HUNTINGTON BEACH ™
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
le forum est actuellement en refonte. vous pouvez toujours accéder à la zone invités si besoin :
https://huntington-beach.forumsactifs.com/f48-oo-le-coin-des-invites
-37%
Le deal à ne pas rater :
Promo : radiateur électrique d’appoint 1200W à 76€ sur Amazon
76.99 € 121.34 €
Voir le deal

Partagez
 

 & if you're warm, then you can't relate to me {ended

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage

Invité
Invité



& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyDim 5 Oct 2014 - 15:51


LOCKHART, Aaron, Alaric
« I used to be myself, I can be no one else. »


NOM : Lockhart, mais son vrai nom est Zellenwiller, de par sa mère. PRÉNOMS : Son prénom de naissance est Alaric mais ses parents adoptifs ont choisi de l'appeler Aaron. SURNOMS : aucun en particulier AGE : 29 ans DATE DE NAISSANCE : 7 septembre 1985 NATIONALITÉ : américain, de nationalité, mais il a du sang écossais qui lui vient de sa mère biologique. SEXUALITÉ : hétérosexuel, et monogame, pour ce que ça vaut. SITUATION AMOUREUSE : divorcé qui n'a plus foi en rien EMPLOI/ETUDES : Jeune chirurgien titulaire en traumatologie devenu chef des internes depuis peu NOM DU QUARTIER : President Drive, dans la demeure familiale ANIMAUX DE COMPAGNIE : Neela, constamment dans ses pattes depuis son divorce CHIFFRE PORTE BONHEUR : avant, c'était le 3, date de son mariage, un 3 mars... Mais c'est des conneries, ces trucs.


Aaron est typiquement ce petit garçon fragile qui a toujours su que quelque chose n'allait pas dans son existence, et qu'il n'appartenait pas vraiment au monde dans lequel il évoluait. Il n'a appris que très tard qu'il avait été adopté mais, au grand étonnement de ses parents, aujourd'hui divorcés, cela ne l'a même pas surpris. C'est tout juste s'il a haussé les épaules. Très calme, rêveur même, il s'est rapidement fait épingler comme la tête de turc idéale lorsqu'il est entré à l'école. Il n'était pas rare qu'il revienne avec ses vêtements déchirés et des bleus partout sur le corps, qu'il expliquait de différentes façons... Il ne s'est jamais plaint, n'a même jamais riposté, comme si, quelque part, tout au fond de lui, il avait l'impression de le mériter. Pire, que ce n'était que par la souffrance qu'il semblait se sentir exister... Vivant. Depuis toujours, il avait l'impression de glisser sur le monde sans jamais vraiment en faire partie. Que la vie n'avait pas de sens. Qu'il se contentait simplement de passer et qu'il ne ferait aucune différence. Mais sa rencontre avec celle qui deviendrait sa femme a tout changé, l'a changé lui, d'abord, en profondeur, mais aussi, et surtout, sa perception de la vie. Elle a, tout simplement, illuminé son existence. Lui a donné une raison d'être. Plus que ça, une raison de vouloir. Car, oui, il s'est alors mis à vouloir des choses, à avoir des désirs plus grands que ce à quoi il avait jamais aspiré. Une famille à lui, une vraie. Devenir père. Comme si il se découvrait soudain une vocation. C'est une obsession qui ne l'a jamais quitté, même lorsque tout a pris fin, et que son monde s'est écroulé quand elle est partie, emportant avec elle tout ce qu'elle avait fait naître de bon en lui. Aujourd'hui, Aaron est quelqu'un, disons, de discret, qui se refuse à la vie. Il se réfugie dans son travail et ses responsabilités pour ne pas penser au reste. Pour ne plus penser à rien. Ses rares amis le décrivent comme la personne la plus empathique qu'ils connaissent, et dévouée, à son métier et aux autres. Tous s'accordent à dire qu'il est une personne extraordinaire et intelligente, ce qui, évidemment, le fait rougir et se prostrer dans un mutisme gêné. Quand on le connait, qu'on brise l'épaisse couche de glace, on peut découvrir un homme attentionné et affectueux, très à l'écoute, et terriblement sensible. Mais c'est un homme blessé. Damage goods, comme on dit. Et, chaque soir, quand il rentre chez lui, c'est le même vide dans sa poitrine qui lui tient compagnie, et qu'il noie dans la première distraction venue, que ce soit un livre, un film, les dossiers de ses patients en cours ou de futures recrues voir les fiches d'évaluation de ses internes, ou même, à l'occasion, une bonne bouteille de vin rouge, de préférence français.



Nous avons tous un passé, un présent et un futur.

Les doigts caressent la pierre froide de la stèle qui orne la place de cette inconnue devant laquelle il se tient, assis, des larmes silencieuses maculant ses joues. Un soupir rauque fit trembler ses lèvres serrées et il se racle la gorge un instant. Cette dernière n'a jamais été aussi nouée. Même le jour où elle l'a quitté. Ou tout espoir a disparu, comme aujourd'hui. D'un geste lent, il efface les sillons humides sur ses joues, sur laquelle une barde quelques jours a poussé. Ses yeux ne peuvent se détacher des grandes lettres qui décorent le granit, s'imprégnant dans ses rétines. Moira Zellenwiller. Alors, au bout de longues minutes, ses lèvres finissent par s'entrouvrir. C'est d'une voix calme et claire qu'il entonne, dans l'air frais du cimetière de Westminster : « Tu ne sauras jamais qui je suis. » Mais lui, le sait-il ? Si c'est notre histoire qui nous définit, est-il voué à être cet homme seul, abandonné de tous, et malheureux ? Qui sait...

Tout a commencé quand Lucy et Thomas Lockhart ont désiré faire un enfant, mais n'y sont jamais parvenus. Ils se sont alors tournés vers le centre d'adoption le plus proche. Les démarches ont pris quelques temps, puisqu'ils ont refusé certains dossiers, ne voulant pas d'un enfant trop âgé, et Thomas, lui, ne voulait qu'un garçon, il n'en démordait pas. Quand on peut choisir, pourquoi s'en priver ?, disait-il à ses détracteurs. Jusqu'au jour où Alaric a atterri à l'orphelinat. Quand il l'a vu, il a su. Instantanément. « C'est lui, c'est mon fils. » a-t-il dit, pour lui-même, ses yeux fixés sur la petite créature fragile, même pas encore âgée de trois ans. « Notre fils. » a alors complété Lucy avec un sourire en biais, déjà amoureuse, elle aussi, des grands yeux bleus et calmes qui la fixaient, sur fond de pleurs stridents d'une autre enfant. Thomas a souri, sans plus rien dire, avant de le prendre dans ses bras. Et c'est ainsi que leur nouvelle vie à tous les trois a démarré.

L'enfant perdu s'est alors transformé en fils prodige. Aaron grandissait chaque jour pour devenir un peu plus le fils dont Lucy et Thomas avaient toujours rêvé, un enfant éclairé, promenant ses yeux sur le monde avec curiosité, mais il leur semblait qu'il manquait toujours quelque chose à leur garçon, qui semblait souvent un peu ailleurs. Ce qu'ils avaient d'abord pris pour de la réserve et de la timidité commença à les inquiéter lorsque, de plus en plus souvent, ils le voyaient perdre ses yeux dans le vague et, parfois pendant des jours, rester complètement silencieux, hormis pour leur jeter un sourire un peu absent, emprunt d'une incroyable douceur, mais aussi d'une certaine tristesse. C'est sûrement à ce moment là qu'ils se sont mis à le gâter plus que de raison, lui offrant les plus beaux vêtements, le couvrant de cadeaux divers, tels que des livres qu'il dévorait des journées durant, ou un vélo dernier cri. Ce dont ils ne se rendaient pas compte, c'est qu'un tel étalage de richesse, chez un jeune enfant, ne faisait qu'attiser la jalousie des autres, aux parents plus raisonnables ou simplement, plus modestes. C'est sûrement ce qui en partie fit qu'il ne se fit jamais beaucoup d'amis, et qu'il vécut des moments difficiles à l'école où ses petits camarades le prirent en grippe. Et le fait que ses professeurs ne juraient que par lui et son esprit brillant n'arrangea rien. Il était tout simplement trop beau, trop riche, trop intelligent, trop... Trop. En somme, il avait tout pour lui, et c'était bien là le problème. Lui ne se rendait pas vraiment compte de ce que cela impliquait. Il avait toujours fait avec ce qu'on lui donnait, simplement, et ne comprenait pas vraiment pourquoi on le détestait pour ça, puisqu'il n'y pouvait rien. Il ne s'en fit d'ailleurs pas plus que ça. Il se contenta de subir, sans haine pour ses bourreaux. Jamais il ne changea non plus. Et ce, même à l'adolescence, quand les filles commencèrent à s'intéresser à lui et que cela fut encore pire. Il restait dans son coin, souvent isolé, presque malgré lui. C'est à ce moment là qu'il développa sa passion pour le dessin, et commença à se promener partout avec des carnets plein les poches, souvent un crayon perché sur l'oreille, là où les autres plantaient une cigarette. Ce talent ne resta cependant qu'un loisir, puisqu'il se destina à des études de médecine, et au moment d'entrer à la Fac, c'est naturellement qu'il suivit son père, en poste à Oxford, où il dirigeait l'hôpital le plus en vue du coin, se fichant totalement que l'on lui colla automatiquement l'étiquette de fils-à-papa.

Elle s'appelait Sybil, et contrairement à ce qui l'avait traversé la première fois qu'il l'avait vue, elle était réelle. Ses cheveux châtains, ses yeux si profonds : étaient-ils bruns ou verts ? Il n'aurait su le dire. Il n'avait jamais réussi à soutenir son regard à ce jour, si... Intense. Si... Triste et fort à la fois. Comme si elle avait vécu un millier d'années. Lui, alors à peine âgé de dix-neuf ans, se sentait encore comme un enfant. Et à chaque fois que leurs yeux auraient pu se croiser, il avait baissé les yeux, comme un gamin pris en faute. Car, oui, alors qu'il venait d'entrer en deuxième année de médecine à Oxford, la seule question qui l'obsédait, plus que celle de son prochain sujet d'examen, était celle-ci : de quelle couleur étaient les yeux de Sybil ? Tant et si bien que, malgré sa placidité et sa passivité habituelle, il avait fallu qu'il en ait le coeur net. Il avait donc tout naturellement opté pour la solution à ce problème qui s'imposait : la confronter. Il avait été l'attendre un soir à la fin du cours d'anthropologie d'où il l'avait vue sortir pour la première fois. C'était un mardi, comme ce jour là. Il s'était planté là et, sans avoir la moindre idée de ce qu'il allait bien pouvoir lui dire, s'était élancé à sa rencontre dès qu'elle était apparue. Alors, il lui avait tendu la main, avec un sourire sincère. « Aaron Lockhart. » Ce furent les seuls mots qu'il prononça, plongé dans la contemplation de son regard. A son tour, elle se présenta, perplexe. « C'est un beau prénom. » finit-il par dire, simplement. Sybil. Il se prit à le répéter dans sa tête. « Passe une bonne journée, Sybil. » Il apprécia la sonorité de ce prénom sur sa langue avant de faire volte-face. Elle s'appelait Sybil, et elle avait les yeux bruns.

Son obsession pour elle n'avait jamais disparue et, un an plus tard, ce qu'Aaron n'aurait jamais cru possible se produisit : ils se mirent ensemble, un peu par un coup du destin. Neela, jeune étudiante en médecine de sa promotion qui, au fil des années, était devenue sa meilleure amie, le mit en garde sur cette fille qu'elle trouvait qui ne le méritait pas, persuadée qu'elle était que Sybil allait le faire souffrir. Car si il y avait une chose à savoir sur Sybil, c'était qu'elle n'était pas comme toutes les filles. Elle était... Différente, de bien des façons. Elle avait des secrets, et cela finirait mal, voilà ce que Neela pensait. Voilà ce qu'elle lui rabâchait chaque fois qu'il la retrouvait, au détour d'un café ou d'une soirée à la bibliothèque à étudier, voir au bar pour décompresser. Mais cela n'arrêta pas le jeune homme, bien au contraire. Et ses secrets, jamais il ne chercha à les découvrir. Tout le monde avait des secrets, après tout. Lui le premier. Et jamais il ne la brusqua pour tout connaître d'elle : il n'en avait pas besoin. C'était simple : depuis l'instant même où il avait posé son regard sur elle, il l'avait aimé, et ce genre de chose ne se choisissait pas : c'était elle. C'était la femme de sa vie. Au plus profond de ses entrailles, il en était profondément convaincu et ce fut la raison pour laquelle, trois ans plus tard, il la demandait en mariage. Elle dit oui, et ce fut le début du plus incroyable et transcendant bonheur pour Aaron. Il se voyait déjà finir sa vie avec elle. Sa titularisation en poche, il commencerait à travailler à l'hôpital de son père, Chef du service de Neurologie. Il deviendrait un grand neurologue et pourrait pourvoir à leurs besoins, et ce de leurs enfants à venir. Car plus que tout, ce qu'Aaron désirait, c'était cela : fonder une famille. Avec Sybil. Ayant emménagé ensemble depuis maintenant un moment, et tout allant pour le mieux - même Neela ne disait plus rien, à présent, c'était dire ! -, Aaron jugeait qu'il serait bientôt temps d'aborder ce sujet. De lui dire combien il souhaitait la voir devenir mère. Mais il n'en eut jamais l'occasion. Du jour au lendemain, Sybil commença à s'éloigner, au propre comme au figuré. Elle multiplia les stages à l'étranger, commença à suivre des cours optionnels, si bien qu'ils se voyaient de moins en moins... Voir quasiment plus du tout. Cette distance meurtrit le jeune homme, qui, à présent en première année d'externat, s'enfouit à son tour dans le travail pour s'en rendre compte le moins possible, s'arrangeant pour faire le plus de gardes possibles. Rentrer seul dans leur appartement lui pesait. Depuis plusieurs semaines déjà, ils n'étaient plus réellement un couple, ils ne faisaient littéralement que se croiser... Et le peu de fois où ils se retrouvaient, ils s'engueulaient, violemment. Car Aaron ne comprenait pas : il l'aimait, et elle l'aimait, alors pourquoi cette distance ? Pourquoi semblait-elle le fuir ? Il voulait qu'elle lui parle, et elle lui manquait... Désespérément. Jusqu'à ce que, un soir, elle disparaisse. Sans un mot ni un regard en arrière : elle ne fut tout simplement plus là, et une partie de ses affaires non plus. Ce fut un choc. Cela l’anéantit. Ne plus voir Sybil, tout simplement, le détruisait à petit feu. Ne pas savoir où elle était, ni ce qu'elle faisait. Durant ce laps de temps, il se perdit, et ce qui dura un mois lui sembla une éternité. Pendant tout ce temps, il fut comme en apnée, incapable de respirer sans sa présence, suspendu à une époque de bonheur révolu. Elle était son monde, et elle n'était plus là. Il n'avait plus rien, rien qu'une alliance vide de sens accroché à son doigt. Il était seul, laissé pour compte, avec sur les bras, un amour incommensurable et destructeur qui le ravageait de l'intérieur, le faisant de plus en plus plongé dans un état de torpeur duquel il ne parvenait plus à se défaire, sauf au travail. Sauf les mains plongées dans les viscères d'un homme pour lui sauver la vie. C'était le seul moment où il se sentait encore un tant soit peu vivant... Alors, un soir où il considéra longuement une bouteille de vin sans âge, il prit la décision qui s'imposa : il appela un avocat. Le lendemain matin, il tenait entre ses mains les papiers du divorce. Il les signa, et laissa sur la table de la cuisine le second exemplaire, adressé à sa femme... Bien que plus pour très longtemps. Puis, comme son externat touchait à sa fin, au lieu de commencer son internat dans le service de Neurologie d'Oxford, il fit à son tour ses bagages et, après une interminable discussion avec son père, s'envola de nouveau pour l'Amérique...

C'est ainsi qu'à vingt-cinq ans, il débuta son internat à Huntington Beach, ville où il avait grandi, et au lieu d'aller vers la neurologie, comme son père l'aurait prédit, Aaron se découvrit plus intéressé par la traumatologie, se révélant d'un sang-froid remarquable dans les situations d'urgence. Il en fit donc son objectif de spécialisation. Ce ne fut cependant pas la plus simple à gérer, les patients arrivant souvent dans un état critique, et le taux de perte étant assez élevé... Mais cela ne lui faisait pas peur. Au contraire. L'adrénaline était ce qui le maintenait, ce qui lui faisait oublier sa douleur, et le manque, ce foutu manque tenace. Heureusement, il y a Neela, avec qui il travaille depuis maintenant quelques temps. Et puis, faire de nouvelles rencontres l'aida également à passer à autre chose, même si toutes étaient des connaissances liées au travail... Certaines deviendraient toutefois plus que cela, comme une dénommée Ally Fleming. Arrivée de Boston, l'externe fut mise dans le même service que lui. Elle aussi prenait un nouveau départ, et c'est peut être ce qui les rapprocha... Peut être pas. Ce qui les lierait toutefois bien au delà d'une simple amitié fut une journée qui avait commencé comme toutes les autres. Un homme gravement blessé atterrissant aux urgences au beau milieu de la nuit. Ensemble, ils lui prodiguèrent les premiers soins. Ensemble également, ils le conduisirent à l'ascenceur pour l'amener au bloc. Mais rien ne se passa comme prévu. L'ascenseur se bloqua, et ce qui n'aurait dû être qu'un contretemps malheureux détermina le sort d'un homme. Ils tentèrent bien de le sauver, mais alors qu'ils attendaient le technicien supposé les sortir de là, l'état de l'homme se détériora. Il ne fallut guère plus d'une minute à Aaron pour en trouver la cause : hémorragie interne. Mais pas une petit, non : une massive. Son abdomen se remplissait de fluide, et il fallait faire quelque chose. Il fallait tout tenter, et ils s'y employèrent... Coincé dans quelques mètres carrés, sans environnement stérile, ils durent ouvrir, pour donner à cet homme une chance de survie. Ally donna même son sang, étant par chance du bon groupe, pour essayer d'endiguer la perte de plus en plus importante... Mais cela ne suffit pas. Toutes leurs actions furent vaines. Quand les portes se rouvrirent, ils étaient tous deux couverts de sang, et hagards : il était mort. Ils l'avaient perdu. Ils n'avaient rien pu faire de plus. Sur le chemin des douches, ils n'échangèrent pas un seul mot, sachant tout aussi bien l'un que l'autre qu'aucune parole réconfortante n'aurait pu diminuer l'horreur ni l'état de choc dans lequel ils se trouvaient. Ils trouvèrent cependant du réconfort autrement, toujours sans rien dire... Leurs corps parlant à leur place. Lorsqu'ils se séparèrent, lavés du sang de leur victime, l'eau semblait avoir aussi emporté le poids de leurs actes. Dans un moment d'égarement, ils s'étaient trouvés, et s'ils n'avaient pu sauver une vie, ce qui venait de se produire les avait sauvé tous les deux. L'espace d'un instant, Aaron avait même oublié Sybil. Et c'était incroyablement libérateur.

« Aaron Lockhart, vous êtes à présent un vrai médecin, félicitations. » entendit-il alors qu'on lui serrait vigoureusement la main. Un sourire soulagé s'étira sur ses lèvres. Ça y est, il l'avait fait. A vingt-huit ans, il venait d'être titularisé. Pour l'occasion, ses parents étaient venus, bien décidés à fêter la chose. Toutefois, Aaron, qui ne les voyait plus très souvent à cause de son boulot, aimait-il à penser, ou plutôt de son divorce, qui l'avait bien plus affecté qu'il ne le laissait paraître, regretterait amèrement cette soirée, et ce encore aujourd'hui. Car c'est lors de ce moment si spécial, qui aurait dû être une fête, qu'il apprit la vérité, de ces vérités qu'il vaut mieux, parfois, ne jamais connaître. Ses parents n'étaient pas ses parents. Non, en réalité, ils l'avaient adopté. Quelque part, Aaron l'avait toujours, c'est pourquoi, il haussa simplement les épaules alors que ces derniers se justifiaient. Ils avaient pensé qu'il fallait qu'ils le lui disent, que c'était "le bon moment", maintenant qu'il était un homme accompli. Ils lui donnèrent un dossier, dans lequel il pourrait trouver les réponses à toutes ses questions, et essayèrent tant bien que mal de passer une bonne soirée quand même... Mais le mal était fait. Et Aaron ne s'en remettrait jamais complètement. Ce soir là, il resta calme. Il fit en sorte que tout se passe normalement, jusqu'à les raccompagner à leur taxi pour l'aéroport. Ils rentraient à Oxford, et lui, restait ici, dans la ville qui l'avait vue grandir... Même si, contrairement à ce qui lui avait été raconté, il n'y était pas né. Et ce n'est qu'un an plus tard qu'il ferait le pas pour retrouver ses origines, à huit kilomètres de là. Un an. C'est le temps qu'il lui avait fallu pour oser regarder à l'intérieur de ce fameux dossier, qu'il n'avait pas voulu toucher jusqu'alors. Une année complète, à réfléchir sur le sens de son existence, et sur ce qu'il voulait. Et il lui avait fallu tout ce temps pour comprendre qu'il ne voulait qu'une chose : ne plus avoir peur de son passé, ne plus le laisser guider ses choix, et avancer. Il voulait changer. C'est ainsi que le chirurgien en traumatologie qu'il était devenu, ayant également accepté le poste de chef des internes qui venait de se libérer, se retrouverait à caresser la pierre d'une tombe froide en se demandant qui il était : Aaron Lockhart, ou Alaric Zellenwiller ? Telle était la question...

Et c'est ainsi que sa vie prendrait, une fois encore, un nouveau chemin inattendu.


Derrière l'écran :

Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est little suzy, vous commencez à me connaître, tandis que mon prénom est Elow. Je suis âgé(e) de 23ans, rien que ça et je vis actuellement du côté de Toulouse, toujours. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur Skype, ma première impression en le voyant a été tiens, si j'en faisais mon nouveau forum à multicomptes ? (je déconne, et pourtant...). Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 4/7 disons, voir plus et que mon niveau rp est de je sais pas, entre 600 et 1500, cf Nono, Elijah et Dan, quoi. Concernant mon personnage j'ai choisi Mister Liferuiner, j'ai nommé Tom Hiddleston comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisis Love is enough comme groupe ! Au fait j'allais oublier le code du règlement je le connais et il a été validé par Neela. A bientôt sur le forum ♥


Dernière édition par Aaron Lockhart le Dim 23 Nov 2014 - 21:52, édité 30 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyDim 5 Oct 2014 - 15:52


    & if you're warm, then you can't relate to me {ended 411855516
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyDim 5 Oct 2014 - 15:53

FUCK YEAH & if you're warm, then you can't relate to me {ended 2668720545
(ouais. C'est tout ce que j'ai à dire. Mais ça veut tout dire. BORDEL. TEAM AVENGEEEEERS & if you're warm, then you can't relate to me {ended 1557144119 & if you're warm, then you can't relate to me {ended 1557144119 & if you're warm, then you can't relate to me {ended 1557144119 & if you're warm, then you can't relate to me {ended 1557144119 )
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyDim 5 Oct 2014 - 16:06

Re-bienvenue sur le forum *o* & if you're warm, then you can't relate to me {ended 3885959180
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyDim 5 Oct 2014 - 16:30

Manque Renner, Ruffalo, Evans, Portman & if you're warm, then you can't relate to me {ended 2670095148
La team Avengers sera réuni après & if you're warm, then you can't relate to me {ended 411855516

Re-bienvenue & if you're warm, then you can't relate to me {ended 3771473192 Que des beaux gifs
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyDim 5 Oct 2014 - 16:37


    & if you're warm, then you can't relate to me {ended 831357446 Beny, si on compte tout le casting, on est pas dans la merde & if you're warm, then you can't relate to me {ended 3584575255
    Bref, anyway... TEAM FUCKIN' AWESOME, quoi & if you're warm, then you can't relate to me {ended 2668720545 *fuit*
    & Merci les cocos & if you're warm, then you can't relate to me {ended 3121082355
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyDim 5 Oct 2014 - 16:44

J'ai foi que quelques noms que j'ai cité vont venir sur ce forum & if you're warm, then you can't relate to me {ended 1174080840
Mais on s'rait pas dans la merde & if you're warm, then you can't relate to me {ended 3584575255
Revenir en haut Aller en bas
Lalita A. Johar
Lalita A. Johar
GOOD COP


› MESSAGES : 129
› EMMENAGEMENT LE : 30/09/2014
› AGE : 38
› STATUT CIVIL : MERE CÉLIBATAIRE D'UN PETIT AARON DE 7 ANS. VIENS DE SE FAIRE LARGUER PAR UN SEXY POMPIER.
› QUARTIER : CHEZ SON COUSIN, A PALM AVENUE ;
› PROFESSION/ETUDE : ANCIENNE ARCHÉOLOGUE ET DÉTECTIVE PRIVÉE. CO-GERANTE ET RÉCEPTIONNISTE DU HOPE'S COVE ;
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ;
› CELEBRITE : SONAM KAPOOR ;
› COPYRIGHT : ELOW ;

& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyDim 5 Oct 2014 - 16:48

Citation :
ANIMAUX DE COMPAGNIE : Neela, constamment dans ses pattes depuis son divorce

Neela & if you're warm, then you can't relate to me {ended 3593322208 & if you're warm, then you can't relate to me {ended 3593322208

(Re-bienvenue & if you're warm, then you can't relate to me {ended 819531770 héhé, Alaric & if you're warm, then you can't relate to me {ended 411855516)
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyDim 5 Oct 2014 - 17:21


    Si tu commences déjà à menacer Neela alors que j'ai encore rien écrit (ou presque Rolling Eyes) sur notre lien, qu'est-ce que ça va être à ce moment là & if you're warm, then you can't relate to me {ended 583574226
    (& Merciiii, héhéhé, ça va être bieeeen & if you're warm, then you can't relate to me {ended 411855516)
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyDim 5 Oct 2014 - 17:46

Rebienvenuuuuuuuue & if you're warm, then you can't relate to me {ended 4043561038
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyDim 5 Oct 2014 - 19:06

tom hiddelston + chirurgien = T'auras pas que Neela dans les pattes & if you're warm, then you can't relate to me {ended 3472156054 & if you're warm, then you can't relate to me {ended 3472156054 & if you're warm, then you can't relate to me {ended 3472156054

Re-bienvenue & if you're warm, then you can't relate to me {ended 2874821285
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyDim 5 Oct 2014 - 19:09


    Merci vous deuuux & if you're warm, then you can't relate to me {ended 2638419894
    & comme t'es interne je serais aussi ton chef, Kath', beuheuheu & if you're warm, then you can't relate to me {ended 411855516
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyDim 5 Oct 2014 - 19:13

Je pouvais pas rêver meilleur chef & if you're warm, then you can't relate to me {ended 3446682104 & if you're warm, then you can't relate to me {ended 3446682104
Revenir en haut Aller en bas
Neela Meyers
Neela Meyers
THIS WORLD IS MINE


› MESSAGES : 12654
› EMMENAGEMENT LE : 02/03/2013
› AGE : 38
› STATUT CIVIL : en relation passionnelle avec son cheeseburger parce qu'il n'y a que ça de vrai. en couple avec imran devil johar et il est boiling hot. maman de la petite maya meyers aka cutest baby girl ever.
› QUARTIER : presidente drive.
› PROFESSION/ETUDE : médecin, chirurgien cardiaque.
› DOUBLE COMPTE : naya m. quinton, la garce sublimissime que tout le monde déteste + taleisha campbell, aka da delicious cookie.
› CELEBRITE : vidya balan.
› COPYRIGHT : ranipyaarcreation.
& if you're warm, then you can't relate to me {ended EOPSRlB

& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyDim 5 Oct 2014 - 19:26

ALARICHOUUUUUU & if you're warm, then you can't relate to me {ended 1557144119 & if you're warm, then you can't relate to me {ended 1557144119

Lalita S. Johar a écrit:
Citation :
ANIMAUX DE COMPAGNIE : Neela, constamment dans ses pattes depuis son divorce

Neela & if you're warm, then you can't relate to me {ended 3593322208 & if you're warm, then you can't relate to me {ended 3593322208

toi ... & if you're warm, then you can't relate to me {ended 3584649870

Katherina & if you're warm, then you can't relate to me {ended 831357446 quelque chose me dit que tu ne feras pas que bosser sous ses ordres & if you're warm, then you can't relate to me {ended 411855516
Revenir en haut Aller en bas
http://ranipyaarcreation.tumblr.com/

Invité
Invité



& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyDim 5 Oct 2014 - 19:36

Que du travail, rien d'autre & if you're warm, then you can't relate to me {ended 411855516
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyDim 5 Oct 2014 - 19:39


    & if you're warm, then you can't relate to me {ended Tumblr_m7h7aeLIW51rp1kxio2_250
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyDim 5 Oct 2014 - 19:58

OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG .
Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Neela Meyers
Neela Meyers
THIS WORLD IS MINE


› MESSAGES : 12654
› EMMENAGEMENT LE : 02/03/2013
› AGE : 38
› STATUT CIVIL : en relation passionnelle avec son cheeseburger parce qu'il n'y a que ça de vrai. en couple avec imran devil johar et il est boiling hot. maman de la petite maya meyers aka cutest baby girl ever.
› QUARTIER : presidente drive.
› PROFESSION/ETUDE : médecin, chirurgien cardiaque.
› DOUBLE COMPTE : naya m. quinton, la garce sublimissime que tout le monde déteste + taleisha campbell, aka da delicious cookie.
› CELEBRITE : vidya balan.
› COPYRIGHT : ranipyaarcreation.
& if you're warm, then you can't relate to me {ended EOPSRlB

& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyDim 5 Oct 2014 - 20:31

BROMANCE ALL OVER THE FLOOR & if you're warm, then you can't relate to me {ended 1557144119
Revenir en haut Aller en bas
http://ranipyaarcreation.tumblr.com/
Lalita A. Johar
Lalita A. Johar
GOOD COP


› MESSAGES : 129
› EMMENAGEMENT LE : 30/09/2014
› AGE : 38
› STATUT CIVIL : MERE CÉLIBATAIRE D'UN PETIT AARON DE 7 ANS. VIENS DE SE FAIRE LARGUER PAR UN SEXY POMPIER.
› QUARTIER : CHEZ SON COUSIN, A PALM AVENUE ;
› PROFESSION/ETUDE : ANCIENNE ARCHÉOLOGUE ET DÉTECTIVE PRIVÉE. CO-GERANTE ET RÉCEPTIONNISTE DU HOPE'S COVE ;
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ;
› CELEBRITE : SONAM KAPOOR ;
› COPYRIGHT : ELOW ;

& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyLun 6 Oct 2014 - 0:07

Mes feels pour TOM.
Je souffre là. On annule le divorce ? Hein ? *sort*
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyLun 6 Oct 2014 - 15:17


    Callum, faut ABSOLUMENT qu'on trouve du lien qui déchire & if you're warm, then you can't relate to me {ended 3200772859

    & Elow, on a pas d'Ashton dans les pattes ici alors... Tout est possible & if you're warm, then you can't relate to me {ended 411855516
Revenir en haut Aller en bas
Sasha Redwist
Sasha Redwist
lama en évolution


› MESSAGES : 207
› EMMENAGEMENT LE : 16/04/2013
› AGE : 36
› STATUT CIVIL : Célibataire
› QUARTIER : Orange Avenue
› DOUBLE COMPTE : Jo / Meyers / Matthew / Shawn / Drix / Jamie / Nora :P
› CELEBRITE : Brittany Robertson
› COPYRIGHT : Blondie
& if you're warm, then you can't relate to me {ended Tumblr_nhfiuteimh1qa9rqto2_250

& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyLun 6 Oct 2014 - 15:20

Re Bienvenue Sexy Ronron & if you're warm, then you can't relate to me {ended 411855516 Ce choix de vava Pfiouuu :leahpport: & if you're warm, then you can't relate to me {ended 2317965747
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyLun 6 Oct 2014 - 19:39

Mon cerveau roule à toute allure à la recherche d'idées merveilleuses. & if you're warm, then you can't relate to me {ended 3011711443
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyLun 6 Oct 2014 - 21:58

re-re-re-bienvenue & if you're warm, then you can't relate to me {ended 1557144119
Revenir en haut Aller en bas
Saskia Reynolds
Saskia Reynolds
super lama en quête de secrets


› MESSAGES : 1520
› EMMENAGEMENT LE : 22/11/2014
› AGE : 37
› STATUT CIVIL : En couple avec son Julian, mais reste fidèle à Petit Pois
› QUARTIER : Pacific Lane
› PROFESSION/ETUDE : Journaliste pour HB Culture Magazine & babysitteuse
› DOUBLE COMPTE : Gidéon & Bianca
› CELEBRITE : Karen Gillan
› COPYRIGHT : endlessly epic (avatar), Lux (signature)

& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyDim 23 Nov 2014 - 18:25

    Tom Middlestone & if you're warm, then you can't relate to me {ended 3944138701

    & if you're warm, then you can't relate to me {ended 3086165101 & if you're warm, then you can't relate to me {ended 2147574971
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended EmptyDim 23 Nov 2014 - 21:32


    Fiche terminée & if you're warm, then you can't relate to me {ended 2176152401
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



& if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty
MessageSujet: Re: & if you're warm, then you can't relate to me {ended   & if you're warm, then you can't relate to me {ended Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

& if you're warm, then you can't relate to me {ended

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

 Sujets similaires

-
» I was made to keep your body warm. (Luna)
» SADAKATSU - Wrap yourself, around me like a warm glove [Terminée]
» Ain’t we all just runaways ? {ended.
» All the roads you took came back to me... {{ ended
» {{ Slow down, you talk too fast {feat. Saskia} {ended}

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
HUNTINGTON BEACH ™ ::  :: •• LES ARCHIVES-