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 I'm here for you — AALITIM

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MessageSujet: I'm here for you — AALITIM   I'm here for you — AALITIM EmptyLun 3 Fév 2014 - 18:27



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ft. Aaliyah & Timéo۰


Journée assez longue, fatigante. Jamais je n’aurais cru qu’il y aurait beaucoup de clients qui viendraient chercher des CD’s et en acheter même. La majorité était venue pour acheter des DVD’s, assez normal j’avais envie de dire. Les gens qui venaient acheter des DVD’s et CD’s commerciaux, totalement normal j’avais encore plus envie de dire..! En revanche, je n’avais pas hésité à leur conseiller des bons vieux films et musiques. Il y en avait certains qui m’avaient écoutées. Je n’étais de mauvaise humeur en fin de journée et j’avais surtout la sensation de servir au moins à quelque chose. Aujourd’hui, Nathan n’avait pas été là. Enfin si, le matin mais après l’après-midi il avait été absent. Il était parti soi-disant pour animer une chaine locale. Je ne savais pas, mais au fond de moi-même. J’avais plus la sensation que c’était une excuse que la vérité. Pour moi, les gens mentent. Ils avaient même pas le courage de dire la vérité parce que ils avaient peur que ça fasse mal. C’était vrai, ça faisait mal mais au moins c’était de l’honnêteté. C’était exactement ce qu’il me fallait. Bref, c’était pas ce qui va nous intéresser en ce beau jour. Après avoir fait à manger, j’avais manqué de laisser trop cuire le plat du soir, j’avais failli servir cramé les pâtes. Excuse du soir pour avoir fait les pâtes et pas autre chose: Jaz avait sport le lendemain. Bref, après avoir fait à manger, avoir aidé Jaz à faire les devoirs. C’était facile, un minimum quand même, mais ça n’avait pas empêché que j’avais légèrement galéré pour réactiver mes neurones sur un cours. Il n’allait pas de main-morte son maître, mais il m’avait l’air de fournir un enseignement de qualité. Bref, après avoir fait à manger, aidé Jaz à faire les devoirs, après avoir mangé. Là y avait pas de soucis. Ensuite après avoir été passé dans la salle de bain, que Jaz fut couché à la bonne heure après une bonne discussion ensemble sur ce qu’on avait fait dans la journée et ce qui s’était passé. Apparemment, mon frère s’était fait un ami et visiblement.. Il s’appelait Jamie. Drôle de hasard. En tout cas, il m’avait bien l’air d’être sympa le petit garçon à vouloir l’aider à s’intégrer dans la classe. Pendant que Jaz dormait, moi je n’étais pas partie directement dans mon lit. La première chose à faire c’était de faire la vaisselle et descendre la poubelle. Éviter la concierge et quelques jeunes qui voudront m’inviter à une fête. Chose que j’avais pas envie de faire: je devais rester là dans l’appartement, à me reposer pour le lendemain et surtout… Être là pour Jaz quoi. Ces derniers-temps il avait bien besoin de moi et ce n’était pas que quelques semaines qui allaient régler notre court de vie qui avait été perturbée…! Bref, après avoir fait ce qu’il fallait faire, je m’installai sur le canapé et soupirai d’aise. Je pris donc ma télécommande, alluma la chaine et la fit démarrer. Je l’ai mise en mode écouteur pour ne pas réveiller mon frère bien sûr. Sinon, où était l’intérêt de le faire dormir si j’allais le réveiller quelques minutes après…! Gardant une oreille attentive, j’écoutais de la musique avec l’autre en écouteur.  Je balançai légèrement la tête en écoutant Money money money du groupe ABBA. Franchement ? J’adore.

C’était dans les alentours de minuit, quand j’avais presque fini de lire un livre que j’avais entendu un cri. Par pur réflexe, je me redressai du canapé. Enlevai l’écouteur de mon oreille, mis mon livre sur la table basse et j’entendis mon frère m’appeler. Sans plus attendre, je me relevai brutalement pour me diriger avec une marche forcée - ou peut-être bien je courrais… Bref le principal c’était que j’étais dans sa chambre en moins de dix secondes. J’ouvris sans plus attendre la porte, n’allumant pas la lumière tout de suite. Laissant la porte entre-ouverte, la lumière douce qui passait légèrement par l’entrebâillement. Je me dirigeai vers le lit, pour m’asseoir, voyant mon frère déjà redressé. Je le pris de mon bras par les épaules pour le laisser se blottir contre moi, je murmurai tout doucement, d’une bonne voix bienveillante, lui caressant la tête « Je suis là..! Là.. Voilà.. ». Je mis mon autre bras derrière son dos pour le frotter tout doucement. Je me balançais tout légèrement avec lui le temps qu’il réussit à se calmer. Puis je me séparai légèrement de lui, pour allumer la lampe de chevet afin de le regarder avec un léger sourire rassurant « Tu veux en parler ? »  Oui. Parler de ce qui l’avait fait réveillé, parler de ses cauchemars, ça faisait du bien. Surtout quand on venait de vivre un événement traumatisant que seule moi je pouvais comprendre… Hm.. Non pas un événement, mais des événements.. Je pouvais comprendre que le changement lui pouvait être difficile et que c’était peut-être trop lui demander.. Mais le principal, c’était qu’on était ensemble. Et ce, pour toujours et personne ne viendra nous séparer.

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MessageSujet: Re: I'm here for you — AALITIM   I'm here for you — AALITIM EmptyMer 5 Fév 2014 - 17:35

Timéo avait passé plutôt une bonne journée, ça faisait quelques temps maintenant qu’il vivait à HB avec sa sœur. Elle l’avait rapidement forcé à reprendre l’école, et jusqu’à aujourd’hui les jours lui avaient parus longs. Ce qui avait fait qu’aujourd’hui n’avait pas été comme les précédents ? C’était simplement qu’aujourd’hui il s’était fait un ami. UN amie qui s’appelait presque comme sa sœur, Tim’ y voyait un signe. Ils étaient forcément faits pour s’entendre non ? Tim avait toujours été du genre plutôt timide, il était tout l’inverse de sa sœur. Il n’allait pas facilement vers les gens, de nature craintif il ne faisait pas facilement confiance. C’était pire depuis ce qu’il avait vécu dernièrement, son oncle qui essayait de le tuer autant dire que ça ne vous pousse pas à aller vers les autres. C’est Jamie qui était venu lui proposer de jouer, une mission secrète lui avait-il dit. Et finalement Timéo c’était bien amusé toute la journée, il ne l’avait pas vu passer. Rapidement l’heure de quitter l’école était arrivé et comme tous les jours sa sœur l’attendait devant l’école. Il n’était pas question qu’il rentre seul de l’école, il aurait pu après tout il était en âge de le faire. Mais il avait aujourd’hui bien trop peur pour accepter de rentrer tout seul. Et de toute façon sa sœur ne l’aurait sans doute pas laissé faire… La soirée était elle aussi passé très vite, il n’avait pas vu le temps passer, il avait fait ses devoirs avec l’aide de sa sœur. Même si dans le fond Timéo n’avait pas vraiment besoin de l’aide de Jay il aimait bien qu’elle l’aide. Elle l’avait toujours aidé à faire ses devoirs même du temps où leurs parents étaient encore en vie. C’était une habitude que Tim’ avait prise et dont il ne voulait pas se séparer. Même si aujourd’hui il était largement en âge de faire ses devoirs tout seul. Timéo était très attaché à sa routine et sa vie avait été suffisamment chamboulée sans que toutes ses habitudes changent. Une fois ses devoirs finis, ils avaient mangés puis rapidement l’heure pour lui de se coucher était arrivé. Il mettait toujours du temps à s’endormir en même temps depuis que son oncle avait essayé de le tuer il faisait des cauchemars. Pas toute les nuits mais c’était souvent, alors il avait toujours une certaine appréhension avant de s’endormir.

Timéo était finalement tombé de sommeil, même s’il avait lutté un moment contre il n’avait pas gagné la bagarre. Il avait dormi paisiblement quelques heures une peut-être deux avant de commencer à s’agiter dans son sommeil. Il revivait la scène où son oncle l’avait plaqué sur son lit les mains autour de son cou. Il se souviendrait toujours du regard que son oncle avait posé sur lui, de la sensation que le manque d’air lui avait provoqué. Il s’était senti mourir, il savait que si sa sœur n’était pas arrivée à ce moment-là son oncle l’aurait tué. Timéo se réveilla finalement en sursaut les mains sur sa gorge. « JAIIMIIIIE » cria-t-il en sanglotant… Il tentait de reprendre sa respiration, il essayait d’éviter à tout prix la crise d’asthme. Sa sœur n’arrivant pas il cria une nouvelle fois : « JAIIIMIIE » Il ne fallut alors que quelques secondes pour que sa sœur passe la porte de sa chambre. Elle s’assit près de lui et il se blotti contre elle entourant sa taille de ses bras et enfouissant sa tête au creux de son cou. Elle était la seule à pouvoir le calmer, elle lui dit d’une voix douce qu’elle était là et lui frotta doucement le dos. Ses sanglots se firent plus lents puis il se redressa un peu pour essuyer les larmes qui coulaient sur ses joues. Sa sœur lui demanda alors s’il voulait en parler, il plongea son regard dans celui de sa sœur. Il essuya les dernières larmes qui avaient coulés sur ses joues, et répondit à sa sœur : « Il était encore en train de m’étrangler … » Elle saurait de qui il parlait en même temps seul son oncle avait essayé de l’étrangler. Et c’était largement suffisant, et surtout assez traumatisant. Timéo avait toujours peur que son oncle les retrouvent et qu’une nouvelle fois il leur fasse du mal. Il ravala un sanglot et ajouta : « Et si il nous retrouve ?! » Il se blotti encore un peu plus contre sa sœur, rien que l’idée le faisait frissonner. Il savait que sa sœur avait fait ce qu’il fallait pour que leur oncle ne les retrouve pas. Mais il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir peur. Il plongea une nouvelle fois son regard dans celui de sa sœur, il avait le regard triste. « J’ai peur Jaimie… Je veux pas qu’il nous sépare…» C’était sa plus grande peur qu’on l’enlève à sa sœur. Il avait déjà perdu ses parents, son oncle avait essayé de le tuer alors si on lui enlevait sa sœur Timéo ne s’en relèverait pas. Elle était son pilier, il ne voyait aujourd’hui que par elle…
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MessageSujet: Re: I'm here for you — AALITIM   I'm here for you — AALITIM EmptyMer 5 Fév 2014 - 20:58



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« Il était encore en train de m’étrangler… » je soupirai d’une façon à ce que Jaz ne m’entende pas. Non c’était loin d’être un soupir d’agacement, encore moins un soupir de la colère. C’était un soupir triste. Pourquoi c’était Jaz qui devrait avoir vécu ça ? Pourquoi il s’était acharné sur lui ? Il ne lui avait pourtant rien fait, il n’avait rien à reprocher. Si ce n’était que notre héritage. Notre putain d’héritage à la con - désolé pour les gros mots mais ce sont les bons mots qui définissent correctement ce que c’était l’héritage de mes parents. Je lui caressai les cheveux entretemps. Je me pinçai les lèvres, prenant l’air assez soucieuse. Ouais c’était pas la première fois qu’il faisait des cauchemars. Fallait croire que sa confrontation envers son oncle l’avait fortement traumatisé. Jaz n’était plus le même depuis la mort de papa et de maman. Il avait maintenant du mal à se tourner vers les autres, à faire le premier pas. J’avais bien peur que cela ait des répercussions si ça continuait ainsi. Au fond de moi, je refusais qu’il aille voir un spécialiste. Non seulement parce que ça coutait cher, mais aussi parce que j’avais peur qu’il découvre notre histoire de fuite du Canada et que notre oncle nous cherchait encore sûrement à l’heure actuelle. Aussi parce qu’il pouvait me juger et je n’aimais pas les gens qui me jugeait par mon apparence et je ne voulais surtout pas que quelqu’un me connaisse par le biais de mon frère lors d’une séance. En fait, pour faire court, j’étais très méfiante des psychologues. Des gens qui prétendaient savoir régler le problème en écoutant les autres, en leur parlant en leur proposant la solution tout en étant assis sur le fauteuil, à dessiner, à jouer avec son stylo parce que le cas est banal etc etc. Non non, Jaz n’ira pas là-bas..! Il n’ira pas chez ces gens cinglés…! Mais s’il en avait besoin.. Non, mais non. Il avait moi. Je prenais mon frère dans mes bras, tranquillement. Pourquoi moi je ne faisais pas de cauchemars à sa place, pourquoi lui ? Il était bien trop jeune pour subir tout ça. Ça aurait pu être moi..! Bon sang Aaliyah, ressaisis-toi ! Le passé est passé, il fallait s’occuper du présent, ne pas se préoccuper du futur ! Profiter de l’instant présent, c’était que maman ne cessait jamais de répéter…!

« Et s’il nous retrouve ?! » fit-il en recommençant son sanglot. Par pur réflexe je le serrais contre moi, quand il s’était blotti contre moi. Je mis ma main sur sa tête et la serrai assez « Ne t’inquiète pas pour ça Jaz. J’imagine que je te l’ai déjà assez répété qu’il ne viendra pas nous retrouver, qu’il ne sera pas là. Qu’il ne retrouvera pas notre trace, que c’est bien impossible pour. Je m’en suis bien assurée ! » ouais bon non. Jaz avait bien entendu ça, cette version au moins des milliers de fois, il fallait que je fasse preuve d’originalité. Je le regardai, souriant tristement. « J’ai peur Jaimie… Je veux pas qu’il nous sépare… » je gardai mon sourire, sauf qu’il s’était un peu agrandi. J’avais doucement secoué la tête. « Tu sais Jaz.. Je t’ai fais une promesse qu’on ne se séparera jamais. Pas une seule fois, qu’on restera ensemble. Est-ce que tu te rappelles un moment où je n’ai pas tenu ma promesse ? » fis-je en lui posant la question, attendant sa réponse. Je continuai « Bien. Tu vois, celle-ci je ne peux pas la trahir parce que c’est une promesse assez fondamentale. Et même si c’est une promesse, pour moi c’est plus qu’une évidence ! Nous sommes du même sang ! Et tu sais ce que ça veut dire ? » je laissai aussi une pause pour qu’il réponde avant que je puisse encore continuer dans ma lancée. «  Que personne même pas notre oncle ne nous séparera. Il peut venir s’il le veut mais on ne sera pas seul contre lui, on a les gens qui vivent dans cette ville, on a des amis.. Enfin pas beaucoup.. Pas beaucoup. C’est normal aussi. » je souris encore plus, je mis mes mains sur ses joues pour faire sécher ses larmes qui coulaient encore un peu « Tu sais. Maman elle a dit qu’il ne faut pas s’occuper du passé. On peut très bien tomber de très haut et se faire mal, de ne pas arriver à se relever, mais il faut bien qu’on se relève, parce que.. On a pas le choix. C’est comme ça, c’est comme ça que la vie fonctionne. On s’occupe de l’instant présent, on ne regarde plus en arrière. C’est passé, c’est passé. Ça ne revient jamais, c’est réglé et c’est fixé… Il ne reviendra pas dans le présent et le futur on ne s’en préoccupe pas. Parce que si on fait ça, on ne pourra jamais avancer et on vivra que dans la crainte. Et crois-moi. Ce n’est pas une bonne méthode à adopter… Je dois avouer que c’est facile à dire qu’à faire.. Mais c’est pas une raison de ne pas y arriver non plus » finis-je dans un soupir, souriant légèrement, ébouriffant les cheveux de Jaz au passage comme j’aimais le faire afin de le taquiner. Histoire de lui faire changer les idées et de l’aider à oublier ce crapule.

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MessageSujet: Re: I'm here for you — AALITIM   I'm here for you — AALITIM EmptyVen 7 Fév 2014 - 16:33

Timéo aurait voulu pouvoir oublier ce passage de sa vie, oublier l’image de son oncle en train de l’étrangler. Il aurait aimé que ce soit qu’un cauchemar et qu’il n’ait jamais vécu ça. Mais il ne pouvait pas changer les choses, il le savait. S’il en avait eu le pouvoir il aurait évité cet accident à ses parents. Il rêvait parfois qu’il était un super héros, qu’il pouvait voyager dans le temps. Et sauver ses parents étaient toujours la première chose qu’il faisait. Vivre sans eux c’était tellement dur pour lui, heureusement que sa sœur était là. Elle était la dernière personne qui le raccrochait à sa famille, et depuis la mort de ses parents il ne supportait pas d’être séparé d’elle. C’était pire depuis l’épisode avec son oncle. Sa sœur était absolument tout pour lui et il ne supportait pas qu’on l’approche de trop prêt. C’était SA sœur, personne ne pourrait jamais lui enlever ça. Timéo était possessif avec elle, trop sans doute mais il avait encore cette peur au ventre qu’on puisse les séparer un jour. Il avait fait part de ses craintes à sa sœur. Il avait une peur bleu de voir son oncle débarquer ici et essayer encore de le tuer. Sa sœur lui expliqua encore une fois qu’elle avait fait ce qu’il fallait pour qu’on ne les retrouve jamais. Qu’elle s’était débrouillé pour brouiller les pistes. Il avait confiance en elle mais il avait besoin de l’entendre le lui dire pour se persuader que l’histoire avec leur oncle était bel et bien derrière eux. Il avait ensuite avoué à sa sœur qu’il avait peur d’être séparé d’elle. Elle lui répondit alors qu’elle lui avait fait une promesse et lui demanda s’il se souvenait d’une promesse qu’elle n’avait pas tenu. Il plongea son regard dans celui de sa sœur et secoua la tête négativement. Du plus loin qu’il se souvienne sa sœur avait toujours tenue ses promesses. Elle lui expliqua qu’elle ne pouvait pas trahir cette promesse, qu’ils étaient du même sang et que personne ne pouvait les séparer. Entendre sa sœur le lui dire le rassurait, elle arrivait toujours à trouver les mots juste pour l’apaiser. Il en avait besoin, cette peur était pour le moment encrer en lui. Il avait perdu ses parents subitement et sa sœur était tout ce qui lui restait. Il était normal qu’il ait peur de la perdre elle aussi… Elle lui expliqua que leur oncle ne pouvait rien contre eux ici qu’il y aurait des gens pour les défendre. Elle lui essuya alors quelques larmes qui avaient coulés sur ses joues et il répondit à sa sœur : « Je t’aime Jaimie » Elle avait réussi à le calmer comme toujours, il ne sanglotait plus. Ses dernières larmes elle les avait essuyées du bout des doigts.

Sa sœur lui expliqua alors que leur mère disait qu’il ne fallait pas s’occuper du passé. Que c’était en arrière et que ça ne revenait plus. Elle lui dit qu’il fallait avancer parce qu’ils n’avaient pas le choix, qu’il arrivait qu’on tombe mais qu’il fallait toujours se relever. Elle lui ajouta qu’il ne devait pas avoir peur de l’avenir parce que personne ne savait comment il allait se dérouler. Et que vivre dans la crainte n’était pas une vie. Elle lui dit que ce n’était pas simple d’y parvenir mais que ce n’était pas une raison pour ne pas essayer du tout. Elle lui faisait penser à sa mère, elle avait la même façon de parler. La même couleur de cheveux, le même regard protecteur. Aaliyah était en fait le portrait craché de leur mère. Sa sœur lui ebourrifa les cheveux et il secoua la tête un petit sourire sur les lèvres. Sa sœur avait même réussi à le faire sourire. Puis Tim leva les yeux vers sa sœur et lui répondit : « Je vais essayer… Je te promets… Je veux que Papa et maman soit fier de moi aussi… » Il se demandait bien ce que pensait ses parents de lui la haut. Il n’était pas aussi fort que sa sœur, il admirait Aaliyah pour ça. Elle savait toujours rester forte, lui il était beaucoup plus émotif. Timéo se pensait faible il aurait bien voulu être aussi fort que sa sœur. Et il imaginait bien ses parents être fier de Jaimie pour ça. Il posa de nouveau les yeux sur sa grande sœur et lui dit : « Ils me manquent tu sais… » Et le mot était faible, Timéo vivait très mal la mort de ses parents. Il lui arrivait encore parfois d’appeler son père ou sa mère. Parfois il avait envie de faire quelques choses et se rendait compte que son père n’était plus là pour le faire avec lui. Et ça lui donnait à chaque fois envie de pleurer. Jaz demanda à sa sœur : « Comment tu fais pour ne jamais pleurer ? » IL voulait savoir peut-être que si sa sœur lui expliquait comment faire il y arriverait lui aussi. Il n’avait plus envie de pleurer ni d’avoir peur. Jaz avait une envie soudaine de chocolat, il regarda sa sœur et lui demanda un petit sourire sur les lèvres et son regard innocent : « Est-ce que je peux avoir un chocolat chaud ? Comme celui que maman faisait ? » Ça voulait dire un chocolat chaud avec de la chantilly et des chamalows.
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MessageSujet: Re: I'm here for you — AALITIM   I'm here for you — AALITIM EmptyDim 9 Fév 2014 - 20:45



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Quand Jaz prononça le je t’aime Jaimie, je ne pus m’empêcher de le serrer contre moi encore plus. Je ne pus ni m’empêcher de lui répondre dans un murmure un moi aussi. Je devais avouer que j’avais de la chance d’avoir un frère avec qui je m’entendais bien et avec qui je me sentais bien. À qui je devais toujours veiller. À qui je devais me montrer exemplaire. Parce que avouons-le un peu, je serais sûrement partie à faire autre chose. À me débrouiller autrement, dans la carrière de danseuse ou de chanteuse peut-être. Sûrement pas à faire des études, surtout pas. Je ne voulais pas étudier derrière une table à ne rien faire que d’écouter les cours soporifiques…! Non ma place était sûrement à faire autre chose. Mon frère était en quelque sorte mon pilier, celui qui m’aidait à ne pas partir du mauvais côté. Je me devais être présente et être là pour lui à n’importe quel moment. Surtout quand il venait de vivre un événement assez traumatisant, voire bien plus que traumatisant…! J’étais là pour lui telle une mère. Bien un peu trop jeune pour ça, mais je m’en foutais des préjugés moi ! L’important pour moi c’était la famille puis les amis. Je voulais tout d’abord m’assurer à ce que mon frère vive le plus correctement possible et qu’il soit ensuite capable de vivre tout seul après. Enfin.. Je ne savais pas trop pour le moment. Ce n’était pas le moment de me préoccuper du futur ou du passé, l’instant présent était ce qu’il y avait de plus important ! Oui, mais en même temps ce n’était pas facile de s’occuper de l’instant présent et d’y penser… Parce que les gens, moi y comprit avions tendance à s’inquiéter du passé ou du futur. De ce qu’il allait advenir… En même temps, on avait bien raison de s’inquiéter. Comme par exemple l’arrivée de mon oncle.. Mais je doutais fortement sur ce coup-là. Il ne pourra pas nous nuire, plus jamais. Il ne pourra rien nous faire, il ne pourra plus lever la main sur Jaz ! Plus jamais. Si jamais il venait à le faire, il verrait probablement une autre lampe de chevet en pleine face… Voire pire.

Après avoir enfin réussi à arracher un petit sourire de Jaz il me répondit suite à mon petit monologue qui l’avait sûrement rassuré. « Je vais essayer… Je te promets… Je veux que Papa et maman soient fiers de moi aussi.. » je haussai les sourcils, fit un geste de la tête montrant totalement ma surprise. « Comment ça ? » je penchai légèrement la tête vers la gauche, clignant les yeux un tout petit moment avant de sourire et de secouer la tête. « Jaz.. » je fermai les yeux un moment avant de le regarder droit dans les yeux. « ILS sont fiers de toi. Ne dis pas qu’ils ne le sont pas ! ILS le sont là. ILS l’ont toujours été. Depuis que tu es né, ils ont toujours été fiers de toi ! Ils l’ont été et ils le seront toujours ! » je devais avouer que je n’aimais pas parler de mes parents au passé. Parce que.. Ça faisait légèrement mal au coeur, de sentir une sensation de vide. De voir les personnes qui ont toujours été là depuis notre naissance disparaître tout d’un coup. Un accident de voiture pouvait non seulement enlever les vies, mais aussi les détruire. Surtout ceux de l’entourage…! Et je savais de quoi je parlais. « Ils me manquent tu sais… » Je fis un sourire triste en regardant mon petit frère. Je passai mon bras derrière son dos pour le frotter, faisant de sorte que sa tête se pose sur moi « .. Moi aussi.. Ils me manquent à moi aussi.. » Il m’arrivait très souvent d’écouter des morceaux de musiques préférées de ma mère et franchement ? C’était plus ou moins une façon de ne pas oublier maman. De préserver sa mémoire et aussi de préserver mes souvenirs des moments passées avec elle. À chaque musique, je me rappelais toujours ce qu’elle me disait ou ce qu’on avait fait. Danser ? Faire la cuisine ? Parler ? Balancer nos têtes sous le rythme de la musique… « Comment tu fais pour ne jamais pleurer ? » cette question. Pourquoi je l’avais sentie arriver ? Je regardai Jaz puis ensuite le mur et je secouai la tête. «  Je ne sais pas vraiment.. J’essaye de pleurer moi. Mais je n’y arrive pas, les larmes refusent de sortir elles-mêmes. Sans doute parce que je me suis dit que la vie continue et que si je pleurais, ça va trop me freiner un bon bout de temps et je ne serais même plus capable de m'occuper de toi. » une pause. « Sans doute la peur de chuter si haut et de ne plus arriver à me relever. » Je savais au fond de moi-même que j’allais céder à ma peine, à ma colère, tout mes sentiments que j’avais préféré les enfouir au fond de moi-même. Qui allaient sûrement un jour ou l’autre ressortir, d’une façon violente ou non. Je préférais même plus y penser. C’était bien la peur qui m’empêchait de pleurer…

« Est-ce que je peux avoir un chocolat chaud ? Comment celui que maman faisait ? » cette demande m’arracha un léger sourire, surtout l’expression de mon frère. « Il va certainement pas être le meilleur tu sais ! » et c’était bien vrai, le chocolat chaud moi je n’étais pas la plus douée par rapport à maman, mais de nous deux.. J’étais sûrement la plus douée et puis oui. Il venait tout de même de faire un cauchemars « .. Et puis tu as école à ce que je sache ! » fis-je en haussant un sourcil, montrant mon expression songeur. Je finissais par hausser les épaules « Oh, bon allez. UN chocolat et après au lit ! » fis-je en fronçant les sourcils. « Allez viens ! » finis-je par lui faire une petite tape très amicale, l’invitant à venir avec moi. Nous dirigions vers la cuisine, moi qui ouvrit directement l’armoire pour sortir les carrés de chocolat artisanaux « Peux-tu me passer la casserole qui est juste à côté de toi ? » fis-je en montrant du regard la petite casserole qui était à côté de mon petit frère. Je sortis le lait du frigo et la chantilly. Les chamalows ? Oh ça viendra plus tard ! Je cassais les carrés au chocolat pour les mettre dans la casserole que Jaz me tendit, je la pris ensuite « merci Jaz. » fis-je avec un petit sourire. Lui montrant ensuite d’un coup de menton qu’il pouvait préparer la table pendant que je préparais le fameux chocolat que maman avait l’habitude de faire. Entre-temps j’essayai de faire une conversation « Donc, ton maître monsieur.. » je laissais une pause.. « mince j’ai oublié comment il s’appelait.. Heu.. Bon bref, ton maître. Il fait attention à toi ? » une question que j’avais oublié de lui poser tout à l’heure. Enfin bon, Jaz était réveillé. Y avait pas de mal à ça..! Puis parler ça faisait du bien, ça le calmait aussi. Je souris légèrement comme ça mine de rien.

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Dernière édition par Aaliyah J. Stanley le Mer 26 Fév 2014 - 17:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I'm here for you — AALITIM   I'm here for you — AALITIM EmptyMer 26 Fév 2014 - 15:54

Rassuré par les paroles de sa sœur il lui avait finalement adressé un petit sourire timide, il avait les yeux encore rougit par les larmes. Mais il avait cessé de pleurer et sa respiration était maintenant plus lente. Il venait de faire une promesse à sa sœur, une promesse qu’il allait essayer de tenir. Il voulait que ses parents soient fiers de lui, et il voyait mal ses parents être fier de lui à le voir souvent pleurer, à avoir peur de tout… « Comment ça ? » lui demanda alors sa sœur. Tim se mordit un peu la lèvre, il ne savait pas vraiment comment expliquer ce qu’il ressentait par rapport à ça. Sa sœur plongea alors son regard dans le sien et lui dit : « ILS sont fiers de toi. Ne dis pas qu’ils ne le sont pas ! ILS le sont là. ILS l’ont toujours été. Depuis que tu es né, ils ont toujours été fiers de toi ! Ils l’ont été et ils le seront toujours ! » Il avait du mal à y croire, il savait pourtant que sa sœur ne lui mentirait pas sur ça. Mais il se voyait vraiment comme un faible et il se rappelait quand son père lui disait qu’il était un des hommes de la maison et qu’il devait être fort, qu’un jour peut-être il devrait protéger sa sœur ou sa mère. Et aujourd’hui il savait qu’il était incapable de protéger sa sœur, il avait bien trop peur pour ça. Timéo baissa la tête et la secoua légèrement de gauche à droite. Et répondit à sa sœur : « Papa disait que je devais être fort… » C’était suffisant comme explication, parce que fort dans la tête de Timéo ça voulait dire ne pas pleurer, ne pas avoir peur. Tout le contraire de lui, il ne fallait pas grand-chose pour le faire pleurer ou encore pour le faire sursauter. Parfois même à l’école certains de ses camarades s’amusaient à lui faire peur… Jaz avait finalement demandé à sa sœur comment elle faisait pour ne pas pleurer. Il aurait tellement aimé être comme elle, il était impressionné par sa sœur. Admiratif même, elle était tout pour lui aujourd’hui. Il planta son regard dans celui de sa sœur alors qu’elle lui répondait : «  Je ne sais pas vraiment.. J’essaye de pleurer moi. Mais je n’y arrive pas, les larmes refusent de sortir elles-mêmes. Sans doute parce que je me suis dit que la vie continue et que si je pleurais, ça va trop me freiner un bon bout de temps et je ne serais même plus capable de toi. » Elle marqua une pause puis repris « Sans doute la peur de chuter si haut et de ne plus arriver à me relever. » Il ne pouvait pas croire ça. Dans la vision qu’il avait de sa sœur elle n’avait peur de rien, elle était comme ces héroïnes de bandes dessinées qu’il lisait parfois. Elle bravait le danger et restait toujours forte. C’est comme ça qu’il voyait sa grande sœur, c’est l’image d’elle qu’elle lui avait donné depuis la mort de leur parent et surtout depuis ce qu’ils avaient vécus chez leur oncle. Elle lui avait sauvé la vie, et même du haut de ses douze ans il en était bien conscient. Il répondit à sa sœur : « Tu dis des bêtises ! Tu as peur de rien toi t’es comme les supers héros ! » Il lui adressa un sourire, il allait mieux à présent. Mais il n’avait pas envie de se recoucher tout de suite, il avait peur de faire encore un cauchemar. Il avait donc profité de son cauchemar pour demander à sa sœur un chocolat chaud spécial Stanley.

« Il va certainement pas être le meilleur tu sais ! .. Et puis tu as école à ce que je sache ! » Il lui adressa un regard suppliant. Il savait y faire avec sa sœur quand il voulait quelques choses. Et là il avait vraiment envie d’un chocolat. Il avait son petit regard de chien battu et sa sœur abdiqua finalement : « Oh, bon allez. UN chocolat et après au lit ! …  Allez viens ! » Il se dépêcha de se lever avant que sa sœur ne change d’avis. «Cool ! Merci !» Il sauta de son lit et pris le chemin de la cuisine. Il n’y avait pas long à faire, l’appartement n’était pas très grand mais de toute façon le principal pour le petit garçon c'était qu’il soit avec sa sœur. Une fois dans la cuisine il s’installa sur une chaise et regarda sa sœur se mettre à la tâche. « Peux-tu me passer la casserole qui est juste à côté de toi ? » lui demanda sa sœur. Il fit oui d’un signe de tête et lui tendit la casserole qui était près de lui. Elle le remercia et lui fit signe de mettre la table. Elle n’avait pas besoin de lui répéter les choses milles fois, il était du genre plutôt obéissant avec sa sœur. Il ne voulait pas être une charge pour elle, alors dès qu’il le pouvait il l’aidait dans les tâches. Il sortit deux bols et les posa sur la table, deux petites cuillères et le tour était joué. Timéo s’était rassit sur sa chaise et regardait faire sa sœur en souriant. Il avait posé sa tête sur ses mains. « Donc, ton maître monsieur..  mince j’ai oublié comment il s’appelait.. Heu.. Bon bref, ton maître. Il fait attention à toi ? » Jaz sourit il aimait bien son maître jusqu’à maintenant celui-ci lui avait fait bon impression. Et Jamie ne lui en avait dit que du bien alors Mr Moran était une des rares personnes à l’école qui arrivait à tirer des paroles de la bouche de Timéo. Il répondit à sa sœur : « Mr Moran… Oui il est plutôt sympa et je crois qu’il m’aime bien. Même s’il dit que je suis souvent dans les nuages… » C’était un problème chez Timéo, il manquait de concentration. Pas parce qu’il ne suivait pas les cours mais plutôt par ennui parce qu’il comprenait toujours les choses vites. Il était surdoué, pourtant il n’avait pas forcément de bonne note mais il se déconcentrait souvent.
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MessageSujet: Re: I'm here for you — AALITIM   I'm here for you — AALITIM EmptyMer 26 Fév 2014 - 17:26



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ft. Aaliyah & Timéo۰


Ouais ben ouais. C’était tellement évident que là.. Jaz et moi avions pas visiblement la même définition du mot fierté, force et je pouvais bien passer. Après lui avoir dit que nos parents étaient tout de même fier de nous, sans exception. Mon petit frère secoua la tête en me répondant que papa avait dit qu’il se devait être fort. Je soupirai très discrètement et le regardait. « C’est normal. » je secouai la tête « Tu ne peux pas être tout de suite fort après avoir vécu un événement assez traumatisant. » très traumatisant oui. « Puis quoiqu’il en soit, ils sont fier de toi parce que tu es là, avec moi. Tu fais des choses incroyables, tu as dû faire des vrais efforts pour venir ici et de continuer le quotidien. Chose que très peu de personnes en sont capables. » je fis une légère grimace en regardant quelques petites secondes ailleurs « Et pour être fort. Il faut passer par là. Ne deviens pas fort tout de suite, ne te mets pas la pression sur ça. Ça ne sert à rien. Tu le deviendras sans que tu le remarques tout de suite. Papa disait que tu devrais être fort oui, mais pas maintenant.. » fis-je dans un petit sourire. Ce n’était pas la peine que Jaz se mette la pression sur devenir quelqu’un de très fort alors qu’il l’était pour moi. Malgré qu’il pleure, malgré qu’il avait peur. Moi j’avais envie de dire que c’était normal, parce qu’il vivait un traumatisme, que ça lui passera un jour… Pourtant je ne savais pas exactement comment il allait réussir à le battre. Par un cours de sport de combat ? En parlant à des psy ? Le cours de combat je savais que j’aurais aucun problème, mais les psy par contre.. Non. C’était non. Mon frère allait bien, il venait de vivre un énorme traumatisme. Les psy n’allaient même pas l’aider. Puis je me voyais mal le laisser tout seul dans une pièce avec un inconnu, à parler de tout et de rien…Après je lui expliquai du comment cela se faisait que moi, je ne pleurais jamais. Même moi je me posais cette question, parce qu’au fond de moi-même je n’en savais rien. Comment cela se faisait-il que mon frère pleurait et pas moi ? Parce que cela en avait été décidé comme ça ? Parce que si je faisais comme ça, on n’en serait pas ici et on serait sûrement séparé pour toujours… Chose que Jaz et moi voulions pas que cela arrive. Puis, j’avais fais tellement d’effort pour me montrer forte devant mon frère, de ne pas chuter devant lui, de garder la tête haute. Je ne pus m’empêcher de retenir un rire assez gentil quand mon frère me disait que je n’avais peur de rien et que j’étais comme les super héros. Je me voyais en une fille doté de super-pouvoir, pouvant améliorer la vie des gens et .. Les Héros, les super héros avaient eux aussi peur de quelque chose. Je lui répondis avec un grand sourire. « Jaz.. Même les super héros ont peur.. Batman il a peur des chauves souris par exemple. Superman a peur de la kryptonite, les Héros ont peur d’échouer. Sinon ce ne serait pas une vraie BD si les héros arrivent à tout battre. Eux, ils font face à leur peur tout en sachant qu’ils ont peur. Même moi j’ai peur des choses ridicules, d’autres qui ne sont pas ridicules. J’ai peur d’une araignée moi. Un simple petit insecte qui marche sur ma peau. Y a de quoi avoir peur. Mais ce qui fait encore plus peur, c’est de ne pas la voir où elle est après. C’est pire. Je ne dis pas de bêtises non. J’ai peur moi aussi. Je ne suis pas une personne imbattable. » et ça c’était bien vrai. Une personne qui avait peur de rien était une personne qui n’avait pas peur de la mort pour tout dire.

Argh. Comment résister à un tel regard ? Hein ? Comment résister face à un regard à la Timéo Jaz Stanley ? J’acceptais toute solution à celui qui saura comment on fait ! Je ne pouvais vraiment pas résister, je me sentais tellement faible sur ce coup-là pour avoir tout de suite accepté qu’il boive un bon chocolat chaud avant d’aller dormir. En même temps, je ne pouvais pas laisser mon frère se rendormir tout de suite alors qu’il venait de faire un cauchemar… Donc nous étions partis dans la cuisine, sans plus tarder j’étais en train de faire le chocolat des Stanley. J’observai les carrés au chocolat fondre tranquillement je vérifiai s’ils étaient bien fondus en utilisant une cuillère en bois. Puis sans plus tarder je mis le lait dans la casserole, continuant à mélanger. Je lui posais donc une question à propos de son maître, sur celui-ce-dont-je-ne-savais-plus-son-nom. Je me retournai des fois vers lui avant de m’occuper encore du chocolat qui était en train de cuire, c’était vraiment beau à voir je devais avouer. «  Mr Moran… » ha oui, Monsieur Moran comme dans Sherlock Holmes. Bon, là ça ne devait plus poser de problème tant que j’avais les références pour m’aider à faire revenir les noms que j’avais sûrement oublié. J’avais du mal à les retenir. En tout cas, selon les dires de Timéo il avait l’air d’être sympa et qu’il avait l’air de l’aimer. Ce qui avait réussi à me faire esquisser un sourire. En revanche la suite de sa phrase me plaisait moins. Souvent dans les nuages ? Encore ? Sentant que le chocolat était prêt, j’éteignis le gaz et revint à la table avec la casserole à la main et les chamalows que j’avais sortis entre temps durant la préparation. Je fronçais les sourcils, me mordant au coin de ma lèvre « Ça t’arrive de plus en plus souvent d’être dans les nuages ? » je servis le chocolat dans le bol de mon petit frère, puis du mien. Déposant le paquet des Chamalows sur la table, je fis demi-tour jusqu’à l’évier pour déposer la casserole. J’ouvris la porte du frigo qui était sur mon passage. Sortis donc de la chantilly pour la déposer sur la table. « à toi l’honneur Jaz » fis-je dans un petit sourire, lui permettant de se servir. Le regardant faire, je m’assis et croisai mes bras sur la table « Jaz, quoiqu’il en soit, j’espère que tu feras pas comme moi. Je veux que tu poursuives les études, dans le domaine où tu veux. Mais ne t’arrêtes pas après le lycée hein. » on pouvait comprendre que je m’inquiétais sur ce point là. J’avais bien peur que mon petit frère fasse comme moi. Qu’il marche sur mes pas, chose que je ne voulais absolument pas qu’il vive.

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MessageSujet: Re: I'm here for you — AALITIM   I'm here for you — AALITIM EmptyVen 28 Fév 2014 - 15:00

Jaz se souvenait exactement des paroles de son père. Il devait être fort c’est ce que lui répétait son père. Pas méchamment bien sûr mais il voulait que Timéo devienne un homme bon. C’est ce qu’il répétait et aujourd’hui Jaz n’avait plus de père, plus de figure paternel qui lui montrerait comment devenir un homme bon comme le voulait son père. C’était une question qu’il se posait très souvent, est ce que son père était fier de lui ? C’était quelques choses de très important pour lui et qui lui permettait d’avancer. Il devait rendre ses parents fiers, faire ce que sa sœur lui disait de faire. Etre un petit garçon exemplaire pour que sa sœur n’ait jamais envie de le laisser tout seul. Il regardait sa sœur dans les yeux alors qu’elle répondait : « C’est normal. Tu ne peux pas être tout de suite fort après avoir vécu un événement assez traumatisant. » Pourtant il aurait vraiment aimé ne plus avoir peur, arriver à oublier ce qu’il avait vécu et vivre normalement. Il ne voulait plus sursauté au moindre bruit, il ne voulait plus avoir peur dès que quelqu’un faisait un geste brusque… Il voulait être fort maintenant parce que pour lui ça voulait dire ne plus avoir peur. Sa sœur repris : « Puis quoiqu’il en soit, ils sont fier de toi parce que tu es là, avec moi. Tu fais des choses incroyables, tu as dû faire des vrais efforts pour venir ici et de continuer le quotidien. Chose que très peu de personnes en sont capables. » Des efforts ? Pas vraiment du moment qu’il était avec sa sœur il la suivrait jusqu’au bout du monde. Il dirait ce qu’elle lui a dit de dire sans broncher juste pour être avec elle. Aaliyah ajouta alors : « Et pour être fort. Il faut passer par là. Ne deviens pas fort tout de suite, ne te mets pas la pression sur ça. Ça ne sert à rien. Tu le deviendras sans que tu le remarques tout de suite. Papa disait que tu devrais être fort oui, mais pas maintenant.. » Alors c’était comme ça qu’on devenait fort en souffrant ? Ce n’était pas tellement logique dans la tête du petit garçon. Mais entendre sa sœur lui dire que son père était fier de lui quoi qu’il arrive lui faisait du bien. Il secoua la tête de haut en bas en guise d’approbation avec un sourire sur les lèvres. Il allait faire ce que sa sœur lui conseillait, elle ne lui mentirait pas de toute façon.

Tim voyait sa sœur comme une vraie force de la nature, il ne l’avait jamais vu craquer. Et il n’avait pas vu qu’elle avait peur quand elle avait assommé son oncle avec cette lampe pour qu’il arrête de l’étrangler. Lui n’était pas sûr d’avoir autant de courage si les rôles avaient été inversés. Quoi que peut-être parce qu’il ne supportait pas que quelqu’un puisse faire du mal à sa sœur. Aaliyah lui avoua alors : « Jaz.. Même les super héros ont peur.. Batman il a peur des chauves souris par exemple. Superman a peur de la kryptonite, les Héros ont peur d’échouer. Sinon ce ne serait pas une vraie BD si les héros arrivent à tout battre. Eux, ils font face à leur peur tout en sachant qu’ils ont peur. Même moi j’ai peur des choses ridicules, d’autres qui ne sont pas ridicules. J’ai peur d’une araignée moi. Un simple petit insecte qui marche sur ma peau. Y a de quoi avoir peur. Mais ce qui fait encore plus peur, c’est de ne pas la voir où elle est après. C’est pire. Je ne dis pas de bêtises non. J’ai peur moi aussi. Je ne suis pas une personne imbattable. » Sur les supers Héros il s’y connaissait et c’est vrai qu’ils avaient tous une faiblesse. Mais en règle générale ils n’avaient peur de rien. Sa sœur lui avoua alors qu’elle avait peur des araignées et que rien que l’idée de pas savoir où elle était l’angoissait. Tim’ laissa échappé un petit rire moqueur, il avait peur de beaucoup de chose mais les animaux ne lui faisaient absolument pas peur. Ni les insectes, ni les poissons, ni les mammifères bien au contraire il aimait particulièrement les animaux. Il répondit à sa sœur : « Tu te rappelles maman arrêtait pas de te dire que la petite bête mangerait pas la grosse ! » C’était un souvenir heureux de sa mère. Il se souvenait quand sa sœur voyait une fourmis lui marcher dessus et qu’elle paniquait sa mère la taquinait en lui disant que la petite bête ne mangerait pas la grosse. Jaimie finissait par tirer gentiment la langue à sa mère alors que lui se contentait de les regarder en riant. C’était des moments qui lui manquaient, même si avec sa sœur il arrivait encore à rire. Les moments de complicités comme ça avec ses parents lui manquaient.

Timéo avait posé deux bols sur la table et attendait que sa sœur termine de préparer le chocolat qu’il avait demandé. Sa sœur se tourna vers la table avec la casserole fumante dans une main et le paquet de chamalow dans l’autre main. Elle versa du chocolat dans son bol puis rempli le sien. « Merci Jaimie » Timéo était un petit garçon polie, il disait bonjour, au revoir, merci, s’il te plait de lui-même sans qu’on ait besoin de le reprendre. Il était rare de l’entendre dire des gros mots. Il avait finalement avoué à sa sœur que son maître lui répétait souvent qu’il était dans les nuages en ce moment. Il s’ennuyait en cours c’était aussi simple que cela alors il se renfermait dans sa bulle. « Ça t’arrive de plus en plus souvent d’être dans les nuages ? » lui fit remarqué sa sœur. Il fit un moue et répondit à sa sœur :« Mais je m’ennuis… » Il était surdoué ce n’était pas nouveau ça faisait longtemps que la famille Stanley le savait. Mais ses parents avaient toujours refusé qu’il saute des classes, ils voulaient qu’il évolue avec des enfants de son âge. Le problème c’est qu’en cours il s’ennuyait. Timéo se servit la chantilly et les chamalows après avoir eu l’approbation de sa sœur. Elle lui dit alors : « Jaz, quoiqu’il en soit, j’espère que tu feras pas comme moi. Je veux que tu poursuives les études, dans le domaine où tu veux. Mais ne t’arrêtes pas après le lycée hein. » Faire des études ? C’était quelques choses dont il avait envie, il voulait devenir vétérinaire ça c’était un métier qui lui plairait il verrait tous les jours pleins d’animaux. Il répondit à sa sœur : « Promis Jaimie. » Il attrapa un chamalow qui trempait dans son bol et le mis dans sa bouche. Une fois avalé il reprit : « Je veux être vétérinaire ! ça, ça me plairait ! » Il mangea de nouveau un chamalow puis ajouta regard suppliant posé sur sa sœur : « Est-ce que je pourrais avoir un chien ? » Il en avait envie depuis longtemps et il espérait bien faire craquer sa sœur il ajouta : « Un pas trop gros j’te jure que je m’en occuperais ? Aller S’il te plait s’il te plait s’il te plait ? »
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MessageSujet: Re: I'm here for you — AALITIM   I'm here for you — AALITIM EmptyMer 5 Mar 2014 - 9:53



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ft. Aaliyah & Timéo۰


Jaz ne s’était jamais séparé de moi depuis la mort de nos parents. Au contraire, cela nous a vraiment rapproché. On était bien proche avant la mort de nos parents, mais là… On l’était encore plus. Jaz était mon seul point de repère depuis. Oui, la première chose que j’avais tout de suite pensé c’était mon frère, comment allait-il apprendre la nouvelle, comment allait-il digérer tout cela ? Il n’avait même pas quinze ans ! Il était bien trop jeune et trop gentil pour subir tout ça ! Pourquoi en plus de la mort de nos parents, notre oncle s’y mettait aussi en tentant de l’étrangler ? Je ne pouvais pas dire à mon frère que j’avais peur de me séparer de lui pour toujours. Parce que ça revenait à dire que notre oncle pouvait toujours nous retrouver. Or, ce n’était pas le cas et cela ne le sera jamais. Non, j’étais loin de là à vous dire qu’il était mort. Je ne pouvais pas être capable de faire une telle chose. Je n’étais pas une future tueuse en série qui ne poursuivait pas les études, ni une psychopathe. Je n’étais rien de tout ceci. Bien que .. Ouais bon.. J’avais manqué de le tuer en le frappant avec la lampe de chevet. Je devais bien avouer que j’avais été tenté de continuer mes coups, mais je n’en avais fais qu’un seul. Car je ne pouvais pas montrer tant de violence devant Jaz, il en avait assez vu comme ça. Surtout que.. C’était peut-être grâce à lui que j’ai pu me contrôler. Que nous avions réussi à fuir. Huntington Beach m’avait l’air d’être une très bonne ville, idéale pour recommencer tout à zéro. Que personne ne vienne nous embêter avec cette histoire. Sauf que voilà quoi. Mon frère faisait des cauchemars et ça devenait de plus en plus fréquents. J’osais me dire que ça aurait dû être moi qui devrait vivre ça. Pas lui. J’osais me demander si à force de continuer à faire les cauchemars, il finirait par être assez fatigué - qu’on le remarquerait - il finirait par ne plus vouloir dormir.. Ça pouvait même l’influencer. Non, il me fallait vite retrouver le remède à tout ceci, quelque chose qui pourrait le rassurer. Comme pratiquer un sport de combat pour se défendre ? Hm.. Je ne savais pas vraiment si mon frère en avait envie. En même temps ça risquait d’être juste niveau dépenses. Bref, avec ses cauchemars qu’il faisait. J’étais toujours là pour lui. Je ne l’abandonnerais jamais, je serais toujours à ses côtés pour le rassurer. Chose que je réussissais souvent.

Jaz et moi, on se faisait confiance. On avait une règle d’or: ne jamais se mentir. Quoiqu’il advienne. Bref, après lui avoir expliqué, l’avoir rassuré et lui avoir rappelé que j’avais une peur bleue des insectes - et ça.. Lui seul le savait et je n’avais aucunement l’intention de dire à d’autres - Pour tout dire, les animaux et moi. Nous étions pas vraiment des amis, je ne me sentais pas vraiment à l’aise avec ceux-ci. Ils étaient toujours des bébés qu’on se devait occuper, c’était un être vivant dépourvu de jugeote. Jaz ria à mon aveu et ne manqua pas de dire « Tu te rappelles maman arrêtait pas de te dire que la petite bête mangerait pas la grosse » je lâchai un soupir, esquissant un léger sourire. « T’en sais rien ! » fis-je  en le regardant un peu blasée « J’ai vu dans un documentaire que les fourmis pouvaient man… heu.. Non j’ai rien dis. Je te le dirais sûrement dans trois ans. » une petite pause «  si j’y pense. » Ouais, j’avais vu dans un documentaire que les fourmis rouges pouvaient manger un bébé oiseau. Pourtant elle est petite la fourmi rouge comparée à l’oiseau ? Et c’était la plus grosse bête qui se faisait bouffer par la plus petite. Argh.. Ça me rassurait pas vraiment. Y avait des fourmis rouges dans le coin de cette ville, j’en était sûre. Assurément sûre. Bref, j’avais peur des insectes et personne ne pouvait rien faire pour arranger ça. Quand je repensais à ce que me répétait maman, disant que ma mort ne ressemblerait pas comme ça: se faire bouffer par un insecte tout riquiqui. J’esquissai un sourire triste, repensant aux moments passés avec nos parents. Comment c’était horrible de sentir un gros vide dans le coeur, que mon ventre tout d’un coup me faisait mal, que mes jambes devenaient bizarres quand je pensais à eux. Que mon expression restait.. Stoïque, comme si j’étais en train de naviguer dans mes souvenirs. Des bons souvenirs des moments passés ensemble tous devenus douloureux…

« De rien Jaz » répondis-je à son merci. Je m’efforçais à faire en sorte que mon frère soit poli avec qui ce que ce soit, qu’il ne devienne pas grossier - comme moi là, je l’étais un touuuuut petit peu, pas beaucoup… Et ça c’était bien quand même ! J’aimais bien l’idée de faire en sorte que nous étions pas des jeunots et que moi je ne l’influençais pas à parler comme moi… … En fait, c’était encore grâce à la présence de Jaz que je ne disais pas de gros mots comme certains - la majorité - de jeunes le faisaient. On avait parlé de monsieur Moran, du fait que mon frère était dans les nuages de plus en plus souvent. Il me répondit par un mais je m’ennuis. Je soupirai, comment lui il pouvait s’ennuyer et être bon alors que moi.. Je m’arrachais les cheveux à son âge à retenir quoi ce que ce soit. Contrairement à lui, je n’étais quasiment pas faite pour les études. Je me sentais très nulle et franchement ? Perte de temps pour une fille qui n’arrive pas à comprendre une notion en mathématiques. Je me pinçai la lèvre inférieure et secoua la tête. « Tu sais, monsieur .. heu.. Ah Moran ! Bref, monsieur Moran me semble être une personne qui prépare ses cours, il consacre son temps libre à faire ça. Il les donne le lendemain matin, voit un élève qui est dans les nuages parce qu’il s’ennuie. Il va finir par croire que son cours t’ennuie. Qu’il aura l’impression qu’il ne fait pas bien son travail quelque part là-bas. Même si tu aurais eu une bonne note à un contrôle. Je trouve que ce n’est pas vraiment trop respectueux pour lui. » une pause « Je sais bien que tu pouvais sauter des classes, mais crois-moi. Sauter des classes, c’est pas mieux. Je ne peux pas trop te dire là-dessus, parce que je n’ai jamais eu ça. Mais j’ai eu une fille qui a sauté deux classes et elle n’était pas intégrée et se sentait tellement mal au point de se dire qu’elle aurait dû rester avec les enfants de son âge. Elle a dû tout faire pour redoubler. » je réfléchissais. « Au pire je pourrais parler à Monsieur Moran. Lui demander si c’est possible pour lui de trouver un petit arrangement. » je fis un léger sourire. En même temps, s’il était si gentil qu’il paraissait, il n’allait sûrement pas cracher là-dessus. Après que mon frère s’était servi, je pris à mon tour la chantilly pour mettre sur mon chocolat, quelques chamalows pour les mettre juste à côté de mon bol. Je mangeais tranquillement, lui faisant promettre qu’après le lycée, Jaz irait faire ses études. Sans discussion. Moi j’avais sacrifié mon avenir - qui n’était franchement pas des plus perdus - pour me consacrer à l’éducation de mon petit frère. En tout cas, il me disait qu’il voulait devenir un vétérinaire. Je haussais les sourcils, sentant quelque chose derrière. S’occuper des animaux alors que moi ? Je ne les supportais vraiment pas. Après tout, il s’agissait de l’avenir de mon frère pas du mien et je n’allais pas l’en empêcher ! Il était mon devoir de l’encourager. « Vétérinaire ? Waow, là je te soutiens à fond même si je suis pas une grande fanatique des animaux. » je mangeais mon chamalow. « Est-ce que je pourrais avoir un chien ? » je levais les yeux au ciel. Je l’avais senti venir ce sujet là. Mon frère qui adoptait un regard de chat potté comme pour le chocolat chaud. Il m’avait testé tout à l’heure ? « Un pas trop gros j’te jure que je m’en occuperais ? Aller S’il te plait s’il te plait s’il te plait ? » Je soupirais, levant encore les yeux au ciel. Légèrement agacée tout d’un coup « Non, ce regard ne marche pas. Pour le chocolat oui, mais pour le chien non. C’est non. Notre appartement est trop petit, même pour un petit chien. » je continuai à secouer la tête «  je ne veux pas non plus avoir affaire à des poils perdus sur le canapé, et ça. Ça ne se nettoie pas. Tu passes certaines de tes journées à l’école et moi à travailler. Le chien il fera quoi ? Il va nous attendre tout seul dans l’appartement ? Il va être malheureux à force de nous attendre toute la journée, à rester et à faire ses besoins dans chaque coin des murs. » je bus une gorgée de mon chocolat chaud, je restais objective. Je ne voulais pas d’un chien ici. Il en était hors de question.

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