 |  Sujet: Abby - Personne ne rendra les armes ce soir. Mais je ne céderai pas. Je sais ce que je veux. Mar 22 Oct 2013 - 21:26 | |
| ABBYGAËLLE ELIZABETH SPENCER « citation de ton choix » FICHE D'IDENTITE
✿ NOM : Spencer. C'est un nom assez connu dans cette ville. Si vous connaissez Peter Spencer... Je suis sa fille;
✿ PRÉNOMS : Abbygaëlle - c'est un prénom que j'aime beaucoup, parce qu'en plus on peut trouver un diminutif qui me plait. Puis j'ai pour second prénom Elizabeth, mais je m'en sert le moins.
✿ SURNOMS : J'en ai plein. Avec mes prénoms tout est possible comme Abby, Lizzie, Eli... Je ne compte pas ceux que Heath m'a donné.
✿ AGE : 39 ans -
✿ DATE DE NAISSANCE : je suis née le 27 mars 1974 - à Londres.
✿ NATIONALITÉ : Je suis anglaise d'origine, née en Angleterre. Mais ayant foulé le sol américain et ayant vécu dans ce pays bien plus longtemps que mon pays natal... Je suis devenue américaine.
✿ SEXUALITÉ : Hétérosexuelle
✿ SITUATION AMOUREUSE : Divorcée ayant connu des infidélités de mon ex-mari, mais je suis en couple actuellement.
✿ EMPLOI/ETUDES : Je suis responsable juridique du service cardiologie de l'hôpital.
✿ NOM DU QUARTIER : je vis dans le quartier Palm Avenue avec mon fiancé. On vit au milieu des cartons.
✿ ANIMAUX DE COMPAGNIE : Je possède un chat que j'ai appelé Gripsou. Enfin, ce n'était pas de moi l'idée de l'appeler ainsi. Le chat appartenait à une voisine, mais comme elle est décédée et que sa famille ne veut pas de chat, je me suis proposée.
✿ CHIFFRE PORTE BONHEUR : le 27.
| LE CARACTÈRE
Si vous êtes un collègue dans un hôpital, que vous croisez Abbygaëlle. La première chose que vous allez retenir d'elle, c'est sa froideur. Elle vous donne tout de suite la sensation qu'elle est assez froide, qu'elle n'est pas très communicative à propos de sa vie privée. En effet, la jeune femme ne mêle pas vie privée et boulot sauf si c'est vraiment nécessaire. De toute façon, personne ne pourrait vraiment se plaindre de son travail, elle est très efficace et assez organisée. Elle aime avoir le contact et ne se voit pas du tout travailler en dénigrant les autres employés de l'hôpital. Abby est une femme qui est assez rusée et réfléchie, elle fait très bien son travail. Elle est assez intelligente et est du genre à vouloir sortir ses collègues dans la mauvaise situation professionnelle - s'ils le méritent... Elle peut les aider, bien que ça peut se relever ambitieux. Elle adore quand ses projets sont ambitieux ! Ça lui donne des défis à accomplir. Certains pourraient être intimidés par sa froideur et son côté directe et têtue, mais elle peut paraître gentille, pas du genre à vouloir gronder pour un rien. Elle respecte ses collègues de l'hôpital. Certains peuvent se demander si Abby est vraiment comme ça dans sa vie privée ou..... Elle est juste différente ? Ferait-elle donc ça pour se protéger ? Contre quelqu'un en particulier ?
Wilde. W-I-L-D-E. Comme Oscar Wilde - un auteur qu'elle adorait avant, mais qu'elle a finit par détester parce qu'il portait le nom Wilde - Abby a une sainte horreur de ce nom. En particulier grâce à deux personnes; Liam et Heath. La jeune femme peut vraiment se montrer rancunière. Quand elle a en mauvaise quelqu'un, c'est pour toujours. Rappelez-vous au moins ça. Elle les a vraiment en crise et compte bien de se venger de ce qu'ils lui ont fait subir durant ses années de jeune fille naïve.
Oui en effet, la jeune femme autrefois était une fille souriante, fidèle, naïve voyant l'avenir tout rose. Mais elle s'est durcie, elle a littéralement changé avec le temps. Elle n'accorde pas son amitié à n'importe qui, elle préfère avoir de bons amis en qui elle peut vraiment compter, en qui elle peut vraiment avoir confiance... Que des amis avec qui elle ne parle presque jamais. Elle est assez méfiante.
Mais avec les points positifs de son caractère, on peut très vite oublier ses défauts ! Comme par exemple, Abby aime beaucoup profiter de sa vie, d'être ce qu'elle était. Elle est gentille, ferait tout pour aider ses amis. Elle est très fidèle en ce qui concerne l'amitié, elle n'hésitera pas à aider ceux qui sont en difficulté, quoiqu'il advienne elle ne les laissera pas tomber. Elle adore sa vie, elle adore en profiter un maximum ! Elle n'est pas du genre à vouloir se cloîtrer chez elle, à fuir les gens. Elle ne veut pas être dépendante de son boulot ! En gros, elle n'est pas une femme asociale, au contraire ! Elle fait du sport, elle rencontre des voisins, elle reste en contact avec sa famille depuis la mort de son père. Elle aime beaucoup s'amuser et parler avec des gens. Abby semble être attachante et en même temps elle est intéressante. Elle tente de convaincre que chez elle, tout va bien. Elle montre qu'elle n'est plus la même Abbygaëlle que nous avons connus quand elle était jeune, la naïve n'y est plus. Elle a laissé place à la plus mature et stratagème. Une femme blessée dans le passé et qui a mis du temps à s'en remettre. Quand quelque chose qui ne lui plait pas, elle n'hésite pas à le dire.
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NOUS AVONS TOUS UN PASSE, UN PRESENT ET UN FUTUR.
 Abbgaëlle. Voilà comment elle s'appelait. Abbygaëlle Élizabeth Spencer. Une jeune fille blonde qui avait l'honneur d'être née dans la famille Spencer. Sa mère était aux anges. Elle l'avait tellement attendue ! Elle l'avait tellement tant désirée ! Durant son mariage arrangé avec Peter Spencer, elle cherchait désespérément avoir un enfant. Elle semblait avoir des problèmes de fertilité, cherchait la solution auprès des médecins. Tout ceci, durant des années. Malheureusement, la patience était un ennemi pour monsieur Spencer. Il ne tarda donc pas à aller tromper sa femme en couchant avec une autre. Quand madame Spencer apprit cela, ce fut avec colère. Les vases en étaient victimes, mais elle réussit à lui pardonner et à tourner la page. Sauf que, c'était avec horreur qu'elle le vit un soir, sous la pluie... Peter arriver avec un bébé dans les bras. Un garçon né d'une liaison non officielle entre une femme dont le père refusa de dire le nom. Aux yeux de tous, cet enfant fut officiellement le fils des Spencer. La mère Elizabeth refusa ce fait, mais acceptait aux yeux de tous. Quand ils étaient seuls à la maison, elle le dénigrait et refusait que ce garçon, qui n'était pas de son sang, bien qu'il avait le sang de son père fasse partie de sa famille. Heureusement qu'Abbygaëlle vint au monde, au grand bonheur de sa mère. Elle était donc l'héritière légitime des Spencer et fut très rapidement chouchouté. Son frère à l'époque ne comprenait pas et en était jaloux. Jaloux de voir sa petite soeur avoir autant d'amour de sa mère que lui. Abby avait une belle enfance, elle était le rayon de soleil de la famille, elle était innocente, fragile et souriante. Elle ne tarda pas à gagner la complicité de son grand frère né d'une relation adultère, bien qu'ils enchainaient des petits chamailleries.
C'était à ses trois ans, Peter se vit offrir un nouvel poste dans une ville, appelée Huntington Beach. Il n'hésita pas à accepter. Sa femme n'était pas contre pour changer de ville, de nationalité. Ne supportant plus la vie quotidienne de Londres. Là où ses amies ne cessaient pas de la juger, à propos de sa façon d'élever ses enfants. Ses amies ne savaient pas, non. Elles n'avaient pas besoin de le savoir. De toute façon ça ne les regardait pas et ça pouvait surtout nuire à sa réputation ! Huntington Beach était une ville parfaite pour recommencer tout à zéro ! Donc la famille Spencer déménagea de Londres, abandonnant la bonne vieille Angleterre pour la Nouvelle Amérique ! Ils emménagèrent dans une somptueuse villa de Palm Avenue, ils s'y installèrent confortablement et purent faire des nouvelles rencontres. Voilà des gens qui ne pourraient pas les juger, parce qu'ils ne se connaissaient pas vraiment. C'était là qu'Elizabeth, la mère d'Abby pouvait enfin vivre sa vie comme elle l'entendait. Elle s'occupait et chouchoutait Abby, lui offrant des cadeaux, l'éduquant comme il le fallait. À l'anglaise. Elle faisait tout pour qu'elle soit une fille de bonne famille. La préservant pour un mariage futur.
C'était à Huntington Beach que la complicité entre son frère et Abby furent renforcés. Si vous, un ami de longue date allez demander à la jeune femme quel était son beau souvenir avec son frère. Elle répondrait sûrement: " la nuit étoilée ". Personne ne le comprendrait parce qu'Abby ne cherchera pas à expliquer. C'était entre elle et son frère. Personne d'autre n'avait besoin de le savoir. C'était un soir où Abbygaëlle s'était réveillée au milieu de la nuit, en ayant fait un gros cauchemar. Elle n'avait pas osé de réveiller ses parents, son père qui était fatigué par son travail et sa mère qui avait A-B-S-O-L-U-M-E-N-T besoin de dormir. Elle était donc allée le voir. Alors, ce dernier réveillé, frottant son oeil. Sortit de son lit et alla à la fenêtre où il ouvrit les portes. " Regarde Abby. Regarde le ciel et dis-moi ce que tu vois." la jeune fille ne tarda pas à obéir et s'approcha de la fenêtre pour observer le ciel étoilé. " Je vois des étoiles." répondit-elle après deux minutes de silence. Son frère laissa échapper un léger rictus et secoua la tête. " Non, tu te trompes. Ce que tu vois là, ce ne sont pas seulement des étoiles. Mais des planètes, dont certaines sont en train de mourir." '' Mais pourquoi tu me parles de ça ? Si c'est pour me faire pe..." " Ah mais non. Je te demande juste de regarder ces étoiles et d'imaginer quelle planète c'est, quels sont ses habitants, qu'ont-ils de particulier... Choisis-en une et ce sera ton étoile, rien qu'à toi. Elle sera là pour t'aider à combattre les cauchemars sans avoir besoin des grands." C'était pour ça qu'Abby et son frère étaient tous les deux devenus passionnés de la constellation ! Mais la jeune fille savait qu'elle ne pourra pas travailler dans cette branche. Ce n'était pas une question de pouvoir, mais de volonté: elle ne voulait pas se prendre la tête avec et briser ses petits rêves d'enfant. Mais elle avait une connaissance là-dessus.
 Son père, Peter Spencer amassait beaucoup d'argent. Sa fortune triplait encore et encore, il était excellent dans le monde de la finance. Il se débrouillait très bien ! Il avait très vite comprit que la fortune se retrouvait non pas en Angleterre, mais en Amérique. Il ne cessait jamais de dire: " il n'y a que des idiots qui ne changent pas d'avis " comme quoi, il voulait prouver qu'il n'était pas un de ces idiots. La famille Spencer était devenue une famille assez connue dans la ville. Mais pas autant que les Wilde. Le père s'énervait à cause de ceci, mais il ne tarda pas à rencontrer Monsieur Aaron Wilde. Il en fut séduit. C'était en rentrant un soir comme tous les autres, il posa son chapeau sur le porte-manteau et sa mallette. Restait silencieux durant la moitié du repas. Jusqu'à ce qu'il annonça: " j'ai parlé avec Monsieur Wilde. C'est un homme très bien. Nous avons beaucoup de points en communs. Je doute que notre relation reste professionnelle..." " Ça veut dire que nous irons le rencontrer, lui et ses fils ? " Le père hocha tranquillement la tête. Elizabeth en fut agréablement surprise et s'était mise à choisir en tête ce qu'elle pourrait cuisiner. La cuisine, c'était son passe temps favori. Elle transmettait sa passion à sa fille, Abbygaëlle, mais cette dernière n'était pas plus que passionnée. Elle aimait bien ça, sans plus. Abby mangeait tranquillement, d'une oreille attentive. Comme une fille bien élevée. Elle observait néanmoins la place vide, là où était censé être son frère.
Il était absent. Il n'y était plus. Il n'était pas là. Il était parti. Comme ça. Sans un mot. Parti, tout court. Parti. Parti de parti. Abby n'y croyait pas, elle pensait que c'était une question de jours et qu'il reviendrait. Mais non. Il était parti. Une journée passait, une semaine passait et un mois passait. Au fur et à mesure que le temps passait, l'espoir du retour s'amenuisait. Il lui manquait. Terriblement. Il n'était plus là. C'était vraiment le gros vide dans son coeur. Il y avait un énorme trou, plus rien n'avait pour sens. Son frère, lui. Il avait prit son sac, il n'avait pas pris un stylo et une feuille pour écrire. Rien de tout ceci. Abby ne voulait pas y croire et espérait naïvement qu'il reviendrait, elle l'attendait toujours. Encore et encore. Elle avait pour espoir qu'il revienne. '' S'il est parti. Tant mieux. Il n'était pas fait pour être un trader. Il ne méritait pas de vivre sous ce toit." " Maman ! " C'était à ce moment-là que la jeune femme se mettait en colère contre elle, elle ne supportait pas qu'on disait du mal à son frère. Lui qui avait été son pilier, qui avait été là pour elle. Qui l'avait soutenue et qui écoutait et gardait ses secrets. Il avait toujours été là. Sa disparition avait été une très grosse claque. Il ne pouvait pas partir comme ça, il ne pouvait pas disparaître comme ça, il n'en avait pas le droit. Au fur et mesure que le temps passait, elle se mit à le haïr, elle se mit à le dénigrer. Elle en pleurait. Parce qu'il l'avait abandonnée. Elle savait à quel point il avait besoin de découvrir un autre monde, il ne voulait pas être un trader, il ne voulait pas finir comme son père. Il voulait faire ce qu'il sentait, ce qu'il voulait... Mais ça ne l'empêchait pas de tenir contact avec elle, de savoir ce qu'il devenait et de lui montrer qu'il ne l'oubliait pas. Mais il était parti, comme ça. Sans laisser de traces. Il ne lui envoyait pas de lettres, rien. Elle n'était donc rien pour lui alors ? Elle était juste un passe temps donc ? Elle qui s'inquiétait, elle qui espérait qu'il aille bien... Elle qui pensait à lui tout les jours. Elle ne voulait vraiment pas y croire. Elle ne voulait vraiment pas admettre qu'il l'avait abandonnée. Abby ne s'en était pas remise et ne s'en remettra toujours pas. Le temps passait, elle commençait à comprendre qu'il ne reviendra plus. Ce n'était pas étonnant après tout, sa mère le détestait tellement. Elle ne savait pas pourquoi et elle ne le saura sans doute jamais. Elizabeth était tellement secrète et savait très bien garder ses raisons au fond d'elle. Pourquoi..?
C'était pour ça qu'à ses dix-huit ans, Peter, le père décida de rencontrer ensuite la famille Wilde. Histoire de faire changer les idées de sa petite fille qui pleurait le départ de son grand frère. Elle ne savait surtout pas qu'il était son demi-frère, encore moins qu'il était parti c'était pour retrouver sa mère. Elle avait donc dix-huit ans et demi quand elle rencontra ce qui devrait être l'homme de sa vie. Liam Wilde. Fils d'Aaron Wilde. C'était une des rencontres qui marqua tout de suite la jeune fille, elle en oublia même tout de suite la disparition de son frère. Rien qu'en la présence de Liam, elle ne pensait plus à autre chose. Elle avouait qu'au départ, elle n'en avait vraiment, mais vraiment pas l'envie. En l'ayant aperçu pour la première fois, elle reprit rapidement le sourire. Elle qui n'avait vraiment pas remarqué qu'il était dans le même lycée qu'elle, Abby n'avait pas prêté attention. Jusqu'à ce qu'elle le rencontre et lui parle pour de vrai. C'était lors d'un dîner organisé par les Spencer qu'Abby avait fait la rencontre de Liam. Ils se revoyaient après et assez régulièrement. Bien qu'ils prenaient des études différentes, ça ne les empêchaient pas de se voir. Ils se parlaient, ils s'entendaient bien au grand bonheur des pères. Ils étaient tellement content qu'ils prévoyaient déjà de les marier. D'annoncer le mariage. Abbygaëlle n'attendait que ça ! La belle vie de femme au foyer. S'occuper de la maison et de sa future famille pendant que le mari travaillait. Manger en famille et faire des activités. Le rêve de la vraie vie américaine ! Liam Bruce Wilde. C'était quelqu'un de très intelligent, mais qui n'avait pas connu le bonheur de connaître sa mère. Cette dernière était morte aux couches, d'un arrêt cardiaque. C'était un sujet assez douloureux et qu'il valait mieux ne pas en parler. Tout comme le sujet du frère d'Abby était aussi tabou. Elle faisait très attention à lui. À chaque fois qu'elle le voyait, elle souriait bêtement. Elle se mettait à rêver bêtement de lui quand il n'était pas là, il lui manquait déjà même ! C'était à ses vingt ans, qu'ils étaient pressentis à se marier.
Heath A. Wilde (m.n): immonde crapule sans scrupule. Qui possède toujours un rire digne d'un idiot. Possède un don assez incroyable: gâcher le bonheur des autres. Grand frère de Liam.
Jamais Abby n'aurait pensé qu'en côtoyant Liam, elle aurait affaire à Heath. Ce dernier n'avait pas été aimable avec elle, au contraire il avait été plutôt brutal. Comme un chien de garde, un vrai bouledogue qui trainait autour de son petit frère. Il avait tout fait pour l'énerver, pour l'éloigner de Liam. Abby s'était dit que si elle s'éloignait de Liam. Heath aurait gagné, son père ne serait pas fière d'elle aussi. Non, elle ne voulait rien de tout ceci. À chaque fois qu'elle croisait Heath, il n'y avait jamais une conversation calme et posée. Tout ça parce qu'il savait qu'il s'agissait d'un mariage arrangé entre les pères. Ils avaient eu juste, ils ne s'étaient pas trompés là-dessus. Elle aussi elle le savait, elle approuvait le choix même. Mais elle ne voyait pas l'inconvénient: parce que Liam était l'homme qui lui fallait et sans doute que c'était réciproque. Ils formaient un parfait couple, c'était indéniable. Heath ne pouvait pas nier ce fait. Il ne devait surtout pas nier ce fait. Sauf que voilà quoi. Heath c'était Heath, il n'y avait aucune limite.
Quelques minutes avant la cérémonie.
Abbygaëlle était dans une salle d'église, avec un léger sourire aux lèvres. Elle était tellement heureuse, son coeur battait la chamade. Dans quelques minutes, elle allait officiellement devenir madame Wilde. À vingt ans, elle allait se marier à Liam. Le rêve absolu. Sauf que voilà, Heath était dans les parages et ça ne rassurait pas tellement Abby. Qu'allait-il faire comme bêtise ? Devant son miroir, elle tentait d'arranger un peu sa coiffure. Elle pouvait voir une porte qui était ouverte, avec la clef sur la serrure. On lui avait laissé l'accès dans cette pièce. " Abby la sorcière ! " Ce surnom l'interpella. Elle ne le supportait pas, elle laissa apparaître une expression de surprise mélangée à la colère. Elle tenta de se retourner et vit la porte se fermer très rapidement. La jeune fille se jeta à la porte et tenta de l'ouvrir jusqu'à ce qu'elle entendit des cliquètements. " HEATH ! SORS MOI DE LÀ ! HEATH ! ESPÈCE DE...." un bruit et un gémissement d'Abby qui s'était fait mal au poignet à force de tambouriner et d'essayer d'ouvrir la porte. Elle avait reconnu la voix et le surnom pour savoir qu'il s'agissait de Heath. L'enfoiré ! Il l'avait enfermée ! " OUVRE MOI CETTE PORTE TOUT DE SUITE !! TU NE T'EN SORTIRAS PAS COMME ÇA" Il était bien trop loin pour l'entendre sans doute, il doit en bien rire... Non ! Non non non ! Ce n'était pas à cause de Heath que ce mariage allait être reporté ! Non ! Hors de question ! Abby arrêta de tambouriner à la porte et regarda ce qu'il y avait dans la salle où elle se trouvait. En plus elle était en robe de mariée, elle était aussi obligée de faire attention à ne pas la salir, ni la déchirer. Il allait pas s'en sortir ce Heath-là ! Ah làlà NON ! Elle regarda dans tout les sens pour trouver de quoi défoncer la porte ou faire du bruit qui pourrait alarmer les gens qui s'inquièteraient de son absence. Elle ne voulait pas être la fille qui déserte le jour de son mariage ! HORS DE QUESTION ! Elle ne trouva rien, du coup elle se mit à tambouriner encore la porte. Elle ne pouvait faire que ça. L'enfermer comme ça c'était le comble ! Non, il n'allait vraiment pas s'en sortir comme ça...! Abby pouvait sentir la rage, la colère s'accumuler dans son coeur. Elle rêvait déjà de le battre à coup de massue... Si seulement elle pouvait et si seulement elle en avait...! Si seulement elle pouvait effacer le sourire d'idiot de Heath. Elle rêvait déjà de prendre une part de gâteau et de le foutre en pleine figure de Heath. Oooh, elle rêvait déjà aux mille différentes façons de tuer son beau-grand frère. Liam n'apprécierait pas tout ceci, parce qu'il l'aimait beaucoup...
Heureusement que les demoiselles d'honneur, ses amies étaient dans les parages, à la chercher. Elles avaient réussi à trouver quelqu'un qui avait les doubles de la clé. Sans elles, Abby ne savait pas ce qui serait advenu à son mariage... À peine sorti, légèrement décoiffée pour avoir tambouriné à la porte... Elle se mit à courir bien que la robe de mariée ne l'aidait pas. Vite vite vite !!
***
Madame Wilde avait préparé un excellent repas. Elle souriait et était sortie victorieuse de la bataille contre le poulet. Elle était loin de là une mauvaise cuisinière, elle avait appris quelques recettes avec sa mère. Mais cette dernière venait de lui passer une recette assez compliquée et assez longue. Elle lui donnait de quoi s'occuper pendant toute la journée. Elle s'appliquait en mettant la table correctement. Une belle nappe. Elle avait mis sa plus belle robe. À ce jour là, c'était une journée assez spéciale. En effet, il s'agissait de l'anniversaire de Liam. Après un an de vie commune. Ce jour-là, elle ne travaillait pas. Elle avait décidé de ne pas venir en cours rien que pour cette journée là. Elle observait la salle à manger. Avec un léger sourire aux lèvres. Ils vivaient donc dans une maison à Palm Avenue, une maison que leurs pères avaient acheté pour le cadeau de mariage. Il y avait de quoi être émerveillée ! De quoi être heureuse ! Elle était là, assise sur une chaise. Dans cinq minutes, Liam allait arriver. Elle attendait. Son mariage avait été parfait, mis à part les plans ratés de Heath pour faire plonger à l'eau. À chaque fois qu'elle était forcée de l'inviter lui, à manger avec eux. Le repas tournait toujours en catastrophe ! Heath était souvent plaintif, comme par exemple la cuisse du poulet qui n'était pas assez cuite. C'est fait exprès ! Parce que c'est bien que ça t'embête assez et ça me plait quand ça t'embête assez ! Comme par exemple il eut la plus petite part que tout le monde. C'est fait exprès ! Tu n'as pas été sage aujourd'hui ! Alors tu n'as pas la plus grosse part de viande !
Sauf que là, en cette soirée... Heath ne viendrait pas ! C'était une soirée rien que pour Liam et Abby ! Rien que pour eux ! Bon, Liam était en retard de quelques minutes. Elle espérait qu'il ne lui était rien arrivé... Non, sans doute qu'il était avec ses amis ou qu'il était avec son frère mais qu'il n'allait pas tarder à arriver. Parce que tout de même, c'est son anniversaire ! Il ne devait pas oublier ! Abby allait mettre le poulet dans le four pour le garder au chaud. Et allait dans le salon, jouer aux cartes toute seule. Une heure, il était toujours pas arrivé...! Que faisait-il ? Abbygaëlle commençait sérieusement à s'inquiéter. Elle tournait autour du téléphone, n'osant pas d'appeler Heath. Si c'était Heath qui retenait son mari, elle allait vraiment s'énerver pour de bon ! Elle voulait aussi être présente pour son anniversaire ! C'était assez tard quand Liam arriva à la maison, Abbygaëlle avait tout rangé et était partie se coucher.
 " Liam. Tu étais où hier soir ?" ça lui brûlait de demander ça. mais elle connaissait la réponse. Elle savait ce qu'il était en train de faire. Il la trompait, il allait voir des femmes et passait ses nuits avec elles. Souvent Abby s'était retrouvée à dormir toute seule. Elle ne comprenait pas, qu'avait-elle donc fait ? Rien ! Qu'avait-elle donc de pas attirant ? Rien ! Il n'y avait aucune raison que Liam agisse comme ça ! Elle ne comprenait pas, elle ne voyait pas où était sa bêtise. Elle aimerait tellement le savoir, elle aimerait tellement comprendre pourquoi il faisait ça. Elle qui passait ses soirées à l'attendre, avec un bon repas. Elle qui l'attendait des fois en lisant un livre et qui finissait toujours par s'endormir sur le fauteuil.
" Liam, tu étais où hier soir ? Je veux vraiment le savoir." Cette question. Elle voulait tellement la lui poser. Mais ils étaient là, tous les deux en train de manger. Dans un silence pesant. Une atmosphère quasi-insoutenable. Abbygaëlle brûlait de lui demander où il était. Bien qu'elle savait exactement la réponse. Mais elle voulait tellement l'entendre. Elle voulait tellement qu'il admette, qu'il lui demande pardon que tout revienne à la normale. " Abby" " Liam" Ils s'étaient tous les deux appelés en même temps. La jeune femme avait posé sa fourchette et se mit à observer son mari qui était en face d'elle. " Tu voulais me dire quelque chose ? " " Non, ce n'est pas si important que ça. Tu voulais me dire quelque chose ? " " Je veux demander le divorce."
...
Là, tout s'effondra. La jeune femme resta là, assise. Son coeur lui faisait mal. Il battait tellement fort qu'il voulait sortir. Partir. Respirer un nouvel air. Il fallait qu'elle sorte ! Mais non, elle était là, assise. À l'observer et ne pas réagir tout de suite. Elle sentait sa colère monter en elle, elle avait une envie de lui jeter son assiette ! Elle ne devait pas pleurer devant lui, c'était un signe de défaite. Elle commençait à avoir du mal à respirer, mais elle se mit à parler. Bien qu'elle avait une sorte de boule dans sa gorge. " Liam. Qu'ai-je fait ? Que représentes-je pour toi ? Qu'ai-je fais pour mériter ça ? Pourquoi toi, tu ne rentres pas à la maison à des heures normales ? Pourquoi tu préfères la compagnie des autres femmes que la mienne ?! Oui, je sais tout. Je ne suis pas aveugle ! C'est Heath hein ? C'est Heath qui t'a demandé de me tromper ? C'est Heath qui t'a demandé de divorcer ?!" son ton montait rapidement, il baissait le regard et ne disait rien. Toute la colère verbale qu'elle avait su contenir éclatait. Elle était partie en premier, elle avait emporté le strict nécessaire et était venue à la maison familiale. Ses parents furent surpris de la voir à la maison avec tout ses affaires. Son père fut en colère quand il apprit cela. Il n'alla pas tarder à voir le beau-père: Aaron Wilde. Pendant ce temps-là, Abby restait avec sa mère. Elles eurent une petite discussion ensemble. " Les hommes, ils ne sont jamais satisfaits. Ils en veulent toujours plus." " Non maman.. Tu ne comprends pas.." " Abbygaëlle ! Voyons, c'est mon expérience qui parle ! Tu as été trompée plusieurs fois ? " " maman.." " Tu sais, moi aussi j'ai été trompée par ton père." ".. Ah bon ? " " Oui. C'est d'une relation avec une femme qu'il est né." Elle venait d'apprendre une chose qu'elle n'était pas censée de savoir. Un secret que ses parents avaient gardés depuis longtemps. Tout s'éclaircissait à ses yeux. Voilà pourquoi son frère qu'elle avait dénié était donc parti: c'était pour retrouver sa mère d'origine...? Non, mais il aurait pu lui expliquer !! Elle bouillonnait à l'intérieur, sa colère devenait plus grande. Non pas seulement à cause de son frère, mais aussi à cause des Wilde. TOUT les Wilde. Sans exception. Il en allait de même à l'auteur ! Pourquoi elle n'était juste qu'un pion dans la vie des autres ? Pourquoi elle n'était juste qu'un passe temps pour son frère ? Pourquoi elle était juste la femme qu'on a épousé par intérêt ? Pourquoi c'était elle, elle qui souffrait en silence de se prendre tout ça en pleine claque ? Son père arriva ensuite, plutôt mécontent de cette nouvelle. Il alla directement voir Abby. " Tu n'as pas fait ce qu'il fallait ! " Quoi ? Hein ? Pardon ? Comment ? Elle pouvait sentir les larmes venir à ses yeux. " S'il t'a trompé, c'est de ta faute. Tu n'as pas su faire comme il le fallait !" Les mots ne virent pas, elle n'arrivait pas à parler. Sa mère intervint " Peter.." " Tais-toi. Tu n'as rien à dire. Abby, je suis vraiment déçu. Je comp..." elle n'écouta plus la suite. Tout ce qu'elle avait pu retenir c'était déçu. Le mot déçu. Elle avait fait tout ceci pour plaire son père ! Elle oublia tout de suite qu'elle avait tout de même fait ça parce qu'elle était tombée amoureuse de Liam. Mais elle était tellement idiote de tomber amoureuse à un égoïste qui préférait coucher avec des femmes qui n'ont vraiment aucunes valeurs. Elle ne voulait plus entendre les paroles, elle ne voulait plus entendre la voix de son père. Elle ne voulait plus entendre la voix de sa mère. Elle ne voulait plus rien entendre, plus rien voir. Elle ne supportait plus ça. Non, c'en était trop ! Sans écouter les plaintes de son père, elle monta dans sa chambre. Elle s'enferma à clef. Son frère, Liam, Heath, ses parents... Tout le monde. Qu'ils aillent mourir. Qu'ils aillent en enfer ! Elle se vengera. En attendant, elle allait se contenter de tout encaisser. Encaisser le coup du départ sans explication de son frère. Encaisser les infidélités de Liam et sa demande de divorce. Encaisser les sales crasses de Heath sans se venger vraiment. Encaisser la vérité que sa mère lui avait longtemps caché. Encaisser la déception de son père sans oublier d'autres remarques qui l'abaissaient et qui lui faisaient mal. C'était en finissant ses études, en ne supportant plus de voir Heath et Liam dans la ville. En ne supportant plus de regarder son père en face. En ne supportant plus tout ceci, qu'elle s'était enfouie dans une colère noire. Dans un esprit de vengeance. Mais pour ceci, il fallait qu'elle parte. Elle était trop fragile et encore vulnérable. Abby allait donc partir de Huntington Beach. Sans doute qu'elle allait commencer par son pays Natal: la bonne vieille Angleterre ! Elle prépara sa valise pour emporter que le strict nécessaire.
 Abbygaëlle était dans un café. Elle buvait son thé et ne semblait pas être à l'aise. Elle surveillait assez régulièrement la personne qui était assise à trois tables plus loin d'elle. Il la suivait depuis un bon bout de temps et ça la faisait paniquer. C'était sans doute une sorte de serial-killer. Enfin bon, il ne fallait pas être trop paranoïaque quand même... Elle demanda tout de suite l'addition en Allemand. Oui en effet, elle était à Berlin depuis bientôt un an ! Et que dire ? La vie était belle ! Elle se perfectionnait dans les bases de la langue Allemande. Après avoir passé deux ans en France et en Angleterre, Abby n'était toujours pas résolue de rentrer chez elle ! Non, si elle le pouvait, elle passerait toute sa vie à l'étranger ! Mais non, il lui fallait un moment ou un autre retourner chez elle pour se venger. Se venger de ce qu'on lui avait fait subir. De ce qu'on venait de lui casser: sa jeunesse et son innocence. Elle était tellement rancunière qu'elle ne pouvait pas oublier ce qui ne lui avait pas plu du tout ! L'addition arriva, elle paya et partit en toute vitesse.
Sauf qu'elle était vraiment suivie. Abby essaya de cacher sa gêne et continua tout de même à marcher dans les rues Allemandes. Elle accéléra le pas jusqu'à ce qu'elle sentit une main sur son épaule: " Frau..." La personne n'eut pas le temps de parler qu'il venait d'avoir une gifle. " du aufhörst, mir zu folgen!. Vielen Dank. " L'individu resta de marbre, il se frotta légèrement sa joue qui était en feu suite à la gifle. Il ne pipa pas un mot, mais il fit un geste pour lui tendre..... Son porte-feuille. Abby se sentit très gênée sur ce coup-là et venait de se rendre compte que ce n'était pas le même individu que tout à l'heure ! " Vous parlez bien Allemand madame. Mais moi, je ne comprend pas un traitre mot. Sauf le Dank. Je viens juste vous signaler que vous aviez oublié votre porte-feuille..." " oh... Je suis désolée ! Vraiment désolée !! " " ce n'est rien, votre gifle m'a permis de me réveiller ce matin." Ce qui n'avait pas le don d'empêcher à Abbygaëlle de se sentir gênée à propos de ceci. Cet inconnu avait presque la même tranche d'âge qu'elle. Mais elle ne put pas avoir son prénom. Rien de tout ceci, elle avait mémorisé son physique qui était assez avantageux. C'était juste pour elle, un parfait inconnu. Un vrai gentleman, elle pouvait déduire par son accent qu'il était anglais et sans nul doute un touriste ! Ce qu'elle ne savait pas encore, c'était qu'elle allait le retrouver quelques années plus tard...
En effet, à ses trente-six ans. Abbygaëlle était en Australie. À une soirée avec une de ses amies. Elle avait pris tout son temps, elle n'était toujours pas revenue à Huntington Beach. Jamais revenue ne serait-ce que pour fêter son anniversaire avec sa famille, fêter Noël avec eux. Elle n'était pas venue assister à l'enterrement de sa mère, de ses grands-parents. Elle était en quelque sorte un fantôme de famille tout comme l'était son frère. Enfin son demi-frère. Bref, revenons à nos vaches ( ), Abbygaëlle était avec une de ses amies à Sydney pour une soirée. Elle s'amusait déjà assez ! Avec tout les voyages qu'elle venait de faire, elle s'était trouvée des amies et avec qui elle gardait contact et avec qui elle voyageait. Il lui arrivait d'avoir des boulot à l'hôpital, mais qui ne dépassaient jamais d'une année. La jeune femme ne restait pas plus d'une année dans un pays, même quand ça lui tenait à coeur. Elle voulait découvrir encore d'autres cultures, encore d'autres pays, faire de nouvelles rencontres, découvrir des nouvelles richesses ! Elle n'avait jamais eu de relations depuis Liam. Elle évitait le plus possible, à cause de lui.. Elle était devenue une handicapée de sentiments... À cause de lui, et sans doute grâce à lui. Abby avait appris à devenir discrètement méfiante des hommes.
" Oh tient ? La demoiselle qui m'a donnée une gifle ?" cette voix l'avait interpellée. Par pur réflexe la jeune femme se retourna, avec le verre dans la main. Elle fronça les sourcils en voyant cet homme qui..... Franchement, ne lui disait rien du tout au départ. Il avait dû changer physiquement. " Berlin, Allemagne. Il y a des années de cela... Je venais vous donner le porte-feuille mais vous m'aviez donné une gifle." Abby s'en souvenait et regardait son amie qui avait l'air de lui demander si elle avait vraiment fait cela ?! " Oui, je m'en souviens..." lui répondit-elle avec un air un peu gêné. L'inconnu éclata de rire. Elle ne fut pas ravie de cette réaction et était bien tentée de partir tout de suite. Mais au lieu de ça, elle resta avec son amie, à attendre qu'il arrête de rire. " Désolé, ce n'était pas fort poli du tout. Mais je repense juste à votre tête que vous faisiez à l'époque ! Je ne pouvais pas l'oublier celle-là." c'était sans doute pour ça qu'il l'avait rapidement connue. Elle n'avait pas beaucoup changé entre ces années là, si ce n'était que l'apparition de certains de ses rides - l'horreur totale... Abby complexait là-dessus mais avait fini par s'y faire malgré tout...- Cette remarque la toucha au fond d'elle. Elle se mit à lui parler de tout et de rien. Ils s'entendaient tellement bien qu'ils avaient décidés de garder contact. Ils s'étaient revus, avaient passés des moments. Ils développèrent petit à petit des sentiments, mais Abby ne voulait pas l'accepter. Elle avait peur de revivre la même situation, tout comme elle avait vécu avec Liam. Sauf qu'il a été plus compréhensif avec elle. Il ne voulait pas que ça aille trop vite, trop loin. Il était veuf, il avait perdu sa femme il y avait cela des années. Mais cela ne l'avait pas empêché de l'inviter en Angleterre, à vivre avec lui. C'était quelqu'un qui aimait comme elle profiter de la vie et qui était direct. Il était surtout quelqu'un de fragile à cause de sa femme qui venait de décéder, mais il tentait de ne pas le montrer. Abbygaëlle était donc venue avec lui en Angleterre. Ils avaient commencés à vivre ensemble. Dans un paisible quartier de Londres, ils leur arrivaient de se disputer mais ce n'était pas autant si violent que ça. Abby travaillait là-bas bien qu'elle possédait une fortune colossale qui lui permettait de vivre le restant de ses jours à ne pas travailler. Mais elle ne supportait pas de rester dans la maison à ne rien faire. Surtout ça lui faisait remémorer ses moments à elle quand elle avait eu sa petite époque de femme au foyer, avec un caractère d'une fille naïve.
 Dix-sept ans. Ça faisait dix-sept ans qu'elle n'était pas revenue à Huntington Beach. Elle venait d'acheter une maison à Palm Avenue, ne sachant tout de même pas que Liam avait gardé sa ancienne maison. Elle vivait avec son compagnon qui avait tenu à l'accompagner à Huntington Beach. Il ne voulait pas la laisser partir toute seule. Il ne voulait surtout pas être seul de son côté aussi. Surtout quand elle avait été là pour illuminer ses journées. Il ne pouvait pas la laisser partir toute seule. Affronter son passé toute seule. Il avait tellement tenu à l'accompagner et ça ne posait pas de problème pour son boulot ! Abby s'était sentie soutenue et soulagée d'être accompagnée par quelqu'un sur qui elle pouvait compter ! C'était donc, d'un aéroport de Londres pour aller à Huntington Beach qu'ils étaient donc venus. Ils avaient tous les deux achetés la maison par internet. Ils vivaient au 832 rue Palm Avenue. Il restait plus qu'à acheter des meubles et tout ! Faire importer quelques meubles que tenait vraiment son amoureux. Comme certains des livres ou encore son bureau fétiche ! Elle n'avait pas annoncé son retour officiel à Huntington Beach à qui ce que ce soit. Elle voulait faire la surprise à certains. Elle voulait surtout voir leurs têtes, la réaction qu'ils feraient. En même temps, il ne fallait pas montrer tout de suite sa grande joie de les voir s'étrangler.
C'était dans cette belle journée à Huntington Beach. Assez tôt le matin. Abbygaëlle savait qu'à cette heure son père serait réveillé. C'était pour ça qu'elle était venue devant sa porte. Jusque là, elle était sûre de ce qu'elle allait faire, de ce qu'elle faisait... Maintenant elle commençait à douter. " Oh come on Abby..! T'es pas venue à Huntington Beach pour fuir ensuite !" se reprit-elle. Elle était limite à rebrousser chemin, à ne pas toucher sur la sonnette, elle voulait juste repartir. Comme si elle n'était jamais venue. Non, ce serait lâche ça. Lâche de ne pas vouloir affronter son père, même après dix-sept ans d'absence. Dix-sept ans putain ! Fallait quand même se rendre compte que c'était déjà énorme ! Combien de pays avait-elle déjà visité ? Beaucoup...! Elle était allée aux Etats-Unis, au Canada, dans l'Amérique du Sud, dans l'Asie, dans L'Europe, dans l'Afrique et aussi dans l'Australie bien sûr...! Elle avait voyagé partout dans le monde entier, mais elle n'avait pas croisé son frère. Pas une seule fois et elle doutait sérieusement qu'il ait repris contact avec son père. Sérieusement...! Allez Abby, tu peux y arriver. C'était grâce à cette petite voix qu'elle appuya sans chercher à réfléchir sur la sonnette ! C'était en entendant un driiiinzg qu'elle s'était mise à paniquer intérieurement. C'était en voyant une domestique qu'elle réussi à se calmer et laisser échapper un soupir d'encouragement assez discret. Elle avait limite adopté une attitude froide. " Pouvez-vous dire à Monsieur Spencer que c'est sa fille qui l'attend devant sa porte ?" La jeune domestique hocha la tête et la fit entrer dans la maison tout en fermant la porte derrière. Elle lui demanda de rester là en attendant. Elle alla donc voir monsieur Spencer. En attendant, Abbygaëlle se mit à observer les murs de l'entrée. Était-ce les mêmes murs ? Oui, il n'y avait toujours pas de photos, il y avait toujours cet horrible porte-manteau... Il y avait toujours cette même sonnerie. Rien n'avait changé... Sauf... À un détail près: ça manquait de vie. C'était un vide, il y avait un vide dans cette pièce. Un très grand vide... '' Monsieur Spencer va vous recevoir. Veuillez me suivre.'' elle suivit dans son rien dire la domestique. Les mains dans les poches de son imperméable. Elle vit donc son père, avec des cheveux blancs. C'était tellement bizarre de voir son père, qui avait physiquement changé. Elle avait failli ne pas le reconnaître. " Abby ? C'est donc toi ? " Sa voix, elle avait failli ne pas la reconnaître aussi. La jeune femme ne répondit pas et se contenta de s'asseoir en face de lui. Il était là assis, avec une canne à côté de lui. Allez c'est maintenant qu'il te faut parler. Il avait tellement vieilli. Non Abby, c'est maintenant là. " Que me vaut ta visite ? " " Je suis venue pour t'annoncer mon retour officiel à Huntington Beach... Et aussi te parler à propos d'une chose." " Laquelle ? Ton abandon ? Que tu nous abandonnés, ta mère et moi ? Sois heureuse que je ne t'ai pas déshéritée comme je l'ai fait pour ton frère." " Qui est le fruit d'une liaison avec une femme autre que ma mère..." Silence. À en voir son expression, il n'avait pas l'air de savoir qu'elle avait appris cette nouvelle quand elle était jeune et naïve... " Oui père, je sais tout. Ne sois pas surpris et ne le nie pas. Ça m'a fait assez mal qu'il soit parti comme ça. Ça m'a encore plus fait mal quand vous n'aviez pas pris la peine de le chercher sous prétexte qu'il savait ce qu'il faisait. Mais en fait c'était parce que ce n'était pas un pur Spencer pour vous. Vous aviez l'intention de me le dire quand ? Jamais ? C'est bien. Mais maintenant ça ne sert à rien. Aussi, si je vous ai abandonné c'est que vous m'avez tout les deux abandonnés. Au lieu de faire comme tout père aurait fait: soutenir sa fille. Tu m'as abaissée, tu n'as pas idée à quel point je t'estimais moi. À quel point ça m'a fait mal quand tu m'avais dit que tu étais déçu parce que je n'ai pas su faire comme il le fallait pour sauver mon mariage avec Liam. Tu ne sais pas à quel point quel impact ça avait quand tu avais prononcé ces mots. Si c'était pour me rendre forte, c'est bien. Mais ça t'a rendu détestable et tu m'as déçue. Ma mère, aussi. Elle m'annonce comme ça que mon frère était en fait un demi-frère, juste pour me prouver que les hommes, il ne faut pas leur faire confiance. Ils ne sont jamais satisfaits... Papa, je ne t'ai pas abandonné, TU m'as abandonnée. Je suis juste partie comme ça, parce que TU m'as abandonnée.''
***
À peine qu'elle toucha la poignée de la porte. Elle entendit un miaulement d'un chat. Abbygaëlle se retourna et sourit en voyant le chat gris. " Tu as faim ? " Elle ouvrit la porte et laissa le chat entrer. Il fallait vraiment songer à installer une porte pour le chat. D'ailleurs depuis quand avait-elle un chat ? La jeune femme l'avait adoptée quand elle vivait en Angleterre. Elle avait une voisine tout à fait charmante, mais elle était morte de vieillesse et seule. Elle vivait seule, n'ayant jamais eu de mari. Enfin si, mais il était mort lors d'une guerre. Elle n'avait pas pu connaître le bonheur de l'amour. Abby trouvait ça assez horrible, mais elle avait l'air d'être heureuse sans. Comment avait-elle fait ? Elle n'avait pas les réponses. Quand sa famille était venue pour décharger ses affaires, ils ne voulaient pas garder le chat et pensaient le mettre dans une fourrière. Mais Abbygaëlle sans réfléchir s'est proposé pour l'adopter. Voilà comment elle s'était coltinée du chat. En plus son fiancé ne supportait pas tellement les chats. Toujours à se trouver là où il ne fallait pas. Il crisait en le voyant assis sur le lit à sa place ou encore sur le bureau... Mais mis à part ça, il arrivait de justesse à le supporter. Il lui avait surtout demandé pourquoi elle avait adopté le chat même ! Après avoir franchi le seuil de la porte, elle enleva son imperméable pour l'accrocher au porte-manteau: tient il était rentré lui aussi. Elle Slalomait entre les cartons pour arriver à la cuisine. Elle ouvrit tranquillement le frigo sous les miaulements du chat: " attend donc un peu ! " Elle prit une assiette et servit la nourriture pour le chat. "Gripsou.. Quelle drôle d'idée de l'appeler ainsi comme ça..." Abby sourit légèrement à la remarque, posa l'assiette par terre. Le chat se jeta dessus et mangea au plus grand bonheur. Abby se dirigea vers lui, pour mettre ses bras autour de son cou et l'embrasser. Elle posa ensuite sa tête contre l'épaule et soupira comme si elle était fatiguée. " Alors c'était comment avec ton père ?" " Pénible... J'ai enfin pu lui dire tout ce que j'avais sur mon coeur. Il regrette tellement ce qu'il avait dit dans le passé. Mais je ne sais pas pourquoi: je ne l'ai pas cru.. Plutôt je n'ai pas voulu le croire... Il ne peut pas dire ces mots à la légère... C'est tellement facile de dire les trois mots: je suis désolé. Suivi d'un: on peut repartir à zéro." un léger silence...'' Je ne vais pas en fait de même pour Liam et Heath. Les paroles...... Ça ne sert pas à grand chose... Les gestes comptent." " Hmhm.... En fait, j'ai reçu une lettre. Ça vient de l'hôpital de Huntington Beach. Tu as des soucis de santé ?" elle décolla sa tête de l'épaule et prit l'air légèrement surpris: " la lettre est déjà arrivée ?! " elle se détacha de l'emprise de son fiancé pour se diriger vers la table où contenait des lettres. Elle ouvrit celle qui lui était adressée tout en expliquant " Non, ce n'est pas à propos de ma santé. Je crois que je suis.. " Mademoiselle Spencer, j'ai l'honneur de vous annoncer que vous êtes acceptée et attendue à l'hôpital blablablabla.. Pour le poste de responsable juridique du service cardiologie de l'hôpital... Si ce n'est pas parfait ça !" fit-elle dans un sourire. '' Je croyais que tu n'allais pas travailler..." ".. Ah.. En fait, je n'aime pas rester là dans cette maison à ne rien faire. Puis je pense que travailler encore ça va vraiment me changer les idées." " .. Ce n'est pas là où travaille ton ancien mari ? " " ... Hm oui. " " Tu travailles dans le même service que lui si j'ai vraiment bien entendu service cardiologie..." " ... Oui." " Non Abby. Non vraiment là non. Tu vas trop loin." " J'ai vraiment besoin de régler ça... Je t'ai dis, les paroles ne comptent pas, mais les gestes oui.'' '' tiendras-tu avec lui ? " " si ce n'est pas le cas, je n'ai qu'à démissionner..." sauf qu'il la connaissait assez pour savoir qu'elle n'allait pas abandonner tellement elle était têtue....
Abby était vraiment de retour à Huntington Beach. Attention à vous - en particulier les W-I-L-D-E-S  - DERRIÈRE L’ÉCRAN
✿ Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est  Lizzie/ MissFrapadingue, tandis que mon prénom est Léa (encore mois oui). Je suis âgé(e) de 17 ans et je vis actuellement du côté de l'Allemagne. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur ce forum  , ma première impression en le voyant a été hihihi. Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 7/7 et que mon niveau rp est de 800 à 1000 mots, ça dépend de mon inspiration.
Concernant mon personnage j'ai choisi Kate Winslet comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi RUMOURS ARE OUR PASSION comme groupe ! Au fait j'allais oublier le code du règlement je le connais et il a été validé par Neela.
A bientôt sur le forum 
Dernière édition par Abbygaëlle E. Spencer le Mar 22 Oct 2013 - 22:38, édité 2 fois |
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! 
! J'ai tout mis tout mon énergie là dessus 
ces images 
et cette histoire 
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- ! Hâte de pouvoir rp avec toi et d'avoir fini tout ces paperasses 
