HUNTINGTON BEACH ™
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 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end.

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when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. Empty
MessageSujet: when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end.   when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. EmptyDim 2 Fév 2014 - 23:58




ELIJAH JOSHUA JONES
« With insomnia, nothing's real. Everything's far away. Everything's a copy of a copy of a copy. »




FICHE D'IDENTITE


✿ NOM : Jones, nom typique pour un américain atypique ✿ PRÉNOMS : Elijah, Joshua - ses parents aimaient bien les J, il faut croire... ✿ SURNOMS : Jay, par sa soeur qui n'arrivait pas à prononcer son nom quand elle était petite... aucun autre à sa connaissance ✿ AGE : 38 ans ✿ DATE DE NAISSANCE : 23 octobre ✿ NATIONALITÉ : américaine ✿ SEXUALITÉ : hétérosexuel ✿ SITUATION AMOUREUSE : veuf ✿ EMPLOI/ETUDES : ex-flic aujourd'hui détective privé également parrain aux Alcooliques Anonymes ✿ NOM DU QUARTIER : Orange Avenue ✿ ANIMAUX DE COMPAGNIE : aucun, il sait déjà pas s'occuper de lui-même alors d'un animal en plus... ✿ CHIFFRE PORTE BONHEUR : il a pas de chiffre en particulier, mais il n'aime pas les nombres impairs (oui, rien que ça)
LE CARACTÈRE


La première chose qu'il faut savoir à propos d'Elijah est que malgré des relents manifestes d'accent anglais dans sa voix, notamment quand il jure, il n'est pas anglais, et il y tient. Les gens qui l'ont appelé « le british », même si c'était pour rigoler, se sont rendus compte à leur dépend qu'il ne prenait pas ça du tout à la légère. Dans le meilleur des cas, ils n'ont reçu qu'un long regard noir. Dans le pire, un renfermement pur et simple d'Elijah qui ne leur aura plus jamais adressé la parole. Un deuxième point très important est qu'il refuse de prendre tout médicament, même lorsqu'il est malade. Il est adepte à 100% de la médecine douce et ne prend que des produits naturels, même si beaucoup considèrent que ce n'est de la vraie médecine. Essayer de le forcer à prendre un traitement serait s'exposer à sa colère, ou le meilleur moyen de le faire fuir. Ce sont donc les deux choses à éviter par dessus tout si vous espérez vous rapprocher de lui. En ce qui concerne sa personnalité à proprement parler, c'est avant tout un homme calme et qui donne l'impression d'une sérénité indestructible. C'est en quelque sorte une force tranquille, qui hausse rarement la voix et parle d'un ton généralement mesuré, en pesant bien ses mots, même s'il est plus doué pour respecter des silences que faire de grands discours. On ne peut donc pas dire qu'il soit très sociable. En effet il a beaucoup de mal à s'ouvrir aux autres et au monde, ayant tendance à vivre dans sa bulle, cette bulle qu'il s'est construite au moment où il a commencé à se reconstruire après le drame qui a secoué son existence et qu'il a très peur de voir un jour éclater. Homme meurtri à l'intérieur, il fait en sorte d'être toujours très présentable à l'extérieur ; une façon d'équilibrer le chaos qui se joue en lui en arrangeant sa vie de façon à ce qu'elle ait l'air la plus parfaite possible. On le dit maniaque et c'est sûrement un euphémisme. Chez lui tout est toujours à sa place et il a développé ses petites habitudes. Il a aussi pas mal de manies ; par exemple, il a horreur qu'on lui parle quand il boit ou qu'on le regarde quand il mange, il n'aime pas les gens qui portent des chaussettes dépareillées, il ne supporte pas de voir quelqu'un mâchonner son stylo et n'apprécie pas du tout qu'on lui touche les oreilles, ni qu'on boive dans son verre. Un psychologue dirait donc que notre cher ami est ce qui s'appelle un névrosé obsessionnel et, d'un avis extérieur, je vous l'accorde, il a l'air un peu dingue... Mais après tout, ne l'est-on pas un peu tous, chacun à notre façon ?


NOUS AVONS TOUS UN PASSE, UN PRESENT ET UN FUTUR.
Quand les coups furent portés à sa porte, cette nuit là, Elijah se réveilla en sursaut. Jetant un œil à son réveil digital, il déchiffra en s'y reprenant à deux fois les chiffres, réalisant alors l'heure plus que tardive. Il n'était, cependant, pas plus étonné que ça. Il était prêt. Se mettant sur ses pieds, il tituba maladroitement pour attraper son tee shirt et son pantalon de la veille avant de sortir de sa chambre et se diriger dans le couloir pour y chercher la lumière à tâtons. Il rata l'interrupteur par deux fois mais fut à sa porte plutôt rapidement compte tenu de son état d'éveil plutôt précaire, et retira les trois verrous avant de passer la tête dehors, pied derrière le battant pour éviter qu'on ne puisse le pousser à l'intérieur trop facilement. Sale habitude de flic. Pourtant, il n'avait pas le moindre doute sur l'identité de la personne, c'est pourquoi il se contenta de marmonner en essayant de s'éclaircir la voix « Entre, Alicia ». Il s'effaça pour la laisser passer, encore légèrement embrumé, alors qu'elle prononçait son nom dans un soupir qui ne lui augurait rien de bon et fit détaler un frisson le long de ses bras. Voyant qu'elle n'avançait toujours pas malgré son invitation, il fronça les sourcils, se frottant les yeux. « Je suis désolée, j’ai pas pensé à appeler avant et …Excuse-moi, j’aurais jamais du venir. Je vais y aller. » Voyant qu'elle n'allait pas lui laisser le temps de protester, il tendit le bras d'abord et attrapa son poignet entre ses doigts, sans trop de délicatesse. Il fallait dire qu'il n'était pas encore tout à fait en phase avec lui-même, en total contrôle, comme chaque matin avant de boire son café noir serré. Les réflexes étaient donc ce qui primait, à ce stade, et c'est d'un ton un peu bourru qu'il rétorqua. « Comme si j'allais te laisser t'en aller maintenant que tu es là... Voyons, Al'. » Il leva les yeux pour lui-même, cherchant ensuite son regard tout en prenant un ton doux, desserrant sa prise autour de sa peau, ne comptant pas non plus la faire entrer contre son gré. Ce n'était pas comme ça qu'il fonctionnait, et cela n'allait pas commencer aujourd'hui. « Je t'avais dit quoi ? Toute heure du jour et de la nuit, si tu en ressens le besoin, tu viens frapper à ma porte, et je serais là. Je suis là. Tu es là. Tu as fait le plus dur. Il serait dommage que tu t'en ailles maintenant, tu crois pas ? » Il était conscient d'avoir pris un ton légèrement paternaliste mais il préférait qu'elle prenne la décision d'elle-même. S'il se targuait de vouloir lui apprendre ce qui était bien et ce qui ne l'était pas, il fallait qu'elle en fasse l'expérience avant tout ; les filleuls n'étaient, de toute façon, pas connus pour écouter sans rechigner tout ce qu'on leur disait. Pour que ça marche, il fallait qu'ils le veuillent vraiment, et la patience était une qualité qu'Elijah avait fini par acquérir, avec le temps. « Oui … bien sûr, tu as raison. » Finit-elle par concéder, mais il sentait que son malaise n'était pas absent, même si l'intonation de sa voix s'était calmée et radoucie, perdant un peu de ces accents d'angoisse qu'il commençait à reconnaître. Mais ce n'était pas lui qui aborderait le sujet le premier. Laissant sa main glisser le long de la sienne, il récupéra simplement le bout de ses doigts du bout des siens machinalement pour la guider avec lui dans le corridor. « Merci. C’est … joli, chez toi. » Lâchant la pression sur ses doigts, il effaça son remerciement et son compliment d'un geste vague de la main, comme pour lui signifier que ce n'était pas la peine, assorti d'un petit sourire pincé. Puis, se frottant la nuque, réflexe qu'il avait quand il ne savait pas quoi faire de ses mains libres, il laissa finalement sa main retomber dans son cou pour se gratter sous le menton, et remarqua alors que l'étiquette de son tee-shirt le grattait... Il l'avait mis à l'envers. « Le salon est là, met toi à l'aise, fais comme chez toi. Je vais à la cuisine, t'apporter un verre d'eau. Tu veux aussi quelque chose à manger peut être ? » Il indiqua la direction tout en commençant à se reculer, l'interrogeant du regard, un peu impatient. Il fallait qu'il enlève son tee-shirt. En toute discrétion. C'était stupide mais il ne pouvait plus penser qu'à ça. Ce n'était pas pourtant comme si il y avait plus important en jeu que de remettre un stupide tee-shirt à l'endroit... Mais il savait que ce constat le parasiterait tant qu'il ne l'aurait pas remis comme il faut. Il était comme ça. Il aimait que les choses soient comme elles devaient être. Il aimait avoir une structure. C'était ce qui le maintenait lui-même cadré, l'ordre. Car le chaos n'amenait rien d'autre que la confusion, et il devait garder l'esprit clair. Finalement, il s'intima d'oublier ce foutu bout de tissu. Il était décidément un hôte pitoyable. « Non … non, ne t’embête pas, ça va. Tu … peux retourner dormir, je vais juste … me poser et … » « Bien sûr, oui. Je vais retourner me coucher et te laisser là, perdue dans ce grand appartement tellement bien rangé qu'on dirait la photo dans un catalogue de meuble... Bonne idée. » Exposa-t-il en encadrant son menton de ses doigts, clairement dubitatif. Il fit mine de réfléchir tout de même, comme s'il considérait vraiment la question, avant de lui opposer un air un peu blasé. Elle commençait à le connaître, à force. Préserver son sommeil et la laisser en proie à ses démons ? Jamais il n'aurait accepté tel compromis. « Tu … faisais comment, toi ? » Prononça-t-elle d'une petite voix d'où perçait sa détresse, bien qu'elle tâchait de la cacher. Si elle était aussi en manque qu'il le pensait, cependant, elle faisait toutefois preuve d'un self-control étonnant. Abandonnant l'idée d'aller à la cuisine pour l'instant, il s'approcha, la poussant du bout des doigts dans le dos vers son canapé avant d'appuyer doucement sur ses épaules pour la faire s'asseoir. Ramenant le plaid qui y trônait sur ses genoux, il s'accroupit ensuite en face d'elle avant de croiser les mains devant lui, les avant-bras posés sur ses cuisses. « Ça dépendait du contexte. » Commença-t-il en gonflant ses poumons, faisant remonter quelques souvenirs peu... glorieux de son passé. « Mais la plupart du temps, je me remémorais la descente, ces longues heures de tourment, quand les opiacés avaient cessé d'agir, où je ne savais juste plus quoi faire avec moi-même et comment vivre dans ce monde là... Pour me rappeler combien c'était intolérable de revenir à la réalité après y avoir goûté, et finalement comprendre que ma vie ne serait donc qu'une suite de moments artificiels entrecoupés de longues chutes dans le noir. Et puis, le reste, c'est la volonté qui la fait, je crois. » Il s'arrêta un instant pour laisser reposer ses paroles, afin qu'elles imprègnent bien sa protégée, puis conclut : « Je voulais autre chose pour moi. Et toi, que veux-tu ? » Il eut un léger soupir, pensant qu'elle mûrirait sa réponse, se forcerait à penser à autre chose, au moins pendant une minute ou deux, mais elle répondit presque aussitôt, dans un sursaut : « Je veux l’oublier... » Il acquiesça sans rien dire. Évidemment. Oui, c'était tout bonnement l'évidence même, et il s'en voulut d'avoir même posé la question en la sentant s'agiter. Il déporta ses mains pour encadrer ses bras, rouvrant la bouche alors qu'elle le devança : « Je suis pitoyable … et pas assez forte. » « Tu ne seras pas là si tu n'étais pas forte, » La contra-t-il avec une moue légère, se retenant de souffler ; il n'aimait pas la voir se déprécier comme ça, et renier ainsi tout le travail qu'ils, mais elle, surtout, avaient fait ensemble pendant de longs mois... « Tu n'auras pas déménagé, tu n'aurais pas décider d'arrêter tout ça, de changer, et d'aller à un meeting des AA... et tu n'aurais pas fait ma connaissance. Clairement, donc, tu ne serais pas là. Et je sais pas où tu serais. Mais tu en as peut être une meilleure idée que moi. » Cette fois, il eut clairement un soupir, mais plus pour souligner le creux de ses paroles... A la « enfin tu vois c'que j'veux dire, quoi ». C'était bien mieux quand il y allait cash, en fait. Il n'était pas vraiment le genre doué pour les laïus philosophiques. Du moins, pas à 3h du matin, et sans son café, again. « Bordel, Alicia, regarde tout le chemin que tu as parcouru ! Souviens toi où tu étais y'a trois mois, et puis y'a deux mois, quand tu m'adressais pas encore plus de deux mots à la suite, puis un mois plus tard, où tu as enfin préféré me bouder quand mes réponses n'allaient pas dans ton sens plutôt que de te tirer sans me laisser la moindre chance... Et maintenant, ce soir, t'es là, dans mon appartement... Tu ne vas pas bien, et tu demandes mon aide. C'est normal. C'est même génial, en fait ! Ça veut dire que je peux enfin vraiment t'aider. Si c'est bien ce pourquoi tu es là... » Car, si lui s'était senti prêt à l'accueillir, c'était peut être elle qui, au final, n'était pas prête à se laisser aider... mais si elle était venue, c'était bien pour une raison, non ? N'allez pas croire qu'il s'énervait, cependant. Elijah était un monstre de calme, la plupart du temps, et il fallait vraiment le vouloir pour faire ressortir ses mauvais côtés. Il les avait enfouis si profondément qu'il n'était même plus sûr de se rappeler ce que ça faisait de se mettre en colère. Alors, non, il ne l'était pas, c'était même tout le contraire. Il était soulagé, au fond, bien qu'il ne sache pas vraiment comment l'exprimer ; qu'elle soit là, et non à l'arrière de la voiture d'un dealer pour se procurer sa coke. C'est pourquoi quand elle glissa du canapé pour se blottir contre lui, secouée par des sanglots, se raccrochant à lui comme à une bouée de sauvetage, il ne dit d'abord rien et la berça doucement quelques instants. Il en oublia le temps. Et, contre toute attente, il souriait. Les mots s'échappèrent alors enfin naturellement du bout de ses lèvres pour filer droit dans son oreille, avec une tendresse qu'on lui connaissait rarement. « Je suis fier de toi, tu sais. J'aurais dû le dire depuis le début. » C'était maladroit, mais sincère. Elijah n'était de toute façon pas connu pour ses grandes effusions affectives, si bien qu'on aurait presque pu considérer ça comme une déclaration, au fond. Mais il n'y avait pas la moindre arrière pensée. Alors, quand elle le remercia avant de lui signifier vouloir tenter de dormir, il hocha la tête avant de se relever à son tour, désignant la place à côté, sur le canapé. « Je peux rester, si tu veux. » Il haussa ensuite les épaules. Il ne l'abandonnerait pas. Quelle que soit l'heure, ou le moment, ils étaient ensemble dans cette galère. Un point c'est tout.

Les nuits d'Elijah étaient, dans l'ensemble, toutes devenues compliquées depuis un sacré bout de temps. Il dormait peu et avait fini par s'y faire, par la force des choses. Insomniaque depuis maintenant pas mal d'années, il avait l'habitude des éveils intempestifs et des longs moments à zoner dans son appartement, seul avec lui-même... La nuit sus-citée restait toutefois une des plus marquantes de son existence. Tout du moins, juste après la pire nuit de toute sa vie... Cette nuit où tout avait basculé. Nous étions en début mai de l'année 2002, et une série de cambriolages avaient eu lieu, le mois dernier, dans le quartier où ils résidaient. Ces derniers s'étaient toutefois tous déroulés en l'absence des propriétaires. Ce soir là, 5 du mois, Elijah, qui à présent avait déménagé depuis 4ans dans la maison juste en face de celle qu'il avait habitée pendant 4ans avec sa sœur Vivian et sa nièce Scarlet, dormait paisiblement, au côté de sa femme Olivia. Leurs deux filles, de respectivement 4 et 2ans, Johanna et Sienna, avaient également plongé dans le sommeil depuis de longues heures quand un bruit étrange résonna en bas. Réveillé par ce fait anormal, Elijah, alors tout jeune flic, avait attrapé son arme dans le tiroir de la table de chevet avant de s'extirper doucement  des draps. Il était, au fond de lui, persuadé qu'il ne s'agissait de rien, toutefois, il ne pouvait ignorer la boule qui s'était formée au creux de son estomac. A pas de loups, il avait descendu l'escalier pour se rendre à l'endroit de la maison qu'il pensait à l'origine du son : la cuisine. Lorsqu'il y entra, il remarqua instantanément que quelque chose n'allait pas. Si ce n'était pour les débris de verre qui jonchaient le sol, le courant d'air qui lui était parvenu dès l'entrée avait été sans appel. Quelqu'un était entré. Dans sa maison. Alors qu'il était présent. Qu'ils étaient présents. Son sang se glaça et les poils de sa nuque se hérissèrent. Il sentit alors un frôlement dans son dos et tandis qu'il se retournait précipitamment, arme braquée devant lui, il ne tira pas, son doigt restant bloqué sur la gâchette. Et si c'était Olivia, qui l'avait rejoint ? Et si le premier coup de feu qu'il avait jamais tiré avec son arme avait tué sa femme ? Cette pensée lui fut fatale. Un flash blanc l'aveugla, et il ne sentit la douleur qui avait irradié son front qu'ensuite, alors qu'il titubait, balayant devant lui avec son pistolet. La vision floue, il tira une fois, dans le mur, tout en s'y rattrapant comme il pouvait. Il tâcha de ramener l'arme vers là où il pensait que sa cible se tenait mais se reçut un second coup que son action lui avait empêché de parer. Et il s'effondra net, pour perdre connaissance quelques secondes plus tard, après avoir entendu l'escalier grincer, suivi d'un cri strident. Le plus difficile avait été le réveil... Et la réalité qui l'attendait. Trouver les corps des êtres qui comptaient le plus pour lui, encore dans leur lit, comme s'ils dormaient paisiblement... Sauf qu'ils étaient inertes, sans vie. Il n'avait pas pu les sauver. Pire, il avait survécu, et c'était cette réalité qui était la plus dure à accepter. Il aurait voulu mourir lui aussi, tout aurait été tellement plus facile que de vivre sans elles... Et pendant un court instant, serrant si fort son arme de poing que ses phalanges avaient blanchies, il y songea. Cependant, il ne le fit pas. La pensée qui l'en empêcha ne fut pas celle de sa soeur ou de sa nièce qui auraient certainement souffert de le perdre... Non, ce n'était pas une pensée aussi louable. Bien au contraire : il avait décidé qu'il n'aurait de cesser de chercher les coupables, pour les faire souffrir autant qu'ils l'avaient fait souffrir aujourd'hui. Il les tuerait. D'une morte lente et douloureuse. C'était cette pense glissante qui l'avait conduit à sombrer... Et à devenir quelqu'un d'autre, bien loin de l'homme doux et placide qu'il avait toujours été. Un homme agressif et blessé, au regard un peu fou, qu'il valait mieux ne pas contrarier. Car Elijah refusait de se sentir comme ces victimes impuissantes qu'on voyait dans les séries télé, ces gens qui vivaient dans l'espoir d'un jour avoir une réponse, sans savoir si on allait finir par les appeler un jour ou se pointer devant leur porte pour leur apporter enfin le repos... Non, lui, il avait décidé de les trouver lui-même. De se donner corps et âme et de se défoncer à la tâche jusqu'à avoir du résultat. Et ce, plutôt littéralement. Il n'avait pas donné le choix à sa hiérarchie et était retourné très rapidement. Pendant plusieurs années, il suivit la trace de ces enfoirés, bougeant de ville en ville pour être au plus près de l'action, allant de mutation en mutation, sans jamais se poser réellement quelque part. Mais qu'importe, car il s'approchait, il le sentait. Tôt ou tard, où qu'ils soient, il les retrouverait... Et pourrait mettre son plan de vengeance qu'il avait eu le temps de longuement mûrir à exécution. Mais à chaque fois qu'il croyait qu'il les tenait, la piste redevenait froide, et l'attente recommençait. Cette période de sa vie se résumait à de longues nuits de traques, d'innombrables coups de fil, de chambres de motel, de bars où il s'était réfugié quand il ne savait plus quoi faire... Avant d'un beau jour remplacer l'alcool autre chose, quelque chose de plus fort. A chaque fois qu'il les perdait, il se perdait un peu plus. Car pour tenir, pour rester au top, il commença à recourir à des moyens disons... Peu conventionnels. Ça avait démarré avec les médicaments de ses prescriptions après son séjour à l'hôpital. Au début, il les avait pris machinalement, pendant la journée, n'arrêtant pas le traitement comme préconisé... Puis, il en avait pris de plus en plus, et quand il n'en avait plus eu, il avait fait renouvelé ses ordonnances plus que de raison, prétextant qu'ils étaient la seule chose efficace contre de forts maux de tête qui auraient résulté de sa commotion. Il avait essayé d'arrêter mais c'était trop tard, le mal était fait, alors il avait commencé à s'en procurer illégalement, connaissant, pour cela, les bonnes adresses, grâce au métier qu'il faisait. Au début, il ne les prenait que quand ça allait vraiment mal et puis, il s'était mis à espacer de moins en moins les prises... Jusqu'au jour où ses collègues avaient compris, lui ordonnant d'arrêter sur le champ, sinon quoi, ils seraient obligés de le faire remonter à leur supérieur. Elijah avait opiné, mais n'avait pas arrêté pour autant. Il s'était simplement fait plus discret, pensant que cela suffirait. Mais malheureusement pour lui, ses collaborateurs n'étaient pas idiots et Elijah, lui, prenait de plus en plus de risque, sans réellement en avoir conscience. C'était la drogue qui le faisait agir comme ça. Il ne faisait qu'obéir au besoin impérieux que son cerveau lui envoyait, il n'était plus l'homme pragmatique et discret... Il était un drogué. Et ça, il était incapable de le voir. Un soir, alors qu'il ne s'y attendait pas, ils l'acculèrent dans son bureau, le forçant à vider ses poches et tiroirs pour y trouver les dits-flacons. Au lieu de réagir avec sang froid, Elijah péta alors les plombs. Il prit son arme, la plaqua sous son menton et menaça de se faire sauter la cervelle si ils lui prenaient son job, si ils lui prenaient la dernière chose qu'il lui restait et qui l'empêchaient de devenir fou. La situation dura plusieurs heures, et ce n'est qu'en lui passant Vivian au téléphone qu'il revint à la raison et rendit sa place, préférant partir de lui-même plutôt que de se faire traîner dans la boue. Ayant cependant dépassé les bornes, on lui fit un examen psychologique, suite à quoi, on décida de l'interner quelque temps, pour son bien. 6 mois plus tard, il sortait de l'institution avec de nouveaux flacons en poche, mais cette fois, «autorisés par sa condition». Neuroleptiques, anti-psychotiques et bêta-bloquants : un cocktail détonnant qui le rendait complètement... Ailleurs. Afin qu'il se réadapte au monde réel, on l'avait envoyé chez sa soeur qui avait accepté de l'accueillir, chose qu'Elijah ne voyait pas d'un bon oeil. Il n'y resta donc que la date limite que le psychiatre qui le suivait avait déterminée avant de prendre son propre appartement, seul. Se réadapter ne fut, de prime abord, pas facile, et il passa le plus clair de son temps à ne rien faire, si ce n'était suivre son traitement. C'était pratique, facile. Il était comme comme hors de lui-même, lui permettant de ne plus penser à rien. De ne plus ressentir. De ne plus... Souffrir. Il passait presque chaque minute de ses journées dans cet état... Cotonneux. Où il en oubliait tout, du temps qui passait jusqu'à lui-même.... Jusqu'à mettre le ola. Le jour de ses vingt-huit ans, il prit alors conscience que ce qu'il vivait n'était pas une vie, et il arrêta tout. Du jour au lendemain, sans rien demander à personne, il cessa tout traitement et arrêta sa thérapie. Bien décidé à se reprendre en mains, et reprendre goût à l'existence, même si ça faisait mal. Au moins, il ressentait quelque chose, même si ce n'était que de la souffrance.

Dix ans déjà avaient passé depuis qu'il s'était fait cette promesse, et aujourd'hui était un jour important. Pour l'occasion, Elijah était plus présentable que jamais, a tel point qu'on aurait presque pu le confondre avec un dandy d'un autre temps. Un peu nerveux, il s'avança avant de se poster en face du public. « Bonjour à tous. Vous me connaissez certainement comme le parrain taciturne qui s'assoit toujours dans le fond de la salle, je me trompe ? » Il eut un sourire moqueur, laissant sa phrase d'accroche faire son effet avant de poursuivre. « Mais ce n'est pas en tant que tel que je m'adresse à vous. Si je suis aujourd'hui sur l'estrade devant vous et non à ma place habituelle, ce n'est pas pour vous parler de mon travail... Ni d'un de mes filleuls dont je suis pourtant très fier. » Son regard bifurqua pour trouver Alicia dans la salle, son succès le plus récent, et il lui fit un léger sourire avant de se reconcentrer et poursuivre. « En fait, il se trouve qu'aujourd'hui, c'est ma dixième année... » Elijah avait dit ça d'un ton qui se voulait sans fioriture. De nature humble, il n'était pas là pour fanfaronner. « Je ne comptais pas spécialement marquer le coup... Vous savez que je n'aime pas trop parler de moi. Je suis un homme discret. Mais ce matin, j'ai reçu ceci. » D'une main un peu tremblante, il sortit de sa poche le médaillon qu'il avait découvert ce matin dans sa boîte aux lettres. Un petit cercle en bronze peint d'une couleur verte dont le message était évocateur : sois fidèle à toi-même. La devise des AA dont il était membre depuis un peu plus de dix ans. Pour être exact, cela faisait environ dix ans et trois mois... Temps qu'il lui avait fallu pour réussir à décrocher complètement. Après un silence durant lequel il fixa le jeton qu'il tenait entre son index et son pouce, il reprit : « Avec, il y avait un mot signé par le seul ami que j'ai gardé de ma vie d'avant... Ou plutôt, le seul qui soit resté après qu'on ait découvert mon problème. » Non pas qu'Elijah ait eu beaucoup d'amis véritables mais il aimait à penser que les amis de sa défunte épouse l'avait, un jour, apprécié. Au moins un peu. « A l'époque, je n'avais pas eu le courage de parler... De dire : bonjour, je m'appelle Elijah et je suis un drogué ainsi qu'un alcoolique. » Il hocha sobrement la tête avant de répéter cette fois d'un ton plus doux et serein : « Bonjour à tous, je m'appelle Elijah... Je suis un ex-drogué ainsi qu'un ex-alcoolique. » Une salve d'applaudissements parcourut la salle où quelques murmures s'envolèrent tandis qu'il continuait, une paume levée pour ramener le silence : « Cela n'a pas été facile. C'est même une des choses les plus difficiles que j'ai accomplies dans ma vie. J'ai dû perdre jusqu'à la dernière goutte de ma dignité pour y arriver... Pour accepter de ne plus boire une goutte d'alcool et de ne plus avaler la moindre pilule. J'ai dû perdre mon travail... Et frôler la mort. » Faisant tournoyer la médaille entre ses doigts, Elijah survola l'assistance du regard. Il n'aimait pas se livrer mais il sentait que c'était le moment. Que c'était une étape indispensable. Ses yeux se posèrent un instant sur Alicia et il releva le menton. Il était prêt. « Si j'avais pensé un jour en arriver là... Non. Comme vous tous, j'imagine. Je suis né ici mais je n'ai pas toujours vécu à Huntington Beach. Il se trouve que j'ai même passé toute mon enfance sur un autre continent, en Angleterre. Je suis venu ici dans le seul but de retrouver une personne, ma sœur, et en le faisant, j'ai trouvé bien plus que ça : j'ai trouvé une famille... En elle mais aussi, sa fille, ma nièce. Et puis il y a eu l'Amour. Une année plus tard, je rencontrais la femme de ma vie. Nous nous sommes mariés et nous avons eu deux enfants... Deux filles. J'étais très heureux, plus heureux que j'aurais imaginé l'être, jusqu'au jour où... On m'a tout repris. » Les mâchoires d'Elijah se contractèrent un court instant mais il se força à continuer de parler du même ton calme. Il savait que s'il s'arrêtait maintenant il ne reprendrait jamais. « Elles ont été tuées alors que j'étais sensé les protéger et ça a été le début de mon cauchemar. Je venais d'avoir vingt-six ans et mon futur m'avait été arraché. » Posant ses mains à plat sur l'estrade, Elijah se donna du courage en fermant les yeux un instant pour visionner les visages radieux d'Olivia, Johanna et Sienna. Ses filles auraient eu seize et quatorze aujourd'hui. Il était sûr qu'elles auraient été les deux plus belles filles d'Huntington Beach. Cette pensée le calma et il rouvrit les paupières pour prononcer tranquillement : « J'ai mis longtemps à comprendre que ce n'était pas la fin de tout. Qu'il y avait un après, même s'il n'était pas celui que j'aurais voulu... Et que cet après n'avait pas à être complètement noir. Je ne dis pas qu'il n'y a pas des jours où je suis triste, et où j'ai envie de boire un verre ou de reprendre ces psychotropes qui m'ont longtemps permis de tenir... Non. Ce serait mentir. Il y a des jours où c'est plus difficiles que d'autres mais c'est comme ça. Nous avons tous notre part d'ombre et j'ai compris que je devais vivre avec la mienne. J'ai compris qu'avec de la volonté, je pouvais être qui je voulais. Que je n'étais pas seulement un addict, ou un veuf... J'étais avant tout un homme et mon passé ni mes erreurs ne suffisaient à me définir. » Et pas besoin d'être psychiatre ou d'avoir suivi une thérapie pour faire ce genre de déclaration... « C'est pour ça qu'aujourd'hui j'aide les autres. Parce qu'un jour, j'ai été à votre place : j'ai eu besoin d'être aidé. Je sais ce que c'est que de penser qu'on ne s'en sortira jamais, qu'il n'y a aucune issue... Qu'on ait jamais à l'abri d'un jour replonger. Mais cette médaille est là pour me rappeler que je suis plus fort que ça. Ne croyez pas que je sois meilleur que vous, car je ne le suis pas : pour accepter de me faire aider, il m'a fallu en passer par un séjour en institution. » Les mois les plus longs et à la fois les plus intenses de toute sa vie, sur lesquels il ne préférait même pas revenir, même pas en pensée. Il se dépêcha donc d'arriver au point d'orgue de son intervention : « J'aimerais que vous compreniez ceci : ici, nous sommes tous égaux. Nous combattons tous nos démons et nous le ferons jusqu'à la fin de notre vie. Alors, quand vous vous sentirez seul ou moins bien qu'un autre, repensez à ceci : nous n'avons pas vécu les mêmes choses mais ici, il y aura toujours quelqu'un pour vous comprendre. » En lâchant ces derniers mots, Elijah avait machinalement serré le poing d'une détermination féroce. Sentant le métal s'imprimer dans sa peau, il dé-serra légèrement les phalanges. Il était temps de conclure. Lui qui avait cru qu'il n'arriverait pas à parler avait à présent peur de ne plus s'arrêter, et il le fallait pourtant. « Je vous remercie de votre attention et vous souhaite à tous bon courage pour la suite. » De nouveaux applaudissements résonnèrent alors qu'il s'éclipsa pour rejoindre sa place dans le fond, quelque peu mal à l'aise. Il était un homme secret et s'ouvrir ainsi l'avait perturbé... Même s'il savait au fond de lui que c'était un mal nécessaire. Après un discours pareil, n'importe qui se dirait que ça ne valait vraiment pas le coup de payer pour une psychanalyse... Il suffisait d'aller aux AA ! En tout cas, c'est ce qu'Elijah recommanderait à quiconque croiserait sa route.

DERRIÈRE L’ÉCRAN


✿ Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est little suzy, tandis que mon prénom est Elow, mais vous me connaissez en vrai, normalement. Je suis âgé(e) de bientôt 23ans, shit je deviens vieille when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 2879467062et je vis actuellement du côté de la ville rose when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3121082355. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur Skype, je crois, coucou Neelou, ma première impression en le voyant a été que je l'aime d'amouuur **. Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 3/7 et que mon niveau rp est de 600/1000mots je dirais, mais bon, fiez vous aux RP de Nono quoi.
Concernant mon personnage j'ai choisi Matthew MacFadyen comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisis Money doesn't buy happiness comme groupe ! Au fait j'allais oublier le code du règlement je le connais et il a été validé par Neela.
A bientôt sur le forum ♥️




Dernière édition par Elijah J. Jones le Dim 30 Mar 2014 - 22:23, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end.   when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. EmptyLun 3 Fév 2014 - 0:07

when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 819531770 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 819531770 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 819531770 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 819531770 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 819531770 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 819531770 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 819531770 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 819531770 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 819531770 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 819531770 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 819531770 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 819531770
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MessageSujet: Re: when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end.   when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. EmptyLun 3 Fév 2014 - 1:24


    This is the rythm of the niiiiiiiiiiiight when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 819531770
    #craquage #jeferaismafichedemainsinonçavaêtren'importequoi
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MessageSujet: Re: when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end.   when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. EmptyLun 3 Fév 2014 - 3:41

Rebienvenue when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3184177323 rouuuuur j'aime le choix de pseudo when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3549213922 bon courage pour la suite de ta fiche! when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3200772859
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MessageSujet: Re: when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end.   when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. EmptyLun 3 Fév 2014 - 3:47

    Bon, toi et moi on se connait. Trêve de bavardages, soyons efficaces :

     when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 1723691750 
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MessageSujet: Re: when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end.   when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. EmptyLun 3 Fév 2014 - 6:45

Oh ! Cet acteur when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3121082355 ! Je le connais ! when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3446682104

Re-bienvenue
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MessageSujet: Re: when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end.   when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. EmptyLun 3 Fév 2014 - 7:39

Elow, tu viens de réaliser l'un de mes fantasmes d'un jour voir Mr Darci dans le coin. Un sujet sera exigé avec l'unique femme que j'ai haha (t'as pas le choix when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3936642552 j'te force. )

when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 819531770 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 819531770
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MessageSujet: Re: when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end.   when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. EmptyLun 3 Fév 2014 - 9:23

Rebienvenuuuuuuue when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3581977478 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3184177323
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MessageSujet: Re: when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end.   when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. EmptyLun 3 Fév 2014 - 9:37

Rebienvenue Nono  when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 1070104314 
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MessageSujet: Re: when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end.   when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. EmptyLun 3 Fév 2014 - 10:08

Ce choix de vava de fifou when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 2668720545
Re bienvenue  when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3435620959 
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MessageSujet: Re: when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end.   when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. EmptyLun 3 Fév 2014 - 16:30


    Merci mes p'tits chats  when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 2638419894  Depuis le temps que je veux rejouer cet acteur  when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 2668720545  Et puis vous me manquieeez when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3468309744
    Enfin bref, j'espère que vous allez apprécier ce personnage (et ses acolytes  when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 199499237 ) autant que mon Nono, et puis of course pour le sujet Elow when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 819531770
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MessageSujet: Re: when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end.   when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. EmptyDim 30 Mar 2014 - 22:56


    J'AI FINI MA FICHE (je sais c'est pas trop tôt)

    when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 819531770
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MessageSujet: Re: when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end.   when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. EmptyDim 30 Mar 2014 - 23:01

elijah ...  when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3827031138 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3827031138 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3581977478 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3549213922 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3581977478 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3581977478 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3549213922 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3827031138 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3468309744 when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3468309744


VOUS FAITES OFFICIELLEMENT PARTIE DE HUNTINGTON BEACH
bienvenue parmi nous


when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. Tumblr_lzf0fgJVzA1qzgwino1_400
toutes nos félicitations ! votre fiche vient d'être validée et vous faites officiellement partie des habitants de huntington beach. les portes de la ville vous sont grandes ouvertes, vous pouvez commencer dès maintenant vous y promener et commencer votre jeu.
mais, avant d'aller plus loin, ne vous invitons à consulter le guide de la ville qui vous sera certainement utile :

  • vous pouvez dans un premier lieu préciser votre métier ou étude, ainsi qu'à décider quel sera votre logement.
  • si vous vous retrouvez complètement perdu dans les rues de la ville, sachez qu'un salon de parrainage est à votre disposition. tout ce qu'il vous reste à faire c'est de demander d'avoir un parrain qui vous servira de guide touristique et vous aidera à retrouver vos repères plus rapidement.
  • vous avez également la possibilité de constituer vos propres carnets de relations et de rencontres. eh oui ! il ne faut pas oublier qu'avoir une vie sociale palpitante vous aidera à mieux vous épanouir !
  • si vous vous attendez à ce que des personnes proches, amis ou ennemis, viennent vous rejoindre à huntington beach, n'oubliez pas qu'une catégorie pour la création des scénarii est consacrée à toutes ces personnes !
  • en parlant d'ennemis, on vous présente l'ennemi commun de tous les habitants. maître corbeau, dont l'identité reste inconnu, a comme passe-temps préféré vous torturer l'existence grâce à ses fameuses lettres anonymes qui risquent de mettre une fin à votre vie tranquille.
  • vu que tout ce qui rime avec secret, rime avec potins, n'hésitez pas de visiter le buzzer pour être informé de tous les secrets mis en danger. peut-être ceci réveillera-t-il le Sherlock Holmes qui sommeille en vous pour en trouvez d'autres vous-même !
  • pour finir, si vous aimez pimenter votre vie, une section défis où tout le monde peut vous défier !


n'oubliez cependant pas que vous devez informer le staff de votre plus sombre secret. ne jouez pas aux innocents, car au fond, personne n'est un ange ! Si besoin le staff peut vous aider à trouver un secret. (contacter Marissa - contacter Naya)

en cas de besoin ou de question, le staff du forum sera toujours là pour vous, n'hésitez surtout pas à le contacter par mp ou à tout simplement poster vos questions dans le sujet consacré aux membres qui se trouve ici.
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MessageSujet: Re: when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end.   when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. EmptyDim 30 Mar 2014 - 23:11


    when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3200772859
    when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3184177323
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MessageSujet: Re: when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end.   when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. EmptyDim 6 Avr 2014 - 10:00

when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 2054474852 
(T'sais que j'ai pleuré sur la fin. J'te déteste tellement je t'aime  when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 2054474852 )
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MessageSujet: Re: when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end.   when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. EmptyDim 6 Avr 2014 - 23:21


    *ronronne d'amour vrai et pur  when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. 3809637566 *
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MessageSujet: Re: when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end.   when you have insomnia, you're never really asleep... and you're never really awake } end. Empty

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