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 That's a damned fucking joke - TEDCOOP

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MessageSujet: That's a damned fucking joke - TEDCOOP   That's a damned fucking joke - TEDCOOP EmptyMar 20 Jan 2015 - 0:15

« On ne peut battre son adversaire que par l'amour et non la haine. La haine est la forme la plus subtile de la violence. La haine blesse celui qui hait, et non le haï. ».
the devil on red dress. ♡
Les écouteurs à ses oreilles Cooper écoutait tranquillement de la musique. Il observait par la fenêtre du métro sans vraiment observer ce qu’il y avait derrière. Il observait tout simplement le vide, il tenait la rampe par sa main libre et il était complètement dans son monde. Il était à Huntington Beach, dans une ville tropicale. Complètement différente de Boston… Il se demandait ce qui se passait du côté à Boston, dans sa famille. Était-elle encore plus soudée qu’avant, avaient-ils oublié le fils aîné ? Avaient-ils réussis à vivre sans se préoccuper de sa présence. Encore, son frère profitait-il bien de son absence pour avoir toute l’attention des parents ? Il soupira en écoutant Train de Kalkbrenner. La musique allait parfaitement avec l’ambiance du métro. Il observa autour de lui et observa la tête des voyageurs. Cooper aimait particulièrement prendre le métro parce que ça lui permettait d’observer les gens, de se deviner une histoire à eux. Il sourit légèrement en voyant une femme qui gigotait les jambes, qui regardait sans cesse l’heure. Elle était en retard pour un rendez-vous galant. Il détailla les formes qu’elle avait et regretta vite son départ. L’ancien chirurgien chercha donc quelqu’un d’autre à observer et redressa son sac à dos qui était à ses épaules. Il revenait tout juste de son après-midi au café et de la visite d’une ville. Il fallait s’inspirer de ce qui se passait autour pour pouvoir écrire un livre selon un écrivain qui aimait bien malmener Coop’. Il se mit à observer une personne qui était assise et qui écoutait de la musique, il balançait sa tête au rythme. Le jeune homme se mit à regarder une autre personne et soupira. Il ne trouva pas mieux à faire que de regarder l’heure sur son téléphone et d’observer à quelle station il se trouvait. C’était encore loin avant d’arriver à Pacific Lane. Il avait aussi eu la flemme de marcher parce qu’il y avait trop de gens et aussi parce que son sac était trop lourd. Pourquoi le café Hometown était plus loin qu’il ne l’avait pensé ?!

Pour continuer son petit jeu, Cooper continua à observer les gens autour de lui. Soudainement, il se figea. Il pencha un peu la tête, les sourcils froncés, son visage trahissait une hésitation. Il avait l’impression d’avoir déjà vu quelque part cette personne… Mais d’où ? Il décida de bouger un peu pour se rapprocher discrètement devant cette personne. Il slaloma entre plusieurs personnes qui étaient accrochées aux rampes du métro. L’ancien urgentiste se rapprocha et s’arrêta à quelques pas de la personne… Ce jeune homme qui était là, dans son monde et qui observait ailleurs. Cooper l’avait vu quelque part et c’était la première personne qui lui donnait cette sensation… Cette sensation qui n’avait absolument rien à voir par rapport avec ce qu’il avait ressenti avec Isla. Cette sensation était plus désagréable, lui faisait mal au coeur. Cooper n’entendait plus vraiment la musique et plus il l’observait, mieux il le reconnaissait.

Oh putain.

Il était là, debout. Il se tenait à une rampe, complètement dans son monde. Il était là, debout, comme si tout était normal. Il n’étais pas censé d’être là. Il n’était pas censé d’être dans cette ville, ni dans ce même métro. Il n’était pas censé d’être là tout court. Le visage de Cooper devint grave, l’expression qu’il adopta était rare, voire quasiment inconnue de la majorité des personnes. Sur son visage, on voyait qu’il commençait à prendre petit à petit prendre conscience qu’il avait en face de lui la personne… Ce visage, Cooper n’était pas sûr qu’Ally en personne l’aurait vu. Il était là à quelques mètre de cette personne qui ne s’en rendait pas compte. Il arriva à l’arrêt et pensa descendre et quitter cette personne. Sauf que non, cette personne descendit avant lui, avec Kingston derrière. Ce dernier enleva l’écouteur en marchant, il avait fait ce qu’il avait pu, mais il ne pensait pas tenir jusqu’au bout… Il interpella la personne « Hé. Connard de Baker. » Coop’ ne laissa pas la personne réagir, ni parler qu’il lui donnait déjà un coup de poing sur la figure, plus principalement sur le nez. Il avait bien visé, connaissant bien le point de douleur à viser pour faire souffrir la personne. Il le regardait faire quelques pas en arrière « Ça fait mal hein ? Mais pas autant que ça a fait mal à Spencer Kingston ! » il ne contrôla pas sa colère pour le coup qu’une personne qui avait été à côté avait tout vu la scène. Cette dernière n’a pas pu s’empêcher d’intervenir en se mettant devant Cooper, le retenant d’une main sur son torse, lui demandant de se calmer. Il avait été obligé de pousser un peu Coop’ pour le calmer, parce qu’il n’arrivait pas à s’arrêter, à vouloir essayer de s’approcher de Teddy. L’ancien interne finit par lever les mains, signe qu’il était calmé. « C’est bon. C’est passé.. » Mensonge... Il fit quelques pas en arrière pour se retourner un peu et marcher dans la direction opposée, pour sortir du métro.

Teddy Baker. Que foutait-il dans cette ville ? L’homme qui avait agressé son frère qui avait fini à l’hôpital pour des semaines était à Huntington Beach, qui se retrouvait dans le même métro que lui. Oui, quand une personne levait la main à sa famille ou à un de ses amis, Cooper ne se contrôlait pas quand il la retrouvait, il perdait un peu ses moyens et fonçait tête baissée. Il resta à côté de l’unique sortie du métro, reconnaissant la personne qui l’avait empêché de faire ses retrouvailles avec l’autre. Il était en train de partir sans vérifier autour. Cooper attendait sagement Teddy sortir. Finalement il allait rentrer un peu plus tard que prévu. Il voulait savoir certaines choses comme par exemple. Comment ça se faisait que ce connard était-il sorti de prison ? Sa peine était terminée ? Que foutait-il à H.B ?




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MessageSujet: Re: That's a damned fucking joke - TEDCOOP   That's a damned fucking joke - TEDCOOP EmptyJeu 29 Jan 2015 - 22:01

Teddy avait terminé sa journée, il n’avait jamais une grosse journée le jeudi. Il avait prévu de rentré tout de suite pour aider Leah à emballer ses dernières affaires. La jeune femme déménageait avec l’arrivé de Mason il avait dit à Leah qu’il allait partir pour lui laisser la chambre de disponible pour le petit bonhomme. Mais la jeune femme lui avait fait une toute autre offre, elle lui avait proposé de lui louer son appartement à un prix très raisonnable et c’est elle qui déménagerait. Teddy n’avait pu qu’accepter, avec son passé il savait que ce serait compliqué de trouver un appartement. Et puis il aimait cet appart et n’avait pas envie de changer. Bref l’idée de Leah était parfaite et Teddy lui avait promis de l’aider dès qu’il avait un moment de libre. Elle devait s’occuper de Mason alors ce n’était pas simple de préparer son déménagement en même temps et puis Teddy était comme ça il se voyait mal la laisser se démerder toute seule. Il lui devait quand même beaucoup, elle avait accepté de l’héberger alors qu’elle connaissait son passé pire elle avait témoigné contre lui lors de son procès. Teddy n’avait pas de voiture il n’en avait pas l’utilité et circulait donc en métro. C’était plus économique pour lui et plus pratique pas de soucis pour se garer enfin bref il n’en avait pas besoin. C’est pour cela qu’il se retrouvait dans le métro un livre entre les mains attendant patiemment l’arrêt où il devait descendre et qui se trouvait à deux pas de son appartement. Teddy faisait le même chemin depuis maintenant presque 2 ans. Il était arrivé à HB peu après sa sortie de prison, c’était le seul poste qu’il avait trouvé. Le seul lycée qui avait accepté de lui donner sa chance, et maintenant qu’il était là il n’avait aucune envie de partir pour retourner à Boston. Il avait été passé les fêtes la bas c’était bien suffisant il se sentait pas à sa place quand il était là-bas. Il n’était pas lui-même mais il ressentait quand même le besoin d’y aller parce que c’était sa famille et qu’une part de lui tenait à eux… Et puis il y avait sa mère…

Le métro commençait à ralentir et Teddy leva la tête pour voir à quel Station il allait arriver. C’était là qu’il devait descendre il ferma son livre et se leva et de plaça devant la porte de la sortie. Le métro s’arrêta et Teddy descendit et pris la direction de la sortie. Il était loin de s’imaginer ce qui allait se passer dans 5 secondes. Quelqu’un l’interpella : « Hé. Connard de Baker. » Teddy fronça légèrement les sourcils se demandant qui pouvait bien l’interpellé de cette manière. Il pensa d’abord à un élève du lycée alors qu’il se retournait pour faire face à la personne qui lui parlait de cette façon. Teddy n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu’il reçut un coup de poing en plein dans le nez. Il n’en fallait pas plus pour que son nez se mette à saigner abondement. La douleur il y était habitué ce n’était pas la première fois qu’il prenait un coup dans le nez ou ailleurs. Ses vieux réflexes de modern combat lui revinrent et d’instinct il se mit en position de garde histoire de pas se laisser surprendre par un autre coup. Teddy ne rendrait pas les coups il n’était pas bagarreur et n’avait aucune envie de se battre. Il ne savait toujours pas à qui il avait affaire jusqu’à ce que l’homme reprenne la parole : « Ça fait mal hein ? Mais pas autant que ça a fait mal à Spencer Kingston ! » Il n’en fallu pas plus pour que Teddy se rappelle de lui, ce nom était gravé dans sa tête et il hanterait probablement ses pensées jusqu’à la fin de ses jours. Spencer était le type avec qui était l’homme que ses frères avaient tué à main nue… Teddy ne savait pas quoi lui répondre, s’excuser se serait pas assez vu ce que son frère avait subi. Par chance quelqu’un s’interposa et demanda à Cooper Kingston de se calmer. Celui-ci leva les mains en l’air en guise d’apaisement et répondit : « C’est bon. C’est passé.. » Teddy soupira de soulagement, il ne voulait pas se battre parce qu’il savait qu’il aurait le dessus et il ne voulait pas du tout avoir à frapper Cooper Kingston. Cooper quitta finalement la rame de métro, Teddy lui remercia l’homme qui c’était interposé et qui lui avait donné un mouchoir pour son nez. Ted’ resta dans la rame le temps que son nez arrête de saignez. Puis il prit à son tour la sortie de du métro. Et là il tomba nez à nez avec Cooper, de nouveau son instinct et ses réflexes prirent le dessus et il se mit en position de garde histoire de dissuader toute tentative de Cooper de lui mettre un nouveau coup. Teddy l’éviterai de toute façon, il n’avait rien oublié de ses vieux cours de modern combat et en prison ça lui avait quelques fois sauvé la vie. Teddy regarda Cooper et lui dit sur un ton calme ses mains étaient ouvertes en signe d’apaisement. Il lui dit : « Je veux pas me battre avec toi… » Ted’ ne savait pas quoi lui, il ne s’était pas imaginé une seule seconde devoir un jour être confronté à la famille de ce gars qui est mort ou à la famille de Spencer… Ses excuses n’effaceraient pas le passage à tabac de ses frères. Il ouvrit la bouche pour dire quelques choses : « Je… » Mais finalement ne dit rien, il n’y avait rien à dire dans ce genre de cas. S’excuser simplement c’était comme si il passait une seconde fois Spencer Kingston à tabac.
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MessageSujet: Re: That's a damned fucking joke - TEDCOOP   That's a damned fucking joke - TEDCOOP EmptyVen 30 Jan 2015 - 10:30

« On ne peut battre son adversaire que par l'amour et non la haine. La haine est la forme la plus subtile de la violence. La haine blesse celui qui hait, et non le haï. ».
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Cooper se revoyait quelques années plus tôt. Il avait vingt-trois ans à cette époque, en train de se réveiller avec une gueule de bois. Il se rappelait du coup de fil de sa mère en larmes, de cette nouvelle qui lui avait transpercé le coeur. Cooper ne s’entendait pas des fois avec Spencer, mais c’était son frère, c’était un Kingston. Le huit avril 2005, il se rappellera toujours de cette date où il avait appris la nouvelle. Cette nouvelle déchirante qui faisait une pierre deux coups. Cooper qui avait appris que son frère avait été tabassé et parce qu’il était homosexuel. Il ne savait pas du tout, il ne s’en était pas rendu compte. Coop’ a su à ce moment-là, qu’il ne connaissait pas si bien que ça Spencer, mais en même temps… Depuis le lycée où tout cela a dérapé, il lui en avait voulu de ne pas avoir su contenir son meilleur ami qui l’avait blessé. L’autre nouvelle, le meilleur ami était le petit copain de Spencer et Poop’ n’en revenait pas. Il avait toujours pensé que son frère était intéressé par les femmes… Comme d’habitude, il se trompait sur le compte de Spencer. C’était comme avoir pleins d’amis, mais il ne savait pas tout sur eux. Coop’ connaissait certaines choses, sans vraiment en connaître plus. Quelque part, les Baker lui ont permis d’ouvrir les yeux concernant son frère, mais ils avaient fait développé le mauvais côté chez Cooper. Ce mauvais côté qu’il avait toujours réprimé au fond de lui: la violence. L’ex-urgentiste n’a jamais été un adepte à la violence et aux sentiments négatifs, mais il avait déjà eu la totale avec Ally et Anthony. Maintenant avec Teddy

Poop n’avait jamais eu l’occasion de frapper un Baker, même aux deux frères qui avaient réussis à s’en sortir. Il ne s’était pas abaissé à ceci, trop occupé à ses études, ses liens sociaux et aussi à sa famille qui avait essayé de survivre au coup dur. En particulier Spencer, mais il l’avait repoussé. Il faisait son deuil de son ami qui avait été décédé sous les coups, il avait préféré avoir sa soeur à ses côtés. Peut-être que Cooper assurait avec les liens sociaux, ceux avec son frère et sa soeur lui posaient problème. Il pensait qu’il fallait mieux les attendre, qu’ils viendront à lui quand ils se sentiront prêt. Ils ne l’avaient jamais fait et il n’était pas trop tard encore. Coop’ n’avait jamais été un violent et ne frappait très rarement les gens, parce qu’il savait que ça n’allait pas aider. Là, frapper Teddy lui avait fait du bien, mais ça lui avait fait mal. Parce qu’après coup, Coop’ s’était rendu compte qu’il s’était abaissé aux Baker qui n’avaient rien trouvé de mieux à terrasser son frère et son copain lors de la sortie du bar. Il n’y arrivait pas, Teddy lui faisait ressortir son mauvais côté. Le pire des mauvais côté chez Cooper.

Il était là, à attendre que Teddy sorte du métro, il l’attendait les bras croisé et presque adossé. Quand il le vit, Coop’ se redressa un peu sur ses jambes et sentit la tension revenir à la simple vue de ce jeune homme. Il aurait dû partir, continuer son chemin, mais l’ex étudiant en médecine ne voulait pas faire ça. Il voulait lui poser les questions, ou plutôt une question. Il le voyait se tendre aussi, se mettre en garde. Non, cette fois-ci Coop’ allait se retenir, il n’allait pas s’abaisser à ça. Le premier coup était parti et ça avait échappé à son self-contrôle. Il se retenait Coop’, avec du mal, mais il se retenait. « Je veux pas me battre avec toi… » Il haussa les sourcils, surpris par ce comportement, il avait l’air de s’en souvenir, c’était bien. S’il avait oublié, Coop’ … Il ne savait pas comment il aurait vraiment réagi, mais pas en bien.. « Ouais, parce que je corresponds pas au genre de personne que tu tabasses habituellement. » lui répondit-il durement, les bras croisés montrant qu’il n’allait pas le frapper, qu’il se contrôlait maintenant. « Et t’as pas forcément envie de retourner en prison à peine déjà sorti. » Autant continuer ses petites activités homophobes dans l’ombre. Teddy aurait dû y rester pour la vie entière ! Ses frères ? Ils s’en étaient sortis, parce que Teddy avait pris toute la responsabilité. Huit ans, c’était déjà court…

Il secoua la tête à force de rester à le regarder là pendant des minutes. Sa respiration était un peu bruyante et on voyait que Coop’ essayait de se contrôler, jusqu’ici depuis l’arrivée de Teddy hors du métro, c’était déjà un succès. « Je… » Il fronça les sourcils et finit par lever les yeux en voyant que Teddy n’arrivait plus à dire quoi ce que ce soit. Muré dans la surprise et la gêne. « Tu n’as vraiment pas pensé te retrouver face au frère de l’homme que t’as tabassé. Figure-toi. Moi non plus… » il n’allait pas s’excuser du coup de poing qu’il avait donné tout à l’heure. D’ailleurs sa main se serrait pour se transformer en poing. Il plissa les yeux pour afficher une expression qui montrait l’incompréhension mélangé à la colère. « Qu’est-ce tu fous ici ? Tu vas pas me dire que choisir Huntington Beach parmi 2 millions de villes qui existent dans le monde, c’est un hasard ? » Comment faisait-il l’autre pour rester calme ? Alors que Coop’ essayait du mieux qu’il pouvait à se contenir. Parce qu’il ne devait pas être rien comme personne pour avoir réussi à tabasser et tuer un homosexuel, le petit copain de Spencer. Ce homosexuel très doué au combat à la batte et aux poings, Coop’ pouvait en répondre par son expérience de lycéen: un première année contre le dernier année qu’il était, sa réputation en avait pris un coup. « T’en as vraiment pas assez comme ça ? » Putain quel cauchemar. Heureusement que Spencer n’était pas là.




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MessageSujet: Re: That's a damned fucking joke - TEDCOOP   That's a damned fucking joke - TEDCOOP EmptyVen 30 Jan 2015 - 11:51

Teddy aurait voulu mourir plutôt que de faire face à Cooper Kingston, devant lui la culpabilité qui le dévorait à petit feu se faisait plus violente. Ted’ n’avait pas donné un seul coup, pourtant il se sentait coupable. Il était fautif il le savait et se dénoncer avait été une façon de se repentir. Il n’obtiendrait jamais le pardon pour ce qui s’était passé il y a presque 10 ans maintenant et ne ferait pas l’offense de le demander. Il était tout aussi coupable que ses frères, il n’avait pas donné de coup mais n’avait rien fait pour les arrêter… Il s’en voulait, et ce jour-là il avait perdu beaucoup  plus que quiconque pourrait l’imaginer… Chez lui il était chaque fois accueilli en héros et chaque fois ça ravivait la douleur que lui donnait la culpabilité… Et la perte de ce jour-là, il ne comprenait pas comment ses frères et son père pouvait être fier de lui… Il avait une famille spéciale qu’il détestait au moins autant qu’il pouvait les aimer. S’il pouvait le faire il aurait coupé les ponts quand il était entré en prison… Mais ça lui était impossible parce que ça voulait dire ne plus voir sa mère et ça c’était impossible et pour elle et pour lui. Et puis il ne pouvait pas nié qu’une part de lui aimait son père et son frère. Il avait une relation destructrice avec eux mais c’était son père et ses frères et il ne pouvait pas tirer un trait comme ça sur eux. Sans compter le fait que son père était un grand manipulateur et que d’une certaine façon avait rendu Teddy dépendant de cette famille. Teddy n’était pas comme les autres hommes de sa famille, son père avait essayé de le conditionner comme il l’avait fait avec ses grands frères. Ils étaient tous militaire homophobe et violent tout le contraire du vrai Teddy… Il était tolèrent, non violent et avait toujours catégoriquement refusé de rentrer dans l’armée… Mais quand il était avec sa famille enfin avec les hommes de sa famille il donnait le change, il se montrait au moins aussi con qu’eux… Si un jour ses frères et son père apprenaient qui il était vraiment, ils seraient capables de le tuer parce que ce serait la honte pour la famille… Son père ne tolérait pas d’être déshonorer…

Se retrouver en face de Cooper c’était surréaliste…  Teddy voulait absolument éviter toute violence, il ne voulait pas frapper Cooper, comme il n’avait jamais souhaité frapper Spencer et son « copain »… Teddy savait se battre, il excellait même en modern combat mais il avait toujours refusé de s’en servir sauf s’il y était forcé… Ça lui avait servi une fois en prison pour se défendre… Cooper ne ferait pas le poids enfin même s’il en venait à essayer de le frapper encore Teddy se contenterait d’esquiver les coups et de maitriser Cooper sans le frapper… Ted’ n’avait pas su quoi lui dire hormis le fait qu’il ne voulait pas se battre. Ted restait tout de même un peu sur ses gardes il avait de bon réflexe maintenant qu’il faisait face à Cooper et qu’il était conscient qu’un coup pouvait partir à tout moment. Quand on vit avec autant de frère on apprend rapidement à esquiver les coups et à avoir de bon réflexe. « Ouais, parce que je corresponds pas au genre de personne que tu tabasses habituellement. » lui répondit Cooper. Teddy secoua la tête en guise de négation… Il ne pouvait pas en vouloir à Cooper de penser ça. Après tous aux yeux de tous ceux qui avaient assisté à son procès pensait de lui qu’il était un homophobe et de surcroit hyper violent. Teddy répondit simplement : « Je ne veux pas me battre c’est tout… » Il n’en viendrait pas aux mains Cooper semblait se maitriser et c’était très bien comme ça. La dernière chose que Ted’ voulait c’était blesser Cooper. Il y avait eu assez de dégât dans leur famille à cause de la sienne. Ted serait capable de se laisser frapper sans répliquer s’il le fallait. Si ça pouvait soulager Cooper il le ferait. « Et t’as pas forcément envie de retourner en prison à peine déjà sorti. » en déduit finalement Cooper et Teddy répondit du tac au tac. « Si ça tenait qu’à moi j’en serais jamais sortie… » Il avait parlé trop vite mais c’était la vérité. Il avait profondément espéré qu’on requiert la peine capital, parce que mort il serait libre. Il allait devoir vivre avec ça toute sa vie et ça valait toutes les peines du monde.

« Tu n’as vraiment pas pensé te retrouver face au frère de l’homme que t’as tabassé. Figure-toi. Moi non plus… » Il ne pouvait pas le contredire c’était la vérité il n’avait jamais imaginé se retrouver un jour en face de quelqu’un de la famille de Spencer et encore moins de son « copain ». Teddy ne dit rien il n’y avait rien à répondre de toute façon. « Qu’est-ce tu fous ici ? Tu ne vas pas me dire que choisir Huntington Beach parmi 2 millions de villes qui existent dans le monde, c’est un hasard ? »Il était ici parce qu’aucune autre ville n’avait accepté de lui donner du travail et parce que c’était loin de chez lui et que ça lui donnait une excuse pour ne pas y aller trop souvent. Teddy lui devait bien des réponses c’était le minimum. Il répondit : « J’ai trouvé du travail ici… Je suis juste venu ici parce qu’on m’offrait un travail c’est tout… » Il n’était pas là parce qu’il savait que Cooper était là, Teddy n’avait pas cherché la famille de ses victimes… Il voulait juste recommencer une nouvelle vie loin de sa famille. « T’en as vraiment pas assez comme ça ? » Teddy regarda pour la première fois Cooper dans les yeux et répondit calmement : « Je ne suis pas là pour blesser qui que ce soit… » Il espérait que Cooper le croirait, qu’il n’était là que par pur hasard. On avait accepté sa candidature et c’était loin de chez lui. Ça avait été suffisant à Teddy pour partir de Boston.
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MessageSujet: Re: That's a damned fucking joke - TEDCOOP   That's a damned fucking joke - TEDCOOP EmptyVen 30 Jan 2015 - 13:22

« On ne peut battre son adversaire que par l'amour et non la haine. La haine est la forme la plus subtile de la violence. La haine blesse celui qui hait, et non le haï. ».
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C’était difficile d’être mis à l’épreuve comme ça. Cooper ne s’était pas attendu à ça, il ne pensait jamais une seule seconde croiser le chemin de Baker et de saisir comme un idiot sur l’occasion de le frapper. Coop’ avait foncé tête baissé, guidé par la colère. Il était furieux contre les Baker qui avaient tout détruit. Qui avaient détruit son frère, d’avoir créer un peu plus le fossé entre eux. Cooper détestait par dessus tout les avides de violence, parce que les gens n’étaient pas comme eux, parce que les homosexuels pour eux ce n’était pas des gens normaux. L’ex chirurgien n’en était pas un, mais il n’avait rien contre eux. Subitement il avait dû penser en ce jour du 8 avril 2005, que tout les maux qu’il avait promulgués à Spencer, il les regrettait, mais c’était trop tard. Maintenant Cooper ne faisait plus vraiment parti de la famille, il ne venait plus aux repas de fêtes familiales et sûrement les photos n’étaient plus sur les étagères. Sûrement à prendre de la poussière dans les livres de famille que seuls les membres Kingston pouvaient consulter. Coop’ était sûr qu’il était vraiment éjecté de sa famille, pour avoir fait la faute irréparable. À un tel point qu’il doutait de reprendre ses études de médecine pour devenir médecin, urgentiste, chirurgien, cardiologue. Peu importait, cela ne comptait plus. La médecine ne lui ouvrait plus les portes, elles avaient fermés à son nez. Violemment.

Quitter Boston pour Huntington Beach, c’était ce qui constituait une page qui se tourne. Le passé devait être derrière son dos, les démons ne devaient plus apparaître. À ce moment-là, Poop comprit Ally. Il comprenait ce qu’elle pouvait ressentir quand elle voyait quelqu’un qu’elle avait connu dans le passé refaire surface et lui balancer tout les reproches. Avec Teddy ce n’était pas pareil. Il était là, à dire qu’il ne voulait pas se battre. Il était là, tout calme. Il était là, silencieux et pas très bavard. Dans la tête de l’ancien étudiant en médecine, il y avait tout un amas de tourbillon et il avait l’impression qu’elle allait exploser, qu’il allait en devenir fou de rage. Teddy était là devant lui, à lui balancer toutes les reproches dans le silence, par sa présence il lui rappelait à quel point Cooper s’était trompé sur ce qu’était Spencer, qu’il n’avait jamais pu être proche de lui, qu’ils n’avaient fait que s’éloigner, se moquer de lui… Pourtant, c’était à Poop de devoir faire des reproches à Teddy, de devoir se mettre en colère contre lui. «Je ne veux pas me battre c’est tout…» Il secoua la tête, il serra la mâchoire et lâcha un « C’est tout ? » avec une expression de fausse-surprise. Il se sentait insulté, peut-être disait-il la vérité. Cooper était aveuglé par sa colère « T’es vraiment pas doué. » il ne le croyait pas. Il ne croyait pas un seul mot. Tout ce que disait Teddy, il ne le croyait pas. Il n’avait pas envie de le croire, il avait envie qu’il parte de cette ville. Il avait envie de ne pas le revoir. Il avait envie qu’il subisse le même sort qu’a eu son frère Spencer, se faire violemment tabasser. Pour qu’il comprenne quelle sensation cela faisait. Cooper ne se comptait pas trop là-dessus pour le faire. Il n’était pas trop lâche, il ne voulait pas finir comme Teddy avait fini: la prison. Même si c’était pour une bonne cause, il n’en aura rien. En parlant de prison… « Si ça tenait qu’à moi j’en serais jamais sorti. » Sous le coup de la surprise, Poop pencha un peu la tête « … Tu dis juste ça comme ça… juste à moi. C’est pathétique. » C’est un beau mécanisme de fuite, Teddy pouvait feindre la culpabilité pour reposer le coeur de Poop. Pour le calmer et lui faire comprendre qu’il s’en voulait. Non, il ne se laisserait pas avoir comme ça. Il était tellement furieux. Même si la prison avait peut-être calmé l’homophobe qui était en Teddy, ça ne calmera pas la colère de Cooper de le voir ici.

Pourquoi putain ? Pourquoi il était à Huntington Beach Cooper ? Parce qu’il avait rejoint Ally et il avait ensuite sur le coup de tête accepté la colocation avec Isla. Il avait rencontré Anthony qui était plus un bourreau qu’un sauveur. Et Teddy ? « J’ai trouvé du travail ici… Je suis juste venu ici parce qu’on m’offrait un travail c’est tout… » Il l’énervait avec ses c’est tout. Rien que entendre sa voix, ça l’énervait. Il devait partir Cooper pour se calmer, frapper une poubelle pour se défouler. Elle est où la poubelle, peut-être qu’il y avait un chat dedans et qu’il ferait le travail des ours. Il regarda autour de lui, cherchant une poubelle qui pourrait peut-être sauver à nouveau le nez de Teddy. Oui, la figure de cet homophobe dépendait d’une poubelle. Finalement il n’en trouva pas une et il lâcha, sans essayer de cacher sa colère dans les paroles « Des types comme toi, qui a fait de la prison ne méritent pas une telle seconde chance. Pas avec ce crime » Ce type n’avait pas détruit une famille, mais deux. Celui de Cooper, mais aussi du jeune qui était mort sous les coups. Il se mit à détailler Teddy qui était en tenue de travail, il ne savait pas dans quoi il travaillait et il s’en fichait. Il ne voulait pas savoir parce que plus il en savait, moins il irait bien. Cooper avait déjà eu des mauvais moments dans le passé, il voulait vivre tranquillement sa vie. Teddy le regarda enfin dans les yeux et dit quelque chose qui ne plaira pas à l’ex-étudiant. « Je ne suis pas là pour blesser qui que ce soit. » Sur le coup de ces paroles, l’expression de Cooper changea et sans prévenir il avança brutalement vers Teddy. Il n’arrivait plus à se retenir, mais en voyant la position de Teddy il s’abstint tout de suite. Il leva les mains en signe d’apaisement et ferma les yeux pour soupirer. Il fit quelques pas en arrière. L’avantage chez Teddy, c’est qu’il montrait par sa position qu’il maitrisait un art de combat que Coop’ connaissait pas. Il ne connaissait aucun art de combat…« Tu n’as pas le droit de dire ça. » lança-t-il sèchement. « Tu n’as toujours pas compris on dirait. » il le regardait droit dans les yeux, son regard était dur. « On pardonne jamais les gens qui vont en prison, pourquoi à ton avis ? Parce qu’où que t’ailles, tu blesseras quelqu’un. Que tu le veuilles ou non. »




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MessageSujet: Re: That's a damned fucking joke - TEDCOOP   That's a damned fucking joke - TEDCOOP EmptyVen 6 Fév 2015 - 15:24

Teddy était rongé par la culpabilité, chaque jour elle l’envahissait un peu plus. C’était tout ce qu’il méritait après ce qu’il avait fait. Il n’avait pas porté les coups mais pour lui il était tout aussi coupable que ses frères. Il n’avait rien fait pour les arrêter, mais à l’époque il avait peur d’eux. Si un de ses frères ou son père venaient à penser que Teddy n’était pas comme eux ils seraient capable de le tuer… C’était pas des paroles en l’air, son père et ses frères ne supporteraient pas d’avoir une « tarlouze » dans la famille. Se serait pour son père et ses frères le déshonneur ultime et il ne pourrait pas laisser passer ça. Teddy ne voulait même pas imaginer ce que ses frères lui feraient subir s’ils apprenaient la vérité sur lui. Ils essaieraient sans doute de le faire redevenir « normal » et croyez-le ou non ils ne manquaient pas de ressource pour ça. Vu de l’extérieur il était facile de penser que Teddy trouvait comme excuse la peur de ses frères pour justifier le fait qu’il n’avait pas réagi ce soir-là. Mais personne ne pouvait imaginer l’oppression psychologique qu’il pouvait subir depuis son plus jeune âge de la part de son père et ses frères. Il avait grandi conditionné, et pourtant ça ne l’avait pas empêché de devenir bisexuel. Chez lui il ne pouvait pas être lui-même, il devait montrer un visage qu’il détestait, il devait se montrer au moins aussi con que son père et ses frères. Seule sa mère avait su voir en lui qu’il était différent, elle avait juré le silence. Elle savait de toute façon quel sort son mari et ses fils réserveraient à Teddy si elle dévoilait le secret de son plus jeune fils. Même ici il n’arrivait pas encore à être pleinement lui-même. Il avait passé la nuit avec plusieurs garçons et à chaque fois il se sentait coupable, pas normal… Il entendait la voix de son père qui résonnait dans sa tête. Teddy ne savait même pas si un jour il pourrait réellement assumer qui il était…

Teddy n’aimait pas la bagarre, et aujourd’hui plus que jamais il était absolument hors de question qu’il se batte avec Cooper. Teddy avait le pouvoir de gagner, des années de modern combat jouait en sa faveur mais il n’avait aucune envie de s’en servir. Il n’avait jamais aimé les sports de combats, Teddy était un littéraire, un musicien, un rêveur…  Tout le contraire de ce qu’était ses frères. Il était le vilain petit canard en quelques sortes. Il avait prévenu Cooper qu’il ne voulait pas se battre. « C’est tout ? …T’es vraiment pas doué. » Ted’ haussa les épaules Cooper pouvait penser ce qu’il voulait de lui ça n’avait pas grande importance. Ce ne serait de toute façon pas pire que ce que pensait Teddy de lui-même. Pour ne pas envenimer les choses, Ted’ choisit de ne rien répondre de toute façon que pouvait-il bien dire à Cooper. Il ne savait pas exactement ce que cherchait Coop’. Teddy avait laissé échapper le fait que si ça n’avait tenu qu’à lui il ne serait jamais sorti de prison. « … Tu dis juste ça comme ça… juste à moi. C’est pathétique. » Répondit Cooper. Celui-ci se trompait c’est pas parce qu’il avait un Kingston devant lui qu’il avait dit ça. Il le pensait et dieu sait qu’il avait espéré ne jamais sortir de cette prison. Il avait prié pour prendre la peine capitale, ça aurait été une sentence mille fois plus douce que celle qu’il portait chaque jour sur ses épaules. Il n’aurait plus jamais été obligé d’être quelqu’un qu’il n’était pas, il n’aurait pas cette culpabilité qui le rongeait de l’intérieur un peu plus chaque jour et qui finirait probablement par le tuer. Mais avant ça il allait vivre des années avec le poids de ce crime sur les épaules, et la perte qu’il avait eu ce jour-là. Personne n’imaginait à quel point il souffrait… Mais après tout il n’allait pas s’en plaindre ce n’était que justice… Il méritait cette douleur. Encore une fois Teddy garda le silence… Ne pas envenimer les choses c’était tout ce qu’il voulait. Cooper lui avait finalement demandé ce qu’il faisait là et Teddy avait avoué être ici parce qu’on avait accepté sa candidature.  Et il n’avait même pas menti sur son CV. « Des types comme toi, qui a fait de la prison ne méritent pas une telle seconde chance. Pas avec ce crime » Teddy regarda Cooper dans les yeux et répondit du tac au tac : « Tu prêches un convertis ! » Il ne savait toujours pas pourquoi le proviseur du lycée de HB lui avait donné sa chance. Ca resterait probablement un mystère pour lui, et il ne pourrait jamais assez le remercier. Il lui avait donné une chance de partir loin de sa famille que Teddy n’avait pas pu refuser malgré les contestations de son père et ses frères. Teddy ne voulait blesser personne et il n’avait jamais imaginé tombé par hasard ici sur un Kingston. Il espérait d’ailleurs que Spencer n’était pas dans les parages lui aussi, parce que lui faire face serait beaucoup plus difficile… « Tu n’as pas le droit de dire ça… Tu n’as toujours pas compris on dirait… On pardonne jamais les gens qui vont en prison, pourquoi à ton avis ? Parce qu’où que t’ailles, tu blesseras quelqu’un. Que tu le veuilles ou non. » Teddy avait posé son regard sur Cooper, Teddy ne demandait le pardon de personne. Pour demander le pardon aux autres il fallait d’abord se pardonner à soit même et ça, ça n’arriverait jamais… « J’ai jamais prétendu vouloir obtenir le pardon… » Dit-il à demi-mot avant d’enchaîner. « Ecoute Cooper je ne sais pas ce que tu veux ni ce que tu cherches… Si tu cherches la vengeance fait toi plaisir il n’y aura aucune réplique de ma part… Tu veux me frapper jusqu’à ce que ta colère est disparu » Il mit les mains derrière son dos tout en poursuivant : « Va si fait toi plaisir je me défendrais pas… » Teddy était sérieux il se laisserait frapper sans répliquer si ça pouvait soulager Cooper…
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MessageSujet: Re: That's a damned fucking joke - TEDCOOP   That's a damned fucking joke - TEDCOOP EmptyVen 6 Fév 2015 - 17:21

« On ne peut battre son adversaire que par l'amour et non la haine. La haine est la forme la plus subtile de la violence. La haine blesse celui qui hait, et non le haï. ».
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« Tu prêches un converti ! » À ces mots-là, Coop’ haussa les sourcils et avança un peu la tête sous le coup de la surprise: il n'était pas un converti à ses yeux. ll n’avait aucune idée de ce que c’était la prison, ça devait calmer les gens, c’était sûr. Il ne fera pas un plaisir d’essayer la prison lui, il n’avait pas l’expérience et il ne savait pas bien se défendre. C’était du suicide. Non… Cooper avait du mal à croire. À tout croire: il était peut-être déjà en enfer, mais tout semblait être réel. Il n’était pas mort et il était bien là, devant Teddy qui s’était déjà pris un coup dans le nez. Il avait du mal à croire qu’il était devant lui, à lui parler. Il avait du mal à croire qu’il était à Huntington Beach, il avait du mal à croire qu’il était en train d’écrire un livre. Parce que pour lui, sa vie parfaite s’était terminée depuis qu’il avait ouvert les yeux sur la mort d’Emma, la soeur d’Ally. Il s’était rendu compte les mauvaises choses qu’il avait dû faire, il n’était peut-être pas mieux que Teddy en personne. Parce que l’écrivain, lui aussi, avait tué une personne. Il avait déjà vu plusieurs personnes mourir sous ses mains, mais il se rappelait à quel point il s’en fichait parce qu’il savait qu’il avait fait ce qu’il avait pu. Sauf pour cette personne-là. Décédée sous sa bêtise et son aveuglement, sa obsession. Teddy, lui c’était par la haine, il avait frappé son petit frère et son copain. Il savait dans le fond ce que c’était de tuer une personne… Le voir devant lui, tout calme contrairement à lui. Il ne savait pas comment il faisait, mais il s’en fichait. Les personnes qui détestaient les homosexuels ne culpabilisaient pas, pas les personnes comme la famille Baker. Il avait bien vu les membres et comment ils souriaient devant le malheur, comment ils avaient le don d’énerver les Kingston. Ils avaient demandé justice et ils l’avaient obtenu à moitié. Teddy Baker est l’homme qui a pris toutes les conséquences, les sanctions pour éviter que ses frères soient en prison. Cooper n’était pas dupe, il savait que les deux frères avaient pris part, mais c’était ainsi.

« J’ai jamais prétendu vouloir obtenir un pardon… » lui répondit-il dans un murmure, que malgré tout Cooper parvenait à entendre, il plissa les yeux et garda la distance. Il ne voulait pas que les choses dérapent, dans un endroit public. «  Ecoute Cooper je ne sais pas ce que tu veux ni ce que tu cherches .. Si tu cherches la vengeance fais-toi plaisir il n’y aura aucune réplique de ma part. Tu veux me frapper jusqu’à ce que ta colère aie disparu. » continua-t-il, pendant que l’ex-étudiant en médecine était tout de suite muré dans un silence, il observait comment Teddy se mit en position, prêt à se faire frapper. « Vas y fais-toi plaisir je ne me défendrai pas… » Coop’ vit l’occasion de le frapper sans subir les conséquences. Sans avoir à s’inquiéter des coups en retour. Sa mâchoire se serra et regarda toujours l’homophobe qui était devant lui, les mains derrière le dos. Il attendait les coups venir, mais rien ne venait de Poop qui essaya tant de mal que de bien à résister, il lui tourna le dos et fit quelques pas qui l’éloignait. Il ne mit pas longtemps qu’il fit déjà demi-tour comme s’il était frappé par une soudaine pensée. Il se dirigea vers Teddy assez rapidement et le prit par le col des deux mains. C’est sur un ton énervé qu’il répliqua enfin « Je ne prendrai pas ce plaisir. Je ne m’abaisserai pas à ton niveau. Je sais ce que ça fait de frapper quelqu’un et je sais ce que ça fait après. Ça n’arrangera pas les choses. » Il le maintint toujours par le col, se retenant du mieux qu’il pouvait à ne pas le frapper, parce qu’il savait quelles seraient les conséquences. Il savait que frapper, il allait culpabiliser d’avoir frappé un homophobe et d’avoir fait ce qu’il attendait: s’être abaissé à son niveau. Il allait dans un autre temps, regretter de ne pas l’avoir frappé plus fort. Dans cette ville Huntington Beach, il y avait de la sécurité partout. En parlant de sécurité, afin d’éviter l’intervention d’un agent dans le coin. Il finit par le relâcher en le repoussant. « Je suis pas comme toi. Je ne tabasse pas les gens pour passer ma colère et le dégoût. Bien que j’ai cette envie, je ne suis pas comme ça. » Il secoua la tête, il était plutôt du genre à tuer petit à petit les personnes, il avait déjà vu aussi trop de personnes souffrir et mourir sous ses yeux pour qu’il ait la force de frapper une personne juste pour se défouler. « La vengeance n’arrangera rien. Ça ne ramènera pas mon frère. Soit chanceux qu’il soit pas là. » il fit quelques pas en arrière et mit les mains dans les poches de son blouson avant de se retourner après quelques pas. « Tu me dois au moins une réponse. Pourquoi les avoir choisi ? » Il avait beau se dire qu’il les avait frappé avec ses frères parce qu’ils aimaient pas les homosexuels, parce qu’ils étaient des homophobes pourri jusqu’à la moelle. Il n’arrivait pas à comprendre ce qui les avait motivés à les frapper. Eux. Pas les autres… Pourquoi eux ? Ce qui énervait aussi Cooper, c’était que Teddy lui ressemblait plus ou moins. Les situations étaient différentes, mais ils en étaient à la même chose. Ils culpabilisaient d’avoir causé la mort d’une personne quelque ce soit la manière. Teddy, par la haine. Cooper, par l’envie.





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MessageSujet: Re: That's a damned fucking joke - TEDCOOP   That's a damned fucking joke - TEDCOOP EmptyLun 23 Fév 2015 - 8:50

Cooper n’avait pas idée de l’image que Teddy pouvait avoir de lui-même, tout ce que Coop pouvait lui dire Teddy le pensait sans doute de lui-même. Il se détestait et personne ne pouvait imaginer à quel point. Il était incapable de soutenir son propre regard dans un miroir et ça faisait longtemps qu’il savait qu’il ne méritait pas la chance qu’on lui avait offerte. Cette offre de boulot c’était inespéré et il ne savait pas pourquoi son cv avait été accepté. Après tout un ex taulard qui enseigne en lycée ça peut ne pas être très bien vu. Le fait est que Teddy se montrait au boulot irréprochable il ne voulait pas risquer une seule seconde de perdre ce job parce qu’il ne savait pas du tout s’il en retrouverait un. Et puis c’était un boulot qu’il aimait vraiment, et d’après ce qu’en disaient les élèves il était un prof apprécié. Personne ne connaissait son passé et c’était aussi bien comme ça. Personne n’avait besoin de savoir ses vieux démons et connaître ses plus noir secrets. Il n’était pas encore capable de s’expliquer ni de se justifier. Il n’était pas comme ses frères ou son père et la seule façon qu’il avait de le prouver c’était d’avouer qui il était vraiment. Mais ça il en était incapable, il était impossible d’avouer qu’il était bisexuel… Pourtant ici il aurait pu ses frères étaient à des kilomètres d’ici mais il s’était caché tellement longtemps que c’était effrayant d’être vraiment lui-même. Sans doute que s’il l’avait dit à Cooper ça aurait changé les choses, mais de toute façon le fait d’être bisexuel changeait rien au fait qu’il n’avait rien fait ce jour-là pour arrêter ses frères. Il n’avait pas donné de coup mais c’était tout comme. La culpabilité était bien ancré en lui, et le rongeait de l’intérieur un peu plus chaque jour… C’était ça la vrai sentence être obligé de vivre avec ce qui c’était passé ce jour-là…

Teddy ne savait pas ce que Cooper cherchait, la vengeance ? C’était tout à fait possible et Teddy ne pouvait que le comprendre. Le frère de Cooper avait été tabassé presque à mort alors il était normal que Coop’ cherche à le venger. Si c’était le cas Teddy était prêt à encaisser les coups sans rien faire, il avait mis ses mains derrières son dos pour montrer qu’il ne cherchait pas la bagarre. Il avait clairement dit à Cooper qu’il pouvait le frapper sans avoir peur de représailles. C’était sans doute ça qu’il voulait non ? Coop’ l’attrapa par le col de sa veste et Teddy ne montra aucune résistance. Pas un signe de défense rien du tout. Cooper lui dit alors : « Je ne prendrai pas ce plaisir. Je ne m’abaisserai pas à ton niveau. Je sais ce que ça fait de frapper quelqu’un et je sais ce que ça fait après. Ça n’arrangera pas les choses. » Teddy ne broncha pas, comme il l’avait dit à Cooper il se laisserait faire sans rien dire. Et puis que pouvait-il répondre à ça ? Autant laisser Cooper déverser sa colère il lui devait bien ça après tout. Cooper fini par le relâché en le repoussant en même temps . Teddy n’avait pas bronché, ni bouger. Il n’avait pas l’intention de s’en prendre à Cooper, ses années de sport de combat règlerait son compte à Cooper sans problème mais malgré les apparences Teddy n’était pas un bagarreur. Et Sauf en prison une fois pour sauver sa vie il ne s’était jamais battu, et n’avait jamais frappé sur quelqu’un. Coop’ lui dit : « Je suis pas comme toi. Je ne tabasse pas les gens pour passer ma colère et le dégoût. Bien que j’ai cette envie, je ne suis pas comme ça. » Teddy non plus n’était pas comme ça mais pour sauver la peau de ses frères il avait laissé tout le monde le penser. Encore une fois il avait joué à l’homme qu’il n’était pas. Teddy était tout le contraire, c’était un non violent, tolèrent, homosexuel… Il était tous ce qu’il n’avait jamais pu être dans sa famille. Le dire ne servirait à rien et puis il couvrait toujours ses frères, même s’il pouvait dire la vérité maintenant l’affaire avait été jugé il avait fait sa peine fin de l’histoire. Mais c’était plus fort que lui la loyauté envers sa famille c’était ancré en lui, malgré le fait qu’une part de lui les détestait tous mais une autre les aimait. Ce qu’il ressentait à l’égard de ses frères et son père était totalement contradictoire… Cooper reprit la parole : « La vengeance n’arrangera rien. Ça ne ramènera pas mon frère. Soit chanceux qu’il soit pas là. » Teddy espérait ne jamais avoir à croiser Spencer se serait juste trop compliqué. Spencer était venu le voir en prison avait posé des questions sur ce soir-là. Des questions auxquels Teddy ne voulait toujours pas répondre. Teddy avait ensuite refusé toute visite de Spencer. Il cherchait trop loin dans l’histoire, il aurait dû se contenter comme tout le monde de la version officielle. C’est Teddy qui avait donné la majorité des coups. Ses frères s’étaient contenté d’essayé de l’arrêter. C’était ce qu’il avait dit au flic. Et à l’époque il fallait un coupable et personne n’avait cherché plus loin que la version que Teddy avait donné à la police. Ça c’était passé dans une ruelle derrière le bar, il n’y avait eu qu’un témoin en plus de Spencer. Autant dire qu’il avait été facile pour Teddy de refaire l’histoire pour empêcher à ses frères d’aller en prison. Il n’avait rien dit à Cooper de toute façon il n’y avait rien à dire. Cooper posa alors une question : « Tu me dois au moins une réponse. Pourquoi les avoir choisis ? » La réponse était simple et c’est ce qui la rendait horrible. Ses frères les avaient choisis parce qu’ils étaient un couple de gay et qu’ils étaient sur le territoire des Baker… C’était LE bar des Baker, celui que son père avait fréquenté étant jeune et celui où tous ses frères c’étaient retrouvés à faire la fête plus jeune. Il n’y avait jamais eu de couple homo qui avait osé s’aventurer dans ce bar avant tout le monde connaissait la réputation des Baker… Et beaucoup les craignait… Teddy avait un regard profondément désolé et rempli d’une culpabilité profonde. Tous ce qui c’était passé ce jour-là était entièrement sa faute… Il répondit : « Parce qu’ils étaient homosexuel et sur notre territoire. » Autant dire que ces mots lui avaient arraché la bouche. On était à des années lumières de ce que pesait Teddy. Il n’avait jamais considéré un endroit comme son territoire, il n’était pas homophobe parce qu’il était lui-même homosexuel… Il jouait encore une fois l’homme qu’il n’était pas. Et ça faisait mal parce qu’il pensait qu’ici il pourrait être enfin lui-même… Il s’était trompé à croire que peut-être il ne pourrait jamais être pleinement lui-même…
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MessageSujet: Re: That's a damned fucking joke - TEDCOOP   That's a damned fucking joke - TEDCOOP EmptyMar 24 Fév 2015 - 18:25

« On ne peut battre son adversaire que par l'amour et non la haine. La haine est la forme la plus subtile de la violence. La haine blesse celui qui hait, et non le haï. ».
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«Parce qu’ils étaient homosexuel et sur notre territoire. » Il s’arrêta. Les mains dans les poches il était en face de Teddy. Il avait pris de la distance par rapport à lui afin d’éviter toute confrontation. Cette mesure de précaution était totalement inutile. Il n’y avait que quelques petits pas qui les séparaient et il n’y avait pas de barrière. Même s’il y en avait, il l’aurait brisée par tout les moyens, peu importait le temps, peu importait le lieu. Il le retrouvera n’importe où. Teddy vivait à Huntington Beach. Cooper aussi. La ville était petite, le monde entier même. Puisqu’il retrouvait tout le monde ici. Dans cette ville. Poop était là debout, en train d’observer Teddy. Quelques secondes avaient précédé cette phrase: Parce qu’ils étaient homosexuel et sur notre territoire. Pourquoi l’avait-il demandé ? Il secoua la tête, avec un air de dégoût. Comment aurait réagi Spencer ? Comment aurait-il réagi en face de Teddy, après avoir posé la question ? Il n’aurait jamais dû demander. Il n’aurait jamais dû poser la question, parce qu’il savait dans le fond que ça allait lui faire mal d’entendre ça. Ça lui faisait mal de savoir qu’eux, les homophobes n’avaient pas eu du mal à reconnaître les homosexuels. Alors que Cooper n’avait rien vu chez Spencer… Il s’était tellement occupé de lui-même, mais il n’était pas le seul… Personne n’avait rien vu chez Spencer, personne ne s’y attendait. Ça lui faisait mal de savoir que Spencer avait manqué de mourir sous les coups et qu’il avait mis énormément de temps à s’en remettre. Quelque part, ça avait changé chez Cooper la façon de voir les gens. Il pensait voir du bon chez chacun, mais depuis le tabac de Spencer. Il avait dû lancer un débat sur l’homosexualité pour pouvoir repérer les homophobes.

Une minute précédait la réponse à sa question. Il était toujours là. En face de Teddy. Qu’aurait fait Spencer ? La réponse était simple, il n’était pas Spencer et il n’était pas là. Son frère n’était plus en contact avec lui, ils s’étaient perdus de vue et heureusement. Il n’aura pas à cacher, à mentir qu’il avait rencontré Teddy par hasard dans le métro. Qu’ils s’étaient gentiment dit bonjour… Qu’ils s’étaient gentiment dit au revoir. Il sentait son coeur gonfler, lui faire mal d’un coup, sa respiration était devenue difficile. Il serra son poing et ferma les yeux. Il secoua la tête et essaya de se calmer. Parce qu’ils étaient homosexuel et sur notre territoire. Il se répétait cette phrase en boucle. C’était vrai, Spencer venait d’emménager, il venait d’arriver dans son nouvel appartement et il ne connaissait pas les alentours du lieu. Il allait dans le bar où son copain était un habitué. Sur le territoire des Baker ? Ce n’était pas un pays libre ? Où tout le monde était libre d’aller à tel endroit qu’ils voulaient ? Il se torturait Coop’, il avait posé cette question parce qu’il ne comprenait pas. Il cherchait à savoir pourquoi LUI, il avait décidé de le frapper et c’était juste une raison basique. Une raison qu’un gamin d’une cours d’école pouvait avoir… C’était une raison stupide. Stupide. Stupide. Il était stupide Cooper, il expira un gros coup, mais ça n’arrangeait pas les choses. Il se sentait très mal, ses jambes ne l’obéissaient plus vraiment. Il voulait partir d’ici, ne pas répondre. Ses jambes refusaient cela. Son corps ne voulait pas suivre son coeur. Son coeur lui disait de partir, de ne pas s’abaisser à une telle chose. Ne pas s’abaisser à son jeu. Il ne savait pas donner des coups, mais son corps pouvait l’aider. Le faire par l’instinct, faire ce qu’il avait appris par la télé… Par les sports qu’il avait fait. Ça n’allait pas l’aider, Cooper ne voulait pas s’abaisser à ça.

Une minute trente. Les jambes de l’écrivain avaient enfin décidé de l’obéir, mais il n’allait pas dans la direction où il voulait vraiment. Il s’approchait de Teddy, doucement, calmement. Il était calme Cooper, son visage était ferme. Il lui fallait faire deux pas pour se retrouver à moins d’un mètre de Teddy, il mit sa main sur l’épaule de l’homophobe et soupira en laissant retomber un peu sa tête, il s’appuya sur le professeur de maths sur son épaule. « La prochaine fois que je te revois, entouré des gens. Je m’en ficherai des conséquences, je n’hésiterai pas à dire qui tu es réellement. » Il se maudissait de ne pas savoir se battre, mais il connaissait très bien les points sensibles et à quel point ça pouvait faire mal s’il frappait. Cooper n’était pas lui-même, il ne le sentait pas et il s’en fichait. Il n’était pas accompagné avec quelqu’un qu’il connaissait bien. L’écrivain soupira encore, les yeux fermés pour quelques secondes. « N’essaye pas d’être seul. Ça sera pire… » Il en avait peur. Il avait peur de lui-même. Il avait peur de ce qu’il allait devenir. Teddy lui faisait sortir le mauvais côté, ce côté qu’il avait toujours essayé de cacher aux yeux de tout le monde « Fais tout pour qu’on ne se retrouve pas. » Il était sérieux sur ces mots. Il serra doucement l’épaule de Teddy avant de la relâcher et de taper tout d’un coup les oreilles de Teddy de ses deux mains pour lui faire perdre l’équilibre. Il enchaina ensuite par un coup de poing sur le plexus pour rendre sa respiration difficile. L’écrivain donna un coup de pied sur la jambe de Teddy assez fort pour qu’il tombe. Le professeur de Maths à terre, Coop’ allait frapper encore, le tenant par le col, mais il s’était retenu. Il se pinça les lèvres, le poing en l’air, il laissa retomber son bras et relâcha la personne.

Il n’était pas comme ça. Il s’était laissé abandonner dans sa colère. Il allait faire une bêtise. Il ne comprenait pas ce qui venait de se passer. Il avait perdu le contrôle à s’imaginer ce qui allait se passer par la suite. Il s’était imaginé leur prochaine rencontre, ce qui adviendrait. Cooper ne savait pas se battre, mais il connaissait les points sensibles qu’il s’était dit qu’il n’avait pas besoin de connaître un art martial. Il recula de quelques pas et montra ses mains en guise d’apaisement. Il aurait voulu dire désolé, mais il ne le fera pas. Il ne dira pas désolé par les mots, bien que son visage le faisait à sa place. Il serra la mâchoire et continua à faire quelques pas en arrière. Il se retourna ensuite pour marcher, il voulait disparaitre de la vue de Teddy. Il ne voulait pas le revoir parce qu’il pouvait… Aller plus loin et ce n’était pas ce que voulait Cooper. Il ne voulait pas prendre la place d’un homophobe. D’être en prison pour avoir frappé à sang la personne. Il se mit à marcher pour aller plus loin, redressant son sac sur ses épaules. Il marcha pour entrer dans l’immeuble, prendre les courriers. Prendre l’ascenseur et arriver devant la porte de son appartement. Il prit un instant après avoir mis les clefs dans la serrure. Il n’avait pas tourné et Cooper posa sa tête contre la porte. Il observa sa main qui était rougie par le coup qu’il avait donné à Teddy. Il serra la mâchoire et finit par tourner la serrure pour entrer dans l’appartement enfin. Cooper voulait tellement lui faire la justice à sa façon et ce ne sera pas par les poings, mais par la société. La justice a été trop douce avec Teddy. Huit ans de prison ne suffisait pas. C’était comme s’il avait subi la première partie de la justice et qu’il lui manquait une seconde. Cette seconde était en train d’arriver.





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