Sujet: Oh merde, mais c'est pas vrai.. — HARJACK Mer 19 Fév 2014 - 14:48
Ne pas paniquer est la meilleure des solutions. Par Harley et Jack
Tout allait bien. Tout allait bien se passer. Ce n’était qu’une journée banale, une journée comme les autres. Sauf que voilà quoi. Aujourd’hui je n’avais pas commis une seule maladresse, pas une seule. Je ne m’étais pas coupée, ni fait un mauvais geste, ni enfermé le pauvre chien dont je n’avais toujours pas trouvé son nom dans le placard. Je n’avais rien. J’étais vraiment devenue une personne normale. Enfin, tout le monde (peut-être pas Liam) me dirait que c’était bien, qu’il fallait en profiter, totalement à fond. Moi j’avais plutôt le pressentiment que c’était une préparation à une énorme maladresse, mais je ne savais pas quoi.. Je préférais ne pas savoir et ne pas y penser. Pourtant commettre une maladresse était pour moi un acte quotidien et je me sentais légèrement mal de ne pas en faire. Je ne savais pas combien de fois j’avais pensé que c’était bien que je puisse au moins passer une journée sans que je commette un acte de maladresse. Enfin allons Harley ! Mieux fallait en profiter que de se morfondre parce que je n’avais pas fait une maladresse. C’était donc en ayant cette pensée-là que j’avais donc décidé de profiter de ma belle journée. J’avais donc continué ma BD pendant la moitié de ma journée, puis j’avais fais à manger. Et.. Après oui, j’étais sortie. J’étais encore en sortie là. Dans le centre commercial, me baladant de magasin en magasin, dépensant tout en faisant attention aux prix. Parce que tout de même, je ne roulais pas dans l’or. Je n’avais quand même pas passé tout mon après-midi dans les boutiques, j’étais partie à.. Oui, bon allez j’avais passé tout mon après-midi dans les boutiques ! J’avais acheté des fournitures pour dessiner, puis ensuite des vêtements. Comme tout femme aurait fait non ?
Bref, j’avais au moins cinq sac à mes mains, les lunettes de soleil remontés au dessus de mon front. Marchant avec classe le hall du centre commercial. Tout allait bien, je profitai de mon moment d’extase. J’étais vraiment bien là et je n’échangerais pour rien au monde ce moment-là. Après bon, la suite allait être encore agréable: j’irais voir Liam juste après. Donc c’était vraiment une journée magnifique. Si seulement c’était comme ça tout les jours. Pas de panne d’inspiration dans la BD, ni d’erreurs, je n’avais même pas utilisé ne serait-ce qu’une seule fois la gomme ! Non mais j’étais vraiment fière de moi pour la journée. J’étais vraiment devenue efficace ! Bref, c’était bientôt l’heure de fermer et il serait bien que j’entre maintenant chez moi pour aller aussi chercher le chien qui était en train de m’attendre - j’espérai au fond de moi que le chien n’avait pas foutu le bardoul * dans mon appartement. J’étais à l’étage du centre commercial, je n’avais pas vraiment envie de descendre les escaliers de peur de tomber accidentellement et de me faire mal. ou encore.. Me taper la honte devant tout le monde, mais ça je m’en fichais totalement. À force d’avoir des maladresses, des accidents, je commençais à avoir l’habitude. J’allais sûrement prendre l’ascenseur. Au moins ce petit truc cloisonné n’était pas agressif du tout, au contraire ! C’était en voyant les portes d’ascenseur déjà ouvertes que j’avais commencé à forcer la marche jusqu’à courir quand les portes commençaient à se fermer. Je n’avais pas pu m’empêcher d’esquisser une grimace d’effort à force de courir comme ça avec les sacs dans les mains ! Mes lunettes de soleil tombaient sur mon nez à force d’avoir couru comme ça. Je bloquai l’ouverture des portes en mettant mon pied entre. Ce qui avait pour effet de bloquer tout d’un coup, la main vint en secours forçant les portes d’ascenseur à se rouvrir encore. Ah quelqu’un qui était venu m’aider ! Je souris à l’inconnu qui m’avait aidée: « Merci beaucoup ! » Rien de plus. Je pris donc place dans l’ascenseur, déposant mes sacs par terre un moment, laissant échapper un soupire d’aise. Comme quoi, les sac que je portais étaient assez lourd. Et ça.. Pour les femmes oui, c’était lourd ! Pas au départ quand même, mais à force de les porter pendant deux heures ça commençait à sentir… Je remis les lunettes à leur place, ne regardant pas la personne qui était à côté de moi. En tout cas, ce dernier avait bien été gentil de m’avoir aidé !
Les portes se fermèrent, j’appuyai sur le bouton rez-de-chaussé avant de remarquer que cela avait déjà été fait. Décidément, peut-être que ma maladresse était partie en vacances pour une journée, mon étourderie ne l’était pas. Je pouvais sentir l’ascenseur commencer à démarrer pour la descente. Puis.. Plus rien. Il y avait eu un arrêt subite, la lumière de l’ascenseur s’était éteinte. Moi j’avais manqué de tomber sous l’effet de la surprise, laissant même échapper un hoquet de surprise. Par pur réflexe, je sortis mon téléphone portable pour en faire une lampe de poche. J’en profitais même pour voir s’il y avait du réseau, mais.. Rien. « Oh.. Non.. Pas.. Maintenant.. » laissai-je échapper toute dépitée. Pourquoi c’était maintenant ? Pourquoi c’était moi ? Moi qui pensait vraiment profiter de ma journée sans encombre ! Je prenais mon téléphone portable lampe de poche en essayant de donner la lumière à mon voisin, légèrement embêtée: « Ça va ? » une petite pause « Vous savez comment.. L’ascenseur peut re-fonctionner ? » j’avais une petite lueur d’espoir dans mon regard. Parce que je ne savais pas comment ça marchait, je n’avais aucune idée. Tout ce que je voulais c’était de sortir d’ici et maintenant.
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Dernière édition par Harley J. Lynch le Ven 21 Fév 2014 - 13:39, édité 1 fois
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Sujet: Re: Oh merde, mais c'est pas vrai.. — HARJACK Mer 19 Fév 2014 - 18:06
Un jour de congé depuis le départ de Snow dans un appartement avec son fils et bien ça n’a plus du tout la même définition pour moi. Autrefois je profitais de mon jour de congé ou disons de repos pour rester avec ma femme et profiter du fait qu’elle était potentiellement elle aussi à la maison ou disons dans un autre cas pour aller la voir et lui faire une surprise. Mais depuis la distance qui a été faite entre nous, depuis qu’elle a décidé d’avoir son intimité avec son fils tout cela pour lui remonter le morale et surtout lui montrer qu’il était sa priorité dans sa vie et bien mes jours de repos ne me servent qu’à trainer à la maison, à m’attarder d’avantages sur les dossiers que je traite en général dans la semaine ou encore à sortir un peu pour traîner et laisser le temps s’écouler et m’éviter de rester enfermé entre quatre murs. D’ailleurs aujourd’hui c’est un petit tour dehors pendant quelques heures histoire de courir un petit peu. Je ne voulais être qu’une petite heure mais finalement je me suis posé à un moment donné à un endroit et j’y ai passé plus de temps que je n’y aurais pensé. J’ai laissé mon regard se perdre sur l’horizon, j’avais l’impression d’être concentré sur une idée dans ma tête et finalement je ne pensais à rien. Je laissais mon esprit vide. Je crois que cela ne m’était pas arrivé depuis longtemps de ne pensé à rien à part bien évidemment quand je dors mais ce n’est pas pareil c’est mon cerveau qui se déconnecte seul à cause de la fatigue alors que là concrètement en pleine journée j’ai déjà plus de difficulté à le faire. Finalement après deux petites heures je retournais dans cette immense maison qui me semblait bien vide sans la présence de ma femme et de son fils malgré mon lien bien que négatif avec lui. Mais rien que le fait d’être deux permet de se sentir moins seul dans cette demeure. C’est sans perdre de temps que je rejoignit la douche afin de me laver de toute la transpiration accumulé lors de ma course de ce matin et puis également me réveiller convenablement bien que mon footing me l’ai déjà permis amplement. Le centre commercial allait être ma destination pour la fin de journée, j’ai des courses à faire pour la maison mais également quelques affaires à acheté pour ma petite personne et peut être aussi un peu pour Snow si je trouve de quoi lui acheter même si finalement je ne sais pas quand est-ce que je la reverrais.
Finalement je pris plus de temps que je ne l’aurais pensé à me doucher, j’ai profité de l’eau chaude que je pouvais utiliser rien que pour moi alors que d’habitude il s’agit de faire attention à ce qu’il reste de l’eau chaude pour les autres enfin bon cela me permit de me détendre un peu plus et une fois que j’ai terminé c’est dans un café-bar que mon déjeuner se déroula. Le centre commercial occupa l’intégralité de mon après-midi et autant dire que c’est assez surprenant parce que je ne suis pas du tout du genre à apprécier de passer des heures dans des magasins mais pour le coup j’avais cherché des affaires pour moi et dès que j’en avais l’occasion je cherchais LE petit truc pour ma femme cependant je ne peux pas nier le fait que je ne suis jamais content de ce que je trouve. Je suis trop difficile. Je cherche la perfection pour Snow parce qu’à mes yeux elle mérite tout simplement le meilleur. Bref finalement après de grosses courses pour la maison et un aller pour mettre le tout à la voiture j’ai été faire des petits achats personnels jusqu’à prendre l’ascenseur pour redescendre à l’étage où sa voiture était. J’attendais que l’ascenseur se vide et je rentrais à l’intérieur de l’ascenseur appuyant sur le bouton du rez-de-chaussée dès que ce fut fait je n’avais plus qu’à attendre que les portes se ferment. Finalement cela ne tarda pas à arriver et j’étais prêt à laisser les portes se refermer jusqu’au bout si je n’avais pas vu la silhouette de quelqu’un qui s’empressait d’attraper l’ascenseur. Je ne suis pas quelqu’un d’assez cruel pour la laisser attendre que ce dernier remonte alors j’ai mit ma main pour empêcher la porte de se fermer et ainsi lui permettre de rentrer à son tour. Les porte se fermèrent cette fois et de manière définitive. Finalement après être descendu un tout petit peu l’ascenseur se bloqua. Jack soupira et écouta la jeune femme parler. Il fit la moue et adressa un petit sourire en coin.
« Hum je suis loin d’être spécialisé dans la mécanique des ascenseurs. Je pourrais bien me la jouer à la Skywalker et sortir par le haut mais je doute que cela nous aide. Nous allons devoir attendre que quelqu’un remarque le problème. »
Cela ne l’enchantait pas plus que ça mais en même temps il n’avait pas grandement le choix. Il s’adossa alors à la paroi de l’ascenseur et attendit.
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Sujet: Re: Oh merde, mais c'est pas vrai.. — HARJACK Mer 19 Fév 2014 - 18:48
Ne pas paniquer est la meilleure des solutions. Par Harley et Jack
Damn. Je savais très bien que ma journée n’allait pas être tranquille jusqu’au bout. Je ne comprenais pas pourquoi, mais ça s’acharnait sur moi. La pauvre petite Harley qui pourtant n’avait rien fait de mal. Enfin, de ce qui pouvait être considéré comme un crime je voulais dire. Je ne comprenais pas comment cela se faisait que j’étais tout d’un coup bloquée entre deux étages dans un ascenseur, qui ne donnait même pas de la lumière. Quel ingrat. J’aurais dû ne pas courir tout à l’heure, de ne pas forcer la marche pour tenter de rattraper l’ascenseur. J’aurais préféré rester dehors à attendre que le prochain remonte ou encore à descendre les escaliers. Enfin.. Si j’avais su. En même temps, ce n’était pas parce que la compagnie de cet homme me déplaisait au plus haut point.. Mais bon. Si je n’avais pas été là, il serait bien tout seul. À s’ennuyer aussi. En revanche, cela ne l’empêchait pas de parler tout seul aussi dans un ascenseur. Je fronçai légèrement les sourcils quand l’idée de la caméra cachée vint s’activer dans l’un de mes neurones. Et si c’était une caméra cachée destiné à vérifier notre réaction ? Ce ne serait pas drôle… En fait, ce n’était pas drôle. Bon, les inconvénients dans tout ceci c’était que: un, j’allais être en retard pour aller voir Liam. Deux, mon chien avait sûrement mis le bordel dans mon appartement. Trois, les sacs prenaient trop la place dans le sol et je ne peux pratiquement pas bouger au risque de tomber dans les bras de l’inconnu. Quatre, pourquoi n’avais-je pas pensé à appuyer sur le bouton d’urgence ? D’ailleurs il était ou ? Cinq, je n’aime pas le cinq, alors je passe. Six, faites que mon voisin d’ascenseur sache comment ça fonctionne. Sept, j’aurais dû vraiment prendre les escaliers. Huit, je n’avais rien à dire, mais c’était juste pour signaler que j’adorais ce nombre: mon chiffre porte bonheur ! Bref, après avoir demandé à l’inconnu s’il savait comment il pourrait remarcher l’ascenseur, j’eu la réponse que j’espérais ne pas entendre: il n’était pas vraiment le spécialiste dans la mécanique de ces machines - d’ailleurs on en croise pas tout les jours les spécialistes de ce genre là, fallait croire que c’était une perle rare. En revanche, il pourrait bien jouer à la Skywalker et sortir par le haut. Quand j’entendis cela, je plissai les yeux et secoua légèrement la tête. Désapprouvant totalement ça. Parce que si mes souvenirs étaient bons, dans le film, Anakin avait dû rester accroché à un truc suspendu dans les airs quand l’ascenseur s’est remis à fonctionner correctement. « En même temps, je ne tiens pas à vous savoir au dessus, prenant un sacré risque tout de même. » je n’avais pas pu m’empêcher d’ajouter ça. En même temps je ne voulais pas me retrouver toute seule dans l’ascenseur, encerclée par les sacs, dans l’incapacité de bouger. Si jamais cet homme faisait quelque chose dans ce genre là, je ferais sûrement tout pour l’en dissuader ! En tout cas, il avait fait une bonne proposition, attendre que quelqu’un remarque le problème. « D’accord. » fis-je tout simplement en souriant légèrement à l’inconnu. Hochant la tête et grimaçant montrant mon air assez embêtée. Je repris mon téléphone pour avoir l’écran en face de moi. M’adossant au mur de l’ascenseur.
Je regardai l’heure et fis les yeux légèrement rond. Je ne pus pas m’empêcher de montrer mon inquiétude: « Et si.. Personne ne remarque le problème ? Surtout que l’heure de la fermeture du centre commercial est proche et on va finir par être bloqué pendant toute la nuit ? À attendre le lendemain que quelqu’un vienne nous chercher ? Enfin.. Vous avez une personne qui pourrait remarquer votre absence, qui pourrait s’inquiéter pour vous ? » parce que moi j’avais Liam, lui il pourrait remarquer assez facilement mon absence, mais sûrement un peu trop en retard. Je devais aller le voir à environ.. Deux heures après la fermeture du magasin et il ne soupçonnerait sûrement pas que je serais bloquée dans un ascenseur d’un centre commercial. Si jamais l’inconnu avait quelqu’un qui était sûrement en train de l’attendre dans le centre commercial, s’il avait un rendez-vous quelque chose comme ça. Y avait aussi les gens qui voudront emprunter cet ascenseur et qui devaient attendre, mais si l’autre ascenseur était encore en service et qu’il fonctionnait. Les personnes ne remarqueraient rien. J’en venais presque à espérer que l’autre ascenseur ne fonctionne pas… Je ne pouvais pas me contenter à rester silencieuse comme ça, sans ne rien dire. Laisser le silence s’installer comme ça. « Heu.. Bon.. Je ne peux pas rester comme ça à ne pas dire un mot. Le silence est assez flippant vous ne trouvez pas ? Enfin, si vous n'êtes pas ami avec le silence» oui, j’étais sûrement agaçante pour l’in.. Je ne connaissais pas son nom d’ailleurs. « Au fait, vous appelez comment ? Parce que je ne peux pas vous appeler monsieur ou me contenter d’un vous-tout-court ! » fis-je en laissant apparaitre un sourire qui se voulait agréable. Je regardai le plafond de l’ascenseur, bien que je ne voyais pas assez bien. En même temps, parler ça faisait passer le temps et aussi.. Bon c’était une occasion de mettre une pause dans notre vie quotidienne.
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Sujet: Re: Oh merde, mais c'est pas vrai.. — HARJACK
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