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 J.T.O ~ something good can work.

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MessageSujet: J.T.O ~ something good can work.   J.T.O ~ something good can work. EmptyMer 16 Juil 2014 - 17:00


JOSHUA THADDEUS ORWELL
« cupid got me in a chokehold »


NOM : Orwell PRÉNOMS : Joshua, Thaddeus, Nathanael SURNOMS : Shua, JT, sûrement pas Josh AGE : 26 ans DATE DE NAISSANCE : 3 juin NATIONALITÉ : Américain SEXUALITÉ : A longtemps essayé de faire croire qu'il n'aimait que les femmes, mais bon, on est pas dupes. Bisexuel, en gros. SITUATION AMOUREUSE : Passé maître dans l'art de l'inconstance - c'est à dire célibataire jusqu'au soir prochain. Légère tendance à se laisser emporter dans tout et n'importe quoi. EMPLOI/ETUDES : Disquaire au Music Bundle, aimable fumiste. NOM DU QUARTIER : Pacific Lane ANIMAUX DE COMPAGNIE : Nourrit deux chats qui squattent régulièrement son balcon, et qu'il a surnommé Tweedle Dee et Tweedle Dum. A recueilli un chiot errant, tout moche mais adorable, Dopey. CHIFFRE PORTE BONHEUR : 9


Joshua, c'est un grand gamin de vingt-six ans. Lorsqu'on le rencontre pour la première fois, on retient surtout deux choses - il parle énormément, et sourit presque constamment. Presque candide, il a un côté profondément insouciant. Un peu comme un enfant, il se laisse embarquer dans les aventures les plus folles sans rechigner, sans se poser de questions - et même si la vie n'a pas été tendre avec lui ces dernières années, il s'accroche à cet aspect de sa personnalité qui lui permet de traverser les pires épreuves sans jamais se laisser abattre. Vif, bavard, presque hyperactif, il n'est pas du genre à rester immobile plus de quelques minutes. Il a constamment besoin de s'occuper les mains, de s'occuper la tête, de vivre, intensément.
C'est une personne très sociable, qui aborde les gens et leur parle très vite comme à des amis de toujours - il est de surcroît très tactile, et paraît concrètement être le meilleur ami de tout le monde. Léger, insouciant, il est en fait extrêmement attachant, et la méchanceté ne fait en rien partie de ses traits de caractère. Certes, il se laisse facilement distraire - mais il sait se faire pardonner. Problème? Cette espèce de candeur peut le mener dans les pires emmerdes, dans la mesure où il est parfois un peu naïf. Fêtard, charmeur, sociable, il ne se laisse jamais une seconde de répit. Peut-être parce qu'il sait que des parts plus sombres, blessées, désabusées, de sa personnalité pourraient ressortir dès lors qu'il s'accorderait un peu de repos.
Il est extrêmement difficile de se le mettre à dos, dans la mesure où il accepte tout de tout le monde dès lors qu'on ne lui fait pas de mal personnellement. Patient, il éclate cependant à de très rares occasions dans des colères formidables. Un point sensible? Son orientation sexuelle, qui reste encore difficile à aborder pour lui après ce qu'il a bien pu vivre avec Daniel et sa famille. S'il a fini par accepter ses préférences, il est difficile pour lui de les assumer sobre et au grand jour. Probablement parce que, malgré tout, il reste profondément attaché à sa famille et cherche à reprendre sa place, à être accepté. S'il a compris qu'il ne pouvait rien changer à sa nature, il a toujours profondément peur qu'on le considère comme anormal et qu'on le rejette violemment une nouvelle fois.



Nous avons tous un passé, un présent et un futur.

La maison n’a pas vraiment changé. Six ans se sont écoulés pourtant depuis le jour où il en a claqué la porte - mais c’est comme si ses parents avaient continué à faire semblant, à jouer au jeu de la famille parfaite. Dans les grands escaliers, toujours cet alignement de photos soigneusement encadrées. C’est presque à chaque marche que Joshua s’arrête, un peu stupéfait. Tout est à sa place. Lui, dans les bras de sa mère, le jour de sa naissance au St-John Hospital de Huntington Beach. Lui, gamin, couronné de boucles noires, jouant dans le jardin avec sa petite soeur. Il se revoit grandir, année après année, premiers Noël, premiers jours d’école, bal de promo, remise des diplômes. Le gamin potelé devient peu à peu un homme - avec toujours ce sourire franc, son irréprochable élégance, et cette manie étrange de toujours, toujours trop s’agiter pour que la photo ne soit pas un tant soit peu floue. A l’époque, il se souvient, sa famille était fière de lui. Il serait avocat. Ou docteur. Ou gouverneur. Ou ministre! Ca lui allait. Il aurait même signé pour « pilote de chasse », s’il n’avait pas été atrocement myope - tant qu’il pouvait avoir l’impression de valoir quelque chose, d’être quelqu’un, et entendre de la bouche de son père qu’il était digne de sa famille.
Raté. La maison n’a pas vraiment changé - mais quelques détails, ça et là, prouvent bien la déchirure. Comme ces cadres qui ont changé de place, plus étalés dans la cage d’escalier qu’ils ne l’étaient auparavant. A ce constat, Joshua a un léger sourire. Un peu amer. C’est comme un prétexte, faire croire qu’il n’y avait plus de place pour parler encore de ce fils - alors qu’il a simplement cessé d’exister pour ce foyer quand il a eu vingt ans. Il n’est pas dupe. Personne n’est dupe. Les Orwell ont continué à jouer au clan uni, à la perfection ultime, mais Joshua sait que son prénom est devenu tabou. Dans cette maison existe encore le fantôme de celui qu’il était avant. Celui qui lui a succédé est devenu un paria. Tout avait si bien commencé, pourtant. Elève modèle. Gentil garçon. Poli. Pas un enfant, un ange. Prometteur. Très prometteur, même. Et puis l’entrée à l’université - et le début de la fin.



I. Teenage Dream  
Avocat. Il serait avocat. Il y croyait dur comme fer, alors qu’il faisait ses premiers pas dans l’université - avec son look de jeune premier, ce noeud papillon dont il se moquerait ouvertement quelques années plus tard. C’est fou, comme il a bien pu changer depuis. A l’époque, il avait une espèce de foi aveugle en ses rêves et en son futur. L’univers lui sourirait. Il ne s’en sortait pas trop mal, en cours, d’ailleurs. De la mémoire, du charme, du charisme - ses professeurs pariaient sur lui sans scrupule. Ils le trouvaient brillant. Les autres élèves, aussi. Tous, et surtout un. Daniel. De sept ans son aîné. Un grand, un surdoué - en dernière année, beau comme un dieu. Comment les choses avaient bien pu commencer? Un café, c’était ce café, probablement. Partagé par hasard dans le parc de la faculté. Ils s’étaient bien entendus. Jusque là, rien d’affolant. Vite, Daniel était devenu une sorte de mentor. En Joshua, il avait vu une personne qui lui ressemblait - et qui pourrait aller loin, tellement loin. Et c’était vrai! En beaucoup de points, ils se ressemblaient effectivement. Une année s’était écoulée. Chaque minute de leur temps libre, ils le passaient ensemble. Daniel, embauché dans un cabinet d’avocats, n’avait jamais tout à fait quitté l’université où il enseignait parfois dans des classes de soutient. Ils se disaient qu’un jour ils travailleraient ensemble, que leur association serait brillante et que jamais rien ni personne ne pourrait leur résister - et Joshua avait la tête pleine d’idéaux. Il y croyait. Daniel était comme un dieu pour lui, une personne à qui il rêvait de ressembler. Souvent, l’autre homme se moquait de sa naïveté.
Et puis un soir... C’était une soirée avec leur bande d’amis. Une occasion quelconque. Un anniversaire, peut-être. Ils étaient ivres - ivres morts. Et puis Daniel avait attiré Joshua sur la terrasse, et l’avait pris par la main. « Je t’aime. », qu’il avait dit. « Je t’aime, je t’aime, je t’aime », encore, et encore. Comme s’il avait peur que Joshua ne l’entende pas. Comme s’il avait peur que Joshua ne comprenne pas. Il n’avait jamais pensé à Daniel de cette façon. Il n’avait pensé qu’à des femmes de cette façon. Et puis il y avait la peur. Celle du regard des autres. Celle du regard de son père, aussi, cet homme sévère, cet homme d’une époque où cette scène là n’aurait jamais, ô grand jamais été admise. Alors il fit la seule chose qu’il y avait à faire. Il s’enfuit.


II. Cupid got me in a chokehold
Le lendemain, la routine avait repris. A nouveau, ils se voyaient tous les jours. Mais il y avait ces regards qui ne trompaient pas. Ces regards que Daniel posait sur Joshua. Cette question dans ses yeux. Cette attente - comme celle d’un homme qui vient de faire sa demande, et reste dans l’expectative. Très vite, ils avaient feint de reprendre leurs habitudes. Les repas partagés, les bières entre amis. Mais comment lutter contre les yeux de cet homme? Ces doigts qui parfois effleuraient les siens - cette main qui se posait au bas de son dos, quand ils marchaient côte à côte. Et pourtant, à chaque instant où la peur gagnait à nouveau le plus jeune, Daniel s’éloignait. Comme mu par un respect profond. Mais jour après jour, cette limite s’éloignait un peu plus. Peut- être parce que cette admiration que Joshua avait toujours ressenti était quelque part de l’amour. Peut-être parce qu’il avait cette confiance aveugle en son aîné, suffisamment de foi en lui, après deux ans d’amitié, pour mettre de côté la peur. Un tout premier cap fut passé à l’instant où Joshua s’assit à en face de sa seule amie de toujours, sa petite sœur, Judy, et lui parla de cet homme qui en quelques heures avait transformé sa vie. Un autre quand elle lui répondit d’un sourire - et d’un encouragement. Un troisième cap fut passé à cet instant où Daniel, à nouveau, effleura sa main dans la sienne - et qu’il choisit de s’en saisir. Un ultime quand, alors qu’ils étaient seuls dans une rue, Joshua fit le choix de faire un pas en avant - et d’embrasser cet homme qui n’attendait qu’un signe de sa part.
Il l’avait nié, longtemps. Ce jeu avait duré peut-être quatre, cinq mois. Mais dès l’instant où Daniel lui avait parlé d’amour, il y avait eu ce sentiment en lui - comme une pression constante sur son coeur, le besoin d’avancer et de vivre. Tant pis pour ses putains de préjugés. Tant pis s’il avait vécue une vie entière à considérer ce genre de choses comme foncièrement étrangères. Pour Daniel, il pouvait grandir. Envoyer se faire foutre des années à penser que son futur ne serait pas ainsi. Et puis ils étaient heureux. Non? En équilibre à chaque seconde. Une espèce d’harmonie inattendue. La limite avait été franchie sans violence. Tout allait bien. Il avait vingt ans. Et il avait tout.


III. My white flag is wavin’
Le bonheur ne dura pas. Il l’aurait tellement, tellement voulu pourtant.
Cette histoire, c’était une suite de baisers volés. Des rencontres au détour des ruelles, deux corps qui se pressent l’un contre l’autre, des bouches qui se cherchent, et se séparent dès que le monde se rappelle à eux. Ni l’un ni l’autre n’était prêt à avouer. Et bien vite, il s’avéra que Daniel était celui que la peur retenait le plus. Il avait fait le premier pas. Il ne savait pas ce qu’il voulait. Quand il prenait Joshua dans ses bras, c’était avec une sorte de désespoir, une violence, celle d’un homme bouffé par le désir, mais incapable de trahir son éducation. Comme Joshua, il avait été élevé pour être un homme, un vrai, un père, un époux, capable de subvenir aux besoins de sa famille, et de lui faire gloire. Et voilà qu’il tombait amoureux d’un garçon, de sept ans de moins que lui. C’était un dilemme. Ou peut-être une tragédie. Un sujet qui, constamment, revenait sur le tapis - quand Joshua lui disait qu’il était prêt à avouer, Daniel reculait, comme s’il réalisait tout à coup que leurs deux familles seraient folles. Sûrement qu’il manquait de courage.
Alors ils se battaient. 
Ce n’étaient même plus des disputes - c’était une espèce de rage latente. Une colère mutuelle. Parce que c’étaient deux univers qui s’étaient écroulés avec cette passion - et cette histoire, menacée par les préjugés, menacée par la honte, menacée par le silence, devenait empoisonnée. Joshua savait que Daniel voulait devenir un grand homme. Un avocat respecté. Un modèle pour tous. Mais comment, avec lui à ses côtés? Quand le corps nu de Daniel recouvrait le sien, quand il l’enlaçait et que son souffle s’en coupait, il devinait en lui comme une rage de l’avoir voulu si fort. Ils se séparèrent. Une fois. Quelques mois de silence, pour se reconstruire, faire le point, savoir, comprendre ce qu’ils vivaient. Mais dans la solitude, Joshua comprit surtout que cet homme là était devenue une ancre. Que malgré tout, il y croyait.


IV. Life’s too short to even care at all

« Non! ». Ce fut un hurlement dans la grande maison. Un cri - et le bruit d’une porte qui claque. D’un fils sur le pallier, seul, qui frappait des deux poings contre l’entrée et qui répétait, encore et encore « Ecoute-moi, écoute-moi papa! ». Mais les suppliques restaient sans réponse. Au loin, on entendit un bruit, comme celui de la mère qui pleure. Joshua aussi avait envie de pleurer. Il regarda les deux valises à ses pieds et tout à coup le monde lui sembla un peu trop grand. Il ne comprenait pas tout à fait pourquoi la réponse à l’honnêteté était l’abandon. Sa gorge restait nouée. Son coeur, un peu trop lourd. Il n’avait jamais vraiment réalisé la place que pouvait bien prendre une famille - avant que celle-ci ne décide qu’il n’existait plus à leurs yeux.
Restait Daniel. Il n’avait plus que Daniel. Même s’il était devenu plus distant encore, ces derniers temps. Plus pressant quand ils se retrouvent, aussi - comme si ses angoisses n’avaient eu de cesse de s’exacerber, là où Joshua avait trouvé le courage de s’assumer enfin. Avec ce qui lui restait d’argent, il loua un appartement sur Pacific Lane - qui ne payait pas de mine, mais tant pis, il avait un endroit où loger. En parallèle de ses études, il commença à cumuler quelques petits boulots pour subsister. Il savait très bien que Daniel vivait seul, qu’il aurait techniquement pu l’accueillir, mais il n’osa pas demander. Leur histoire s’était prolongée - mais elle était bancale. Il le savait, quelque part, mais il avait voulu faire cet ultime sacrifice d’assumer ce qu’il était... pour Daniel. Pour lui prouver qu’il comptait. Qu’un équilibre était possible. Est-ce que se faire chasser de chez soi, c’était une preuve d’équilibre? Tout à coup il en était moins certain.
Tellement moins certain.


V. Thanks for making me a fighter
L'instant où il comprit fut si violent que tout à coup il ne put plus respirer.
Les mots tournaient en boucle dans sa tête. De plus en plus vite. Presque incompréhensibles maintenant. Son cœur s'était alourdi. Peut-être à l'instant précis où il avait cru se prendre un coup de poing dans le ventre. Le monde continuait à tourner pourtant. Et la chose était insensée. Il aurait voulu que les gens s'arrêtent – que les gens comprennent. Mais il faisait un grand soleil sur Huntington Beach, et autour d'eux chacun avait le sourire. Sauf lui. Il ne pouvait pas pleurer, non plus. Ils auraient bien valu quelques larmes pourtant. Pour le melo. Pour la douleur. Mais ses paupières étaient sèches, et la stupeur trop grande. Non. Ce n'était ni un jour, ni une heure, ni une scène pour la fin d'une histoire. Ce n'était pas digne des nuits à venir, celles qu'il allait passer seul, avec au cœur toute la rage et cette putain d'injustice. Il regardait Daniel et c'était comme l'entendre dire, encore et encore, « Je suis fiancé, depuis un mois », et ne toujours pas comprendre. C'était comme se revoir nu, dans son lit, il y a quelques jours encore, pourtant. Et ne toujours pas comprendre. Le visage de Daniel était toujours parfait. Chaque courbe. Chaque esquisse d'expression. Il le regardait fixement avec ce sérieux étrange, absurde, et Joshua comprenait avec plus de violence à chaque seconde que c'était fini. Qu'il avait joué. Et perdu. Que cette peau là, il ne la toucherait plus. Qu'on s'était moqué de lui. Qu'il n'avait jamais compté – et qu'alors on l'avait usé jusqu'à la corde, qu'on lui avait pris sa dignité. Il se rendit tout à coup compte qu'il serrait le poing. Alors il l'abattit sur son visage là – et eut une espèce de plaisir pervers à entendre un craquement.
Il mit plusieurs jours à vraiment comprendre, pourtant. Assis dans son appartement, il reprit son train de vie ordinaire. Il avait un peu mal à la main, celle qui avait cassé le nez à la seule personne qu'il ait jamais aimé. C'était tout. Et puis au fil des jours il ressentit cette solitude profonde, quand il avançait dans la faculté. Alors il n'y alla simplement plus. Et puis au fil des nuits, il ressentit cette même solitude dans le grand lit de sa chambre. Alors il n'y alla simplement plus. A une amie de longue date, il demanda un poste dans sa boutique de disques. Elle accepta. Chaque nuit, il allait oublier un peu dans les bars du coin. Se familiariser à nouveau avec le corps des femmes. Essayer, toujours, de trouver au plus différent de celui de Daniel. 
De loin, il entendit parler de son mariage. Il n'y alla pas.
Chaque nuit, il lavait cette mémoire sale, cette douleur constante.


« Où en es-tu, Joshua ? »
Il penche légèrement la tête. A un sourire. Le regard que sa mère pose sur lui, l'entendre prononcer son nom, sentir sa main sur la sienne... Tout, tout contribue à cette espèce de bonheur profond, inédit, qui peu à peu regonfle son cœur. « Ca va mieux. Je crois. » Et il le pense sincèrement – même si de temps à autres revient violemment le souvenir de Daniel, de son regard, et de l'intense souffrance des derniers jours. Il a fait du chemin. Retrouvé sa joie de vivre. De l'extérieur, il est un homme nouveau. Un homme à qui sa mère peut se permettre de parler à nouveau, même en cachette de son père, pas tout à fait digne de cette famille, mais au moins sur la bonne voie. Tant pis s'il doit se trahir. Tant pis s'il doit nier cette histoire, qui pourtant pour quelques mois a fait son bonheur. Elle le prend dans ses bras. Et c'est déjà tellement immense et tellement beau, qu'il pourrait presque en oublier qu'il titube encore. « Tu me manques », qu'elle lui dit. Il se retient tant bien que mal de pleurer.

En quittant la maison, il voit sa silhouette dans le grand miroir du salon. Cet homme, pas très grand, avec sa couronne de boucles sombres, sa paire de lunettes, sa barbe de trois jours, en chemise à carreaux et vieux jeans. C'est cela, aujourd'hui, Joshua. Le regard un peu plus sombre, malgré ce sourire toujours flamboyant. Le petit Joshua Thaddeus Orwell des photographies de l'escalier, il en a fait, du chemin. Peut-être qu'un jour il sera à nouveau digne de figurer dans un cadre. D'être objet de fierté. Il est devenu un homme – et tant pis pour le poids dans son cœur, cette sensation que tout va bien, mais que les choses restent embourbées dans un souvenir. Il pousse la porte de la vieille maison, et le soleil inonde son visage.
Un peu plus loin dans la rue, pourtant, il croise un homme. Il ne le voit même pas, perdu dans ses pensées, mais cet homme a un temps d'arrêt à sa démarche, à son aisance, à cette espèce d'insouciance qui à nouveau s'est emparée de lui. Quelques mètres les séparent déjà quand cet homme-là se retourne vers sa forme qui s'éloigne. Il a une ombre dans le regard, une tristesse. Et deux yeux très bleus. Et un anneau à son index gauche, qui semble lui peser soudain.





Derrière l'écran :

Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! vous me connaissez, huhuhuhu. Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est toujours Tanagra, tandis que mon prénom est toujours Jeanne. Je suis âgé(e) de 21 ans et je vis actuellement du côté de Lille. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum il y a trop longtemps pour me souvenir comment J.T.O ~ something good can work. 831357446, ma première impression en le voyant a été HUUUUUU  J.T.O ~ something good can work. 2317965747 . Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 7/7 et que mon niveau rp est de passable J.T.O ~ something good can work. 2659374128. Concernant mon personnage j'ai choisi DARREN FUCKING CRISS comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi enjoy life comme groupe ! Au faite j'allais oublier le code du règlement je le connais et je l'auto-valide comme une grande, héhé. A bientôt sur le forum ♥️


Dernière édition par Joshua T. Orwell le Jeu 17 Juil 2014 - 19:45, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: J.T.O ~ something good can work.   J.T.O ~ something good can work. EmptyMer 16 Juil 2014 - 17:05

PREUUUUUM'S !!! J.T.O ~ something good can work. 3200772859 bon bah re-re-re-re-re-rebienvenue J.T.O ~ something good can work. 831357446 Inutile de te le redire mais ce choix de fifou J.T.O ~ something good can work. 3581977478 Courage pour ta fiche !!
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MessageSujet: Re: J.T.O ~ something good can work.   J.T.O ~ something good can work. EmptyMer 16 Juil 2014 - 17:24

(Marie, je te hais J.T.O ~ something good can work. 3584649870)

PUTAINNNNN J.T.O ~ something good can work. 1557144119 J'ai envie de pleurer tellement je suis contente J.T.O ~ something good can work. 3827031138 J.T.O ~ something good can work. 3827031138 J.T.O ~ something good can work. 3827031138

AON J.T.O ~ something good can work. 3581977478 J.T.O ~ something good can work. 3581977478 trop d'émotion là. J.T.O ~ something good can work. 3581977478

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VOUS ÊTES PAS PRÊTS POUR CE QUI VA ARRIVER J.T.O ~ something good can work. 1557144119

(et niveau de rp passable J.T.O ~ something good can work. 4028286634 mais bien sûr J.T.O ~ something good can work. 4028286634)

je t'ai déjà dit que je t'aimais beaucoup beaucoup, toi et tout tes persos? J.T.O ~ something good can work. 3827031138 Je te le dis là. J.T.O ~ something good can work. 3581977478

Je te dis pas bienvenue, t'en as pas besoin, t'es déjà à la maison. J.T.O ~ something good can work. 1070104314


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MessageSujet: Re: J.T.O ~ something good can work.   J.T.O ~ something good can work. EmptyMer 16 Juil 2014 - 20:02

    AHHHHHHHHHHH TROP BIEN *o* TROP *%Pnapbapbivqd! (if you know what I mean)

    Je suis sous le mauvais compte mais tu sais que tout mon cœur y est (a) (pas trop celui de Beth du coup, mais bon *pan*)

    J.T.O ~ something good can work. 2561557008
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MessageSujet: Re: J.T.O ~ something good can work.   J.T.O ~ something good can work. EmptyMer 16 Juil 2014 - 21:10

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Lynn: Merciiiiiii J.T.O ~ something good can work. 1174080840 Ca fait plus de "re" que ça si tu comptes tous les bébés que j'ai eu sur ce forum, je crois J.T.O ~ something good can work. 831357446 Hâte de pouvoir jouer celui-là J.T.O ~ something good can work. 3200772859

Lea: DUSTIIIIIIIIIN J.T.O ~ something good can work. 1557144119 J.T.O ~ something good can work. 1557144119 J.T.O ~ something good can work. 1557144119 Non, effectivement, ils sont pas prêts duuuuuu tout J.T.O ~ something good can work. 3121082355 CA VA ROXXER DU PONEY J.T.O ~ something good can work. 1174080840 (et tout le reste J.T.O ~ something good can work. 831357446 ) Joyeux festival de la bouclette J.T.O ~ something good can work. 3121082355 Et merciiii  J.T.O ~ something good can work. 3827031138 Je vais pleurer  J.T.O ~ something good can work. 3827031138 

Sushi: Petit Sushi... J.T.O ~ something good can work. 3771473192 Au fond, je sais que Beth et Alexis sont contentes de voir le petit Joshua J.T.O ~ something good can work. 411855516 CA VA ETRE TROP BIEN J.T.O ~ something good can work. 1557144119
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MessageSujet: Re: J.T.O ~ something good can work.   J.T.O ~ something good can work. EmptyJeu 17 Juil 2014 - 13:45

J'ai finiiiii J.T.O ~ something good can work. 1557144119 Nee, valide-moi J.T.O ~ something good can work. 3827031138
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MessageSujet: Re: J.T.O ~ something good can work.   J.T.O ~ something good can work. EmptyJeu 17 Juil 2014 - 14:02

Nee' ne la valide pas J.T.O ~ something good can work. 3468309744 ! Surtout pas J.T.O ~ something good can work. 3468309744 !

C'est tellement trop bien écrit que ça mérite pas validation et attente et tout J.T.O ~ something good can work. 3468309744

Re-re-re-re-re-re-re-re-re-re je ne sais plus combien de comptes tu as J.T.O ~ something good can work. 831357446 ! Bienvenue ! J.T.O ~ something good can work. 3200772859
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MessageSujet: Re: J.T.O ~ something good can work.   J.T.O ~ something good can work. EmptyJeu 17 Juil 2014 - 14:12

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Neela Meyers
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MessageSujet: Re: J.T.O ~ something good can work.   J.T.O ~ something good can work. EmptyJeu 17 Juil 2014 - 23:41

J.T.O ~ something good can work. 3771473192 J.T.O ~ something good can work. 3771473192 J.T.O ~ something good can work. 3771473192

c'est tout ce que j'ai à dire. et je valide J.T.O ~ something good can work. 3121082355
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