HUNTINGTON BEACH ™
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  “ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? ”

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Aleksey R. St-James
Aleksey R. St-James
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› MESSAGES : 943
› EMMENAGEMENT LE : 12/11/2012
› AGE : 52
› STATUT CIVIL : VEUF DEPUIS UN PEU PLUS DE SIX ANS ET SI VOUS VOULEZ TOUT SAVOIR ELLE S'APPELAIT ELIZABETH. PAPA D'UN LUKA DE 26 ANS, RÉCEMMENT DÉCÉDÉ/DISPARU. ÉTÉ EN COUPLE AVEC EMMA AVANT SA DISPARATION.
› QUARTIER : J'HABITE DANS UN QUARTIER FAMILIAL: ORANGE AVENUE ; MAIS JE VIS SEUL.
› PROFESSION/ETUDE : ANCIEN DIRIGEANT DU DIAMOND'S, ANCIEN AGENT DU FBI ET CHEF DU DÉPARTEMENT DES RECRUTEMENTS. NE FAIT RIEN ACTUELLEMENT.
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ;
› CELEBRITE : THE AMAZING JOSH SEXY HOT AND SO TALENTED HOLLOWAY ;
› COPYRIGHT : ELOW' ;

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MessageSujet: “ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? ”     “ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? ”  EmptyMar 11 Déc 2012 - 0:06


“ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? Pour moi t'es comme un ours en peluche. Des fois j'te perd sous mon lit et quand j'te retrouve, j'suis juste content de t'avoir avec moi.
Jagger M. Dickens & Nate A. Anderson

« - Non, Non j'suis pas bourré, c'pas vrai. » Je regarde Max qui lève le bras comme si il voulait que j'attende qu'il rajoute quelque chose. On était assis sur le trottoir, on était allé rendre visite à un ami qui organisait une soirée déguisé. Je retirais le chapeau de cow-boy que j'avais sur la tête. Max avait eu l'excellente idée de me déguisé en Lucky Luke et lui en Dalton. Vous savez le grand, le débile, le gentil et affamé ainé de la famille ? Bah voilà, on faisait une paire lui et moi. Sauf qu'au bout d'une demi-heure Max avait avalé plus que son poids en alcool fort et je m'étais toujours juré de ne jamais le laisser dans un tel état avec des gens dont il ne connaissait pas grand-chose. Que voulez-vous, solidarité anglaise sans doute. Je remets mon chapeau sur la tête, desserrant par la suite le foulard que j'avais autour du cou. J'avais un look vraiment horrible et je ne me sentais pas du tout à l'aise dedans. Même les chaussures, ce n'était pas possible. Je me relève, sortant une cigarette de la poche de mon jean que j'allume très vite. Je me retourne et je tends ma main.

« - Allez fainéant, j'te ramène. » Max attrape ma main, mais il boude. Il me fait son petit visage de chiot battu auquel je suis censé ne pas résister. Je ne suis pas une meuf, c'est dommage pour sa gueule. Ils s'appuient sur moi et on marche je crois pendant une heure et demie, voire deux. Je crois même que sur le chemin, on s'est fait insulté. Surtout quand Max chantait quelque chose en italiens, qui je crois viens d'une publicité. Bref arrivé je l'ai laissé dans son canapé et au bon soin de son coloc' le chinois qui ne parle jamais. Oui, ma soirée était un désastre monumental. Je n'avais pas eu le temps de m'amuser et de faire de nouvelle que Max était mort sous le poids des boissons. Il n'était pas encore très tard en plus, je pouvais toujours rentrer, me changer et peut-être faire autres choses ? Non. J'avais la flemme. Déjà, faut que je rentre chez moi à pied alors ensuite repartir je-ne-sais-pas ou juste parce qu'on est vendredi soir et que c'est... soirée ? Ma vie sociale ne va pas en pâtir si je ne sors pas une nuit.

Le pire, c'est que j'ai assez de fric pour me payer un taxi, mais je préfère faire la marche à pied. Tiens, à force de penser pour rien, je ne tombe pas sur le bar de Casey. Je me demande si elle est là d'ailleurs et puis on dirait qu'ici aussi ce soir, c'est à thème. Peut-être que je ne ferais pas tâche si j'y vais avec mon costume quelque peu ridicule ? De toute façon j'suis habitué à venir quand elle est là, c'est plus fun. Bref, la musique et l'ambiance est toujours excellente ici. Bref j'adore, ça me rappelle il y a quelques années, j'avais rencontré une fille une fois et... Oh putain, c'est moi ou... Je me faufile parmi la foule qui franchement est assez importante. J'arrive à me faire une place près du bar et là je lance.

« - Hey, si je devine ton prénom, tu m'offres un verre ? » je m'adresse à l'une des coyotes girls du bar. Je parle de Jagger, la meuf à qui je pensais plus tôt. On s'est rencontré il y a un moment déjà, mais je crois qu'elle, comme moi, les soirées qu'on a vécues, s'était pas possible qu'elle m'ait oublié. J'suis quand même pas mal dans mon genre, non ? On n'oublie pas ma petite tête de blondinet Anglais quand même... Et puis j'avais une réputation à tenir aussi.
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MessageSujet: Re: “ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? ”     “ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? ”  EmptyDim 16 Déc 2012 - 23:15

Nate Anderson & Jagger Dickens
U
ne soirée ordinaire au Pim's, passées 22 heures. Une fois cet instant étrange où le bar, comme par magie, se remplissait de jeunes et que l'ambiance la plus posée virait à la pure folie, Jagger avait grimpé sur le bar, nouant haut sa chemine pour dévoiler un short purement indécent, et avait commencé à se déhancher furieusement. Ca ne lui posait aucun problème: elle était comme ça. Déshinibée par nature, et ne parlons même pas des quelques verres de qu'elle avait déjà dans le nez. Boire au travail? Ok, pas très catholique en soi. Mais depuis ses séjours aux quatre coins de l'Amérique, dans les recoins des clubs texans, elle était devenue purement et simplement incapable de rester dans un débit d'alcool sans boire plus que ses clients. Pas toujours très pratique pour compter les dollars en rendant la monnaie, mais franchement efficace pour ameuter l'adolescent en rut. "Jagger, t'abuses..." était devenu comme un refrain entre les autres serveuses. Mais elle faisait un bon chiffre, alors la patronne laissait passer. Et puis franchement, tout le monde n'était pas capable de réaliser un parfait cocktail debout sur un comptoir, sans jamais perdre le rythme de la musique, en équilibre précaire sur talons hauts. Tout un art.
"Whisky-cola, poupée". Elle redescendit du bar dans un bon souple, le tout sans se tordre une cheville, merci, et annonça le prix avec un très fort accent texan qui collait fort bien à la commande. Elle tendit le chapeau de cow-boy qui jusque là tenait en équilibre précaire sur sa tête pour recueillir les quelques billets, et décrocha un large sourire. Chapeau de cow-boy? Oui, ce soir, c'était soirée à thème, ce qui expliquait toute cette fixation du jour sur les chemises douteuses et les alcools ambrés. Le bar de Casey avait une réputation de pur délire et d'originalité à tenir, et ce genre d'ambiance plaisait tout particulièrement à Jagger. Sans parler de l'énorme taureau mécanique installé un peu plus loin dans la salle, à la place d'une des tables. Elle lorgna la machine et se dit avec un rictus: "Plus tard mon gros, j'arrive". Elle avait un compte à régler avec ce genre d'engins. Il y avait trois choses au monde que Jagger tenait bien: l'alcool, les hommes, et la bride au rodéo. Pensez-en ce que vous voulez, mais passer des années dans un van dans un long marathon des bars, ça apporte deux trois connaissances.
Elle en avait rencontré, des gens, dans des situations improbables. Pour ne parler que des soirées far-west, elle avait même une fois fait la rencontre d'un blondinet très british, peut-être un peu jeune pour traîner comme ça dans les bars, mais qui aux alentours du Grand-Canyon l'avait entraînée dans une interminable soirée - autant dire qu'elle avait duré deux ou trois jours -, à grands renforts de verres cul sec, de discussions hautement improbables et de déhanchés douteux. Elle se retourna vers les bouteilles pour servir un grand verre de bière en chantonnant un air de country - bon, ok, le verre était encore pour elle -, et pour se donner bonne conscience posa un échantillon de ses pourboires dans la caisse. Winnie, sa camarade barmaid du soir, lui jeta un regard entendu.
Et quand elle se retourna vers le bar, le blondinet british en question se tenait là. Tiens, le hasard fait bien les choses. D'autant plus qu'elle portait... une tenue très douteuse de Lucky Luke? Elle retint un rire de son mieux et vint poser ses deux coudes sur le comptoir. Il avançait vers elle, il l'avait reconnue - et franchement elle n'aurait pas parié sur ça, les jours qu'ils avaient passés ensemble affichaient un taux d'alcool bien supérieur à la norme. Bon sang, se dit-elle en passant, les anglais ne sont vraiment pas faits pour se la jouer far-west. Il portait assez mal la chemine à carreaux.
"Hey, si je devine ton prénom, tu m'offres un verre ?" Cette fois elle éclata de rire. Il n'avait toujours pas réussi à se débarrasser de son accent anglais, qui rendait encore plus douteux cette tentative d'avoir l'air d'un bon vieux gars d'Amérique profonde. Elle se pencha légèrement vers lui, et en forçant encore plus son propre accent lui répondit: "Blondie, même si tu te souviens pas de mon prénom, j'peux t'offrir un verre en l'honneur du bon vieux temps."
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Aleksey R. St-James
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MessageSujet: Re: “ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? ”     “ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? ”  EmptyVen 21 Déc 2012 - 21:45


“ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? Pour moi t'es comme un ours en peluche. Des fois j'te perd sous mon lit et quand j'te retrouve, j'suis juste content de t'avoir avec moi.
Jagger M. Dickens & Nate A. Anderson

Au vu du rire de Jagger, je sens que cette soirée commence bien. Bah quoi, on n'a pas le droit d'être con ? Je m'attendais à l'éventualité quel fracasse ma tête contre le bar en disant qu'un putain d'Anglais snobinard n'aurait rien sans le méritait, mais je trouve sa réaction plutôt cool. Oui, avec Jagger je ne sais jamais à quoi m'attendre. Je ne sais pas si je vais mal finir ou si au contraire, je vais passer la nuit à sourire comme un gamin de 8 ans devant son jeu vidéo préféré. C'est ce que j'aimais chez elle. Ce côté imprévisible qui ne te dit jamais où tu vas finir et comment tu vas finir. Je remerciais déjà le destin de m'avoir conduit là en costume Lucky Luke. « - Un verre, c'est tout ? » je fais une petite mine histoire de dire que je m'attends à ce qu'elle fasse mieux, mais je peux toujours rêver. Elle savait que niveau fric, je n'hésitais pas à tout balancer sans le moindre problème. Il faut dire, même si mon nom était différent ici, au fond je reste Jonathan Anderson, le riche héritier qui possède une grande partie de l'avenir de l'Angleterre sur ses épaules. Bon j'exagère, je ne suis pas si important, mais j'ai un nom qui me permet d'aller papoter avec la Reine et ça, ce n'est pas rien.

J'dois avouer que le fait que Jagger se souvienne de moi, c'est flatteur. Dans ces moments-là, j'avoue, je me prends pour un super-héro qui a découvert qu'il est la star de plusieurs minettes. Mais Jagger ce n'était pas une minette. Je la voyait déjà me servir l'alcool le plus fort qu'elle ait sous la main. J'suis sûre qu'elle aimerait me voir à poil sur la table de billard, chantant et dansant la « danse des canards. » Mais là encore, à tous les coups, je suis loin de la réalité. « - Qu'est-ce que tu fous derrière le bar. Y'a pas moyen que tu prennes une pause pour dire bonjour à un ami ? » Je sais que Casey risque de me frapper si elle apprend que je tente ses petites abeilles à venir boire un coup plutôt que de servir les clients... mais elle me pardonnera. Ça fait trop longtemps que je n'ai pas vu Jagger pour rester derrière le bar et la regardait bosser sans rien faire. Et puis par « bonjour » je veux bien sur parler de boire un coup. Qui se dit « bonjour » à une heure si tardive, sérieusement ? En gros, j'avais hâte de la voir sauter par-dessus le bar pour venir me gifler. D'accord, j'ai une image assez violente de Jagger, mais il faut dire que dans mes souvenirs le peu de moment qu'on a passé ensemble, c'était génial et incroyable. Et avec tout ça, on peut rajouter « ouf. » Je crois que si je ne l'avais pas rencontré, je serais passé à côté d'un tas de choses.

« - Allez Jag', j'parie que tu tiens plus aussi bien le coup qu'avant. » Je m'amuse. Je la fixe, je joue avec mes sourcils comme pour l'attirait vers moi. Il faut que je précise une chose, les soirées mouvementées comme ceux que j'ai passés avec elle étaient uniques. J'étais loin d'être habitué à ce genre de truc avant de la rencontrer. Je n'aimais pas boire. Je me contentais de tremper mes doigts dans un verre et de me balancer des gouttes d'alcool sur la tronche pour ensuite faire le con. Je faisais croire que j'étais bourré. Ça c'était ma technique pour tout garder en tête, m'éclater et ne pas avoir de trou noir. Mais avec Jagger, je n'ai jamais pu tricher. Je ne pouvais qu'être ivre et danser en slip comme un crétin.
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MessageSujet: Re: “ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? ”     “ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? ”  EmptyJeu 27 Déc 2012 - 22:14

Nate Anderson & Jagger Dickens
A
lors comme ça, NateBlondieAnderson avait fini par atterrir à Huntington Beach. Une fois la première surprise dépassée, elle se rendit compte de l'improbabilité de la coïncidence, et en se hissant sur la pointe de ses pieds elle saisit le garçon par l'arrière du crâne pour écraser son front sur le comptoir. D'abord parce qu'il osait dire qu'elle ne tenait surement plus aussi bien l'alcool qu'avant. Ensuite, parce qu'elle l'aimait bien, mine de rien. Enfin, parce qu'elle avait envie, simplement. Pendant que son camarade se remettait du choc, elle entreprit de verser deux grands verres de whisky sec, à l'ancienne. "Premièrement, Blondie, te fous pas de ma gueule, c'est toi le bourgeois de nous deux". Elle posa un premier whisky devant Nate, y ajouta quelques glaçons par compassion avec son foie. "Ensuite, j'ai bien peur de me faire virer si je prends - encore - une pause. Fallait bien montrer à ces tapettes d'étudiants ce que c'est de bouger son cul... Alors à défaut, tu vas payer ta conso et comme ça je pourrai plus décemment t'offrir ma superbe compagnie!". Elle empoigna un autre verre, y mit un peu plus de whisky, et jeta un regard vers Nate pour s'assurer qu'il avait bien remarqué qu'elle ne rajoutait pas de glaçon, cette fois. "Et je tiens à t'rappeler que je tiendrai toujours mieux qu'un british, Blondie. Quand j'parlais de tapette, je parlais un peu de toi il y a pas si longtemps". Elle lui décrocha son plus beau clin d'oeil - moyen comme un autre de lui assurer qu'elle ne faisait que plaisanter. Et puis elle engloutit la moitié du verre, comme ça, avant de se retourner vers sa collègue en lançant un tonitruant "WOUHOU!", et bondit par-dessus le bar.
Elle empoigna Nate par les épaules, si fort qu'il en aurait surement des bleus le lendemain, et le serra contre elle. Le visage à demi caché par son propre chapeau de cow-boy, menaçant dangereusement d'une chute prochaine, et marmonna: "Bienvenue à Huntington Beach, Blondie!". Et puis elle finit son verre, cul sec, en posant ses fesses sur un des tabourets du bar. Comme quoi, il avait suffit qu'elle renonce temporairement à ses road-trips pour que ses rencontres passées viennent à elle. Parfait! Cet endroit tenait vraiment du paradis.
"Alors? Qu'est-ce que tu deviens? Toujours puceau?" Demanda-t-elle, sur le ton de la conversation la plus banale, accoudée au comptoir. Quelqu'un tenta de venir lui commander quelque chose, elle le renvoya d'un vague geste de la main. Casey allait encore la tuer. Tant pis. Pour le moment, c'était la session bon-vieux-temps qui prévalait. Et franchement, sa patronne et ses collègues de travail allaient avoir mille fois plus de raisons de la tuer d'ici quelques heures: elle sentait bien le ton qu'allaient prendre ces retrouvailles. Whisky sec à volonté. Taureau mécanique. Musique country douteuse. Voire strip-tease improvisé. Le tout en chemise à carreau et chapeau de cow-boy - Arizona style, la vie, la vraie. En bref, elle n'allait plus vraiment servir de client avant demain soir.
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MessageSujet: Re: “ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? ”     “ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? ”  EmptySam 29 Déc 2012 - 18:29


“ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? Pour moi t'es comme un ours en peluche. Des fois j'te perd sous mon lit et quand j'te retrouve, j'suis juste content de t'avoir avec moi.
Jagger M. Dickens & Nate A. Anderson

Aie. Ouais, j'viens de me prendre le comptoir dans la gueule là. J'ai une tête qui dit « frappez-moi » ou quoi ? J'viens aussi de comprendre la phrase que me sort souvent Max quand je lui parle et qu'il a juste la flemme de me dire de la fermer : tu vois la tête, tu vois le mur ? Fait le rapprochement ! En gros ça voulait qu'il aille me casser la gueule au sens propre du terme. J'dois avouer que là, je n'avais pas Max sur le dos, j'avais pire. J'avais Jagger. Très mauvaise idée de lui dire qu'elle devait plus tenir aussi bien le coup qu'avant, que voulez-vous moi et mon charme naturel à m'attirer des emmerdes. Je me caressais le front parce que mine de rien, j'avais mal et j'entends Jagger qui m'explique le fond de sa pensée, le tout en servant deux verres. C'est bien au moins elle n'oubliait pas de faire son job quand il faut frapper ses gentils amis.

C'est moi le bourgeois ? Moi... ah ouais, c'est vrai. Mais ça ne veut pas dire que je ne sais pas boire, une certaine brune aux grands yeux m'a bien appris après tout. Bref, ça me fait sourire quand même. Je vois mon verre qui se remplie alors de glaçons et Jagger qui continue de parler. Visiblement elle avait dû faire une pause pour explication à de pauvres minables comment bouger. Excuse acceptée, c'était sans doute ce qui s'était vraiment passé et je ne doutais pas des capacités de Jagger à aller vers les gens pour exprimer le fond de ses pensées. « - à vos ordres ! » j'attrape le verre, que je montre comme je n'avais rien d'autre à ajouter et j'avale quelques gorgées alors qu'elle servait le second verre. Je laisse échapper un léger rire face à la seconde réplique de Jagger qui visiblement était en pleine forme. J'adore ! « - Oh, moi une tapette. Sérieusement ? » Elle se contenta de me faire un clin d'oeil, ce qui me fait sourire davantage. J'étais toujours anglais, poli sur les bords et je buvais toujours très raisonnablement quand je jugeais que je n'avais pas assez confiance envers les gens qui m'entouraient. Visiblement cette soirée s'annonçait plus qu'énorme. Elle me défie alors - ouais bon j'suis qu'elle me défie pas vraiment, mais moi je le prends comme ça - en buvant la moitié de son verre et en hurlant vers sa collègue. Je pige alors qu'elle saute par-dessus le bar pour me rejoindre. Que c'est beau. Elle m'attrape si fort par les épaules que j'ai du mal à comprendre ce qui se passe, mais que je souris toujours comme un con. Surtout vu comment elle dit « bienvenu ». J'vous pari que j'vis ici depuis plus longtemps qu'elle ? « - Oh yeah ! » ceci est une réponse très construction.

Elle alla posa ses fesses alors que j'attrape mon verre et que je m'installe à côté. Je le fini presique, limite je me gele les lèvres face au glaçon qui sont là, mais je m'en balance. Ce soir, j'ai le droit de boire comme je le souhaite puisque j'ai retrouvé Jagger et que ça me fait vraiment plaisir de la croiser. Je l'entends alors et j'éclate de rire.

« - Mais oui toujours ! Je t'attends d'ailleurs, quand est-ce que tu me rejoins à l'arrière du bar histoire qu'on fasse ça dans la rue ? Oh mieux ! J'installerais une caméra dans ma salle de bain pour immortaliser ce moment magique. On y va ? » Il blaguait. Il riait. Il termina enfin son verre qu'il posa - et par la même occasion il retira le chapeau de Lucky Luke parce qu'il se sentait vraiment con avec. « - J'fini mes études. Après je reprends l'avion et je retourne en Angleterre pour le boulot. La belle vie quoi. Et toi, depuis quand tu travailles ici ? »


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MessageSujet: Re: “ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? ”     “ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? ”  EmptyVen 4 Jan 2013 - 15:34

Nate Anderson & Jagger Dickens
E
t voilà, c’était décidé. Quitte à se faire virer de son super emploi de barmaid, Jagger allait fêter dignement ses retrouvailles avec son camarade de beuverie, le Blondie du Grand Canyon. Sérieux, c’était pas tous les jours que le hasard faisait bien les choses! Nate n’avait par ailleurs pas du tout changé, et c’est avec son aisance habituelle qu’il répondit à sa provocation, avec toujours ce petit accent anglais mordant qui rajoutait du poids à ses affirmations pince-sans-rire: « Mais oui toujours ! Je t'attends d'ailleurs, quand est-ce que tu me rejoins à l'arrière du bar histoire qu'on fasse ça dans la rue ? Oh mieux ! J'installerais une caméra dans ma salle de bain pour immortaliser ce moment magique. On y va ? ». Elle éclata de rire, le genre de rire «Jagger-folle-de-joie» qui laissait admirer sa dentition en entier et n’en pouvait plus d’être communicatif, et puis avec tout le naturel du monde lui balança un grand coup de poing dans l’épaule. «Dans tes rêves, Blondie, je fais toujours pas dans les p’tits jeunes, je suis pas assez vieille pour m’la jouer cougar. On en reparle dans vingt ans? Entre temps je s’rai tellement devenu une star que tu pourras revendre notre sextape une fortune!». Il riait toujours, et elle remarqua avec un sifflement admiratif qu’il avait achevé son verre sans tirer de grimace, un niveau qu’il était très loin d’avoir atteint lors de leur première rencontre. Histoire de fêter ça, et aussi parce que tous les prétextes sont bons pour se pochtronner en mode cow-boy, elle tendit son bras vers le rebord intérieur du bar pour récupérer la bouteille de whisky. Manoeuvre un peu à l’aveugle, mais brillamment exécutée.
« J'fini mes études. Après je reprends l'avion et je retourne en Angleterre pour le boulot. La belle vie quoi. Et toi, depuis quand tu travailles ici ? ». Elle lança un petit bruit attendri, elle avait beau l’appeler Blondie et se moquer de son âge, elle avait presque oublié qu’elle avait perverti un jeune étudiant. Et puis en souvenir des grandes discussions - bourrés -qu’ils avaient eu, elle renchérit: «MBA, c’est ça? Alors, t’en es où dans ton ascension pour devenir maître du monde? Préviens-moi à l’avance, que j’change de planète ou que je reste coincée dans un trip à l’alcool, je pense que je pourrais pas vivre consciente dans un monde dominé par un blondinet british. Trop d’politesse. Puis j’suis une pauvre fille, je suis sure que je me retrouverais à faire la bonniche dans ta baraque». Elle exécuta sa pire moue dégoutée, avant de répondre -enfin- à la question qui lui avait été initialement posée: «Ca fait genre deux mois que j’bosse ici. C’est fou, j’pensais pas être capable de travailler au milieu d’alcool sans devenir dingue. Ou sans faire un badtrip. Serait-ce la vieillesse qui me rattrape?» - là encore, sa mimique de l’angoisse fut bien trop excessive pour être sincère. «Enfin voilà, je suis presque une fille rangée. Je bois comme un trou, je dors rarement seule, mais sans changer de ville chaque matin. Exploit! Et toi alors, qu’est-ce que tu dis de Huntington Beach? J’suis sure qu’un p’tit bourgeois comme toi doit adorer.»
Elle se mit dos au comptoir, y appuya ses deux coudes, les yeux alternativement rivés sur le bar de plus en plus rempli et sur son camarade. Merde, c’était vraiment étrange de le voir ici. Encore plus étrange que de le voir impeccablement habillé, avec son air pincé de jeune anglais plein aux as, dans un vieux saloon de l’Amérique profonde, le jour où ils s’étaient rencontrés. Elle avait immédiatement ressenti de l’affection pour ce garçon là, même s’il n’avait strictement rien à voir, et elle l’avait pris sous son aile, direction la débauche. C’était comme un petit frère, un coup de foudre amical, et même si elle n’avait pas arrêté de se foutre de lui et de le frapper depuis le début de leur conversation, il lui avait manqué.
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MessageSujet: Re: “ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? ”     “ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? ”  EmptyMar 8 Jan 2013 - 14:48


“ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? Pour moi t'es comme un ours en peluche. Des fois j'te perd sous mon lit et quand j'te retrouve, j'suis juste content de t'avoir avec moi.
Jagger M. Dickens & Nate A. Anderson

Il n'y avait pas de limite avec Jagger. Je crois que c'est ce qui m'a toujours plu. Le fait d'aller plus loin, de pousser les choses à bout et de s'éclater en même. Je crois que la seul règle dans tout ça, c'était l'éclate la plus total ! Comment refuser une soirée comme ça ? On ne pouvait pas rêver de meilleures compagnies que celle de Jag' est bon sang, j'étais sincère. La demoiselle, elle savait ce que c'était de faire la fête et de profiter de la vie à fond la caisse. Moi j'avais toujours eu du mal avec ce principe, mais une fois avec elle, j'en avais rien à foutre. Bref, je venais de sortir une phrase tout con avec mon humour de tafiole - ouais j'avoue, j'ai un humour chelou et un sens de la répartie peu commune. Et quand Jagger se met à rire, bah vous savez quoi ?, je me mets à rire comme un con tout en lâchant un « ouille » débile quand elle me frappe à l'épaule. La preuve que je n'ai toujours pas prit en muscle depuis le temps... La honte !

« - Bah voyons ! J'aurai que ça a foutre, revendre un bijoux pareil ! J'vais plutôt le maté en boucle jusqu'à ma mort ouais ! » Non, vous pouvez le dire. Vous m'imaginez en train de ma masturbé à 50 piges dans mon lit tout rond de bourge radin... avouez le ! Bande de pervers. Je riais de nouveau alors que Jagger attrapa à l'aveugle une bouteille de Whisky. Cette fille avait un don. Un don pour faire rire les gens, pour les sortir de leurs coquilles et pour leurs apprendre à boire et à se retrouver sur une table à sniffer du pamplemousse. Oublié la dernière partie de ma phrase, j'suis pas sûr qu'on peut sniffer du pamplemousse. Faudrait déjà que ça existe en poudre ou en cachet. Je suis juste sur le cul quand elle me répond. Déjà parfaite connaissance de ce que j'étudie, en même temps j'allais bientôt en finir avec ce MBA a deux balles. Mais ensuite, c'était sa vision du futur. Non, mais si je domine le monde la planète serait génial. J'dois avouer que l'idée de la voir en tenue de femme de ménage, dépoussiérant mes meubles, c'pas mal comme vie. Ça a c'est avantage quand même. Il faut l'avouer quand même. Bon elle finit tout de même - après avoir fait une petite moue tout chou - par me répondre.

« - J'crois aussi que c'est la vieillesse. Regarde, t'as déjà une ride là. » Je fais genre en montrant avec ma main une partie de son visage. Jagger me dit que sa vie n'a pas tant changé que ça, le voyage en moins. C'est bon de savoir qu'elle restait la même, j'crois que ça m'aurait fait un gros coup de Bad si elle avait été différente de notre rencontre. « - Comme tu dis, j'adore. Mais il manquait un je-ne-sais quoi... » Je lui lance un regard, je joue avec mes sourcils, parce qu'en gros il me manquait ma Jagger quoi. Je joue avec mon siège et je me retourne tout en décidant de m'appuyait contre le comptoir, comme elle. Je lui montre mon verre et je lui dit :

« - Alors, tu ne trouves pas que c'est un peu vide ? »
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MessageSujet: Re: “ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? ”     “ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? ”  EmptyMer 16 Jan 2013 - 18:21

Nate Anderson & Jagger Dickens
T
iens, il s'était renforcé, le petit Blondie. Non seulement il la provoquait ouvertement en évoquant une possible ride - non mais oh, elle avait beau avancer en âge, elle savait qu'elle était toujours franchement potable physiquement! Mais en prime il avait vidé son verre relativement vite, et avec un air de grande fierté il l'agitait sous son nez en proclamant qu'il était bien trop vite. Non sans avoir frappé fermement ce doigt accusateur qui proclamait qu'elle n'était qu'une vieille bonne femme, elle se saisit du récipient pour le remplir à raz-le-bord avec la bouteille de whisky, avant de faire de même de son côté. On ne provoquait pas ouvertement la "légendaire" Jagger Dickens. Quand même. Pour appuyer ses dires, elle vida aussitôt son propre verre, sans même sourciller. Haha, prend ça, Blondie! Elle lui décrocha un large sourire, avant de se relever enfin.
"Bouge ton cul, un peu, blanc-bec. Les mioches comme toi sont pas censés rester trop près du bar. Alors tu vas picoler, mais sur le dancefloor". Bah quoi? Elle avait une vision assez unique de la moralité. Même si dans les faits Nate était assez âgé maintenant pour se prendre une joyeuse caisse avec elle, elle l'aurait probablement laissé dans l'illégalité la plus totale s'il avait été plus jeune. D'ailleurs, à bien y réfléchir, lors de leur première rencontre, il était peut-être mineur aux vues des lois du pays. Mais bon. On a bien le droit de s'amuser, peu importe l'âge. Et d'ailleurs...
"J'ai une meilleure idée. Tu vas picoler, mais en me défiant au taureau mécanique. A moins que tu aies peur de froisser tes fringues de marque?". C'est vrai, ça. Pourquoi, alors qu'il était un mec, il était toujours trois fois mieux fringué qu'elle? Même son costume de cowboy sentait douteusement les prix à trois chiffres. Et son boulot dans tout ça? Oublié. Ca lui arrivait régulièrement à vrai dire, d'oublier miraculeusement que son service s'achevait d'ici trois ou quatre heures, une fois qu'elle avait commencer à boire. Surtout du whisky. Ils avaient du très bon whisky pour un bar de province, mine de rien.
D'office, elle saisit le jeune anglais par la manche, non sans oublier son verre et la bouteille de whisky désormais bien entamée, pour les traîner jusqu'à l'autre bout du Pim's. Quelques personnes la reconnurent comme étant la serveuse, et hochèrent un sourcil suspicieux. Encore plus suspicieux lorsqu'elle balança le contenu de ses mains sur une banquette à proximité - Nate y compris -, pour grimper sur l'énorme machine recouverte d'une housse imprimée vache fort douteuse, ajuster son chapeau de cowgirl sur sa tête, et lancer d'une voix tonitruante: "Alors, Blondie! Tu paris combien de temps et combien de verres?". Il fallait bien fêter ces retrouvailles, après tout! Et le thème de la soirée s'y prêtait particulièrement bien!
code by Mandy


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Aleksey R. St-James
Aleksey R. St-James
GOOD COP


› MESSAGES : 943
› EMMENAGEMENT LE : 12/11/2012
› AGE : 52
› STATUT CIVIL : VEUF DEPUIS UN PEU PLUS DE SIX ANS ET SI VOUS VOULEZ TOUT SAVOIR ELLE S'APPELAIT ELIZABETH. PAPA D'UN LUKA DE 26 ANS, RÉCEMMENT DÉCÉDÉ/DISPARU. ÉTÉ EN COUPLE AVEC EMMA AVANT SA DISPARATION.
› QUARTIER : J'HABITE DANS UN QUARTIER FAMILIAL: ORANGE AVENUE ; MAIS JE VIS SEUL.
› PROFESSION/ETUDE : ANCIEN DIRIGEANT DU DIAMOND'S, ANCIEN AGENT DU FBI ET CHEF DU DÉPARTEMENT DES RECRUTEMENTS. NE FAIT RIEN ACTUELLEMENT.
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ;
› CELEBRITE : THE AMAZING JOSH SEXY HOT AND SO TALENTED HOLLOWAY ;
› COPYRIGHT : ELOW' ;

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MessageSujet: Re: “ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? ”     “ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? ”  EmptyMer 23 Jan 2013 - 17:10


“ – Tu crois vraiment que l'on peut considérer notre relation comme de l'amitié ? Pour moi t'es comme un ours en peluche. Des fois j'te perd sous mon lit et quand j'te retrouve, j'suis juste content de t'avoir avec moi.
Jagger M. Dickens & Nate A. Anderson

Le nombre de fois où je me suis retrouvé seul devant ma fenêtre à m'enfiler des bouteilles, j'dois dire que ça ne comptait plus aujourd'hui. Les gens changaient, évoluaient. Moi aussi. Moi je continuais à garder des secrets pour ma pomme et à rien avouer. J'dois avouer que Jagger m'a appris beaucoup, du bon comme du mauvais et je suis ravi de l'avoir dans ma vie, enfin plutôt de l'avoir croisé. Je m'étais jamais imaginé la recroiser un jour et bah voilà ! Elle était là, en face de moi. Je ne suis pas un alcoolique, mais je le serais surement devenue si je n'avais pas appris à me faire des grosses cuites. Et puis j'ai arrêté tout simplement, mais ce soir je ne vais pas mentir, je ne vais pas me cacher. J'vais juste rester là à rire de bons coeurs et à ne pas me casser la tête, parce que ça faisait du bien une soirée improvisée avec ma coupine cowboy. En parlant de ça, je me sentais toujours aussi ridicule dans mon costume. Sauf que bon, j'aime provoquer ma p'tite Jagger - si elle entendait ce que je pouvais penser, je me serai pris un poing dans la figure à peine le mot « petite » sortie de ma bouche. Je lui montre mon verre, disant que je le trouvais légèrement vide... enfaite c'était totalement le cas. C'était vide ! Aussitôt ma phrase lancée que Jag' bois son verre vite fait bien fait, et un superbe sourire en prime.

Bon, je suis gay si je dis que Jagger n'est pas mon genre de nana. Au contraire, elle est sublime, drôle, surprenante. Mais c'est Jagger et j'crois que même bourrer je préférerais lèchera le cul d'un ours plutôt que de tenter de l'embrasser. Elle me sort alors que je devrais picoler sur le dancefloor. Moi la danse ça faisait deux et je sais qu'elle sait. J'peux sans doute paraitre sexy et j'peux aussi danser avec les basiques de la classe attitude, mais bon sang j'vous jure que danser ce n'était pas pour moi. J'ai un bâton dans le cul, une vraie planche bois. Mais elle change alors d'avis, ce qui me rassure au début. Je ris comme un con. Ouais, je craignais cette bête mécanique comme un chat à peur de la pluie. En gros c'était le moment où ne jamais de fuir, mais elle m'attrape. J'avais oublié son côté entreprenant. Je me retrouve alors sur une banquette, je lance un coup d'oeil à la bouteille de Whisky.

Et là, je comprends mieux son jeu.

« - Tu tiendras pas plus de 10 secondes ! Et j'te pari 3 verres ! » Que voulez-vous, j'étais joueur. J'avais hâte de voir combien de temps elle allait tenir dessus. Je savais déjà quel argument bidon j'avais pour me défendre parce qu'à tous les coups, j'allais perdre comme un nul. Je me relevais légèrement pour avoir l'oeil sur Jagger et être prêt à perdre mon premier pari de la soirée. « - Et pas de triche, hein ! » j'avais un énorme sourire sur le visage, c'était rare. Rare qu'il soit si vrai. Je réajustait mon jean avec mes faux flingue... oui, toujours en costume pauvre que je suis. Mon chapeau blanc sur la tête, j'lui fais un clin d'oeil en tentant d'imiter Clint Eastwood dans ses films avant que la machine ne se mette en marche.

« - Youhouuuuuu ! » Une groupie ? Moi ? Non, pas du tout...

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