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| La bataille des macarons | Ft: Leah | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: La bataille des macarons | Ft: Leah Mar 10 Juin 2014 - 13:31 | |
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JOUR 1: Comment ai-je pu me retrouver en possession d’un tel bouquin ? Je ne l’ai jamais lu et je ne savais pas jusqu’à maintenant que je me retrouve en possession de ce livre. Je fronce les sourcils et feuillette le bouquin. J’suis assis à côté d’une bibliothèque et je ne regarde pas le bordel que j’viens de faire. Je viens de faire éparpiller tout les bouquins par terre. Les recettes de cuisines et j’sais pas laquelle choisir… C’est chiant ça. J’sais que je veux cuisiner et je ne sais pas quoi cuisiner. J’ai carrément l’embarras du choix. Là je tombe sur un bouquin qui n’est pas dans le thème de la cuisine. Il n’a carrément rien à voir et rien à faire dans cette étagère. Ouais, ma façon de ranger est assez basique. Chaque étagère correspond toujours à un type d’ouvrages. T’as une étagère pour la cuisine, une étagère pour l’Histoire, une étagère pour le voyage dans le Monde. ‘Fin vous voyez le genre ? De l’étagère de la cuisine, je suis tombé sur un bouquin d’Histoire. Et ce bouquin, je ne connais pas. Assez intrigué j’ouvre et regarde le contenu. Ah. C’était l’un des livres préférés de mon père. Il adorait ça. Je l’avais complètement oublié… Bon, je le met à côté de moi et continue dans ma recherche. Je ne retrouve rien… Rien qui pourrait forcément me donner envie de cuisiner. J’fais toujours des menus, des plats et rarement les desserts. Tient, j’pourrais partir de là. J’ai toujours aimé faire les desserts avec ma mère même si cette fois-ci je le ferais… Seul. Je remet un livre à sa place et forcément je l’ai mal placé que je viens de m’en prendre en plein épaule. « Aieuuuuh… » laisse-je échapper et j’insiste bien sur le u. ‘Tain ce bouquin de cuisine ne m’aime pas, j’sais pas ce que j’ai dû lui faire… Peut-être que je ne m’en suis jamais servi. JOUR 2:Du bruit à tout va ! Je verse tranquillement de la sauce sur le plat « C’est prêt pour la table 4 ! » je laisse l’assiette sur la table. Le serveur ayant entendu ce que j’viens de lui dire se relève de la chaise et prend le plat. Il m’a décrit tout à l’heure le physique du client. Ouais du client, il est tout seul et dans un coin assez éloigné des gens. Il est plutôt vieux et était à cet hôtel depuis deux jours déjà. Pourquoi il est venu ? Il fête le décès de sa femme. Pas joyeux yep, j’sais… Je m’essuies les mains et rejoint mon collègue. Je regarde le repas qu’il est en train de faire « ça va, ça roule ? » Seb tourne la tête quelques secondes et me regarde avant de reporter son attention à son plat « Oui tout va bien. » je fronce les sourcils en regardant le plat.« c’est pour quelle table ça ? » « 7, tu avais raison: le couple n’est pas loin du divorce. » Ah làlàlà… Ça s’voyait à plein yeux. Je fais une moue approbateur. Ça c’était chiant. Comprendre ce qui s’passait. Parce que je l’avais vécu. Peu de cuisiniers savent que j’suis divorcé. De toute façon, ça ne va pas tarder à se savoir par tout le monde. Ce qui me fait flipper c’est que je passe mon temps à la cuisine et je me met à deviner comment ils sont les clients. ‘Fin, j’vous dis pas le nombre de fois que j’me suis planté. J’ne suis pas Sherlock dans la série Anglaise de la BBC. Je l’aime bien mais j’suis pas lui. Je devine comment sont les clients parce que c’est un jeu assez amusant. J’soupire et regarde mon collègue finir. J’le surveille d’un autre côté. « Eh William. J’ai un site à te conseiller. » je hausse les sourcils, j’incline légèrement la tête, voulant savoir un peu plus. Quand Seb me conseille des sites, la plupart qu’il m’a donné sont super et ce serait une erreur de ne pas l’écouter. « Un blog de cuisine qui est super. Tenue par Leah Stewart. Tu pourrais tester ce qu’elle fait. » Ok. J’suis intéressé là. J’vais jeter un coup d’oeil « Et comment on y accède ? » JOUR 3: Je défile. Nan c’pas ce que vous croyez ! Je ne ME défile pas. JE défile du vocabulaire informatique. J’suis devant l’ordinateur, vautré sur mon canapé et la télé est allumé à côté. Je ne regarde pas forcément mais j’écoute d’une oreille passive. Sur l’ordinateur, y a une Diane qui me parle. J’suis toujours resté sur ce drôle de site de rencontre mais je ne prends plus vraiment ça au sérieux depuis que j’ai retrouvé Lorelai. Je ne peux pas quitter le site comme ça. Quoique, c’est facile maintenant. De fuir. Mais je ne veux plus refaire ce genre d’erreur. ‘Fin, j’fais plus gaffe à ce que me raconte Diane, j’suis occupé à lire les articles et des recettes de cuisine sur un blog de Mlle Stewart. Elle vient de publier une recette sur les macaron. Ça fait longtemps que j’ai pas fais les macarons. J’ai ma propre recette et… Ouais bon, j’vais tester. J’vais voir si ce site est fiable ! J’ouvre la page. Pas ouvrir la page du livre. Vocabulaire informatique encore ouais. J’vous voir venir les vieux: où va le monde ? Mais ouais, où va le monde. Je lis la recette et j’soupire. Bon y a des courses à faire. Peut-être des retrouvailles inattendues ? Aller soyons fous. Ah merde. C’est fermé à cette heure-ci. Bon je ferais demain alors. Y a pas le feu. JOUR 4: Courses faites. Pas de retrouvailles énormes. Pas croisé quelqu’un que j’connais (c’est dire: Owen/Shawn/Lorelai/Snow). J’suis prêt à passer à l’action. Je frappe mes mains et les frotte énergiquement. J’suis bien motivé à faire les macarons moi ! Je lis la feuille que j’ai imprimé et lis les directives. Hmmm… OK. J’allais commencer et le téléphone sonne. Je soupire et l’ignore. C’est pas le téléphone qui va m’empêcher de cuisiner merde ! Et si… Et si… Non. Bah si. Si c’était Owen ? Snow ? Shawn ? ‘tain et si c’était une mauvaise nouvelle ? Je lève les yeux au ciel « Putain. » je jette violemment la serviette qui était sur mon épaule sur le comptoir de la cuisine et me dirige au salon pour décrocher. « Allô ? » « William. On a grave besoin de toi. » Le boulot qui m’appelle le jour de congé. Super. JOUR 5:J’bosse. Pas le temps de vous raconter et j’ai pas cuisiné les macarons ce jour-ci. Chier de chier. Laissez moi faire mes macarons merde !! JOUR 6: Je soupire. Je ferme les yeux. J’inspire et j’expire. Je reste calme. Je soupire encore et je me gratte le front. Je remet ma main sur le comptoir et j’observe les ingrédients, les outils. Ouais. Y a tout là. J’peux rien avoir oublié. Personne ne va me déranger. Pas de téléphones, pas de sonneries. J’attend personne. J’attend rien. Je suis coupé du monde et y a que moi, la cuisine. Rien qui nous entrave. J’ai besoin qu’on me foute la paix là. Être seul avec la cuisine. Je prend le bouquin qui traine à côté et qui n’a rien à faire avec tout ce qu’il y a sur la table et … Je le prend des deux mains pour le mettre à plat sur ma tête. J’enlève doucement mes mains du livre et le maintient. Je me tiens droit et faites que ce bouquin tombe pas. « Il y a quatre-viiiiiingt…ouh là. » Je manque de faire tomber le bouquin merde. Je reprend, je prend la crème liquide et la verse dans la casserole. « Il y a quatre-vingt sept ans, nos pères… » putain j’suis vraiment perturbé. Je continue. « … donnèrent naissance sur ce continent à une nouvelle nation conçue dans la liberté et vouée à la thèse selon laquelle tous les ho…MERDE ! » le livre tombe par terre. J’arrête toute activité culinaire pour reprendre le bouquin et le remettre sur la tête. J’ai l’air con comme ça et Owen se foutrait de ma gueule. Ouais il ne m’a jamais vu avec un bouquin sur la tête en train de réciter le discours de Gettysburg. J’suis pas bien j’sais. Qui pouvait connaitre sur le bout des doigts ce putain de discours ? Et qui me le réciterait à force pendant des années ? Mon père. Avec son bouquin que j’viens de retrouver il y a une semaine j’crois… Je me souviens malgré moi ses discours qu’il aimait réciter. Avec sa mémoire de dingue, il mémorisait facilement les trucs. Bon je recommence, je remet le bouquin sur la tête et voilà. « Il y a quatre-vingt sept ans, nos pères donnèrent naissance sur ce continent à une nouvelle natioooon…. Conçue dans la liberté et vouée à la thèse selon laquelle tous les hommes sont créés égaux. Ouh là… Nous sommes maintenant engagés dans une grande guerre civile, épreuve qui vérifiera si cette nation, ou toute autre nation ainsi conçue et vouée au même idéal, peut résister au temps. Eh là ! Nous sommes réunis sur un grand champ de bataille de cette guerre. Nous vînmes consacrer une part de cette terre qui deviendra le dernier champ de repos de tous ceux qui moururent pour que vive notre pays. Il est à la fois juste et digne de le faire. Mais, dans un sens plus laaarge ouf… Nous ne pouvons dédier, nous ne pouvons consacrer, nous ne pouvons sanctifier ce sol… Les braves, vivants et morts, qui se battirent ici le consacrèrent bien au-delà de notre faible pouvoir de magnifier ou de minimiser. Le monde ne sera guère attentif à nos paroles, il ne s'en souviendra pas longtemps, mais il ne pourra jamais oublier ce que les hommes firent. C'est à nous les vivants de nous vouer à l'œuvre inachevée que d'autres ont si noblement entreprise. C'est à nous de nous consacrer plus encore à la cause pour laquelle ils offrirent le suprême sacrifice ; c'est à nous de faire en sorte que ces morts ne soient pas morts en vain ; à nous de vouloir qu'avec l'aide de Dieu notre pays renaisse dans la liberté ; à nous de décider que le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, ne disparaîtra jamais de la surface de la terre. » And… The End. Générique de fin, on ferme les rideaux et passons au… JOUR 7: Me demandez pas pourquoi j’ai fais ça. Le livre plat sur la tête et cuisiner avec ça. C’est peut-être n’importe quoi et j’peux rater mes macarons avec cette connerie. C’pas la première fois que j’fais ça moi… Les autres fois, j’avais carrément réussi mon coup ! Donc j’pige pas que j’pourrais rater là. Je regarde mes macarons qui étaient prêt à être dégusté. Y a un sacré paquet et forcément, j’vais pas toutes les bouffer. J’sais surtout pas en quoi faire… Ah mais… Même si Owen vient là tout à l’heure, on va pas tous les deux bouffer tout ça. J’ai pas envie de tomber malade pour avoir trop abusé de macarons…! C’est bon ouais… J’me met à observer ces macarons. Ça donne faim carrément… J’ai envie de manger. Hm.. Aller tient. On va pas râler pour un macaron disparut. Je prend le petit macaron du coin et le mange. Hmm… Hmm? Gnein ? Je fronce les sourcils après avoir fini ma première bouchée. Je finis le macaron et… Putain c’est quoi ce bordel ? Manque quelque chose là. J’ai tout fait selon la liste du blog. What the hell ? J’entend la sonnerie. Ah merde c’est Owen là. Oh bah. Aller. Il va me dire ce qu’il en pense de ces macarons. Qu’il vienne m’aider là ! Je m’essuie les mains en les frottant et me dirige vers la porte d’entrée. J’laisse les macarons en plan, dans la cuisine. « Bro ! » des tapes dans le dos et on se donne des nouvelles. Des fois ça fait carrément du bien de voir Owen ! J’vous dis pas le bonheur de retrouver mon meilleur ami et encore. Va-t-il m’aider ! « Tu tombes bien. J’ai un sacré problème avec les macarons… » Owen hausse les sourcils surprit. « Les macarons t'ont attaqués ou quoi ? » Je souris à cette phrase. Je me détend, ouais j'suis tendu là. Satané macaron ! Ouais moi chef cuisinier d’un luxueux hôtel de luxe. Je me retrouve en difficulté face aux macarons. De simples petits macarons… « T’vois. Y a un truc qui va pas quand je mange. Manque quelque chose. J’ai besoin de ton avis. » « Fais voir. » Je fais un geste de la main pour l’inviter à me suivre dans la cuisine. Ce n’est pas la première fois qu’il vient chez moi. Yep depuis qu’on s’est retrouvé, on ne peut pas passer une semaine sans se voir. On se retrouve à des endroits et il me fait découvrir la ville. J’me sens moins perdu. Arrivé à la cuisine. J’lui montre les macarons. « Jolies. » je souris et l’invite à manger un macaron. Owen me regarde, j’sens sa méfiance là. « T’as pas fais quelque chose de nouveau ? » je lui montre mes deux mains pour le rassurer que je n’ai pas fais de drôles d’expériences culinaires. « Non non je t’assure. J’ai suivi jusqu’au bout la recette. Pour une fois. » Je croise les bras et Owen prend le macaron, le mange, déguste et… « Tu es sûr de ne pas avoir merdé dans les nombres ? » je secoue négativement la tête légèrement frustré de ne pas comprendre le problème « Mais oui merde. j’suis sûr de ne pas avoir merdé. J’ai fais gaffe moi. » J’fais toujours gaffe et Owen le sait très bien. J’suis méticuleux dans les proportions « C’est peut-être le produit que t’as acheté qui n’est pas bon. » … Pas d’accord pour le coup là. Les produits proviennent pas du supermarché. « Mouais, j’pense qu’elle a pas du tout cuisiné ces macarons moi j’dis. » « Bah.. Peut-être que tu cherches surtout à te compliquer la vie… » Je regarde Owen. Ah ouais. Il a pas tort. J’me complique la vie à chercher pourquoi ça n’a pas le résultat que j’voulais… « C’est qui "elle" ? » il continue de manger le macaron. Il a l’air de trouver ça bon, même si ça manque un truc. J’suis pas content que ça manque un truc dans ce putain de macaron. « Leah Stewart… » J’aurais dû prendre MON livre de recette. JOUR 8: - Remy a écrit:
- Bonjour,
J’ai cuisiné les macarons hier. Votre recette est bien. Très complet, on comprend ce qu’il faut faire. Très pratique et ça m’a donné envie d’essayer votre recette. D’ignorer mon bouquin de cuisine. Le résultat par contre, ne m’a pas du tout satisfait. Je n’ai pas compris pourquoi, j’ai refais les calculs des proportions des ingrédients. Je pense que vous vous êtes trompée dans les calculs. Aviez-vous cuisiné pour vérifier ? Je clique sur envoyer. Vocabulaire informatique, j’sais pas la peine de préciser… J’précise quand même… Je soupire et vérifie si mon commentaire a bien été posté dans les avis du blog. Sous le topic macarons. C’est bon. Je ferme l’ordinateur portable et le laisse à une table. Je me relève et me dirige pour prendre une télécommande. Soirée prévue: regarder la télé. J’ai refais les calculs ouais, pour voir si le problème vient pas de là. C’est un premier réflexe à adopter moi j’dis ! JOUR 9: Je reçois un mail privé. J’ai carrément flippé parce que c’était Mlle Stewart et me suis demandé comment elle avait eu mon mail. J’suis pas encore au point à l’informatique: quand j’ai posté dans son blog j’ai inséré mon adresse mail. Pratique pour me retrouver. Quel boulet… ‘Fin, c’est pas comme si j’refuse de la contacter et de faire la guerre. J’ouvre pas son mail, pas le temps. J’vais passer une soirée tranquille avec mon meilleur ami. Entre l’ordinateur et Owen, le choix est vite fait. JOUR 10: - William Clarkson a écrit:
- Bonsoir mademoiselle Stewart,
Loin de là de vous insulter personnellement votre recette. Je signale simplement si vous aviez bien calculé… Mais comme mon commentaire ne vous a pas plu. Je suis désolé. Mais je suis sûr que j’ai raison et que le problème vient de là. Bah quoi ? J’campe toujours sur mes positions et forcément cette fille c’est une tête de mule. J’dis ça après un mail… ‘fin merde à la fin ! Je signale gentiment un problème et ça ne lui va pas. Rah mais pourquoi les filles sont généralement jamais d’accord…? JOUR 12: Je bois tranquillement du café. « Putain William t’es sérieux là ? » Je repose ma tasse et je hoche la tête. J’enlève mes lunettes de soleil. Nous sommes tous les deux sur une terrasse. Nous, généralement c’est moi et Owen. J’le vois entre deux horaires du boulot. « Bah ouais. Elle m’a lancé le défi. J’ai accepté et on verra qui a raison. » Owen soupire et sait à quel point j’suis obstiné. Puis il est d’accord avec moi, y avait eu quelque chose qui n’allait pas quand il avait gouté mon macaron. « Je ne viendrais pas voir ça. » laisse-t-il échapper avant de boire son café. Je souris et me gratte le front « Eh ça va, on va pas se battre avec des couteaux de cuisine...» Owen me fixe droit dans les yeux avec un air qui veut tout dire. Je soupire. Ouais il a raison. Je rêverais de faire ça si elle me sort par les trous du nez cette fille. Mais je ne l’égorgerais pas. J’suis pas Hannibal moi merde ! J’vais accueillir Leah Stewart la blogueuse culinaire chez moi. Elle avait voulu le faire chez elle. Mais faute de manque de place, on s’est finalement mit d’accord de le faire chez moi. Quoique ma cuisine ressemble assez à celle d’Hannibal Lecter. J’suis pas Hannibal Lecter. C’est pas ça mon lourd secret. Et arrêter de regarder des séries gores aussi. JOUR 14: « Eh Seb ? Tu connais Leah Stewart ? » mon collègue cuisinier me regarde assez surpris que je lui demande ça. Il secoue la tête. Merde. « Non, pas vraiment. Je ne l’ai jamais vue bien qu’on vit tous les deux à Huntington Beach depuis notre naissance. » Je fais un petit sourire et lui tape gentiment à l’épaule. Pour qu’il continue et que ce n’est pas grave qu’il ne m’ait pas pu me donner des informations. Dans quel bordel j’me suis fourré là ? J’accueille une femme que je ne connais pas. Je ne l’ai jamais vue et je l’ai énervée avec mon commentaire. On a un duel culinaire. C’est pas bon. Et si c’était une Hannibal ? JOUR 15: Je regarde mes ingrédients. J’ai tout. Mes outils. J’ai rien oublié. Bon tout va bien. Y a pas de raisons que ça foire. J’suis parfait moi aussi. J’ai rien de ce qu’on pourrait me reprocher. J’ai pas trop fait avec ma tenue nan. C’est bon, une chemise blanche (qui est pas vraiment une bonne idée si jamais j’viens à me tâcher… Ah mais chier pourquoi j’ai pris ça ??) avec un jean. Tenue normale quoi… Nan c’est bon. Je lui ai bien donné mon adresse et elle n’a pas de raison de se tromper d’adresse. Je ne vais pas remettre le bouquin sur la tête, je passerais pour un débile et un fou à faire ça devant elle. Ça sonne. Je laisse tomber le bouquin de mon père que je tiens. Je m’arrête dans l’élan de la marche et regarde le bouquin. Qu’est-ce qu’il fout là ce bouquin ?? Je fais demi-tour et reprend le bouquin de mon père et fait encore demi-tour pour me diriger à l’entrée. Je dépose le bouquin sur le buffet d’entré et j’vérifie si le titre est bien caché. OK. Elle va pas me prendre pour un fan de Lincoln. J’ouvre la porte. Je souris. Politesse minimum. « Mlle Stewart je présume ? » J’fais pas mon sourire d’Hannibal. ‘Tain j’aurais pas dû regarder cette putain de série hier soir… Je m’écarte pour la laisser entrer et je lui montre du doigt la direction de la cuisine. Elle est bien chargée. Et elle m’a l’air tout à fait normal comme fille. Je l’imaginais autrement. Je la suis à la cuisine et la regarde déposer ses affaires. J’lui ai laissé de la place pour s’installer. Je l’observe les bras croisés, je m’suis adossé au seuil de la porte ouverte. Je sens mon téléphone vibrer dans la poche. C’est sûrement Owen ou Shawn qui a été mis au courant de ce qui se passe…Sûrement pour me souhaiter bon courage.
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| Sujet: Re: La bataille des macarons | Ft: Leah Lun 30 Juin 2014 - 16:40 | |
| Dans un coin de sa cuisine, elle avait accroché un petit cadre contenant une photo d'elle-même à l'âge de six ou sept ans, une toque en papier sur la tête. Elle tenait dans ses mains une assiette avec un gros gâteau sur lequel on pouvait lire "Joyeux anniversaire papa". Il était couvert de smarties, de petits coeurs en sucre aussi et on pouvait même distinguer quelques paillettes alimentaires parsemées ici et là. À l'époque, elle adorait faire dans le surchargé, le too much, mais déjà ses gâteaux étaient les meilleurs! Leah se rappelait encore plutôt bien comment elle était tombée dans la cuisine, c'était sa nourrice et femme de ménage, une femme incroyable qui avait sans doute eu plus d'autorité sur Leah que ses propres parents, qui l'avait initié à l'art culinaire. Comme toutes les gamines de son âge, elle avait joué à la dinette, elle faisait du café avec de l'eau et de la terre trouvée dans le jardin et des petits biscuits en pâte à modeler, avant d'apporter le tout à ses parents et ses soeurs qui se devaient de jouer le jeu et faire au moins semblant de manger et boire. Mais tout ça n'était jamais aussi amusant que lorsque sa nourrice l'invitait à la rejoindre à la cuisine pour l'aider à préparer le diner. Dans ces moments-là, Leah était toujours très calme, très attentive aussi. Elle obéissait au doigt et à l'oeil, et faisait extrêmement attention aux instructions qui lui étaient données. Au fil des années, ce qu'elle avait d'abord vu comme un jeu, était devenu une véritable passion. Et aujourd'hui, ça faisait parti de son métier. Avant d'ouvrir son blog, elle avait déjà entendu parler des gens qui parvenaient à acquérir une petite (ou grosse) notoriété sur le net, mais jamais elle n'aurait cru rencontrer un tel succès aussi rapidement. En créant son propre site, elle avait réussi à viser encore plus haut. À présent, elle avait deux livres à son actif et plusieurs participations à des émissions culinaires sur Food Network. Elle qui passait toujours des heures scotchée devant Cupcake War, elle avait réalisé un rêve de gamine. Après sa tentative ratée de vivre à New York et de devenir journaliste, elle avait mis tout son coeur dans la création de ce fameux blog. C'était l'aboutissement de toutes ces années passées derrière les fourneaux à vouloir faire plaisir aux papilles de tout le monde. Elle pouvait y passer des heures, qu'il s'agisse d'écrire un article, une recette, une critique, ou bien encore de répondre aux commentaires laissés par ses abonnés et les nombreux visiteurs qu'elle recevait sans cesse. Leah faisait toujours en sorte d'avoir de jolie photos, de faire les choses bien, que tout soit clair et compréhensible surtout. Elle y avait rapidement pris goût et désormais elle ne voyait plus sa vie sans. Pourtant, il y avait bien eu un moment de relâchement, c'était juste après son agression. L'homme qui l'avait attaqué et qui n'avait d'ailleurs toujours pas été retrouvé, était supposément un stalker selon la police. Elle avait bien reçu quelques messages et commentaires étranges peu de temps avant, et les enquêteurs semblaient plutôt sûrs de leur coup. Selon eux, c'était la même personne qui l'avait agressé. Elle avait songé à désactiver les commentaires un temps, à s'éloigner de son blog et d'internet de manière générale, mais après l'abandon de son projet de restaurant, sa grossesse inattendue et ses problèmes avec ses soeurs, Ethan et Noah, elle avait vite réalisé que c'était la seule chose à laquelle elle pouvait encore se raccrocher. Leah s'était donc concentrée sur son travail, puisqu'elle vivait très bien de ce blog, en plus des des ventes de ses livres et de ses apparitions télévisées occasionnelles.
Si elle aimait la cuisine de manière générale, il n'y avait rien qu'elle préférait plus que la pâtisserie. Le sucre était sa drogue à elle et un jour, elle finirait sans doute diabétique. En attendant, elle cuisinait les meilleurs gâteaux, desserts, et pâtisseries de la ville, elle en était persuadée. Sa règle était simple, elle partageait toutes ses recettes réussies avec ses lecteurs. Elle avait tenté des macarons récemment, et ils avait été un véritable succès. Son colocataire, Teddy, avait en tous cas adoré et n'avait pas cessé de lui en réclamer à nouveau les jours suivants. Si elle avait été réticente à son installation chez elle, elle se réjouissait désormais de l'avoir sous la main. Avec un homme à la maison, elle se sentait plutôt en sécurité et puis il était son testeur attitré. Au rythme où ça allait, elle lui ferait sans doute prendre une bonne dizaine de kilos avant la fin de l'année, mais tant que tout ce gras ne finissait pas sur ses fesses à elle, elle n'en avait pas grand chose à faire. De manière générale, elle acceptait la critique. Si c'était justifié et si c'était constructif, il y avait peu de chance qu'elle le prenne mal. Teddy semblait toujours très satisfait de ce qu'elle lui servait et elle-même se satisfait plutôt bien. Pour le coup, ses macarons elle en était vraiment fière, alors quelle ne fut pas sa surprise en trouvant un commentaire potentiellement négatif à l'égard de sa recette. Le début du message avait l'air plutôt pas mal, mais la fin l'avait un peu agacé. Elle se serait, selon cette personne, trompée dans les calculs. Ha ha ha. Non. Impossible. Elle relisait toujours ses recettes trois ou quatre fois avant de les poster, elle était sûre et certaine des quantités indiquées, et de tout le reste d'ailleurs. Elle avait donc pris la peine de lui répondre, et en privé en plus, pour lui dire plus ou moins gentiment que c'était sans doute lui qui s'était trompé dans les mesures, qu'il n'avait pas dû suivre la recette à la lettre. Ça arrivait souvent ce genre de choses, que les gens n'en fassent qu'à leur tête et qu'au lieu de mettre deux oeufs ils n'en mettent qu'un, qu'ils replacent le beurre par de l'huile ou encore qu'ils rajoutent une cuillère en plus de sucre en poudre. Mais ce n'était pas une raison pour blâmer Leah, et encore moins sa recette. Teddy avait lui-même dit que les macarons étaient exquis, alors c'est qu'ils devaient l'être. Elle n'en démordrait pas. S'en était donc suivi un échange de mails entre elle et l'inconnu du blog, jusqu'au moment fatidique où elle avait senti l'envie de lui rabattre le caquet bien trop forte et qu'elle n'avait pas su s'empêcher de lui lancer un défi. Le rendez-vous était fixé, ils allaient se disputer le titre de meilleur cuisinier d'Huntington Beach et ça n'allait sans doute pas être très beau à voir. C'était déjà une drôle de coïncidence qu'ils vivent dans la même ville, et après l'histoire de l'agression, il était étonnant que Leah ait accepté de se rendre chez un inconnu, mais elle avait recommencé à vivre petit à petit et aujourd'hui elle s'en sentait capable. De toute façon, elle avait bien prévenu quelques personnes d'où elle allait, juste au cas où ce type qui a foiré sa recette, serait lui aussi un psychopathe en puissance.
Équipée de ses ustensiles, elle avait donc débarqué à l'endroit prévu. Un grand bol, presque posé en équilibre sur son ventre arrondi, contenait tout ce qu'elle utilisait d'ordinaire pour faire ses macaron. Au stade de sa grossesse, il n'allait pas falloir trop l'énerver quand même, elle risquait bien d'accoucher dans la cuisine de ce type qu'elle ne connaissait même pas et ça serait quand même le comble de l'ironie. Elle qui avait toujours eu le goût pour la compétition, rien ne garantissait qu'elle saurait rester calme si on continuait à lui dire que sa recette de macarons avait un problème. Leah avait déjà enfilé un tablier de cuisine quand elle sonna à la porte. Un homme ouvrit, elle l'observa de haut en bas. Elle ne l'imaginait pas si séduisant. En fait, elle avait plutôt imaginé quelqu'un d'un peu plus vieux, et définitivement plus moche. Elle se redressa lorsqu'il prononça son nom et hocha la tête. " C'est cela, oui. Et vous êtes William Clarckson." Ce n'était pas une question, parce qu'évidement que c'était lui. Contrairement à lui, elle ne présumait pas, elle affirmait. "Bonjour." ajouta-t-elle, parce que ça restait la base quand même. Il ne la fit pas patienter plus longtemps avant de l'inviter à rentrer d'un geste de la main, elle trouva le chemin jusqu'à la cuisine et y déposa son matériel de professionnel. "Vous pouvez m'appeler Leah." Elle se tourna vers lui, il se tenait appuyé contre le mur, juste devant la porte, et elle avait senti son regard sur elle. "Ce n'est pas parce qu'on va s'affronter dans votre cuisine qu'on ne peut pas se montrer sympa, pas vrai?" Elle n'avait pas souri jusque-là mais elle se détendit un peu et laissa son visage prendre un air plus chaleureux. "Ça ne m'empêchera pas de vous prouver que j'ai raison et que vous avez tord." ajouta-t-elle avec un clin d'oeil. "Vous comptez répondre ou on peut s'y mettre dès maintenant? " Elle indiqua la poche de l'homme, elle avait entendu un portable vibrer et ce n'était pas le sien, elle l'avait laissé dans sa voiture. Elle était prête à cuisiner, tout de suite, et elle ne voulait plus attendre d'avantage pour le battre à plate couture dans sa propre maison.
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| Sujet: Re: La bataille des macarons | Ft: Leah Jeu 7 Aoû 2014 - 21:17 | |
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« Bonjour. » Merde. Elle est où la politesse ? J’ai appris la base, j’suis même allé loin dans la politesse parce que bon. C’sont mes parents qui m’y ont initiés. Parce que j’avais grandi dans un milieu de riches, on se contentait pas de dire des gros mots. Ouais… J’en dis des gros mots. Faudra remercier un peu Owen et l’époque étude qui m’ont aidé. Parce que sans ça, je serais pas capable de dire un putain. J’exagère, je sais. Mais j’ai pas été un fils aimable pendant toute la longue. J’ai eu une période de grosses fêtes et un peu de gaspillage à gogo avec l’argent. Les gueules de bois légendaires, je me souviendrais l’effet que ça fait. Owen a été témoin. Il s’est foutu de ma gueule pendant des jours, maintenant c’est un souvenir qu’on se plait à raconter (ce que je me souviens: la tête qui cogne, j’voyais que dalle, j’étais tombé des escaliers et bla bla, Owen se souvient des détails). J’étais assez con jeune, pas seulement pour avoir dit non silencieusement à Lorelai mais pour bien d’autres choses: gaspillage d’argent, les relations pas sérieuses. J’ai agis comme un con par moments. Mes parents ont toujours été près de moi et ont surveillé mon évolution. Un moment j’supportais pas qu’ils soient toujours à mes arrières, parce que j’avais l’impression que chaque de mes gestes étaient surveillés et que j’étais pas libre (j’ai vite regretté le jour où j’ai lancé le débat sur la liberté avec mon père). Maintenant aujourd’hui, je comprend pourquoi ils ont fait ça. L’argent, eux, ils avaient gagnés à la sueur de leur front. J’pouvais pas me payer facilement des “petites“ choses tel que la décapotable par exemple (ouais j’en ai une… Mais j’en ai besoin en plus de frimer un tout petit peu puis elle est presque… Je dis presque… Rien à côté de certaines voitures que j’ai vu dans cette ville) sans l’avoir méritée. Je pars toujours de ce principe, mériter d’une telle chose que de payer directement et de l’avoir facilement. Parce que c’est chiant d’être riche. Beaucoup rêvent d’être riche d’avoir des choses à portée de main. En un claquement de doigts, avec une grande maison, une piscine… ‘Fin une maison à la Tony Stark en gros (j’avoue que j’aimerais bien avoir une telle maison… Mais j’suis pas ingénieur et c’est pas trop mon style non plus, je me ferais chier surtout ouais). C’est cool d’avoir beaucoup d’argent. On a plein d’assurances, on peut casser un téléphone qui coute cher et en racheter un autre le lendemain sans problème. Mais à force d’avoir des trucs trop facilement, on a plus de but. Un but c’est ce qui permet de vivre, c’est comme ça que j’vois. Parce que si on a pas de but, on sait pas quoi faire surtout. Ça c’est con de ne pas savoir quoi faire. C’est ennuyeux, c’est chiant, on n’a pas une raison de vivre. Aussi, j’ai peut-être de l’argent, mais faut savoir gagner. Faut savoir travailler et le mériter. J’ai toujours imaginé des situations, comme la crise économique. J’pourrais bien perdre tout l’argent le jour au lendemain… Encore, avec le tout que j’ai. C’pas facile de se trouver de vrais amis. Owen est inclassable. Net. Y a les gens qui sont tentés d’être riche, ils saisissent l’occasion de devenir ami avec moi. De faux-amis j’appelle. De faux-culs plus familièrement. Je hais ces gens-là. J’ai du mal à croire que j’ai vécu avec une personne qui a toute ces caractéristiques pendant des années. ‘Fin je diverge là. J’étais parti de la politesse et me voilà parti me perdre dans l’argumentation sur la richesse et les amis. Je secoue la tête et m’insulte tout seul dans un murmure avant de fermer la porte d’entrée après que Mlle Stewart soit passé pour se diriger vers la cuisine. « Quel con. » J’dis ça pour m’être parti dans les argumentations mentales, qui se sont défilés à la vitesse éclair quand même. J’sais pas comment j’fais mais faut croire que je pense vite. Des fois, j’ai du mal à suivre mes propres fils de pensées. J’vous le jure… J’savais pas qu’elle était enceinte en fait. Pas besoin d’être docteur pour dire qu’elle est enceinte. Si quelqu’un lui dit que bah voilà. À force de cuisiner des desserts comme les macarons et les brownies. On finit grosse comme ça. Puis j’suis au courant qu’une femme enceinte, c’est des sauts d’humeur. Faut pas que je l’aide à changer ses humeurs. J’ai déjà subi ça plus ou moins et j’préfère éviter. J’espère fort bien pour elle qu’elle n’est pas au dernier stade et qu’elle va accoucher dans les heures qui vont suivre dans ma cuisine. Parce que j’suis pas sage-femme moi. D’abord, j’suis un homme pas une femme. Donc c’est déjà rapé pour ce métier. Je la regarde déposer ses affaires. J’me demande dans quoi je me suis embarqué. Un combat de cuisine, chez moi. Owen a bien fait de ne pas venir voir. Tsss… J’la laisserais pas gagner de toute façon. J’suis sûr qu’il y a une erreur de calcul. Une erreur de calcul dans les proportions et bien que ça soit bon, y a un truc qui va pas dans les macarons. Owen l’a remarqué aussi. J’suis pas fou et j’suis perfectionniste dans la cuisine ouais. J’sais… Une qualité qui peut être un défaut. Parce que si j’essaye la recette de quelqu’un d’autre, j’trouve toujours un défaut. Mimique que soit-il. J’observe son matériel, c’est à se demander si elle avait fait des études culinaires. Elle a un grand succès en plus. Pas mal de fans (si elle en a mais j’suis sûr qu’elle en a) pourraient mourir de jalousie. Moi j’sais pas… Je me rends pas compte et je la connais pas du tout. ‘Fin si, un peu. J’viens de la voir et je me suis un peu renseigné sur elle. J’ai surtout essayé de me renseigner par l’intermédiaire de Seb mais il ne m’a pas dit des choses convaincantes. Peut-être voulait-il que je me démerde. Des fois il fait ça ce con. J’me rappelle que j’ai été intrigué par un commentaire laissé dans son blog, il était étrange. J’ai été surpris de retrouver un autre commentaire d’un fan qui disait d’être content d’avoir à nouveau le pouvoir de commenter. Avant elle (parce que le fan c’est LA fan) ne pouvait pas commenter. J’ai pas trop fais gaffe non plus. Le duel culinaire, c’est pas comme si j’venais d’entrer dans sa vie. J’vais pas faire intrusion. J’vais lui faire comprendre qu’elle a tort dans ses proportions, elle va avoir un saut d’humeur. S’énerver d’avoir perdu. Parce que je suis résolu à ce qu’elle perde. J’suis pas du genre compétitif moi. J’ai pas trop cet esprit et c’était elle qui m’avait proposé de faire ce duel. Comme un con j’ai accepté. Parce que ça me bottait bien de cuisiner avec quelqu’un qui avait la même passion que moi. Puis. L’est dit que chaque cuisinier a son style de cuisine qui lui est propre. C’peut-être pour ça que j’ai pas aimé ses macarons. Parce qu’elle a fait les macarons à sa façon et moi j’suis habitué à faire les macarons à ma façon. Et j’ai essayé ses macarons, sa façon de cuisiner et ça m’a peut-être pas plu bien que c’était presque pareil. Les macarons c’est pas facile à cuisiner. C’est assez délicat pour les débutants en cuisine. Mais pour les adeptes, c’est le doigt dans le nez. ‘Fin, je lui ai gentiment signalé qu’il y avait une erreur dans les proportions. Mais elle était pas d’accord. J’suis sûr que si elle avait pas proposé le duel, on serait encore à se disputer via Mail. C’est marrant de se disputer avec quelqu’un que j’ai jamais connu par mail. C’est effrayant internet pour la nouvelle génération. Tout le monde va finir par se résoudre à rester derrière l’ordinateur pour parler avec des amis, ils vont privilégier ce truc. Ils vont oublier que le contact réel existe et est mieux qu’internet. ‘Fin, j’vais éviter de m’égarer encore. De toute, Mlle Stewart vient de m’aider à sortir de mes songes. Elle annonce que j’peux l’appeler par son prénom. On reste pas aux formalités et elle m’a pas l’air d’être très remontée qu’elle me laissait un peu croire dans les mails. C’est ma perception des sentiments ressentis sur internet qui est à chier. J’fais pas partie de la génération qui passe la vie entière derrière un ordinateur. « Vous pouvez m’appeler William aussi. J’me vois pas vous appeler par votre prénom et que vous m’appelez par mon nom. » Leah, si tu veux un four… Oh merci beaucoup monsieur Clarkson. Non. Sincèrement, non. Pas de ça. Non. Si je l’appelle Leah, elle m’appelle William et j’pense pas qu’elle s’opposera. Elle me sourit, je répond par un léger sourire en coin. Sa remarque me surprend un peu. Ça confirme ce que j’ai dis plus haut: ma perception des sentiments ressentis sur internet est presque à chier: oui j’ajoute le presque parce que je suis sûr qu’au fond, elle est un peu agacée. Pour une fille agacée, elle a l’air d’être contente. Parce que les duels culinaires, elle n’en a jamais fait ? Elle a toujours rêvé de faire ? Une bloggueuse, écrivain Versus le chef cuisinier. Qui va gagner ? Elle pense que ce serait elle. Moi je pense que ce sera moi. Je me gratte l’arrière de mon crâne et me décolla du mur « Certes. C’est pas comme si on se lançait les couteaux. Remarque: ça serait dangereux. » je soupire avec le même sourire. « J’ai regardé Hannibal hier. Ça m’influe désolé. » merde. Ça sous-entend que je suis un meurtrier en série qui prend les filles en otage. Faut que je me rattrape. « J’suis pas du genre à être Hannibal que ça soit clair. Du genre à tuer les victimes et les manger, non je suis pas comme… Ouais non, oublie. C’est une bêtise ce que je dis. » Quel con William. Pourquoi tu as parlé d’Hannibal ? J’ai jamais été décontenancé comme ça. Parce que c’est la première fois que je reçois une femme que je ne connais pas. Qui est plus jeune que moi. Dans le but de faire un duel culinaire. Elle est plus douce et très différente de ce que j’avais imaginé. Je l’imaginais plus dure, plus sévère. Plus en colère et qu’elle m’a très en mauvaise. Remarque: elle m’a peut-être en mauvaise et elle va me prendre pour un serial-killer pour avoir parlé d’Hannibal. Mais j’me faisais chier hier soir… Hannibal, qui le regardait pas ? Les enfants, c’est sûr. Trop violent, trop gore et… Pas une série à voir pour les âmes sensibles. Elle connait peut-être Hannibal et aimer. À suivre. Je réprime un rictus quand elle pense avoir raison et que j’ai tord. Je secoue la tête toujours à la même place. « Hé, ça sert à rien là. Je sais que j’ai raison. Que vous, vous avez tord. » je laisse le silence prendre possession du lieu. J’ai failli reprendre mais mon téléphone vibre et Leah a remarqué ceci. Elle me demande si je comptais de répondre ou on peut se mettre maintenant. Assez rapidement, je sors mon téléphone de ma poche, un petit sourire gêné. « Non c’est pas important. C’est sûrement un de mes amis qui m… » je fronce les sourcils et je penche un peu la tête. Heu. Non. Je ne décroche pas. Je raccroche. Je hausse les sourcils et secoue la tête. « Numéro inconnu… » mens-je. Je remets le téléphone dans la poche. Ça vibre. Je soupire, gêné je m’efforce de sourire « Désolé. Je vais éteindre. » je ressors le téléphone de la poche. Je raccroche, j’éteins. « Je reviens. » je me retourne, décolle du mur pour repasser devant l’entrée. Reprendre le bouquin de mon père pour le déposer ailleurs. Qu’elle ne tombe pas dessus. J’arrive dans le salon et dépose les deux. D’ici là, mon téléphone éteint caché par le livre. Je verrais pas et j’oublierais. Je me dirige vers mon téléphone fixe et le débranche. Voilà. J’serais pas dérangé. Aussi, j’espère que je vais pas rester perturbé. Je reviens à la cuisine et joins mes mains dans un claquement. Leah qui est là. « Désolé pour ce dérangement… » je me dirige vers l’évier pour me laver les mains. « Nous pouvons commencer. Donc. Voilà mon four. » non. Je ne présente pas Journey le four. En plus un prénom de fille. J’fais preuve d’originalité. Je lui explique comment fonctionne ma plaque de cuisson. Je lui montre comment fonctionne en général dans ma cuisine. Faut bien commencer par lui expliquer comment fonctionne.
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| Sujet: Re: La bataille des macarons | Ft: Leah Lun 8 Sep 2014 - 20:08 | |
| "Pardon?" Demanda-t-elle en l'entendant qualifier quelqu'un de con. Elle fronça un peu les sourcils et regarda autour d'elle. Il n'y avait personne d'autre ici. Peut-être qu'elle avait mal entendu, c'était fort possible. Ou alors, ce type était un psychopathe souffrant d'un trouble sévère de dédoublement de la personnalité et elle allait finir en hachis parmentier. Au fond, ce serait bien fait pour elle. Elle n'avait qu'à pas accepter de venir chez de parfaits inconnus rencontrés sur internet, ses parents ne lui avaient-ils vraiment rien appris? Leah observa à nouveau l'homme de haut en bas, comme au moment où il lui avait ouvert la porte, et elle ne put s'empêcher de se sentir rassurée. Franchement, il n'avait pas vraiment la tête d'un meurtrier. Ok, l'habit de ne fait pas le moine, tout ça tout ça, mais sérieusement, il n'était même pas si grand que ça, ni particulièrement costaud. Elle ne s'inquiétait pas trop. Elle avait traversé l'entrée et le salon avec assurance et aisance. Il fallait qu'il sache à qui il s'apprêtait à faire face. Leah était peut-être une fille, mais ce n'était pas une chochotte, et encore moins dans la cuisine. Derrière les fourneaux, elle était la meilleure et ce n'était pas discutable. Être moins que cela, serait inacceptable à ses yeux. Bien sûr qu'elle allait lui prouver qu'il avait tord. C'était de son blog qu'il s'agissait, de sa recette aussi. Il ne pourrait pas la battre sur son propre terrain et s'il n'avait que serait-ce un seul petit espoir, il se foutait le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Équipée de tout son matériel, elle déposa ses affaires dans la cuisine de son adversaire. William, c'était ainsi qu'il se prénommait. Elle se souvenait très bien d'un ami proche de son père qui s'appelait lui aussi William… Il était la gentillesse incarnée, toujours le premier à faire des cadeaux ou à glisser un petit billet discrètement dans les mains des filles Stewart. Il trouvait toujours une occasion de les gâter: les anniversaires, les fêtes, Noël et le jour de l'an, et d'autres festivités qu'il inventait parfois de toute pièce. Leah l'appelait même "tonton William". Ça faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu, et entendant l'autre type dire qu'elle pouvait l'appeler par son prénom, elle se promit d'appeler son vieil "oncle" très bientôt. "Très bien…William." Son visage se détendit. Ouais, peut-être bien qu'elle mourrait d'envie de lui rabattre le caquet et de le battre à plates coutures, mais elle préférait rester civilisée et courtoise pour le moment. Il n'était pas encore tout à fait l'heure de révéler son côté "grande compétitrice impitoyable", elle lui offrait donc un air parfaitement aimable et charmant, un regard pétillant et de très légers sourires par-ci, par-là. Juste de quoi le séduire. Il commença justement à dire qu'il était d'accord, mais très vite il se mit à parler de couteaux et d'Hannibal. À nouveau, Leah fronça les sourcils. Plus il parlait et plus il s'enfonçait. Il n'était pas au courant de son agression, alors il ne pouvait pas savoir qu'elle était du genre à se montrer très méfiante depuis quelques mois. Il avait tout de même parlé de tuer et manger des victimes… Il était toujours temps de fuir. "J'ai le 911 déjà composé sur mon téléphone… Et ce n'est pas parce que je suis enceinte que je ne peux pas donner des coups de pied là où ça fait mal. " Elle haussa les épaules, plutôt décontractée. "J'espère bien pour vous, que nous n'avez rien d'un psychopathe, je n'hésiterai pas à me défendre." Le sourire n'avait pas quitté ses lèvres. Elle passa un doigt sur le plan de travail, puis l'amena devant ses yeux, comme si elle voulait être sûre que le ménage avait été fait et qu'il n'y avait pas une once de poussière dans cette cuisine. "Vous avez d'autres bêtises à me faire partager ou ça ira pour aujourd'hui?" Cette fois, elle montra qu'elle était amusée de la situation en lâchant un petit rire. C'était une simple taquinerie. Elle avait poursuivi sur sa lancée en affirmant avec assurance qu'elle allait lui prouver qu'elle avait raison. Lui, accoudé au mur dans l'encadrement de la porte de la cuisine, répondit que ça ne servait à rien, qu'il avait raison et qu'elle avait tord. Un bon petit dialogue de sourds en somme. "Vous êtes courageux d'avoir proposé le duel chez vous… Ça ne doit pas être facile de perdre dans sa propre cuisine. " Elle se tourna vers William et lui demanda s'il comptait répondre à son téléphone qui vibrait dans sa poche. Elle l'observa le sortir et envoyer la personne au bout du fil directement sur sa messagerie. Quelque chose sembla pourtant le perturber, même s'il prétendit avoir reçu un appel d'un numéro inconnu. Il quitta la pièce, laissant Leah seule dans la cuisine. Elle en profita pour regarder les appareils de William, son four, son robot, et même sa vaisselle. C'était franchement pas mal, ça se voyait qu'il avait des moyens. Au moins, le duel serait équitable. En attendant qu'il revienne, elle commença à déballer ses affaires, éparpillant chaque plat et ustensiles autour d'elle pour mieux les observer. Elle se remémora sa recette qu'elle connaissait par coeur et fut ravie de constater qu'elle n'avait rien oublié. Un grand bruit la fit sortir de ses pensées, c'était William qui avait tapé dans ses mains pour annoncer son retour dans la cuisine. "Pas de problème." répondit-elle alors qu'il s'excusait du dérangement. Il se mit ensuite à expliquer le fonctionnement des différents appareils présents dans la cuisine. Leah se mordit la langue. Elle savait déjà très bien comment tout ceci fonctionnait. Elle avait passé bien la moitié de sa vie dans diverses cuisines, franchement aucun four n'avait de secret pour elle. Lorsqu'il cessa enfin de parler, elle demanda: "Les explications pour débutants sont terminées? On peut passer aux choses sérieuses? Ou bien il vous faut encore un peu de temps pour vous préparer à la défaite, peut-être?" Elle faisait preuve de zéro pitié, mais son petit sourire en coin lui permettait de restait aimable et agréable. Elle se mit à rire à nouveau et se dirigea vers le frigo pour en sortir tous les ingrédients que William avait déjà préparés. "Que le meilleur gagne!" lança-t-elle joyeusement.
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| Sujet: Re: La bataille des macarons | Ft: Leah Sam 27 Sep 2014 - 10:06 | |
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AVANT PROPOS: « J’suis sûr que j’vais me prendre la casserole au prochain post ». Est-ce que mon William va survivre ? Bonne question. Là ça doit vous intriguer un max (ou vous attendiez ce post avec impatience ? Bande de fourbe, je le fais ce p’tain de défi ) Adieu. « _ De ? » fais-je en lui répondant de suite. Arquant un sourcil. Sans vraiment savoir de quoi elle parle là. Pardon de quoi ? Je comprends juste quelques secondes. Je lève le menton un peu et fais un geste d’une main. « _ Ah. Non non. C’est moi que je me traite de con. » Et pourquoi ? Là je suis doublement con. Pourquoi j’ai dis ça encore une fois de plus ? Je suis vraiment con quand même là quand je m’y mets. Je m’insulte de con et elle l’entends. Merde, elle a une oreille fine ou encore.. Je l’ai dis un peu trop fort. Bon. C’est super: ça commence super mal là. Aaah mais merde à la fin. Bon. C’est quand même pas rien. Un défi culinaire contre une femme. Et enceinte en plus. J’ai vraiment pas intérêt à perdre moi… Sinon on va rire au nez et j’deviendrais la risée de tous les cuisiniers. Ah mais merde, je vais pas lui laisser ce plaisir moi. Oh. D’ailleurs, je me demande si elle sait que je suis cuisinier ? Hm… Si elle ne le sait pas, mieux vaut en profiter en fait. Même si elle connait mon nom complet. Je devrais en profiter le temps du duel. J’dois gagner quoi quand même, c’est ma réputation qui est en jeu. En ce moment on décidé de s’appeler par nos prénoms. Ok… Elle n’est pas si désagréable et ne montre pas tout de suite son vrai visage. Elle le cache par ses sourires, son visage et son allure décontracté. ‘Fin, c’est une façon de faire connaissance je crois avant que le duel ne commence. Bref, j’ai encore faire une connerie en parlant de la série Hannibal, ce qui n’a pas été une excellente idée. Elle réplique qu’elle avait le 991 déjà composé sur son téléphone. Qu’elle peut toujours se défendre. Je montre mes deux mains en l’air, je lui disais style ok ok, pas la peine d’aller plus loin. « _ Moi psychopathe ? Nooon… » je secoue la tête, complètement pas d’accord. Je. Ne. Suis. Pas. Comme. Hannibal. Merde. J’ai juste été influencé par cette putain de série c’est tout. « _ Par contre, j’pense pas que vous serez obligée d’appeler le 911. Franchement. » Je fais mine que je ne vois pas en quoi je peux être très agressif. Je ne lèverai jamais la main contre une femme. Je regarde le plafond et fais une moue de réflexion. « _ Hmm.. Non. Je pense que ça ira aujourd’hui… » une pause « _ Enfin je dis ça, mais j’aurais probablement d’autres bêtises à dire malgré moi… » Ce qui m’arrive des fois. C’est de lancer des Elle vérifie s’il y avait pas de poussière, ce qui me fait légèrement froncer les sourcils. « _ Si vous voulez savoir, si jamais un de vos macarons tombe par terre, même le sol y est nettoyé. » Pas de poussière dessus non plus hein. J’entretiens toujours ma cuisine. Je ne laisse jamais une poussière trainer. Ne jamais dire jamais. Et puis en même temps faut faire gaffe au sol qui est limite glissant quand même. Bref, elle pense qu’elle va me battre. Elle se fout le doigt bien dans l’oeil celle-là. Je souris en coin, réprimant un léger rire. « _ Attendez voir. On n’a même pas commencé. Ne me jugez pas trop vite… » Ça revient aussi à me dire que je ne devrais pas la juger trop vite. C’est pas n’importe qui cette fille. Surtout elle a du succès. Bref mon téléphone sonne là. Après avoir coupé tout contact, après avoir vu ce satané numéro. Un numéro que je n’ai - honnêtement - pas pensé revoir sur ce mobile. Je suis revenu à la cuisine, rejoindre Leah. C’est franchement pas super de la laisser toute seule, même si bon. Je pense qu’elle est en train d’observer ma cuisine et doit sûrement constater que c’est quand même pas une cuisine banale. Pas un petit espace avec des petites plaques. Non pas du tout ça. _ Ha. Ha. » rire ironique pour me moquer gentiment d’elle. « _ Non. Je ne vais pas perdre. Après tout, on verra bien. » je secoue la tête, l’air d’être sûr de moi. Avec un léger sourire au lèvres, un sourire de défi. Je ne vais pas perdre dans ma propre cuisine - Même si Owen avait envisagé cette possibilité pour me faire chier. Je ne sais pas du tout qui de nous deux est en train de s’enfoncer. Ce serait sûrement moi mais elle rira moins à la fin quand elle va perdre. Parce que ouais, on ne peut pas me battre dans ce qui est des macarons. Et puis elle a presque raison, j’ai eu besoin d’un peu de temps pour me reprendre et me remettre dans le monde de la cuisine. Bref, on va commencer. On se dirige vers le frigo, j’ai pris soin d’acheter tout les ingrédients, assez suffisamment pour que nous deux ayons largement de quoi cuisiner. « _ Que le meilleur gagne ouais ! » fais-je en prenant ce dont j’ai besoin. Que le meilleur gagne ouais. Et c’est moi le meilleur. DEUX HEURES ET DEMI PLUS TARD:On ne s’est pas parlé durant le temps où nous faisons la cuisine, nos macarons chacun de notre côté. On a dû se partager les plaques de cuisson aussi et le four. « _ Hm. Pourquoi êtes-vous une bloggeuse culinaire ? » fais-je tranquillement en sortant du four mes macarons tout prêt. Je la regarde en train de nettoyer un peu le plan de travail. Je sors par la même occasion ses macarons. Je les dépose à côté des miens et me mets à les observer. Je hoche la tête assez admiratif. Mais ça ne va pas faire le poids contre moi, je suis sûr qu’il y a carrément une erreur de calcul dans les proportions. Parce que ce que j’ai fais, c’est exactement ce qu’elle a fait aussi. On a fait les mêmes techniques, donc le problème ne vient pas forcément de là. « _ Ça ne vous est jamais venu à l’idée de cuisiner dans un restaurant ? » une pause. Je reprends en me tournant vers elle « _ Monter un restaurant si vous voyez ce que je veux dire. » je fais un geste vague avec ma main, je la regarde en train de rassembler ses affaires pour aller les laver. Je fronce les sourcils en voyant un torchon par terre et Leah ne semble pas l’avoir remarqué qu’elle se retourne avec ses affaires à laver. « _ Eh Leah, fais gaffe à… » Elle marche dessus. Je décroise les bras et me dirige vite vers elle pour la rattraper de justesse. Mais des fois. Quand on a une belle cuisine, on a de quoi être content. Mais ça m’empêche pas du tout de râler sur un truc en particulier: le sol glissant. Leah glisse sur le torchon - que je reconnais comme le mien. J’essaye de la rattraper en la tenant par ses deux bras. Faut pas qu’elle tombe putain avec son ventre rond là ! Mais finalement. J’entends ses affaires tomber par terre, je sens en train de perdre l’équilibre aussi. Tout est allé si vite que je me suis pas rendu compte que j’suis déjà au sol, ayant amorti la chute de Leah qui se retrouve au dessus de moi. ‘Fin, je me suis pas du tout rendu compte de la situation. Je n’ai pas fais la récapitulatif que j’ai voulu me redresser. Sa tête se retrouvant à proximité de la mienne, je l’ai embrassée. Ça a duré qu’une fraction de seconde avant que je laisse retomber ma tête contre le sol, la main sur mon visage. Un facepalm. « _ Merde… » . Je viens de comprendre trois trucs à la suite. Un, je suis coincé par Leah qui est au dessus de moi. Deux, j’ai pas fais exprès et je me suis rendu compte de cette putain de gaffe, pourquoi ? Trois, je suis techniquement. Dans. La. Merde.
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