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| “ Look what life did to us. But hey, we're still sexy. ” | |
| Auteur | Message |
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Eden M. Jefferson GOOD COP
› MESSAGES : 370 › EMMENAGEMENT LE : 07/09/2013 › AGE : 39 › STATUT CIVIL : PÈRE CÉLIBATAIRE D'UNE PETITE FILLE ; CROIS AVOIR TOURNER LA PAGE SUR MARISSA, EN RELATION SECRETE AVEC JANE ET PEUT-ÊTRE AMOUREUX DE BETH. › QUARTIER : A PALM AVENUE, AVEC SA FILLE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN PSYCHIATRE, HOMME AU FOYER ; › HB AWARDS : (2013) MEILLEUR PERSONNAGE (LOVE IS ENOUGH) (2015) SEX SYMBOL JUNIOR (2016) COUPLE LE PLUS IMPROBABLE AVEC JANE › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : LE PLUS BEAU DE TOUT LES HOMMES SEXY : IAN SOMERHALDER ; › COPYRIGHT : ELOW ;
| Sujet: “ Look what life did to us. But hey, we're still sexy. ” Ven 13 Juin 2014 - 17:46 | |
| Look what life did to us. But hey, we're still sexy. Beth & Eden Père célibataire. Non, ce n'était pas ça. C'était un père divorcé, encore fou amoureux de son ex-femme et complètement dépassé par ce qui lui arrivait. Eden avait encore du mal à croire que le divorce était enfin prononcé. Les choses étaient parties en vrille depuis ses derniers mois et voilà... deux semaines ? Un peu plus ? Qu'il pouvait - devait - dire qu'il était divorcé, avec un enfant à la charge. Qui l'aurait cru, lui et Marissa, divorcé. Il ne savait pas encore comment parler à Leah ou comment aller la voir pour lui expliquer qu'il n'avait pas voulu que les choses s'enveniment de cette façon. Mais il l'avait prévenu : il voulait protéger Faith avant tout. Il était prêt à partir et à laisser Marissa et Ethan tranquille, mais la procédure du divorce lui avait posé sa fille dans ses bras, jugeant Marissa non-apte à prendre soin de la petite. Que pouvait-il faire ? Ignorer ses avocats et laisser Faith chez Marissa alors qu'on lui accordait provisoirement la garde ? Il voulait le meilleur pour sa fille. Il la passait avant tout. Même avant lui. Alors oui, il ne voulait pas que Marissa se retrouve aussi éloigné de sa fille, surtout après la perte de leur fils et après tout ce qu'ils avaient vécu. Il savait que cela risquait d'être trop pour elle et il ne voulait pas la démolir où enfoncer le clou. Il tenait à elle, encore, malgré tout ce qui s'était produit et malgré le fait qu'elle lui avait clairement dit aimer Ethan. Il n'y pouvait rien, Marissa était sa vie, sa raison de vivre. Et tout lui retournait la tête au point où il n'était plus que l'ombre de lui-même. Il avait dû changer ses horaires au bureau, afin de commencer après Faith et de revenir avant elle. Il voulait être capable d'aller l'emmener et d'aller la chercher. Elle ne voyait déjà presque plus sa mère, il ne voulait pas que son travail lui retire son père. Il voulait être le plus présent possible pour elle, pour qu'elle ne manque de rien. Qu'elle ne remarque pas le vide que Marissa avait laissé en elle, aussi bien qu'en lui.
Il avait de la chance, d'être doué pour ce qu'il faisait, même quand son esprit était ailleurs et complètement martyrisé par la douleur. Eden était un bon psychiatre et les patients qu'il avait, il en prenait soin comme le bon docteur qu'il était. Changé ses horaires, ce n'était pas une mince tâche, parce qu'il avait un patron assez sévère qui passait plus son temps à travailler qu'à faire autre chose. Mais Eden n'était pas comme ça, à s'acharner au travail pour ne pas se rendre compte de la réalité qui l'entourait. Et après plusieurs conversations, il eut le droit à des changements. Il ne travaillait plus en week-end, il faisait tous les jours de la semaine avec des horaires correctes et il pouvait poser les vacances quand sa fille n'avait pas école. Tout tournait autour de Faith, tout. Mais Eden avait quand même pas mal de pression sur le dos. Serait-il capable de gérer tout ça ? D'être un bon père, un bon médecin... Il ne savait plus où donner de la tête et la vie qu'il avait eut avec Marissa lui manquer. Vraiment. La seule chose qui n'avait pas changé et qu'il refusait de changer, c'était les mardis soir. Avoir Eric à la maison, il lui permettait de continuer à aller faire un peu de basket pendant que son frère surveillait la petite. Alors après être allé chercher sa fille, il avait pris son sac et il était directement allé dans la salle de sport du centre-ville. Il avait besoin de se défouler, au moins une fois par semaine. Il avait besoin de se lamenter sur lui-même. De reprendre en boucle son histoire, sa vie et de se dire que tout ceci était sa faute. Parce que oui, c'était de sa faute. Il voyait ça comme un domino, qui poursuivait sa route, tombant pièce après pièce. Et la première pièce, c'était lui. Ça ne pouvait qu'être que lui. Peut-être que s'il n'avait pas été aussi stupide et s'il ne l'avait jamais trompé... peut-être qu'ils n'auraient jamais perdu leur petit garçon, qu'elle ne serait jamais allé voir ailleurs...
Il balança le ballon, marquant. Ses collèges hurlèrent de joie. Ils faisaient des petits matchs, comme ça, chaque mardi soir. Tous avaient des vies bien particulières. Certains étaient pères, d'autres à peine marié. Il y avait même Larry, célibataire et fière de l'être. C'était des amis à Eden, des gosses de riche qui traînait dans la ville depuis trop d'année. Et puis après deux heures, ils étaient tous bien content d'eux, repartant chacun de son côté, lançant de vague : « - Et tu viens diner vendredi soir, hein ? ». Serviette sur l'épaule, Eden salua quelques amis avant d'aller retirer ses vêtements et de prendre une douche. Une douche qui lui sembla durer une éternité. Sa vie elle-même lui semblait tellement plus lente. Sans aucune surprise. Il fut une époque où ce calme l'avait complètement fait paniquer. Maintenant, il supportait ça comme si c'était une fatalité. Qu'il n'avait pas le choix. Et cette fois, il était tout bonnement incapable de changer les choses. Une fois sa douche finie, il se changea rapidement pour sortir des lieux. Le soleil commençait à peine à se coucher plus loin. Huntington Beach était un endroit très beau, très touristique aussi. Il était toujours surpris d'y découvrir des choses et d'être toujours ému pour le coucher du soleil plus loin. Il se mit alors en marche, pour rentrer chez lui. Il aimait bien marcher jusqu'à sa maison, surtout après les matchs de basket. Il sortit son téléphone pour envoyer un message à son frère, lui disant qu'il était sur le chemin du retour. Demandant par la même occasion si tout se passait bien. Il voulait aussi savoir ce que Faith faisait. Il était un peu lourd dans le genre, pire qu'une maman poule.
Soudain, alors qu'il leva la tête pour traverser la route, il aperçut quelqu'un de l'autre côté. Quelqu'un qu'il n'avait pas vu... depuis tellement longtemps. Il lança un coup d'oeil rapide aux feux, avant de ranger son téléphone et de traverser la route. Son sac de sport était une vraie gêne, terriblement lourd aussi, mais il s'en fichait. Il accéléra le pas, tournant à une rue, avant de lancer un bon grand :
« - Beth ! »
Et il s'arrêta, un peu essouffler d'avoir accéléré trop vite. Il s'arrêta, en face de la jeune femme. Posant son sac à terre. Au moins, il n'était pas aveugle. Il l'avait bien reconnue. C'est fou comme ça remontait à loin et pourtant, Beth n'avait pas été un plan cul comme un autre. C'était d'ailleurs la seule fille qu'il avait côtoyé et avec qui il n'avait jamais essayé de coucher. Où peut-être une fois, bien bourré, dans une soirée privée ? Aucune idée. Mais elle avait été son amie et ça, il s'en souvenait très bien. Il s'en souvenait trop bien, en réalité. C'était la période la plus amusante de sa vie, il fallait le dire. Les bêtises, les secrets, le bal de promo... Lui et Beth avait tout simplement perdu contact. Chacun sa vie, chacun ses problèmes... il avait souvent pensé à elle, quand des petites conneries lui revenaient en tête. Parfois, il se demandait ce qu'elle était devenue, ne cherchant pourtant pas à la retrouver d'une manière ou d'une autre, se disant que ça ne servirait sans doute à rien de se retrouver une journée pour se perdre de nouveau après. Mais il ne l'avait jamais croisé, comme ça. Il n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle était devenue, de ce qu'elle avait fait. C'était compliqué, mais une part de lui avait décidé que c'était peut-être l'occasion au jamais de savoir, de découvrir ce qu'elle était devenue. Combien d'années s'étaient écoulées depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus ? Eden ne savait pas, mais il savait une chose. Elle était toujours aussi belle.
« - Beth Walsh ! J'arrives pas à le croire. » Et il souriait, tout de même heureux de la voir. « - Bon sang, ça fait une éternité. »
Dernière édition par Eden M. Jefferson le Mar 17 Juin 2014 - 19:38, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: “ Look what life did to us. But hey, we're still sexy. ” Sam 14 Juin 2014 - 15:10 | |
| Eden Jefferson & Beth Wilkerson La journée n’avait pas été de tout repos pour Beth, c’était le moins que l’on puisse dire. Elle s’était levée aux aurores pour courir, et si d’habitude cela lui faisait un bien fou, elle se sentait à présent aussi épuisée que si elle avait passé la journée à courir sur la plage, sous le cagnard. Aucun emploi officiel, mais des occupations toutes aussi prenantes les unes que les autres. Elle avait commencé par répondre à quelques questions d’un étudiant en journalisme au sujet de son association, et puis elle s’était simplement rendue au siège de cette dernière pour régler tout un tas de paperasse. Elle n’avait même pas eu le temps de s’occuper des réseaux sociaux de l’association, occupation qui lui tenait à cœur car lui permettait de partager directement avec les donateurs et les médias. Mais ce jour-ci, elle avait manqué de temps au point de ne pas prendre celui de déjeuner. Alors, les réseaux sociaux, vous pensez bien… Elle n’était même pas sûre d’être allée aux toilettes depuis son saut chez elle après son jogging matinal. Dire qu’ils n’étaient que mardi… Elle n’osait même pas s’imaginer le confort de ses draps, ça semblait beaucoup trop lointain encore. Accrochée à son portable comme si sa vie en dépendant, elle était à présent en train de régler quelques problèmes de gestion des dons. Non, ils n’achèteraient pas de MacBook aux enfants du Guatemala. Leur offrir une école et de quoi écrire, c’était la base. Pas le MacBook. Quels crétins, parfois, ces stagiaires… A croire que les jeunes ne savaient plus vivre sans Ipod. Non, Instagram n’était pas vital ! Les connaissances, par contre… C’était la plus belle des missions que l’on pouvait donner à des jeunes : apprendre. Si elle avait eu la chance de bénéficier d’une éducation remplie de découvertes, elle savait que ce n’était pas le cas de tout le monde et voulait offrir la même chose à ceux qui ne l’avaient pas eue. La connaissance, disait-elle toujours, c’est le pouvoir. Par contre, de là où elle était, elle avait parfois un peu de mal à se rendre compte du travail qu’elle accomplissait. Pour cela, rien de mieux que le terrain, et Julian ne dirait pas le contraire. Mais entre ces quelques semaines au Guatemala, il y avait ces longs mois ici, à Huntington Beach, où elle ne pouvait que s’imaginer ce qui se tramait là-bas. Rien de concret face à elle, juste des projets, des conseils, des ordres qu’elle donnait, des chiffres, mais même des photos n’arrivaient pas réellement à rendre compte de ce qui se passait là-bas, de ce qu’ils créaient, ce qu’ils permettaient. « Je m’en fous de la couleur de leurs crayons de papier ! Me faites pas croire que c’est le plus important alors que vous venez de proposer de leur offrir des Ipad ! Heu, Ipo—MacBook, peu importe ! C’est pas ça la cultu— » S’énervant, pendue à son Iphone… non, je déconne, elle était team Samsung-, Beth se demandait bien qui avait sélectionné ce stagiaire. A tous les coups, il allait détourner des fonds pour s’offrir la dernière tablette à la mode. Ses talons torturaient ses pieds, et elle ne comprenait pas comment elle arrivait encore à courir sur le trottoir. Elle n’était même plus sûre de sa destination. Elle gérait par téléphone, à présent, mais quelque part, elle voulait être sure de ce qui se passait au siège de l’association. S’imaginer le stagiaire tout seul ne la rassurait pas vraiment. Que ce soit pour des histoires de détournement de fond ou parce qu’elle s’imaginait bien photocopier ses fesses… En tous les cas, Beth aurait bien refait un saut là-bas, juste pour être sure. Mais la vérité était qu’il commençait à se faire tard, et que la caféine qu’elle avait ingurgitée tout au long de la journée ne nourrissait pas. Elle avait faim, et si elle n’était pas aussi remontée que ça contre le stagiaire, elle se serait peut-être rendu compte que le monde commençait à tanguer autour d’elle. « De la CULTURE ! Tu sais ce que c’est ? » continuait-elle en voyant de plus en plus rouge –mais rouge pâle, parce que sa glycémie rejoignait à présent les abysses. « Vois ça avec Gladys, de toute façon, elle sait comment on gère les stocks de papeterie ». Lui raccrochant au nez, toute patience s’était volatilisée, Beth n’abandonna pour autant pas son téléphone. Elle envoya un sms tendre à sa moitié, lui demandant quand il serait de retour à la maison, et s’arrêta bêtement devant la vitrine d’une pâtisserie. Et ouais, elle venait de réaliser que le déjeuner était passé à la trappe… Et comme pour confirmer tout ça, son ventre hurla sa détresse, et elle posa la main dessus, comme pour le calmer. Arrêtée au milieu du trottoir alors que tout le monde gravitait autour d’elle, sans doute énervé qu’une pimbêche bloque le chemin, Beth hésitait à prendre le temps de manger quelque chose, avant de réaliser qu’elle serait sans doute bientôt à table avec Daniel. Sauf que… son portable vibra entre ses mains. Il venait de lui répondre qu’elle ne devait pas l’attendre pour manger, ni même pour se coucher. Il avait beaucoup de travail… Sa colère envers le stagiaire s’envola pour laisser place à une déception immense mêlée à de l’inquiétude. Depuis qu’elle lui avait parlé de bébé, plus rien n’était pareil avec son époux. Elle n’osait pas faire de corrélation, mais elle n’osait pas non plus lui demander des explications claires. Daniel lui manquait, et elle avait oublié cette promesse qu’il lui avait faite de l’emmener en Italie. Elle n’était pas prête de la voir, l’Italie. Reprenant doucement la marche, Beth répondait à Daniel en lui souhaitant une bonne soirée.
Soudain, elle sursauta. Quelque chose –quelqu’un- venait de se mettre en travers de son chemin, mais, le nez accroché à son écran, elle mit un moment à comprendre ce qui se passait. Elle cria, sans même réaliser que cette personne semblait connaitre son prénom. On l’attaquait. C’était peut-être son sac Michael Kors, elle le savait, il faudrait un jour qu’elle arrête ce genre d’achats. Il laissait croire qu’elle était riche… Même si c’était bel et bien le cas, elle ne comptait pas abandonner cet argent à des délinquants. Cet argent-là, elle préférait l’investir pour les enfants du Guatemala et leur éducation. Et les sacs Michael Kors, mais passons. Bref. Son réflexe fut donc une espèce de claque mêlée à un coup de poing. Elle grimaça aussitôt de douleur, puis de désolation. Elle venait de reconnaitre son agresseur. Ou plutôt, celui qu’elle avait agressé. « Eden ! » Avec un sourire crispé, elle hésita à prendre la fuite, et puis ressentit une bouffée de joie, comme ça faisait longtemps que ça ne lui était pas arrivé. « Eden… ! » répéta-t-elle bêtement avant de s’excuser. « Je suis désolée, je t’ai pris pour, heu… Pas toi ! En même temps tu m’as barré la route avec ton sac, j’ai cru que t’allais m’agresser ! » Elle marqua une pause avant de demander, en rigolant : « tu vas pas m’agresser, hein ? » Eden avait été son meilleur ami pendant des années, et le temps avait décidé de les séparer. Pourtant, maintenant qu’elle le retrouvait, par le plus grand des hasards, c’était comme si elle se retrouvait face à la même personne qu’elle avait laissée, des années auparavant. Peut-être quelques rides de plus, mais il en était de même pour elle. Il était plus mature. Mais toujours aussi beau et élégant. Il devait en faire chavirer des cœurs… A moins qu’il soit toujours aussi fidèle à Marissa. Portant une nouvelle fois la main à son ventre, elle lui répondait « deux éternités, au moins ! ». Au moins… « Qu’est-ce que tu deviens ? A part que tu pues un peu… » Et puis elle s’imagina sa propre allure et se tut. Ses pieds la suppliaient de lui accorder de la clémence, et son ventre d’être rempli. Le monde tournait un peu plus encore autour d’elle, et elle s’imaginait assez pâle. Elle n’avait carrément aucune idée de l’heure qu’il était. Elle avait juste envie de s’écrouler… mais avec Eden. Ils avaient tellement de choses à se raconter ! « Si je fais rien, je vais finir à l’hopital », commenta-t-elle en jetant un coup d’œil à son ventre avant de réaliser qu’elle sous-entendait une nouvelle tout autre qu’une simple faim de loup. Non, malheureusement, elle n’était pas enceinte… « Ça te dit d’aller manger un bout ou t’as prévu de te laver ? On a pas mal de choses à rattraper. Je savais même pas que t’étais encore un Huntington Beach ! ». Son portable vibra une nouvelle fois dans sa main. C’était Daniel qui lui souhaitait une bonne soirée. Et il avait omis le traditionnel « je t’aime » avec lequel il ponctuait ses messages quelques mois encore auparavant.
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| | | Eden M. Jefferson GOOD COP
› MESSAGES : 370 › EMMENAGEMENT LE : 07/09/2013 › AGE : 39 › STATUT CIVIL : PÈRE CÉLIBATAIRE D'UNE PETITE FILLE ; CROIS AVOIR TOURNER LA PAGE SUR MARISSA, EN RELATION SECRETE AVEC JANE ET PEUT-ÊTRE AMOUREUX DE BETH. › QUARTIER : A PALM AVENUE, AVEC SA FILLE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN PSYCHIATRE, HOMME AU FOYER ; › HB AWARDS : (2013) MEILLEUR PERSONNAGE (LOVE IS ENOUGH) (2015) SEX SYMBOL JUNIOR (2016) COUPLE LE PLUS IMPROBABLE AVEC JANE › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : LE PLUS BEAU DE TOUT LES HOMMES SEXY : IAN SOMERHALDER ; › COPYRIGHT : ELOW ;
| Sujet: Re: “ Look what life did to us. But hey, we're still sexy. ” Mar 17 Juin 2014 - 23:50 | |
| Look what life did to us. But hey, we're still sexy. Beth & Eden Tout n'était pas si rose pour Eden, que ça soit aujourd'hui où le mois dernier, en ce moment rien n'était jamais facile pour lui. Et les épreuves qu'il était en train de traverser il aurait aimé ne jamais les affronter. Pas étonnant qu'il avait besoin de décompresser, de marquer quelque panier, de se défouler et d'oublier une seconde le monde dans lequel il vivait. Mais, lorsqu'il marchait pour rentrer chez lui, dans le calme le plus absolu et qu'il regardait la ville comme si tout avait changé, il réalisait à quel point il ne voulait pas fuir ses problèmes. Il y avait une solution très simple à tout ce qui lui arrivait et il le savait. Il avait besoin de Marissa et il avait besoin de retrouver sa femme. C'était aussi simple que ça et il était prêt à se battre. Et même si tout lui prouver le contraire, il ne lâcherait pas l'affaire. Faith avait besoin de sa mère. Et lui de celle qu'il avait tant aimé. Il se fichait pas mal des sentiments de Marissa pour Ethan. Il se fichait pas mal d'Ethan tout court. Il trouverait un moyen de prouver à Marissa qu'elle n'avait pas besoin de lui dans sa vie. Qu'elle avait besoin d'Eden et de personne d'autre. Et lorsqu'il marchait, entre cet endroit qui lui permettait de tout oublier et celui qui lui rappelait tant, il essayait de trouver la façon dont il arriverait à ramener Marissa auprès de lui. Il était désespéré, mais il ne voulait pas perdre espoir. Il ne voulait pas qu'un jour sa fille le regarde droit dans les yeux et qu'elle lui demande : Est-ce que tu es certain d'avoir tout essayé pour ramener maman ? Parce qu'alors il aurait l'impression d'avoir lamentablement échoué, en tant qu'époux, en tant que père, en tant qu'être humain.
Il ne pensait pas croiser Beth pour autant. Ces derniers temps, il ne traînait pas avec beaucoup de personnes. Après tout, le divorce lui avait donné une mauvaise réputation. Des rumeurs avaient été lancés et seul ses amis de boulot ou de vieille connaissance continuaient à le traiter de la même façon. Le nombre de personne qu'il avait perdu était plus grande que ce qu'il aurait pu s'imaginer. Beth n'avait aucun lien avec sa vie actuelle et pour être franc, c'était peut-être mieux ainsi.
« - Woah. » Il posa une main sur sa joue, évaluant les dégâts de l'agression de Beth. Il se mit à sourire, riant légèrement alors qu'elle s'excusait. Voilà des retrouvailles dont il se souviendrait. L'espace d'un instant, il avait vraiment cru qu'elle lui avait gardée cette baffe spécialement. Comme s'il lui avait fait quelque chose à l'époque et qu'elle en profitait aujourd'hui pour se venger. Mais non, elle s'était juste... trompé. « - Non, je ne vais pas t'agresser. » Puis il pris une mine sérieuse. « - Sauf si tu projettes de me frapper de nouveau. » Il afficha un sourire. Quelque part, il avait l'impression qu'elle n'avait pas changée. Qu'elle était toujours cette fille dont l'amitié était secrète. Qu'est-ce qu'il n'avait pas fait pour maintenir sa relation avec Marissa. Bon d'accord, au tout début avec Marissa, c'était juste faux. Juste pour gagner la couronne du roi de promo, le truc. Mais il était tombé dans le piège et il avait craqué comme un con. Mais sa manie de vouloir plaire aux femmes, l'avait tout simplement poussé à éloigner certaines d'entre-elles de Marissa. Comme ça, tout le monde était content, non ? Aujourd'hui il trouvait son attitude vraiment débile. Il remarqua alors qu'elle posa sa main sur son ventre. Elle avait faim ou elle attendait un bébé ? D'ailleurs, qu'était-elle devenu, vraiment ? Eden n'en avait pas la moindre idée... c'était tellement... dommage.
« - Hey... » lança-t-il alors que Beth venait de dire qu'il puait. Ce n'était pas très poli ça. « - Je suis allé faire un peu de basket. Pardonne-moi d'être un homme en bonne santé. » Non, mais, elle n'avait pas tort. Où est-ce qu'il avait foutu se putain de déodorant... Puis il fronça les sourcils, se demandant ce que Beth était en train de raconter. Finir à l'hôpital. A en juger par son état, elle devait être complètement fatiguée. Avait-elle manger.. ah bah non. « - je n'ai jamais quitté Huntington, vraiment. » Il marqua une pause. C'était presque triste, en vrai. Il s'en rendait compte en le disant. Il laissa le temps à Beth de regarder son téléphone avant de dire.
« - Allons manger. » Il reprit son sac. « - Et j'te montrerais la photo de ma fille. » Il était sérieux. Il avait tellement de photo dans son téléphone d'ailleurs. Sa fille, c'était toute sa vie. Il fit le tour alors, regardant ce qu'il y avait dans la rue sans voir quoi que ce soit d'intéressant. « - Tu connais un endroit intéressant pas loin ? Je t'aurais bien invité chez moi, mais c'est un peu loin... et je n'ai pas très envie de te voir tomber dans les vapes parce que madame n'a pas manger. Tu as l'air complètement épuisé. »
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| Sujet: Re: “ Look what life did to us. But hey, we're still sexy. ” Dim 22 Juin 2014 - 0:01 | |
| Eden Jefferson & Beth Wilkerson La vie avait été clémente avec elle. Mais bien plus que clémente : elle avait été généreuse avec elle. Elle avait vécu le rêve de chaque jeune fille : elle était épanouie. Après des peur et des angoisses qui l'avait paralysée, Beth avait repris le dessus. Elle avait fait les études qu'elle désirait, avec brio, elle avait monté une association pour une cause qui lui tenait particulièrement à cœur, et, par dessus tout, elle avait rencontré son âme sœur. Daniel était devenu son ami avant d'être son copain, son fiancé, puis son mari. C'était ce qui faisait leur force, se plaisait-elle à se rappeler. Jamais il ne l'abandonnerait, jamais il ne la laisserait de côté. Parce que qu'ils étaient des âmes sœurs. C'était à ça qu'elle s'accrochait lorsqu'à des moments desespérés, elle se trouvait délaissée. Le travail comptait, c'était un fait, et en l'épousant, elle savait clairement qu'elle épousait sa carrière avec lui. Mais quelque chose avait changé depuis qu'elle lui avait proposé de mener leur relation à un engagement encore supérieur. S'imaginer père lui avait peut-être fait peur, se disait-elle. L'engagement, au contraire, ne lui avait pas fait aussi peur lorsqu'il l'avait demandée en mariage un an après le début de leur relation. C'était un signe de passion, sans doute. Un besoin de lui faire comprendre que c'était elle qu'il voulait, et uniquement elle. C'était comme ça qu'elle l'avait perçu à l'époque, et c'était ce qui l'avait fait accepter sa demande sans prendre le temps de réfléchir à la brusquerie du geste. Cela faisait maintenant quatre ans qu'ils étaient mariés, et pas un seul nuage au-dessus de la perfection de leur couple. Il passait beaucoup de soirées à travailler, mais elle ne s'en formalisait, justement parce qu'elle savait qu'il était probablement aussi attaché à son métier qu'à elle. Le problème, maintenant, était différent. Et plus le temps passait, plus elle était blessée par cet éloignement. Une seule question... Cette question qu'elle lui avait posée était la seule responsable de ce qui se passait à présent. Mais elle n'arrivait pas à s'en vouloir. Tout ce qu'elle constatait, c'était que sa relation n'était peut-être pas aussi idyllique que ça, et que s'il s'était engagée avec elle en lui passant la bague au doigt, il ne voulait pas le faire envers quelqu'un d'autre en créant une toute nouvelle vie. Pour se rassurer, parfois, elle se disait qu'il faisait peut-être face à des cas bien compliqués au boulot, mais elle ne pouvait le confirmer ni l'infirmer. Il ne lui disait plus grand chose. Il ne la touchait plus, non plus. La seule chose qui lui permettait de laisser temporairement toutes ces pensées moroses de côté, c'était son boulot. Son association, et l'engagement le plus total qu'elle avait pour elle. Elle en était épuisée, mais l'épuisement, encore une fois, l'empêchait de trop ressasser tout ça. Et, perdue dans son monde, elle n'avait pas pensé une seule seconde que l'homme qui l'avait interpellée en pleine rue lui voulait autre chose que l'agresser. « Woah » avait réagi Eden alors qu'elle avait porté la main à sa bouche, sincèrement désolée. D'où lui était venu ce réflexe ? Elle n'était pas forcément de nature violente... Surtout en pleine rue, de jour, face à quelqu'un qui l'appelait par son prénom... Lui souriait alors qu'elle s'excusait, mais il n'y avait vraiment pas de quoi sourire ou rire. Quoi que maintenant qu'elle le regardait... Il portait la marque de sa main sur sa joue. Elle s'esclaffa avant d'étouffer son rire, le trouvant inapproprié. « Non, je ne vais pas t'agresser. Sauf si tu projettes de me frapper de nouveau. » Beth haussa un sourcil avant de répondre sur un ton de défi : « Oh, tu crois vraiment que t'as une chance contre moi, Eden Jefferson ? » Au final, même des années après, leur relation n'avait pas changé. Elle avait l'impression de ne jamais l'avoir quitté, à ceci près qu'elle n'avait aucune idée de ce qui s'était passé dans sa vie depuis tout ce temps. Tout comme lui ne devait se douter de rien à son sujet... Mais serait-elle encore fière de lui raconter ce qui s'était passé pour elle ? Et si son mariage n'était plus qu'une chimère prête à voler en éclats ?
Mais pour l'instant, discuter de ces années n'était pas la priorité. Eden puait -enfin, pas vraiment, mais elle ne pouvait s'empêcher de remarquer qu'il était habillé pour faire de sport, et elle ne comptait pas laisser passer l'occasion d'en profiter. « Je suis allé faire un peu de basket. Pardonne-moi d'être un homme en bonne santé » se défendait-il. « C'est à mon odorat que tu dois t'adresser », lui répondit-elle le plus sérieusement du monde avant d'éclater de rire. Malheureusement, son hypoglycémie semblait avoir choisi ce moment précis pour se manifester -une nouvelle fois. Le monde commençait à tanguer, et elle avait bien besoin de s'assoir et de manger un petit truc. « Je n'ai jamais quitté Huntington, vraiment », avoua Eden. « Moi non plus... C'est ridicule qu'on se revoie que maintenant », regretta-t-elle aussitôt, même si elle savait bien qu'il y avait une raison derrière leur séparation, et que cette raison s'appelait Marissa. Beth s'interrompit pour lire le message de Daniel, et elle eut une seconde d'arrêt total, pendant laquelle elle se força à penser qu'il avait sans doute répondu dans l'urgence. « Allons manger. » Eden l'avait tiré de ses pensées. Elle le regarda prendre son sac et rangea elle-même son portable dans son sac, bien décidée à le laisser de côté pour le moment. « Et j'te montrerais la photo de ma fille. » Sa... sa fille ? Dans un hoquet, Beth le fixa, incrédule, avant de lui dire sur le ton de l'humour : « me dis pas que tu t'es reproduit... d'un point de vue évolutif, je suis pas sûre que ce soit très avantageux... » Mais en réalité, elle ne pouvait s'empêcher de s'imaginer Eden papa. Quelques années auparavant, ça aurait inimaginable, mais maintenant ? Maintenant, il avait sans doute changé... Et les étincelles qu'elle lisait dans son regard le prouvaient. Oh, qu'elle aurait aimé lui annoncer elle aussi qu'elle était maman... « Je veux tout savoir. Son prénom, son âge, qui est la maman et comment s'est passé l'accouchement. Si ta petite a des passions, si elle est bonne à l'école, si elle a des allergies et, bien sûr, si tu lui as déjà parlé de moi. » Mais, toutes ces informations seraient partagées autour d'un repas. « Tu connais un endroit intéressant pas loin ? Je t'aurais bien invitée chez moi, mais c'est un peu loin... et je n'ai pas très envie de te voir tomber dans les vapes parce que madame n'a pas mangé. Tu as l'air complètement épuisé. » Haussant un sourcil mécontent, Beth lui fit remarquer : « Merci, mais toi je te rappelle que tu pues. On a qu'à dire qu'on est à égalité. » Ah, ça, pour des retrouvailles, c'était des retrouvailles exceptionnelles. Leur amitié était toujours là, intacte, et leurs taquineries aussi. Elle fit demi-tour, bien décidée à aller s'empiffrer de nourriture malsaine. Ce n'était pas comme si elle avait encore l'impression de plaire à son époux, de toute façon... et puis, il y avait toujours son jogging matinal pour évacuer les calories superflues. Et, dans tous les cas, elle savait qu'un petit square non loin de là abritait un vendeur de hotdogs pour lesquels elle se damnerait. « Je me souviens pas, les hotdogs c'est ton truc ? » demanda-t-elle par politesse, pourtant bien décidée à manger à cette adresse. Sa marche rapide faisait claquer ses talons à un rythme effréné, mais la réalité était qu'elle était à deux doigts de défaillir, et qu'elle voulait quitter ces rues bondées pour le calme du square, au moins le temps de se poser deux secondes sur un banc pour reprendre ses esprits. Le hotdog, ce serait quand elle tiendrait debout suffisamment longtemps pour aller le chercher.
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| | | Eden M. Jefferson GOOD COP
› MESSAGES : 370 › EMMENAGEMENT LE : 07/09/2013 › AGE : 39 › STATUT CIVIL : PÈRE CÉLIBATAIRE D'UNE PETITE FILLE ; CROIS AVOIR TOURNER LA PAGE SUR MARISSA, EN RELATION SECRETE AVEC JANE ET PEUT-ÊTRE AMOUREUX DE BETH. › QUARTIER : A PALM AVENUE, AVEC SA FILLE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN PSYCHIATRE, HOMME AU FOYER ; › HB AWARDS : (2013) MEILLEUR PERSONNAGE (LOVE IS ENOUGH) (2015) SEX SYMBOL JUNIOR (2016) COUPLE LE PLUS IMPROBABLE AVEC JANE › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : LE PLUS BEAU DE TOUT LES HOMMES SEXY : IAN SOMERHALDER ; › COPYRIGHT : ELOW ;
| Sujet: Re: “ Look what life did to us. But hey, we're still sexy. ” Lun 30 Juin 2014 - 17:39 | |
| Look what life did to us. But hey, we're still sexy. Beth & Eden Beth venait de le gifler, l'ayant pris pour un autre. Mais ce geste, quelque part, Eden semblait avoir l'impression de le mériter. S'il y avait bien une période qui avait changé sa vie, c'était le lycée. A seize ans quoi il passe de Newport Beach à Huntington Beach, il a l'impression que c'est la pire chose de sa vie. Pourtant, ce n'est qu'une quinzaine de minute en voiture et la nouvelle maison est bien plus spacieuse, mais ça ne change rien. C'était plus fort que lui. Il avait l'impression de quitter un monde pour un autre. Et ce changement était trop difficile pour lui. Ses amis d'enfants, ses voisins... la moindre distance allait tout bouleverser dans sa vie et il le savait. Et ça s'est produit. A peine avait-il changé de lycée que ses amis avaient changé et ses voisins aussi. Eden était quelqu'un d'assez simple en réalité. Il ne se prenait pas la tête et faisait ce qu'il avait à faire, mais très vite, revoir ses amis de Newport lui avait montré que ce n'était pas facile de garder contact. Les discutions n'étaient plus les mêmes, les délires non-plus. Alors avec le temps, il s'était complètement éloigné et ce n'était pas plus mal en fait. Huntington était devenue sa ville, son chez lui. Et les années lycées qu'il avait passé-là étaient les plus belles de sa vie. Il était populaire, adulé, apprécié. Le leader qu'il avait été à Newport n'était en rien en comparaison à ce qu'il était devenu à Huntington. Il avait monté ce faux-couple avec Marissa, pour finalement tomber amoureux comme un abruti qui découvrait que cette chose qui battait dans sa poitrine n'était autre qu'un coeur. Et il y avait rencontré Beth. Eden était déjà connu à l'époque pour plaire aux filles et pour tout faire pour. Même avec Marissa au bras, il n'oubliais jamais de filtrer un peu avec les jolies demoiselles, sans que cela ne dérape jamais. Et puis il y a Beth, qui venait du lycée concurrent où l'un des amis et voisin d'Eden allait. Et puis Beth était cool, amusante et jolie. C'était aussi la grande rivale de Marissa. Les délires et les secrets qu'ils avaient partagés avec Beth, lui avait prouvé avec le temps qu'elle avait toujours été une personne de confiance, mais une fois le lycée fini, ils avaient juste disparus de la vie de l'un et de l'autre. Tout est toujours plus facile au lycée. C'est un endroit où on finit toujours par aller et c'est un endroit où on retrouve forcément les gens qu'on apprécie. Mais une fois que c'est fini, si on ne prend pas d'initiative, comment revoir ceux qu'on appréciés vraiment ? Et puis Eden ne voulait pas un jour devoir expliquer à Marissa pourquoi il avait gardé sa relation avec Beth secrète, ni même à devoir choisir entre les deux - il n'y avait pas de choix à faire d'ailleurs. L'une était la femme de sa vie et l'autre son amie. L'université arriva ensuite, le mariage, Faith et tout un tas d'autres choses qui ne firent que marquaient et agrandir le vide qui s'était crée entre Beth et Eden et aujourd'hui, il n'avait qu'une envie : Combler ce vide.
Beth avait toujours été d'un soutien sans faille pour lui et actuellement, il aurait bien eu besoin d'une amie comme elle dans sa vie. Avec tout ce qui s'était passé, il avait bien besoin de quelqu'un de son côté. Par chance, il y avait eu Leah et son frère et puis dernièrement Camille. Mais personne dans sa vie n'avait eu un impact aussi fort que Beth. Personne.
« - Méfie-toi, j'ai plus de muscle maintenant. » Il voulait croire que malgré tout ce qui s'était passédans leurs vies, il était possible de repartir, l'air de rien. Il était prêt à tout savoir de sa vie, tous les détails. Il voulait retrouver cette amitié si forte qui les avaient liés dans le passé. Il voulait s'imaginer aller boire le thé chez elle et découvrir sa vie. Mais sa vie à lui, était déjà si compliqué, il ne savait pas s'il était vraiment capable de lui raconter toutes ses erreurs et toutes ses choses qu'il avait vécu. Sa vie ne tenait actuellement que sur un fil, il le savait. Mais il n'avait jamais rien caché à l'époque, alors était-ce nécessaire de le faire aujourd'hui ? Même si le temps était passé et qu'ils avaient changé, est-ce que cela voulait dire qu'elle lui tournerait le dos à la moindre occasion ?
« - Je me vengerais, fait gaffe. » Ajouta-t-il, riant à son tour. Il n'avait jamais vraiment su comment se défendre, ça n'avait pas vraiment changé. Elle ne manquait jamais une occasion pour se moquer de lui, c'était drôle - et il était toujours le premier à rire de lui-même, ce qui parfois était énervant. Cependant, quand Eden se rendait compte que Beth avait toujours été à Huntington aussi, il senti le regret lui monter au nez. Il avait un peu - complètement - coupé les ponts avec Beth parce qu'il ne voulait pas que sa relation avec Marissa en prenne un coup et maintenant ? Il était divorcé. Et il avait l'impression qu'il avait gâché son amitié pour rien, dès le début. C'était décidé. Maintenant qu'il avait revue Beth, que les choses se passent bien ou non, il n'allait pas la laisser partir. Une partie de lui voulait retrouver sa bonne copine et une autre voulait tout simplement se faire pardonner pour son comportement. Reprenant son sac de sport, Eden prêt à aller manger tout de suite. De toute façon, avec l'état de Beth, il se disait que c'était presque une urgence.
« - Hey. » Lança-t-il avant que Beth ne reprenne la parole en disant qu'elle voulait tout savoir. Ce qui arracha un sourire à Eden. Il était prêt à tout lui dire. Absolument tout. « - Je te dirais tout. » Dit-il, sans perdre son sourire. Il était temps alors d'aller manger, quelque part. Peu importe, en fait. Mais Beth n'en avait pas fini avec le fait qu'Eden avait transpiré comme un homme. « - Oh toi... Tu sais qu'il y a des filles qui sont juste complétement attirés par l'odeur de la transpiration masculine ? » dit-il alors, un peu trop sérieusement. Ils se mirent alors à marcher - lui suivant le rythme rapide de Beth sans aucun problème.
« - J'ai le choix ? » Dit-il souriant, avant de rajouter. « - J'ai fini par devoir apprendre à cuisiner, alors j'ai oublié le goût que ça a... » Se mit-il à réfléchir tout haut. Puis il secoua la tête, avant de pénétrer dans le square et alors qu'il ralentissait, Beth s'était déjà assise sur un banc. Elle devait vraiment ne plus avoir de force. Posant son sac au pied du banc, Eden sorti son téléphone. « - Faith, c'est son prénom. Je te laisse regarder les photos, j'vais aller chercher les hot dog. » Il laissa son téléphone au soin de Beth alors qu'il partit légèrement en courant commander. Il y avait juste deux gars devant lui, ça ne serait donc pas long. Une fois de retour, il pris place au côté de Beth, tendant le sandwich vers elle.
« - Elle n'est pas magnifique ? Elle a fait 8 ans en mars dernier. C'est une vraie princesse. » Il marqua une pause, fixant son hot dog, un peu nostalgiquement. « - Elle est tout ce qui me reste. » Relevant son visage vers Beth il ajouta : « - Je viens de divorcé. »
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| Sujet: Re: “ Look what life did to us. But hey, we're still sexy. ” Lun 14 Juil 2014 - 17:59 | |
| Eden Jefferson & Beth Wilkerson Le temps passait et détruisait beaucoup de choses sur son passage, à commencer par les relations, de quelle nature ou force qu'elles soient. Ce n'était pas forcément de la faute de l'une des personnes concernées, d'ailleurs, mais bel et bien du temps. Il séparait les gens, et c'était bien souvent inéluctable. C'était ce qui était arrivé à Eden et Beth, malheureusement, mais cette dernière était bien consciente qu'aucun des deux n'était à blâmer. Leur relation, dès le début, avait été explosive et mémorable, mais aussi victime d'une rivalité qui opposait Beth à Marissa. Ils avaient su passer outre pendant longtemps, mais malheureusement cet âge d'or n'avait pas été sans fin. La distance, et Beth s'en rendait compte à présent, n'avait en rien participé à cet éloignement, mais il ne fallait pas se contenter de toujours l'accuser de ces choses-là. Le seul coupable aux yeux de Beth avait été le temps. Mais maintenant qu'elle était à nouveau face à Eden, elle réalisait que si ce temps avait eu raison de leur proximité physique, c'était loin d'être le cas pour leur complicité. Il y a de ces anciens amis, aussi proches que vous ayez été d'eux à une certaine période de votre vie, qui apparaissent quelques années plus tard comme totalement inconnus. Encore une fois, ce n'était absolument pas le cas dans la situation présente. Leur complicité était bel et bien demeurée intacte malgré les années qui les avaient séparés. C'était comme s'ils reprenaient une conversation qu'ils avaient commencée quelques jours auparavant, l'air de rien. Un peu brusquement, peut-être, avec cette claque qui avait accueillie Eden; Ces retrouvailles surprises arrivaient comme un vent de fraicheur à une période où Beth commençait à douter de toute sa vie et de ce qu'elle avait mis des années à bâtir, à commencer pour le mariage parfait avec l'homme de ses rêves. Les doutes, elle les gardait pour elle, car les partager reviendrait à leur donner vie et à les concrétiser. Ils étaient là, pourtant, à s'immiscer dans son esprit de la façon la plus sournoise qui soit, lentement mais assez sûrement pour s'installer bien confortablement. Et même si Beth était loin d'être prête à mettre des mots sur tout ça, retrouver la stabilité unique de l'amitié qu'elle avait autrefois partagée avec Eden lui ferait le plus grand bien, et ça commençait dès présent. « Méfie-toi, j'ai plus de muscle maintenant » se défendait-il. « Avec cette odeur, j'espère au moins ça pour compenser », pouffa-t-elle. Il se vengerait , bien sûr... Mais alors elle se vengerait à son tour, et ils partiraient dans un combat sans fin. Elle était prête à accepter le challenge, comme autrefois, parce que telle était leur relation : explosive et remplie de surprises. Ils se diraient tout, comme avant. Encore un signe que, malgré le temps, au final, rien n'avait changé. Il y avait juste toutes ces années à rattraper, mais Beth leur faisait entièrement entièrement confiance à ce sujet. Et les choses commençaient vraiment bien... Après la baffe monumentale qu'elle lui avait offerte par accident, les voilà qui débattaient de l'odeur de la transpiration... « Ces filles-là sont peut-être aussi attirées par les chats morts et les œufs pourris, mais désolée, je n'en fais pas partie. » répliqua la brune le plus sérieusement du monde. Mais, et elle en était désolée, ils devenaient pour elle urgent de se mettre un truc sous la dent. Elle n'avait pas vraiment laissé à Eden matière à débattre, bien trop affamée pour polémiquer sur le repas qu'ils allaient partager. « Tu... ne manges plus de hot-dogs ? » s'offusqua-t-elle alors qu'ils marchaient, réalisant soudain que c'était pour sa part un plaisir qu'elle s'était à nouveau accordé seulement quelques mois auparavant. Beth finit par s'assoir le premier banc libre qui s'offrit à eux, à deux doigts du malaise d'hypoglycémie. Il lui fallait juste quelques minutes, le temps pour elle de reprendre ses esprits et... « Faith, c'est son prénom. Je te laisse regarder les photos, j'vais aller chercher les hot-dogs. » La brunette prit le portable, attendrie d'avance par les images qu'elle allait voir. Elle les passa une à une et ne put s'empêcher de ressentir un pincement au cœur. Une fille. Elle rêvait d'avoir un petite fille. Beth avait l'air adorable, et le sourire qu'elle arborait sur la plupart des photos était des plus communicatifs. Elle ne vit pas les minutes passer, accrochée au portable de son ami. C'est par lui qu'elle fut interrompue; Il lui tendait un hot-dog qui la fit aussitôt saliver. Posant le potable sur le banc, à côté d'elle, elle attrapa le sandwich et se retint de mordre dedans aussitôt, juste pour demander par politesse et respect -quand même !- « Je te dois combien ? ». Et puis, l'écoutant parler de Faith, elle craque et mordit dans le sandwich, poussant un soupir presque orgasmique. Elle ft malgré tout interrompue par l'amertume d'Eden; Il venait de divorcer... et soudainement, elle ressentit toute sa douleur. Le divorce, le pire fléau des couples mariés. C'était une idée qu'elle n'avait jamais réellement comprise, persuadée que le mariage était un concept réfléchi et rempli de promesses. Mais maintenant, malheureusement, elle commençait à reconsidérer les choses... « Je suis désolée... » dit-elle avec une douloureuse sincérité. « Mais tu as raison, accroche-toi à ta fille, elle est ce que tu as de plus beau et de plus précieux... » Dans tout ça, elle n'osait pas réellement demander qui avait conquis son cœur. Parce que d'un côté égoïste, elle avait peur de connaître la réponse, et d'un côté beaucoup plus altruiste, elle ne voulait pas amplifier cette douleur qu'il semblait encore vivre. « C'est qu'elle n'était peut-être simplement pas celle avec qui tu devais finir tes jours », tenta-t-elle. « Je comprends ta douleur, mais je suis sûre que tu te relèveras », ajouta-t-elle sincèrement. Quelqu'un qui aime vraiment sa moitié et la considère comme telle se battait et ne demandait pas le divorce -car, dans le cas présent et vue la douleur d'Eden, c'était elle qui l'avait demandé...
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| | | Eden M. Jefferson GOOD COP
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| Sujet: Re: “ Look what life did to us. But hey, we're still sexy. ” Mar 12 Aoû 2014 - 13:47 | |
| Look what life did to us. But hey, we're still sexy. Beth & Eden Depuis le départ de Marissa dans sa vie, Éden était un peu à l'ouest de tout. Il avait du mal à reprendre le cours de sa vie comme si c'était normal. Il avait du mal à croire qu'avec Marissa, c'était fini et pourtant, c'était le cas. Le divorce avait été prononcé, sa fille vivait chez lui et Marissa... Marissa était ailleurs, avec Ethan. Quelque part, Éden espérait sincèrement qu'elle était heureuse, parce que c'était toujours ce qu'il voulait pour elle. Mais une partie de lui voulait tout simplement retrouver sa vie d'avant. Sa petite famille, mais tout ça était en train de partir au loin et plus il avançait, plus cette vie s'éloigner de lui. Il ne pouvait rien y faire, il était incapable de trouver la moindre solution, alors il se concentrait sur le seul point positif de sa vie : sa petite fille à lui, sa Faith. Aujourd'hui, il réalisait à quel point c'était une mauvaise chose que de se couper du reste du monde. Tout ne devait pas forcément être noir et horrible. Il savait que ses sentiments pour Marissa n'allaient jamais disparaitre, mais était-ce une raison pour se laisser mourir à petit feu dans un petit coin du monde ? Faith avait tellement à apprendre, à découvrir et Éden espérait être un père-modèle. Pourtant il devait aussi essayer de penser à lui, même si c'était difficile. Peut-être pas sauter sur la première fille venue non plus, mais il devait juste apprendre à ne plus ignorer le reste du monde. Il n'était pas tout seul. D'autres hommes avaient sans doute vécu la même chose. Des solutions existaient sans doute pour qu'Éden vive, et bien. Pour qu'il ignore ce vide dans ce coeur et qu'un jour, il le comble. Marissa avait fait un choix, il était temps qu'il fasse aussi le sien. Qu'il aille de l'avant et qu'il progresse, même si tout lui semble si impossible. Il devait simplement apprendre à respirer, comme avant.
C'était le sentiment plus ou moins fort qu'il ressentait en voyant Beth. Elle avait partagé avec lui ses plus belles années. Elle avait toujours été là pour lui, que ça soit durant les moments difficiles comme durant les moments les plus idiots. Elle lui rappelait cette époque d'insouciance et de plaisir partager. Rien ne les avait arrêté, ils étaient capables de tout et Éden voulait ressentir ça de nouveau. Il voulait reprendre les choses en main et arrêter de se morfondre. Beth ne se rendait pas compte à quel point ça lui faisait plaisir de la voire. À quel point il était curieux d'en apprendre plus sur elle, de savoir si elle avait réussi dans la vie et si elle était heureuse. Eden avait toujours eu cette facette de sa personne où il faisait toujours tout pour plaire aux femmes, mais avec Beth, ça avait été différent. Il n'avait pas besoin de faire quoi que ce soit pour lui plaire, parce qu'il savait qu'elle appréciait qui il était, naturellement. Personne ne pouvait lui retirer la confiance qu'il avait eue en elle et il espérait que peu de choses avaient changé entre-temps. Il se sentait un peu fautif de cette distance qui s'était installé entre eux, alors qu'ils vivaient encore dans la même ville. C'était comme s'ils avaient mutuellement installé un mur entre eux, s'éloignant sans que ça influence leur vie. La distance aurait pu tout gâcher si elle avait été là, mais là, c'était tout simplement le temps qui avait détruit ce lien fort entre eux. Ou plutôt qui l'avait caché. En quelques secondes, malgré la gifle de Beth, Éden avait tout simplement l'impression que rien n'avait vraiment changée. Qu'ils étaient toujours le même. C'était un sentiment agréable et doux. Il voulait savourer ça encore un bon moment avant de retrouver la réalité.
Il ria avec elle. Ils n'avaient pas perdu de leurs taquineries et de leurs gamineries. Il se vengerait pour déclencher ce cercle idiot qui allait plus les faire rire qu'autre chose. Mais il n'avait plus l'âge de faire ce genre de connerie. De faire des blagues sans danger, juste pour se prendre un fou rire. Et des blagues qu'ils s'étaient infligés, il y en avait eu des tonnes.
« - Mais oui, c'est ça. Tu veux que je me rapproche . » Il ne savait pas si c'était le moment de courir s'acheter un déodorant ou si c'était juste bien drôle de rester comme ça et de jouer avec. En tout cas, les choses semblaient enfin avoir repris un peu de sens. Il n'y avait pas entre eux cette gêne commune qu'ont deux personnes quand ils se retrouvent après autant d'années. Ils étaient eux-mêmes et c'était bon. Eden devait avouer qu'elle lui avait manqué, terriblement, et que son soutient, il en aurait bien eu besoin durant toutes ces années. Entre ces erreurs stupides, Ethan... Emma aussi, il ne manquait pas d'histoire à raconter à Beth. Il devait juste faire le tri, mais il savait qu'il était incapable de lui cacher quoi que ce soit. Il n'avait pas honte. Peu importe ce qu'il lui dirait ce soir, il allait lui dire la tête haute.
« - Ce n'est pas que j'en mange plus... ce que je n'ai plus l'occasion d'en manger. » Avec une fille sur les bras, Éden avait appris à faire quelques plats. Il n'était pas très très doué et la plupart des choses qu'ils faisaient finissaient par une pizza commandée à la dernière minute, mais il essayait d'offrir à sa fille des repas équilibrés, bons pour sa santé. Il voulait lui faire découvrir de nouvelle saveur, être sûr qu'elle ne manquait de rien en matière nutritive. À l'époque, c'était vital pour lui d'apprendre, parce que Marissa finissait souvent très tard. Son boulot l'empêchait souvent de rentrer à la maison, alors Éden qui avait des horaires fixes, prenait souvent les choses en charge. Il n'en a jamais voulu à Marissa à avoir été absente à certains moments, parce qu'elle avait toujours compensé ça quand elle enchaînait les jours à la maison. Faith n'avait jamais remarqué l'absence de sa mère, alors Éden n'avait pas son mot à dire. Aujourd'hui, elle le sentait... elle savait et elle ne comprenait pas où était sa mère. Arriver au parc, Éden laissa Beth avec son téléphone, histoire qu'elle ne perde pas conscience en attendant de quoi manger. Il se disait d'ailleurs qu'un pauvre hot-dog n'allait surement pas la combler entièrement, mais c'était un début. Ils avaient du temps à rattraper et rien de mieux que des photos pour arranger ça.
« - Rien du tout, mange ! » Il s'installa à côté d'elle, reprenant son téléphone. Maintenant qu'ils étaient grands, avec un boulot et qu'Éden était toujours aussi riche, il n'allait surement pas la laisser lui payer quoi que ce soit. Sans vraiment cacher quoi que ce soit, Éden avoua alors qu'il venait de divorcer et que Faith était tout ce qu'il lui restait.
« - Exactement. » Il offrit un sourire à Beth, admirant la façon dont elle le soutenait et dont elle était désolée pour lui. Il croqua d'ailleurs sans attendre dans son sandwich, retrouvant le gout de la saucisse de sa jeunesse, mêlait à de la moutarde bien forte. Délicieux. Il essaya légèrement ses lèvres avec le mouchoir qu'il avait en main avant de se tourner vers Beth « - Ne t'inquiète pas, je vais bien. Je m'inquiète juste un peu pour Faith, c'est elle que ça infectera le plus, tu vois ce que je veux dire. J'ai peur qu'elle finisse par en vouloir à sa mère, Marissa elle... elle a changé. » Il haussa les épaules. Ce n'était pas facile à expliquer. Lui, il avait dépassé tout ça. Le divorce avait été prononcé depuis un moment déjà. Avec Marissa, il n'y avait plus rien depuis des mois et des mois... Mais Faith ne comprenait tout simplement pas pourquoi cette séparation avait eu lieu.
« - Pour faire cours, on a traversé par mal de choses avec Marissa et je crois qu'à un moment donné, elle a juste eu marre. Un soir elle m'a avoué être amoureuse d'Ethan... Tu te souviens, le gros lourd avec qui elle trainait tout le temps. Son "meilleur pote" ? Elle m'a trompé avec et le soir où elle me l'a avoué, elle est partie avec Faith chez sa soeur. Elle a ensuite demandé le divorce et je n'étais pas prêt à accepter ça. J'étais prêt à me battre pour elle, à tout faire pour la récupérer, mais rien n'a marché. Au final, nos avocats ont tout pris en charge, les choses ont dégénéré et j'ai désormais la garde de Faith alors que Marissa est ailleurs avec Ethan. » Il marqua une pause. « - Je dis pas qu'elle est fautive dans tout ça, j'ai fait des bêtises aussi. Mais j'ai toujours cru qu'elle était celle avec qui j'allais finir ma vie... Alors J'ai toujours du mal à croire que je me suis trompé. » Il haussa les épaules, soupirant. Aujourd'hui, il en parlait comme si cette histoire datait. Comme si cela s'était passé il y a longtemps. Mais au fond, ça lui faisait mal comme si c'était hier.
« - Explique-moi, comment ça se fait que tu sois dans un tel état ? Je veux dire, autant fatiguée et tout. Tu travailles où ? » Il voulait quand même savoir ce qui avait conduit Beth à s'affamer comme ça. Et il croqua de nouveau. Miam.
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| Sujet: Re: “ Look what life did to us. But hey, we're still sexy. ” Dim 31 Aoû 2014 - 23:37 | |
| Eden Jefferson & Beth Wilkerson La journée de Beth avait commencé comme toutes les autres, et même ce début d'après-midi où elle cherchait à se nourrir ressemblait incroyablement à beaucoup d'autres. Pourtant, un événement inattendu venait de bouleverser son quotidien. Elle était cependant loin de s'en plaindre. Cela fait des années maintenant qu'elle n'avait pas revu Eden. Elle se l'était imaginé loin, très loin, et totalement changé, probablement. Mais à aucun moment elle ne s'était dit qu'il avait passé, comme elle, sa vie à Hungtington Beach. Elle ne s'était pas non plus douté un seul instant qu'il pouvait s'être marié. Mais finalement, qui aurait pu dire d'elle-même qu'elle allait épouser un des étudiants les plus prometteurs de sa fac ? Qu'elle allait finir major de sa promotion, créer une association pour une cause qui lui tenait à cœur ? Lorsque l'on est jeune, il peut nous arriver de redouter tout ce que l'avenir nous apportera. Pourtant, lorsqu'elle regardait en arrière à présent, Beth se disait qu'elle ne s'en était pas si mal sortie que ça. Les derniers mois n'avaient pas été les plus faciles, mais elle se souvenait encore tous les jours de cet engagement qu'elle avait pris en épousant Daniel. Elle se souvenait de cette fierté avec laquelle elle avait annoncé à sa mère qu'elle était fiancée. Elle se souvenait de ce diplôme pour lequel elle avait tant travaillé, avec les encouragements de celui qui était devenu son époux. Lorsqu'elle était au lycée, tous ces accomplissements, elle n'avait jamais osé se les imaginer. Mais maintenant, lorsqu'elle regardait en arrière, elle ne pouvait que les énumérer avec fierté. Alors, en retrouvant Eden, elle n'avait pu s'empêcher de se demander ce que la vie lui avait offert. Ils étaient tous les deux différents de ces jeunes qui s'étaient rencontrés des années auparavant. Il y avait toujours cette chimie entre eux, cependant, c'était indiscutable. Probablement parce que malgré leur éloignement, au final, ils avaient avancé dans la même direction. Ils s'étaient construit une vie qu'ils n'auraient même pas osé s'imaginer lorsqu'ils étaient encore au lycée. Ils s'était construit une famille, chacun de leur côté, et cela leur avait laissé une empreinte similaire. Retrouver Eden avait fait resurgir tout un tas d'histoires du passé dans l'esprit de la brunette. Leur rencontre, leurs conneries, leurs fous rires, mais aussi les moments un peu plus tendus où Beth en avait eu marre de se cacher aux yeux de tous. Ils n'avaient jamais rien fait de mal, au final. Mais leur jeunesse, ils l'avaient passée ensemble. Ils avaient grandi ensemble, au final. Et cette rupture involontaire qui avait suivi n'avait pas été sans douleur. Pourtant, ces retrouvailles lui prouvaient à quel point leur amitié avait toujours été loin de la superficialité... Et même des années plus tard, ils se retrouvaient avec le même état d'esprit. Et quoi de mieux pour ces retrouvailles qu'un hot-dog, comme autrefois ? « Ce n'est pas que j'en mange plus... ce que je n'ai plus l'occasion d'en manger », se justifiait Eden alors qu'elle-même réalisait qu'au final, de la nourriture comme ça, elle n'en avait plus mangé non plus pendant des années... « Et bien voilà une occasion, Jefferson. » Ils allaient redevenir jeunes ensemble. A mal manger, à boire et à se moquer des vieux. Même s'ils avaient dix ans de plus et des responsabilités à n'en plus finir. Mais bon, pour l'instant, c'était Eden qui s'occupait d'elle-même comme si elle était incapable de tenir debout... Bon, ok, c'était peut-être un peu le cas. Et heureusement qu'il était là, d'ailleurs. Elle se serait mal vue faire un malaise d'hypoglycémie en faisant la queue. Elle connaissait les habitants d'Huntington Beach lorsqu'ils étaient affamés : ils étaient comme elle, sans pitié. Et ils l'aurait laissée s'écrouler comme une merde sur le béton de l'allée du parc. Du coup, il l'avait laissée avec son portable et les photos de sa fille, et ça lui convenait très bien. Parfaitement bien. Il l'avait laissée quelques minutes seulement, probablement, mais Beth n'avait pu s'empêcher de s'émouvoir de toutes ces photos. Eden était papa. Et Faith était... la digne fille de son père. Adorable. Mais du coup, peut-être un brin vicieuse, aussi. C'était génétique, ça, non ?
Bon, peut-être qu'Eden était vicieux, mais il était généreux. Il venait clairement de lui offrir son hot-dog. « Merci. Mais dis-toi que dans ce cas on va être obligés de se revoir pour que je te retourne la faveur. » Et puis elle avait mordu dans son hot-dog avec appétit, rendant son portable à Eden au passage. L'atmosphère bon enfant vint légèrement s'obscurcir avec la révélation d'Eden. Il était divorcé... Comme quoi, eux deux étaient brisés à leur façon. Ils avaient de quoi avancer, mais aussi une part d'eux-mêmes qui les retenait attachés à leur passé sans qu'ils puissent réellement s'en défaire. Sans trop savoir pourquoi elle réagissait comme ça, Beth s'excusa de la nouvelle. Elle n'était jamais vraiment à l'aise dans ce genre de situations. Oh, malgré les années de séparation, elle le soutiendrait quoiqu'il arrive. Mais ce n'était pas toujours un message facile à faire passer, n'est-ce pas ? Cependant, et sans doute par miracle, Eden sembla le saisir. « Exactement », sourit-il à ses encouragements. Beth, elle, répondit à son tour par un sourire, mais elle ne savait pas quoi ajouter. Elle se contentait de dévorer l'en-cas que son ami venait de lui offrir -de toute façon, elle en avait clairement besoin. « Ne t'inquiète pas, je vais bien », déclara-t-il pourtant presque aussitôt en se tournant vers elle. « Je m'inquiète juste un peu pour Faith, c'est elle que ça affectera le plus, tu vois ce que je veux dire. J'ai peur qu'elle finisse par en vouloir à sa mère, Marissa elle... elle a changé. » D'abord débordant de bonnes intentions, Beth manqua de s'étouffer -la moutarde était vachement forte, en même temps. Marissa... Marissa ? Non, une autre Marissa. Il y avait un tas d'autre Marissa sur Huntington Beach. Des Marissa qui n'auraient pas fait leur possible pour l'éloigner d'elle pendant des années, ce genre de Marissa là. Elle sentait le sang lui monter au joues -d'étouffement, quand même, pour de vrai, faut pas pousser-, mais écoutait toujours ce qu'Eden avait à lui dire. Elle acquiesça en reprenant son souffle. Ethan, oui... Ethan. « T'imagines si toi tu l'avais trompée avec ta meilleure amie du lycée ? » glissa-t-elle, un brin amère, avant de trouver sa remarque... très très déplacée. Elle se reprit aussitôt. « Et elle n'a pas revu sa mère depuis ? Le plus important... le plus important c'est qu'elle sache qu'elle n'y est pour rien. Je pense que c'est vraiment quelque chose qu'il faut qu'elle comprenne. Son papa et sa maman sont séparés, mais ils l'aiment toujours très fort. Et ça, ça changera jamais. » Du moins, c'est ce qu'elle dirait à son enfant si elle venait à divorcer de Daniel... Mais Daniel ne semblait pas prêt à lui faire des enfants, et pour entamer une procédure de divorce, de toute façon, il fallait un minimum de communication dans le couple. Au moins pour balancer à l'autre sa décision. Bref, elle était loin d'être dans cette situation. « Et pour toi... pour vous, le principal c'est de savoir que vous avez donné à votre couple toutes ses chances, même si ça a mal fini. Vous avez essayé, ça ne marchait pas. C'est qu'il est temps de passer à autre chose. Vous avez quand même été heureux, je suppose. Ça fait dix ans qu'on s'est pas vus, ça fait au moins quelques belles années de bonheur. Vous aurez au moins partagé ça. Et puis elle t'aura donné Faith. Ta vie n'est pas finie pour autant. » Et puis, elle regarda son hot-dog comme un ogre et mordit à nouveau dedans à pleines dents. Putain, qu'est-ce que c'était bon de sentir cette sensation de malaise la quitter et son estomac se remplir... « Explique-moi, comment ça se fait que tu sois dans un tel état ? Je veux dire, autant fatiguée et tout. Tu travailles où ? » l'avait-il interrompue dans son orgasme culinaire. « Ch'ai monché une achochiachion », tenta-t-elle avant d'avaler sa nourriture. « J'ai monté une association. Enfin, j'ai fait droit, j'ai eu mon diplôme, mais pas forcément besoin de bosser... alors, j'ai voulu apporter ce que je pouvais à des enfants qui en avaient besoin. Knowledge is power, tu connais ? Bon, le truc, c'est que je suis toujours un peu une control freak, du coup, malgré tous ceux qui s'investissent là-dedans, j'ose pas les laisser. Même pour aller manger. Et j'te jure, je me dis tous les jours que je devrais me préparer quelque chose le soir pour manger chez moi, mais je le fais jamais. Je préfère... » en laisser beaucoup trop à mon mari que pas assez pour son retour à la maison. « Je préfère varier les plaisirs et les saveurs. » Elle enfourna le dernier morceau de son repas dans sa bouche, et cette fois-ci, sans prendre le temps de mâcher -l'élégance raffinée de Beth avait disparu-, elle demanda : « Et choi, alors ? A part cha, chu fais choi chans la vie ? Ch'es flic ? Achtronaute ? Nincha ? »
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| | | Eden M. Jefferson GOOD COP
› MESSAGES : 370 › EMMENAGEMENT LE : 07/09/2013 › AGE : 39 › STATUT CIVIL : PÈRE CÉLIBATAIRE D'UNE PETITE FILLE ; CROIS AVOIR TOURNER LA PAGE SUR MARISSA, EN RELATION SECRETE AVEC JANE ET PEUT-ÊTRE AMOUREUX DE BETH. › QUARTIER : A PALM AVENUE, AVEC SA FILLE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN PSYCHIATRE, HOMME AU FOYER ; › HB AWARDS : (2013) MEILLEUR PERSONNAGE (LOVE IS ENOUGH) (2015) SEX SYMBOL JUNIOR (2016) COUPLE LE PLUS IMPROBABLE AVEC JANE › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : LE PLUS BEAU DE TOUT LES HOMMES SEXY : IAN SOMERHALDER ; › COPYRIGHT : ELOW ;
| Sujet: Re: “ Look what life did to us. But hey, we're still sexy. ” Jeu 11 Sep 2014 - 19:18 | |
| Look what life did to us. But hey, we're still sexy. Beth & Eden Sa vie était devenue tout ce qu'il y avait de plus banale. Pas de monstre dans le placard, pas de passe-temps étrange ou encore morbide. Rien, rien d'extraordinaire, rien de différent. Eden était un cliché ambulant et cela lui plaisait. Il avait toujours désiré cette vie, simple et sans complication, mais le soucis c'est que les choses n'étaient jamais aussi simple qu'on l'aimerait. Quand Eden avait tout eu, tout, il avait paniqué. Il avait tout détruit. Parce qu'il était humain et que la perfection l'effrayé plus que le mal en ce monde. Depuis le divorce avec Marissa, les gens commençaient petit à petit à s'améliorer. Même si le vide de la jeune femme continuait à grossir, quelque chose d'autre semblait vouloir combler immanquablement ce qui restait dans son coeur. Et cette chose, c'était l'amour qu'il portait pour sa fille. Il était prêt à retrouver un semblant de normalité juste pour que l'environnement dans lequel vivait Faith soit parfait. Il travaillait, il faisait un peu de basket, il traînait parfois avec des amis, il avait une bonne relation avec son frère dont la présence enrichissait la maison familiale, en bref, sa vie était de nouveau sur une bonne voie. La jeune Faith avait encore sans doute beaucoup de mal à comprendre pourquoi sa mère n'était pas là, mais elle n'était pas tout le temps triste, tout le temps inquiète de cette non-présence. Eden voulait croire qu'il arrivait à faire de son mieux pour être un bon père, malgré ses blessures et sa tristesse.
Revoir Beth le ramenait à une époque où était encore simple et sans complication. Une époque où c'était le meilleur, le plus drôle, le plus attachant. Une époque où son seul souci majeur était ses études et ses problèmes hormonales. Beth avait été d'un réconfort sans égal toujours là pour le pire comme pour le meilleur. Il savait, mieux que personne, que la séparation des études à l'université conduisait souvent à ce genre de distance et de non-contact avec des personnes qui lui avaient pourtant tenu à coeur. Il se demandait ce qui lui était arrivé, ce qu'elle avait fait et surtout où elle en était actuellement. Finalement, la croiser en ville était sans doute la meilleure chose qui lui était arrivée depuis des mois. Elle ne savait sans doute pas à quel point il avait besoin d'une amie, maintenant plus que jamais. Avec le divorce et Marissa, la plupart de ses amis lui en avait voulu à lui. Il avait perdu contact avec pas mal de couple et de collègue qui connaissaient très bien Marissa. Du coup, il sortait assez rarement. Il avait essayé pourtant, de se faire de nouveau ami, mais il était à un âge où à part ceux du groupe de basket et ceux qui travaillaient avec lui à l'hôpital, il ne pouvait pas tomber sur n'importe qui et tissait un lien juste comme ça. Mieux que personne il savait que ce n'était pas comme ça que les choses se faisaient. Avec Beth de nouveau à ses côtés, même si c'était tout récent, Eden se sentait déjà beaucoup mieux. Ils allaient s'asseoir, rattraper un peu le temps perdu et en savoir plus l'un sur l'autre. Eden espérait secrètement que Beth n'ai pas changé. Elle était parfaite avant et il se doutait qu'elle l'était toujours aujourd'hui. Assis sur un banc, hot-dog à la main, Eden se sentait léger et heureux. Ce genre de moment le fascinait toujours. Il se sentait d'un coup si paisible, si à l'aise et tranquille.
« - Y'a intérêt. » Il disait ça en souriant, comme il n'avait pas souri depuis longtemps. Ça ne l'avait jamais dérangé de lui payer des choses avant, aujourd'hui ce n'était pas différent. Eden avait un bon salaire, largement de quoi couvrir ce qu'il faisait et même plus. Ils avaient même déjà mis de côté pour Faith, pour ses études. Il n'avait pas de dette sur la tête et potentiellement un héritage assez conséquent. Etrangement pour Eden, tout semblait très simple et il ne se retenait pas à dire le fin fond de sa pensée. C'était même extrêmement facile pour lui de se confier à Beth comme si la séparation n'avait jamais eu lieu. Il mangeait beaucoup plus lentement que Beth, mais il ne regrettait pas. C'était bon, ça avait le goût de la belle époque et du calme et des soucis idiots du lycée. En parlant de Marissa, il ria légèrement en voyant Beth s'étouffer. Peut-être que c'était la moutarde, mais à côté, malgré son sérieux, c'était le genre de choses qui l'éclatait complètement. Marissa et Beth, quelle histoire d'amour ! Quand elle lança son hypothèse sur le ce qui se serait passé si lui l'avait trompé avec elle, il eut un moment de pause. Il n'aurait jamais trompé Marissa avec Beth pour une seule et bonne raison : Si Beth pouvait lui plaire, elle ne méritait pas de se retrouver dans la position de la maitresse. Il l'a respecté beaucoup trop pour faire ça. D'une autre, il pensait à cette nuit d'adultère et à la façon dont Marissa lui avait pardonné. Il n'était pas prêt pour parler de ça tout de suite, alors il était content que Beth reprenne la parole. « - Non, c'est compliqué. Mais Faith sait que sa mère l'aime. » Du moins, Eden l'espérait. Sincèrement. Il avait obtenu la garde exclusive et il savait ce que cela comportait.
« - Impressionnant. » Dit-il soudain. « - Pour réconforter, t'es toujours la meilleure. J'ai encore du mal à tourner la page, mais j'avance. Pour Faith. Et tant que ma petite princesse et heureuse, j'en ai rien à faire du reste. Au fait, c'est toujours bon c'te merde. » Bah quoi ? Il croqua dedans, rapidement, avant de poser une petite question. C'était bien beau de parler de lui, il voulait en savoir plus sur Beth. Savoir ce qu'elle était devenue, où elle en était dans sa vie et surtout qu'est-ce qu'il l'a mettait dans un tel état. C'était quand même abusé, non ?
« - Tu as quoi ? » Parler la bouche pleine, bravo. Elle se reprit tout de suite sans le moindre problème. Visiblement elle avait gardé cette petite chose qui l'a caractérisé tant. Il reconnaissait bien là sa Beth à lui. Il était fier d'elle, si elle avait réussi en droit (dieu sait que c'est pas facile). Il avait simplement du mal à comprendre pourquoi elle n'utilisait pas son diplôme, pourquoi elle n'en avait pas besoin. A côté, il nota les informations précieusement dans un coin de sa tête avant que mademoiselle se retrouve de nouveau à parler la bouche pleine. Beth, la classe incarnée.
« - Je rêve où t'as dit Ninja à la fin ? Ça aurait été tellement cool. » Il ria, avant de reprendre. « - Je suis psychiatre. Mes parents m'en ont voulu de pas travailler en cabinet privée, puisque je bosse à l'hôpital. J'ai surtout fait ça à la base pour être proche de Marissa, mais je suis content de l'avoir fait. Il y a une facette de ce métier qu'on oublie et je préfère largement les patients que j'ai là plutôt que ceux que j'aurais eu si j'avais écouté mes parents. J'ai juste un véritable connard comme patron, mais ça passe. » Il haussa les épaules, froissant le mouchoir dans lequel s'était tenue plus tôt son hot-dog.
« - Dit-moi, ton mari, il est malade ? Hein ? Qui donc aurait pu t'épouser à par un fou ? » Il venait tout juste de remarquer l'alliance au doigt de Beth et il était mort de rire. Dix ans. Combien de choses avait-il raté dans sa vie, sérieusement ? « - Combien tu as de gosse ? Six ? »
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| Sujet: Re: “ Look what life did to us. But hey, we're still sexy. ” Lun 6 Oct 2014 - 1:42 | |
| Beth n'avait jamais été du genre à s'émouvoir de grand chose qui la concernait. Pas en public, en tout cas. Parce qu'elle avait été élevée pour être forte, et pour accomplir de grandes choses. Pas de place pour les émotions ou toute autre forme de faiblesse. Pourtant, il y avait des moments où c'était plus facile d'ignorer ses problème qu'à d'autres. Ces derniers mois, chaque instant avait appartenu à la seconde catégorie, mais Beth s'efforçait de faire figure et de prétendre que tout allait bien. Tout simplement parce faire le moindre geste irait à l'encontre du déni dans lequel elle s'était plongé. Pas que d'ignorer la situation était confortable, mais c'était moins douloureux de d'affronter les soucis. Pourtant, elle crevait d'envie de savoir et de comprendre ce qui se tramait dans la tête de son mari. Mais il y avait cet espèce d'instinct de survie qui lui soufflait de ne pas bouger. Parce qu'une part d'elle sentait que quelque chose était prêt à voler en éclats. Alors, elle prétendait. Elle prétendait que rien n'avait changé, qu'elle ne lui avait pas proposé d'être père et que leur relation était toujours parfaitement identique à celle qu'ils entretenaient depuis leur mariage. Elle s'efforçait de ne pas trembler d'angoisse lorsqu'elle se glissait sous ses draps le soir et qu'il n'était pas à ses côtés. Elle s'inventait toutes les explications possibles, mais elles étaient toujours plus douces que l'épouvantable vérité qu'elle s'imaginait réelle. Il avait paniqué et pris une maitresse. Une maitresse qui serait peut-être plus facile à dompter, et qui aurait peut-être des formes plus marquées. Parce que même si elle avait toujours prétendu l'inverse, Beth n'avait rien de cette figure de la perfection. Encore moins maintenant que tout son être semblait être absorbé par ces idées sombres. Alors, même devant un ami de longue date qu'elle retrouvait tout juste, elle garderait cette façade intacte. Elle vivait un heureux mariage, voilà tout. Même si c'était mentir, c'était moins douloureux. Et tant qu'à faire, elle préférait encore mentir par omission. Et ne pas parler de cette alliance qu'elle portait.
N'empêche, en attendant, Eden lui changeait les idées. Comme il l'avait toujours fait. Et même si les années auraient pu la faire douter des raisons qui l'auraient poussée à s'éprendre d'amitié pour lui, ces quelques instants seulement suffisaient à mettre fin à la moindre de ces incertitudes. Ils étaient les mêmes, finalement. Même après un mariage, un enfant, un divorce et une carrière, l'Eden qu'elle retrouvait à présent était le même que celui qu'elle avait quitté des années auparavant. Et c'était comme si elle le réconfortait pour les conneries qui les préoccupaient à l'époque du lycée -sauf que là, c'était tout de même un peu plus sérieux. « Impressionnant. Pour réconforter, t'es toujours la meilleure », la congratulait-il d'ailleurs. « Tu crois que c'est une qualité qui s'évapore avec l'âge ou quoi ? Ma perfection est restée intacte, monsieur Jefferson. » Elle conclut avec un petit sourire satisfait, non sans écouter ce qu'il avait à ajouter. « J'ai encore du mal à tourner la page, mais j'avance. Pour Faith. Et tant que ma petite princesse est heureuse, j'en ai rien à faire du reste. Au fait, c'est toujours bon c'te merde. » Ne relevant pas la transition inexistante entre Faith et le hot-dog, Beth approuva la première partie des réflexions de son ami. « Pense un peu à toi et à ton bonheur aussi. Toi aussi t'es passé par un moment pas drôle. » Bon, même si Marissa, fallait avouer... dès le départ,il y avait eu un problème. Vieille rancune de lycée ? Sans doute. Mais Beth avait la rancune tenace. Je n'ose même pas vous exposer son opinion sur la jeune Madison, neuf ans, qui l'avait plantée lors d'un exposé à présenter en binôme. Varicelle, mon cul, ouais. « T'as le droit d'être un peu égoïste. Et si t'as besoin et que tu me fais confiance... » Elle souffla un instant rien qu'à l'idée. « Je pourrais garder Faith. Comme ça, on ferait connaissance toutes les deux, et toi tu aurais un peu de temps pour toi. Tu sais, pour retourner sur le marché des célibataires et chasser la perle rare. » Après un clin d’œil malicieux, elle ne put retenir un : « même si bon, on va pas se le cacher, c'est moi la perle rare. Mais... » ... j'appartiens à mon mari, « je suis hors marché » pour le moment. Et elle se concentra sur le fameux hot-dog. « Tu sais, c'est comme moi, les bonnes choses changent pas avec les années. » N'empêche, il n'avait pas tort. Cette bouffe là, au final, c'était ce qu'il y avait de meilleur. De plus calorique, aussi, mais rien qu'un petit jogging de quatre heures et demi ne pouvait éliminer. Bref, toujours était-il qu'elle arrivait à la fin de son piège calorique, et que ça lui brisait le cœur d'avance de l'achever. Mais putain qu'est-ce que ça avait été bon... Mais la conversation semblait finalement prendre une tournure qui ne lui plaisait pas. Non non non, ne pas la questionner sur sa vie. Parce qu'au final, toute sa vie et ses décisions avaient tourné autour de son mari... dont elle préférait ne pas parler, vous aurez bien compris pourquoi. « Tu as quoi ? », demanda-t-il tout d'abord sans comprendre ce qu'elle essayait de dire en savourant ses dernières bouchées. Après avoir avalé sa nourriture et répété, elle ajouta : « Mais j'ai soif, aussi. Si t'as un peu de temps, on pourra se poser dans un café, après ? » Oh putain, oui. De l'eau et de la caféine. En intraveineuse, la caféine. En tous les cas, maintenant qu'elle avait retrouvé Eden, elle ne comptait plus le laisser partir. Sauf s'il continuait à lui poser des questions sur elle, éventuellement. Mais pour le moment, elle avait visiblement réussi à bien feinter le sujet. De retour sur lui. Sa vie, ses occupations. Voilà ce qui l'intéressait vraiment, Beth. « Je rêve où t'as dit Ninja à la fin ? » fut-il surpris. Non, il ne rêvait pas. « Ça aurait été tellement cool ». Oui, ça aurait été cool. « Sauf que si tu sues comme ça dès que tu bouges un orteil, tu serais pas trop passé incognito comme ninja. » Avec un petit sourire moqueur amical, Beth lui donna un petit coup de coude amusé. Mais n'empêche qu'elle attendait toujours la réponse sérieuse. « Je suis psychiatre. Mes parents m'en ont voulu de pas travailler en cabinet privée, puisque je bosse à l'hôpital. J'ai surtout fait ça à la base pour être proche de Marissa, mais je suis content de l'avoir fait. Il y a une facette de ce métier qu'on oublie et je préfère largement les patients que j'ai là plutôt que ceux que j'aurais eu si j'avais écouté mes parents. J'ai juste un véritable connard comme patron, mais ça passe. » Sauf que Beth eut un petit hoquet choqué -oui, décidément, quand elle est choquée, Beth a le hoquet. « Psychiatre ? Mais tu dois en voir des vertes et des pas mûres ! C'est pas dangereux ça ? Et faut pas faire médecine, pour ça ? T'as fait médecine ? » Une lueur de fierté s'éclaira dans les yeux de la brunette. Si leurs profs à l'époque avaient su qu'ils feraient de telles études... « En tout cas, le plus important, c'est que ce que tu fais te plaise. »
Sauf que, malheureusement, Eden ne comptait pas s'arrêter là. Et il faisait les choses bien. « Dis-moi, ton mari, il est malade ? Hein ? Qui donc aurait pu t'épouser à par un fou ? » Hinhin. Bah, ce fou, visiblement, semblait d'ailleurs regretter le choix qu'il avait fait six ans auparavant en l'épousant, comme ça tombait bien... Feignant la simplicité, Beth passa la main dans ses cheveux et répondit avec une modestie sans faille : « Oui, fou de moi... » Elle prit un air rêveur tout en pensant une seconde que lui avait tout de même épousé Marissa -où ça ? quelle rancœur ? Et si ça s'était arrêté là, ça aurait sans doute été pas plus mal... sauf que non. Il l'acheva. « Combien tu as de gosses ? Six ? » Et honnêtement, à cette question, elle aurait préféré répondre qu'elle était stérile et ne pourrait jamais avoir d'enfants. Cette explication n'aurait pas remis en cause son couple. Mais avec ce qui se passait... Oui, c'était sûr, son utérus était probablement très accueillant, mais personne ne se battait pour visiter les lieux. Alors, comme d'habitude, elle utilisa sa meilleure arme : sa répartie d'avocate. « Pourquoi, tu trouves que j'ai pris du poids ? Pourtant je fais du sport ! » Mais non, je n'ai pas six enfants. Je n'en ai pas un seul. Je perds mon mari, comment pourrais-je avoir des enfants ?
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| | | Eden M. Jefferson GOOD COP
› MESSAGES : 370 › EMMENAGEMENT LE : 07/09/2013 › AGE : 39 › STATUT CIVIL : PÈRE CÉLIBATAIRE D'UNE PETITE FILLE ; CROIS AVOIR TOURNER LA PAGE SUR MARISSA, EN RELATION SECRETE AVEC JANE ET PEUT-ÊTRE AMOUREUX DE BETH. › QUARTIER : A PALM AVENUE, AVEC SA FILLE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN PSYCHIATRE, HOMME AU FOYER ; › HB AWARDS : (2013) MEILLEUR PERSONNAGE (LOVE IS ENOUGH) (2015) SEX SYMBOL JUNIOR (2016) COUPLE LE PLUS IMPROBABLE AVEC JANE › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : LE PLUS BEAU DE TOUT LES HOMMES SEXY : IAN SOMERHALDER ; › COPYRIGHT : ELOW ;
| Sujet: Re: “ Look what life did to us. But hey, we're still sexy. ” Jeu 13 Nov 2014 - 21:35 | |
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Look what life did to us. But hey, we're still sexy Beth Wilkerson & Eden Jefferson.
Ce n'était pas tous les jours qu'il retrouvait quelqu'un comme Beth et Eden devait l'avouer : ce moment était marquant pour lui. Depuis quelque temps il avait cette horrible sensation d'être seul face à un monde trop cruel envers lui. En quelques temps on lui avait tout retiré et si avec un peu de chance il avait gagné la garde de Faith, il savait que rien ne remplacera le vide causé par le départ de Marissa. Il avait beau respirer, il savait que chacun de ses souffles lui étaient encore destinés. Que chacun des battements de son coeur lui était destiné. Il était condamné à crier son nom jusqu'à la fin et ça faisait mal. Il aurait aimé que tellement de choses soient différents. Malgré tout ce qu'il faisait pour cacher ses faiblesses et sa peine, il n'arrivait à rien devant Beth. C'était comme si avec elle tout était magique et qu'il ne pouvait qu'être lui-même. Après tout ce temps, c'était tellement agréable de pouvoir se confier à quelqu'un et de pouvoir regarder quelqu'un sans avoir l'impression que son monde se limite à deux personnes : Éric, son petit-frère qui lui prêtait main forte dès qu'il en avait l'occasion et Leah qui était devenue une véritable soeur à ses yeux.Un véritable pilier dans sa vie. Il avait besoin de retrouver des amis, de vraies amis. Mais fâcheusement la plupart lui avaient tourné le dos, prenant parties pour Marissa. Après tout, il l'avait giflé, il l'avait trompé et quelques parts sans doute on le voyait comme responsable de la mort de son fils. Quoiqu'il se passe, il était le méchant. Et puis, pourquoi en vouloir à Marissa ? Elle et Ethan étaient tellement faits pour être ensemble... À cette pensée il eut envie de vomir. Ce n'était pas forcément le meilleur moment pour penser à ça et pour remettre en question toute sa vie - ou toutes ces dernières années. Il avançait maintenant, la main dans celle de sa fille. Il irait toujours de l'avant pour elle. Elle était littéralement devenue son unique raison de vide.
Il n'avait pas besoin de prétendre être heureux. Il suffisait à Eden de penser à sa fille et au peu qui restait de sa famille pour savoir que tout allait bien se passer. Que son coeur soit brisé, c'était une chose avec laquelle il allait survivre en ce monde. Il se sentait incapable d'aimer de nouveau, d'aimer qui que ce soit de la même façon qu'il aimait Marissa, mais ça n'avait pas d'importance. C'était lui et Faith contre le reste du monde et peut-être maintenant que Beth pourrait rejoindre la bande un peu. Prendre cette place de tata folle-dingue. Il adorerait ça. Après tout ce temps il savait qu'il pouvait lui faire confiance.
« - Heureusement. » Et quelque part, il le pensait. Beth était parfaite. Avec ses défauts, elle était absolument parfaite. Il y avait rarement eu du négatives dans leurs relations purement amicales. Il fut bien une époque où Eden avait voulu plus, mais il s'était déjà tourné vers Marissa et malgré tout, il avait toujours essayé d'être fidèle. Avec le temps, il avait failli. Hot dog à la bouche, il savourait, pensant à la tournure qu'avait pris son monde. Il allait bien. Il allait mieux. Beth lui fit alors une remarque terriblement vrai. Il devait aussi penser à lui. « - T'inquiète, je t'ai déjà mis dans la liste des futurs nounous. C'était écrit dès l'instant où tu m'as frappé. » Il ria légèrement. « - Tu vas adorer Faith. Elle est tellement douce et agréable. Une vraie pipelette aussi, vous allez vous entendre. » Il lui fit un clin d'oeil, imaginant les possibles scènes entre la belle Beth et sa petite princesse. Oh, il ne voulait pas rater ça.
« - Tu sais quoi, j'vais aller chercher une belle machine à retourner le temps et repartir en arrière pour t'épouser. Tu veux bien ? » Il marqua une pause. « - Et d'ailleurs, on n'avait pas fait de pacte du style « Si on est toujours célibataire à 40 ans ? » On est plus très loin tu sais.... a quelques années près. » Onze ans quoi.
Dommage qu'il n'y ait pas plus à manger, mais c'était assez pour tenir un petit moment et pour réussir à tenir debout. Au moins comme ça il n'y avait pas de risque qu'elle tombe dans les pommes. Une chose était certaine, Eden voulait en savoir plus sur Beth. Ce qu'elle faisait, devenait, il voulait absolument tout savoir. Il voulait reprendre la place qu'il avait eu. Quelque part ça lui manquait de ne plus être cet ados à qui tout réussit. Cet ado qui pouvait tout faire sans se demander le mal qu'il pouvait causer. Il ria de nouveau face à la blague de Beth sur son odeur et les ninjas. Elle n'allait pas le lâcher décidément ! Il allait en prendre pour son grade toute la soirée. Il lui expliqua ensuite ce qu'il faisait maintenant. « - J'ai fait médecine. » Et oui. Bom, je gagne. C'est moi le meilleur. Il avait luté tout de même durant ses années d'études. Ce n'était pas facile et pendant un temps, il avait même hésité à arrêter. Mais avec Marissa avec ses côtés, il retrouvait toujours très vite la foi et il n'avait finalement pas baissait les bras. Le résultat était là : il était doué. Il était même plutôt doué dans ce qu'il faisait. « - C'est pas toujours très facile, c'est vrai, mais ouais, j'adore ça. Et là c'est le moment où je me rends compte qu'en vrai j'suis un vrai taré. »
Beth, marier. Fascinant. Pour lui Beth était une entité à part entière, impossible donc que qui que ce soit se lie avec elle - à part lui. Une part d'Eden devait quand même admettre être jaloux, mais si elle était heureuse il ne pouvait pas nier qu'il l'était aussi. Elle joua le jeu, avouant que son mari était fou d'elle, ce qui fit sourire Eden. Il remarqua cependant l'instant d'hésitation quand il posa sa question sur les enfants. Il aimait tout de même bien imaginé Beth comme maman poule. On fond, il trouvait ça très drôle. Et des mini-beth, que demander de plus ! Secrètement il rêvait qu'elle ait un fils, comme ça son fils et sa fille irait peut-être ensemble, mais il ne fallait pas trop rêver.
« - Non, tu n'as pas pris un gramme et c'est bien là le problème. Il te faut plus d'hots-dogs ! » Puis il marqua une pause, savourant un léger moment le silence. Il ne savait pas si elle évitait la question parce qu'elle ne pouvait avoir d'enfant ou si elle n'arrivait toujours à rien avec son mari. La liste était longue et il ne voulait la forcer à rien. Il se retrouvait à peine et même si l'envie le démangeait d'en savoir plus, il se contenta simplement de dire. « - Mais du coup, tu n'es plus une Walsh ! C'est quoi ton nouveau petit nom. J'imagine que c'est laid. Pitié dit-moi que c'est laid. »
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| Sujet: Re: “ Look what life did to us. But hey, we're still sexy. ” Dim 7 Déc 2014 - 22:11 | |
| Beth n'était pas du genre jalouse ou possessive, pourtant, Eden avait toujours éveillé cette part d'elle qui n'apparaissait pourtant que si rarement. Dès qu'ils avaient commencé à se fréquenter, il y avait eu cette rivale auprès de qui Beth n'avait même pas eu le droit d'exister. C'était mieux ainsi, se répétaient-ils tous les deux, et pourtant, une amitié comme celle qu'elle vivait avec Eden méritait d'être vécue au grand jour. Mais avec Marissa dans les parages, ça n'avait jamais été simple. Cependant, Beth s'était contentée de vivre tout ça en cachette, et y avait même trouvé un certain charme. Se cacher, quand on est jeune et con comme ils l'étaient à l'époque, ça rendait une relation encore plus épicée, plus marrante. Elle prenait un petit goût de risque. Pourtant, en le retrouvant des années plus tard, Beth ne s'était pas doutée qu'il aurait fait de Marissa de sa femme. Et qu'il aurait eu une petite fille avec elle. Pourtant, tout ce qu'elle avait toujours souhaité pour lui, ça avait été le bonheur. Mais elle n'aurait pas pensé qu'il l'aurait trouvé avec... elle. Et quelque part, elle n'avait pas eu faux sur toute la ligne étant donné ce qu'il lui racontait maintenant... Ils étaient séparés, divorcés. C'est que quelque part, elle avait vu juste dès le début, non ? Peut-être qu'Eden, s'il avait connu Daniel à l'époque où elle l'avait rencontré, aurait lui aussi su y déceler ce petit quelque chose qui, d'une manière ou d'une autre, lui retombait à présent dessus... Peut-être que depuis le début, ils n'auraient pas du se faire cette promesse en l'air de s'épouser à quarante ans... mais se jeter l'un sur l'autre sans attendre. C'était après tout la meilleure façon de commencer une histoire amoureuse que de dépasser les frontières d'une amitié déjà solide, n'est-ce pas ? En plus, elle n'était pas contre un homme qui approuvait sa perfection... « Heureusement. » L'air satisfait, Beth lança un regard attendri à Eden. Il n'avait pas changé d'un poil... et, finalement, elle non plus. Puisqu'il y avait toujours ce même lien qui les unissait, et ce malgré des années de séparation. C'était soit qu'ils n'avaient pas changé, chacun de leur côté, soit qu'ils avaient évolué dans le même sens et la même direction. Et c'était une des belles surprises qu'elle avait reçues depuis un moment, retrouver Eden. « T'inquiète, je t'ai déjà mis dans la liste des futurs nounous. C'était écrit dès l'instant où tu m'as frappé », approuvait déjà ce dernier lorsqu'elle se proposait à la tâche. « Il faut avoir de la poigne dans l'éducation, c'est bien. » Enfin, l'éducation... en parler de la sorte n'était pas une mauvaise chose, mais elle ne pouvait s'empêcher de ressentir un pincement au cœur rien qu'à l'idée de ne jamais vivre ce rêve d'être mère. Daniel allait la quitter tôt ou tard, ce n'était qu'une question de temps. Il s'agissait juste de savoir combien de temps il pouvait encore vivre comme cela, à croiser un fantôme qu'il avait autrefois choisi comme femme. Une chose était sûre : Beth, elle, ne tiendrait plus très longtemps. En parler serait concrétiser leur séparation et toutes les raisons, quelles qu'elles soient, qui les avaient poussés à en venir là. Mais dans tous les cas... elle ne serait pas mère de si tôt. Alors, l'éducation des enfants, c'était une chose à laquelle elle ne se donnait pas vraiment le loisir de penser ces derniers temps. Mais elle n'était pas totalement contre parler parentalité avec celui qui avait été son meilleur ami... et semblait encore tenir cette place, même des années plus tard. « Tu vas adorer Faith. Elle est tellement douce et agréable. Une vraie pipelette aussi, vous allez vous entendre. » Penchant la tête sur le côté, Beth rit. « Tu sais, quand tu mets deux pipelettes ensemble... ça se termine en guerre pour celle qui parlera le plus. Mais bon... » Elle haussa les épaules. « C'est moi qui gagnerai, on le sait tous les deux. » Et puis elle observa Eden quelques instants, avec un air un brin stupide. Il aimait vraiment sa fille, elle le lisait dans son regard, son sourire, et la manière qu'il avait de parler d'elle. Elle était sa vie. Et s'il n'était plus avec Marissa, et bien, il avait Faith. C'était elle, le plus cadeau de sa vie.
Et, la conversation continuant à son rythme, Eden finit par lâcher un « Tu sais quoi, j'vais aller chercher une belle machine à retourner le temps et repartir en arrière pour t'épouser. Tu veux bien ? » Ah... sujet ensemble, coco. Peut-être que ce ne serait pas si mal. Au moins, elle aurait épousé quelqu'un qui tenait profondément à elle et qui ne la laisserait pas dans le doute pendant des mois. Mais même maintenant, elle était amoureuse de Daniel comme elle ne l'avait jamais été de personne d'autre. C'était sans doute ça, la plus grande cruauté de ce mariage. « Dis pas des conneries pareilles... même si t'es plus avec Marissa, c'est elle qui t'a donné ta petite princesse, l'oublie pas. » Même s'il y aurait eu largement pire pour Beth que de finir avec Eden Jefferson, elle ne pouvait pas se résoudre à regretter tout ce qu'elle avait accompli, même s'il se trouvait que ce n'était finalement pas grand chose. Sans tout ce qu'elle avait vécu, elle ne serait pas qui elle était maintenant... Et elle préférait se dire que si le passé était écrit pour l'éternité, le présent et le futur étaient toujours modelables. C'était là-dessus qu'il fallait jouer. « Et d'ailleurs, on n'avait pas fait de pacte du style « Si on est toujours célibataire à 40 ans ? » On est plus très loin tu sais.... a quelques années près. » Sans cesser de le regarder, Beth se marra. « Et bah t'as du vieillir plus vite que moi, parce que moi j'ai encore pas mal de marge ! » Mais même s'ils n'étaient jamais amenés à se marier... Beth était maintenant plus qu'heureuse et revigorée d'avoir retrouvé Eden. Elle en venait à se demander comment, en premier lieu, elle avait pu le laisser s'éloigner.
Venait maintenant un sujet encore un peu plus sérieux. Monsieur avait donc fait médecine... C'était étrange, mais Beth ne l'aurait jamais imaginé dans ce domaine. Pas qu'elle le pensait incapable... mais juste pas prédisposé à la médecine. Elle l'imaginait... elle ne savait pas réellement, en réalité. Il avait toujours été un tel ami qu'elle s'imaginait qu'il aurait pu en faire son métier. Mais elle était finalement heureuse que ça ne soit pas le cas. Parce qu'elle l'avait déjà partagé avec une Marissa qui se l'était accaparé... maintenant, Eden ne la quitterait plus. « C'est pas toujours très facile, c'est vrai, mais ouais, j'adore ça. Et là c'est le moment où je me rends compte qu'en vrai j'suis un vrai taré. » Se léchant les doigts, attristée d'avoir terminé son hot dog, Beth répondit le plus calmement du monde. « Oh bah ça, j'aurais pu te diagnostiquer au lycée, tu sais... » Devenant d'un coup plus sérieuse, elle se lécha les lèvres pour savourer le goût du ketchup qu'elles avaient conservé, et ajouta : « Félicitations, Eden. Tu accomplis de belles choses. » Parce qu'il fallait bien être sérieux et raisonnable, de temps à autres, et dire ces choses-là. « Je suis fière de toi. »
Et les voilà qui passaient... au mariage. A son mariage à elle, plus précisément. Sujet amer que la jeune femme préféra éluder le plus vite possible. Oui, elle était mariée, point barre à la ligne. Passons à la suite. « Non, tu n'as pas pris un gramme et c'est bien là le problème. Il te faut plus d'hots-dogs ! » Le pire... c'est qu'elle n'aurait pas dit non à d'autres hot-dogs. Ou peut-être qu'elle devrait simplement se calmer sur les joggings du matin, les seuls capables de lui vider l'esprit. « Arrête. Je ferai un effort, ce soir, j'ouvrirai un paquet de chips. Si j'en ai. Je te ferai un suivi de mes kilos ! » Et puis elle se tut quelques instants, juste pour ajouter : « Attends, tu me trouves trop maigre ? Tu me demandes en mariage, mais tu me trouves trop maigre ? Je suis pas ton genre, en fait ? » Lui lançant un regard outré, Beth se renfrogna, vexée. Silence. Il n'y avait que les gamins du parc qui hurlaient et les parents qui s'énervaient. « Mais du coup, tu n'es plus une Walsh ! C'est quoi ton nouveau petit nom. J'imagine que c'est laid. Pitié dit-moi que c'est laid. » L'air de rien, Eden avait repris la conversation. Et elle s'était retournée vers lui, elle aussi comme si de rien n'était. « Tu sais quoi ? Faut que je retourne au boulot. Alors, tu sais ce qu'on va faire... Je te file mon numéro, et jte dirai mon nom d'épouse quand on se reverra. Comme ça tu seras obligé de me revoir. Tu pourras venir à la maison, ou je squatte chez toi. Je serais heureuse de rencontrer Faith si l'occasion de présente. Mais va falloir me revoir, désolée... »
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| | | Eden M. Jefferson GOOD COP
› MESSAGES : 370 › EMMENAGEMENT LE : 07/09/2013 › AGE : 39 › STATUT CIVIL : PÈRE CÉLIBATAIRE D'UNE PETITE FILLE ; CROIS AVOIR TOURNER LA PAGE SUR MARISSA, EN RELATION SECRETE AVEC JANE ET PEUT-ÊTRE AMOUREUX DE BETH. › QUARTIER : A PALM AVENUE, AVEC SA FILLE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN PSYCHIATRE, HOMME AU FOYER ; › HB AWARDS : (2013) MEILLEUR PERSONNAGE (LOVE IS ENOUGH) (2015) SEX SYMBOL JUNIOR (2016) COUPLE LE PLUS IMPROBABLE AVEC JANE › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : LE PLUS BEAU DE TOUT LES HOMMES SEXY : IAN SOMERHALDER ; › COPYRIGHT : ELOW ;
| Sujet: Re: “ Look what life did to us. But hey, we're still sexy. ” Jeu 12 Fév 2015 - 22:47 | |
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Look what life did to us. But hey, we're still sexy Beth Wilkerson & Eden Jefferson. C'était des instants comme celui-ci qui lui permettait de survivre à ce qu'il subissait. Retrouver Beth, c'était retrouvé un peu d'espoir oublié. Il faut dire qu'avec elle tout avait toujours été très simple. Beth ne lui avait jamais pris la tête, bien que parfois elle ait ce petit caractère qui le mettait hors de lui. Il y a beaucoup de choses qu'il aurait partagées avec elle au fil des années. La naissance de sa fille par exemple. Il aurait aussi aimé lui parler, pouvoir se tourner vers elle alors qu'il avait la sensation que sa vie n'avait pas de sens. Peut-être que Beth aurait trouvé les bons mots pour l'empêcher de faire une connerie et peut-être n'aurait-il jamais trompé Marissa. Mais il pouvait imaginer des millions de situations qui aurait changé par son influence, il savait que ce qui était fait était inchangeable. Sa vie avec Marissa, il ne le regrettait pas. Il avait juste la sensation d'avoir enfin trouvé ce qui avait manqué à l'époque : sa meilleure amie. C'était stupide quand même, la facilité avec laquelle les gens se séparaient sans s'en rendre compte. La distance des études, les nouveaux amis, les nouvelles familles... Et pourtant, Beth vivait à Huntington, Eden aussi. Ils n'avaient jamais vraiment été loin l'un de l'autre, mais ils n'avaient sans doute pas réussi à faire ce pas en avant qui aurait tout changé. Eden avait fini par croire que Beth avait la vie dont elle rêvait et il s'était souvent imaginé la retrouver au détour d'une rue. Mais il ne s'attendait pas à ce que ça arrive aujourd'hui, dans sa ville. Le monde n'était pas une chose constante. Les gens changeaient et évoluaient, allant dans des directions parfois opposées. Il n'avait jamais douté de la force d'esprit de Beth, il avait pourtant du mal à l'imaginer dans un travail humanitaire. Il faut dire que le contexte était différent, loin de ressembler à la Beth qu'il avait connue aux lycées. Il s'était toujours imaginé lire son prénom à la une du journal, racontant ses exploits. Le principal, c'était qu'elle apprécie son travail. Qu'elle soit heureuse. Pour l'instant, il n'était pas certain de savoir à quoi s'en tenir, mais il savait qu'avec le temps ils réussiraient à être de nouveau ces deux gamins qui se disaient tout. Il avait des secrets, comme tout le monde, mais Beth avait toujours réussi à les découvrir avec une étrange simplicité.
Prenant un instant, il savoura ce qu'il avait en main tout en respirant un peu d'air. Sa vie actuellement semblait être le résultat de plusieurs échecs. Pourtant, il n'y avait pas de regret dans ce qu'il avait fait. Il avait pris les bonnes décisions. Pour Faith avant tout. Et si Marissa pouvait en aimer un autre, lui se sentait condamné à l'aimer elle. Alors non, ce mariage, il continuait à le chérir au plus profond de son coeur. Sans cette histoire, Faith n'aurait pas vu le jour et cette idée était inacceptable. Faith était la chose la plus incroyable qui lui soit arrivée. C'était le plus cadeau que la vie lui avait fait. Il n'allait pas se mettre à baisser les bras, pas quand sa fille avait besoin de lui, aujourd'hui plus encore. Il voulait être l'exemple à suivre, malgré ses propres erreurs. Il voulait devenir le héros qui réussissait à faire rêver cette petite fille.
Il ria légèrement face à l'humour de Beth. Il faut avoir de la poigne dans l'éducation. Heureusement que c'était une plaisanterie, parce qu'il n'aurait jamais supporté que quelqu'un frappe son adorable princesse. Encore moins Beth. Faith allait être heureuse de découvrir une nouvelle amie, une nouvelle tante qui allait partager ses rêves. Et Actuellement, elle avait besoin de présence féminine. Eden s'y connaissait tellement pas en maquillage... « - Hey. » Non, c'était sa fille qui allait gagner haut la main. Mais il ne doutait pas de Beth aussi. Elles allaient s'amusaient ensemble et quelque part l'image lui plaisait énormément. Faith était vraiment sa raison de vivre et Beth semblait le comprendre très rapidement. Il savait que malgré l'absence de la jeune femme, elle était toujours celle qu'il avait connue et il pouvait lui faire confiance. Désormais psychiatre, Eden se rendait compte qu'il était loin de ses rêves de gamin d'époque. Joueur de basket, pilote de course, il avait fait une liste de métier « cool » et « chic » et psychiatre n'avait clairement pas eu sa place dedans. « - Merci. » Il se rendait compte que personne ne lui avait encore jamais dit ça. Être fière de ce qu'il était devenu. Ses parents étaient contents, certes, mais Eden n'était pas à la hauteur de son frère ainé. Il ne l'avait jamais été quelque part et ça avait toujours été frustrant. Il appréciait vraiment que Beth prenne le temps de lui dire, vraiment. Cela représentait beaucoup pour lui.
« - Un seul paquet de chips ? » il fit l'homme outré, offensé par l'idée qu'elle ne mange pas plus. « - Tu as toujours été mon genre, tu le sais. » Un brin trop sérieux pour répondre ça, Eden décida finalement de sourire légèrement.
« - Ok, ok... » Il se leva, un visage trop triste pour être vrai. « - C'est parce que je pus, c'est ça ? » Et il imita un faux pleure avant de rire de bon coeur et de sortir son téléphone, prêt à prendre le numéro de la jeune femme. « - Je ne vais plus te lâcher maintenant, je te préviens. Je serais ravie de faire une soirée Ryan Gosling, juste pour te faire plaisir, mais on sait tous les deux qu'il n'arrivera jamais à égaler... ça. » Son sourire éclatant suffisait à faire comprendre la fin de sa phrase. Il devait lui aussi partir, mais cette petite pause avec Beth lui avait fait du bien. Elle rajoutait un peu de soleil à sa vie et actuellement, il en avait bien besoin !
« - Pas de sexto, un. J'ai une fille. » Il déposa un baiser sur la joue de la jeune femme avant de récupérer son sac de sport et de partir, un dernier au revoir. Cette fois, la distance n'allait plus les séparer.
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| Sujet: Re: “ Look what life did to us. But hey, we're still sexy. ” Mer 25 Fév 2015 - 4:26 | |
| Peut-être que sa vie n'était plus aussi triste qu'elle le pensait. Peut-être que ces retrouvailles n'étaient que les prémices d'autres réunions -même s'il fallait admettre qu'elles se suffisaient largement à elles-mêmes. Sans avoir réellement su que c'était le cas, Beth avait besoin de le retrouver. Eden avait été, pendant des années, celui qui avait tout représenté à ses yeux ; et si le destin avait fait les choses différemment, il serait peut-être même aujourd'hui son mari. Ils avaient grandi ensemble, avaient fait les quatre cent coup ensemble, et il était le crétin qui s'était moqué d'elle pendant dix minutes devant la porte des toilettes alors qu'elle vomissait de sa première cuite. La vie avait décidé qu'ils en resteraient là, du moins pendant dix ans. Mais quelque part, ils semblaient prédestinés à se retrouver, et c'était tout ce qui faisait le charme de cette rencontre. Son cas n'était pas désespéré, et surtout : elle n'était plus seule. Maintenant qu'elle avait retrouvé Eden, elle ne comptait plus le laisser. Quel que soit l'avis de Marissa sur la question. Cette fois-ci, elle ne se cacherait pas et elle ne prétendrait pas d'Eden qu'elle ne le connaissait pas juste pour les beaux yeux de celle qui était maintenant l'ex-femme de ce dernier. Pourtant, et malgré tous les ressentiments qu'elle éprouvait pour la miss Stewart, elle n'arrivait pas à rester de marbre devant la situation. Elle qui n'avait jamais aimé Marissa en venait maintenant à la détester comme jamais ; ne plus le voir pendant dix ans était bien cher payé pour un divorce. Bien entendu, elle ne connaissait pas les circonstances exactes de la fin de leur mariage, et ils étaient sans doute les seuls à pouvoir s'en vanter, mais ce qu'elle pouvait constater, c'est que tandis que l'une avait abandonné en signant les papiers du divorce, l'autre était toujours peiné rien qu'en s'entendant prononcer le prénom de celle qui avait partagé sa vie. Pourtant, tout comme Eden, elle en revenait à la petite Faith. Car dans cette équation qu'était le mariage, eux avaient vu l'apparition d'une nouvelle constante : leur fille. Elle ne pouvait que concevoir et imaginer la maternité, mais la protection d'Eden pour sa fille ne l'étonnait pas réellement. Ils étaient bien loin de ces jeunes qu'ils étaient quinze ans auparavant... Ils avaient grandi, s'étaient séparés, avaient vécu, avaient été heureux, l'avaient été un peu moins, mais tout semblait ramener à ce jour-là : aujourd'hui, ils s'étaient enfin retrouvés. Et ils n'allaient plus se perdre de vue, hors de question ne serait-ce que de l'envisager.
« Hey », la corrigea Eden alors qu'elle affirmait gagner face à la petite Faith. « Bah quoi, les défaites forgent le caractère », argumenta-t-elle avec un air convaincu et définitif. Et en réalité, Beth avait hâte de rencontrer la fille d'Eden. Elle avait hâte d'apprendre à la connaître, elle avait hâte de lui cuisiner quelques petits trucs et qu'elle détermine quel serait son plat préféré lorsqu'elle viendrait chez les Wilkerson. Elle avait hâte de discuter avec elle, de jouer avec elle, et, inconsciemment sans aucun doute, elle avait hâte de la protéger et de l'aimer comme elle le ferait avec sa propre fille. Si Beth n'était pas mère et clairement pas prête de l'être, elle allait pouvoir à présent reporter tout cet amour protecteur et maternel vers une petite Faith, à laquelle elle s'était déjà attachée sans même la rencontrer. Bientôt, ils en vinrent à parler de la profession d'Eden et, Beth, bluffée de ce qu'il avait accompli, partagea sa fierté. Ah, si leurs anciens professeurs voyaient où ils en étaient maintenant... Bon, d'accord, elle s'était arrêtée au diplôme et n'avait eu pour seule profession depuis lors que de soutirer de l'argent à Daniel pour prétendre faire quelque chose de sa vie. La vie d'une housewife, en quelque chose, qui avait besoin de s'occuper et de se donner bonne conscience en participant à des œuvres caritatives. Oui, elle devait l'admettre, Beth n'accomplissait finalement pas grand chose. Mais elle avait appris à aimer sa vie comme ça... ou tout du moins, elle avait aimé sa vie jusqu'à ce que Daniel lui tourne le dos. Maintenant, c'était beaucoup plus compliqué...
Mais tout pouvait très vite se régler, en fait : Eden allait la demander en mariage après le divorce qu'aurait demandé Daniel pour sauter sa secrétaire en toute tranquillité. Elle allait devenir Beth Jefferson, belle-mère d'une petite Faith que son cœur adopterait sans problème. Enfin... si elle mangeait. Car clairement, le brun trouvait qu'elle avait un problème de ce côté-là. Il fallait dire qu'elle ne connaissait plus réellement l'appétit et ce plaisir de manger depuis quelques mois. C'était au-delà de ses forces. Elle se nourrissait pour tenir debout, et en plus, elle n'avalait pas non plus ce qui existait de plus sain. Mais elle fonctionnait comme ça, ça marchait, et elle n'avait pas perdu plus de quelques kilos classiques, situation traditionnelle dès qu'elle angoissait un peu. « Un seul paquet de chips ? » Elle arqua un sourcil interrogateur avant de répondre. « Ou peut-être deux. Le suspense est à son comble. » Et, réfrégnant un soupir, elle ajouta : « ma vie est passionnante à ce point... » Pas qu'elle s'ennuyait, de toute façon, ou qu'elle aviat l'occasion de le faire... mais plutôt tout l'inverse. Elle se forçait à se maintenir occupée pour ne pas surpenser à chaque instant, et surtout, pour, une fois dans son lit, s'écrouler de fatigue sans passer par toutes ces phases de questionnement. Cependant, pour couper court à toutes ces questions diététiques, il la rassura : « Tu as toujours été mon genre, tu le sais. » Elle pencha la tête sur le côté et leva brièvement les épaules, flattée. « Je sais. Mais après tout ce temps, j'attends des preuves, maintenant. » Bah oui, fallait pas déconner avec ces choses-là.
Mais les retrouvailles devaient s'arrêter là. Elle venait d'entendre une mère alarmée hurler l'heure au téléphone, et elle s'était déjà accordée trop de temps. Avec toutes les responsabilités qu'elle s'était attribuées à l'association, il fallait qu'elle arrive à suivre, et ça passait par une routine chronométrée à la minute près. « Ok, ok... » regretta Eden, arrachant un sourire affectueux à la brunette. Mais c'était encore sans compter sur la question fatale... « C'est parce que je pue, c'est ça ? » Les grimaces qu'il enchaîna achevèrent Beth, qui pouffait de rire en essayant de parler. « Au moins t'en as conscience, maintenant. La situation a progressé, Putoiman. » Elle brandit le poing devant elle, la tête haute et la main sur la taille, juste histoire de mimer brièvement un super-héro, et même, plus précisément, le fameux Putoiman qui se tenait à ses côtés. « Je ne vais plus te lâcher maintenant, je te préviens. » Ah, les promesses. « Je serais ravi de faire une soirée Ryan Gosling, juste pour te faire plaisir, mais on sait tous les deux qu'il n'arrivera jamais à égaler... ça. » Haussant un sourcil entendu, Beth approuva d'un signe de tête avant d'ajouter, tout de même, que : « Et encore, t'as pas vu mon mari... » Mon futur ex-mari. « Mais je suis pas trop Ryan Gosling, tu sais... Je suis plus bruns, d'ailleurs entre toi et mon mari, j'ai repéré le modèle... Mais tu sais quoi ? Je me ferais bien Indiana Jones. Les films, pas l'archéologue, hein. Comme ça je pourrai encore prétendre que je peux devenir archéologue comme lui. Et tu pourras encore te moquer de sa manie de porter un fouet comme si de rien n'était. » Comme au bon vieux temps, de leur jeunesse, les temps jadis, tout ça. « D'ailleurs, j'ai toujours pas vu le quatrième. Ça me faisait trop penser à toi. Bon, depuis j'ai appris qu'il était pas terrible, mais au moins on pourra le voir ensemble, enfin ! »
Et oui, même quinze ans plus tard, les souvenirs restaient intacts et leur complicité était toujours actuelle. « Pas de sexto, un. J'ai une fille » se sentit-il obligé d'ajouter d'un air malicieux. Elle attrapa le portable sagement pour taper son numéro en dessous d'un magnifique La femme parfaite dont elle venait de s'affecter. « T'inquiètes, mon mari peut fouiller mon portable, aussi. Tu m'enverras ton adresse mail. Et puis je peux envoyer plus de pièces jointes, comme ça, c'est parfait », proposa-t-elle, taquine. Elle lui rendit son portable pour le laisser partir, et le voilà qui déposait un baiser sur sa joue pour s'évaporer. Elle resta assise quelques instants, le regardant s'éloigner, et attendit qu'il ait dépassé le stand de hot-dogs pour lui hurler : « appelle-moi ou écris-moi, que je puisse t'envoyer la blinde de sextos ! » Ah oui, sauf qu'un square à midi, c'était bondé de mamans et d'enfants... Oups ! Elle jeta un coup d’œil alentour, se fit un peu plus petite pendant quelques instants, mais, constatant qu'elle n'avait pas encore le don d'invisibilité, elle finit par se lever, attrapant son sac à main pour en sortir son portable et attendre un signe de la part d'Eden. Elle rejoignit lentement sa voiture, hésitant à écrire à Daniel pour lui annoncer qu'elle avait retrouvé ce fameux Eden dont elle lui avait déjà parlé à plusieurs reprises. Finalement, Beth repassa le pas de son association, l'esprit calmé, et pleine de hargne pour contrer se stagiaire qui ne jurait que par Apple et les réseaux sociaux. Elle allait s'activer et remplir sa vie.
Sans quitter son portable. Elle voulait juste qu'il tienne sa promesse.The end ~~
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