|
| I have been here many times before } Robyn -TERMINE- | |
| Auteur | Message |
---|
| Sujet: I have been here many times before } Robyn -TERMINE- Mer 16 Juil 2014 - 12:58 | |
| « Don't get too close it's dark inside »
NOM : Taylor PRÉNOMS : Robyn, Rain SURNOMS : Roby ou Taylor AGE : 33 ans DATE DE NAISSANCE : 10 mai 1981 NATIONALITÉ : Américaine SEXUALITÉ : Hétérosexuelle SITUATION AMOUREUSE : Divorcée EMPLOI/ETUDES : Editrice/ Auteur de roman a succès NOM DU QUARTIER : Orange Avenue ANIMAUX DE COMPAGNIE : Un chaton de trois mois qui se prénomme Patate et deux poissons rouges Ben & Jerry. CHIFFRE PORTE BONHEUR : 8
Je ne sais pas vraiment comment me décrire, je suis une jeune femme aux plusieurs visage je pense, j’ai plusieurs facettes si vous préférez. Je suis une femme qui parait forte, je le revendique même, je n’ai besoin de personne et je n’ai pas peur d’être seul, j’aime me débrouiller par moi-même, je suis comme ça, je ne suis pas une féministe simplement je n’arrive pas beaucoup à faire confiance. Je peux parfois paraître froide si la personne ne m’inspire pas confiance. Je ne crois pas beaucoup en moi, vous ne m’entendrez jamais dire que je suis la plus belle, que j’écris bien ou que je fais quoi que ce soit de bien au contraire j’ai plutôt l’impression de détruire tout ce que j’approche et de tout gâcher. Je suis très sensible mais je ne le montre pas beaucoup, je ne m’autorise à pleurer devant personne enfin à part mon ancien meilleur ami. Je veux garder cette image de dure à cuire mais très franchement des fois je suis tout sauf dur. Mais être vulnérable est une faiblesse à mes yeux et montrer cette vulnérabilité c'est pire que tout pour moi. Je possède une grande fierté comme vous pouvez le constater, c'est débile je le sais mais c'est comme ça. Je mens très bien, mon père m’a appris à mentir, j’ai dû exercer ce talent à plusieurs reprises pour l’aider dans ses arnaques. J’ai un aplomb et un charisme très fort quand je le souhaite, sauf que je n’aime pas vraiment jouer avec ça, j’ai vu comment ça a rendu mon père et surtout qu’il a fini en prison à cause de ça. Je suis gentille et joviale, j’aime rire et partager avec les autres, même si je préfère qu’eux partage et j’écoute, je suis de très bon conseil. Pourtant je peux parfois être réservée, j’aime être dans ma bulle et je suis très solitaire, je préfère par exemple passait une soirée seule chez moi plutôt que de sortir boire un verre même si parfois c'est tout l'inverse et j'aime faire la fête. Je fais des efforts tout de même, même si c’est une nouvelle ville et que je ne connais pas tant de monde que ça. Je suis très blagueuse, j’aime embêter mes amis et leurs faire des petites farces, je vous ai dit j’aime rire donc c’est logique, je ne suis pas très bonne pour raconter des blagues et je n’aime pas celles sur les blondes mais bon. Il y a la Robyn calme et la fofolle, vous aurez l'une ou l'autre ça dépend. Je m’énerve facilement quand on touche à quelqu’un à qui je tiens ou à un moment marquant de ma vie. Je ne me laisse pas faire, quand j’étais plus jeune certains s’en rappellent bien vu les coups que je leur ai donné. Aujourd’hui j’ai une autre tactique que la violence je vous rassure. Mais je pars toujours très vite sauf que je culpabilise après si j’y ai été trop fort. Je n'ai pas ma langue dans ma poche c'est un fait mais je sais reconnaître mes torts mais niveau excuse je suis pas des plus douées. Nous avons tous un passé, un présent et un futur. Robyn Rain Taylor, je ne sais pas réellement qui a choisi mes prénoms ma mère, mon père ou ma grand-mère je n’ai jamais demandé, autant Robyn est un prénom qui me plait car il fait mixte mais Rain je me dis que c’est un peu con, visiblement il pleuvait le jour où je suis née, quel recherche dis donc. Je ne me dis que s’il avait neigé je me serais appelée Snow non mais franchement heureusement que c’est simplement le deuxième prénom sinon j’imagine les moqueries dans la cour de récré déjà que j’y avais droit. Oui les autres enfants se moquaient car je n’avais aucun parent présent, la seule qui a toujours été présente et fiable est ma grand-mère, elle a pris soin de moi, au départ elle me racontait des histoires, comme quoi mon père était loin et qu’il ne pouvait pas faire autrement et que ma mère avait simplement décidé qu’elle n’était pas apte et que je serais beaucoup plus heureuse ainsi. J’ai aimé croire cette histoire, je m’y suis accrochée imaginant mes parents comme des héros trop occupé pour prendre soin de leur enfant, mais ils étaient obligés de faire passer la planète et les êtres humains avant moi. Puis j’ai commencé à grandir, même si je m’accrochais encore un peu à cette histoire j’avais de plus en plus de mal à y croire. Je me souviens un jour j’étais sur le porche de la maison, j’avais passé une journée horrible à l’école, un abruti m’avait dit que j’étais tellement nulle que mes parents avaient préférés me fuir, je l’avais poussé puis je lui avais mis mon petit poing en pleine figure. J’avais eu envie de pleurer alors comme toujours je m’étais mordue l’intérieur de la joue pour me retenir, j’avais retenu mes larmes et j’étais partie comme si de rien était alors qu’en moi venait de s’ouvrir une plaie béante, j’étais malheureuse, peut-être qu’il avait raison, mes parents avaient préféré fuir. J’entendais ma grand-mère s’énervait au téléphone contre la directrice de l’école, ce n’était pas la première fois que j’étais impliquée dans une petite bagarre, j’étais un garçon manqué et je n’aimais pas qu’on me cherche. J’avais un bout de bois dans les mains et je faisais des sortes de dessins, bon d’accord je faisais simplement des cercles encore et encore quand je sentis une présence à côté de moi, ça ne pouvait être que lui, son odeur familière, cet apaisement que je ressentais simplement en sachant qu’il était là. Je sentis sa main sous mon menton et il me força à le regarder, je me débattais légèrement pour la forme mais rapidement je plantais mes yeux dans les siens, ce petit garçon de dix ans qui était mon voisin depuis toujours, avec qui j’allais à l’école, le seul à qui je confiais tous mes secrets. Un sourire se dessina sur ses lèvres et il replaça une de mes mèches de cheveux. Je vous présente donc Enzo Lorens le cher voisin, bon moi je l’appelle Lorens étant donné qu’il a pris la mauvaise habitude de m’appeler Taylor. Bref, c’était un jeune homme étrange, il pouvait être d’une douceur extrême comme à cet instant précis ou alors il pouvait être désagréable. Mais j’ai appris à composer avec lui et j’appréciais chacune de ses personnalités, je le connaissais depuis toujours et je l’avais simplement accepté comme il était et vice versa. Il savait que quand je n’étais pas bien je n’avais pas envie de parler alors il ne dit rien, il était simplement là à côté de moi, il me piqua simplement le bout de bois pour écrire nos initiales en les entremêlant. J’avais simplement posé ma tête sur son épaule, pousser un gros soupir et tout allait mieux, c’était magique ou alors c’était lui qui l’était je ne sais pas mais j’allais mieux, je savais juste que j’allais avoir droit à un remontage de bretelle de ma grand-mère, mais je ne pouvais pas la blâmer bien au contraire, il le fallait et je la remerciais simplement d’être là et de faire tout ce qu’elle pouvait pour moi. On l’entendait toujours parler fort puis d’un coup plus rien, c’était le signal alors on se levait un simple hochement de tête et on se quittait. Je marchais jusqu’au salon comme si j’étais une condamnée à mort, j’avais le pas lourd et une tête déconfite. Ma grand-mère me souria, j’étais étonnée, elle avait ce sourire gentil et rassurant et elle me faisait signe de m’asseoir près d’elle, je m’exécutais. « J’ai appris que c’était le petit des Douglas, j’espère qu’il a retenu la leçon cette fois et que tu lui as fait mal. » J’étais choquée, je n’osais même pas parler, j’étais en train de rêver ou quoi, habituellement j’étais privée de dessert, peut-être avait-elle enfin compris que je ne faisais que me défendre à ma façon, puis ce n’est pas ma faute si c’est un petit con. « Mais la violence ne résous rien ma chérie, c’est difficile car il attaque tes parents mais dans le fond tu ne les connais pas réellement alors laisse-moi te raconter la vraie histoire. » Je retenais mon souffle, visiblement j’avais grandi pour enfin avoir droit à la vraie histoire, j’étais stressée, je m’attendais au pire et à rien du tout à la fois. Je m’étais tellement accrochée à mes rêves sur cette famille, j’avais imaginé des tas de scénario possible mais aucun ne collait à la vérité. « Ça peut te paraître étrange que d’un seul coup je veuille tout te dire mais on va dire que je n’ai pas réellement le choix. Ton papa, mon fils a toujours été un peu spécial, il était très doué pour mentir et obtenir ce qu’il voulait c’est comme ça qu’il a commencé à mentir aux gens pour gagner sa vie, sauf qu’il rencontra ta mère, une jolie jeune femme. Ils ne t’attendaient pas aussi tôt, même si ils étaient ensemble depuis un an tu as été une surprise, un merveilleux cadeau, le plus beau que j’ai reçu. Sauf que ton papa a fini en prison et ta mère s’est sentie incapable de s’occuper de toi alors elle t’a laissé ici, elle ne voulait plus entendre parler de ton père. » Elle marquait une petite pause, j’étais abasourdie, la prison alors que je l’imaginais faire partie des gentils et ma mère qui m’avait abandonné comme ça, comme si de rien était. Je commençais à mordre l’intérieur de ma joue et je serais le poing. « Je sais c’est difficile à encaisser chérie, mais ton papa va bientôt sortir de prison pour bonne conduite et il va donc revenir ici. Ce n’est pas un méchant juste un jeune garçon perdu qui s’est retrouvée là-bas. » Je ne répondais même pas, je me levais et je partais en courant, la vérité n’était peut-être pas toujours bonne à apprendre, ils avaient donc raison à l’école enfin à moitié ma mère m’avait bel et bien abandonné, elle s’en fichait de moi. Je me retrouvais rapidement dans un jardin qui m’était familier, je montais à l’échelle et j’atterrissais dans la chambre d’Enzo, il était à son bureau, à peine il m’avait aperçu qu’il ferma son carnet secret, je ne savais pas ce qu’il faisait dans ce carnet noir et je lui laissais son intimité même si ma curiosité était éveillée. Mais ce soir-là je m’en fichais. Je courrais simplement me réfugier dans ses bras il me déplaça tant bien que mal vers le lit et je m’effondrais. Toutes ces larmes que j’avais retenues aujourd’hui, ou depuis si longtemps je n’en pouvais plus et je pleurais contre lui. C’était la première fois que je pleurais devant quelqu’un, je m’agrippais à lui comme si il était une bouée de sauvetage, il l’était en quelque sorte d’ailleurs mais je ne lui avais jamais autant montré. Il me serrait contre lui, caressant mes cheveux, ma joue ou mon dos, il était rassurant. J’étais épuisée, je ne me doutais pas que pleurer était aussi éreintant. Je m’endormie sans même m’en rendre compte. Ce qui était bien avec lui c’est que je n’étais pas obligée de parler, je n’avais besoin de rien dire, il était simplement présent. Je me réveillais un peu perdue, je regardais autour de moi, les murs m’étaient familiers mais c’était étrange, je me levais d’un bond, c’était la chambre d’Enzo c’était la première fois que je dormais là, il faisait nuit dehors ma grand-mère allait s’inquiéter. Je le secouais, pas très tendre pour le coup. « Il faut que j’y aille Lorens, ma grand-mère va me tuer. » Il émergeait lentement et difficilement, il envoya la main sur le côté à la recherche de quelque chose, je me rendais compte qu’il me cherchait moi car une fois sa main dans mon dos il s’arrêta dans sa recherche et il souria. « T’en fais pas je l’ai prévenu elle a accepté que tu restes ici cette nuit » J’étais rassurée même si je l’imaginais mal m’engueuler après ce que j’avais appris. Je me rallongeais et je me blottissais contre mon ami, cependant le sommeil avait disparu et je commençais donc à lui expliquer tout ce que j’avais appris. On avait passé la nuit à parler, à rire, à se réconforter enfin surtout lui. On était jeune et pourtant je ne me voyais pas sans lui, comme cette intuition qu’il allait rester dans ma vie pour longtemps. Une semaine plus tard je me retrouvais sur le parking d’une prison en train d’attendre un inconnu, j’avais pris la main de ma grand-mère dans la mienne en la serrant comme si ma vie en dépendait. Un par un des hommes sortaient et à chaque fois mon cœur rater un battement, n’importe lequel d’entre pouvait être mon papa. Puis au bout d’un moment je sentis ma grand-mère bougeait, je compris alors que c’était lui, il était beau et grand, il avait l’air jeune, peut-être un peu trop pour un homme qui avait une enfant, pourtant il avait le visage légèrement marquer. Elle lâcha ma main pour enlacer cet homme, un simple inconnu encore à mes yeux, puis il se tournait vers moi et me soulevait pour me prendre dans ses bras, il avait visiblement de la force il m’avait soulevé sans aucun soucis. Sans pouvoir m’en empêcher je l’enlaçais et je souriais, enfin quelqu’un d’autre que ma grand-mère semblait heureux de m’avoir. Je voyais mon père comme s’il était un héros, on passait beaucoup de temps ensemble, on apprenait à se connaître et rapidement il m’apprit des tours de magie, non pas que ça me passionne mais lui c’était sa passion visiblement alors je m’y intéressais. J’apprenais vite chose qu’il appréciait, il avait l’air fier de moi et du coup j’en profitais, je faisais tout pour paraître la fille parfaite, je voulais qu’il m’aime et j’étais prête à tout pour ça. Enzo ne disait rien, il se mettait un peu de côté, je pense qu’il voulait me laisser profiter de mon père, il savait que j’en avais besoin, enfin je préférais imaginer ça plutôt que de voir qu’il s’éloignait de moi. Le jour de mes douze ans mon père m’annonça qu’on partait en voyage, ma grand-mère était dans un coin feignant un sourire, mon père me faisait quitter l’école, j’aurais droit à des cours par correspondance et on allait partir sur les routes. Je regardais ma grand-mère, j’étais perdue, tous les enfants rêvent de ne plus devoir aller à l’école et pourtant moi j’aimais bien, j’avais ma petite vie, j’avais Enzo, je pensais à lui je ne pouvais pas le quitter, il allait me manquer, déjà que notre petit éloignement me faisait souffrir mais ne plus pouvoir le voir quand je le souhaitais, ne plus me lever et voir de ma fenêtre sa chambre. Je baissais la tête, je n’avais pas le choix d’après mamie, mon père avait ma garde c’était ainsi, il était mon père et par conséquent il prenait les décisions. Le jour du départ il n’y avait que ma grand-mère et Enzo sur le porche, ils m’avaient dit au revoir, j’avais vu mamie verser une larme et Enzo et bien il était resté fidèle à lui-même, aucun mot entre nous et pourtant on s’était tout dit, il avait replacé une mèche derrière mon oreille comme d’habitude, il avait planté ses yeux dans les miens, il m’avait souri et caresser la joue avec son pouce. La voiture s’éloignait d’eux, ils devenaient deux petits points lointains, j’avais versé une larme discrètement que j’avais rapidement essuyée avec le dos de ma main. Mon cœur c’était brisé ce jour-là, j’avais quitté les deux personnes qui comptaient le plus pour moi. Je ne comprenais pas vraiment au début mai son finissait dans une sorte de fête foraine, mon père jouait les médiums et les magiciens avec mon aide bien évidemment, il m’incluait dans ses tours pour faire croire aux gens que c’était la vérité. Il en profitait souvent pour voler des bijoux ou encore de l’argent. Il essayait aussi de gagner la confiance de vieilles dames en leur faisant croire tout un tas de chose et il se faisait payer pour raconter des bobards. J’aimais voyager même si ma vie d’avant me manquer, j’aimais passer du temps avec mon père mais je n’aimais pas mentir, j’étais douée certes mais ce n’était qu’une question de charisme et j’avais hérité de celui de mon père, il pouvait raconter n’importe quoi on le croyait, il était convainquant. Il faisait tout pour me transmettre ce qu’il savait, jamais il n’avait fait attention à ce que moi je voulais, il s’en fichait complètement il faut croire mais je me laissais faire, j’étais encore jeune et pas très dégourdie, il m’aidait à m’affirmer d’une certaine façon comme ça. Le pire dans tout ça c’est que j’avais perdu Enzo, au départ on se donnait des nouvelles mais petit à petit il avait arrêté de me parler, il s’était éloigné et au bout d’un moment j’avais donc abandonné de peur de passer pour une fille étrange qui s’attache à un lien qui n’est plus. Ma grand-mère me manquait, mais je faisais comme si de rien était, j’essayais de me forger une nouvelle vie mais je me sentais bien seule dans cette nouvelle vie, pourtant je n’avais jamais été très entouré et pourtant là je me sentais plus seule que jamais. Je devenais une jeune femme, j’avais de longs cheveux blonds et je pouvais faire croire ce que je voulais aux gens mais en particulier aux hommes, enfin c’était ce que mon père souhaitait, lui il s’attaquait aux femmes surtout les vieilles et sa fille pouvait divertir les hommes. Ce n’était pas vraiment une vie pour une jeune fille de quinze ans mais il ne semblait pas s’en préoccuper surtout qu’avec le temps il était de moins en moins présents, son dernier coup était d’épouser une femme riche. Moi je passais beaucoup de temps seule, à écrire, c’était mon exutoire. Je me découvrais une passion que je n’aurais jamais imaginé, j’alternais entre écriture et lecture de bouquin, moi qui avait passé la plupart de mon temps dehors à grimper aux arbres et jouer dans la boue, je m’étais assagie et je restais tranquillement chez moi maintenant enfin dans ma caravane quoi. Je devenais aussi une cuisinière convenable, rien de très particulier, on était loin des cinq étoiles mais je pouvais nous nourrir, je m’occupais de l’entretien de la caravane que ce soit le ménage ou la mécanique. Je m’occupais de beaucoup de chose étant donné que mon père n’était presque jamais là, quand il était là il fallait que tout soit bien. C’était une belle journée en même temps j’allais avoir seize ans, c’était quelque chose de spécial j’allais pouvoir conduire et faire tout un tas de chose, même si à mon avis mon père avait ses propres plans en tête. Je préférais ne pas y penser, normalement on allait prendre la route pour aller rendre visite à ma grand-mère, je l’attendais donc assise à notre petite table dehors, plusieurs forains qui travaillaient avec nous étaient venus me souhaiter un bon anniversaire mais je n’y faisais pas réellement attention, à vrai dire je me fichais de tout j’avais seulement envie de retourner chez moi, le vrai chez moi. Mais la nuit commença à tomber et aucun signe de mon père, j’étais déçue et j’avais fini dans mon lit à pleurer, moi qui avait rêvé de cette journée une fois de plus je n’avais pas ce que je souhaitais. Quelqu’un frappa à la porte, j’essuyais rapidement les larmes de mon visage, il ne fallait pas que quelqu’un voit que j’avais pleuré, mais lorsque j’ouvris la porte je fus surprise, des hommes en uniforme de police se tenait là devant moi. Très rapidement ils m’expliquèrent que mon père c’était fait arrêter après avoir volé des œuvres d’art dans une maison, pourtant ce n’était pas son truc le vol, il était plutôt du genre dérober votre argent sous vos yeux et avec votre consentement enfin c’est ce que je pensais car la police entra dans notre mobil home et au fil de la fouille on découvrit tout un tas d’objets de collection. Très rapidement l’endroit était sans dessus-dessous et la seule chose qui rester était un paquet emballé qui trônait sur la table, la police me regarda m’interrogeant du regard, je leur disais donc que c’était surement mon cadeau d’anniversaire, ils me laissèrent l’ouvrir, c’était une boule de neige représentant un petit bout de notre ville natale, je la retourner puis la redresser pour observer les flocons de neige qui tombaient d’abord rapidement puis tout lentement, je souriais. Mais ce n’était pas vraiment le bon timing pour un moment émotion, les policiers me demandèrent de faire ma valise et de les suivre, je prenais le peu d’affaire qui m’appartenait et je me retrouvais au commissariat. Une assistante sociale débarqua, elle allait attendre jusqu’à l’arrivée de ma grand-mère qui ne tarda pas, à peine était-elle entrée dans la pièce que je me jetais à son cou. On devait passer devant un juge pour assurer qu’elle aurait ma garde et puis j’étais de retour dans ma ville, Akron, enfant je l’avais critiqué et pourtant maintenant j’étais la plus heureuse d’y retourner, ça aller être difficile, il fallait que je reprenne mes marques mais ça ne m’effrayait pas. Les choses paraissent plus simples dans la pensée, j’étais revenue à Akron depuis maintenant deux semaines et je me sentais dans un monde totalement inconnu, Enzo avait changé, il était distant, il ne m’adressait même pas la parole, je ne pouvais pas le blâmer, il avait avancé, évolué contrairement à moi qui était souvent seule, je n’avais pas pu passer à autre chose. Mais j’essayais même si aller au lycée était un calvaire, les filles me regardaient de travers comme si j’étais une sorte de menace, les mecs que j’avais connu enfant et frapper essayaient de me draguer, je préférais être seul alors je me réfugiais dans différents endroits dès que je le pouvais, la bibliothèque surtout j’y passais beaucoup de temps. Mais les choses n’étaient pas facile à la maison, ma grand-mère avait du mal à s’en sortir alors je cherchais un petit boulot, j’en ai fait plusieurs caissière, serveuse, mais c’était des petits contrats, je reversais ce que je gagnais à cette femme qui avait tout fait pour moi puis un jour le bibliothécaire de la ville me proposa un poste, venir archiver et ranger les livres après les cours, c’était bien payé et en plus je me retrouvais entourer de livre alors je ne voyais pas de raison pour dire non, cet homme était un peu étrange mais après tout il payait bien alors je ne me plaignais pas. Mais il avait de plus en plus de geste déplacé, j’essayais de le remettre à sa place gentiment et délicatement sauf que je n’osais pas être trop méchante, je ne voulais pas le froisser ou me le mettre à dos. Un soir un peu tard je rangeais comme à mon habitude quand soudain je sentis la respiration de quelqu’un dans mon cou, je me retournais surprise et il se tenait là devant moi, son regard était étrange, je n’étais pas très rassurée et je préférais mettre des distances mais il se rapprochait à chaque fois un peu plus de mois. « Robyn j’aurais besoin que tu viennes voir quelque chose dans ce livre. » Il me demandait de me rapprocher et il ouvrait le livre dont il me parlait, je souriais légèrement par professionnalisme et je m’approchais légèrement sauf qu’il attrapa mon bras sans que je puisse rien y faire, il me tenait fortement. « Tu sais que j’ai envie de ça depuis le premier jour où tu as mis un pied ici. » Il m’embrassa sans vraiment me demander mon avis, j’essayais de le repousser mais il appuyait sa bouche contre la mienne, j’étais écœurée, rien que ses mains sur moi me répugnaient. De ma main libre je le poussais mais il me l’attrapa aussi et je retrouvais rapidement contre une table, ses lèvres toujours contre les miennes pour m’empêcher de crier peut-être puis il réussit à bloquer mes deux mains avec une seule à lui, il appuyait sur mes poignets les collant contre la table, j’avais légèrement mal mais ce n’était rien comparé à ce dégout qui faisait surface. Je bougeais jusqu’à me recevoir un coup dans l’estomac, j’avais envie de me plier en deux mais je ne pouvais pas, il me contrôlait et il me déshabilla enfin il arracha au plus vite mes vêtements, je me retrouvais à moitié nu quand je compris enfin ce qui allait se passer. Non pas que j’étais naïve mais j’avais voulu repousser cette envie le plus possible, j’avais tenté de m’échapper, de le frapper mais il me frappait à chaque fois que j’étais un peu trop virulente, je criais mais il en profitait à chaque fois pour mettre sa langue dans ma bouche, je lui ai d’ailleurs mordu mais il répondit simplement avec une gifle. Puis il m’enleva ma virginité, il prit son temps, il n’en avait rien à faire que j’essaye de le repousser, il avait surement préparé son coup, en veillant à ce que je sois sans défense. Des larmes avaient coulé, je n’avais pas essayé de me contrôler cette fois, non elles s’étaient versées seules, sans que j’y fasse attention. J’avais senti à chaque seconde qu’il m’enlevait ma dignité, mon amour propre, ma confiance en moi, il prenait chaque parcelle de mon âme avec chaque va et viens. Puis au bout d’un moment ça s’arrêta, j’étais soulagée que ça se termine et pourtant ce n’était que le début du cauchemar. Alors qu’il me lâchait enfin je me laissais glisser jusqu’au sol, honteuse, j’essayais de rassembler mes affaires tant bien que mal, il s’approcha alors de moi et il passa sa main sur ma joue et il remit une mèche derrière mon oreille, ce simple geste que seul Enzo était permis de faire éveilla les derniers morceaux de courage en moi. Je lui jetais un livre à la figure, puis un autre et je m’enfuyais en courant, je ne savais pas où aller, je ne voulais pas rentrer chez moi, je me retrouvais donc dans un jardin que je connaissais que trop bien, alors que je tentais de réunir un peu de courage j’entendis des voix, je longeais donc un côté de la maison, sur le porche Enzo se tenait là avec une fille du lycée, ils riaient et ils s’embrassèrent. Je les regardais rentrer et je me collais au mur, je me laissais glisser par terre et je commençais à pleurer, je n’arrivais plus à arrêter ce torrent de larme. Tant bien que mal je réussissais à rentrer chez moi, le plus discrètement possible, je m’étais glissée dans la douche espérant me nettoyer de tout ça, ce soir-là je pris au moins cinq douches et pourtant je me sentais toujours aussi sale. Le lendemain je me levais difficilement, je décidais d’oublier enfin de tenter tout du moins et je me dirigeais vers le lycée, je mettais un jean ample et un gros sweat-shirt, je voulais tout faire pour passer inaperçu mais le midi à la cafétéria tous les regards se tournèrent vers moi, je ne comprenais pas réellement, je faisais tout pour être discrète et pourtant je semblais être le centre de l’attention. Il ne fallut pas beaucoup de temps pour entendre la rumeur qui courrait à mon sujet, visiblement j’étais la nouvelle salope du lycée, on m’avait vu coucher avec un homme à la bibliothèque. Au départ je préférais ne pas faire attention, passer outre cette rumeur, je connaissais la vérité et je n’avais pas besoin de ces gens-là pour savoir que je n’étais pas une mauvaise personne. Mais le temps passa et les insultes étaient de plus en plus présente, au bout d’une semaine je ne pouvais pas faire deux pas sans entendre une insulte, les filles c’était le pire surtout celle qui avait embrassé Enzo le soir ou tout était arrivé, je le regardais à chaque fois dans les yeux espérant qu’il se lève pour me défendre mais à chaque fois il baissait simplement les yeux, il faisait comme si de rien était. J’étais blessée et épuisée de tout ça, j’allais de moins en moins au lycée jusqu’à ce que je n’y aille plus de quelques jours simplement pour avoir un peu de répit. Mais alors que j’étais tranquillement dans mon canapé à lire un livre tranquillement quelqu’un frappa à la porte, je n’étais jamais rassurée depuis le soir de mes seize ans mais lorsque j’ouvris je voyais simplement Enzo, j’étais surprise mais j’essayais de cacher mon étonnement tant bien que mal. « Salut Taylor je venais prendre des nouvelles… » Je ne le laissais même pas finir sa phrase, pour qui se prenait-il, il m’ignorait puis il venait comme si de rien était, m’appelant Taylor comme lorsqu’on était plus jeune. « Qu’est-ce que tu veux … Enzo ? » Oui j’avais voulu l’appeler Lorens mais non il ne méritait pas ça, il ne méritait même pas que je lui parle sauf que je savais que je ne résisterais pas longtemps, j’avais besoin de quelqu’un et pourtant je savais que ce serait une mauvaise idée de lui confier ce qui c’était passé, personne n’aller me croire vu que les rumeurs circulaient déjà depuis quelques temps. Il grimaça légèrement, il n’aimait pas que je l’appelle Enzo mais il l’accepta, comme si il savait que c’était mérité ou comme si notre amitié c’était envolée pour toujours alors cette petite habitude devait se terminer. « Je peux entrer ? » Je me décalais et je le laissais entrer, j’espérais que ce soit mon ami, celui chez qui j’allais me réfugier, celui qui avait des bras magiques qui me réconfortait à chaque fois mais le temps s’était écoulé et les choses avaient changé, nous aussi nous avions changé. . « Ca fait quelques jours que tu n’es pas venu au lycée alors je m’inquiétais un peu. » J’avais beau vouloir y mettre de la bonne foi il avait dit le mot qu’il ne fallait pas, je ne sais pas peut-être qu’au départ j’étais déjà énervée, contre lui, contre cet homme, contre le monde entier mais c’est lui qui récolta toute ma colère ou plutôt ma déception. « Inquiet ? Tu ne semblais pas inquiet au lycée quand tes supers amis m’insultaient, quand j’étais traitée comme une moins que rien. Ou alors quoi tu as appris que j’étais la nouvelle salope du lycée alors tu t’es dit tiens je vais peut-être tenter ma chance avec la fille facile. Parce que vu ton égoïsme je doute que tu sois venu ici par simple bonté d’âme, ah tu as peut-être perdu un pari donc tu dois venir voir la pauvre fille. » Il me regarda incrédule et pourtant une flamme brula dans ses yeux, quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant chez lui, il n’avait pas apprécié ce que j’avais dit, il semblait vouloir se défendre et rien qu’à son regard j’avais compris mon erreur mais il était trop tard les hostilités étaient lancées entre nous. « Tu es parti Robyn alors peut-être que tu ne le voulais pas ou je ne sais pas trop mais tu es parti, tu voulais quoi à ton retour une banderole et des confettis. Tu sais quoi je voulais voir si les autres avaient raison, je voulais voir si tu avais réellement changé car je ne pouvais pas me résoudre à perdre la petite fille que j’avais connu mais au final ils semblent que les autres aient raisons à ton propos. » S’en était trop, comment pouvait-il dire ça, les autres aussi, aucun d’eux ne me connaissaient, ne savait ce que j’avais vécu durant ses années d’absences et ils se permettaient de juger. « Les autres ? Tu parles de ces gens qui ne voulaient pas nous parler quand on était plus jeune. Oui j’ai changé mais je ne suis pas la seule, regarde toi à croire tout ce que les gens te disent. Alors tu penses que c’est vrai ce qu’ils racontent sur moi ? » J’avais peur de la réponse, si il pensait que c’était vrai je ne sais pas si je m’en remettrais. « Eh bien… Tu ne me prouves pas le contraire donc ça ne m’étonnerait pas que ce soit vrai. » Mes yeux s’écarquillèrent, ma seule espérance durant tout ce temps c’était que lui n’y croit pas, avec ma grand-mère il était le seul qui comptait, son avis comptait, peut-être qu’on avait changé mais mon attachement envers lui était resté le même mais ce n’était pas réciproque visiblement. « Tu me déçois … Tu crois vraiment que c’est mon genre, je sais qu’on ne se connait plus d’après toi mais merde c’est toujours moi tu ne comprends donc pas ? » C’était un cauchemar, je n’en voyais plus la fin, je pensais avoir touché le fond auparavant mais ça continuer, c’était même de pire en pire et je commençais à me demander si j’en verrais un jour la fin. « Alors tu n’as pas couché avec ton patron ? » Je restais sans voix, je ne pouvais pas lui dire non même si en soit je n’avais jamais accepté que ça arrive. Il baissa les yeux, il ne voulait même plus me regarder et je comprenais que je venais de le perdre totalement. « Ton silence veut tout dire. » Il se dirigea vers la porte et sorti avant même que je ne réalise, je voulais lui courir après, je voulais lui expliquer mais mon corps ne bougeait pas, je mordais l’intérieur de ma joue pour m’empêcher de pleurer mais ça ne fonctionna pas, j’étais perdue, je montais jusque dans ma chambre et je me mettais devant le miroir, j’étais une épave, je prenais le miroir pour le jeter par terre. Il s’éclata en mille morceaux mais je ne supportais plus de me regarder, de voir ce visage qui avait provoqué tout ça, il en avait eu envie dès la première fois où il m’avait vu, c’était donc ma faute. Je prenais le téléphone et je composais son numéro, espérant que ce soit lui qui me réponde, j’étais en larme, mon monde s’était écroulée, j’avais l’impression de ne plus rien avoir, j’étais détruite en mille morceaux comme mon miroir. Il répondit, je sanglotais simplement, je ne savais pas vraiment pas ou commencer pourtant il le fallait. Ma voix était pleine de sanglot et j’avais du mal à parler, j’espérais être compréhensible. « C’est moi, je suis désolée pour ce qui vient de se passer, il faut que tu comprennes que je n’ai jamais voulu tout ça, ce n’est pas moi cette personne qu’ils décrivent. » Je l’entendis soupirer comme s’il pesait le pour et le contre, comme si il jugeait au son de ma voix si je disais la vérité ou non. « Tu n’as jamais voulu quoi ? » Il m’étonna, sa question m’étonna, comme si il avait zappé tout le reste pour se focaliser sur cette chose que je n’aurais pas dû dire. « Que ça arrive, je ne voulais pas je te le jure. » Un petit silence s’installa, mais il ne dura pas longtemps ce qui ne m’étonnait pas, j’en avais trop dit déjà. « Comment ça tu n’as jamais voulu que ça arrive ? » Après tout je pouvais lui dire, c’était la dernière chose que je lui dirais alors autant qu’il sache la vérité. « Il m’a … Il m’a forcé mais ça n’a plus d’importance maintenant c’est fini. Tu méritais de le savoir, tu es le seul qui devait savoir et ma grand-mère, j’espère que tu lui diras. Adieu Lorens… Je lâchais simplement le téléphone et je me dirigeais vers la salle de bain, je n’étais plus moi-même, j’étais quelqu’un d’autre, comme une ombre de moi, je cherchais frénétiquement des cachets assez fort pour que je puisse m’endormir et ne plus jamais me réveiller. Les larmes n’avaient pas cessés de couler depuis qu’il était parti, je ne savais même pas que j’en avais autant en réserve. Je balançais par terre les choses qui ne m’intéressaient pas jusqu’à trouver enfin quelque chose d’assez fort mais la porte d’en bas claqua et j’entendis quelqu’un monter les escaliers en vitesse. Rapidement je tentais d’ouvrir la boîte, mais ce n’était pas simple, mes mains tremblaient comme le reste de mon corps. La porte de la salle de bain s’ouvrit et il était là devant moi, ce garçon qui était devenu un homme il me regardait sous le choc mais ça ne dura pas longtemps car rapidement il se dirigea droit vers moi pour m’arracher la boîte des mains. « Mais qu’est-ce que tu fais tu es folle ! Donne-moi ça Robyn ! » Il tentait de me prendre la boîte, j’hurlais, je voulais qu’il me laisse ne finir, je continuais à pleurer comme un flot sans fin, j’étais épuisée. « Laisse moi je peux plus je veux mourir … Laisse-moi mourir. » Mon cri était déchirant mais je ne supportais plus tout ça, mon père, le lycée, toute cette vie que je ne reconnaissais pas comme la mienne, tout avait changé. La boite s’ouvrit enfin et tout tomba par terre, alors que j’allais me jeter pour les ramasser Enzo m’attrapa par la taille pour me retenir il était derrière moi et me colla contre lui il tentait de me calmer, il n’essayait pas de me maîtriser comme l’autre mais plutôt d’être sûr qu’il ne m’arrive rien. Il commença à caresser mes cheveux, à me parler doucement à l’oreille. « Calme toi s’il te plait, je suis là je ne te laisserais plus, pitié calme toi. » L’intonation de sa voix me brisa le cœur, il avait l’air aussi perdu que moi, il ne savait pas quoi faire, mais je ne savais pas non plus je n’avais vu que ça pour mettre fin à mes soucis mais comment des adolescents peuvent gérer quelque chose comme ça, ce n’était pas de notre âge, nous n’aurions jamais dû être confronter à ça. Petit à petit je me calmais, alors que j’étais contre lui il nous déplaça jusqu’à mon lit, il m’allongea simplement et alors qu’il allait s’éloigner je lui attrapais le bras, je ne voulais pas être seule enfin non je ne voulais pas être sans lui plutôt. C’était là toute la différence, je n’avais pas peur de la solitude mais de le perdre c’était devenu ma plus grande peur, je m’accrochais à lui tel une bouée de sauvetage. Il s’allongea près de moi, me berça, j’avais retrouvé un peu de paix intérieur, j’étais restée blottie contre lui, le lendemain matin j’avais eu du mal à le laisser se lever mais je m’étais forcée. Je m’étais roulée en boule dans mon lit alors qu’il était descendu parler avec ma grand-mère, je les avais entendus passer un coup de téléphone. Peu de temps après cet épisode qui resta entre Enzo et moi on me força à porter plainte, j’avais eu peur, peur qu’on ne me croit pas et pourtant je n’étais pas la première, les choses allaient être compliqué, c’était un chemin difficile mais j’avais Enzo à mes côtés, il avait promis de ne plus me quitter. Même si pendant quelques mois ma grand-mère avait préféré m’éloigner de tout ça, me faire voir autre chose pendant quelques temps dans une petite ville paisible, chez une vieille amie à elle à Huntington Beach. Sans Enzo je n’aurais surement pas survécu au lycée et à mon retour à chaque instant il était là, on avait retrouvé cette complicité, ce lien et je réapprenais à vivre, à être heureuse petit à petit on essayait de mettre cet incident derrière nous. Il m’épaula lors du procès, il m’invita même au bal de promo, bref j’avais retrouvé mon pilier. Il me poussa même à aller à la fac avec lui alors que je comptais tout arrêter, mais on se retrouva tous les deux accepter à l’université de Cleveland. C’était une nouvelle vie qui nous attendait d’après ma grand-mère, je voulais qu’elle vienne avec nous mais elle me dit que c’était ma nouvelle vie pas la sienne, qu’il fallait que je saute le pas et que j’étais bien accompagnée pour le faire. La suite dans le second post Derrière l'écran : Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est Banana Bing, tandis que mon prénom est top secret. Je suis âgé(e) de 22 ans et je vis actuellement du côté de quelque part là ou il fait chaud. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur le top site obsession, ma première impression en le voyant a été putain il est beau, he he coupine regarde ce forum il est beau, le design est juste superbe, viens viens on joue Colin/Jennfer dessus si on peut. Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 5j/7 et que mon niveau rp est de 900 à 1200 mots par rp je dirais ça dépend.. Concernant mon personnage j'ai choisi Jennifer Morrison comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi U CAN'T BUY HAPPINESS comme groupe ! Au faite j'allais oublier le code du règlement je le connais & il a été validé par Heath. A bientôt sur le forum ♥
Dernière édition par Robyn R. Taylor le Mer 16 Juil 2014 - 15:10, édité 7 fois |
| | |
| Sujet: Re: I have been here many times before } Robyn -TERMINE- Mer 16 Juil 2014 - 12:59 | |
| Nous avons tous un passé, un présent et un futur. Arrivée à l’université je pris rapidement mes marques avec Enzo, on avait décidé de se prendre un petit studio pour vivre ensemble plutôt que la vie sur le campus avec des inconnus, on était plus à l’aise surtout moi qui avait encore du mal à faire confiance aux autres. J’étais dans la section Lettre moderne, je ne savais pas vraiment quoi faire de ma vie mais c’était ce qui m’avait le plus attiré, très rapidement je faisais la connaissance d’un professeur. Au départ j’étais méfiante, un homme plus âgé qui me porte de l’intérêt je m’imaginais tout de suite qu’il voulait me faire du mal, mais petit à petit je me rendais compte qu’il croyait simplement en moi, un peu comme un père veillerait sur une enfant car oui j’étais comme sa fille. On passa vite la limite des cours et il m’invitait même chez lui auprès de sa famille, il me donnait tout un tas d’astuce et de conseil pour améliorer mon écriture même si je ne pensais jamais faire quelque chose de bien, je n’arrivais pas à me concentrer assez longtemps sur une seule et même histoire. Pourtant j’apprenais, j’aimais ce que je faisais mais je n’achevais aucune œuvre, comme si j’en étais incapable. C’était difficile pour moi et d’après lui ça résidait dans un manque de confiance en moi absolu, je n’étais pas assez bien dans mon corps et ma tête alors je ne pensais jamais rien accomplir. Il n’avait pas tort et s’il n’avait pas été prof je l’aurais bien imaginé psychologue. Enzo et moi étions toujours proches mais notre relation était étrange, différente. Certes nous étions proches mais je n’osais plus lui parler de tout comme avant, par exemple je n’osais pas lui parler des garçons. Je n’avais jamais réellement eu de petit ami, je n’avais pas laissé grand monde s’approchait de moi, mon premier baiser c’était Enzo qui me l’avait donné car il voulait s’entraîner pour pouvoir faire le connaisseur auprès d’autres filles quand on avait une dizaine d’année. Puis ensuite, après cet incident comme j’aime appeler mon viol je n’avais pas vraiment cherché quelqu’un. Pourtant dans un de mes cours un jeune homme me plaisait, il était souriant, charismatique, il semblait souriant et blagueur mais j’avais toujours préféré rester en retrait, après tout pourquoi un mec comme lui s’intéresserait à moi. Puis on nous assigna un travail ensemble en binôme, le fruit du hasard. On commença à apprendre à se connaître et je tombais sous le charme, pourtant je ne laissais rien paraître et lui non plus d’ailleurs. Je demandais alors conseil à Enzo, après tout il connaissait toute ma vie, il pourrait comprendre mes réticences, je n’étais plus vierge mais c’était tout comme. Je sentis le malaise lors de cette conversation, on était tous les deux gênés mais il était le seul avec qui je me sentais assez en confiance pour aborder le sujet puis il avait de l’expérience comparait à moi. Tout se passait bien entre Robb et moi, enfin presque tout. Je lui avais légèrement menti sur mon passé, il savait simplement que je venais d’Akron, que ma grand-mère m’avait élevé car mes parents m’avaient eu trop jeune et qu’ils ne se sentaient pas de gérer un enfant. Je lui avais raconté une histoire toute simple, j’avais grandi normalement et tranquillement et puis j’avais atterri ici. Je m’en voulais de lui mentir mais il avait la famille parfaite, une famille riche, les deux parents toujours ensembles qui ont eu quatre enfant. Robb était l’aîné et la fierté de la famille. Je ne m’étais pas réellement sentie à ma place et pourtant j’avais tout fait pour faire comme si j’y étais, j’avais parfois rêvé d’une famille ainsi, une vraie famille, pas quelque chose d’éclater ou on ne connait que sa mamie et son papa. Ils étaient une fratrie qui semblait souder, ils étaient accueillants et aimable, certains pourraient penser que c’était pour l’argent mais pas du tout, je n’avais jamais été très matérialiste, le seul objet cher à mon cœur c’était cette boule de neige que je gardais et trimballer partout, le seul cadeau de mon père. Tout était parfait, je menais enfin une vie normale, j’avais mis de côté mes démons mais aussi mes ambitions. Au lieu d’écrire je préférais me diriger vers l’édition de livre, le père de Robb me proposa un poste dans sa maison d’édition que j’acceptais avec plaisir. Robb travaillait avec nous aussi, il apprenait les ficelles du métier pour un jour prendre la relève de son père. Tout notre avenir semblait tracer, les choses allaient être simples comme j’en avais toujours rêvé. Enzo et moi étions toujours proches, on ne s’est jamais plus quitté comme il me l’avait promis, certes nous étions moins ensembles car il avait sa petite vie et moi la mienne mais on s’accordait des moments ensembles. Il a toujours été important dans ma vie et son opinion comptait beaucoup même s’il ne la donnait jamais. Pourtant un soir alors qu’on avait prévenu un repas ensemble, notre dernier repas dans l’appartement en fait car j’allais emménager avec Robb le lendemain, il débarqua dans l’appartement légèrement ivre. « Ma gentille et douce Robyn, tu nous as préparé à manger ? Désolé mais j’ai déjà commencé l’apéro. » Je le regardais étonner, ce n’était pas son genre de se ramener comme ça mais je préférais ne rien dire, après tout je n’étais pas là pour le juger loin de là. Il s’approcha de moi, son haleine était imbibé d’alcool, on pouvait le sentir à des kilomètres à la ronde. Il posa sa main sur ma joue, il remit une mèche de cheveux derrière mon oreille, je fermais légèrement les yeux, c’était un geste rassurant pour moi, il était le seul qui avait le droit de faire ça, c’était son truc. Il commença à caresser légèrement ma joue avec le revers de sa main et il soupira, j’en profitais pour rouvrir les yeux, je ne comprenais pas ce qu’il lui arrivait mais je ne disais rien. On se regardait intensément, c’était complètement déstabilisant, c’était comme si il pouvait lire en moi, comme s’il pouvait apercevoir mon âme et moi la sienne. Notre lien avait toujours été fort, certains pensaient que nous étions un couple au départ mais nous nous n’avions pas besoin de définir quoi que ce soit ou de dire aux autres qu’ils avaient tort ou raison, non on savait ce qu’on était l’un pour l’autre c’était suffisant. Parfois j’avais eu des doutes, mais une partie de moi se décourager à chaque fois et me rappeler à l’ordre quand je m’imaginais quelque chose, une sorte de conscience qui me rappelait que j’étais nulle et qu’il ne voudrait jamais d’une fille comme moi, il me voyait surement comme sa sœur alors je ne pouvais pas me faire de film. Puis je savais comment il était, il n’aimait pas les choses trop sérieuses, il ne voudrait jamais s’engager avec moi. Je ne savais même pas pourquoi je pensais à ça à cet instant précis, peut-être à cause de sa façon de me regarder. Je baissais légèrement les yeux, j’étais mal à l’aise. « Tu ne devrais pas être avec lui, il ne te connait même pas vraiment. Il ne sait pas qui tu es, il ne peut pas t’apprécier pour toi, il aime seulement l’emballage. » Ces mots n’étaient pas durs mais pourtant ils me blessaient, je reculais légèrement brisant notre contact par la même occasion, je pouvais lire la déception sur son visage suite à cet acte mais je n’y faisais guère attention. « Qu’est-ce que tu veux dire par là ? » Je faisais taire ma petite voix intérieur qui tenta une légère apparition, non je ne voulais pas l’écouter, j’espérais simplement qu’il me dise que c’était avec lui que je devrais être, qu’il fallait que je me réveille et que je quitte Robb. J’avais le souffle coupé, j’étais dans l’attente, je voulais tellement qu’il me dise ce que je souhaitais entendre et pourtant il ne se décidait pas ou alors le temps paraissait réellement long je ne sais pas trop. « Tu mérites mieux, c’est un imbécile, un gamin pourri gâté qui ne connait rien de la vie il n’est pas fait comme nous. » Je ne sais pas s’il réalisait qu’il était en train de critiquer tout ce dont j’avais toujours rêvé mais après tout je m’en fichais de ça, je me rendais simplement compte qu’il ne dirait peut-être jamais ce que je voudrais entendre alors je lui donnais une dernière chance car après ça je ne pourrais plus attendre qu’il réalise peut-être ma présence, j’avais attendu ça parfois même s’il était mon meilleur ami et que j’aurais peut-être fui s’il avait tenté pour ne pas gâcher notre amitié et pourtant ce soir j’étais prête à tout gâcher, ma nouvelle vie, notre amitié, tout pour un simple baiser, pour quelques mots seulement. « Avec qui je devrais être alors ? » C’était presque un murmure pourtant je savais qu’il avait entendu, il était perdu, autant que moi, il pesait le pour et le contre et il faut croire que le contre l’emporta car il recula, je ne pouvais plus sentir son souffle alcoolisé chose qui étonnamment me manquer presque. Sans un mot il se dirigea vers sa chambre et ferma la porte, c’était une sorte de métaphore, il venait de fermer toute possibilité entre nous je le savais, il avait simplement eu un petit moment de faiblesse. C’est surprenant mais sans s’en reparler on avait conclu le marcher de ne jamais rien dire ou alors il ne se souvenait peut-être pas de ce soir-là. Je n’en ai jamais reparlé, c’était notre secret de toute façon ça ne regardait que nous. J’avais simplement déménagé, on continuait à être présent l’un pour l’autre, c’était diffèrent mais on était là et c’était le principal à mes yeux. Puis très vite le mariage approcha, mon père était toujours présent, il veillait sur moi, il était attentionné tout ce dont j’avais toujours rêvé, je lui demandais donc de m’accompagner jusqu’à l’autel, il semblait ravi. Je me disais que peut-être la vie dont j’avais rêvé était réellement en train d’arriver, comme un souhait exaucé des années après. Le jour du mariage j’étais sur les nerfs, être entouré de la famille de Robb n’aidait pas, mon seul repère était ma grand-mère mais elle était vieille, ce n’était plus de son âge c’est bêtise même si elle avait tenu à me voir avant dans ma robe, elle avait versé quelques larmes. Puis Enzo débarqua, demandant à nous laisser seuls. Je lui souriais, il était tellement beau dans son costume, je ne l’avais jamais vu ainsi. Quand il dévoila ses cadeaux j’avais envie de pleurer, il m’avait ramené un bracelet en argent avec des pierres bleues, visiblement c’était un bracelet ancien qui appartenait à sa propre grand-mère. Puis il me mit une sorte de petite barrette dans les choses qu’il m’avoua avoir volé pour le côté emprunter. J’avais ris et même verser une larme, la seule chose que j’avais trouvé à faire c’était me réfugié dans ses bras, cet endroit si rassurant ou je me sentais en sécurité quoi qu’il arrive. Il caressa mes cheveux puis il descendit dans mon cou et jusque dans mon dos, je ressentis des frissons à chaque endroit qu’il avait touché. Je n’avais pas pu le regarder dans les yeux, je savais que je ne pourrais pas traverser cette allée si je le regardais alors j’avais simplement suivi mon père, j’avais lancé un regard en arrière, il était de dos la tête baisser. J’avais descendu l’allée, j’avais dit oui, on avait fait la fête puis on était parti en lune de miel, un réel conte de fée ou j’étais la princesse, alors qu’on rentrait de notre lune de miel Robb fut appeler par le travail, je le déposais donc là-bas et je rentrais chez nous. J’étais souriante, sur mon petit nuage enfin jusqu’à ce que je rentre dans notre appartement, il y avait quelque chose d’étrange, en un simple coup d’œil je remarquais que certaines choses avaient disparu. Je me dirigeais vers notre chambre, je pouvais voir que ma boule de neige avait changé de place, quelqu’un l’avait mis sur ma coiffeuse. En dessous il y avait une lettre, je la prenais et je commençais à lire. « Ma chérie, ma seule fille. Je sais que tu vas te poser beaucoup de question et avant tout je suis désolé pour tout ça je n’avais pas le choix. C’est difficile à comprendre mais je vais tenter de t’expliquer les choses, j’ai perdu mon père très tôt et tu sais que ta grand-mère n’a jamais roulé sur l’or alors j’ai commencé à faire des petites magouilles pour lui ramener de l’argent. Malheureusement j’ai pris goût aux arnaques, aux mensonges, à certains moments je ne sais même pas si je mens ou non. Puis j’ai rencontré ta mère, la plus belle femme que j’ai rencontré dans ma vie, certes en prison je n’en ai pas beaucoup vu je te l’accorde. Je l’ai aimé, je pense qu’elle m’a aussi aimé mais ce n’était pas fait pour durer, elle méritait mieux et toi aussi. Je ne peux pas lui trouver d’excuse pour ton abandon, je ne comprendrais jamais comment elle a pu te laisser mais au moins quand je suis sortie j’ai pu profiter de toi. Je suis loin d’être un père exemplaire mais je t’aime, le seul souci c’est que je m’aime encore plus et j’aime voler encore plus. C’est plus fort que moi et ce n’est en aucun cas par rapport à toi. Je ne t’ai pas menti je voulais réellement voir ma fille se marier mais j’avais besoin d’argent alors j’ai volé certaines des affaires de ton mari, j’aurais disparu quand tu liras cette lettre, je te laisserais tranquille dorénavant, je voulais simplement voir ma fille heureuse une dernière fois bien que je ne sois pas certains que ce soit une vie pour toi mais c’est ton choix. Je ne vais pas m’éterniser, je te souhaite pleins de bonheur et surtout que tu saches profiter de tes enfants comme je n’ai pas su le faire. Tu es ma plus grande réussite. Ton père. » Je lisais ses mots encore et encore, j’essayais de comprendre, comment avait-il pu faire ça, voler sa propre fille. Je prenais la boule de neige, ce cadeau que j’avais toujours gardé, cet espoir qu’un jour mon père serait là, qu’il penserait à moi mais j’avais rêvé, voilà mon problème je croyais trop en lui. Je jetais la boule de neige contre le mur, aucune larme ne coula non il ne les méritait plus pas après ça, c’était le coup de trop, j’avais cru en lui, je lui avais fait confiance et il me trahissait. Je prenais mon téléphone et j’appelais la police pour signaler un cambriolage. Malgré moi je ne pouvais pas dénoncer mon père, il restait mon géniteur après tout et même si je le haïssais dans le fond on pardonne toujours sa famille surtout quand on sait à quel point elle peut être éphémère. Quelques semaines plus tard je recevais un appel de l’hôpital, c’était ma grand-mère, je prévenais tout de suite Enzo, il me proposait de venir et je me rendais compte que je n’avais rien dit à Robb, je lui disais que je voulais qu’il soit avec moi mais que je devais le laisser, il allait passer me prendre d’ici trente minutes et j’appelais Robb, évidemment il travaillait, depuis notre retour il avait passé plus de temps dans son entreprise que chez nous. Je partais donc seul avec mon meilleur ami Enzo. Sur le chemin on se remémorait de vieux souvenirs d’enfance, je lui racontais le coup de mon père, on rattrapait un peu le temps perdu même si on ne s’était pas quitté il y a si longtemps. On faisait un saut à l’hôpital, il était tard alors on nous demandait de revenir le lendemain, ont atterri donc dans cette maison ou j’avais grandi, cette maison qu’on connaissait tous les deux par cœur. Le soir nous étions dans le salon toujours en grande conversation, excepté que l’alcool aidant nous étions plutôt joyeux. Je riais, j’oubliais mes soucis de ces derniers temps, je décompressais et je savais qu’il était le seul à avoir ce pouvoir sur moi, c’est donc comme ça que je me retrouvais à le fixer, je posais ma main sur son bras ce qui eut pour effet de le couper dans son récit. Il tourna les yeux vers moi, j’étais attiré par lui, j’essayais de taire ce sentiment mais rien n’y faisait. « Merci d’être là pour moi … A chaque fois. » Alors qu’il allait parler je l’en empêchais me penchant vers lui pour l’embrasser. Je reculais quelques secondes après, qu’est-ce que je venais de faire, mon visage vira rouge écrevisse. « Je … Heu … Déso.. » Il me rendit mon baiser, très rapidement j’oubliais que j’étais mariée, j’oubliais qu’on risquait de tout gâcher et je m’abandonnais simplement dans ses bras, pour une fois on avait laissé tomber nos barrières, c’est comme si après toutes ses années ou on s’était retenu la pression était trop forte. C’était naturel comme si nos corps se connaissaient déjà, j’avais profité de chaque seconde, je m’étais sentie bien, à ma place pour la première fois depuis longtemps. Je m’étais réveillée le lendemain matin en plus du mal de crâne j’étais honteuse, après tout j’étais une femme mariée maintenant et je n’étais pas le genre à tromper mon mari. Je m’étais habillée rapidement et silencieusement puis j’étais allée à l’hôpital. Ma grand-mère n’était pas en bon état mais on a pu avoir une dernière conversation ou elle me confia ce qu’elle pensait réellement, elle avait toujours espéré me voir avec Enzo même si Robb était quelqu’un de bien il n’était pas pour moi, il ne me rendrait pas heureuse car il était trop égoïste. Elle me parla de mon père, qu’il ne fallait pas que je lui en veuille car grâce à lui on avait pu avoir une relation privilégiée, qu’elle n’aurait échangée pour rien au monde. On a parlé des heures, puis elle me demanda d’aller lui chercher quelques affaires à la maison, je m’exécutais et j’allais partir de l’hôpital quand je remarquais que j’avais oublié mon sac dans sa chambre, j’y retournais donc mais la chambre était pleine de médecin qui tentait de la ramener à la vie, je comprenais vite que les chances étaient moins fortes. Enzo arriva à ce moment-là, comme s’il l’avait senti. J’allais m’effondrer et tomber à terre quand il m’attrapa par la taille, il me garda contre lui. Je pleurais, je venais de perdre ma famille, la seule qui me restait, elle avait l’air si paisible, si bien comme si elle avait accompli tout ce qu’elle avait à accomplir. Pourtant je ressentais un énorme manque, un trou béant dans mon cœur, le seul point positif c’est que j’étais venue avec Enzo et qu’il ne me parlait pas, il savait que j’avais besoin d’être tranquille. J’avais organisé les funérailles, il était resté près de moi enfin il dormait sur le canapé et nous n’avions pas reparlé de ce qui c’était passé, il attendait surement que je fasse mon deuil enfin c’est ce que je pensais car le soir avant les funérailles il se planta devant moi. « Robyn il faut qu’on parle, on ne peut pas continuer comme ça, faire comme si de rien était c’est trop pour moi. » Je ne le regardais même pas, que voulait-il que je lui dise, j’étais mariée alors si il pensait qu’on allait s’envoyer ne l’air à tout va il se mettait le doigt dans l’œil. « Je n’ai rien à dire. » Je me levais espérant échapper à cette discussion mais il me retint par le bras. « Tu vas juste te lever et partir, tu vas me laisser comme le jour de ton mariage. » Je me retournais vers lui, il osait me dire ça, je n’en revenais pas, il venait de réveiller la rage en moi, j’avais attendu ça des années mais lui il attendait que je sois mariée pour se décider enfin, j’étais blasée et fatiguée. « Oh non ne met pas ça sur mon dos Enzo, je t’ai donné des occasions mais tu as préféré fuir c’est tout ce que tu sais faire, tu n’as jamais réussi à me dire les choses. Quand je suis partie avec mon père tu as simplement arrêté de me parler pour mieux m’oublier, puis ensuite tu m’as ignoré, puis tu as été mon sauveur pour ensuite devenir la personne indispensable à ma vie pour ensuite redevenir distant. T’es pire qu’un yoyo alors excuse-moi de ne pas suivre monsieur Lorens et ses changements d’humeur et d’avis. » Il restait bouche bée et moi aussi, je n’avais jamais osé vraiment lui dire les choses, je n’avais jamais ressenti le besoin de le faire mais ce soir c’était trop pour moi. « A chaque fois que tu as senti que tu me perdais tu as fait ça, tu es venu, tu m’as regardé comme si j’étais tout ton univers pour ensuite me tourner le dos. » Il secoua la tête, pourtant il savait que j’avais raison, je sais qu’il ne voulait pas jouer avec moi mais c’était plus fort que lui, il n’arrivait visiblement pas à accepter ses sentiments et je ne pouvais rien faire pour lui à ce niveau-là. Peut-être que moi aussi je ne les acceptais pas et peut-être qu’on essayait de tout gâcher à cet-instant, c’était plus facile de tout ruiner. « Tout a toujours tourné autour de toi tu ne le comprends pas, la seule chose que je voulais c’était ton bonheur, à chaque instant je me suis battue pour que tu es tout ce que tu désires et aujourd’hui que tu as tout ce dont tu rêves je n’ai pas vraiment l’impression que tu es heureuse est-ce que j’ai tort ? » J’acceptais beaucoup mais qu’il juge mon bonheur, qu’il fasse comme s’il en était l’investigateur je ne le supportais pas, surement car il avait raison mais que je ne voulais pas l’admettre, ma fierté était plus forte que tout. « Et toi est-ce que tu es heureux ? Moi au moins j’ai un mari, j’ai quelque chose. Puis quoi toi tu saurais me rendre heureuse, je n’en doute pas mais pendant combien de temps ? Deux minutes ? Cinq heures ? Trois mois ? Rien est certains avec toi. Puis tu réagis seulement comme ça car tu réalises que tu me perds, que j’ai quelqu’un d’autre et c’est simplement cette peur qui parle dans le fond tu ne veux pas vraiment de moi. » Je baissais les yeux et je préférais quitter la pièce sans même attendre sa réponse, je lui en voulais d’avoir fait ça la veille des funérailles mais il me suivit dans les escaliers. « Arrête de fuir la confrontation bordel, tu es une adulte Robyn tu n’es plus une enfant mais non tu te conduis comme l’adolescente qui a voulu mettre fin à ses jours parce qu’elle ne pouvait simplement pas me dire la vérité ou supporter d’affronter les autres. » Je me retournais d’un coup et je le giflais, qu’il ose utiliser ça contre moi c’était trop, il n’avait donc honte de rien. « Comment oses-tu ? Tu ne me parlais même plus à cette époque-là non tu préférais m’ignorer, tu voulais quoi que je sonne à ta porte et te raconte tous mes malheurs. Figure toi que cette nuit-là je suis venue chez toi, j’étais là quand tu as ramené je ne sais plus quel nana chez toi, j’espérais pouvoir te parler mais tu étais trop occupé monsieur le Don Juan. » A sa tête je réalisais que je ne lui avais jamais parlé de ça, que sur le coup de la colère tout était sorti et alors qu’il allait parlait je préférais lui couper la parole. « Tu veux la vérité ? Je pense que je serais beaucoup mieux si tu disparaissais de ma vie, je pense qu’on n’a plus rien à se dire. Tu peux venir demain mais après ça je ne veux plus te revoir. » Je montais les escaliers, j’essayais de paraître sûre de moi mais lorsque j’entendis la porte se fermer je craquais de nouveau, je restais dans les escaliers, la douleur que j’éprouvais était indescriptible, j’avais tout perdu, réellement mais la porte se rouvrit, je me tournais avec l’espoir de le voir, de pouvoir sauter dans ses bras et m’excuser, lui dire que je ne le pensais pas, que je le voulais dans ma vie. Je savais pertinemment que ça ne se déroulerait pas ainsi, je lui en voulais tellement et il m’avait blessé mais dans une monde parfait c’est ça qui se serait passé. Pourtant en me retournant j’aperçus seulement Robb, il me regarda étonner, il ne m’avait jamais vu pleurer, j’essuyais vite mes larmes et je descendais le rejoindre, pourtant je n’avais pas envie d’aller contre lui, je ne le trouvais pas réconfortant et surtout je ne pouvais pas lui mentir, ce n’était pas mon genre, je ne voulais pas être comme mon père. On se retrouvait donc dans le salon et je décidais d’entamer la discussion. « Je t’ai trompé … Je suis réellement désolée mais je ne peux pas te mentir. » Il était choqué, je pouvais le comprendre, je venais enterrer ma grand-mère on était loin du site de rencontre pour jeune mariée désespérée. « Si tu me dis que ce n’est pas avec Enzo je pourrais te pardonner mais si c’est avec lui il vaut mieux qu’on s’arrête là. » Je baissais la tête, honteuse. Je pense qu’il avait compris mais il méritait que je lui dise. « Si c’est avec lui, ce n’était pas prémédité, c’était une erreur et je ne compte pas te quitter pour me mettre avec lui… » Oui je comptais le quitter, en disant ces mots tout était devenu clair, je ne pouvais pas être sa femme. Surtout vu la suite de la conversation, une dispute éclata, on se balança les pires choses au visage, il insulta Enzo et même si je haïssais ce dernier je ne pouvais laisser personne l’insulter. On cria, mais au final on réalisa que c’était mieux pour nous deux, on ne s’aimait pas réellement on était simplement très attaché l’un à l’autre, on s’était marié pour la forme mais au final on serait mieux l’un sans l’autre. J’avais signé les papiers du divorce, c’était le début d’une nouvelle vie, j’avais déménagé jusqu’à New York suite à l’annonce d’un poste à pourvoir. Reprendre le travail avait été bénéfique, tout allait beaucoup mieux dans ma tête, j’avais décidé de tirer un trait sur mon passé, de le laisser là où il est même si il me rendait parfois triste et maussade, c’était mieux ainsi et pour tout le monde. Je n’avais plus eu de nouvelle d’Enzo depuis l’enterrement, moi qui nous penser à l’épreuve de tout visiblement une nuit ensemble était la seule chose insurmontable, on avait été trop loin, je ne sais pas réellement pourquoi mais je lui en avais voulu de ne pas tenter d’arranger les choses, il avait fui, il était parti comme toujours, j’étais blessée, c’était comme si je n’avais jamais compté et c’était horrible pour moi. Mais je préférais l’oublier et arrêter de me torturer l’esprit avec toutes ces questions, je le faisais quand même mais le déni c’est quelque chose de fantastique. Je commençais donc cette nouvelle vie à New York, une grande ville ou je ne risquais pas de croiser des gens que je n’avais plus envie de voir ou des gens qui me rappelleraient ce passé que j’ai fui. Mais alors que je m’impliquais totalement dans mon travail on me remarqua pour une chose à laquelle je ne m’attendais pas, un nouvel auteur avait envoyé son livre mais il voulait rester totalement anonyme, on ne l’avait même pas vu car il tenait à garder son identité secrète. Sauf que le roman avait fini par être un best-seller, les grands patrons avaient essayé de le forcer à se dévoiler mais en vain alors une nouvelle idée arriva, mettre le visage d’un autre personne avec l’accord de l’écrivain. Mais au lieu de choisir un inconnu ils commencèrent à chercher dans l’entreprise je ne sais pas pourquoi mais ça tomba sur moi, visiblement j’avais un visage sympathique et je pourrais bien me faire passer pour l’écrivain. Commença alors une supercherie, une tonne de contrat signé et me voilà dans la peau d’un grand écrivain. Je commençais à parler via des mails avec l’écrivain, on s’entendait très bien et il pouvait m’aider à mieux jouer son rôle. Mais très vite les interviews et cette vie à New York commencèrent à me fatiguer. Je décidais de partir, je me rendais compte aussi que mon passé que j’avais essayé d’oublier revenait me hanter la nuit, je me plongeais dans le travail ou même l’alcool parfois en espérant oublier. La mémoire est une drôle de chose, elle fait réapparaître parfois de vieux démon, je faisais un point sur ma vie et je décidais de m’éloigner de cette grande ville pour retourner à Huntington Beach, là où j’avais passé quelques mois durant mon adolescence. Une nouvelle fois je repartais à zéro mais j’avais la chance d’être plus aisé grâce à ce contrat, se faire passer pour un écrivain vous fait bien gagner votre vie, alors je pouvais profiter durant quelques temps d’une vie tranquille ou pas vu que le passé revient toujours vers vous. [/justify]
Dernière édition par Robyn R. Taylor le Mer 16 Juil 2014 - 14:55, édité 2 fois |
| | |
| Sujet: Re: I have been here many times before } Robyn -TERMINE- Mer 16 Juil 2014 - 13:37 | |
| |
| | |
| Sujet: Re: I have been here many times before } Robyn -TERMINE- Mer 16 Juil 2014 - 13:53 | |
| Bienvenuuuuue Excellent choix d'avatar! J'ai hâte de voir ce que ton personnage va donner avec Enzo |
| | |
| | | |
| Sujet: Re: I have been here many times before } Robyn -TERMINE- Mer 16 Juil 2014 - 14:54 | |
| UN PAVE, UN PAVE J'ai validé ton code de fiche Hâte de lire tout ça |
| | |
| Sujet: Re: I have been here many times before } Robyn -TERMINE- Mer 16 Juil 2014 - 15:13 | |
| Merci à tous et toutes quel super accueil J'ai terminé mais je tiens vraiment à m'excuser, tout ne rentre pas dans le même post pour l'histoire alors j'ai coupé en deux voilà j'espère que ça ne posera pas de soucis vraiment. Jagger : Mila est parfaite Pour un lien pas de soucis se sera même avec grand plaisir. Nolan: Haha j'ai hésité entre plusieurs mais je me suis dis que j'allais montrer mon côté fleu bleue mais oui ce film est super Kate Hudson est une de mes actrices préférées Heath : Vouiiii un pavé en même temps le personnage est en préparation depuis longtemps maintenant haha on cherchait juste un jolie endroit pour faire notre nid depuis quelques semaines |
| | |
| Sujet: Re: I have been here many times before } Robyn -TERMINE- Mer 16 Juil 2014 - 16:25 | |
| Bienvenuuuuuue officiellement |
| | |
| Sujet: Re: I have been here many times before } Robyn -TERMINE- Mer 16 Juil 2014 - 17:13 | |
| |
| | | Neela Meyers THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 12654 › EMMENAGEMENT LE : 02/03/2013 › AGE : 38 › STATUT CIVIL : en relation passionnelle avec son cheeseburger parce qu'il n'y a que ça de vrai. en couple avec imran devil johar et il est boiling hot. maman de la petite maya meyers aka cutest baby girl ever. › QUARTIER : presidente drive. › PROFESSION/ETUDE : médecin, chirurgien cardiaque. › DOUBLE COMPTE : naya m. quinton, la garce sublimissime que tout le monde déteste + taleisha campbell, aka da delicious cookie. › CELEBRITE : vidya balan. › COPYRIGHT : ranipyaarcreation.
| Sujet: Re: I have been here many times before } Robyn -TERMINE- Mer 16 Juil 2014 - 17:48 | |
| ça c'est du bon pavé comme on les aime j'aime beaucoup et hâte de suivre l'évolution avec Enzo VOUS FAITES OFFICIELLEMENT PARTIE DE HUNTINGTON BEACH « Soyez la bienvenue. » toutes nos félicitations ! votre fiche vient d'être validée et vous faites officiellement partie des habitants de huntington beach. les portes de la ville vous sont grandes ouvertes, vous pouvez commencer dès maintenant vous y promener et commencer votre jeu. mais, avant d'aller plus loin, ne vous invitons à consulter le guide de la ville qui vous sera certainement utile :
- vous pouvez dans un premier lieu préciser votre métier ou étude, ainsi qu'à décider quel sera votre logement.
- si vous vous retrouvez complètement perdu dans les rues de la ville, sachez qu'un salon de parrainage est à votre disposition. tout ce qu'il vous reste à faire c'est de demander d'avoir un parrain qui vous servira de guide touristique et vous aidera à retrouver vos repères plus rapidement.
- vous avez également la possibilité de constituer vos propres carnets de relations et de rencontres. eh oui ! il ne faut pas oublier qu'avoir une vie sociale palpitante vous aidera à mieux vous épanouir !
- si vous vous attendez à ce que des personnes proches, amis ou ennemis, viennent vous rejoindre à huntington beach, n'oubliez pas qu'une catégorie pour la création des scénarii est consacrée à toutes ces personnes !
- en parlant d'ennemis, on vous présente l'ennemi commun de tous les habitants. maître corbeau, dont l'identité reste inconnu, a comme passe-temps préféré vous torturer l'existence grâce à ses fameuses lettres anonymes qui risquent de mettre une fin à votre vie tranquille.
- vu que tout ce qui rime avec secret, rime avec potins, n'hésitez pas de visiter le buzzer pour être informé de tous les secrets mis en danger. peut-être ceci réveillera-t-il le Sherlock Holmes qui sommeille en vous pour en trouvez d'autres vous-même !
- pour finir, si vous aimez pimenter votre vie, une section défis où tout le monde peut vous défier !
n'oubliez cependant pas que vous devez informer le staff de votre plus sombre secret. ne jouez pas aux innocents, car au fond, personne n'est un ange ! Si besoin le staff peut vous aider à trouver un secret. ( contacter Marissa - contacter Neela) en cas de besoin ou de question, le staff du forum sera toujours là pour vous, n'hésitez surtout pas à le contacter par mp ou à tout simplement poster vos questions dans le sujet consacré aux membres qui se trouve ici. |
| | |
| Sujet: Re: I have been here many times before } Robyn -TERMINE- | |
| |
| | | | I have been here many times before } Robyn -TERMINE- | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |