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| “ I have to tell you something ” | |
| Auteur | Message |
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Julian Mcneal GOOD COP
› MESSAGES : 517 › EMMENAGEMENT LE : 09/03/2013 › AGE : 37 › STATUT CIVIL : EN COUPLE AVEC SASKIA ; › QUARTIER : CHEZ SA GRANDE SOEUR KATE, A LOS ANGELES ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN RÉDACTEUR POUR LE HUNTINGTON BEACH DAILY. IL ECRIT SON PREMIER ROMAN "SOUS LES PLUMES OBSCURES" ; › HB AWARDS : (2013) PERSONNAGE LE PLUS COINCÉ (2015) PERSONNAGE LE PLUS COINCÉ ; HOMME PARFAIT (2016) PERSONNAGE LE PLUS SENSIBLE ; DUO LE PLUS IMPROBABLE AVEC NAYA ; › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : HAYDEN CHRISTENSEN ; › COPYRIGHT : ELOW' ;
| Sujet: “ I have to tell you something ” Ven 11 Juil 2014 - 17:01 | |
| Il venait de se réveiller en sursaut, le coeur battant trop vite. Les yeux rivaient sur le mur d'en face, Julian commença alors à s'énerver et à se débattre avec sa couverture pour sortir de son lit. Son appartement ne ressemblait plus à rien et il y restait très peu de meuble, très peu de choses. En quelques secondes il avait atteint la cuisine pour se servir un verre d'eau. Il faisait terriblement chaud au point où le jeune journaliste avait balançé son débardeur à l'autre bout de la pièce. Des petits pas dans le salon lui firent comprendre que son petit labrador étaient en train de courir un peu partout. Au bout de quelques minutes, Julian enfila une paire de basket et son débardeur pour sortir du quartier et aller promener le jeune Soho. Il n'était pas 4h du matin, mais bien 16 de l'après-midi quand Julian fait face aux lumières du soleil. L'avantage de son métier résidait bien là : il bossait chez lui. Ses horaires et son mode de vie était en complet décalage avec les autres. Sortant une paire de lunette de soleil de son pantalon, Julian arpenta les rues sans se soucier de qui que ce soit. Il était comme invisible et il observait le reste sans la moindre hésitation. Il avait pas mal de choses en tête. Pas mal de questions, d'idées, de choses à faire. Mais il n'arrivait pas à mettre de l'ordre, ni dans sa tête, ni dans ses pensées. C'était le néant pour l'instant. Et tout ce dont il avait envie, s'était de rester le plus invisible possible. Disparaitre serait encore mieux, mais il savait que c'était impossible. Il s'arrêta devant un stand près de la plage pour prendre un gratiné pomme avant de faire demi-tour vers chez lui.
Plus le temps passait, plus Julian hésitait sérieusement à donner Soho. Il n'avait jamais été très chien et avait accepté Soho uniquement parce que Lissa l'avait acheté lorsqu'il était dans le coma. Maintenant, il était peut-être légèrement attaché à la petite bête, mais il ne savait pas encore si le garder était une bonne idée ou non. En attendant, il avait d'autres choses à faire, plus importante selon-lui. La première était d'aller voir une certaine Adèle Kane. Il n'avait pas la moindre idée de qui elle était, mais ce qu'il savait, c'était qu'elle était dans l'autre voiture. Celle du soir de son accident. Julian était en colère contre lui-même et contre les autres pour lui avoir caché une telle chose. Il avait toujours su agir en conséquence, prendre la responsabilité de ses actes, mais là, c'était comme si on lui avait retiré se pouvoir. Il savait que cette fille, Adèle, avait souffert plus que quiconque à cause de son erreur. Elle avait perdu son mari et ses jambes par la même occasion. Bon, l'infirmière à qui Julian avait parlé lui avait dit qu'elle était en pleine rééducation et qu'elle réussissait à tenir debout et à marcher, petit à petit. Mais Julian se sentait tout de même fautif, tellement. Il ne savait pas si c'était une bonne ou une mauvaise idée d'aller lui parler, pour la première fois de sa vie, il n'avait aucune idée de ce qu'il fallait faire - réellement. En tout cas, après avoir pris une douche et s'être changé, Julian pris sa voiture pour aller à l'hôpital. Arrivé à l'accueil, il se dirigea vers le centre de rééducation. Quelques minutes plus tard, il était devant l'infirmière à qui il avait parlé. Elle lui désigna alors du doigt la jeune Adèle que Julian remarqua de dos. De long cheveux blonds, mais quelque chose tremblait au fond de lui... et à la minute ou Adèle se tourna, il compris pourquoi.
Ils s'étaient déjà vu. Il y a quelques mois, après le réveil de Julian, lorsque lui-même faisait de la rééducation à cause de son coma. Ils n'avaient pas beaucoup parlé, mais ils avaient surtout remis à aujourd'hui les histoires de l'université. Les confréries, les soirées... Il avait eu un coup de coeur pour elle à l'époque, il s'en souvenait. Et maintenant, il avait l'impression d'avoir les traits d'un monstre. Il s'approcha d'elle, lentement, avant de croiser son regard et de ne lâche qu'un simple brisé : « - Adèle, Adèle Kane ? »
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| Sujet: Re: “ I have to tell you something ” Mar 15 Juil 2014 - 17:42 | |
| Chaque fois qu’elle entrait dans le salon réservé aux malades, Adèle se jurait que plus jamais elle ne supporterait des murs d’une couleur aussi peu vive. Les gens semblaient plus déprimés en y entrant qu’en le quittant, et dire que c’était supposé servir de salle de divertissement. La gentille infirmière en surpoids poussait la chaise roulante qui était son moyen de déplacement jusqu’à la fenêtre. Adèle ne voulait pas voir les autres malades, elle savait par expérience pourtant que s’isolée ainsi était dommageable. Elle se refermait comme une huitre depuis plus de six mois maintenant. Elle ne réalisait pas l’ampleur de la situation et préférait, et de loin, vivre dans son petit univers muet. La blonde ne parlait pas, elle préférait vivre dans son monde, monde dans lequel les gens ne la prenaient pas en pitié. Le soleil brillait à l’extérieur, de beaux nuages parsemaient le ciel ici et là. Son cœur se serra dans sa poitrine, sa gorge devint sèche et les larmes lui montèrent aux yeux en pensant que la vie continuait de tourner, alors que pour elle, plus rien n’avançait. La veuve respira péniblement, elle avait la lèvre tremblante. Son teint olive causé par le manque de soleil donnait l’impression qu’elle était en phase terminale d’un long combat contre la maladie. Del était toujours molasse dans sa chaise roulante, elle aurait parfaitement été à sa place dans un centre hospitalier psychiatrique. Ses yeux étaient humides, elle pensait à la façon dont David était mort…
Lorsqu’une voix inconnue l’appela, elle ne réagit pas, elle ne tourna même pas la tête dans sa direction. Elle se fichait complètement des gens qui l’entouraient, sa sœur et Kevin ne venaient même plus la visités, elle n’ouvrait jamais la bouche. L’infirmière potelée s’approcha d’elle en sautillant presque sur place. « Mademoiselle Sorrow ? » Son visage se tourna avec une certaine violence dans sa direction et cracha les seuls mots qu’elle arrivait encore à prononcés « Kane. » Nous pouvions voir sur le visage de l’infirmière qu’elle savait qu’elle venait de commettre une erreur humaine. « Madame Kane… Quelqu’un désire vous parlez » Aussitôt Adèle retomba dans son espèce de regard vitreux, vide de toutes émotions. L’infirmière tourna la chaise métallique en direction de Julian.
Adèle se souvenait de l’avoir vu auparavant dans la salle de réadaptation musculaire. Elle fût surprise de constatée qu’il marchait dorénavant sans problème… quoi que c’était probablement elle qui refusait obstinément de continuer de vivre sans son époux ? Lorsqu’on nous arrange la seule personne au monde qui nous complète… qui garderait toute sa tête ? Del elle, de son côté, à perdue toute envie de vivre… au fond. L’ex-infirmière ne regarda même pas Julian, elle avait la tête penchée sur le côté, fixant maintenant le carrelage blanc sale du planché, ses cheveux gras lui tombèrent sur le visage. La grosse infirmière poussa légèrement Julian en retrait et lui murmura « Ne vous attendez pas trop à discuter avec elle, depuis que son mari a été tué dans un accident de voiture, il y a six mois environs, elle ne parle plus. » Katie- l’infirmière – lui souhaita bonne chance et couru rejoindre un autre patient.
Ses yeux se tourna doucement vers lui, son visage ne lui était pas inconnu, elle se demandait où elle l’avait vu auparavant, sauf dans la salle de l’hôpital quelques semaines auparavant. Son interrogation disparu aussi vite qu’il était arrivé et retomba dans sa torpeur. |
| | | Julian Mcneal GOOD COP
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| Sujet: Re: “ I have to tell you something ” Lun 4 Aoû 2014 - 14:37 | |
| Il était rongé par la culpabilité. C'était aussi simple que ça. Et avec tout ce qui lui tombait dessus, il ne savait pas quel chemin prendre pour avancer sans tomber une nouvelle fois. L'accident était gravé en lui comme un souvenir à ne jamais oublier. Comme si tout son univers ne tournait plus qu'autour de ça, de son incompétence. Son être tout entier ne supportait pas ce qu'il avait fait, accident ou pas. Quelque part, chercher à parler avec la victime, c'était chercher le pardon. Comme si toute sa vie dépendait de ça. Son avenir dépendait de ça. Il n'avait pas d'autre solution, d'autres idées. Il ne savait pas ce qui était à faire ou non, si c'était une bonne chose ou non, tout ce qu'il savait c'était qu'il avait tué quelqu'un et ça le rongeait de l'intérieur. Bientôt, et il le savait, il allait être tout simplement incapable de vivre lui-même à cause de ça. Il n'y pouvait rien, il savait ce que perdre quelqu'un signifiait et rien qu'à l'idée de penser à cette femme qui avait perdu son mari le torturait. Il était responsable de tout ce malheur et il avait du mal à l'accepter. Malheureusement pour Julian, il était impossible de réparer cette erreur. On ne pouvait pas remplacer la vie d'un autre et il le savait.
Mieux que personne, même. Son coeur était vide, complètement vide de tout. Il n'y avait rien à y mettre, rien à rajouter et Julian tenait encore debout, ses yeux rivaient sur la jeune femme sur qui, à l'époque, il avait fantasmé. Son sourire l'avait marqué... mais que restait-il de ça désormais ? En quelques secondes, Julian venait de réaliser à quel point les choses étaient encore plus graves que prévu. Pire que ce qu'il avait pensé. Parce que non seulement il était responsable de l'accident de voiture qui a tué le mari d'Adèle, mais en plus, Adèle était loin d'être une simple inconnue pour lui. Et sa gorge le brulait déjà à l'idée de devoir avouer à la demoiselle qui il était. Ravalant sa salive, Julian posa ses yeux sur l'infirmière qui lui faisait désormais face.
« - Ne vous attendez pas trop à discuter avec elle, depuis que son mari a été tué dans un accident de voiture, il y a six mois environs, elle ne parle plus. » Il laissa l'infirmière partir, entendant cette phrase résonnait dans sa tête. Inévitablement, c'était comme si tout lui rappeler que tout était de sa faute. Tout. En regardant Adèle, il était tellement en colère contre lui-même. Tellement triste aussi. Parce qu'il avait tout gâché. Julian attrapa une chaise plus loin pour s'asseoir près de la jeune femme qui était en fauteuil. Six mois... et elle était encore là.
« - Julian, Julian Mcneal. Vous... Tu... Tu te souviens de moi ? » Et il fixait Adèle. Ses yeux, son visage, son être tout entier. Quelque part, qu'elle se souvienne ou non de lui, ça n'avait pas d'importance. En fait, ça n'avait vraiment aucune importance. Elle allait juste le haïr quoi qu'il fasse et il était prêt à accepter ça. Il était prêt aussi à se faire pardonner, quoi qu'il en coute. Peu importe ce qu'il allait devoir faire pour. Il voulait que sa vie retrouve un semblant de logique, autant pour lui-même que pour Adèle. Il évita son regard, cherchant à dire quelque chose sans trouver les mots. L'infirmière l'avait peut-être prévenu qu'Adèle ne parlait pas trop, mais elle n'avait pas besoin de parler. C'était lui qui avait besoin de dire la vérité, tout simplement. Ce n'était pas facile. Il ne savait pas comment commencer ses phrases, comment lui parler. Est-ce qu'un psy allait lui reprocher d'être trop directe avec elle ? Trop dur ? Est-ce que c'était même une bonne chose pour elle de savoir la vérité maintenant ? Fermant ses yeux une fraction de seconde, Julian pris une grande respiration.
« - Je sais que tu n'as pas forcément envie de parler de l'accident, mais je pense... je pense que c'est nécessaire que tu saches... » Il leva les yeux aux ciels, ayant de plus en plus de mal à parler. « - Il faut que tu saches que j'étais au volant de l'autre voiture. » Et ses yeux se reposèrent sur Adèle comme cherchant à trouver un peu de vie en elle. Il ne disait pas ça pour lui faire du mal où pour enfoncer le couteau dans la plait. Elle avait le droit de savoir qui était l'homme qui avait détruit sa vie, l'homme qui avait tué son mari. |
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| Sujet: Re: “ I have to tell you something ” Mar 5 Aoû 2014 - 21:30 | |
| Cet homme devant elle venait en quelques secondes d’enfoncés une grenade dans son coeur et elle venait de sauter.
« Qu’avez-vous dit ? » murmura-t-elle, des murmures pratiquement incompréhensibles. Adèle ne le regardait pas, ses yeux étaient simplement grands ouverts, fixant le plancher. Ses mains appuyées sur son ventre tremblaient. Elle n’arrivait pas à croire ce qu’il venait de dire, des larmes lui montèrent aux yeux et s’échappa sans qu’elle puisse les retenir. La veuve n’était pas idiote, elle savait que son époux était décédé depuis plusieurs mois maintenant, elle savait qu’il avait été tué dans un accident de voiture causer par l’autre voiture, elle savait déjà tout ça. Toutefois, dans sa tête c’était abstrait. Ce n’était clair, ce n’était pas confirmé. Elle n’avait pas l’image de quelqu’un, elle n’avait surtout pas l’image d’un homme de son âge. « Vous dites que c’est à cause de vous qu’aujourd’hui je suis dans cette maudite chaise, que David et Caroline sont morts ? Vous me dites que vous êtes celui qui à gâcher ma vie ? » Adèle parlait vite, ne le fixait toujours pas. C’était probablement trop pour elle.
Elle releva la tête dans la direction de l’homme qui lui disait quelques choses. « Je sais qui vous êtes. Vous étiez avec même en réhabilitation. Vous avez été auprès de moi dès le début… et vous n’avez jamais rien dit ? Pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi est-ce que vous prenez de votre temps si précieux pour venir me voir ? Vous aimez tournez le couteau dans la plaie ? Votre vie vas tellement mal depuis ce jour de décembre que vous avez décidés de vous en lavez les mains ? Vous croyez quoi hein, que vos excuses ramènerons mon mari et ma fille ? Ou alors vous étiez un être égoïste, cupide et qui ne pensait qu’à son petit bonheur et vous êtes tombé amoureux d’une fille qui est tout le contraire et alors, vous voulez l’impressionné ? » Elle pleurait beaucoup, ses paroles étaient entre coupés de sanglots. « Je ne suis pas un projet de réhabilitation de vie. » Adèle lui en voulait, pas juste parce qu’il avait démolit sa vie à tout jamais, mais aussi parce qu’il s’imaginait que des excuses arrangeraient tout. « Maintenant que vous avez fait votre si bonne action, dégagez ! Je ne veux plus jamais vous revoir. Vous êtes ignobles, dégueulasse et plus encore ! Vous êtes un monstre de la pire espèce ! »
Adèle était si concentrée dans sa tristesse qu’elle en était aveuglée par la haine. Elle ne voyait pas que l’homme en face d’elle n’était pas heureux. La blonde voulait croire qu’il était comme elle le croyait. Elle refusait de croire qu’il puisse ressentir des remords. « Comment avez-vous pu croire que de plates excuses feraient soudainement de vous un homme nouveau. Bravo, vous avez demandez pardon, mais toute votre vie, toute votre vie vous devrez vous souvenir que vous avez enlevé deux vies parce que vous étiez trop stupide pour regarder la route. » Qu’est-ce qu’elle en savait de l’accident ? Au fond elle ne le savait pas, elle ne savait rien. Adèle serra les poings. Pourquoi s’en sortait-il indemne de tout ça ? Pourquoi avait-elle tout perdue et lui rien du tout ? Elle poussa un hurlement de rage, les infirmières la regarda, ne sachant pas trop si elles devaient la laissées vivre pleinement sa peine ou intervenir. Ils n’étaient pas dans une garderie, mais dans un hôpital après tout. La femme qui approchait de la trentaine plongea son regard dans celui de Julian. « Dites-moi pourquoi j’ai tout perdue, alors que vous, vous êtes qui responsable de ça, n’avez rien perdu ? Vous marchez, votre vie est identique à avant. Pourquoi…? » Elle appuya son front sur ses mains et pleura. |
| | | Julian Mcneal GOOD COP
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| Sujet: Re: “ I have to tell you something ” Ven 8 Aoû 2014 - 13:30 | |
| Une bombe. C'était une bombe qu'il venait de faire exploser. Là, tout de suite, Julian avait envie de partir en courant. Il voulait nier ce qui venait de se passer et oublier qu'il était responsable de la destruction de nombreuses vies. Il se sentait tellement mal, au fond, est-ce que parler à Adèle allait vraiment l'aider à aller de l'avant ? Peut-être pas. Peut-être même que ça allait empirer le peu d'estime qu'il avait pour lui-même. Assis près de la jeune femme qui était encore en fauteuil roulant, Julian avoua. Il ne savait pas s'il devait la vouvoyer ou la tutoyer, mais il opta pour la deuxième option. Adèle n'était pas une inconnue, voilà tout. La première réaction que la jeune femme en disait long sur la suite. Ce léger murmure glaça le sang de Julian qui était incapable de répéter ce qu'il avait dit plus tôt. Il sentait déjà des frissons parcourir son corps tout entier et ses yeux lui brûlaient. Il se sentait si lâche, si frustré de ne rien pouvoir faire pour arranger les choses. Plus ses yeux observaient Adèle plus son coeur ralentissait. Qu'avait-il fait ? Comment avait-il pu... Après un léger silence qui ne fit que rappeler à Julian les mauvais souvenirs de cette nuit pluvieuse, la jeune femme reprit la parole. Il ne pouvait pas nier. Il ne pouvait pas mentir. Alors, il acquiesça maladroitement de la tête, évitant de regarder Adèle dans les yeux. Il essayait aussi de retenir ses larmes, il ne voulait pas en rajouter une couche. Mais il y avait une chose qu'il n'avait pas saisie. Qui était Caroline ? Maintenant qu'il y réfléchissait, c'est vrai qu'on ne lui avait tant parlé de l'autre couple. Mais le plus important, c'était d'avouer sa faute. Et d'avouer être celui qui avait gâché sa vie.
Il serrait les poings, cherchant quoi dire quand son regard croisa celui d'Adèle qui avait relevé la tête vers lui.
« - Non, non je ne voulais pas... » Elle était enceinte. Elle avait perdu sa fille. Julian ne savait pas. Bon sang, allait-il un jour tout savoir pour éviter ce genre de situation ! C'était comme si à chaque fois qu'il essayait de faire un pas en avant, quelque chose le faisait reculer de trois pas en arrière. Il savait que ce qu'il disait ne servait sans doute pas à grand-chose, mais il ne voulait pas la faire davantage souffrir. Les paroles d'Adèle étaient dures. Très dur. Julian avait beau faire non de la tête, cela ne servait à rien. « - Je ne savais pas. On m'a fait croire que ce n'était pas ma faute. J'avais perdu la mémoire, je ne savais pas. » Il évita de sangloter comme un gamin, retenant de plus en plus difficilement ses larmes. « - Je suis désolé, tellement... » C'était trop pour lui. Il était en face de son erreur, de sa négligence. Il n'était pas seulement responsable de la mort de son mari, mais il était aussi responsable de la mort de sa fille. Quelque part, il était aussi responsable de ce qu'Adèle était devenue. Elle était perdue, il s'en rendait compte. En l'insultant de monstre, elle ne se rendait pas compte à quel point elle disait vrai. A quel point Julian avait ce sentiment de n'être plus du tout humain. Il aurait aimé que les choses soient autrement, mais impossible.
« - Je sais que ça ne changera rien. Mais j'avais besoin de venir. J'avais besoin de dire la vérité. » Il baissa la tête. Il allait vivre avec cet accident toute sa vie. Il allait vivre avec le fait qu'il avait tué toute sa vie et là tout de suite, il était juste incapable de digérer ça. Julian était quelqu'un de gentil, d'attentif. Il prenait toujours soin des autres, il était toujours aimable avec les autres. Il était parfois un peu curieux, un peu idiot, mais il n'était pas cruel. Il n'était pas odieux, sans pitié. Ce n'était pas un monstre et tout au fond de lui, il le savait. Il voulait croire qu'il n'avait pas changé et qu'il était toujours cette même personne, mais c'était...trop tard. Voir Adèle dans cet état lui prouver tout simplement le contraire. Il était ce qu'il avait toujours refusé d'être. Il était ce monstre qu'Adèle voyait.
« - J'ai perdu plus que tu ne le peux l'imaginer, mais je le mérite. » Il essaya de garder son calme. Il voulait se faire pardonner, mais ce n'était pas la peine de lui rappeler à quel point sa vie à lui était misérable. Il allait faire avec. Il croyait sincèrement avoir mérité ses malheurs. « - Mais ça n'a pas d'importance. » Julian se releva, passant ses mains sur le visage. Il faisait quelques pas, il ne pouvait pas tenir sur place. « - Tu crois sérieusement que je voulais ce qui est en train de nous arriver ? Crois-tu que c'est facile de vivre avec ça sur la conscience ? Crois-tu que je l'ai fait intentionnellement ? Que je voulais ton malheurs ? » Il s'arrêta, fixant Adèle. « - As-tu la moindres idée ce que c'est que de vivre, avec du sang sur les mains ? » Impossible de retenir la larme qui se fit un chemin sur sa joue. Il se mordit la lèvre, avant de rajouter, plus calmement. « - Tu as le droit de m'en vouloir jusqu'à la fin de tes jours. Tu as le droit de... de porter plaintes, de te venger, de m'insulter et de faire ce que tu veux de moi. Si ça peut te permettre d'aller mieux, je suis prêt. »
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| Sujet: Re: “ I have to tell you something ” Ven 8 Aoû 2014 - 14:52 | |
| Adèle serra ses bras autour d’elle, se penchant en laissant échapper un petit cri, ce genre de petit cri que nous lançons lorsque nous avons atteint le fond du baril. L’infirmière en elle était tiraillée, c’était une immense partie d’elle-même, cette vie à vouloir combattre la douleur chez les autres l’habitait toujours et la berçait tendrement alors que la femme en elle était anéantie. L’infirmière en elle voulait prendre Julian dans ses bras et lui dire que tout irait bien, qu’un jour cet accident ne sera plus qu’un lointain souvenir, que rien n’arrive jamais pour rien dans la vie et que si Dieu permit ça, c’était parce que quelque chose plus loin avait besoin de ça, mais que seul le temps permettrait de savoir ce qui en était. Adèle aimait réconfortée ses patients avec les paroles et les actes de Dieu, même si elle, elle n’y croyait pas. Toutefois la femme, et c’était ce qui comptait le plus en cet instant, était que la femme en elle était en éclat de morceaux sur le sol et que cet homme était celui qui avait fracasser la vitre de sa vie, comment pourrait-elle lui pardonner ? Elle détournait toujours le regard de lui lorsqu’il la regardait, sa passion pour son métier étant si grand qu’elle pourrait finir par craquer, ce qu’elle refusait obstinément. Il lui parlait, elle sentait la tristesse dans sa voix, elle la voyait également… pourtant elle ne voulait pas, elle ne pouvait pas. « Arrête. » Il commençait à lui dire des âneries. « Tu dis des choses vraiment stupides. J’aimerais savoir une seule chose avant que tu partes… »
Se sentait-elle capable d’affronter l’horrible vérité ? Se sentait capable d’entendre ce qui s’était produit ce jour de décembre pluvieux ? Elle prit une grande respiration, elle sentait sa respiration trembler dans sa gorge, l’air n’allait pas directement aux poumons et Adèle commençait à avoir des vertiges. « Avant, avant… je dois te dire Julian, que la vie que tu m’as enlevé, je ne pourrais la ravoir, je ne pourrais jamais, car peu importe si j’arrive à refaire ma vie, cet homme ne sera pas David, même si je dépense des milliers de dollars en frais d’avocat pour te poursuivre jusqu’à la fin de ta vie… Tout ça ne servira à rien. Dors sur tes deux oreilles tant que tu en ai capable, mais sache que lorsque tu auras franchis le seuil de cette porte, tu n’entendras plus jamais parler de moi. » Adèle refusait de le garder, elle refusait tout simplement de voir sa souffrance. Qu’avait-il perdu ? Elle avait cru comprendre qu’il s’était réveillé, donc il avait été dans le coma ? Comment un individu avait-il pu mourir, une autre se retrouvée dans un fauteuil roulant et le dernier dans le coma à l’hôpital ? Comment est-ce que tout ça s’est produit ? Adèle pris une faible chance et leva son regard et plongea tête baiser dans le sien, ce qu’elle y vit la chamboula, la bouleversa jusqu’au plus profond de son âme.
En tant qu’infirmière, elle avait vue toute sorte de personnes ; des meurtriers sales, des pédophiles, des enfants brûlés… elle avait vue tous les regards de l’être humain ; mais jamais elle n’avait vue ça. Une douleur aussi grande que la sienne l’habitait, elle était différente, mais aussi grande. Elle détourna rapidement le regard, ne pouvant en supporter d’avantage, elle ne pouvait tout de même pas fondre devant lui, devant ses larmes, c’était elle la victime dans cette histoire après tout ! Une petite voix, cependant, lui murmurait que dans la vie rien n’est absolument tout blanc, ni tout noir et que lui aussi était une victime de sa bêtise. « J’aimerais…. S’il te plaît que tu me racontes ce qui s’est produit, je ne supporte plus ces images qui tournent sans cessent dans ma tête, tu dois… tu me dois des explications. Pourquoi conduisais-tu si vite ? Est-ce que tu étais aveuglé ? Te disputais-tu au téléphone ? Julian, je dois comprendre. »
Adèle s’était même imaginer pendant un instant qu’il se faisait faire une fellation et que pendant l’extase il les avait percutés. L’infirmière avait certes, une imagination fertile. La blonde releva courageusement la tête vers Julian, le regarda sur toutes ses coutures. Il ne semblait pas au sommet de sa forme, son côté infirmière lui hurlait de prendre soin de lui, avait-il encore quelqu’un pour prendre soin de lui ? Adèle savait que parfois, lorsqu’un individu faisait quelque chose d’horrible, les gens les abandonnaient.
L’handicapée écouta le meaculpa de l’homme, elle sentait une vague de tristesse l’envahir, elle avait pitié de lui, pour elle, pour eux. Doucement, n’écoutant que son cœur d’être humain, elle leva douloureusement sa main, ce simple geste lui fit constatée à quel point elle ne faisait pas attention à elle et que si elle voulait un jour remarcher, elle devrait se dégourdir, bref. Elle posa le bout de ses doigts sur la main de Julian, un courant électrique se hissa jusqu’à son cœur, la blonde releva de nouveau la tête dans sa direction, se demandant si lui aussi avait ressenti cette décharge, elle déposa sa main complètement sur la sienne « Merci, Julian. » Adèle retira doucement sa main, se maudissant d’avoir eu un geste de tendresse à son égard, se promettant que plus jamais elle n’aurait de rapport physique avec cet homme qu’elle aurait voulu détestée tendrement. Elle tourna la tête en direction des infirmières en leurs faisant signe. Lorsqu’elle travaillait, elle détestait lorsque les patients agissaient ainsi… maintenant elle n’est pas mieux qu’eux. Lorsque la chaise se tourna pour quitter, elle leva la main pour signaler qu’elle avait autre chose à ajouter. La grosse infirmière soupira en retournant la chaise d’acier et cuir vers Julian. « Je ne souhaite pas te revoir, plus jamais de ma vie. Aurevoir Julian. »
Lorsqu’enfin la grosse infirmière avança en direction de la porte, Adèle se pencha et pleura, pleura l’injustice de la vie. |
| | | Julian Mcneal GOOD COP
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| Sujet: Re: “ I have to tell you something ” Mar 12 Aoû 2014 - 22:21 | |
| Il avait ce sentiment que plus jamais rien ne serait pareil. Que plus jamais, il ne ressentirait ce petit de bonheur ou de joie qu'il avait toujours réussi à partager avec ceux qu'ils avaient aimés. Il était détruit, de l'intérieur. Le monde se fermait sur lui-même et plus rien ne semblait intéressant ou ne valait la peine d'attirer son attention. Aujourd'hui, il se focalisait sur une chose, ou plutôt sur une femme. Il n'y avait pas de mot pour exprimer à quel point Julian ressentait sa peine. Pourquoi ça faisait si mal, d'ailleurs ? Il n'était tellement pas indifférent à elle, qu'il avait presque du mal à rester debout maintenant. Il ne croyait plus en un aujourd'hui. Ni en la famille, ni en l'amitié, ni en l'amour. Tous ses principes avaient disparu en une fraction de seconde et à mesure qu'il avançait dans la vie, le sang continuait à couler entre ses doigts. Il voulait croire qu'il arriverait à surmonter ça, qu'il arriverait à ne pas tomber encore plus bas, mais comment ? Tout ce qu'il pouvait faire, c'était parler. Les mots avaient toujours eu une certaine force en lui. Une certaine valeur. Il était prêt à accepter n'importe quoi, n'importe quoi pour qu'Adèle lui pardonne. Même à dédicacer sa vie à la rendre heureuse, parce que c'était le seul but qui lui semblait juste dans sa vie. Elle pouvait dire n'importe quoi, il n'allait pas abandonner. Il voulait être pardonné, il voulait croire qu'un meilleur avenir l'attendait, il voulait croire que le monde ne pouvait pas être si mauvais. Si seulement Lissa n'était pas partie. Si seulement, elle était restée, si seulement elle n'avait jamais croisé le chemin d'Adam. Si seulement rien de tout ça n'avait jamais eu lieu. Il était incapable d'oublier, d'aller au-delà des sentiments qui l'envahissaient. Il était incapable de rester calme et de regarder les choses normalement. Chaque fois que son reflet apparaissait quelque part, il n'avait qu'une envie : faire disparaître ce monstre. Accepter ses erreurs, accepter sa punition, c'était tout ce qu'il pouvait faire pour l'instant. En tant qu'Homme, il devait se comporter comme tel. Il ne voulait pas fuir ses responsabilités.
Debout, tremblant, au bord des larmes, Julian regardait Adèle, toujours sur son fauteuil, dont la douleur l'atteignait plus que de coutume. Il pouvait ressentir tout son être frissonnait. Il avait du mal à garder les yeux posaient sur elle, parce que ce n'était pas facile de voir la douleur ainsi. Elle lui demanda alors d'arrêter, de se taire parce que ce qu'il disait était stupide. Mais il y a une chose qu'elle voulait savoir et Julian craignait ce qui allait suivre. Elle ne voulait plus le revoir. Peu importe ce qui arriverait, elle savait d'avance que sa vie était perdue, tout comme Julian avait perdu la sienne. L'accident avait ruiné plus qu'une vie, elle avait ruiné le monde d'Adèle et le monde de Julian. Allaient-ils un jour pouvoir se relever de tout ça ? Lui était décidé à ne pas la quitter du regard, à ne pas l'abandonner. Il savait qu'après ça, après cette confrontation, qu'il allait garder un oeil sur elle. Elle vivait ici, après tout. Il allait revenir. Il allait l'aider. Il ravala un peu ses larmes et tenta de se calmer, il devait se calmer. Il croisa alors l'espace d'un instant son regard, ce qui lui donna des frissons. Il y avait quelque chose de similaire entre eux. Quelque chose de terrible et de tellement loin de l'époque de l'université. Tellement loin des bêtises sans conséquence, des jeux, des fêtes, des fraternités... Elle lui demanda alors quelque chose qu'il ne pouvait pas refuser. Il se mordit la lèvre, réfléchissant à ce soir-là.
« -Avec... Avec ma fiancée, nous étions allé manger chez des amis à elle. On a commencé à rouler pour rentrer et Lissa avait mis la radio. La musique était à fond et je suivais le chemin jusqu'au stop de 45ème. Il était tard, il n'y avait personne, je me suis arrêté une fraction de seconde et j'ai accéléré... Notre voiture s'est retrouvé alors sur le chemin de la vôtre et... » Inutile à aller plus loin. La voiture de David avait percuté celle de Julian. La voiture de Julian s'était retourné, alors que David avait fait un virage à 360° qui avait mal fini. Un accident. Un simple accident qui avait tout détruit. « - Je suis désolé. » C'était encore flou dans la tête du jeune journaliste. Il avait eu beaucoup de mal à se souvenir de l'accident. Ça lui faisait mal à la tête, mais il savait. Maintenant plus que jamais que c'était son manque de vigilance qui avait causé tout ça. C'était lui qui n'avait pas fait attention au stop, pas David.
Tout d'un coup, il senti les doigts d'Adèle sur sa main. Son coeur manqua un battement tellement l'instant était étrange. Il y avait quelque chose dans ce geste qui signifiait beaucoup pour lui. Il n'était pas indifférent à ce qui se passait actuellement. Il ne savait pas comment s'était possible, comment et où elle avait pu trouver à force pour faire ça, mais au plus profond de lui-même, il ne pouvait qu'être reconnaissant à son égard. Elle d'un coup en train de partir, l'infirmière avait d'ailleurs fait son retour.
« - Non, non... » Et Julian courut en sa direction et dépassa l'infirmière pour s'arrêter à genoux devant Adèle, incapable de laisser partir sur ses mots. « - Je suis incapable de te laisser ainsi. Je vais continuer à venir, encore et encore, et pas parce que je cherche le pardon ou quoi que ce soit. Encore moins pour remuer le couteau dans la plaie. Je vais continuer à venir, parce que je suis persuadé que personne ne mérite d'être seul. Je suis persuadé que quelque chose d'autre t'attend dehors et ce ne sera peut-être pas aussi beau dès le début, mais... » Il marqua une pause. « - Tu finiras par être heureuse. »
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| Sujet: Re: “ I have to tell you something ” | |
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| | | | “ I have to tell you something ” | |
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