Mission Vautour qui fi..Oh bonjour monsieur Wade ! — JAMDORIAN
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Sujet: Mission Vautour qui fi..Oh bonjour monsieur Wade ! — JAMDORIAN Lun 20 Jan 2014 - 18:23
C’est le genre de mission où l’on reçoit des médailles. Mais ce sont nos familles qui les reçoivent.
les anecdotes de Jamie.
Aujourd’hui, nous allons pas commencer l’histoire d’une nouvelle aventure de Jamie par un: En ce beau jour ensoleillé de Huntington Beach… On l’a souvent entendue celle-là, donc nous allons changer. C’est bien une journée spéciale, non pluvieuse. Je l’accorde, il ne pleut que trèèèès rarement voire jamais à Huntington Beach, parce que voilà, on est en Californie. En tout cas, tout ce que je peux dire: c’est que cette journée aura marqué Jamie et que ce ne sera pas très étonnant s’il venait à marquer dans son journal de mission top secrètes.
***
Jamie était chez un ami, il avait été invité à passer un après-midi chez lui. Juste après l’école. Son père n’était pas là et le jeune garçon n’avait pas vraiment envie de rester à la maison à l’attendre. En même temps, Noah ne s’était pas opposé du fait que son fils aille manger et passer du temps chez l’un de ses meilleurs amis. Tant qu’il rentrait avant la soirée, c’était bon. Avec Zach, ils faisaient ensemble les devoirs. Ils avaient mangé et ensuite ils furent finalement rejoint par d’autres garçons. Ils étaient tous maintenant dans le jardin, autour d’une table à discuter de tout et de rien. Avec les cahiers, les livres. « Pfff.. Franchement monsieur Moran va pas de main morte avec l’anglais.. Comment ça s’écrit déjà le caught ? Avec un C-O-G-U-E ? » fit l’un d’entre eux. Jamie releva son nez du livre et fronça légèrement les sourcils: « En fait, ça s’écrit avec un C-A-U-G-H-T. » Zach secoua la tête intervenant: « Non, non ! C’est pas avec un C-A-U-H-G-T ? » « Non Zach, je le sais parce que mon père m’a donné une technique plutôt pas mal. Mais il faut connaître la signification du français. Quand je dis en français ça fait Gé Ach Té. Comme ‘’ J’ai acheté ‘’ en français qui veut dire que nous achetons quelque chose. » « Ouh là, J’ai acheté le caught ? Compliqué cette technique.. Merci quand même. » Jamie haussa les épaules et retourna aux maths. « Y a pas de quoi. » Silence. Ils travaillèrent. C’était assez surprenant, les jeunes garçons eux qui étaient toujours agités, qui étaient visiblement en train de s’arracher les cheveux en faisant leurs devoirs. Quelques minutes plus tard, Zach s’énerva en fermant brutalement les livres et en les mettant dans son cartable: « Non mais on va pas passer tout l’après-midi comme ça ! Je vous ai pas invités juste pour ça..! Il ne faut pas oublier qu’aujourd’hui tout le monde doit accomplir les gages qu’ils ont en dette. » un des garçons soupira et se plaignit: « Je sens que mon gage va être horrible.. Mais alors là horrible. Ne me demandez pas de faire les devoirs de.. » « Ha tient, fait les devoirs à ma place. Voilà ton gage. » rétorqua joyeusement le jeune Zach. Jamie restait silencieux et observait ses amis. En effet, hier ils étaient à la cantine et ils avaient tous perdu - à l’exception de Zach - à un pari. Ce qui était logique en plus, c’était quand on perdait un pari, on avait un gage. C’était ce qui était en train de se passer. Le pire dans tout ceci ? C’était Zach qui les donnait et quand c’était Zach qui les donnait, ce n’était pas bon du tout. Car il était doué. « Jamie. Ça tombe mal. Je n’ai pas d’idées pour ton défi.. » fit ce dernier un peu embêté après avoir donné les défis aux autres. Jamie fut légèrement soulagé un moment donné, mais il ne l’était pas en même temps parce que cela voulait dire que Zach allait activer tout ses neurones pour trouver une solution à un défi.
C’était en parlant tout naturellement que Zach allait trouver une idée. « Ah oui ! En fait je ne sais pas si je vous en ai parlé.. » « de quoi ? » « j’ai un voisin là. Qui habite en face de chez moi. Il est assez bizarre je dois avouer. » tout le monde l’écoutait tout d’un coup, oubliant tout de suite les devoirs qu’ils faisaient sauf un puisqu’il tentait de gagner du temps en faisant les devoirs de Zach. « Ouais il est bizarre, parce qu’en fait.. Voilà. Il n’est pas comme tout le monde et puis.. Je sais pas, mais j’ai l’impression qu’il est bien plus vieux qu’il paraît. Genre dans les 235 ans. » « Oh mais Zach, arrête de dire n’importe quoi.. » soupira Jamie. « Non non ! Je te le jure ! Il s’appelle Dorian Wade ! Z’avez pas l’impression que c’est un prénom d’emprunt qui vous fait rappeler un autre prénom ? » « Dorian Gray ? » « Oui voilà ! Dorian Gray, le film qu’on avait vu y a deux semaines ! Après l’avoir vu ce film, ça m’a légèrement intrigué, alors j’ai tenté de me renseigner auprès de mes parents. Mais ils n’ont pas voulu me dire quoi ce que ce soit et que je devrais être gentil avec lui. » « Suis les conseils des parents Zach. On ne se mêle pas les affaires de quelqu’un d’autre. Surtout quand on a mieux à faire: les devoirs.» commenta Jamie en retournant à ses mathématiques, les divisions qui lui faisait la misère l’énervait un peu et ne semblait pas d’être d’humeur à vouloir encore écouter la suite de l’histoire de Zach. C’était en entendant un « Là vient ton rôle dans tout ceci Jamie. » « Hein ? » fit-il en relevant machinalement son nez de son bouquin. « Ton défi c’est d’entrer dans la maison de mon voisin d’en face et de chercher s’il y a quelque chose d’anormal. » « … Zach. Je ne vois pas ta tête entre les épaules là. On dirait que tu l’as perdue. » « Non non ! Aucun risque ! À cette heure, il doit dormir quelque chose comme ça ! Si tu ne fais pas de bruit et que tu cherches rapidement, il ne remarquera pas que t’es venu quoi ! »
***
Voilà pourquoi le pauvre petit Jamie s’était retrouvé à faire semblant de marcher mine de rien sur le trottoir d’Orange Avenue. Bien qu’il avait tenté de refuser à maintes reprises le défi qu’on lui avait donné sous les raisons suivantes. Que cela ne se faisait pas — Il avait bien raison. Qu’il aurait des ennuis s’il se faisait avoir — Il avait encore bien raison. Que son père ne serait pas content et qu’il va sûrement en discuter avec les parents de Zach — Encore plus que raison ce petit bout d’homme. Mais rien n’y faisait, Zach était têtu comme un mule. Ils avaient fini par faire un accord: rester là-bas pendant environ cinq minutes maximum, pas plus. Et les cinq minutes passeront vite selon les autres qui étaient visiblement intéressé par le défi de Jamie. Pourquoi ça tombait sur lui ? Il aurait bien aimé de faire les devoirs de Zach c’était bien mieux ! Enfin bon, voilà. Sous les yeux de ses amis qui étaient restés dans la chambre et qui observaient Jamie par la fenêtre… Ils avaient pas eu le courage de venir… ! Bref, sous les yeux de ses amis. Le jeune garçon marcha devant la maison et semblait vérifier s’il y avait une âme qui vivait. Alors regardant dans tout les sens, vérifiant s’il y aurait pas un témoin. Le jeune garçon courut rapidement pour coller son dos au mur de la maison en dessous de la fenêtre. Il s’accroupit tel un soldat en pleine mission. Mentalement, Jamie avait appelé cette mission: Mission auto-suicide.. Mission Vautour. Il avait prit la peine de demander à Zach si son Dorian n’avait pas un animal de compagnie, mais selon les dires… Il n’en avait pas. Pas de chien, pas de chat. Donc tout allait bien. Jamie mit environ deux minutes pour chercher une probable entrée. Il n’allait tout de même pas entrer par la porte ! Il y avait sans doute une sonnerie ou une alarme quelque chose du genre comme ça.. Enfin bon, ce n’était pas vraiment important parce que le jeune homme avait trouvé une fenêtre à moitié ouverte. Cela le menait visiblement dans une cave en quelque sorte. C’était même une petite fenêtre, bien trop petite pour un homme, assez grande pour un enfant. Jamie avec une brève hésitation ouvrit la fenêtre et s’y glissa sous les yeux de ce qu’il pouvait appeler des amis. Ces derniers s’attendaient carrément à ce qu’il se dégonfle mais non, le jeune Harper l’avait vraiment fait !!
Entrant tranquillement dans la pièce, sans encombre, ayant veillé à ne rien toucher. Jamie renifla et trouva qu’il y avait une drôle d’odeur. Une odeur assez bizarre et qu’il ne connaissait pas. Il ne devait pas la sentir tout les jours. Bref, il avança dans la pièce et regarda ce qu’il y avait. Des drôles d’outils, puis une table. Une table contenant quelque chose. Jamie n’arrivait pas proprement à voir cette chose sur la table. La lumière du jour ne semblait pas passer par là. Sans vraiment réfléchir et intrigué, il s’y approcha. Le jeune homme ne vit pas qu’il y avait quelque chose qui trainait par terre, il se le prit dans le pied et manqua d’y tomber. Mais il s’était rattrapé de justesse en se maintenant sur quelque chose de dur et froid sur la table. Franchement ? Jamie aurait dû emporter une lampe de poche pour mieux voir.. Il avait même fait du bruit ! C’était pour ça qu’il s’était immobilisé un moment, tendant l’oreille pour entendre si le Dorian Gr.. Wade aurait entendu. Il attendit environ une minute. Enfin bon, il tâta ce qu’il était en train de toucher. C’était vraiment froid et remonta jusqu’à .. Sur ce qui ressemblait à un menton ? Un menton ? Jamie fronça tout de suite les sourcils, il semblait avoir touché un menton ? Il remonta encore, il touchait à ce qui ressemblait à un nez. Un Nez ? « Un menton ? Un nez ? Les cheveux ? Oreill.. » murmura Jamie avant de comprendre tout de suite. Tout d’un coup, il recula très rapidement, se prenant à nouveau la même chose qui lui avait fait manqué de tomber, mais qui cette fois-ci le fit tomber. Le boucan était ce qu’on pouvait appeler une Fanfare de 2 secondes. Le jeune homme ne put laisser échapper un juron: « Aouille !! » Sans plus attendre. Il se releva rapidement en faisant du bruit, se dirigea vers la fenêtre. Montant sur le meuble jusqu’à ce qu’il vit la personne: Dorian Wade. Il était déjà là, il avait déjà descendu. Et quel avait été la réaction de Jamie ? « Vous n’allez pas me tuer ? » fit-il presque implorant. Grimaçant légèrement, son expression qui virait vers la tristesse. Il comprenait que ce n'était plus la peine de fuir... « Parce que je suis bien trop jeune pour mourir et j’ai encore d’autres choses à accomplir..! Et puis promis ! Je ferais comme si j'avais rien vu ! »
Pourquoi Jamie disait ceci ? Parce qu’à force d’avoir touché quelque chose qui ressemblait à un corps humain. Il cru comprendre qu’il était face à un mort. Il aurait dû écouter Zach.. Car il avait raison: c’était Dorian Gray, l’homme qui tuait les gens pour conserver son secret.
made by pandora.
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Sujet: Re: Mission Vautour qui fi..Oh bonjour monsieur Wade ! — JAMDORIAN Mar 4 Fév 2014 - 22:24
spying on the neighbor's house
Il n’aurait jamais cru pouvoir à nouveau penser cela un jour mais… la solitude le pesait. Pourtant, il avait pris un soin tout particulier à la construire, cette solitude. On n’imagine pas le mal qu’il faut se donner pour évincer soigneusement chaque personne de son entourage - faire en sorte que plus personne ne vienne vous demander de nouvelles, que plus personne ne vienne remuer le couteau dans la plaie et vous rappeler que vous avez tout perdu. Appelez-ça se complaire dans le malheur si vous voulez. Ca serait peut-être même vrai sur les bords. Mais on n’a pas idée de combien chaque condoléance, chaque complaisance, chaque sourire de pitié achève de noyer dans la douleur. Lui, il n’avait besoin que d’oublier. Le temps avait passé. Bientôt, peut-être. Sûrement. Il l’espérait, sincèrement. Enfin. Toujours était-il que quand il se leva ce matin, il se leva épuisé. Pas de travail urgent aujourd’hui - juste un petit cadavre au sous-sol qui n’attendait que quelques derniers soins, et il n’avait techniquement pas à les effectuer dans l’heure. La routine. Mais il ne savait pas réellement s’il devait se réjouir de n’avoir ainsi rien à faire, ou redouter le moment où il allait se retrouver en tête à tête avec ses pensées. Il avait bien une séance de prévue chez son psychanalyste, Soren Weiss mais… sérieusement, non. Et puis ce n’était pas comme si un docteur qui faisait au grand mot un mètre vingt les bras levés pouvait le contraindre à se pointer à son cabinet… si? Il commençait à en avoir tout de même assez de ces obligations, d’être traité comme un malade pour une chose qu’il s’efforçait d’oublier. Et en prime, il adorait faire tourner cet homme en bourrique. Le courant passait bien, mais pas de la bonne façon. Ils jouaient au chat et à la souris du psychanalyste et de son patient, chaque occasion était bonne pour Dorian de le pousser à bout de nerf. Aujourd’hui, au lieu de choisir l’option « je me pointe à mon rendez-vous et je glisse une remarque sarcastique à chaque faille dans son discours », il avait tout simplement opté pour la technique du « je ne me pointe simplement pas à mon rendez-vous ». Tout aussi efficace. Voire encore plus. Et il avait laissé les heures s’écouler, les unes après les autres. En s’efforçant de ne pas trop y penser. Et de ne pas trop penser du tout, d’ailleurs. Installé sur son grand fauteuil, au beau milieu du salon, il sirotait son énième café de la journée. Régulièrement, il apportait à ses lèvres une cigarette déjà bien entamée, tout en feuilletant son planning des jours et des enterrements à venir. La routine dans un job peu conventionnel, en somme. A nouveau revenait le bouffer l’envie de sortir un peu, de voir du monde - contrée immédiatement par la peur qu’on ne lui rappelle les évènements des années passées. Alors il repoussait l’échéance. Et tant pis si les gamins du voisinage commençaient à le regarder de travers. Il avait plus ou moins l’impression qu’on commençait à le considérer comme le croque-mitaine, ou que les parents racontaient des histoires sur lui pour obliger leurs progénitures à être sage. Il savait qu’il n’était pas foncièrement quelqu’un de mauvais, qu’il n’était ni un zombie, ni un fantôme, ni un vampire, alors pour ainsi dire il s’en moquait un peu. Et puis il y eut un bruit. Il fronça les sourcils. En théorie, les morts ne se réveillaient pas. Et pourtant le bruit lui semblait venir de la cave. Il regarda autour de lui: Bowie, son furet, n’était pas en vue. Et ce petit animal avait une fâcheuse tendance à faire toutes les conneries possibles et imaginables… la déduction fut vite faite. Il soupira. Referma son planning, écrasa sa cigarette, et se leva.
Il poussa la porte de la cave, prêt à pousser un « Bowie… » légèrement menaçant, appuya sur l’interrupteur, et soudain se figea devant la scène. Les yeux écarquillés, il venait de se revoir lui-même, il y a des années de cela. Le jour où il était entré dans l’atelier de son père. Il avait toujours ou moins su ce qui s’y tramait, sans trop savoir s’il devait classer cela dans la catégorie « magie noire », « boulot trop cool » ou « papa, c’est toi qui fait les mannequins des vitrines dans les magasins? » de son imagination débordante de l’époque. Mais une chose était certaine, il n’avait pas eu peur. Il y avait de quoi, pourtant - voir son géniteur tripoter ce qui était de toute évidence un cadavre, certains enfants ne s’en seraient probablement jamais remis. Mais lui… il avait toujours eu cette admiration farouche pour ce grand homme qui le regardait avec amour. Alors il avait juste été… profondément fasciné. Et après avoir bombardé son père de questions, il avait avidement saisi le gant que celui-ci lui tendait, et était entré plein pied dans ce qui allait, des années plus tard, être une véritable vocation. Et voilà qu’aujourd’hui… Bon, ce gamin était peut-être un peu plus proche de la crise cardiaque que ne l’avait été le tout jeune Dorian Wade. Beaucoup plus proche, même. Mais tout de même - c’était assez pour retirer instantanément la colère qu’il aurait ressenti si son furet avait décidé de saccager son boulot et / ou si quelqu’un s’était introduit en douce dans son domicile. Il haussa un sourcil, s’appuya contre le cadre de la porte. Déjà les questions de l’enfant fusaient. A priori, il pensait qu’il allait le tuer. Bon. Il savait qu’il n’avait pas l’air particulièrement chaleureux, qu’avoir des cadavres au sous-sol pouvait être un bon prétexte pour appeler la police, mais de là à tuer des gens…? Il ne put retenir un léger rire, qu’il réprima presque aussitôt. « Te tuer? ». Il se redressa, descendit les quelques marches. « C’est pas dans mes plans, petit. Il y a longtemps que j’ai raccroché mon costume de tueur à gage. » Quoi? Pas de mal à s’amuser un peu, non? Mais presque aussitôt, comme pour rattraper la (très, très, très) mauvaise première impression qu’il avait dû faire, il s’avança vers le petit et lui tendit la main pour la serrer: « Dorian Wade. J’ai des objets tranchants, j’ai du formol, mais j’ai pas pour projet de t’empailler. » Hum… la même, mais en plus rassurant: « Je suis embaumeur. Et je te jure que je n’y suis pour rien dans l’accident de la route qui a tué cette pauvre femme. » Encore un effort peut-être? « Et je n’ai pas le souvenir d’avoir déjà causé la mort de quelqu’un dans ma vie. » Ok, aptitudes sociales réduites à zéro depuis le temps. Il était peut-être temps de recommencer à sortir de chez lui et de voir d’autres personnes que son psychanalyste. Parce que là, le gamin allait sûrement repartir en courant et hurler à l’assassin, voire même appeler le FBI pour qu’ils viennent le coffrer, et vite.
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Sujet: Re: Mission Vautour qui fi..Oh bonjour monsieur Wade ! — JAMDORIAN Mer 5 Fév 2014 - 13:49
C’est le genre de mission où l’on reçoit des médailles. Mais ce sont nos familles qui les reçoivent.
les anecdotes de Jamie.
La première chose que pensait Jamie quand il vit pour la première fois l’homme qui gardait des morts dans sa cave: c’était qu’il aurait dû rédiger une lettre d’adieu à son père, à Neela, à sa Nona, à Heav.. Non lui il savait pas lire. Enfin bon, on avait bien compris: Jamie aurait dû faire des lettres d’adieu. Il sentait malgré la position où il était. Le pied sur le meuble prêt à se jeter sur la fenêtre, les mains sur les rebords de la petite fenêtre (et sûrement la seule dans cette pièce) bien que c’était maintenant trop tard. Dorian Gray avait vu son visage et ne serait probablement pas prêt à l’oublier. Pourquoi avait-il fait ça ? Pourquoi le jeune homme avait-il accepté ce fichu défi ?! S’il n’avait pas été allé chez Zach, s’il n’avait pas fait ses devoirs avec lui, s’il n’avait pas parié hier. Il n’en serait absolument pas là ! Mais c’était fait, on ne pouvait pas revenir au passé. Les amis de Jamie devraient maintenant s’inquiéter, s’ils n’avaient pas la trouille, ils auraient sonné à la porte surtout ! Parce que ça faisait bien plus de cinq minutes que Jamie était chez Dorian. Bon. À en voir la tête du tueur en série, il était carrément surpris de voir un jeune garçon dans la cave. Il s’était appuyé sur le cadre de la porte, admirant la scène et les dégâts qu’avait fait le jeune garçon. Ce dernier regarda derrière lui, vu que la lumière était allumée l’étendu des dégâts qu’il venait de faire. Bon, visiblement le corps n’avait rien, mais en revanche les outils.. Qui semblaient être tranchants. Après avoir posé des questions, enfin.. Posé.. C’était plutôt bombarder de questions. Dorian ne put s’empêcher de rire, c’était un rire assez court. « Te tuer ? » Jamie déglutit, sentant ses membres qui étaient en train de l’abandonner petit à petit. Bon, c’était maintenant ou jamais qu’il fallait fuir ! Il se tendit en le voyant descendre quelques marches des escaliers, se préparant à fuir si jamais.. « C’est pas dans mes plans, petit. Il y a longtemps que j’ai raccroché mon costume de tueur à gage. » Jamie haussa les sourcils, cligna les yeux. Bon sang ! Zach avait raison ! Pourquoi lui avait-il toujours raison ?! Le tueur à gage s’avança vers le jeune garçon. Qui lui.. Ne bougeait toujours pas, en même temps. Qu’attendait-il pour courir et de partir d’ici ? C’était impossible, il était paralysé, il n’arrivait plus à fuir, ni à dire quoi ce que ce soit. Sa respiration saccadée n’arrangeait pas les choses. Dorian lui tendit la main pour la serrer: « Dorian Wade. J’ai des objets tranchants, j’ai du formol, mais j’ai pas pour projet de t’empailler. » Jamie ne put s’empêcher de déglutir encore. Il ne savait pas s’il devait prendre la main.. Si c’était pour la serrer. Peut-être qu’il avait un autre but que de la serrer…? Il cligna les yeux, regardant la main tendue« Vous.. » il n’arrivait pas à parler totalement encore, il était visiblement sous le choc. « Je suis embaumeur. Et je te jure que je n’y suis pour rien dans l’accident de la route qui a tué cette pauvre femme. » Jamie cligna les yeux « Et je n’ai pas le souvenir d’avoir causé la mort de quelqu’un dans ma vie. » « Pardon ? Vous n’êtes pas un tueur à gage ? » enfin, c’était débloqué. Fallait croire que le fait d’avoir dit d’être le tueur à gage n’avait pas vraiment aidé à rassurer Jamie. Fatigué de la position, il descendit du meuble, se reprenant tout de suite que ce n’était pas poli de marcher sur un meuble de quelqu’un d’autre. Ça y est le jeune garçon avait réussi à pouvoir parler, mais.. Bon c’était pas encore ça. « Enfin.. Je voulais dire que vous n’étiez pas un tueur à gage ? Parce qu’en fait si vous dites de ne pas avoir causé la mort de quelqu’un dans votre vie, alors vous n’êtes pas un tueur à gage. Donc, ce que vous aviez dit tout à l’heure était une blague du second degré ! Ça me rassure.. Et puis si vous étiez vraiment un tueur, vous m’auriez déjà tué dès que vous m’auriez vu. Ça me rassure encore plus.. » fit-il en parlant assez rapidement. Oubliant presque de respirer. On voyait tout de suite que Jamie n’avait jamais entendu le mot embaumeur. D’ailleurs c’était quoi ? Le jeune garçon fronça légèrement les sourcils, se sentant carrément plus petit que Dorian - normal aussi. « Et heu.. » il hésita légèrement, tendit aussi sa main vers celle de Dorian, la serra. Le jeune garçon esquissa un léger sourire, bien qu’il se sentait légèrement mal à l’aise « Jamie.. » une pause. « Harper. » bon ok, il était à court de nom de remplacement. Il aurait pu choisir le nom de Zach, mais ce ne serait pas logique… Vu que c’était son voisin ! Il aurait pu prendre Williams, un nom de famille trèèès commun. Il aurait pu donner une fausse identité, mais en même temps. Monsieur Wade n’avait pas l’air de lui avoir menti à propos de son identité, en même temps il connaissait déjà son nom et prénom. Mais bon, son père lui avait appris que dans la politesse, c’était bien mieux de faire semblant de ne pas savoir son nom et prénom. « euh.. » il déglutit encore. Il avait vraiment du mal à parler devant lui, sans doute intimidé et surtout il ne s’attendait pas à le rencontrer et encore moins à trouver un corps ! « Je suis désolé pour le bazar que j’ai fait, je peux ranger ! » fit-il rapidement en montrant du doigt les outils qui trainaient par terre. Il savait que ça n’allait pas suffire s’il voulait s’en sortir vivant. « Je suis encore désolé d’être entré en infraction chez vous.. Vous n’allez pas appeler la police ? » fit-il en plissant légèrement les yeux, s’attendant sans savoir pourquoi à une réponse comme quoi, monsieur Wade allait sûrement appeler la police. Il devrait avoir une bonne excuse de posséder un corps dans la cave aussi. « Je peux vous dire pourquoi je suis entré chez vous. À quel point je n’y suis pour rien, mais alors là pour rien monsieur ! Vous connaissez la famille King ? Ils vivent en face de vous, je suis ami avec le fils. Zach. Il m’a donné un défi pensant que vous êtes Dorian Gray, un personnage du livre, de devoir entrer chez vous pour vérifier si vous ne contenez pas quelque chose de… » il regarda le corps de la jeune femme morte « douteux. En fait ! Pourquoi vous avez un corps dans votre cave si elle est morte d’un accident de voiture et que vous n’avez rien fait ? Pourquoi elle n’est pas dans un lieu plus approprié que votre maison ? » Il changea vite fait de sujet, Jamie avait l’impression que parler, ça détendait l’atmosphère et aussi ça aidait à avoir de moins en moins la trouille. Enfin bon, il ne s’était pas attendu du tout à trouver un cadavre, encore moins à le toucher. Le plus bizarre des deux gens là présent était sûrement Jamie. Parce que lui il n’avait pas fui comme aurait fait tout gamin par la fenêtre hurler, aller parler de son aventure à Zach, appeler la police et tout. Non au contraire, rien qu’en entendant la voix de Dorian, la réaction de ce dernier et comment il avait l’air de vouloir lui serrer la main tout à l’heure. Cela l’avait totalement intrigué, en même temps le jeune garçon ne pouvait pas se passer de son côté curieux. Et aussi, Dorian au lieu de lui parler, de serrer la main de Jamie, au lieu d’être surpris… Il aurait très bien pu courir vers le jeune garçon pour l’empêcher de partir, de le faire taire, de l’enfermer dans un placard, l’égorger et l’empailler même. Mais non, il n’avait pas fait ça.
Cela faisait combien de temps, déjà, qu’il n’avait pas discuté avec un enfant? Ok, cette phrase pouvait sembler vachement teintée de pédophilie sur les bords, ce qui n’était pas du tout le cas, dieu merci. Mais quand il était plus jeune, il avait une réelle passion pour les gamins. Pas trop bruyants, pas trop jeunes, pas trop adolescents non plus, c’est pas parce qu’elle aime la nature qu’il faut pousser mémé dans les orties. Quand il vivait encore au Mexique, il avait passé des heures à des heures à discuter avec des gamins qui se moquaient de son accent et ouvraient des yeux ronds comme des soucoupes quand il leur disait qu’il étudiait les momies. Il n’y avait pas réellement d’explication à cela. Il aimait bien les gens capables de ne pas se prendre la tête, d’être eux-mêmes, simplement, et les enfants étaient probablement les maîtres dans ce domaine de personnes. Mais voilà. Après le deuil (était-il déjà parvenu à ce que l’on pouvait qualifier d’un « après » dans le deuil?), il était devenu le type louche et un peu irascible qui parle à personne et qui fait un métier étrange en rapport avec la grande méchante mort. C’était largement suffisant pour les trois quarts de la population de Huntington Beach, et assez pour qu’on le classe dans la catégorie des « personnes à éviter ». Surtout dans une ville aussi guindée. Un peu stupéfait, il vit le gamin reprendre un petit peu confiance. Courageux, le petit! En tous cas, suffisamment en tous cas pour se permettre de conclure qu’il n’était pas un tueur à gage. Malgré le manque de délicatesse de Dorian, même s’il avait mis toute la bonne volonté du monde dans ses présentations. Jamie Harper. Donc. Il avait déjà entendu ce nom de famille quelque part - son père devait être quelque chose comme avocat, il lui semblait, bah, après tout Huntington Beach n’était pas une si grande ville. Il n’allait pas préciser non plus au gamin qu’il savait qui était son père, ç’aurait été se rapprocher un peu trop du « je sais qui sont tes proches » de tout bon tueur à gage ou du tueur série qui se respecte, et il n’était toujours pas un tueur à gage ou un tueur en série, merci bien. Il allait dire quelque chose, du genre « tu peux y aller si tu veux, je te truciderai pas donc j’ai pas non plus vraiment d’autre raison de te retenir », mais à peine avait-il eu le temps d’ouvrir la bouche que Jamie avait embrayé sur de nouvelles excuses et même une question pour le moins inattendue. S’il allait appeler la police? Il savait qu’il n’avait pas l’air du mec le plus cool et le plus relax de la création, mais quand même, il n’était pas non plus à ranger dans la case du petit vieux qui agite sa canne et qui frappe les gamins qui ont eu le malheur de laisser tomber un ballon de foot chez lui en les traitant furieusement de délinquants. D’abord, pour faire court, il n’était pas un petit vieux. Donc il ne collait pas au profil. CQFD. Il eut un sourire. Un tout petit peu forcé. Mais bon. Ca ne pouvait qu’aider, non? « T’inquiète pas pour le bazar. Il va falloir que je les lave maintenant qu’ils sont tombés, de toutes façons, et je vais sûrement pas te laisser toucher des objets tranchants. Parce que là, ça serait prendre le risque que tout le reste de la ville me prenne aussi pour un tueur à gages que je ne suis toujours pas. Et non, je compte pas appeler la police. J’ai l’air du genre de type qui appelle la police…? » Non parce que ça l’angoissait vraiment, hein, mine de rien. De passer pour un mec irascible. Vraiment. C’était comme si on venait de lui donner une grande tape dans le dos et lui annoncer sur le ton de la compassion: « Dorian, tu passes pour le dernier des rabats-joie! A trente-quatre ans à peine! Félicitations! Puisses-tu mourir seul avec ton furet et quatre-vingt dix huit de ses congénères! ». Mais sans le vouloir. Mais quand même. La vérité sortait de la bouche des enfants. Le pire était à venir. Toujours sans apparente mauvaise intention, le gamin embrayait sur un autre sujet. La raison pour laquelle il s’était infiltré ici. Dorian voulait le savoir - bien sûr, personne de sain d’esprit ne trouverait quelqu’un dans sa cave sans au moins se poser la question du pourquoi et du comment de sa présence ici, il ne faisait en rien exception à la règle. Mais il n’était pas certain de vouloir le savoir aussi crûment. A priori, on le prenait pour Dorian Gray. Et on se lançait entre enfants des défis à son propos. Hum. C’était à la fois un très grand coup à son moral (rien de grave, il en avait vu des pires - on ne devient pas thanatopracteur sans développer une espèce de super gilet pare-balle mental, quand même), une confirmation de choses qu’il avait fini par imaginer et dont il avait par se douter, et une pure surprise parce qu’on le prenait tout de même pour un personnage de roman qui se définirait par sa beauté, son éternelle (et surnaturelle, ha, les mioches) jeunesse et sa légère tendance à tuer des gens pour préserver son secret. Certes. Le mélange des trois émotions, et cela le surprit lui-même en premier, lui arracha un rire. « Dorian Gray? Le fils des King et toi vous pensez que je suis Dorian Gray? » oui, il n’y avait pas de mal à poser la question pour vérifier l’affirmation - c’était quand même un peu gros comme donnée. « Regarde autour de toi. Pas de tableau de moi-même qui vieillirait à ma place. Je n’ai bien que trente-quatre ans, j’ai le temps de m’affoler avec ça. Et je ne tue vraiment personne. » Ouais, hein, parce que merde, ça serait un petit peu embêtant qu’on se mette en prime à répandre des rumeurs de ce genre sur lui - enfin il s’en passerait volontiers. « Et je t’ai dit, je suis embaumeur. C’est un petit peu délicat à expliquer à un enfant, mais je fais en sorte que les gens qui sont morts continuent à avoir l’air… vivants… le temps nécessaire. » Un temps. Et merde. Pas clair du tout, et vraiment délicat à expliquer à un enfant. « Ca ne veut pas dire non plus que je suis le docteur Frankenstein, ou que je prévois une invasion de zombies. Non ça serait encore pire que me prendre pour un tueur à gage ou pour Dorian Gray… » Réfléchis, réfléchis, réfléchis… « Tu vois les momies égyptienne? » finit-il par sortir d’un recoin de son cerveau « Et bien je fais la même chose. Mais en beaucoup moins sec. Et en beaucoup moins… jaunâtre. Avec des méthodes modernes. Pour ne pas que les gens gardent les traces de comment ils sont… morts. » Les dés étaient jetés. Ou il partait en hurlant (et en pleurant), ou il prenait la chose comme un petit qui sait déjà que le Père Noël n’existe pas et que les gens ne passent pas non plus l’éternité sur Terre.
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Sujet: Re: Mission Vautour qui fi..Oh bonjour monsieur Wade ! — JAMDORIAN Mar 18 Fév 2014 - 22:32
C’est le genre de mission où l’on reçoit des médailles. Mais ce sont nos familles qui les reçoivent.
les anecdotes de Jamie.
Jamie aurait vraiment mais vraiment pas dû donner son nom de famille. Parce qu’il savait pertinemment bien que son père était l’avocat le plus connu de New York, l’une des plus grandes villes des États-Unis. Alors Huntington Beach qui n’était qu’une petite ville comparé à la grosse pomme.. L’avocat Harper n’aurait pas du mal à se faire entendre et à se faire connaître par tout le monde dans cette ville. Autrement dit, ce Dorian Gray le connaissait sûrement par le nom. Jamie aurait très bien pu être mal ! Pourquoi n’avait-il pas fait comme les autres fois en volant l’identité de Zach ? .. Ah oui, non c’était une bonne idée en fait: parce que Dorian connaissait quand même au moins les voisins de la maison d’en face. Si le jeune garçon avouait qu’il était Zach King au lieu de Jamie Harper. Quelle réaction aurait-eut ? De voir que Jamie était en fait lui même Dorian Gray en personne ? Qu’il a prit l’identité de quelqu’un d’autre en prenant une autre apparence ? En réfléchissant mieux, pour se venger du défi que Zach lui a fait faire. Jamie aurait pu lui dire qu’il était le.. Dorian Gray en version.. Non non, ce n’était pas une bonne idée aussi et ça ne ferait qu’aggraver son cas. Et puis il était bien trop tard pour faire marche arrière même. Bref. Jamie avait préféré de ne pas penser que l’homme qui se tenait devant lui n’était pas un tueur à gage pour de diverses raisons bien connues et aussi parce que.. Ça le rassurait, ça l’aidait à retrouver ses moyens pour parler, de ne pas avoir peur de lui, de pouvoir aligner deux phrases de suite même. En tout cas tout ce que savait le jeune garçon, c’était qu’il ne fallait pas rigoler avec Dorian. Parce que s’il s’occupait des morts, il a dû apprendre à s’en bien occuper, donc.. Un co.. Non Jamie allons. Il avait aussi ses amis qui étaient en train de l’attendre dehors et s’il ne revenait pas dans les cinq minutes, ils allaient sûrement paniquer et tenter de trouver un moyen.Sauf que les cinq minutes étaient bien largement passées ! Et le jeune écolier n’avait pas entendu la sonnerie de la porte, n’avait pas entendu ses amis l’appeler. Ils avaient dû préférer rester dans la maison et sûrement à raconter ce qui s’était passé aux parents de Zach. Il n’entendait pas non plus la sonnerie de la porte, ils ne devaient pas non plus être au courant non plus..! Qu’est-ce qu’ils faisaient eux ? Bon tant pis, Jamie allait devoir se débrouiller tout seul. Il était bien malin en plus ! Tel père, tel fils aussi.
Après avoir demandé.. Enfin assailli le propriétaire de la maison de questions. Comme par exemple d’appeler la police, allait-il le faire ? Jamie se pinça intérieurement les lèvres attendant la réponse, le verdict. Il avait même tenté d’insister de devoir ranger le bazar qu’il venait de faire sous le coup de la surprise. « T’inquiète pas pour le bazar. Il va falloir que je les lave maintenant qu’ils sont tombés, de toutes façons, et je vais sûrement pas te laisser toucher des objets tranchants. Parce que là, ça serait prendre le risque que tout le reste de la ville me prenne aussi pour un tueur à gages que je ne suis toujours pas. Et non, je compte pas appeler la police. J’ai l’air du genre de type qui appelle la police…? » le jeune garçon cligna pendant quelques secondes les yeux, pencha légèrement la tête vers le côté. Il fronça les sourcils semblant l’observer un moment « heu.. Si vous me posez cette question, c’est que vous n’êtes pas du tout du genre à vouloir appeler la police pour une infraction à homicide ? » ha.. Décidément être fils d’un avocat, ça aidait niveau vocabulaire. « Enfin.. J’ai vraiment demandé si vous alliez appeler la police ? » fit-il interrogateur. Comme s’il ne se souvenait plus de ce qu’il avait dit tout à l’heure. Calme toi Jamie, ce n’était pas un tueur à gage. Il secoua légèrement la tête se reprenant « Désolé, il m’arrive de parler bien trop vite, bien plus vite que j’ai pas le temps de penser et de réfléchir d’un coup ! »
Jamie pensait que c’était une excellente idée d’expliquer la raison de sa présence dans la cave, du pourquoi il était là, du pourquoi il avait fait du bruit. Il pensait qu’apprendre la vérité l’aiderait beaucoup, surtout qu’en même temps Dorian allait sûrement lui demander la raison de sa venue. Donc bon, mieux fallait le devancer. Le jeune garçon avait pris le risque sachant pertinemment bien que la vérité des fois faisait toujours mal et qu’il fallait mentir à certains moment. Lui, il n’aimait pas le mensonge, mais cela ne l’empêchait pas d’être assez doué. Depuis New York, depuis la mort de sa mère. Jamie avait dû apprendre à se débrouiller tout seul, à mentir à ses voisins pour leur dire que tout allait bien. Que tout allait pour le mieux. Bref, beaucoup de gens n’aimaient pas entendre la vérité parce qu’elle faisait souvent mal. Toujours même. Au grand soulagement, Dorian semblait bien le prendre, il riait de la découverte qu’il venait de faire. Ah ? Un tueur à gage ça riait aussi en fait ? Peut-être, en tout cas, le rire de Dorian faisait sourire Jamie malgré lui. Il acquiesça en hochant la tête quand il lui demanda s’il pensait qu’il était Dorian Gray. « Enfin surtout le fils des King. Moi je ne pensais pas personnellement.. Je trouvai que ça allait un peu loin tout de même: du surnaturel dans la réalité. » il haussa les épaules, montrant qu’il n’y croyait pas vraiment, jusqu’à un moment où il avait découvert une femme morte, là là.. Ici là. « Regarde autour de toi. Pas de tableau de moi-même qui vieillirait à ma place. » Jamie regarda autour de lui, observant la pièce, tournant le dos à Dorian qui continuait à parler disant qu’il avait le temps de s’affoler parce qu’il avait trente-quatre ans. Et qu’il ne tue personne. « .. Dorian Gray n’avait pas mis le tableau de lui-même dans la cave, mais dans son grenier, où il veille à ce que ça soit condamné, que ça soit lui seul qui ait accès. Ou sinon il tue les gens qui découvrent la vérité. » Jamie avait lu le livre ? Non, il était bien trop jeune pour lire un tel livre. Bien qu’il était assez curieux de voir comment c’était écrit et comment c’était raconté. Le jeune garçon connaissait l’histoire grâce au frère de Zach qui était un grand fanatique de littérature. « Je n’ai pas lu le livre non. » ajouta-t-il à la dernière minute, afin de rassurer peut-être le propriétaire. À douze ans, c’était peut-être bien rare de lire ce livre. Enfin il ne savait pas trop. « Et puis je ne sous-entendais pas qu’on aille au grenier pour vérifier si vous aviez pas le tableau. Je tiens trop à ma vie pour ça.» murmura Jamie, après avoir remarqué qu’il avait sous-entendu qu’ils devraient peut-être bien monter dans le grenier.
Après bon. Le jeune garçon n’avait pas fait attention à la définition de Embaumeur, qu’est-ce que c’était en fait. En tout cas ça avait un rapport avec la mort. Ça c’était sûr ! En tout cas, c’était quand Dorian prononçait le mot enfant qui avait enchainé une réaction chez Jamie. Il fronça les sourcils, il ne se considérait pas comme un enfant. Mais cette frustration fut vite oubliée quand l’embaumeur disait qu’il faisait en sorte que les morts aient l’air d’être vivants. « Vous.. Créez des morts-viv.. Vous voulez faire en sorte de transformer Huntington Beach en Zombieville ?» il s’interrompit tout de suite, bien qu’il était tout d’un coup intrigué. Faire de sorte que les morts aient l’air d’être plus vivants. Jamie ne soupçonnait pas l’existence de ce genre de métier ! En tout cas, Dorian se corrigea en disant qu’il n’était pas le genre de docteur ou qu’il prévoit une invasion de zombies, que ce serait pire que de le prendre pour un tueur à gage ou le personnage du fameux roman. « Tu vois les momies égyptienne ? » hein ? Jamie cligna les yeux et sans répondre par la parole, il hocha légèrement la tête. Il en a bien entendu parler grâce à monsieur Moran. « Et bien je fais la même chose. Mais en beaucoup moins sec. Et en beaucoup moins.. Jaunâtre. Avec des méthodes modernes. Pour ne pas que les gens gardent les traces de comment ils sont… morts. » Silence total venant du jeune garçon. Il restait là devant Dorian, à ne rien dire. Puis il se mit à observer le corps qui était là, le corps qu’il avait touché tout à l’heure. « En fait. Tout ces objets tranchants, ça ne servait pas à couper les membres, mais à améliorer le rendu ? C’est comme retoucher une photo ? Sauf que ce n’est pas une p.. Enfin, c’est comme préparer les morts à une séance photo ? » aïe ça y est. On avait le Jamie tout curieux d’un coup. « Embaumeur. Je ne connaissais pas l’existence de ce métier ! Pourquoi on ne l’entend jamais en fait ? » une toute petite pause, il fronça les sourcils secouant légèrement la tête. « Je ne comprends pas.. Pourquoi on embelli les morts alors qu’ils sont morts pour de bon. Et que.. Ben du coup, les morts s’en fichent qu’ils doivent être beaux ou pas pour la suite. Parce qu’ils ne sont plus de ce monde et c’est pas vraiment la priorité. » une autre petite pause. « Aussi, les morts s’en fichent tout d’un coup l’histoire de garder ou pas les traces de la cause non ? » Jamie oubliait vraiment de laisser le temps à Dorian de parler tellement il l’assaillait de questions « Les morts ça se jaunit en fait avant de se décomposer ? » il leva légèrement les yeux au ciel, comme s’il réfléchissait vraiment. Jamie aimait bien se torturer les méninges. Il connaissait certaines réponses sur la mort, mais il ne savait pas qu’on devait effacer les traces. Puis tout d’un coup, il demanda après avoir laissé un certain temps. « Vous avez déjà eu des morts par balle ? » c’était comme si Jamie avait soudainement oublié qu’il était en train d’inquiéter ses amis, c’était comme s’il était attiré par ce que faisait Dorian. Surtout quand ce dernier ne semblait pas être Dorian Gray. Encore moins un tueur à gage. Même pas à un scientifique fou ayant pour l’intention de transformer les habitants de la vile en zombie. Quoique.. Ça aurait été fun un moment donné.
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Sujet: Re: Mission Vautour qui fi..Oh bonjour monsieur Wade ! — JAMDORIAN Mer 19 Fév 2014 - 18:17
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Certes, Dorian aimait bien les enfants. Ce n’était pas pour autant qu’il leur parlait volontiers de son métier. Il savait qu’il avait eu une réaction exceptionnelle de calme et de maturité quand il avait surpris lui-même son père sur le fait - pas un hurlement, pas une angoisse, rien du tout. Mais pour les autres… La mort, ce n’était pas nécessairement une chose dont on parlait tous les jours en famille, ou une chose qui était entrée dans la case « normalité » à un si jeune âge. En conséquent, c’était toujours un petit peu délicat d’annoncer à des gamins que oui, il travaillait sur des cadavres et que non, un cadavre n’ouvrirait plus jamais, jamais les yeux. Heureusement, ses clients avaient le bon sens de ne jamais amener leur progéniture quand ils devaient s’entretenir avec lui. Pas d’explication. Pas de risque non plus. Sauf que voilà. Quand l’un d’entre eux s’introduisait chez lui pour vérifier qu’il n’était pas un personnage de roman légèrement psychotique sur les bords, il fallait bien trouver une solution de présenter son métier au mieux, sans faire outrageusement peur. Exercice auquel il était assez mal préparé. Il ne faisait pas vraiment partie des catégories professionnelles que l’on invitait au salon de l’étudiant ou pour présenter son métier devant une classe de jeunes têtes blondes. Qu’est-ce qu’il avait fait pour mériter ça, déjà? Tout aurait été tellement, tellement plus simple si le responsable de ce vacarme n’avait été que son furet… mais non. Une chose était certaine. Ce gamin était très, très bavard. Il retombait très, très vite sur ses pattes. Et le choc du premier instant semblait être plus ou moins passé - ou tout du moins il ne pensait plus que Dorian allait le trucider et déguster sa cervelle à la petite cuillère (y’a des civilisations qui font ça avec les singes, mais les singes, eux, ne méritent que ça). Malgré un débit de parole extrêmement élevé et ce qui était apparemment une imagination débordante, il semblait aussi être suffisamment mature pour poser des questions véritablement sensées. Si on oubliait celles qui l’étaient un peu moins (quoique transformer Huntington Beach en Zombie-ville, il y avait du bon concept là dedans, ne serait-ce que pour un film d’horreur). Dorian eut un léger sourire. Pourquoi on n’entendait jamais parler de ce métier? « C’est pas qu’on en entend pas parler. Tous les adultes savent que ça existe. Mais on évite d’en discuter avec les enfants, c’est… délicat, tu vois? Mais oui, c’est grosso modo comme préparer les morts pour une séance photo. » Il eut un temps de réflexion, avant d’ajouter précautionneusement: « Ce qui ne veut pas dire que je suis une maquilleuse non plus. ». N’empêche qu’avec tout ça, il n’était pas rentré dans le vif du sujet - non, il s’était simplement contenté de tourner autour du pot. Alors que le gamin devant lui, image même de la curiosité avec ses sourcils froncés et son regard attentif, ne voulait qu’un complément d’information. Allez. Quelques mots à aligner. Rien de grave. Il avait lui-même très bien encaissé la chose, gamin! Autant il allait même faire naître une vocation! Haha. Non. Fallait pas déconner non plus. Il avait comme l’impression que l’avocat Harper ne lui pardonnerait pas facilement d’avoir fait de son fils un thanatopracteur en herbe. Mais il fallait avouer que ça changerait des stéréotypes à la « pompier », « footballeur » ou « acteur ». Non? Non… « Et oui, t’as raison, je pense que les morts s’en foutent bien de mon travail. Pourtant je fais un boulot vraiment superbe. Mais le mort a tendance à être ingrat. » Une légère moue - les aléas du métier. « En fait, c’est surtout pour les familles. Au moment de dire… au revoir… les familles ont besoin de voir les gens qu’ils ont aimé comme ils ont toujours été. Tu vois? Et pas tout abîmés. » Il eut un rire, totalement déplacé, « J’ai eu quelqu’un un jour… un boucher, qui s’était blessé, vraiment, vraiment blessé avec un de ses hachoirs. Non c’est pas drôle. Je devrais pas dire ça. » Il regarda à nouveau le gamin de haut en bas puis de bas en haut. Ouais. Il devrait vraiment pas dire ça devant un enfant. Ca pouvait quand même être un tout, tout petit peu traumatisant. Il valait mieux s’arrêter là. Mais le petit Jamie Harper en demandait toujours plus. Une seconde à peine et de nouvelles questions fusèrent, auxquelles il fut bien évidemment forcé de répondre. « La peau, c’est plein d’eau. Et quand l’eau part, ça devient tout sec, alors oui, un peu jaune. Mais c’est surtout sur les momie, où il y a pas de décomposition. Le reste du temps tu as pas le temps de remarquer des trucs comme ça, vu que c’est déjà devenu pas très beau à voir et pas très bon à sentir. Non tu veux pas savoir. » Et tout à coup, Dorian fut heurté par quelque chose. Cela faisait des semaines et des semaines qu’il évitait soigneusement le contact humain, qu’il avait perdu l’habitude de la sociabilité, perdu l’habitude du dialogue. Et même s’il y avait quelques hésitations là tout de suite, principalement dues à l’âge de son interlocuteur et des conséquences un peu traumatiques que pouvaient avoir les évocations trop directes de son métier, tout allait bien. Parler à cet enfant n’était pas un problème. Du tout. Même. Il avait presque l’air de s’attendrir. Lui d’ordinaire peu causant, il répondait aux questions sans encombre. « J’ai déjà eu des morts par balle. C’est pas le plus banal dans les parages non plus, Huntington Beach reste une petite ville, mais j’en ai déjà eu. C’est pas le plus difficile à gérer, si tu veux mon avis. » Un temps, et puis il se sentit obligé d’ajouter, comme pour se rassurer un peu: « Evite de dire à ton père que je fais la promotion du dernier métier qu’il souhaiterait à son fils, d’accord? » C’était pas non plus comme s’il gérait un sex-shop, mais sa profession restait dans l’ensemble connue essentiellement des adultes.
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Sujet: Re: Mission Vautour qui fi..Oh bonjour monsieur Wade ! — JAMDORIAN Mer 19 Fév 2014 - 20:02
C’est le genre de mission où l’on reçoit des médailles. Mais ce sont nos familles qui les reçoivent.
les anecdotes de Jamie.
Jamie avait vraiment évité le sujet de la mort depuis un bon bout de temps. Il fuyait ceci comme la peste. Pourtant, la mort n’était rien. Elle n’avait rien à craindre et ce n’était sûrement pas la chose ce dont il faudrait avoir vraiment peur. Parce que la mort n’était pas à ses trousses et elle n’était plus la mort quand il serait mort. Enfin être mort c’était être privé de tout sensation, de tout sentiment. Alors ressentir la mort quand on était mort, c’était un peu mort pour ça. En plus, c’était une expérience unique on ne pouvait pas la partager, surtout quand il existait des différentes causes pour mourir. Enfin bon, Jamie évitait autrefois la mort, c’était un sujet très sensible pour lui. Parce que.. Quand on parlait de la mort, on parlait tout de suite de sa mère. Sa mère qui avait été décédée lors d’une fusillade et ce, devant l’école. De quoi choquer des élèves. Heureusement qu’ils n’y étaient pas et qu’il était tard quand c’était arrivé. Lui quand il avait appris la mort de sa mère, il n’avait pas compris tout de suite. En tout cas, il avait découvert assez vite et un peu trop tôt ce que c’était, en quoi cela consistait. Il avait vu à quel point la mort d’un proche affectait les proches. Il avait surtout assisté impuissant à la chute de son père, la chute lourde dans l’alcool. Jamie préférait oublier cette période, où il était tout seul à s’occuper lui même de l’appartement, où il avait été menacé d’être sous la garde de quelqu’un d’autre, de ne plus être avec son père. Chose qu’il n’aurait sûrement pas apprécié.
En tout cas. Dorian Gray n’était pas Dorian Gray, il était tout simplement Dorian Wade. Il n’était pas un tueur à gage. Il n’était pas non plus le docteur ayant pour intention de transformer la ville Huntington Beach en Zombie-ville encore moins la Terre en Terrezombieland. Il était tout simplement Dorian Wade, un embaumeur, qui s’occupait tranquillement des morts. En tout cas, il avait bien l’air d’être sympa bien plus que selon les dires de Zach. Ce dernier avait sûrement dû parler de lui sans vraiment tenter de le connaître. Là Jamie avait des questions à poser à Zach, il allait sûrement lui exiger des explications ! Quand il eut l’explication que les adultes connaissaient l’existence de ce métier, mais que les enfants généralement on évitait d’en leur parler. Parce que c’était délicat, oui Jamie ne pouvait rien faire d’autre que de hocher la tête pour montrer qu’il comprenait parfaitement de quoi Dorian était en train de parler. Le jeune garçon ne put s’empêcher de rire légèrement à la dernière remarque du fait qu’il n’était pas maquilleuse non plus. Il garda le sourire après, l’imaginant totalement maquiller un mort avant le tournage d’un film. Tient, c’était possible de faire filmer des vrais morts dans un film ? Enfin bon, ça c’était une question qu’il posera sûrement à un metteur en scène - s’il en rencontrait. Puis après avoir posé encore d’autres questions sur les morts, il ne put s’empêcher d’esquisser un tout petit sourire d’enfant fier d’avoir raison sur un point. Les morts qui s’en fichaient bien du travail, les morts qui ne pourraient même pas râler parce que telle chose ne lui plaisait pas ou qu’il préférait telle chose. Un mort qui se disputerait avec Dorian, c’était une autre drôle d’image qui venait d’apparaître dans la tête de Jamie. Décidément, son imagination n’avait quasiment pas de limite. En revanche, c’était quand le sujet sur les au revoir de la famille qui interpella toute l’attention de Jamie. Quand la famille au moment de dire au revoir, elles avaient toujours besoin de voir les gens qu’ils avaient aimé comme ils toujours été. Pas du tout abîmé. C’était à ce moment-là que vint l’image floue qui devenait de plus en plus nette de sa mère. Dans son cercueil, qui semblait vraiment dormir paisiblement, qui ne semblait pas être blessée, ni morte même. Elle ne semblait pas porter de marque. Jamie fronça les sourcils, imaginant que quelqu’un d’autre a dû faire de sorte de l’améliorer, de faire en sorte de la voir telle qu’elle était. C’était sûrement à cause d’un embaumeur qu’elle était comme ça. Parce qu’à l’époque Jamie ne savait pas exactement où sa mère avait eu des blessures, il s’était mis à penser que ses trous étaient sûrement cachés par les vêtements. Peut-être qu’elle en avait eu sur le visage, en tout cas à l’époque il ne se rappelait pas d’en avoir vu.. « …ment blessé avec un de ses hachoirs. Non c’est pas drôle. Je ne devrais pas dire ça. » s’était-il reprit après avoir ri. Jamie n’avait pas vraiment écouté un moment, il n’avait pas fait attention là-dessus. Il n’avait pas été intrigué tout d’un coup par l’histoire du hachoirs. Que s’était-il passé avec les hachoirs en fait ? Parlait-il des outils ? Enfin, non. Valait mieux pas poser la question à Dorian, peut-être qu’il prendrait mal le fait que Jamie ne l’ait pas écouté. Ou au contraire, peut-être que c’était une occasion pour monsieur Wade de passer mine de rien de ce sujet. En tout cas, cela n’avait pas empêché au jeune garçon qui jouait légèrement avec les doigts d’être légèrement intrigué sur ce quoi il parlait. Enfin bref.
Les voilà vraiment engagés dans la conversation. Ou.. Plutôt dans un interrogatoire, Jamie qui posait des questions, Dorian qui se contentait d’y répondre spontanément. Au moins, c’était visiblement un sujet qui le mettait à l’aise, le jeune garçon ne pouvait pas s’empêcher malgré tout d’être curieux. Même s’il semblait de marcher sur un terrain assez dangereux: découvrir un peu plus ce que c’était la mort. Après avoir posé la question sur la peau qui pouvait changer de couleur, ça avait largement surpris Jamie. Il ne savait pas que la peau pouvait changer de couleur ! Enfin, il savait que la peau pouvait virer au violet, au rouge. Mais … Au jaune, non. Il cligna les yeux quand il entendit que la peau était fait d’eau. Nouvelle chose qu’il venait d’apprendre, le scoop international: LA PEAU ÉTAIT FAITE D’EAU. Mais alors, il serait de l’eau ? Il allait sûrement demander ça à monsieur Moran, lui expliquer l’histoire de l’eau. Les momies qui n’étaient pas vraiment très beau à voir, ni très bon à sentir. Le jeune garçon haussa un sourcil et le pointa du doigt « Vous en avez déjà vu ? Les momies je veux dire. Mais comment ça se fait que les momies ne peuvent pas se décomposer alors que nous oui ? Ils seraient d’une espèce assez supérieure à la notre ? » Loin de là l’idée du fait que Jamie ait entendu par la bouche de Zach - encore lui oui - que les Égyptiens étaient bien plus intelligents que l’étaient les gens de nos jours. C’était marrant à vrai dire. Jamie au départ croyait ne pas pouvoir aligner ne serait-ce que deux phrases, qu’il serait bon à hurler en courant, à appeler les agents du FBI que Dorian était vraiment une réincarnation de Gray. En fait non, il était juste un embaumeur, une personne normale qui s’occupait à réparer les morts. Le courant semblait vraiment bien passer. En tout cas, tout ce que disait l’homme rendait le jeune garçon assez attentif. Après avoir écouté l’embaumeur sur le fait qu’il avait déjà eu des morts par balle. Et c’était selon lui pas le plus banal à gérer, en même temps assez normal: c’était Huntington Beach ! La sécurité aidait beaucoup ces derniers temps oui. Ce n’était pas le plus difficile à gérer. Hum.. Donc pour sa mère, elle a dû ne pas être compliquée à ‘’ réparer ‘’ alors.. « Ah ? Le plus difficile à gérer serait de réparer les coupures ? Parce que j’imagine que ça doit être galère de coudre sans vraiment laisser de traces ! Surtout quand les morts, quand ils sont morts, ben la peau est morte et se décompose, elle ne se répare pas. Du coup ça cicatriserait pas et on serait forcément obligé de faire garder des fils assez voyants.» une pause, il se gratta l’arrière du crâne « À moins qu’il existe des fils invisibles ! » fit-il comme s’il venait de trouver une meilleure des solutions ! « .. En fait. » laissa-t-il échapper, l’avalanche de questions semblait se préparer. Décidément, Jamie ne pouvait pas vraiment s’arrêter ! « Pourquoi avoir choisi ce métier ? » une pause « Puis.. Vous êtes-il arrivé de devoir s’occuper de quelqu’un que vous connaissiez déjà ? » là. Jamie sentait qu’il touchait le terrain sensible, mais il voulait savoir si être embaumeur consistait aussi à s’occuper de ses proches. On pouvait voir dans son regard qu’il ne voudra pas insister, qu’il était malgré tout conscient qu’il touchait peut-être le point sensible de Dorian.
« Évite de dire à ton père que je fais la promotion du dernier métier qu’il souhaiterait à son fils, d’accord ? » Jamie sans rien dire fit fermer sa bouche et fit un geste de sa main gauche comme quoi il se serait en train de se coudre la bouche. Pour sûrement lui dire qu’il se taira sur ce sujet-là. « Je ferais tout pour dire à mon père que je n’ai pas appris l’existence du métier d’embaumeur. Je comprends bien pourquoi il ne m’a jamais révélé l’existence ! Et puis embaumeur ne serait sûrement pas le dernier métier qu’il souhaiterait. Ce serait sûrement.. Éboueur, c’est pire ça. » fit-il dans un léger sourire. C’était bien vrai avec l’odeur qui pouvait bien être pire que celle de la mort ! « Enfin.. Je suis sûr que le fils des King va parler de mon défi à ses parents qui viendront sûrement frapper à votre porte. » fit-il en grimaçant légèrement quand il sentait que Jamie allait avoir un problème là-dessus et il ne voulait surtout pas attirer les ennuis à Dorian. Surtout que son père pouvait vraiment mal prendre le fait que son fils ait été chez un embaumeur suite à un défi. « Je ne veux surtout pas que ça vous retombe dessus. » Il fronça les sourcils, tient Dorian connaissait son père ? .. Après tout bon oui, c’était l’un des plus grands avocats qui était sûrement connu de toute la ville. Rien qu’en y pensant, Jamie était fier, mais aussi il en avait peur, vraiment peur. Toute la popularité qu’il gagnait pouvait être utilisé contre lui.
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Sujet: Re: Mission Vautour qui fi..Oh bonjour monsieur Wade ! — JAMDORIAN Dim 23 Fév 2014 - 19:10
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Son psychiatre, ce cher docteur Soren Weiss, s’arracherait probablement les cheveux s’il voyait que Dorian communiquait plus facilement, plus longtemps avec un jeune enfant qu’avec lui - et sans aucun once d’ironie. Comme s’il prenait plus facilement le jeune Jamie Harper au sérieux que l’armée entière de ses diplômes. Et bien… il n’aurait pas tout à fait tord. Il savait que ce gamin ne ferait pas preuve de faux intérêt, de fausse compassion, et surtout n’était pas payé pour l’écouter. Bien sûr qu’il n’allait pas étaler ses malheurs devant lui - ce n’était qu’un enfant après tout, trop jeune pour entendre autant d’horreurs. Mais papoter ainsi, de tout et de rien, de son métier, des momies, de Dorian Gray, tout ça, c’était déjà énorme. Un peu comme une bouffée d’air frais. Et il fallait bien avouer que c’était un peu (beaucoup, vraiment beaucoup) plus agréable que de simplement se confier aux cadavres sur lesquels il travaillait - détail de son quotidien qui aurait probablement fait partir en courant & en hurlant le jeune Jamie Harper s’il était arrivé à sa connaissance, quand on y pensait. Il faut dire que l’on avait déjà vu beaucoup plus sain comme attitude. Mais pour un type dont le métier consistait essentiellement à travailler manuellement sur des cadavres, Dorian avait un réel attrait pour la curiosité, et ne manquait jamais une occasion d’y répondre. Peut-être qu’il aurait dû se lancer dans l’enseignement, après tout. Et une vocation ratée, une! « J’ai déjà vu des momies, oui » dit-il avec un sourire. Mais probablement pas les momies auxquelles Jamie pensait - pas des momies égyptiennes. Non. Mexicaines. Probablement aussi impressionnantes dans le genre, quoique bien moins connues. Tout à coup, il eut un sentiment étrange - comme une vive pointe de tristesse au souvenir de ce pays et aux bonnes années qu’il avait pu y vivre, et l’envie urgente d’y retourner pour se ressourcer. Sauf que c’était trop tard. Il était maintenant à la tête d’une entreprise, après tout, et ne pouvait se permettre de la condamner ainsi sur un coup de tête. En attendant, il ajouta pour clarifier: « Mais pas avec des bandelettes et pas dans des pyramides. Mexicaines. Le billet d’avion coûtait moins cher, et c’est tout aussi intéressant si tu veux mon avis. » Et puis il eut un nouveau rire (diantre!) aux questions qui suivirent: « Et c’est parce qu’ils avaient des types comme moi qui font bien leur boulot qu’elles ne se sont pas décomposées. C’est pas une espèce supérieure à la notre. Seulement du bon vieux savoir faire. N’importe qui peut être une momie. On fait un peu tous partie de l’espèce supérieure, en fait. ». Et le bombardement de questions se poursuivit. Apparemment, Dorian venait de faire la connaissance du meilleur public de la ville - Jamie Harper, ou le gamin qui est passionné par à peu près tout même s’il vient d’avoir la peur de sa vie en touchant un cadavre humain. C’était une chance. Il faisait des déductions à la pelle, pas trop mauvaises en plus - particulièrement pour les sutures. Des fils invisibles? Ha, si seulement on en était déjà arrivé à ce point! « Non, pas de fils invisibles, désolé. Ca m’arrangerait bien. Mais on peut utiliser des substances, comme du maquillage, pour enlever les traces. C’est très délicat à faire, il faut pas en faire trop, ni pas assez, mais ça marche plutôt bien. En tous cas, comme je t’ai dit, aucun client n’est jamais venu se plaindre… » finit-il par ajouter en désignant nonchalamment le cadavre ou « client » toujours allongé sur la table d’opération, à leurs côtés, comme si de rien n’était. Mais rien ne semblait pouvoir satisfaire la soif de connaissance de l’enfant. Tout à coup, deux nouvelles questions lui tombèrent dessus - des questions que Jamie n’imaginait probablement pas liées, mais qui l’étaient profondément. Et Dorian fronça légèrement les sourcils. « J’ai choisi ce métier parce que mon père l’exerçait aussi », dit-il, un peu froidement peut-être, perdant du même coup pour cette réponse le ton de conversation détendue qu’il avait miraculeusement adopté jusque là. A la deuxième interrogation de l’enfant, il ne répondit pas. Oui, il s’était déjà occupé de personnes qu’il connaissait. Ce père là, qui l’avait inspiré jusqu’au choix de son métier. Et sa mère. Mais le sujet était encore beaucoup trop sensible pour qu’il ne se permette de l’aborder de cette manière - même si Jamie ne pensait sûrement pas à mal en se livrant à ce qui était tout bonnement et simplement la curiosité d’un gamin qui découvre un tout nouvel univers, totalement inconnu. Eboueur, pire qu’embaumeur? Hé, il avait raison le petit. Surtout si Dorian avait bien deviné de qui le jeune Jamie était l’enfant. Un père avocat vivrait probablement plus mal de voir son fils devenir éboueur qu’embaumeur… Enfin, il n’y avait pas de sous-métier non plus, mais le thanatopracteur reconnaissait volontiers que la réputation de sa profession était on ne peut plus sordide. Et il en jouait volontiers, lui-même étant d’une apparence assez impressionnante de taille, de minceur et de générale froideur. Comme son père avant lui. Mais les deux avaient le point commun de cacher sous cet aspect une grande tendresse - très, très, très bien cachée néanmoins. « Et ne t’inquiète pas. Je n’aurai pas d’ennui personnellement. Après tout, c’est toi qui t’est introduit chez moi. Rien ne me retombera dessus, et rien ne te tombera dessus. De ce que je sais, tu as très poliment frappé à la porte pour demander du sucre pour faire des cookies. Vendu? » Quoi? Ok, c’était un gros mensonge, ok, on ne propose pas à un enfant de grandir, ok, ça fait un peu la promotion de très mauvaises habitudes, mais ça arrangeait tout le monde pour le coup. Il sourit. « Je peux même vraiment te donner du sucre pour appuyer l’histoire. En théorie, maintenant tu peux me croire quand je te dis qu’il n’est pas empoisonné. » Dorian Gray… C’était vraiment, vraiment drôle quand on y repensait, ce que peut bien produire l’imagination d’un enfant sur un voisin un peu trop discret pour être honnête. Enfin. Il était heureux, en tous cas, que le malentendu semble résolu avec le jeune Jamie Harper.
C’est le genre de mission où l’on reçoit des médailles. Mais ce sont nos familles qui les reçoivent.
les anecdotes de Jamie.
Jamie était tout de suite admiratif en apprenant que Dorian avait vu des momies. Des vraies momies. Pas des momies qu’on pouvait voir dans les photos, dans les films et on en passait ! Il avait vu des vraies momies. On pouvait voir le regard du jeune garçon pétiller, comme quoi il s’imaginait d’y aller. Chose qu’il ne fera probablement pas: il n’avait pas envie de faire parti des touristes qui prenaient des photos et qui étaient bridés avec le guide qui les prenaient pour des débiles. Non, ça non. Jamie refusait absolument ça et savait au fond qu’il ne pourra jamais en voir une de vraie. Enfin bon, c’était une chose que le jeune garçon n’allait pas pleurer. Mais bon, ça a dû être hyper impressionnant de voir des vraies momies. Enfin bon, la surprise se fit encore plus énorme quand le jeune Harper apprit qu’il existait des momies mexicaines, « Y en a en Mexique ?! » fit-il par réflexe, restant légèrement bouche bée. C’était comme pour lui, une nouvelle chose importante parmi tant d’autres - et bien plus intéressantes que les devoirs de monsieur Moran même. Il était content d’apprendre de nouvelles choses, surtout quand il y en avait certaines qu’il n’aurait jamais imaginé que ça pouvait exister. En tout cas, Jamie ne pouvait pas s’empêcher de sourire et d’enchainer les questions dont une avait même fait rire monsieur Gray.. Heu Wade. Bref, le jeune garçon écoutait très attentivement les réponses de l’embaumeur, il ne pouvait pas ne pas écouter tout ce qu’il disait. Il fronça légèrement les sourcils, pencha sa tête de l’autre côté comme s’il comprenait sans être sur tout d’un coup. « Vous voulez dire.. Que notre façon de.. » une petite pause, il réfléchissait en levant légèrement son regard en l’air. « de préparer les morts, de les enterrer.. A beaucoup évolué ? » il se pinça intérieurement les joues, légèrement perplexe. On pouvait s’attendre à ce qu’il pose encore une autre question, qu’il enchainait encore avec une autre, mais non. Jamie n’avait pas posé une autre question par la suite de sa phrase avant qu’il ait tout d’un coup une illumination. Qu’il continua à l’assaillir de questions en questions, l’idée de contrôler et ne pas en donner tout d’un coup n’avait jamais effleuré la tête de Jamie. Il faisait toujours ça, il avait toujours fais ça et personne n’avait râlé. Du moins à la connaissance du jeune Harper. En même temps, c’était mieux d’avoir un garçon qui posait des questions que d’un celui qui n’en posait pas du tout, qui se contentait de rester silencieux comme une tombe.
Jamie était tout fier quand il avait posé une hypothèse sur les fils de suture invisible, mais il se doutait que ça existait encore. On en voyait dans les films. Enfin bon, c’était sûrement trop cher et ça n’était pas vraiment en vente partout. Ça courrait pas des rues ça. Écoutant tranquillement la réponse de Dorian, Jamie ne put s’empêcher de déglutir en revoyant le cadavre qui était là allongée sur la table. Dire qu’il l’avait touchée, sans savoir tout de suite ce que c’était. Avant de remarquer un moment et de prendre peur. Sûrement sa plus grande peur de sa vie parce que jamais il n’avait hurlé aussi fort que ça — sauf durant une fête d’Haloween mais ça ne comptait pas. En tout cas, l’embaumeur ça reprenait le principe du maquilleur, mais sans vraiment être un métier de maquilleur. En quelque sorte un maquilleur pour les morts sauf que ce n’était pas le bon mots alors bon: pas le maquilleur. Embaumeur. Enfin bon, dans la tête Jamie c’était assez emmêlé avec le mot maquilleur, imaginant Dorian tout maquillé qui maquillait un mort et embaumeur qui consistait à réparer les morts cassés. Là il voyait Dorian réparer les blessures et tout. Comme si c’était un patient quoi. « En même temps le client ne vient pas se plaindre parce qu’il n’est pas en état de l’être. » fit-il en haussant les épaules avec un sourire en coin. « Puis.. Ça n’a pas l’air d’être facile en fait ce métier. » il avait pris un air songeur. Ne disant plus rien avant de reposer des questions. Deux en fait, Jamie s’était sûrement dit qu’il allait s’en arrêter là. D’arrêter de déranger monsieur Wade qui avait sûrement autre chose à faire, d’aller rassurer ses amis qu’il était bien vivant et tout en entier. Qu’il n’était même pas une momie ou un zombie réparé et réanimé par les soins de Dorian. Il posa donc ces deux questions, n’imaginant surtout pas que ça pouvait faire ‘’mal’’. Il le savait parce qu’il le voyait froncer les sourcils et lui répondre avec un ton devenu tout d’un coup froid. Ah, c’était tel père, tel fils. C’était un métier qui se transmettait de génération en génération. Jamie fronça légèrement les sourcils, se voyant tout d’un coup avocat comme l’avait été son père. Pourtant il ne s’imaginait pas l’être, pourquoi ? Trop de travail, pas le temps de s’occuper pleinement de la maison. C’était une chose que Jamie ne voulait pas vivre, surtout quand il avait une famille. Enfin, il s’imaginait totalement avoir une femme, des enfants ! En voyant la réaction de Dorian, Jamie ne tarda pas à grimacer légèrement, se disant qu’il n’aurait pas dû poser cette question. « Désolé, j’ai tendance à poser des questions bien vite avant que je réfléchisse. » une pause. Qui était devenue finalement longue, le jeune Harper ne donna pas la suite de ses phrases. Ne posant plus de questions, comme si c’était déjà assez. Combien de questions avait-il envoyé à Dorian ? Il n’avait pas vraiment compté, mais en tout cas il se sentait un peu plus intelligent qu’avant. Il se sentait plus cultivé qu’avant et sûrement il ne partagerait pas ses nouvelles connaissances avec ses amis. Il leur en voulait ? Ouais un peu. Parce que tout de même. Ils auraient bien pu prendre la peine d’aller le chercher et tout. Que fichaient-ils ?
Là ils étaient en train de discuter sur l’alibi afin de rassurer tout le monde. Que Jamie n’avait pas été interrogé - il avait tout expliqué avant de se faire interroger dans le but de ne pas se faire interroger tout simplement (surtout parce qu’il avait peur). Le jeune Harper grimaça légèrement quand Dorian parlait qu’il ait introduit dans sa maison « Désolé pour ça. » s’empressa-t-il d’ajouter tout de suite, il ne savait plus du tout s’il s’était excusé en plus. En tout cas le mensonge pour l’excuse, Jamie n’en croyait pas les oreilles « Du sucre pour les cookies ? Ils marcher.. » il ne finit par la phrase, ayant une illumination. Qui disait une illumination, disait une excellente idée made by Jamie Harper. « J’ai trouvé l’excuse, je pourrais nous en sortir tout les deux ! » fit-il tout fièrement ! Avant de se reprendre qu’il s’agissait d’un mensonge: assez énorme tout de même. Cacher leur rencontre et faire comme s’ils ne s’étaient pas vraiment connu semblait attrister le petit Jamie. Lui qui semblait commencer à apprécier Dorian. « Mais avec ce mensonge - qui est un mensonge pour la bonne cause - ça fait en sorte que nous nous connaissions pas. Je serais juste un enfant le plus courageux de la bande qui est venu chez le voisin demander du sucre. Et vous un gentil voisin qui est Dorian Gray au yeux de Zach qui m’a gentiment donné du sucre. » il fit un petit sourire qui semblait tout dire. En tout cas, Jamie semblait vraiment marcher pour le mensonge ! Il ne put s’empêcher de sourire quand l’embaumeur lui proposa de lui donner du sucre et qu’il n’était même pas empoissonné. « Je voudrais bien votre sucre ! Parce que sans preuves apparentes de mon mensonge chez les King, ça va être difficile je trouve..! » il inclina légèrement la tête. « Vous avez du sucre monsieur Gr… Heu pardon.. Wade ? » il fit un léger sourire comme si Jamie était devant la porte après avoir sonné. Bien qu’il s’était un peu rattrapé à la fin.