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 (valentine's day) Remake de Panique à Central Park.

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Neela Meyers
Neela Meyers
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MessageSujet: (valentine's day) Remake de Panique à Central Park.   (valentine's day) Remake de Panique à Central Park. EmptyDim 15 Fév 2015 - 14:27

Chaque habitant de cette ville avait son petit coin fétiche où il aimait chercher quelques minutes de paix et de tranquillité loin du stress de sa vie quotidienne. Cet endroit pouvait changer de personne en personne mais il semblerait que ce soir, Pacey R. Stark, Saskia Reynolds et Aaron Lockhart ont pensé à la même chose : un dernier tour au parc centrale de la ville avant sa fermeture.

Pour Pacey et Aaron qui bossaient à l’hôpital, le chemin était plutôt cours. Ils avaient décidé de s’y rendre durant leur pose, chacun de son côté et à quelques minutes d’écart. Aaron a préféré s’assoir sur un banc en face du lac alors que Pacey a décidé de faire un peu le tour, marchant tranquillement et repensant à la situation entre Louis, son fils, et Hazel, sa petite-amie.

Saskia quant à elle était là avec une canette de bière à la main, loin de la folie des rues à cause de la saint valentin, elle était plus du genre à vouloir repenser à sa petite vie pendant de courts instants avant de rejoindre la foule et aller elle aussi faire la fête quelque part.
Petit détails que les trois ont zappé : ce soir, le parc allait fermer ses portes plus tôt que prévu ! Une heure avant l’heure habituelle ! Faut croire que leur petite balade au parc allait durer plus longtemps que prévu…
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Saskia Reynolds
Saskia Reynolds
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MessageSujet: Re: (valentine's day) Remake de Panique à Central Park.   (valentine's day) Remake de Panique à Central Park. EmptyLun 16 Fév 2015 - 23:02


La journée avait été plutôt ennuyeuse pour la rousse. Restée au bureau, la demoiselle avait fini par sentir l'appel de l'air frais et du contact avec la réalité ; les ordinateurs des heures durant, très peu pour elle. Alors comme elle le faisait depuis bien longtemps - depuis son enfance -, elle avait passé le pas de la porte d'un bâtiment et senti le vent frapper affectueusement son visage, apprécié l'envol de sa chevelure à l'arrière de sa tête, et surtout... elle avait écrit, debout, dans son Moleskine, des bribes de phrases, des mots... elle avait dessiné vaguement des formes, tenté de transmettre des émotions. Durant ces instants, la demoiselle se transformait en une Saskia hybride, loin de ce que l'on connaissait d'elle et de son excentricité folle. Non, ici, la grande américaine faisait quelques pas et s'arrêtait pour écrire debout. Le vent, des bruits extérieurs la revigoraient et lui faisaient oublier ses propres démons.

Elle passa la grille du parc, et continua d'avancer, regardant autour d'elle ; les arbres et le bruit des feuilles l'enchantaient comme si elle découvrait encore le monde. Sa propre respiration, irrégulière, la captivait. Le jour qui se couchait, au loin, laissait passer son dernier souffle à travers les feuilles des chênes. Saskia continuait de prendre des notes, sans vraiment y prêter attention, le regard se baladant au-dessus d'elle, ses jambes bougeant intuitivement.

Le lac n'était pas très loin. Elle décida de ne pas y aller tout de suite. D'abord, elle baissa les yeux sur son calepin barbouillé de partout, rempli de vieux post-its qui menaçaient de s'envoler vers l'aire de jeux qu'elle venait de passer.
La demoiselle vit un banc, et entreprit de s’asseoir sur son dossier pour fouiller dans son sac de Mary Poppins ; vous savez, comme ce qu'on fait, adolescent, au lycée, pour avoir la classe dans son groupe d'amis?
Mais Saskia Reynolds, adroite comme un Hulk qui ferait de la couture sur une robe de poupée, se prit les pieds... on ne sait pas trop où. On va dire dans un caillou ; en réalité, ses fourmis avaient envie d'être de la partie. Alors la jolie rousse, entre deux pas assurés, s'étala, laissant voler son carnet de l'autre côté du banc, poussant un petit cri juvénile et suraiguë, et surtout, se retrouvant subitement ... à genoux devant le banc, les bras posés presque sagement sur ce dernier.
Elle entendit des bruits de graviers derrière elle.
" HEY HEY!!! MON CARNET! MES POST-ITS !! NON ! "

Elle ne bougeait pas mais hurlait comme si sa vie dépendait de ce Moleskine et de ces mots à peine lisibles. Bon, en réalité, c'était presque le cas. Elle s'appuya, au bout de quelques instants d'air hagard, sur le banc et se jeta sur le sol pour rattraper son calepin ainsi que ses quelques post-its qui voletaient autour.

Puis, elle finit assise en tailleurs, dans l'herbe humide, cheveux au vent... à relire ses vieilles notes, dessiner vaguement ses souvenirs du Pays de Galles... une bière à la main.
Ah mais attendez... comment ça, elle n'était pas seule?


Dernière édition par Saskia Reynolds le Mar 17 Fév 2015 - 0:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (valentine's day) Remake de Panique à Central Park.   (valentine's day) Remake de Panique à Central Park. EmptyMar 17 Fév 2015 - 0:16

L'homme s'avance et passe les hautes grilles du parc sans les voir. Il passe ici chaque soir. Ce n'est pas sur sa route mais le Dr Lockhart apprécie cette petite marche après une longue journée dans les urgences surchargées de l'Hôpital St John. Écouteurs vissés dans les oreilles, il se coupe du monde ... Est dans son monde. Le calme l'envahit, la réalité pesante s'éloigne et, au gré d'un air de piano, il oublie qu'il existe.

Il ignore depuis combien de temps il se trouve là, penché en avant, le pied battant la mesure, le regard perdu sur la surface miroitante du lac. Les rayons du soleil, décroissant dans ce ciel de fin de journée, y dessinent un dégradé d'oranges. Un léger sourire, un peu triste, adoucit son visage sérieux. La nature à le don de le rendre nostalgique. Il secoue la tête, ferme les yeux. Lorsqu'il les rouvre, ses iris accrochent un point de l'autre côté de l'eau. Une silhouette, celle d'une femme qui a visiblement eu la même idée que lui. Il l'observe un instant, sans vraiment la dévisager, jusqu'à ce qu'un détail attire son attention. Cette chevelure de feu. Cette allure frivole. Soudain, il ne voit plus rien d'autre. C'est elle. C'est Saskia Reynolds, cette jeune femme atteinte de la SEP mais qui, malgré ses recommandations, refuse de prendre le traitement, refuse de reconnaître la maladie. Son regard s'assombrit. En temps que médecin, il sait bien qu'il doit respecter son choix, mais l'idée de la laisser prendre le risque de voir sa maladie évoluer ... Il ne peut pas l'accepter. C'est plus fort que lui. Il voudrait tellement pouvoir l'aider.

Il n'a même pas le temps d'y penser qu'il est déjà debout. Il ignore ce qu'il va dire ou faire, mais il faut qu'il agisse, qu'il fasse quelque chose. Il n'est plus qu'à quelques mètres derrière elle lorsque soudain, elle s'agite, s'affole. « HEY HEY!!! MON CARNET! MES POST-ITS !! NON ! » Elle a trébuché, est tombée... Et, au lieu de l'aider, Aaron a le réflexe le plus stupide du monde : se cacher, derrière le premier arbre à sa portée. Sans trop savoir pourquoi. Dos contre le tronc, il résiste à l'envie de se frapper le crâne contre le bois. Mais qu'est-ce qu'il lui a pris ?? Il s'est dérobé, comme un lâche. A présent, il n'ose plus rien faire, pour ne pas trahir sa position. Il est là, à attendre, bêtement. Ce n'est qu'au bout de plusieurs minutes qu'il se décide à risquer un regard en direction du banc où se trouvait la jeune femme... Elle n'y est plus, mais à côté, assise en tailleur. Elle tient maintenant quelque chose à la main, et il fronce les sourcils. Ce n'est pas un carnet, mais une bière. Une liste de variables défile dans sa tête. Comorbidités, facteurs de risques, aggravation de l'évolution de la maladie... Lorsqu'il arrive devant elle, son air réprobateur n'a pas changé et, sans crier gare, il saisit sa bière. Sans un mot d'explication, il se dirige ensuite vers la première poubelle qu'il croise, où il la jette sans le moindre état d'âme. Puis, comme pour justifier son mouvement d'humeur, il se sent obligé de préciser, sur un ton dégoulinant de mauvaise foi : « On ne boit pas sur la voie publique. Je vous évite une amende. » Son regard se perd un instant dans le sien. Haussement d'épaules. Pourvu qu'elle ne fasse pas un scandale.
Il a une réputation à tenir...
Il paraît.
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MessageSujet: Re: (valentine's day) Remake de Panique à Central Park.   (valentine's day) Remake de Panique à Central Park. EmptyMer 18 Fév 2015 - 19:05

Marchant doucement, Pacey avait le nez plongé dans un livre. C'était pour lui la seule façon de sortir des doutes qui l'envahissaient un peu brutalement ces derniers temps. C'était aussi une habitude. Il avait toujours un livre sous la main, comme si ça vie en dépendait. Il marchait croyant qu'il était assez intelligent pour lire et ne pas tomber dans un trou. Le nombre de fois qu'il avait fait ça ne se comptait plus. C'était presque trop facile maintenant. Ayant fini son service à l'hôpital, Pacey avait décidé de faire un détour. Il n'avait pas à aller chercher Louis ce soir et il était plutôt content d'avoir un peu de temps pour lui. Cependant, il avait tendance à trop réfléchir sur sa situation actuelle et sur ce qui s'était passé à Noël. Il devait admettre que tout ce qu'il voulait, c'était qu'Hazel et Louis s'entendent. Il savait que c'était trop demander, mais pour la première fois depuis longtemps, il avait la sensation qu'il avait pris la bonne décision et qu'il était avec la bonne personne. Rien n'était simple dans la vie et il le savait. Il avait survécu après beaucoup d'épreuves et il ne comptait pas baisser les bras maintenant. C'était sa vie qu'il prenait en main et sa vie, il voulait la partager avec Hazel.

Sans s'en rendre compte, Pacey s'était arrêté. Il ne lisait plus. Il pensait à la jolie blonde et à la petite frimousse de son fils aventurier. Et tout ça l'empêchait de se concentrer. Il respira un bon coup, fermant les yeux une minute. Il avait besoin de se vider l'esprit et il le ressentait. C'est alors que quelque chose se colla à son visage et une fois les yeux ouverts, Pacey attrapa le post-it qui avait tenté d'entrer dans son nez. Une voix brisa alors le silence qui le berçait depuis le début de sa balade et Pacey se crispa. Aaron était reconnaissable, même de dos. Jusqu'ici, Pacey s'était contenté d'ignorer le médecin. Pacey ne l'aimait pas. C'était plus fort que lui. Alors il évitait les problèmes, parce qu'il n'avait pas que ça à faire. Et que Neela n'avait pas besoin de ce genre de gaminerie. Avançant légèrement, curieux de savoir à qui appartenait la phrase écrite sur le post-It, Pacey remarque alors une demoiselle assise à terre.

Attendez... c'est Saskia, non ? Sans attendre, Pacey alla à sa rencontre, comprenant un peu la situation. Vu ce qu'elle représentait pour Hazel, il était hors de question de la laisser... comme ça. Il ne savait pas grand-chose d'elle, mais bon. C'était Pacey. Et Pacey était gentil avec tout le monde.

« - Je crois que c'est à toi. » S'approchant d'elle, il offrit un sourire timide, tendant par la suite le post-it qui lui avait échappé tout en se baissant légèrement. « - Tu veux que je t'aide à te relever ? Tu es tombé ? » Il se tourna vers Aaron et tenta, dans le calme le plus total, un peu hésitant. « - Vous pouvez y aller, je m'occupe d'elle. »
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Saskia Reynolds
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MessageSujet: Re: (valentine's day) Remake de Panique à Central Park.   (valentine's day) Remake de Panique à Central Park. EmptyVen 20 Fév 2015 - 19:19


A présent assise en tailleur dans l'herbe, Saskia s'agrippait à sa bière alors qu'elle se plongeait dans un imaginaire bien lointain de toute réalité. Son affolement qui l'avait agitée quelques instants auparavant s'était évanoui alors qu'elle avait ramassé ses petites feuilles volantes. A priori, aucune perte à déplorer pour la rousse, qui avait déjà oublié l'incident et semblait submergée par ses pensées ; alors que son crayon s'agitait sur le fin papier de son carnet, laissant échapper des mots, des images, pour retranscrire le chaos d'imagination qui faisait rage en elle, sa main semblait vissée autour de la bouteille en verre contenant la boisson alcoolisée. Elle ne bougeait plus ses jambes non plus mais savait très bien que les fourmis étaient en train de s'y agglutiner, pire qu'à l'accoutumée. Mais peu importait. Ce qui importait, là, réellement, c'était le doux vent sur son visage, et son regard qui se perdait droit devant elle, dans les plantes du parc, puis le lac, alors qu'elle cherchait le bon mot, la bonne expression, et que son vieux crayon de papier, abîmé par le fond de son sac, continuait de s'affairer.

La galloise d'origine semblait presque méconnaissable, ainsi, sur le sol alors qu'un banc l'attendait à quelques mètres de là. Paisible voire peut-être imperturbable, elle jubilait de la réalité qui l'entourait tout en la fuyant dans un microcosme bien à elle.

Elle mit donc un moment à sortir de ses songes et d'oublier d'écrire, de dessiner, lorsqu'elle sentit qu'on la tirait. Elle ne comprit même pas qu'il s'agissait de la bière à laquelle elle s'accrochait. Sa main, légèrement paralysée, mit un moment à la décrocher, laissant le corps de la rousse suivre le mouvement. Un peu plus, et elle se trainait allongée derrière l'homme qui venait de lui prendre - avec beaucoup de délicatesse, d'ailleurs - sa bouteille. Elle poussa un petit cri en commença à pédaler vaguement des jambes, se retrouvant plus ou moins sur le ventre dans l'herbe. Croyant qu'il s'agissait simplement d'une personne qui avait envie de faire, elle aussi, l'apéro, elle commença à râler comme le ferait sa grand mère ; l'accent gallois se retrouvait souvent dans ses insultes.
Elle se releva finalement brutalement, laissant... eh bien... échapper son carnet, quelques feuilles et post-its.
" AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH " hurla-t-elle en tapant du pied par terre, jetant ses mains sur son visage en signe d'énervement. Elle eut un moment d'hésitation : sauver la bière, ou le calepin?
Puis, le voleur fit entendre le son de sa voix.
Cette voix.
L'apprentie journaliste tourna lentement la tête, espérant qu'elle se trompait. Mais non. Dr Lockhart était le voleur de bière, et venait vaguement de se justifier.
" Qui dit que je n' avais pas envie de rencontrer un beau policier? " contre argumenta-t-elle, lançant un regard presque craintif à son interlocuteur. Elle ne le connaissait guère, mais savait ce que cela signifiait pour elle, de l'avoir dans les parages. Alors elle se dirigea vers la poubelle, fouilla à l'intérieur, l'air le plus naturel du monde possible - même lorsqu'elle sentit quyelques substances étranges - et retourna s'assoir au milieu de ses notes envolées, avant de les ramasser. Face au docteur Lockhart, elle fronça les sourcils en levant le regard vers lui, fit une petite mine boudeuse, puis lui tourna le dos. Elle s'aggripa de nouveau à sa bouteille de bière, recouverte de morceaux étranges dont la provenance semblait ... semblait très beurk, et surtout vide. Bah quoi, elle essayait de garder sa dignité. Il ne POUVAIT pas jeter sa bière de St Valentin. NA.
Pourtant, dès qu'elle fut certaine qu'il ne voyait pas son visage, elle fit la grimace de dégoût la plus expressive du monde, laissant échapper un petit bruit de raclement de gorge d'écoeurement. Ce fut le moment qu'elle choisit pour ramasser, à quatre pattes sur le sol, ses feuilles volantes fugueuses.

Puis il y eut une nouvelle voix. Elle ouvrit les yeux grands comme des soucoupes : que faisait-il là?
" Vous pouvez y aller, je m'occupe d'elle. "
Elle se retourna enfin lorsque sa dernière phrase parvint à ses oreilles.
Puis la demoiselle leva les yeux au ciel. " Non mais, en vrai, ça va, c'est pas parce que je ne suis pas en train de courir après un castor que je suis à l'agonie. "
Puis elle rigola. Sortit de ses pensées était un peu compliqué, alors elle gérait difficilement ce moment où il fallait de nouveau côtoyer des êtres vivants.
Enfin, elle se leva de nouveau, cette fois-ci, son calepin, rempli de feuilles serré contre sa poitrine, puis alla saluer Pacey. Après lui aoir fait une accolade, elle le fixa et fronça les sourcils.
" Tu as abandonné Hazel? "
Elle ne connaissait pas énormément Pacey, mais juste assez pour savoir qu'il rendait Hazel heureuse. Et comme à son habitude, il fallait qu'elle pose les questions éventuellement dérangeantes. Sauf que là, c'était un petit peu légitime.
Puis elle regarda de nouveau le docteur Lockhart. Elle ne savait jamais que penser de cet homme. Au fond, elle l'appréciait sans doute. Mais il lui fallait garder ses distances. Elle le savait. Elle sentait d'ailleurs une angoisse monter en elle. Ses pensées défilaient alors qu'elle fixait le visage de médecin. Merde, que dire? Elle ne souhaitait pas... l'envoyer chier. Elle voulait juste... qu'il ne lui parle pas trop. Mais un peu. Juste de la politesse. Un petit peu.
Alors, elle lui tendit son reste de bière immonde.
" Une récompense pour m'avoir sauvé d'une amende. Vous être un peu mon Valentin, tout compte fait. "

Allez, dans dix secondes, elle avait l'inviter à danser une valse pendant qu'elle chantait du George Michael.

C'était un peu gênant.
Mais c'était marrant.
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MessageSujet: Re: (valentine's day) Remake de Panique à Central Park.   (valentine's day) Remake de Panique à Central Park. EmptyLun 23 Fév 2015 - 18:11

Aaron ne connaissait pas vraiment la jeune femme, il l'avait seulement vue en consultation quelques fois, et son attitude n'était donc pas entièrement justifiable d'un point de vue extérieur, il en était conscient. Toutefois, il avait trouvé sa réaction, quoi qu'un peu disproportionnée, légitime, sur le moment. Il fixait donc la jeune femme d'un air vaguement défiant. Elle lui renvoyait un drôle d'air, et lorsqu'elle s'approcha, il n'avait aucune idée de ce qu'elle allait faire... Et jamais il n'aurait deviné qu'elle allait faire ça. A savoir, fouiller dans la poubelle et récupérer son bien, pour repartir, comme si de rien n'était, s'asseoir. Interloqué, il ne l'avait plus quittée des yeux. Elle ne semblait guère s'émouvoir de la situation. Et lui, et bien... Il restait planté là. Comme un con.

Alors que la honte vis à vis de son comportement commençait à se répandre dans les veines du chirurgien, un preux chevalier fit une entrée inattendue... et ce n'était autre qu'un de ses collègues. Il l'avait déjà vu quelque fois dans les couloirs. Leurs regards de glace s'étaient croisés, sans jamais toutefois qu'ils entrent réellement en contact. Certaines infirmières les confondaient parfois, leur trouvant une ressemblance physique, si bien qu'il savait qu'il s'appelait Pacey Stark. « Vous pouvez y aller, je m'occupe d'elle. » lui dit ce dernier. L'expression sur le visage d'Aaron se peignit entre l'interrogation muette et l'étonnement. « Je m'apprêtai à partir. » prononça-t-il tout bêtement, son regard voguant entre les deux protagonistes. Sa présence ne semblait pas désirée par le brun, qui semblait connaître la rousse. Bien. Il ne lui restait donc plus qu'à s'éclipser aussi vite qu'il était arrivé, alors... « Non mais, en vrai, ça va, c'est pas parce que je ne suis pas en train de courir après un castor que je suis à l'agonie. » Si cette phrase avait un sens, Aaron n'avait visiblement pas le niveau de conscience requis pour la comprendre.

Il jeta un regard à Pacey, puis, de nouveau, en direction de la demoiselle. Ouais, aucun doute, ils se connaissaient bien... Il allait donc les laisser. Il n'avait rien à faire là, au milieu d'une conversation qui allait devenir unilatérale si il restait. Il allait donc s'excuser et partir quand Miss Reynolds le jugea de nouveau digne d'intérêt, et s'approcha. Elle lui tendit alors la bière, à contre-coeur peut être... Il ne savait pas trop. « Une récompense pour m'avoir sauvé d'une amende. Vous êtes un peu mon Valentin, tout compte fait. » Je ne bois pas, fut-il tenté de répondre, mais cela aurait été un mensonge, alors il ne dit rien. De plus, pas besoin d'avoir fait psychologie pour comprendre qu'elle faisait ici un pas vers lui, même si la fin de sa phrase le laissait étrangement perplexe. Il saisit donc la bouteille, avant de bredouiller un merci peu convainquant. Il se dandina d'un pied sur l'autre, avec sa main dont il ne savait à présent plus quoi faire, la bouteille étant devenue gênante. « Bon et bien... Je vais rentrer. Merci pour ... la bière. Bonne soirée à vous. » Il commença donc à s'éloigner avant de piler net. Les grilles du parc, quelques mètres plus loin, avaient l'air... Fermées, par une chaîne. Il discernait même un petit écriteau sur lequel était marqué les mots fatidiques "Fermeture exceptionnelle". Il arqua un sourcil, revenant sur ses pas. « Quelqu'un sait à quelle heure ferme le parc aujourd'hui ? » Il jaugea ses deux interlocuteurs, bien qu'il connaissait déjà la réponse à sa question.

Celle-ci étant maintenant.
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