revenir de la cuisine avec un pistolet l'agitant par moment vers la gauche alors que je le pointais ensuite vers la droite ne faisait que très peu de cas des cris et des pleurs de Melody. Réalisant ce que je venais de faire je ne pouvais que m'en vouloir, la colère m'avait poussé à bout et je ne pouvais que le regretter de tout mon cœur. La regardant, alors que mon regard semblait vouloir s'adoucir, je baissai mon poing afin de ramener l'arme à un angle parallèle au sol et puis sans que je ne puisse me l'expliquer un bruit de détonation retentit. Le coup était parti tout seul et la balle avait pénétré dans ma cuisse, vu la faible distance entre l'arme et ma cuisse l'impact s'avéra d'autant plus douloureux.

Je ne tardai donc pas à avoir la tête qui tourne à la vue de tout ce sang et la douleur finit par avoir raison de moi alors que je m'écroulai lourdement contre le sol au moment même ou Melody tentait de m'aider à me relever. Ayant sombrer dans une profonde inconscience je n'eus donc pas le moindre souvenir de ce qui se produisit par la suite, je ne me souvins donc aucunement du médecin qui fut appeler afin de me prodiguer les soins d'urgence … tout ce dont je me souvenais fut de m'être réveillé dans mon lit. Plus je recouvrais mes sens, après avoir ouvert les yeux, plus je pouvais ressentir les effets de la douleur et lorsque je posai mon regard sur ma cuisse je compris que les événements de la veille n'étaient pas que le fruit de mon imagination ni un vague cauchemar du quel je pouvais m'être réveillé.

Puisant à même mes forces je finis par me lever, faisant fi de la douleur, et alors que je m'appuyai sur ma jambe blessée je finis par m'écrouler lourdement contre le sol … me tête heurtant même la table de chevet, ce qui ne put que me pousser à prononcer un mot d'une vulgarité sans nom. Ne parvenant pas à me relever je me mis à ramper afin de me diriger vers le salon tout en me disant qu'arrivé à destination que je pourrais me servir du sofa comme point d'appui afin de me redresser. Et puis, oh surprise, je tombai le nez entre les chevilles d'une personne alors que je venais de passer le cadre de la porte de la chambre. Levant les yeux tout en reculant quelque peu je vis ce regard désapprobateur que Melody posait sur moi … un peu comme si elle avait envie de me gronder de m'être montrer si peu raisonnable.
Et tu as l'habitude de tenter de tuer ton meilleur ami? Faudrait me le dire, le cas échéant je contracterai une meilleure police d'assurance. Lui dis-je sur un ton qui se voulait tout aussi humoristique que sarcastique, après tout il est vrai que ma vie n'avait tenu qu'à un centimètre ou deux … un peu plus et je me prenais le vase directement sur la tempe et les conséquences auraient pu s'avérer des plus tragiques. Bien que j'étais toujours en colère je n'avais pas su résister à la douceur de sa caresse … elle savait me faire frissonner mieux que n'importe qui. C'était un vrai médecin ou un travesti déguisé en Krusty le clown? Je vois que tu as prises les choses en main. Lui dis-je en tentant de lui sourire, bien que j'avais du mal. La voir pleurer me brisait le cœur, car malgré tout je l'aimais à m'en fendre l'âme. Je finis donc par me relever, bien que difficilement, et je glissai ma main contre sa joue. Faut pas que tu pleures les belles filles comme toi ça pleure pas, ça fait pleurer les autres qui se disent que la vie est injuste car elles ne seront jamais aussi belles. Écoute j'ai eu une mauvaise journée et toi tu t'es mises à imaginer des trucs alors le tout ne pouvait que dégénérer. Je ne t'en tiens pas rigueur mais la prochaine fois promets moi de ne plus me condamner sans même me permettre de me défendre. Je frissonnais sous la douceur de ses mains allant et venant contre mon torse.
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MessageSujet: Re: We need to talk (Melody)   We need to talk (Melody) EmptyMer 22 Jan 2014 - 15:53

Les hormones ça faisait des dégâts, agissant sur mes humeurs. Je me mettais en colère, et surtout en craignant le pire. Je perdais ma capacité d’être rationnelle, ne pensant pas aux conséquences de mes actes. J’avais bien vu la déception de celui que j’aimais par-dessus tout sur son visage et j’avais mal. Je me rendais bien compte que je pouvais le perdre.

Dans ses conditions, le clash était inévitable. Je tentais d’apaiser la situation au mieux. De mon côté, être stressée n’était pas bon pour ce petit bout qui grandissait à l’intérieur de mon ventre. Je touchais à un bonheur que je ne pensais plus possible alors tout foutre en l’air, hors de question.

Je réussissais un peu à apaiser les tensions, à montrer que sous cette couche de colère irrationnelle, j’étais là douce et coquine à souhait auprès de Dylan. J’étais honteuse de m’être emportée, et je restais au calme. J’avais du chemin pour que le tout soit relégué au passé, j’en avais conscience. Il avait une capacité hors du commun rien que pour m’apaiser et baisser cette impulsivité qui me pourrissait la vie. Je n’avais pas pensé à lui, mais j’étais une cruche.


- Je sais, je reviens à la raison, il n’y a que toi pour me calmer. Je restais calme, voulant arranger les choses. Je savais que j’étais allée trop loin Je tente de gérer mon humeur, de ne pas laisser les hormones prendre le dessus. J’ai l’impression d’être en feu, me laissant submerger par des émotions qui se contrôlaient auparavant. Ce n’est pas simple mais j’essaye d’y arriver. Avec toi, je me sens plus sereine. Tu me rassures, tu me calmes, tu me supportes aussi. Je ne voudrais pas être un poids. Je montrais les efforts que j’entreprenais, les difficultés que je rencontrais dans cette mission. Je suis nulle sur le coup, je n’ai même pas pensé à toi mon cœur.

Je me cachais, honteuse de ce que j’avais provoquée. N’ayant pas réfléchi à mes actes et essayant de réparer les choses, je ne faisais qu’aggraver la situation. Mon angoisse de le perdre était tellement forte. Je l’aimais de tout mon être. Il était à mes yeux tout ce que j’avais de plus cher au monde. Sans lui, je marquerais à jamais un trait sur le bonheur. Une soirée qui se devait d’être merveilleuse pour nous deux, allait vite se transformer en cauchemar.

J’essayais de lui faire entendre raison alors qu’il était agité, marchant dans tous les sens. Je craignais que le pire n’arrive. Ce pistolet dans sa main c’était le début d’un cauchemar. Je connaissais les effets des armes, des dangers que cela pouvait provoquer. Je tentais de le calmer encore mais j’échouais lamentablement. Je remarquais le changement dans son regard devenant plus doux. Peut-être que j’avais finalement réussi et là, le drame se produisit. Un bruit de détonation retentissait. Il s’était tiré une balle. Je me précipitais vers lui voyant sa souffrance. J’avais peur pour lui. J’étais si angoissée. Je perdais pied.

Etant proche de lui, je tentais de le relever, afin de m’occuper de lui, mais il s’évanouissait. J’étais tellement désespérée, se demandant ce qui allait advenir que le médecin était arrivé. Heureusement pour mon chou, il l’aidait afin de retirer cette balle et j’aidais au mieux dans mon état. J’angoissais sur son sort. Quand le médecin avait terminé, il déposait mon chou sur le lit. L’ayant remercié, je décidais de m’occuper de toutes les traces de cet épisode. Ayant passé un temps fou, j’éclatais en sanglots. Après tout ça, laissant mon homme se reposer, je me reposais, exténuée. Le lendemain, en me réveillant, sachant qu’il se reposait encore, je décidais de faire quelques courses.

Quelques temps après, je revenais, prenant mon courage à deux mains afin de voir comment il allait et là, j’entendais du bruit. Je me précipitais pour voir et je voyais ce chou adoré, tentant de se lever mais qui s’était cogné contre la table de chevet. Il devait rester tranquille. Il me montrait à quel point il était fort, mais c’était à mon tour de le chouchouter.

Je voudrais connaître son secret pour garder cet humour mais je me rendais compte en même temps que j’aurais pu le tuer. Je n’aurais pas supporté de vivre avec ça sur la conscience. Je m’étais approchée, ne sachant pas comment il allait réagir, le caressant. Je sentais un peu d’apaisement, mais cela n’enlevait pas tout ce qui était arrivé et dont la culpabilité était trop forte. Je me mettais quand même à la place de Dylan, surtout qu’il n’avait pas vu comment on l’avait soigné. Son sourire, me faisait craquer, mais je savais que le cœur n’y était pas. Je devais tout faire pour le combler. Seulement, je craquais, laissant couler des larmes le long de ma joue. Je le voyais se relever avec difficulté, venant auprès de moi et caressant ma joue en douceur. Je joignais ma main tout contre la sienne, profitant de cet instant. Il me rassurait et arrivait à me faire sortir un léger sourire. Je me souvenais de ce qui était arrivé, n’aimant vraiment pas avoir causé autant de mal à l’homme que j’aimais, que j’aurais pris sa place afin qu’il ne souffre pas. Ce qui me touchait c’était qu’il me pardonne pour ce que j’avais commis et avec de si beaux compliments, je dois dire. J’étais bien plus proche de lui, caressant son torse y allant lentement afin de faire durer cet instant.


- Non mon amour, tu n’en as pas besoin. J’ai perdu mon sang-froid et je m’en veux. Je ne veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit. Je ferais tout pour le protéger y compris de calmer mes ardeurs afin de le voir heureux. Krusty trop bien trouvé, je suis pliée. C’était un vrai médecin, un qui avait besoin de me rendre service et il t’a aidé pour ta blessure. Je déposais un tendre baiser sur sa joue, effleurant même ses lèvres, affichant un sourire face au bel apollon qu’il était. Tu es un homme si merveilleux, avec un visage tellement à croquer, un canon comme on en fait plus. Tu me combles comme jamais. Je me rapprochais de lui, le regardant avec le désir de dévorer tout son être. Je te promets bébé que je ne ferais plus cette erreur. Tu es un tel ange de me pardonner. Je mesure aux journées qui passent combien j’ai de la chance de vivre aux côtés d’un tel dieu à mes yeux. J’intensifiais ma manœuvre, allant même plus bas, effleurant ce que je désirais tant. Tu sais, il y a des humeurs qui sont nettement bien plus profitables à un roi dans ton genre mon amour.

Je le regardais me mordillant la lèvre avec insistance. Je m’approchais des siennes, l’effleurant pour le tenter. Caressant sa joue avec ma main, laissant l’autre sur son torse, je l’emmenais progressivement au lit, me mettant à califourchon, l’embrassant à pleine bouche et lui murmurant à l’oreille à quel point je l’aimais ondulant tout mon corps contre le sien.
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MessageSujet: Re: We need to talk (Melody)   We need to talk (Melody) EmptyJeu 30 Jan 2014 - 4:14

Tout était flou dans ma tête je ne me souvenais plus de grand chose des événements survenu la veille, je nageais en plein trou noir. Me levant et trébuchant lourdement contre le sol, ma tête heurtant la table de chevet, je me dirigeai vers le couloir en rampant et puis je me retrouvai nez à nez devant Melody et son regard inquisiteur … de toute évidence elle ne me trouvait pas raisonnable d'avoir tenté de me lever. Et puis, alors que je me relevais et que je pouvais frissonner au gré de ses caresses tout contre mon torse laissant même ma main remonter contre sa joue afin de lui essuyer les larmes. Je semblais retrouver de plus en plus la mémoire si bien que les événements de la veille me revenait bride par bride. Bien entendu j'étais d'avis qu'il fallait passer à autre chose, j'avais donc décidé de faire preuve d'humour même que je faisais preuve d'ouverture me montrant conciliant à son endroit.

D'accord ma puce. Lui dis-je alors que mon regard n'avait de cesse que de se noyer dans le sien. Il te devait quel genre de service? Toi et lui vous avez déjà …? La simple évocation du fait que j'aurais pu être soigné par un ex amant de ma chérie ne pouvait que me mettre dans une colère des plus virulente. La douceur de ses lèvres glissant contre ma joue pour ensuite effleurer mes lèvres, ainsi que son charmant sourire, ne put que me ramener à de meilleures dispositions. Même grosse comme une baleine tu es pour moi la plus belle qui soit, mon tendre et unique amour. Je la regardais alors qu'elle se rapprochait de moi, laissant même mes mains glisser tout contre ses belles fesses, C'est bien parce que je t'aime Melody , bien que la douleur qui fut la mienne me sembla insoutenable après un tel manque de confiance elle serait encore plus terrible si je devais te perdre. J'ai une chance inestimable de t'avoir près de moi . Je frissonnais au gré de ses caresses et je me mordillai la lèvre alors que je ressentis un désir des plus ardent s'emparer de moi. Il me tarde de les découvrir

Je me laissai faire, m'abandonnant à elle, laissant mes mains glisser tout contre ses hanches alors qu'elle me faisait frissonner de ses caresses tout en taquinant mes lèvres et je la suivis en direction de notre chambre. La regardant dans les yeux je ne pus que lui sourire alors qu'elle laissa tomber sensuellement ses fringues contre le sol pour ensuite me pousser contre le lit. Son regard de tigresse se voulait sans la moindre équivoque. Prenant rapidement position tout contre moi je ne pus que profiter de la vue qu'elle m'offrait et je me laissai aller à prolonger avec fougue tout en lui mordillant le lobe de l'oreille alors qu'elle me fit le plus attendrissant des aveux.
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MessageSujet: Re: We need to talk (Melody)   We need to talk (Melody) EmptySam 1 Fév 2014 - 16:47

C’était encore traumatisant pour moi ce qui était arrivé hier. Jamais il ne lui serait arrivé quelque chose si je n’avais pas joué les colériques pour un rien. J’en voulais à mes hormones. J’espérais que l’on se retrouve et j’allais réparer mes erreurs pour vivre un amour aussi intense que passionné. Ce petit être à l’intérieur de moi méritait que l’on puisse arranger les choses. J’allais le voir lorsque j’entendais du bruit. J’arrivais vite voyant son état. Je n’aimais pas qu’il ait tenté de se lever alors qu’il avait besoin de se reposer. Je ne supporterais pas de le perdre. Je m’étais rapproché, caressant  tendrement son torse. J’essayais de tenir le coup, mais la culpabilité était si forte que j’en pleurais. Il essuyait mes larmes, caressant ma joue. J’en frissonnais d’un désir ardent. Il avait une sacrée capacité de me redonner un beau sourire. Je raffolais toujours de cet humour. Cette belle complicité était présente que je revenais sur un nuage de bonheurs. Il était l’homme de ma vie.

Son regard m’envoûtait au-delà de tous les mots. Je rêvais de me retrouver dans ses bras, de sentir ses douces attentions. Il était irrésistible, un homme à croquer, attentionné et protecteur. J’avais évoqué ce qui était arrivé et le fait que le médecin me devait un service. Je m’attendais aux questions mais pas à celle-ci. Je devais immédiatement le rassurer. Je l’embrassais sur sa joue, effleurant ses lèvres. Je souriais étant tellement heureuse de me retrouver à ses côtés. Passer un moment avec mon homme, je ne demandais pas mieux. J’étais touchée par ses magnifiques compliments. J’avais conscience de mes nouvelles formes, mais il me rassurait. Il était si merveilleux. Je me rapprochais davantage sentant ses douces caresses sur mes fesses. Je caressais sa joue tendrement écoutant la plus belle des déclarations. J’étais des plus émues que j’intensifiais mes caresses les rendant vigoureuses effleurant l’objet de mon désir. Cela me donnait des envies coquines l’embrassant dans le creux de son cou, donnant un léger coup de langue, le faisant frémir, plaçant ma main derrière sa nuque le griffonnant.


- Il n’y a rien eu entre lui et moi mon ange. Il n’y a que pour toi que mon cœur bat si fort. A mes yeux, il était le seul et unique amour de ma vie pour qui je donnerais tout pour son bonheur. - Je lui ai sauvé la mise alors qu’il était harcelé par une patiente. J'ai arrêté la personne. Il s’est senti redevable. Je n'attendais rien de particulier, mais il m’a dit que si j’avais besoin, il viendrait m’aider. Je l'ai fait venir te voyant ainsi. Je ne voulais pas qu’il t’arrive quelque chose. J’étais triste rien que de penser au pire. Etre de nouveau seule, je préférais ne pas y penser tellement que c'était impensable. Je suis des plus touchées bébé, c’est que j’illumine auprès de toi même avec mon gros ventre. J’en perds mes mots.  Je rougissais, lui donnant un tendre baiser,  descendant lentement et intensifiant mes caresses afin de le rendre fou.Je t’aime aussi Dylan, tu es tout à mes yeux. Je ne voulais pas te faire souffrir mon ange et je m’excuserais encore. Je me dévoilais entièrement. Je le désirais de tout mon être. Il était ma vie. Si je respirais heureuse, vivant un tel bonheur c'est parce qu'il était entré dans ma vie. Mes humeurs ne seront plus un problème. Ce qui m’importe c’est de te voir heureux, de voir un sourire sur ce visage tellement charmant et à croquer. Jamais tu ne me perdras car je t’aime trop. Je suis incapable de vivre sans toi. Je venais à la famille que l’on allait fonder amenant sa main tout contre mon ventre.Je suis convaincue mon cœur que l’on va former une belle famille. Tu es l’homme avec qui je veux vivre le restant de ma vie et avec ce petit être dont je verrais bien un petit gars qui grandit à l’intérieur de moi, je serais aux côtés d’un papa extraordinaire qui me rend heureuse comme personne. Je laissais mes mains caresser longuement son torse lui murmurant des mots doux, tout en mordillant son lobe faisant durer cet instant. Oh de suite bébé, j’ai faim de toi. J’ai tellement envie de sentir tes attentions, tes baisers et tes caresses tout contre mon corps. En retour, je vais me blottir dans tes bras, te donner de belles attentions pour te procurer un bonheur inégalable. Il me tardait tellement cet instant.

Je ressentais cet instinct maternel qui se développait. Je souriais, titillant ses lèvres tout en le caressant intensément alors que je sentais ses mains contre mes hanches. Ses caresses me faisaient frissonner d’un désir bien ardent et incomparable. On partait dans notre chambre. L’intimant à me suivre avec mon index, je laissais tomber sensuellement mes vêtements contre le sol le poussant tout contre le lit. Son regard me captivait comme personne. Il me faisait chavirer rien qu’avec son sourire. Je le regardais telle une tigresse voulant dévorer sa belle proie. Je me mettais à califourchon sur lui, montrant mes belles formes et l’embrassant fougueusement. Il prolongeait tout autant sentant cet agréable frisson. J’en demandais tellement plus. J’avouais ce que je ressentais au plus profond de mon être. Je caressais son torse intensément glissant mes mains en dessous de son tee-shirt, l’enlevant et l’embrassant à pleine bouche, mêlant sa langue à la mienne puis lui murmurant que c’est tellement plus agréable ainsi. Je griffais son torse, ondulant mon corps auprès du sien en donnant des coups de langue par endroit. Je laissais une de mes mains aller directement vers le bas, la positionnant direct à l’intérieur et effectuant une caresse vigoureuse, le regardant telle une diablesse.
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MessageSujet: Re: We need to talk (Melody)   We need to talk (Melody) EmptyDim 9 Fév 2014 - 21:01

Si l'on dit que les querelles d'amoureux sont de nature à solidifier les couples l'avenir du notre ne peut que s'avérer plus que prometteur, après tout il est vrai qu'il ne s'en était fallu de peu afin qu'il n'éclate à tout jamais. Étant un homme sage et posé j'avais décidé de laisser couler les événements, après tout je savais que Melody avait agit sous le coup de l'émotion et il est vrai que je m'étais exprimé par excès d'impulsivité … il était donc impératif de trouver un juste milieu. M'étant levé du lit, sans trop savoir comment j'avais bien pu m'y retrouver, je me frappai la tête contre la table de chevet et je rampai jusqu'au couloir menant à la cuisine pour me retrouver nez à nez avec ma femme. Me laissant aider afin de me redresser j'échangeai avec elle de douces paroles, la caressant tout en la réconfortant sur son état succombant ensuite à la folle envie de la couvrir de baisers … il faut dire que ses caresses et ses baisers dans le creux de mon cou m'y avait fortement incité.

Je te crois ma chérie. J'étais persuadé qu'elle ne me mentait pas, je la connaissais si bien. Se faire harceler par une gonzesse, il en a eu de la chance. Je ne pus m'empêcher de rigoler. Il t'a donc retourné l'ascenseur. Je pouvais bien me rendre compte quelle se mettait dans tout ses états. Tu me rends si heureux, les mots me manquent. J'étais si heureux, je frissonnais sous ses caresses l'embrassant à mon tour. Tu es tout pardonnée ma puce. Elle faisait de gros efforts, j'en étais conscient, je ne pouvais que m'en montrer reconnaissant. Mon bonheur est complet lorsque je suis prêt de toi ma princesse, nous devons simplement nous montrer plus attentif l'un envers l'autre. Je l'écoutais me parler de ce qui nous attendait dans quelques mois et plus que jamais je réalisais que je n'étais plus destiné à marcher seul. Je ne me voyais pas fonder une famille avec une autre que toi. Tu es belle, douce, attentionnée, exceptionnelle je ne peux que me sentir honoré que de t'avoir près de moi. Peu importe qu'il s'agisse d'un garçon ou d'une fille ce petit être sera des plus choyés. Je frissonnais au gré de ses mains remontant contre mon torse, si bien que je me laissais aller à lui mordiller le lobe de l'oreille. Je compte bien te combler, me montrer à la hauteur de tes attentes les plus folles . Je marquai une pause. Et c'est par là. Lui dis-je tout en lui claquant les fesses.

Elle avait beau avoir pris du volume – ici et là – elle m'attirait toujours autant, si bien que je ne pus m'empêcher de frissonner au gré de ses mains allant et venant contre mon torse alors que je caressais ses cuisses et ses hanches. La suivant alors qu'elle me faisait signe de l'index de la suivre nous arrivâmes dans notre chambre laissant tomber ses vêtements contre le sol je la vis s'approcher de moi – me surplombant de son regard de vil séductrice me poussant même contre le lit alors qu'elle posa le talon sur mon torse m'empêchant de me relever. J'étais fou d'elle, littéralement, je continuais de la regarder avec envie et laissant ma main glisser tout contre sa cuisse je la vis finir par s'installer en califourchon alors qu'elle s'empara de ma personne m'offrant par la suite une vue imprenable sur ses formes tout en m'embrassant, baiser que je ne pus que prolonger tellement il éveillait mes instincts les plus sauvages. Nous avouant mutuellement l'ampleur des sentiments qui nous animaient l'un à l'endroit de l'autre nous ne tardâmes pas à se retrouver dans les bras l'un de l'autre. Ses mains allant sous mon t-shirt gambadant tout contre mon torse ne pouvait que me faire frissonner si bien que je prolongeai son baiser langoureux et sauvage alors qu'elle me retira mon t-shirt. Sa langue glissant tout contre mon torse, après qu'elle l'eut griffé, ne fut pas sans éveiller ma passion à son endroit si bien que je plongeai ma tête contre sa poitrine, la couvrant de baisers, alors qu'elle s'aventura à me procurer de douces et coquines caresses ne pouvant que me faire gémir.
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