NOUS AVONS TOUS UN PASSE, UN PRESENT ET UN FUTUR.
Vadim - Faut manger Lis’. Vadim regardait sa sœur qui était allongée sur sa chambre ou son ancienne chambre qu’ils partageaient les deux. Ils allaient bientôt vivre chez leur marraine car ils manquaient de la place ici puis leur père ne pouvait s’occuper d’eux convenablement avec le bar. Pour reprendre les mots de Madame Michaels, ils ne pouvaient pas vivre dans un endroit ou l’alcool coulait à flot et où des ivrognes passaient leur temps. Son père avait mis du temps à accepter la proposition de la meilleure amie de sa femme décédée, mais il finit par se résigner, il savait qu’elle n’avait pas tord et que sa défunte compagne n’aurait pas aimé voir les enfants élevés au dessus du bar. Il accepta son aide et d’ici quelques jours, les deux jeunes McKeynes allaient vivre avec la famille Michaels. L’un s’en fichait tandis que l’autre ne voulait pas quitter le foyer.
Lisa - J’n’ai pas faim ! Qu’elle lui dit sans même lever la tête, il soupire puis ferme la porte derrière lui après être rentré dans la petite pièce. Il vint s’asseoir sur le lit où se trouvait sa petite sœur.
Vadim - T’as quoi ? La petite fillette se détourna pour faire dos à son ainé, elle ne voulait pas qu’il la voit ainsi. Elle était assez grande maintenant pour ne plus compter sur lui. Ne disant rien, les larmes coulent rapidement. Elle essayait d’être discrète le temps que son frère s’impatiente et décide de partir seulement il ne bougeait pas et rester là à la regarder, elle sentit une main se poser sur son épaule.
Tu ne veux pas partir c’est ça ? Tu te dis que si tu pars d’ici, tu n’auras plus rien qui te rattachera à maman… Elle n’avait jamais comprit comment il faisait ça. Comment il pouvait deviner ses sentiments comme ça. Elle se demandait s’il n’avait pas des super pouvoirs de grand frère parfois. Elle renifla un petit coup, ça ne servait plus rien de se cacher, il avait compris. Elle se retourne vers lui, s’essuyant les yeux d’un revers de sa manche. Vadim s’allongea à son tour et prit sa sœur dans ses bras. Elle se sentait en sécurité là-dedans bien plus que dans les bras de son père. Vadim a toujours été protecteur envers sa sœur, jouant le rôle du grand frère comme il le devait mais également celui du père, c’est lui qui lui disait d’aller se brosser les dents. De faire ses devoirs. Qui lui faisait à manger. Ils étaient que les deux et même si leur père était toujours en vie, ils ne le voyaient que très rarement. Quitter l’appartement au dessus du bar allait faire que les deux enfants verraient encore moins leur père qu’à l’habitude. Enfouissant son visage contre le torse de son grand frère, elle avait envie d’être rassurée et de croire que ce dernier sera toujours là avec elle, quoiqu’il arrive. Il était son repère dans cette vie.
Lisa - Tu promets que toi, tu ne me quitteras jamais ? Lui demanda-t-elle de sa petite voix d’enfant. Vadim la serre un peu plus contre lui. Sa sœur était tout pour lui, il ferait n’importe quoi pour la protéger et qu’elle soit heureuse bien qu’il soit encore jeune et qu’il ne comprenait pas encore la vie. Il savait que c’était tous les deux ensembles qu’ils l’affronteraient.
Vadim - Je te le promets Lise… Je ne te quitterais jamais.
Kathy - T’es sûr que ça ne gênera pas ta sœur ? La jeune femme ne se priva pas pour autant de laisser un soupire de plaisir. Elle s’en fichait de sa réputation de tombeur. Le fait qu'il faisait passer les femmes les unes après les autres dans son lit sans aucune attache. Elle voulait être l’une de ses filles justement, elle le voulait et puis qui sait, peut-être réussirait-elle à le garder comparer aux autres. Après tout, celle qui réussira à faire de Vadim, l’homme d’une seule femme, aura tout gagné. Il était beau, gentil même si parfois un peu trop grossier selon elle, il savait comment s’y prendre. Bien qu’il manquait un peu de popularité au lycée et également d’argent. Mais il deviendrait un joueur de baseball célèbre et ce ne serait pas ce qu’il manquera. Rien que cette idée la fille devenait folle. Elle, à ses côtés, lors d’une soirée en l’honneur de son équipe qui aura gagné les championnats de la MLB. Elle était toute émoustillée rien que d’en rêver seulement.
Vadim - Lisa dort chez une amie ce soir et puis pourquoi ça la gênerait ? Que lui répond le jeune homme tout en repoussant ses cheveux – trop long à son goût – pour pouvoir dévier ses baisers dans le cou de la brunette. Il avait rapidement réussit à la faire monter dans sa chambre après avoir mangé des popcorns et regarder un film d’horreur à la télé. Elle n’avait pas arrêté de crier à la moindre surprise enfin dès qu’elle voyait l’homme aux masques de hockey. Elle l’appelait comme ça alors que pendant tout le long du film, les personnages l’appellaientt « Jayson ». Vadim préférait regarder les films d’horreur avec Sasha, au moins, elle savait apprécier le film tout comme lui et faire des commentaires constructifs et pas ringard comme celle-là.
Kathy - Non mais pas ta petite sœur mais la grande, Sasha. L’adolescent stoppa ses baisers pour regarder la brunette en fronçant les sourcils, pourquoi lui parlait-elle de Sasha ? D’accord, il avait l’habitude que de parler de toutes ses relations à sa « sœur ». En vrai, il ne savait pas exactement comment la nommé parce que d'un côté ils ont été élevé ensemble par la mère de cette dernière et ils vivent sous le même toi, les chambres juste à côté l’une de l’autre et d'un autre, ils n'avaient aucun lien de parenté. La plus part du temps, elle pouvait entendre tout ce qu’il se passait dans la chambre de Vadim. Il roula des yeux avant de répondre.
Vadim - Si ça la dérangeait, elle serait déjà là à nous dire de nous casser crois-moi. Il avait juste envie qu’elle se la ferme et qu’ils puissent passer à l’acte. Il n’avait aucune intention de sortir avec elle, tout ce qu’il voulait c’était se la faire et qu’elle dégage ensuite. Il n’avait jamais eu d’attache pour une fille. Les seules femmes qui se trouvaient dans sa vie étaient Lisa, sa petite sœur, puis sa marraine qui est la mère de Sasha et Sasha elle-même. Il reprit là où il en était resté, repoussant à nouveau ses cheveux pour embrasser son cou, il l’entend rire et le repousser. Il s’arrête et la regarde en fronçant les sourcils, dans le genre « dis moi pas que t’es chatouilleuse à cet endroit ! ». Mais il se contente de ne rien dire et d’embrasser ses lèvres, il était doué, ses baisers ne ressemblaient pas à des baisers tendres qu’un homme amoureux pourrait faire à la femme de sa vie. Il détestait tout ce qui se rapportait à l’amour et à ses conneries. Pour lui, lorsqu’on était amoureux, ça ne pouvait jamais bien se finir pour nous, soit on finissait par faire une erreur et perdre la femme qu’on aime, soit elle fait l’erreur et vous ne pouvez lui pardonner. Y a toujours quelque chose qui ne va pas jouer. L’amour n’est là que pour faire du mal à court ou à long terme. Pourquoi faire compliquer quand on peut faire simple ? Il avait trouvé son quotidien et ça lui allait parfaitement. Les filles défilaient dans son lit, une par une, Madame Micheals n’aimait pas ceci mais malgré les discutions qu’elle a eu avec le jeune homme, les choses n’ont pas changé. Il reste convaincu qu’aucune femme ne pourra conquérir son cœur. Jamais !
Vadim -Sérieux ? Au cimetière ? Derrière Sasha, le jeune homme marchait tout en poussant les branches qui venaient lui fouetter le visage, la nuit était déjà tombée sur la ville. Elle le tenait par la main et pressait le pas, elle connaissait cet endroit par cœur ou quoi ? Il se demandait combien de fois, était-elle venue ici pour connaitre ce raccourci. Il n’y avait pas mis les pieds depuis le décès de sa mère. Et c’était il y a fort longtemps. Il n’avait jamais osé venir, de peur de ne pas assurer, de ne pas être fort face à sa tombe. Il avait évité le cimetière pendant toutes ces années et aujourd’hui il était là avec elle.
Sasha - Te fais pas de fausses idées pervers, il va rien se passer Vad ! Il ria en secouant la tête. Elle s’arrêta puis se retourna vers lui, elle avait un petit sourire sur ses lèvres, la lune était pleine derrière elle. La lumière qu’elle dégageait lui laissait voir le visage de la belle blonde. On aurait dit un sorte d’ange, pourtant, ce n’était pas quelque chose qu’il irait lui dire, trop poétique et pas du tout son style. Il leva un sourcil avant de répliquer.
Vadim - C’est vrai ! Comment n’y ai-je pas pensé plutôt ! T’es un loup garou et tu vas me dire que tu te transformes lors des pleines Lunes et tu vas me demander si tu peux me transformer pour que je sois comme toi mais surtout à toi pour toujours c’est ça uh ? Pas la peine de faire ton discours… je te répond que je ne tiens pas à avoir des poils partout, merci de ta proposition mais… Elle ne le laissa pas finir, ses lèvres ssur les siennes, il sourit tout en l’entourant de ses bras pour la serrer contre lui. Il aimait ses baisers si doux et sensuels à la fois, il ne pourrait jamais s’en passer. Elle rompit le baiser après quelques secondes pour poser ses deux mains sur son torse et lever les yeux pour le regarder. Il avait un sourire aux lèvres et un sourcil hausser se demandant en quoi il avait mérité un baiser de la sorte.
Sasha - Je l’ai fais juste parce que je devais te faire taire car tu racontais des conneries, ne vas pas t’imaginer autre chose ! Lui dit-elle avec son petit air d’ange qui le faisait craquer à coup sûr. Vadim fit une petite moue dans le genre « mais bien sûr ! » avant qu’elle ne se mette à rire et de lui donner une tape sur son épaule droit.
Vadim - Aouch ! Elle leva les yeux au ciel avant de justement lever la tête pour regarder le ciel. Le jeune adulte ne comprenait pas ce qu’elle voulait lui montrer ici, il n’y avait rien à part des tombes. Et ce n’était pas du tout romantique, lui qui pensait ne pas l’être, il voyait que la jeune femme était pire que lui ! Quoiqu’il en soit, il ne dit rien et se contente de faire pareil qu’elle. Ce qu’il vit le bluffa, jamais il n’avait vue autan d’étoile dans le ciel que ce soir-là.
Wah… C’est magnifique ! Il posa son regard sur Sasha, toujours serrée contre lui. C’était encore un peu bizarre que de ressentir ses choses, choses qui étaient des sentiments. Oui, il éprouvait des sentiments pour la belle blonde. Ce petit bout de femme avec qui il avait grandit et qu’à un moment, il avait considéré comme sa sœur. C’était fou, tout ce qu’il s’était passé était inimaginable y a encore quelques mois. Si un de ses potes lui auraient dit qu’il coucherait avec elle, il lui aurait donné un coup de poing direct. Mais tout c’était passé si bizarrement, elle avait eu le cœur brisé et comme toujours, il était là pour elle. Pour la réconforter et lui dire que les hommes sont que des cons. Une chose en entrainant une autre, ils s’étaient embrassé et avait couché ensemble. S’ils n’avaient pas grandit ensemble comme des frères et sœurs, cet acte là aurait pu sembler tout à fait naturelle seulement ils savaient que ce n’était pas très sain et que ce serait difficile que de le raconter aux gens. Au départ, ca avait dérivé, elle n’avait pas aimé être « comme ces filles qui passent dans ton lit une à une » et une tension entre eux s'était mise en place. Ce fut dure que de revenir à la communication mais fallait croire qu’elle était toujours plus forte que lui, elle fut la première à ouvrir le dialogue, il ne pourrait jamais la remercier d’avoir fait le premier pas. Les choses allaient bon train entre eux malgré le fait qu’ils devaient rester discret sur leur relation. Si Madame Michaels apprenaient qu’ils entretenaient une relation autre que fraternels ou amicales, elle les tuerait sur place et lui le premier.
Il la regardait depuis quelques minutes alors qu’elle observait les étoiles, son visage toujours illuminé par la lueur de la Lune et les mots qui traversait l’esprit du jeune McKeynes étaient « Mon dieu qu’elle est belle. ». Il ne s’était jamais imaginé ressentir des sentiments pour une femme un jour. Jusqu’à cette fameuse nuit avec Sasha, sa définition du mot « amour » était fausse et pourtant il y avait cru dur comme fer. Mais elle lui faisait voir le monde d’une nouvelle manière, d’une autre façon. C’était comme si il n’avait jamais vécu avant elle, il découvrait tellement de nouvelles choses.
Sasha - Quoi ? La jeune femme venait de se rendre compte qu'il l’observait. Il pourrait le lui dire, là, tout de suite, lui dire ce qu’il ressentait pour elle seulement à quoi bon ? Il ne voulait pas la faire fuir et encore moins gâcher tout ce qu’ils partageaient. Il se contenta de hausser les épaules, et fidèle à lui-même, répondre tout simplement.
Vadim - J’essaye de voir si je ne vois pas des signes d’une transformation future pour que je puisse anticipé le truc, tu vois ? Elle ria tout en le repoussant, il adorait la faire rire, elle riait comme si c’était la première fois et ça le remplissait d’un bonheur encore inconnu jusqu’à présent. Il se contenta de lui sourire en ajoutant.
Non mais sérieusement, merci. Sasha - Viens là idiot. Elle le tira vers elle en attrapant son t-shirt et l’embrassa à nouveau mais d’une autre manière cette fois-ci. Il savait exactement ce que cela signifiait, ils n’étaient pas prêts à rentrer à la maison tout de suite… et qui sait peut-être même pas avant le lendemain.
Harry - NON, Vadim, non c’est pas comme ça que tu dois faire ! Monsieur Harry McKeynes, le père de Vadim, continuait à crier malgré les personnes qui leur prêtait attention. Le jeune adulte commençait à en avoir marre, tout ce qu’il souhaitait, c’était passé une dernière journée avec son père et sa sœur avant de les quitter. Mais il avait l’impression que le fait de rentrer à l’armée n’allait rien changé au fait qu’il décevra toujours son père quoiqu’il fasse. Il n’avait pas de bons résultats en cours, il s’était fait virer donc il ne pourrait avoir une bourse d’études pour le baseball, il sortait avec Sasha qu’il devait considérer comme sa sœur et par dessus tout, il s’engagé dans l’armée alors qu’il ne savait même pas c’était quoi la guerre ou tenir une arme. Vadim répondait toujours à son père qu’il n’avait pas besoin de savoir tenir une arme, qu’il s’engageait dans l’armée de l’air. Son père était un ancien marine étoilé pour sa bravoure et sa loyauté. Il avait toujours été fier d’avoir fait la guerre, d’avoir combattu pour son pays, d’être un Marne Américain. Vadim pensait que s’inscrire à son tour, rendrait fier son père mais c’était tout faux. Ce dernier ne cessait de lui dire qu’il s’inscrivait pour de mauvaises raisons à l’armée. Ce n’était pas pour défendre son pays mais pour fuir comme une mauviette les conséquences de ses actes. Le jeune adulte avait l’impression que quoiqu’il fasse, rien n’était jamais assez bon pour son père. Il courra pour récupérer la balle avant de revenir vers son père.
Vadim - Ok j’ai compris p’pa, ça va. On retourne au bar ? Son père haussa un sourcil avant de hausser les épaules, il avait l’habitude que son fils abandonne rapidement dès que quelque chose devenait dure pour lui. Il détestait apprendre, qu’on lui dise quoi faire parfois il avait l’impression de se voir lui-même des années plus tôt. Il était pareil que Vadim, il aimait faire les choses comme lui le sentait et pas comme les autres le lui disaient de faire et pourtant, il avait du mal a accepté les déceptions de son fils.
Harry - Tu vas aller la voir ? Pourquoi Vadim devait toujours être mêlés à toutes les conneries qu’il entendait ? Son fils avait le don de se trouver dans les pires situations et là c’était le cas, s’il ne partait pas pour l’armée, il se ferait virer de la maison Michaels ce qui était plutôt normal vu la situation. Le jeune homme s’était arrêté pour faire face à son père.
Ecoute mon grand… Vaut mieux que tu partes sans rien lu dire. Pas d’adieu ni rien, c’est ce qu’il y a de mieux à faire pour elle… pour vous deux. Si jamais il t’arrivait quelque chose… Vadim - Il ne va rien m’arriver ! C’était sorti tout seul, d’un ton sec. Il n’arrivait pas à croire que son propre père lui dise ce genre de chose au lieu de le rassurer de lui dire que tout va bien se passer et qu’il va revenir sain et sauf. Mais non, même ça c’était trop demandé. Il soupira avant de prendre son matériel et de marcher d’un pas rapide vers son pick-up.
Harry - Vadim… Vadim ! Son père arriva derrière lui et posa une main sur l’épaule de son ainé.
Je ne dis pas ça car je pense que tu ne vas pas réussir mais parce que je pense à son bien à elle et tu devrais faire pareil fiston. Que lui arrivera-t-il si tu ne reviens pas ? Tu y as pensé ? Quelle serait sa réaction ? Combien elle en souffrira ? Ne lui laisse pas croire que tu vas revenir, quitte là maintenant. Repoussant violemment l’épaule de son père, Vadim se retourne vers lui en l’empoignant par le col.
Vadim - Je vais revenir, et je ne compte pas l’abandonner comme toi tu as abandonné maman. Se regardant tous les deux dans les yeux, le jeune homme finit par lâcher son père et monter dans le véhicule puis mettre le contact en marche.
Ne m’attendez pas pour manger. Pas même un regard en direction de son père, il démarra et quitta le terrain de baseball ou il aurait aimé y mettre bien plus souvent les pieds qu’il ne l’avait fait avec son père.
Vadim - Ok, je sais qu’on s’était dis qu’on en parlerait pas mais… Tu m’as terriblement manqué ! Ils étaient tous les deux assis sur les ailes du R543 de Vadim. Après un vol au dessus de la ville et des loopings bien métrisés, ils s’étaient arrêtés à l’aéroport de l’armée. Il avait tenu à ce qu’elle puisse monter avec lui au moins une fois, qu’elle voit ce que lui voit de là-haut lorsqu’il est en plein vol au dessus des villes Irakiennes. Il n’a pas envie de lui parler de ce qu’il se passe « là-bas », c’était comme ça qu’ils appelaient sa mission. Croquant dans une pomme rouge, il avait son regard posé sur Sasha.
Sasha - Non, on avait dit qu’on en parlerait pas alors je vais faire comme si je n’avais rien entendu ! Elle sourit en coin puis s’empare de sa pomme pour croquer dedans à pleine dents, Vadim hausse un sourcil en la regardant mais finit par être vaincu. Son regard se perd à nouveau au loin dans ses forêts qu’il connaissait pratiquement par cœur tant de fois il y avait trainé avec ses potes à l’époque. Il était dans ses pensées et il n’entendit pas Sasha qui lui parlait depuis un moment, c’est avec une tape sur la tête qu’elle retint son attention. D’ailleurs cela lui faisait bizarre de voir Vadim les cheveux aussi court, elle le préférait avec ses cheveux d’avant et elle ne se privait jamais pour le lui dire.
Ca va ? Dis tout de suite que je t’emmerde tu sais, y a du monde qui m’attends chez moi. Il savais très bien qu’elle était attendu pour fêter dignement le repas de Noël, Il aurais aimé rester bien plus longtemps avec elle mais il repartait en mission le lendemain à peine. Vadim savait qu’il n’était pas le bienvenue au repas familiale, plus depuis que Madame Michaels les avaient surpris tous les deux en plein acte sexuel. Un moment terriblement gênant qu’il ne voudrait plus se rappeler.
Vadim - Arrête c’est pas ça, tu sais que j’adore passer du temps avec toi et que si je rentre à la maison c’est pour vous voir Lisa et toi. Même si c’était assez dur avec sa sœur qui lui en voulant de s’être engagé mais il restait son grand frère et ils arrivaient encore à communiquer même si elle était plus distante qu’auparavant. A chaque fois qu’il rentrait pour quelques jours, il essayait de se faire pardonner et dès que ça marchait, il devait retourner en mission et elle le haïssait d’autant plus. Le jeune homme ne parlait plus à son père depuis cette fameuse journée père/fils mais ça n’empêchait pas que ce dernier lui manquait tout de même.
Sasha - Mais y a un truc qui va pas tout de même. Je te connais Vad, je sais exactement quand quelque chose ne va pas ! Dis moi ! Et elle pouvait être très convaincante, c’était difficile de lui cacher la vérité, lorsqu’elle voulait savoir quelque chose, elle le savait. Un soupire sorti de la bouche de Vadim avant qu’il se décide à parler, le regard perdu à nouveau dans la nature.
Vadim - Ce que je vois là-bas… C’est assez… effrayant. Il se mouilla les lèvres pour les desséchés et le froid se fit ressentir immédiatement. Il avala sa salive avant de continuer.
Je pensais que j’allais être fort, que ce n’était rien tu vois ? Que… j’allais juste voler au dessus des villes et le tour était jouer ! ee ne pensais pas que j’allais devoir… Il s’arrêta, sa voix se fit couper par le nœud dans sa gorge. Il arrêta de parler et sentit la main de Sasha prendre la sienne et la porter jusqu’à ses lèvres pour y déposer un baiser. C’est à ce moment-là, que Vadim reporte enfin son regard sur la belle blonde. Lorsqu’elle le regardait, il avait l’impression d’être en sécurité, c’est bizarre car ça devrait être le contraire, il devrait pouvoir la rassurer et lui dire que tout allait bien mais il n’y arrive pas. Son regard le transperce, il se sent vivre à chaque fois qu’elle le touche, qu’elle lui sourit. Une petite bise s'est levé et il la vit trembler. Il se leva pour venir se poser derrière elle et l’entourer de ses bras pour la tenir au chaud.
Sasha - Toi aussi tu m’as manqué Vadim… Un sourire vint enfin se poser sur les lèvres du jeune homme.
Infirmière - Encore un peu. Voilà. Le patient grimaça de douleur avant de s’asseoir sur son lit, enfin. A l’aide de ses mains, il recula pour rejoindre son coussin vers la tête du lit. Le jeune homme reposa sa tête avant de soupirer, ça faisait du bien de pouvoir s’allonger un peu, la physio lui prenait un maximum d’énergie et à la fin de la journée, il était épuisé.
Il ne vous reste plus que une semaine. Vous pourrez rentrer chez vous, Monsieur McKeynes. Elle avait un fort accent et il avait du mal à comprendre tout ce qu’elle pouvait lui dire. L’hôpital dans lequel il s’était réveillé y a quelques mois était loin d’être celui qu’il avait fréquenté en Californie. Ca ne sentait pas le désinfectant et toutes ces conneries mais plus le renfermé, des odeurs qu’il ne savait pas encore reconnaitre. Il ferma quelques secondes les yeux, il avait sommeil et pourtant la nuit n’était pas encore tombée. Lui, qui avait toujours été un nocturne voilà qu’il passait son temps à dormir.
Docteur - Comment va le patient ? Vadim entendit la voix du docteur qui lui avait – selon les infirmières – sauver la vie. Le jeune homme écoutait que d’une oreille, les yeux toujours fermées.
L’armée américaine vient le rapatrier aujourd’hui même en fin de journée, ils ne veulent pas le laisser plus longtemps. Ils préviennent à la dernière minute alors que la date avait déjà été fixée et c’est à nous de nous manier à présent. Même pas un merci ni rien. Je hais ces américains, si j’avais su… Tout en continuant à parler, il quitta la chambre de Vadim. Ce dernier ouvrit les yeux et porta son regard sur l’infirmière, une brune aux cheveux très court et fins. Elle lui sourit de toutes ses dents pour le rassurer.
Infirmière - Il ne parlait pas à vous. Ne vous inquiéter pas. Dormez maintenant. Elle tapota la tête de Vadim avant de quitter à son tour la chambre de ce dernier. Fermant à nouveau les yeux, le jeune homme ne put s’empêcher d’essayer de se rappeler ce qu’il s’était passé ce jour-là. Pourquoi avait-il perdu le contrôle de son avion. Pourquoi n’avait-il pas utilisé le parachute pour sortir de là au lieu d’essayer de reprendre les commandes. Il se rappelait que toute sa vie avait défilé devant ses yeux et que la seule pensée qui lui était venue était : « Alors c’est vrai. ». Pensée idiote. Il avait revu le visage de sa mère, de Lisa, de Sasha et de son père. Les erreurs qu’il avait pu commettre, il voulait les réparer, revenir en arrière pour faire mieux, être un meilleur fils, un meilleur grand frère, le petit ami idéal. Il avait hâte que de pouvoir retrouver les siens, de leur dire que c’était fini, qu’il laissait tomber l’armée. Qu’il ne les quitterait plus jamais. Des mois passés loin d’eux sans nouvelle, lui avait suffit.
Trois heures plus tard lorsqu’il ouvrit les yeux à cause de l’agitation qui se tramait autour de lui, il comprit que l’infirmière avait eu tord et que c’était pour lui que l’armée était venu.
Vadim - Qu’est-ce qu’il se passe ? Demanda-t-il à un soldat lorsque ce dernier s’arrêta juste en bas de son lit. Il ne lui répondit puis se poussa pour laisser la place à un autre homme.
Général Walker - Général Walker, 3ème division. Nous avons intercepté un message radio disant qu’Al-Qaïda savait que nous avons plus d'une vingtaines d'hommes dans cet hôpital, nous avons décidé d’expatrier tous nos soldats au pays. Vadim ne comprenait pas très bien mais il ne posa aucune question se contentant d’essayer de se relever et de marcher jusqu’à la porte à l’aide de l’infirmière toujours. Entendant juste derrière lui des « C’est lui ce soldat porté disparu y a plus de 2 ans ? Putain, j’n’imagine pas tous les changements dont il va devoir faire face… Sa gronzesse doit déjà être dans le pieu d’un autre ! » Et l’autre de rajouter. « Ouais, surtout car il a été déclaré mort lors de la bataille du 11 octobre, alors que le gars était toujours vivant mais dans le coma depuis deux ans. Je remercie Dieu de ne pas être à sa place. »
Collin - Je passe te prendre à 21 heure ? Vadim se stoppa net en entendant la voix d’homme. Il s’arrêta un peu plus loin de l’entrée de la maison des Michaels, un blondinet se trouvait sur le pas de la porte avec Sasha. Le jeune McKeynes pouvait la reconnaitre parmi des milliers de femmes. Il eut immédiatement un sourire aux lèvres en entendant le son de sa voix. Il avait envie de la voir de face, de pouvoir la regarder dans les yeux, malgré ces trois ans sans ses nouvelles, il savait qu’elle n’avait pas pu l’oublier et passer à autre chose. Ce qu’il y avait entre eux était fort et allait bien de l’au-delà. Un pas en avant mais une nouvelle fois, quelque chose le retint de ne pas avancer. Ce blondinet prit Sasha dans ses bras puis l’embrassa. Son cœur fit un bond dans sa poitrine puis commença à battre vite, puis encore plus vite. Il cognait dans sa poitrine et Vadim avait presque du mal à respirer, il ne savait pas pourquoi il réagissait ainsi, il avait été con, il aurait dû s’en douter qu’une belle femme comme elle ne pourrait rester bien longtemps célibataire. Ces soldats avaient eu raison, tout était différent depuis qu’il était revenu, son père était décédé d’une crise cardiaque y a de ça une année et sa sœur a dû se débrouiller seule pendant ce temps-là, elle avait perdu les deux hommes de sa vie. Elle était devenue blanche lorsqu’il s’était présenté à elle puis elle avait fait comme si ça ne l’avait pas affectée plus que ça. Il se dit que finalement c’était peut-être mieux ainsi, que Sasha ait refait sa vie avec un autre, qu’elle soit heureuse et c’était tout ce qui l’importait. Il n’eut pas le besoin de réfléchir plus longtemps, c’était décidé, elle ne saurait jamais qu’il était encore en vie. Son père l’avait prévenu, il devait d’abord penser aux autres, à leurs sentiments et revenir dans la vie de Sasha, y foutre le bordel n’était certainement pas une bonne chose. Serrant les dents, il dû rassembler toutes ses forces pour faire demi tour et la laisser à sa propre vie dont il en faisait plus parti. Rejoignant son Pick-up, il roula jusqu’au bar familiale où il avait rendez-vous avec le banquier pour régler des papiers. Ce dernier était déjà ouvert, il passa la porte et se posta sur une chaise haute avant de se commander un verre.
Barman - Il est tôt pour commencer à boire non ? Vadim posa son regard sur ce dernier avant d’avaler d’un trait sa boisson alcoolisée. Il en redemanda un autre. Il se demandait comment il allait faire pour passer à autre chose. Il avait eu deux ans de coma et une année de thérapie, elle avait eu trois ans pour passer à autre chose. Durant ces deux années de coma, le temps s’était figé pour lui alors que tout le monde autour de lui avait continué sa vie. Le jeune McKeynes avait l’impression d’être parti il y a seulement quelques mois alors qu’il n’avait pas mis les pieds aux Etats-Unis depuis des années.
Vadim - J’en avais besoin. Répondit-il au barman avant de terminé son deuxième verre lorsque la porte du côté des escaliers s’ouvrit.
Lisa - Tiens, ça me fait penser à quelqu’un ! Sa sœur venait d’en sortir et c’était arrêter quelques secondes à l’observer lui et son verre de whisky. Il soupira en l’entendant, il savait exactement à qui elle faisait allusion lorsqu’elle lui disait ça. Il se leva pour attraper son bras avant qu’elle ne quitte le bar. Elle s’arrêta pour se retourner vers lui.
Lâche moi Vadim. Elle ne plaisantait pas, il avait l’impression de ne plus la reconnaitre et sans rien dire, il la lâcha. Elle le toisa du regard une nouvelle fois avant de quitter le bar. Le jeune homme se retourna vers le barman et demanda un nouveau verre que ce dernier déposa devant lui. Vadim observa longuement son verre avant de finir par le repousser puis de se commander un café noir.
Nathéan - Merde Vadim, arrête de me reluquer comme ça ! Le jeune homme ou plutôt jeune femme ferma la porte de son casier avant de quitter la pièce pour rejoindre les WC. Le jeune McKeynes, un grand sourire aux lèvres se retourna vers les autres.
Vadim - Putain, vous imaginez le jour où il a ses règles ? Il éclata de rire avant de s’approcher de Mehdi et de vouloir checker avec lui mais ce dernier n’était visiblement pas d’humeur à rentrer dans ses délires aujourd’hui. Vadim haussa les épaules puis se tourna vers les filles, sa main toujours en l’air.
Non sérieux, vous n’pouvez pas laisser ma main en suspense comme ça ! Stevy ? Il se tourna vers la brunette qui mâchait son chewing-gum appuyée contre son casier.
Stevy - Même pas en rêve tête de nœud ! Elle roula des yeux et Vadim se retourna alors vers Shanice. Elle s’approcha de lui et lui chuchota dans l’oreille.
Shanice - C’est pas ça que je voudrais toucher mon beau. Elle se repousse et lui fais un clin d’œil avant de quitter la pièce à son tour suivit par Stevy qui ne se gêna pas pour pousser Vadim lorsqu’il lui bloqua la route. Ce dernier se retourna vers son pote qui secoua la tête et finit par rejoindre les filles en sortant des vestiaires.
Vadim - Bon je n’ai plus qu’à me checker seul ! De son autre main, il se tape sur la sienne puis quitta la pièce pour suivre ses camarades. Il arriva dans la pièce principale ou se déroulait plusieurs activités en pleine journée seulement il n’y avait encore personne et ils devaient attendre leur agent de probation pour continuer à faire leurs TIG. Vadim s’était une nouvelle fois mis dans le pétrin tout ça pour pouvoir gagner plus d’argent et rembourser les dettes qu’avait son père à la banque. Il s’était fait prendre lors d’une partie de poker illégale avec deux amis à lui, étant sa première arrestation et surtout étant le fils d’un ancien marine, le juge le condamna à faire des travaux d’intérêts généraux pour une durée pas encore déterminée. Tout le monde disait que le jeune McKeynes s’en était plutôt bien tiré, qu’il aurait dû avoir pire que ça mais que grâce à son passé, il avait esquivé une peine de prison. Vadim s’en fichait de ce qu’on pouvait dire sur lui, il avait l’habitude que les gens parlent et raconte des conneries sur lui comme au lycée lorsque ces populaires se permettaient de faire des remarques. Dans ces populaires, Nathéan en faisant parti, bien qu’il ne lui ait jamais rien dit directement, Vadim l’avait toujours pris pour un des leurs. Il avait toujours pensé que Nate était un de ces sales types qui se permettaient de juger tout le monde alors qu’il n’était pas mieux. Seulement, depuis qu’ils se retrouvaient tous les deux à faire des TiG ensemble, il apprenait à mieux le connaitre. Vadim pouvait s’apercevoir alors combien il avait eu tord à l’époque du lycée. 6 chaises étaient exposées en rond en plein milieu de la salle. Les jeunes adultes se demandaient ce qu’elles foutaient là et qui les avis mises à cet endroit.
Nathéan – Vous attendez quoi ? Vadim sursauta presque en entendant la voix de son ami. Il se retourna vers lui et eut un sourire.
Vadim - J’oublie parfois que t’es un gars aussi ! Nathéan roula des yeux avant de donner un coup sur l’épaule de Vadim, ce dernier était gay et Vadim était le premier à le charrier jour et nuit. Nath s’arrêta devant les chaises.
Nathéan - Vous avez peur des chaises ? Il rit avant de s’asseoir sur l’une d’elle et de regarder les autres.
Beh quoi ? Je vais pas rester debout à attendre notre agent ! Vadim fit le premier à s’asseoir à son tour et d’étaler ses jambes sur la chaise en de droite tandis que les trois autres prenaient place un à un.
Stevy - Ca se trouve, il va nous faire sa séance de psy à la con !
Vadim - Oh ouais ! On peut même commencer, tiens dis moi Stevy, c’était quand la dernière fois que tu as baisé ? Non parce que ça doit remonter à loin à mon avis et… Il n’eut pas le temps de terminé que leur agent de probation entra dans la salle. Stevy eut juste le temps de lui faire un doigt d’honneur.
Agent de probation – Vous foutez quoi ici ? Aller ranger la salle du fond ! Qu’est-ce que vous croyez ? Que je suis ici pour vous faire de la lecture ou quoi ? Les 5 se levèrent en même temps tout en soupirant. La salle du fond était un vrai foutoir, Mehdi ouvrit la porte qui se fermait comme celle d’un garage.
Mehdi - Bordel, on va devoir ranger tout ce foutoir ? Déjà désespérés par le travail qui les attendaient. Shanice jeta un coup d’œil à son tour avant de soupirer.
Shanice - Je viens à peine de refaire mes ongles, rêvez pas les gars, je ne touche à rien ! Je n’ai pas envie de dépenser 20 dollars dans une nouvelle manucure ! Elle était déjà énervée ce qui fit sourire Vadim.
Vadim - Calme toi ma belle, si tu veux, je m’occupe de ta partie mais en échange… faudra me donner un petit quelque chose ! Il lui fait un clin d’œil avant de tourner la tête et de tomber sur Stevy qui le regardait, un sourcil haussé.
Quoi ? Stevy -T’es vraiment un gros pervers toi ! Et elle n’avait pas tord, depuis son retour aux Etats-Unis, le jeune homme n’était plus du tout celui qu’il était lorsqu’il s’était engagé dans l’armée. Et puis à quoi cela servait-il ? Il avait perdu la femme qu’il aimait, elle savait qu'il était de retour en l'ayant vu le retour du "héro" à la télévision. Mais Vadim l'évitait depuis, il n'avait pas envie de la croiser. Il faisait tout pour l’éviter et demandait à tout le monde de ne pas lui parler de lui prétextant que c’était la jeune femme qui ne voulait plus entendre parler de Vadim, qu’elle l’avait définitivement rayé de sa vie. Jusqu’à aujourd’hui, son « plan » marchait à merveille et peut-être un peu trop bien. Il ne la voyait plus, n’avait plus aucune repère, sa sœur ne lui adressait quasiment pas la parole. Elle lui disait qu’elle s’en était sorti sans lui pendant 4 ans et que ce ne serait pas maintenant qu’elle aurait besoin de lui. Le sexe était devenu comme un besoin d’attention pour Vadim. Il dérivait et pourtant personne ne se rendait réellement compte, après tout Shanice et Mehdi l’avait toujours connu aussi pervers.
Mehdi - Tu peux prendre aussi mon côté ! Le jeune McKeynes porta son regard sur ce dernier et secoua la tête en tirant une grimace.
Vadim - Sans façon vieux, t’es pas du tout mon genre ! Il regarda Nate et ajouta.
Et toi non plus ! Ce dernier haussa un sourcil.
Nathéan - Ce n’est pas ce que tu disais quand…
Agent de probation – Ma parole, vous n’avez encore rien fait ? Bougez vos culs bande de flemmards ! Il roula des yeux, son café en main, il faisait toujours irruption dans la pièce lorsqu’il se passait quelque chose d’intéressant, c’était comme si il les espionnait en permanence et qu’il attendait le meilleur moment pour se montrer. Il se retourna tout en détaillant Shanice de la tête aux pieds.
Shanice - Ce mec me file trop les jetons ! Elle mima un frissons avant de s’éloigner de la porte.
Stevy - T’as qu’à les lui bruler ! Les trois gars firent en cœur une grimace, c’est sûr qu’ils n’aimeraient pas que ça leur arrive à eux.
Nathéan - Aller on se fou au boulot, plus vite on commence, plus vite on finit ! Sur l’encouragement de Nate, ils se mirent au travail. Lorsqu’ils s’arrêtèrent tous par le bruit d’une mélodie.
Vadim - Pouah les gars, regardez comment je joue, je suis devenu un pro grâce au concert que j’ai regardé hier soir ! Ni une ni deux, Vadim commença à faire une improvisation complètement horrible à la guitare. Mais arrêta aussi tôt en entendant le résultat.
Mehdi - Mec, tu crains !
Stevy - Je dirais même que tu ne pourrais pas faire pire que ça !
Vadim - Ca va, c’est juste que j’ai pas contrôler le truc. Et puis je suis pas le seul à être nul comme ça ! La métisse se racla la gorge avant d’ajouter.
Stevy - Sauf que toi, c’est bien plus fréquent que nous ! Tu te rappelles de la fois où tu voulais ouvrir cette porte avec un trombone car tu l’avais vu dans mission impossible ? Vadim roula des yeux puis ouvrit la bouche pour dire quelque chose d’autres mais fut interrompit par Mehdi.
Mehdi - Ou la fois ou tu voulais faire ta cascade avec ma caisse et qu’elle a finit retournée. Assit sur une chaise, les bras croisé, il le fixait d’un regard comme s’il lui en voulait toujours.
Vadim - Je me suis excusé et j’ai payé les dommages du con ! Bon les gars, on se remet au boulot là ! Il fit le tour pour s’emparer d’une casquette des yankees qu’il posa sur sa tête après avoir enlevé la poussière.