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| (sujet terminé) - (henri) i thought i got rid of you | |
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| Sujet: (sujet terminé) - (henri) i thought i got rid of you Mer 11 Fév 2015 - 1:09 | |
| C’était comme une mauvaise journée. Une longue et fatigante journée. Comme le dernier jour de la semaine qu’on attend avec impatience pour se tirer et prendre deux jours de repos. Un jour qu’on essayera d’oublier en vain. Gravé au fin fond de notre être à jamais. Mais comment s’en plaindre lorsque cette journée s’avère être la seule à être productive. L’argent et toujours l’argent. Habillée d’un simple jean, de vans et un chemisier bien trop usé pour de grandes occasions, on l’accueil au Diamond’s, on lui explique les brèves étapes à suivre avant que l’endroit ne ferme pour de bon et la laisse s’occuper des dégâts crées par les habitués de la boite. Comment avait-elle réussis à décrocher le job ? En suppliant le boss ? C’était un peu ça … en plus … dramatique. Le propriétaire avait montré une certaine bonté envers Laïla lorsqu’elle lui avait raconté que son père venait de mourir d’un long et douloureux cancer. Histoire totalement inventée par la jeune. Eh pour survivre elle est prête à certaines choses. Même à s’imaginer la mort de son paternel. Avec tout ce qui s’était passé ces derniers mois, elle avait pas vraiment envie de laisser sa conscience prendre le dessus. Le chiffon et le produit nettoyant se retrouvent sur le comptoir, elle essuie, encore et encore, ramasse les bouts de verres cassés, elle se coupe se soigne et continue son travail. Bien que très maladroite elle réussit à nettoyer plus de la moitié de la pièce sans compter qu’il lui reste le reste de l’établissement. Les tâches s’accumulent peu à peu et la fatigue se fait sentir. Laïla est loin d’être du genre sportive. Glace et télévision c’est plus son genre. Elle adorait le basketball mais à la télévision. C’était le seul sport qu’elle comprenait plus ou moins. Elle entend alors du bruit vers l’entrée. Surement la fatigue qui prenait le dessus. Qui squatterait encore la boite très tôt le matin après une soirée des plus banales, personne justement. Seulement elle entend à nouveau du bruit. Seul réflexe se défendre. A cette heure deux sortes de personnes pouvaient roder dans ce genre d’endroit. Les bourrés défoncés psychopathe ou du personnel. Dans les deux cas la meilleure solution était de prévenir les choses et de se préparer à toutes sortes de situation.
« On … on est fermé. » crache-t-elle dans la panique en tendant le balai qui était dans ses mains en face d’elle. Elle apercevait une ombre, s’avançant lentement vers l’entrée de la pièce où elle se trouvait. Sa pression se resserrait autour de l’objet bien plus qu’inutile pour l’aider dans une quelconque défense. La respiration saccadée, les sourcils plissés et la bouche entrouverte et la peur au ventre elle fait tomber un nettoyant sur le sol et sans même y réfléchir elle marche dessus. Au diable la chance qu’elle se mange, au diable ses chaussures qu’elle avait réussis à conserver, au diable le reste. Il était hors de question de se laisser faire sur le seul endroit qui avait accepté de la prendre pour la nuit. Hors de question que la personne saccage l’endroit, tout allait retomber sur elle. Son pied droit quitte le sol quelques instants pour s’y reposer lentement. Elle réussissait à sentir sa semelle glissante sous ce foutu produit alors que son autre main se resserre sur le balai. Les jours passaient dans la rue l’avaient légèrement, endurcie. Légèrement … réellement. Rien d’extraordinaire. D’un coup sec, elle porte le balai vers le dos de la personne qui faisait surface au Diamond’s alors que tout était déjà fermé. Un coup, puis deux, et un troisième pour qu’elle s’arrête déjà très fatiguée. « Aaahhh !!! » crie-t-elle dans la ferme idée que peut être, par chance, surement, probablement, elle ferait peur à cette personne pas très bien accueillie dans l’antre du Démon humm Diamond’s … Quelle journée de merde … franchement.
Dernière édition par Laïla-Hailey Raichand le Sam 4 Juil 2015 - 3:41, édité 1 fois |
| | | Suraj H. Hudson BAD COP
› MESSAGES : 400 › EMMENAGEMENT LE : 12/05/2013 › AGE : 36 › STATUT CIVIL : FOREVER ALONE ; › QUARTIER : PACIFIC LANE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN JOURNALISTE AU NEW YORK TIMES ; PROF D'HISTOIRE AU LYCÉE ; TENTE DE RETROUVER UN JOB AU HUNTINGTON DAILY ; › HB AWARDS : (2013) FAMILLE EN OR ; MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC LAILA ET AILYNN ; (2014) FAMILLE EN OR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE U CAN'T BUY HAPPINESS ; FAMILLE EN OR ; (2016) FAMILLE EN OR ;
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : ADITYA ROY KAPUR ; › COPYRIGHT : ELOW'
| Sujet: Re: (sujet terminé) - (henri) i thought i got rid of you Sam 14 Fév 2015 - 23:25 | |
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You came over me like some holy rite, And although I was burning, You're the only light.
Il refaisait surface, petit à petit, alors que son corps semblait vouloir garder cette position de statue qui était la sienne depuis quelques heures. C’était comme si le monde était en train de tourner et que son corps tout entier en était le point central. Il n’y avait rien à faire, rien ne voulait s’arrêter et ses yeux avaient beaucoup de mal à s’ouvrir. La lumière bleutée des toilettes lui donnaient l’impression d’être encore en plein milieu d’une piste de danse, bien que l’odeur certifié sa présence dans les toilettes. C’était sans doute l’une des raisons qui réveillé la pauvre âme qu’il était. Ca et la dose d’alcool et de drogue beaucoup moins importante dans son sang. Se grattant les yeux, Henri se demandait où il était. Il faut dire qu’il était persuadé d’avoir quitté la boite de nuit en compagnie de deux Latinas, mais maintenant, il se demandait surtout comment il avait fini dans les toilettes. Le plus difficile sans doute, c’était de se souvenirs et cela ne faisait qu’amplifier un mal de tête déjà bien présent. Il grimaça d’ailleurs, un peu paumé alors que la petite pièce dans laquelle il était, tournait encore. Henri aurait donné n’importe quoi pour se retrouver dans son lit, maintenant plus que je jamais. Il y avait des matins comme ça, où il regrettait simplement le fait d’être sortie. Pourtant c’était un habitué du coin. Il était souvent là, peut-être un peu trop souvent. Il avait beau éviter les jeunes lycéennes qui arrivaient à s’incruster dans la boite, il savait pertinemment que sa réputation de professeur était assez… particulière. Il était intransigeant et très difficile comme enseignant. Ses contrôles n’étaient pas facile et les devoirs qu’il donnait, était souvent très long. Il faut dire qu’il avait aussi une passion pour l’histoire et qu’il ne supportait pas qu’un élève dérange son rythme lorsqu’il parlait ou présentait quelque chose. Mais une fois en dehors des classes. Une fois loin du lycée, c’était comme si Henri Hudson n’était plus le même. Il n’avait pas une tête d’enseignant et il le savait. Il n’avait une tête à rien selon lui. Et il ne supportait pas n’être rien, alors sortir lui permettait d’être sous les projecteurs.
C’était idiot, il le savait. Ce besoin d’attention, ce manque de relation… C’était pourtant sa vie aujourd’hui et il n’allait pas changé. Du moins, il n’avait aucune raison de changer. Désormais debout sur ses jambes fragiles, Henri donna un coup sur la porte des toilettes créant un fracas qui augmenta sa migraine. « - Putain. » Son corps ne voulait visiblement pas faire ce qu’il voulait et marcher droit revenait à faire un exploit. Il s’accrocha au lavabo un peu trop dégoutant à son gout avant de lever les yeux vers son propre reflet. Il semblait complétement mort. Des cernes sous le visage témoignait de sa longue nuit. Et la rougeur de ses pupilles de la drogue sans doute encore là dans ses veines. Il se regarda un instant, comme pour contempler tous ses petits défaut qui faisait de lui un perdant. Soudain, il pouffa de rire. Il était si désespérant que ça en venait abusif. Il n’y avait plus rien à faire pour lui et il le savait. Il préférait donc en rire, parce que la dernière fois qu’il s’était senti mal, il avait choisi la mort. Soudain, il crut entendre une voix, mais termina par se concentrer sur l’eau qui coulait du robinet pour se laver un peu le visage. Il remarqua alors que sa veste en cuir était trempé du côté droit, avec du vomi. Il décida du coup de retirer sa veste et de rester en tee-shirt. Un blanc, classique. Et vu l’état de ses cheveux, il avait un air de rockeur des temps anciens. Il soupira, remarquant que son téléphone était complétement mort. Par chance il avait encore ses clefs et son portefeuille.
Il était temps de rentrer, peu importe l’heure. Il marchait très lentement pour ne pas avoir des vertiges. Soudain Quelque chose le frappa dans le dos. Un deuxième coup, puis un second et voilà Henri qui avait fortement envie de dormir de nouveau. « - Enfoiré ! » Henri se retourna, prêt à frapper du poing, avant de glisser comme une merde et de tomber automatiquement sur le ventre comme une pauvre merde. Mais il ne tomba pas sur le sol froid de la pièce, mais plutôt sur une fille… Laila. Son regard croisa le sien, avant qu'il ne réalise ce qui s'était passé. Il se retira – tenta de se retirer – avec beaucoup de mal avant de tomber à côté d’elle sur le dos. Il glissait, ce n'était pas sa faute. « - Tu es complétement folle… » Il porta sa main sur sa tête, la migraine le frappant encore plus fort. Il ferma les yeux un léger moment. « - Qu’est-ce que tu fous-là bordel ! »
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| Sujet: Re: (sujet terminé) - (henri) i thought i got rid of you Dim 15 Fév 2015 - 3:58 | |
| C’était loin d’être une journée des plus normales. Et ça, elle s’en doutait depuis qu’elle avait ouvert les yeux. Premièrement, elle avait trouvé un travail, ce qui ne courait pas les rues ces derniers temps et deuxièmement elle devait tomber nez à nez avec l’un des hommes … qu’elle avait le plus détesté si ce n’est le premier de sa liste. Ils ont eu leurs petites histoires, petites disputes et rires. C’était un peu le grand huit avec eux … ils s’entendaient et arrivaient pas à se comprendre en même temps. C’était un mélange de blanc et de noir … jamais d’accord. Jamais heureux … C’était tout simplement étrange … et ce, depuis le départ. Si ce n’était pas sa journée, c’était loin d’être celle du jeune homme qui venait de se prendre trois coups sur le dos. Elle lâche son balai face à la connerie qu’elle venait de faire. Bien sûr qu’elle avait mal à sa place … elle était pas dotée d’une force incroyable mais tout de même … un coup c’est un coup. Il tombe majestueusement sur elle, d’une telle délicatesse qu’elle sent le sol se fondre sous son dos … de l’humour bien sûr. Elle affiche une grimace et son regard croise celui d’Henri. Se raclant la gorge elle sourit à ses remarques. « Je me donne en spectacle le soir … sur le bar. » dit-elle sous le ton de l’ironie. Ce qui était, fallait l’avouer très rare venant de Laïla.
« Qu’est-ce que t’as ? » demanda Laïla en relevant la tête pour le voir. Il avait l’air d’être au bout de sa vie. Ces yeux rouges et cette odeur d’alcool qui empestait. Elle se demandait même si ce n’était pas le club entier qui sentait cette vieille odeur d’alcool et qui du coup faussait un peu son odorat. « Tu vas bien ? » C’était bizarre, elle s’inquiétait pour lui alors qu’elle ne devrait pas, elle se souvient très bien de la nuit qu’ils avaient passés ensemble. Le lendemain matin il s’était tiré comme un voleur, la laissant prendre conscience de tout ce qui se passait autour d’elle et des moments, du moins, du moment qu’ils avaient partagés. Et après ça … plus rien, le néant. Ils ne s’étaient jamais croisés à nouveau. Dans un sens, c’était le but. Au départ elle l’avait évité, elle sortait de son appartement à certaines heures et avec le fait qu’elle s’était faite virée ils n’avaient donc eu plus aucunes chances de se revoir. Elle ne voulait pas s’inquiétait pour lui, il en valait pas la peine … vraiment pas. Pourtant, c’était plus fort qu’elle … plus fort que cette haine qu’elle avait eu pour lui autrefois. C’était de l’empathie … et ça, ça jouait énormément sur ces émotions lorsqu’il était dans la même pièce qu’elle. « Je suis désolée … » dit-elle finalement en pouffant de rire telle une enfant. « Tu sais pour les coups de balai… » ajoute Laïla en continuant à se moquer de lui. Elle s’était fait des films pour finalement se rendre compte … de la réalité tout simplement. « Je croyais … pas tomber sur toi et puis même à mon avis tu méritais ces coups finalement. » dit-elle en souriant. Elle était pas rancunière … loin de là. Ca l’avait blessé, un peu, beaucoup même, mais elle était naïve et toutes raisons qu’il aurait bien pu lui donner auraient suffis à l’aider à se faire pardonner. Il avait ce quelque chose spécial, la carte de l’immunité si on pouvait l’expliquer ainsi. Cette immunité qui le protégeait même s’il était mauvais avec elle. Elle lui avait en quelques sortes offert sa confiance et bizarrement elle ne le regrettait pas, du moins pas encore. Elle se relève et l’aider à se relever aussi pour l’emmener vers le comptoir qu’elle venait de nettoyer, elle l’assoit et passe derrière pour lui chercher à boire. Même la colère qu’elle avait ressentit pour lui le matin à son réveil, s’était lentement dissipé avec les jours. Ils n’avaient pas spécialement … de lien fort ou de promesses dites ou des conneries dans le genre. Ils avaient juste eu envie … de passer la soirée ensemble, pour une fois, loin de leur habituelle solitude.
« Tiens... » elle lui tend un verre d’eau et pose la bouteille à côté.....« Bois. » dit-elle en reniflant. Ca l’aiderait à faire passer sa gueule de bois si ça en était une … il avait les yeux beaucoup trop rouges pour que ça ne soit que ça … cependant non seulement ce n’était pas ses affaires pour qu’elle pose des questions mais aussi parce qu’elle s’y connaissait que très peu en la matière. Elle était novice en à peu près tout … la drogue en faisait partit. Elle le regarde une dernière fois et lui lance un regard plein de questions puis s’en va récupérer son balai. Dans la simple intention de continuer son travail et de finir aussi vite que possible. |
| | | Suraj H. Hudson BAD COP
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| Sujet: Re: (sujet terminé) - (henri) i thought i got rid of you Dim 29 Mar 2015 - 21:59 | |
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You came over me like some holy rite, And although I was burning, You're the only light.
Henri et Laila, c’était un film à eux d’eux. Un film long avec des twists à chaque nouvelles minutes. Ensemble, ils étaient imprévisibles. Cette journée qui était une journée comme une autre avait viré en un truc incompréhensible très vite. Il faut dire qu’Henri était encore à l’ouest. Il pataugeait dans un univers qui sortait tout droit de son esprit. La drogue dans le sang, l’alcool dans l’haleine… il avait tout d’un professeur d’histoire modèle. Heureusement qu’il n’y avait personne pour voir ça, en dehors de Laila qui l’avait sublimement attaqué. Il ne comprenait rien et à cet instant précis, il ne voulait rien comprendre. Désormais à côté d’elle, toujours au sol, il la traitait de folle. Vraiment, il n’y avait que Laila pour frapper sans raisons apparentes. Bon, maintenant, il était beaucoup trop épuisé pour faire quoi que ce soit de cohérent. La migraine qu’il avait ne l’aider pas à réfléchir.
« - Tu travailles ici maintenant ? » Il ouvrit de nouveau les yeux, observant Laila à côté. Mais une minute plus tard, il compris que c’était simplement de l’ironie. Il n’était pas en état de comprendre les sarcasmes. Il n’était même pas en état pour en faire, c’est dire ! « - Rien, ça va… » Il ne voulait pas bouger. Il fixa le plafond, essayant de se concentrer. Comme si cela pouvait l’aider à ne plus avoir mal à la tête. Comme si cela allait lui donner la force de se relever. Ce n’était pas le cas, il le savait. Il voulait simplement éviter que Laila s’inquiète pour lui. Ce n’était pas vraiment le moment pour ce genre de chose… Son regard croisa celui de la jeune femme alors qu’elle semblait inquiète pour lui. Il se perdit un moment dans ses yeux avant de dire tout simplement. « - Longue soirée. » Il ne savait jamais comment être avec Laila. Il s’était tellement habitué à lui dire des choses horribles, que maintenant que tout était différent, il ne savait plus comment être gentil à son égard. Pourtant, il voulait qu’elle soit heureuse et qu’elle ait le sourire. Qu’elle affronte ce monde sans avoir peur de quoi que ce soit. De qui que ce soit. Il était simplement maladroit avec elle, plus qu’avec n’importe qui. Sans doute parce qu’elle l’avait vu vulnérable, sans doute parce qu’il s’était ouverte à elle et à personne d’autre. Cette nuit ensemble, il n’aurait peut-être pas dû la laisser seule le matin, mais il s’était senti mal à l’aise. Comme s’il avait commis une erreur. Agréable, certes, mais une erreur toute de même.
Un sourire s’afficha sur son visage alors que Laila riait. Il fronça légèrement les sourcils avant de rire à son tour. « - Hey. Je l’ai aurais méritait dans d’autre circonstances… là, c’est déjà assez difficile pour moi de garder les yeux ouverts… » Il passa sa mains sur son visage. Se relever, ça allait être difficile. Vraiment. Il était désolé, au fond, de l’avoir fait entré chez lui et d’avoir couché avec elle. C’était la dernière chose dont elle avait eu besoin et il n’avait fait qu’empirer la situation. Elle avait tous les droits de le détester. Cependant, il continuerait à l’éviter à l’avenir, il le savait. Il avait tout simplement peur que Laila réussisse à le faire parler de nouveau. Qu’elle réussisse à voir ce qu’il cachait à l’intérieur de lui-même. Laila se lève alors en premier avant de l’aider. Quelques minutes plus tard il était assez au comptoir, priant pour une aspirine. Et pour un taxi. En apercevant le verre d’eau et la bouteille, il remercia Laila.
« - Poses tes questions avant que je m’écroule dans un taxi. » Il s’était retourné, observant Laila qui était retourné récupéré son balai. Elle faisait donc le ménage. Voilà un travail comme un autre. Il soupira, buvant un peu d’eau. Bon sang, il avait besoin d’une aspirine. Non, il en avait besoin de trois. Ou de quatre. Peu importe.
« - Tu crois que je peux rester… le temps que je refasse surface ? »
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| Sujet: Re: (sujet terminé) - (henri) i thought i got rid of you Mer 29 Avr 2015 - 21:25 | |
| Oui elle travaillait ici, du moins pour le moment, elle avait réussis à décrocher quelques heures juste question de pouvoir se nourrir. Se trouver un toit était pour le moment une tout autre question. Elle s’en occuperait plus tard. Elle crècherait par ci par là, le temps qu’elle trouve quelque chose de sympa et pas très cher. Elle hoche finalement la tête en signe de oui, mais peut être n’a-t-il pas fait attention vu l’état dans lequel il était. Et puis qu’importe, c’était qu’un petit détail. Tout ce qui comptait c’est qu’il était là, à lui dire qu’il allait bien, alors que son corps criait le contraire. Elle avait envie de le croire sur parole et de tourner la page. Next question please ! Mais non, il était hors de question surtout pas avec Henri. « Menteur ! » lui souffle-t-elle. Il avait peut être pas envie de lui raconter les détails de sa soirée et si d’autres filles représentaient l’attention principal dans sa petite histoire elle était claire là-dessus, elle pourrait se passer de l’écouter. Tout ce qu’elle demandait c’est qu’il ne lui mente pas mais surtout qu’il ne se mente pas à lui-même. Leurs regards se croisent un instant et elle aurait adoré que le temps ralentisse rien que quelques secondes. Elle lui sourit mais un sourire inquiet, perturbé.
Elle avait envie de lui poser un milliard de question, sur lui, sur l’autre nuit, sur le fait qu’il est torché comme pas possible devant ses yeux mais surtout parce que ça l’inquiète et qu’elle n’a pas envie de le voir bousiller sa vie de la sorte. Ses mains se resserrent autour du balai qu’elle venait d’attraper et avec lequel elle avait commencé à balayer le sol. Bien sur qu’elle veut lui poser ses questions, bien sur qu’elle veut être rassurée en entendant les réponses qu’Henri lui donnera mais elle ne fait rien, ne dit rien et continue simplement à s’occuper de son ménage. Ca la rongeait et sa curiosité maladive l’obligeait à avoir toutes ces petites questions dans la tête, prête à exploser à n’importe quel moment. Finalement elle se retourne vers lui et retourne à ses côtés. Elle posa le balai sur le comptoir et lui jette un regard noir. « Premièrement pourquoi t’es dans un état aussi lamentable ? » elle avait posé ses mains autour de sa taille, essayant vainement de paraitre beaucoup plus crédible. Sa petite voix lui enlevait malheureusement, toute crédibilité. Elle ne pouvait pas en vouloir à Henri, surtout pas à lui. Et lui crier dessus encore moins ! « Ca m’inquiète … » finit-elle par lui dire en posant ses mains sur les joues d’Henri, geste qui se voulait tendre et à la fois protecteur. Elle reconnaissait que très peu le Henri qu’elle avait rencontré. Le Henri qu’elle connaissait, du moins l’image qu’il s’était donné à leurs débuts était loin d’être celle qu’elle pouvait voir en ce moment. Il était au bout de sa vie, pas présentable du tout pour un soit disant professeur et surtout moins sexy que d’habitude. Elle se passerait de lui faire la réflexion, pour ne pas passer pour une folle. Ses doigts se promènent sur les sourcils du jeune homme, puis son front et se retrouvent dans ses cheveux. « Oui, tu peux rester ici. » ajoute Laïla en lui souriant. Il avait l’air vulnérable, faible et sans défenses, tout ce qu’elle était face à tout le monde. Une sensation étrange l’envahit et pour une fois elle a l’impression qu’elle n’est pas seule dans cette position. « Tu as besoin de quelque chose d’autre ? » lui demande l’indienne en l’écoutant. Avant même d’écouter sa réponse elle dépose un bisou innocent sur la joue du jeune homme et cette fois-ci retourne réellement à son travail pour ne pas trop tarder. |
| | | Suraj H. Hudson BAD COP
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| Sujet: Re: (sujet terminé) - (henri) i thought i got rid of you Sam 16 Mai 2015 - 12:35 | |
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You came over me like some holy rite, And although I was burning, You're the only light.
Son regard se posa un instant sur Laila. Menteur. C'était lui. Mais il était sincère, il allait bien. Il avait mal, mais qu'était cette douleur comparée à ce qu'il ressentait tous les jours ? Rien. Alors oui, il n'avait pas l'air en forme et il y avait des détails qu'on ne pouvait pas louper. Mais il allait bien. Pour lui, ce n'était rien. Un peu de sang versé, ce n'était que la preuve constante de sa mortalité. Il observa alors le sourire sur le visage de la jeune femme. Un sourire presque tendre d'inquiétude. Il rompit aussitôt le contact, perturbé par l'effet que cela avait sur lui. Il ne comprenait pas. Il ne comprenait jamais la sensation que cela lui faisait. Pourquoi elle, elle avait cet impact sur lui. Au fond, ce n'était pas normal. Après tout ce qu'il avait pu lui dire, lui faire, avec tout ce qui continuait de se passer… Ils auraient dû être les deux personnes les plus éloignées du monde, mais ils étaient là. Plus proche que jamais. Henri posa ses yeux sur le verre d'eau qu'elle lui avait laissée. Il aurait aimé fermer les yeux et se réveiller à des kilomètres. Il aurait aimé ne plus avoir à réfléchir, ne plus avoir à penser à elle, constamment. Pourtant, maintenant plus que jamais, elle était la principale attraction de ses plus petites pensées. Des questions se bousculaient dans sa tête, des questions qu'il aurait aimé ne pas avoir. Son esprit avait beau jongler d'une chose à une autre, il ne cessait de se demander : pourquoi elle travaille ici ? Où vis-elle maintenant ? Est-ce que tout va bien pour elle ? Il avait besoin de refaire surface. C'était aussi simple que ça. Le problème, c'est que là tout de suite, il n'avait aucun contrôle sur sa tête et c'était bien dommage. Ce n'était pas nouveau pourtant. Des matins comme ça, il en avait tout le temps. Il évitait de sortir en semaine pour être présentable en cours, mais sinon il n'en manquait pas une. Et Laila pouvait le voir désormais. Henri était une épave vivante. Une épave qui flottait doucement sur des eaux dangereuses. Maintenant qu'il était assis, il essayait de se reprendre, mais ce n'était pas facile.
Le bruit du balai de Laila était la seule mélodie de la pièce et Henri utilisait toute sa concentration pour n'écouter que ça et vider son esprit. Soudain, il sursauta. Le bruit cessa et Laila était à côté. Il senti un frisson le parcourir alors que sa voix le visait personnellement. Il fronça les sourcils, sans pour autant se retourner vers elle.
« - J'ai juste fait la fête. » Il parlait doucement. Il n'avait pas envie de se mettre en colère pour à un rien. Surtout pas avec elle. Il se tourna alors vers elle, remarquant toujours cette même inquiétude sur son visage. Elle posa alors ses mains sur ses joues et il se laissa faire, bêtement. « Y'a rien d'inquiétant là-dedans. » Il laissa son regard croisait le sien une fraction de seconde avant de baisser les yeux. Il se sentait tellement faible… tellement vulnérable. Une seule pensée semblait alors gouvernée les autres. Il voulait que Laila le prenne dans ses bras et qu'elle ne le lâche plus. Plus jamais.
Elle lui demanda alors s'il avait besoin de quoi que ce soient d'autres et Henri fit non de la tête avant de sentir un laissa baiser sur sa joue. Il suivit ensuite Laila du regard, incapable de bouger. Elle se remettait au travail, le plus simplement possible. Il ne voulait pas la déranger, vraiment, mais il ressentait ce besoin presque vital d'être à ses côtés et c'était frustrant de la voir si loin d'un seul coup.
« - Pourquoi tu travailles ici ? » Il se retourna, pour finir son verre d'eau. Il se passa la main sur le visage, pour essayer de se réveiller complètement. Il ne voulait pas de Laila dans sa vie. Il ne voulait pas se rapprocher d'elle… Mais quoi qu'il fasse, il essayait toujours de l'aider. Comme s'il n'avait pas le choix. Comme si une partie de son cœur décidait de prendre le dessus quand il s'agissait d'elle. « - Je peux t'aider, tu sais. » Il se retourna de nouveau vers elle. « - Je peux t'aider à trouver un job si tu as besoin… »
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| Sujet: Re: (sujet terminé) - (henri) i thought i got rid of you Dim 17 Mai 2015 - 1:20 | |
| Juste fait la fête ? Ca paraissait pire encore. Et peu importe les circonstances, avec lesquelles il s’était mis dans cette état, elle n’imaginait même pas la raison principale qui l’avait poussé à faire ça. Et elle se détestait de ne pas être à ses côtés beaucoup plus souvent pour éviter ce genre de dégâts. Elle avait peur, au fond qu’il n’aille trop loin, encore une fois un jour sans prévenir personne. Et si c’était le cas, elle ne se pardonnerait jamais de l’avoir en quelques sortes abandonné. Et le voilà qu’il lui dit qu’il n’y avait rien d’inquiétant là dedans, mais c’était tout le contraire. Et elle commençait à très bien connaitre Henri pour savoir qu’il cachait souvent sa peine. Peine qu’il laissait beaucoup trop souvent enfouit en lui et ne laissait paraître que le moins important. Ca l’énervait plus que tout mais jamais elle ne lui ferait part de cette pensée. Elle ne voulait pas être en froid avec lui, de peur qu’il ne croie qu’elle s’immisce dans sa vie.
Et tout semble tellement différent des premiers jours. Elle a envie de revenir en arrière, où tout était encore plus simple, moins compliqué. Où les choses semblaient n’être qu’éphémères. Elle voulait qu’il se moque d’elle comme Henri qui prônait justice le faisait. Il semblait être tellement passif face à elle ses derniers temps mais, elle savait, elle le savait au plus profond d’elle que ce n’était qu’une façade. Façade qu’il s’était peu à peu façonné pour ne pas qu’on l’atteigne. Et maintenant tout était beaucoup plus différent, il était différent, elle était différente. Ils étaient tous différents.
Sa salive descend très lentement le long de sa gorge et ses doigts se resserrent autour du balais, elle n’aime pas mentir, elle n’aime pas lui mentir. Et pourtant c’est ce qu’elle s’apprêtait à faire. Lui inventer un beau mensonge qui passerait surement sans problème vu l’état dans lequel il était. Bien sûr qu’elle profitait de sa situation, bien sûr qu’elle profitait du fait qu’il n’était pas totalement dans « la discussions ». Elle lui tournait le dos et ne voulait pas lui faire face, de peur que ses yeux la trahissent. « Job étudiant, j’essaie de payer comme je peux quelques trucs. » dit-elle finalement, un semi mensonge c’était pas tellement un mensonge au final, si ? Elle se serait surement confiée à lui volontairement s’il n’avait pas autant de problème. Il avait l’air tellement préoccupé par ses propres soucis personnels, elle n’avait pas envie d’en lui rajouter pour rien. Ce n’était rien après tout, c’était surement passager, ça passerait du moins elle essayait de s’en convaincre comme elle le pouvait. La voix du jeune homme la sort de ses rêveries et elle sursaute en se retournant. « C’est vrai ? » lui demande l’indienne toute enthousiaste. Son sourire s’efface très rapidement, pour laisser place à de l’indifférence. « Non mais tu sais, ce job me suffit. C’est juste pour un petit moment. » Son corps lui désobéit et elle lui fait face se tenant à plusieurs mètres de lui. « Merci de proposer, c’est gentil. » lui souffle-t-elle en souriant. Il luttait contre son corps elle le voyait bien, il essayer de tenir la conversation, il n’avait pas à le faire, elle pouvait se débrouiller seule et de son côté, il avait bien intérêt à se reposer un peu avant de refaire surface et de rentrer chez lui. « Tu veux que j’appelle un taxi ? » loin d’elle l’idée qu’il la quitte tout de suite, non elle avait envie qu’il reste encore un peu à ses côtés, mais, ça ne lui convenait pas vraiment, elle trouvait du mal à supporter cette situation. Ca la perturbait, et dans ses émotions, et dans son travail. Elle préférait de loin le Suraj taquin, méchant et sans pitié qu’elle avait connu plus tôt. Elle voulait le revoir, ce Suraj … Son Suraj. Elle attrape le sac en plastique étalé sur le sol pour y insérer les déchets provoqués par la soirée qui avait pris fin quelques heures avant son arrivée, mais surtout pour arrêter de balayer dans le vent et de se comporter comme la plus grande des imbéciles. Et plus elle rangeait et plus elle s’éloignait de lui, d’une certaine façon elle l’avait fait exprès mais elle gardait toujours un œil sur lui en lançant quelques petits coups d’œil de temps à autre pour vérifier s’il ne s’était pas encore écroulé.
Elle voulait le guérir, guérir cette douleur qui semblait si dérisoire. Et pourtant tout ce qu'elle faisait c'était l'éviter, éviter l’homme qu’elle désirait tant voir proche d’elle. Les gens normaux, accompagnaient des gestes à leurs paroles, mais les choses sont tellement plus troubles à ses côtés. Lui-même semble confus et sans même se contrôler elle se laissait aller dans une angoisse que seul lui provoquait chez elle.
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| | | Suraj H. Hudson BAD COP
› MESSAGES : 400 › EMMENAGEMENT LE : 12/05/2013 › AGE : 36 › STATUT CIVIL : FOREVER ALONE ; › QUARTIER : PACIFIC LANE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN JOURNALISTE AU NEW YORK TIMES ; PROF D'HISTOIRE AU LYCÉE ; TENTE DE RETROUVER UN JOB AU HUNTINGTON DAILY ; › HB AWARDS : (2013) FAMILLE EN OR ; MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC LAILA ET AILYNN ; (2014) FAMILLE EN OR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE U CAN'T BUY HAPPINESS ; FAMILLE EN OR ; (2016) FAMILLE EN OR ;
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : ADITYA ROY KAPUR ; › COPYRIGHT : ELOW'
| Sujet: Re: (sujet terminé) - (henri) i thought i got rid of you Mer 27 Mai 2015 - 15:13 | |
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You came over me like some holy rite, And although I was burning, You're the only light.
Il était seul et il s'était habitué à cette solitude. Depuis des années maintenant, il n'y avait plus personne pour veiller sur lui. Il était constamment face à lui-même, quelque soient ses décisions. Alors oui, il faisait la fête et personne ne pouvait lui reprocher de suivre son instinct. Il avait parfois besoin de se sentir ailleurs, loin de tout. La musique, l'alcool, la drogue, tout ça l'aidait à ne plus penser à rien. À n'être qu'une ombre parmi les ombres. Pour lui, c'était le quotidien. Mais Laila avait raison de s'inquiéter. C'était tout à fait inquiétant. Se perdre n'était pas une bonne idée. Une fois perdu pour de bon, il n'arriverait sans doute plus à se retrouver lui-même. Là, tout de suite, il n'avait pas envie d'y penser. Il n'avait pas envie de réfléchir. Il voulait simplement tenir debout et quitter la boîte. Rentrer chez lui, prendre une douche et peut-être refaire surface. Au fond, il n'en avait pas envie, il ne voulait pas retourner à la réalité. Il faisait partie de ceux qui n'hésiteraient pas à vivre dans un rêve. Qui abandonnerait tout ce qui pouvait être réel pour plonger dans un long et interminable sommeil. Il ferma les yeux un instant, avant de se reprendre. La dernière chose dont il avait besoin, c'était de réfléchir à ce qui n'arriverait sans doute jamais.
Il n'était plus le même. Laila avait vu autre chose d'Henri et depuis il n'osait plus être le même. Il n'osait pas être l'arrogant, le connard d'Henri qui lui balançait des piques à longueurs de journée. Depuis cette nuit-là, près de lala plage, il avait juste arrêté cette mascarade. Il ne savait plus comment agir désormais, complètement déstabilisé par le fait qu'elle avait réussi à voir en lui plus que n'importe qui d'autres. Observant Laila de loin, il se demandait pourquoi elle travaillait là. Elle lui expliqua, simplement, que c'était pour payer ses études. Un léger sourire apparut sur le visage de l'Indien, qui se rappela ses études à lui. Il avait passé de longues heures à nettoyer, lui aussi. Elle était loin, cette époque. Il se perdit un moment dans ses souvenirs. Il repensa à celle qui avait conquis son cœur à l'époque. Il repensa à la façon dont elle était tombée dans ses bras. Et puis soudain, à la façon dont elle avait fini avec un autre. L'accident de voiture. La carte d'invitation au mariage. Le cœur en miettes, tombant morceaux par morceaux à chacun de ses pas. Pourquoi n'arrivait-il pas à s'accrocher aux bons moments et uniquement aux bons moments ? Il releva les yeux vers Laila qui s'était retourné vers Henri.
« - Je suis sérieux. Tu pourrais travailler à mi-temps aux lycées, par exemple. Il nous manque des surveillants. » Qu'est-ce qu'il faisait ? Pourquoi lui proposer ça ? Il ne savait pas. C'était toujours plus fort que lui. Il haussa les épaules, comme s'il y avait là-dedans aucune obligation. Il n'était pas idiot, il avait remarqué l'enthousiasme de Laila. Il savait qu'elle voulait faire autre chose.
« - Je pense que je vais marcher. » C'était encore difficile pour lui de tenir debout, mais il devait partir. Il ne pouvait pas rester ici indéfinitivement. Il voulait encore moins que Laila se retrouve virée parce qu'elle a laissé un ivrogne rester plus longtemps. Et dans le plus grand des silences son regard continua de suivre Laila. Il le faisait exprès, il le savait. Il faisait exprès de ne pas être à la hauteur. Il soupira, il devait partir. Il avait du boulot aussi. Il se recoiffa légèrement, se relevant. Et puis soudain, une pensée le traversa. Il n'avait plus vu Laila depuis longtemps. Ni dans son bâtiment, ni à la fac. Quelque chose sonnait faux et tout ce qu'il trouva à faire, c'était d'arrêter Laila en lui attrapant le poignet. La forçant à le regarder droit dans les yeux.
« - Je ne t'ai pas vu à la fac depuis longtemps. Est-ce que tu m'évites ? » Il se rapprocha d'elle, encore plus. « - Où est-ce que tu mens ? »
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| Sujet: Re: (sujet terminé) - (henri) i thought i got rid of you Jeu 28 Mai 2015 - 2:00 | |
| La manière dont allait se terminer cette journée semblait tellement floue. D’un départ chaotique, l’acheminement des choses ne semblait pas très logique. Et aussi confuse qu’elle l’était en sa présence elle espérait à une fin de journée plus joyeuse. Chose, qu’elle pouvait surement encore rêver. Elle trouvait ça encore étrange de croiser des personnes familières. Pendant plusieurs mois, elle a été son propre compagnon, un certain isolement s’était imposé à la jeune fille. Elle n’avait jamais demandé à se retrouver en retrait de cette façon là, jamais. Et pourtant les choses pouvaient changer tellement rapidement sans qu’on ait un réel contrôle dessus. La proposition très alléchante du jeune homme se présentait tel un rayon de soleil qui allait illuminer sa journée. Seulement le but était de ne pas paraître trop enthousiaste, elle lui avoua une demie-vérité ou un demi-mensonge, à prendre ou à laisser. Au final pour elle c’était un peu la même chose. Certes lui mentir n’était surement pas la meilleure façon de lui cacher les choses mais c’était la seule chose qui de suite, allait la sauver face aux yeux curieux du jeune homme. Il était sérieux lui disait-il, son expression sérieuse lui faisait froid au dos. Il était tellement sérieux qu’elle en perdait ses moyens. Elle ne dit rien, ne voulant pas mentir davantage et faire croire que tout va bien dans sa petite vie. Soudainement elle se crispe, il veut marcher. « Non ! » lui dit-elle en criant légèrement. Elle redescend légèrement et affiche une petite moue évitant son regard. « Prends le taxi plutôt, c’est plus sûr. » avoue-t-elle finalement. Elle baisse la tête en continuant à ramasser les déchets. Elle se faisait passer pour une inquiété et faiblarde. Tout ce qu’elle était au fond … Mais c’était beaucoup trop démonstratif et elle ne voulait pas qu’il pense qu’elle passait ses jours à s’inquiéter pour lui. Loin de là. Se raclant la gorge essayant de briser le silence qui agissait comme pointeur de sa gêne. Elle le regardait du coin de l’œil se lever et passer une main dans ses cheveux. Geste qui la faisait lentement sourire. Pensant s’être débarrassé de lui elle continue son petit tour dans la pièce pour ramasser les déchets et en terminer au plus vite. Et sans même le sentir lui attraper le poignet elle sursaute de peur. Ses doigts se resserrent autour de sa peau et elle affiche une grimace. Dans un réflexe presque naturel elle tente de rattraper le sachet en plastique qui lui glisse des doigts à l’aide de son autre main mais elle se sent propulsée vers lui par la vitesse de son geste. Son regard se baisse instinctivement et sa main droite se pose sur son torse. Elle est gênée. Très. « Le sach… ! » dit-elle avant d’être coupée par Suraj. Elle s’efforce de ne pas lever le regard vers lui mais sans même le vouloir son visage se relève et leurs regards se croisent à nouveau. Ses yeux s’arrondissent et la proximité provoque chez elle une réaction très étrange. Son cœur bat tellement vite, elle a du mal à respirer. Pourquoi a-t-il cet effet là sur elle, elle avait du mal à comprendre, tellement de mal qu’elle-même en était confuse. « Il est tellement beau ! » ses yeux s’écarquillent elle venait de dire à voix haute ce qu’elle pensait. Ses joues changèrent rapidement de couleur pour laisser place à du rosé. Elle se détestait d’avoir dit ça, à voix haute surtout, dans un moment pareil. « C’est … heu … » sa main couvrait lentement ses yeux, honteuse elle pouffa de rire. « Désolée … » Elle ne voulait pas croiser son regard, tellement honteuse en ce moment précis, pourquoi devait-elle pensait à ce genre de chose dans ces moments là. La fine distance qu’il y avait entre eux n’arrangeait surement en rien l’état dans lequel elle se retrouvait. Elle se souvint même tout à coup des coups de mains qu’il avait passé précédemment dans ses cheveux. Punaise, il faisait chaud. Il lui posait des questions précises concises et surtout sérieuses et voilà comment elle réagissait. Peut être l’envie d’éviter ses questions la poussait à agir ainsi. Son front cogne finalement contre son torse. Évitant ainsi son regard. Son odeur la perturbe pendant quelques secondes avant qu’elle ne prenne enfin la parole. « Heuu … pourquoi ? » elle commençait mal, ça allait mal se terminer tout ça. Non seulement parce qu’elle n’arrivait pas à lui tenir tête et à lui mentir, elle commençait mal parce qu’elle répondait à ses questions par une autre. Ca l’énervait d’être aussi faible face à lui. « Joker ? » lui demande Laïla. Elle relève son visage pour le regarder, d’un regard innocent pensant l’adoucir ainsi pour qu’il la lâche et qu’il arrête de lui poser des questions auxquelles elle ne savait pas par quoi commencer pour lui donner une réponse correcte. « Je sais pas Suraj. » Elle tourne son poignet pour qu’il lâche prise. Dans un sens elle avait peur de se confier à lui, peur qu’il n’oublie finalement ce qu’elle lui confierait, peur qu’ils mettent à nouveau des mois et des mois avant de se recroiser, encore une fois par pur hasard. « Je sais pas si … si je peux m’ouvrir à toi … » elle avale sa salive, bien sûr qu’elle lui faisait confiance. Plus qu’à n’importe qui même mais elle s’éloignait un maximum de lui pour ne pas trop s’attacher et finalement espérer quelque chose qui n’arrivera jamais. Cette peur risquait de les éloigner … tellement l’un de l’autre. « Je veux … pas t’embêter Suraj, vraiment. » Ses yeux étaient toujours rivés sur lui, guettant toute réaction de sa part. Elle avait peur de l’embêter avec ses histoires futiles et sans réelles intérêt. Peur qu’elle n’encombre son esprit qui avait l’air déjà bien occupé. Il semblait tellement souffrir de ses propres soucis qu’elle ne souhaitait pas être son petit fardeau. Au fond, s’il ne voulait pas écouter ce qu’elle avait à dire c’était mieux, ainsi elle n’attendrait rien de sa part et n’espérera pas avoir un soutient imaginaire. Elle aimait les choses telles qu’elles étaient en ce moment. Les choses s’arrangeraient surement un jour, peut être pas aujourd’hui ni demain mais un jour oui.
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| | | Suraj H. Hudson BAD COP
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| Sujet: Re: (sujet terminé) - (henri) i thought i got rid of you Dim 31 Mai 2015 - 21:48 | |
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You came over me like some holy rite, And although I was burning, You're the only light.
Voilà longtemps qu'Henri n'acceptait plus personne dans sa vie. Qu'il considérait qu'il n'y avait pas de place dans son monde pour qui que ce soit. Il n'était qu'un visage que la plupart des gens croisaient vaguement. L'ami qui n'était pas toujours, que l'on croisait que rarement. Cette façon de vivre lui plaisait. Il se sentait bien à être personne. Il avait un rôle minime à jouer dans la vie des autres et c'était tout ce qu'il voulait. C'était aussi sa façon de se protéger. Pour Henri, s'ouvrir, c'était donner un bout de son coeur à quelqu'un au risque de ne plus jamais le récupérer. Il avait trop donné, alors forcément, maintenant, il s'accrochait au tout dernier morceaux qui lui restait. Cependant, quand Laila était là, c'était différent. Plus rien ne semblait compter. Plus aucune chose vivante au monde ne semblait l'égaler. Elle prenait le contrôle, inconsciemment, de chacune de ces pensées. Son regard se posa de nouveau vers la jeune femme, alors qu'elle avait lâché un « non » assez explicite. Il s'était imaginé marchant jusqu'à chez lui, mais visiblement Laila préférait qu'il prenne un taxi. C'était plus sûr, selon elle. Il comprenait. Il ne rajouta rien, comme ayant perdu à un jeu. Sa tête lui semblait encore tellement lourde et son corps tout entier ne demandait qu'à se reposer. Henri était dans un sale état et il aurait donné n'importe quoi pour que Laila ne le voit pas ainsi. Elle avait déjà eu un aperçu de sa faiblesse, mais maintenant, elle voyait tout le tableau en entier. Il en avait presque honte, mais il essayait d'ignorer ce sentiment.
Malgré le reste l'arrière-gout de drogue et d'alcool dans la bouche, les pensées toutes plus étranges que les autres et cette envie grandissante de dormir, Henri se posait des questions. Quand il était question de Laila, il essayait de prendre en compte les moindres détails. Il ne voulait rien manquer, rien raté. Il s'était ainsi relevé, attrapant le poignet de la jeune fille pour la forcer à lui donner quelques explications. Du haut de ses 1m88, il regardait Laila. Il attendait une réponse sans vraiment en attendre une. Il aurait pu rester là, des heures, sans qu'elle ne dise rien. Mais au final, Laila avoua quelque chose qu'Henri ne compris pas tout de suite. Il s'écarta, perturbé, se retournant pour voir de qui elle parlait. Il savait pourtant qu'il était le seul dans la pièce. Il se gratta nerveusement la tête. Il offrit un léger sourire alors que Laila riait, visiblement gêné.
« - Laila... » Elle ne lui donnait pas de réponse. Il avait donc raison, elle mentait. Mais pourquoi ? Elle ne savait pas, voilà une réponse qui n'aidait pas. Puis tout d'un coup, les choses semblaient plus claires. Elle ne voulait pas lui faire confiance aux risques de se retrouver dans la position que lui avait toujours connus. Il comprenait tellement...
« - Bien sûr que tu peux. » Sa voix se fit extrêmement douce, même lui était choqué par ce qu'il disait. Il lâcha prise par rapport à son poignet en prenant son visage entre ses mains. « - Toujours. » Il y avait quelque chose dans son regard. Tellement de compréhension, de désir. Il n'avait pas fait attention. Il ne s'était pas retenu. Peut-être n'était-il pas en état de se battre contre lui-même aujourd'hui. « - Ne t'inquiète pas pour moi. Je sais qu'il n'y a rien à faire, que je suis une cause perdue... mais pas toi. Pas toi... » Au moment où il se rend compte de ce qu'il dit, il laisse tomber le visage de Laila pour s'éloigner d'un pas ou deux.
« - Je... Je suis fatigué, je vais y aller. »
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| Sujet: Re: (sujet terminé) - (henri) i thought i got rid of you Lun 1 Juin 2015 - 2:48 | |
| Est-ce vraiment nécessaire de lui affirmer qu’elle pouvait vraiment se confier à lui ? Bien sûr qu’elle savait qu’elle le pouvait, elle lui faisait confiance, assez pour savoir qu’il ne ferait rien pour la blesser. Du moins volontairement. Sa voix douce l’attendrit pendant quelques secondes. C’était tellement bon de savoir que quelque part, quelqu’un était et serait là pour nous. Elle affiche un sourire timide. Mais ce qui suit ne lui plait pas. Non, elle est contre tout ce qu’il dit. Il n’est pas une cause perdue loin de là et à ses yeux il est plus important pour l’indienne qu’il ne le croit. Elle ne se voyait pas améliorer les choses pour elle si tout va mal pour lui. L’un empêchait l’autre, et sans même lui laisser le choix elle serait totalement contre le laisser derrière et avancer dans sa vie. Peu importe le future, Henri, Suraj, Suraj ou Henri ou même les deux auront une place particulière et dans ses souvenirs et dans son cœur. Elle accueille ses gestes avec un grand sourire. Son cœur ne cesse de battre très rapidement, le souffle légèrement coupé.
« Suraj … s’il n’y a rien à faire pour toi alors je ne vois pas l’intérêt d’essayer d’améliorer les choses pour moi, parce que … » Les mains du jeune homme quitte son visage et elle le regarde dépitée reculer d’elle. « Suraj attends. » lui souffle-t-elle lorsqu’il avoue vouloir rentrer chez lui. « Tu te souviens … » elle se place en face de lui et enlace ses doigts. « Tu te souviens lorsque tu m’as dis te sentir plus humain lorsque j’étais dans les entourages … c’est pareil pour moi… » elle baisse le regard elle ne savait pas où elle irait, tout ce qu’elle voulait c’est qu’il sache qu’elle était là, qu’il n’était pas seul contre le reste du monde. « C’est même bien plus que ça, c’est compliqué à expliquer et je vais te donner le même conseil que tu m’as donné il y a quelques temps maintenant. » Elle quitte ses doigts et passe ses bras autour de la taille d’Henri, elle le resserre autour de ses petits bras et pose sa joue contre son torse. « Réveilles toi, donnes toi deux claques et arrêtes de boire … s’il te plait. » Elle finit sa phrase en chuchotant, elle voulait qu’il arrête de se faire du mal autant pour lui que pour elle. Elle ne supporterait pas le voir à jamais perdu, jamais elle ne se le pardonnerait et jamais elle n’arriverait à se faire à l’idée que le Henri d’avant et à toujours enterré. Elle tenait trop à lui pour mettre une fin à la relation étrange qu’ils entretenaient. En faite c’était ça, elle tenait à lui et c’est à cet instant précis qu’elle arrêta de le nier. Au contraire elle sourit en se rendant compte des sentiments qu’elle avait pour lui. Amitié, fraternel, amour peu importait ce qu’ils représentaient tout ce qu’elle savait c’est qu’elle tenait à lui d’une certaine façon. « Jamais je me pardonnerais de t’avoir perdue Suraj… » Elle s’ouvrait complètement à lui et elle le connaissait tellement pour savoir qu’il avait du mal à faire de même. Alors elle prenait petit à petit son courage pour le faire à sa place, elle le faisait pour eux … Et quand bien même elle aimerait avoir un retour elle n’attendait rien parce qu’elle s’en fichait que ce soit réciproque tout ce qu’elle souhaitait c’est qu’il aille mieux et que le Henri d’il y a un an fasse surface pour l’engueuler et lui raconter des sottises. Elle desserre son étreinte et son regard comme un geste aussi naturel qu’il soit se rive vers le visage du jeune homme. Elle pose ses mains sur les joues de l’indien. « Je maudis la personne qui t’as rendu ainsi … tellement … » Lentement dans un geste maternel et affectif ses pouces caressent ses sourcils, ses cheveux, son visage. Elle lui sourit, elle n’avait plus peur de faire face à ses émotions, elle n’avait plus peur de lui faire confiance et de croire qu’un jour tout serait plus simple entre eux. Seulement s’il partait, s’il la quittait aujourd’hui cela confirmerait ses peurs le concernant. Il devait faire face à ses problèmes et ses frayeurs. S’il ne se battait pas, Laïla le ferait pour lui, pour eux. Elle se battrait contre tous pour lui quant à se perdre elle aussi, si cela signifiait le retrouver quelque part elle était prête à se perdre aussi. Qu’il en soit ainsi.
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| | | Suraj H. Hudson BAD COP
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| Sujet: Re: (sujet terminé) - (henri) i thought i got rid of you Dim 14 Juin 2015 - 18:02 | |
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You came over me like some holy rite, And although I was burning, You're the only light.
Il devait partir, c’était maintenant ou jamais. Sinon il serait perdu et incapable de se taire. Le problème avec Henri s’était que dans cette état, il était capable de tout. Du pire, surtout. Il ne voulait pas s’attacher aux gens de cette façon. Il ne voulait pas s’inquiéter, pour qui que ce soit. Il ne voulait pas devoir chercher les solutions pour des problèmes qui n’étaient pas les siens. Jusqu’ici, il avait réussi à se tenir à l’écart. A vivre sa vie sans que personne n’y trouve une place quelconque. Il était à Huntington Beach pour Liam et il l’avait trouvé. Maintenant, qu’avait-il à faire ? Rien. Et cela lui convenait parfaitement. Sauf que Laila était entré dans sa vie. Plus il passait du temps à ses côtés, plus il se sentait fondre. Comme si la glace qui l’entourait disparaissait. Elle arrivait à le toucher et il pouvait haïr ça, il savait qu’au fond, il appréciait étrangement de savoir que quelqu’un pouvait voir au-delà des barrières qu’il s’était imposé. Le problème, c’était qu’il n’était pas sur son 31. Il n’était pas en état de profiter de cette instant comme il le devrait. Il n’était pas en état de vivre. Pas à cette instant. Le souvenir confortable de son lit l’attendait et le pousser à fuir la réalité. Il voulait voir le visage de Laila disparaitre dans une brume, comme un rêve qu’il essayait de capturer. Il s’éloigna, s’entendant qu’il allait trop loin. Qui était-il pour agir de cette façon ? Il sentait son cœur s’accélérais furieusement alors qu’il s’en allait. Laila l’arrêta cependant, prenant position. Il ne pouvait pas partir comme ça, s’en entendre ce qu’elle avait à dire.
Il senti le contact des doigts de Laila entre les siennes et se focalisa dessus. Il senti ses yeux brûlaient étrangement alors qu’il posa enfin son regard sur Laila. Elle se sentait donc plus humaine avec un homme comme lui à ses côtés ? Une larme coula sur sa joue alors que Laila le prenait dans ses bras. Il ne bougeait plus, arrêtant presque de respirer. Il aurait aimé être capable de dire quelque chose. De répondre. Mais elle n’avait pas tort. Lorsqu’il sortait, comme hier soir, il se faisait du mal plus qu’autre chose. Il n’avait rien d’un alcoolique, rien d’un droguée, mais il ne faisait guère attention aux quantités. Il essuya rapidement les larmes sur ses joues alors que Laila le fixai t désormais. Elle maudissait la personne qui l’avait rendu ainsi. Automatiquement, le visage de Naina apparue. Allez savoir pourquoi, c’était son rire qu’il entendait.
« - Tu peux la maudire tant que tu veux, ça ne changeras rien. Ni à sa vie. Ni à la mienne. Je sais de quoi je parle. » Il prit les mains de Laila dans les siennes, essayant de respirer normalement. Il ne savait pas pourquoi son cœur battait si vite. Pourquoi tout semblait être hors de contrôle. « - Je veux rentrer. Je veux mettre fin à cette journée et ne réfléchir à rien. » Il se perdit un instant dans son sourire, si chaleureux. Comment quelqu’un pouvait-il lui sourire de cette façon ?
« - Je pense que tu sais très bien, que je suis pas en état, là tout de suite, pour quoi que ce soit. » Un bref sourire apparus rapidement avant qu’il déposa un baiser sur le front de Laila. « - Ça ira mieux demain. Ne t’inquiète pas. D’accord ? Après un verre de thé… » Il ria légèrement, comme s’il essayait de rassurer Laila. Comme s’il avait besoin de la réconforter sur son état. Il recula, d’un pas ou deux, observant Laila lui faisant signe d’un geste de la main. « - Toi, retourne travailler. J’imagine que tu tiens à ta paye. Et ça serait bête que tu es fait tout ça pour rien. » Il buta contre quelque chose, perdant un instant son équilibre avant de se stabiliser, toujours debout. « - J’y vais… »
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| Sujet: Re: (sujet terminé) - (henri) i thought i got rid of you Sam 4 Juil 2015 - 3:40 | |
| Encore une fois elle parlait à un mur. Encore une fois ses lèvres en délivraient un peu trop au jeune homme. Pourtant elle n’en regrettait rien parce qu’elle le pensait, c’était ce qui lui venait à l’esprit et tout ce qu’elle lui disait c’était plus que simplement lui faire part de ses sentiments, non. Elle avait besoin de s’entendre le dire, voir qu’elle n’est plus que l’ex d’un mec violent, l’étudiante qui a échouée, l’amie indigne. Elle était plus que tout ça et même si parfois elle le frapperait pour qu’il lui sorte de jolies paroles elle avait besoin de s’apaiser elle-même, de savoir que la première personne sur qui elle pouvait compter c’était sa propre personne et non pas s’appuyer sur les autres. C’est une époque révolue, celle où elle se repose sur son entourage. Maintenant, elle avait envie de prendre les choses en mains et ne pas se cacher et dire réellement ce qu’elle pense sans améliorer les choses et surtout sans retenue. « Comment ça ? » lui demande Laïla lorsqu’il lui explique que rien ne changerait bien qu’elle veuille maudire la personne qui lui a fait du mal. Elle était confuse et bizarrement il avait piqué dans sa curiosité. « Si Suraj ! Tu peux changer la tienne … attends, quoi ?! » elle essayait de s’exprimer du mieux qu’elle le pouvait mais il coupait court à tout. Il voulait mettre fin à cette journée disait-il. Mais pourquoi ? Non, elle voulait discuter avec lui, en connaitre plus sur son passé et ce fossé qui ne cessait de s’étendre entre eux. Elle le voyait, elle était peut être naïve mais surement pas idiote, il mettait une certaine distance entre eux. Ses lèvres étaient entrouvertes et tout ce que son cerveau créait c’était une sorte « alerte, lâche en vue. ». « Suraj ! Attends … fais attention à toi … » Et puis … sans même contrôler les données qui circulaient dans ses vaisseaux les choses prenaient petit à petit un sens.
Il agissait tel un lâche, le plus lâche des lâches. Elle le détestait pour ça. Elle ne pouvait même pas voir dans ses yeux ce qu’il pensait. Non il lui avait gentiment offert son dos. Lâche ! Elle voulait pleurer, à chaude larme. Crier, le ruer de coup mais la colère l’en empêchait. Cette foutue colère qui avait envahie son corps au moment même où elle l’a sentit feindre, se laisser aller dans ce tourbillon de lâcheté. « Kayar ! » ( Lâche ) crie-t-elle lorsqu’elle n’aperçoit plus la silhouette du jeune homme. Il était réellement partit. Pouf, dans les airs. Alors qu’elle venait de s’ouvrir à lui comme jamais elle ne s’était ouverte à quelqu’un. S’il le souhaitait il pouvait jouer avec elle. Jouer de ses sentiments et l’utiliser comme il le souhaitait parce qu’au fond elle se laisserait faire. Ca faisait mal, tellement mal. Elle passe une main sur son front. C’était dingue, ils venaient de passer d’une chose à une autre tellement rapidement, elle n’avait pas vu la transition venir. A vrai dire il n’y en avait pas, il lui avait juste expliqué qu’il avait envie de partir sans même répondre à tout ce qu’elle venait de lui dire … avouer. « Kayaaar !!!! » ( Lâche ) elle se répétait parce qu’elle n’avait rien d’autre à dire, c’était tout ce qu’elle pensait de lui au moment présent parce qu’elle s’était sentit abandonnée sans même une petite raison. Oui il n’était pas en forme, oui tout allait mal dans son monde, mais putain il n’était pas seul. Elle était là, pour lui, pour eux. Et comme dans une mauvaise pièce de théâtre elle se voit plonger dans le noir. Un noir affreux à contempler parce qu’elle sait, que la semaine prochaine, ou pire l’année prochaine elle sera seule face à ses souvenirs parce qu’elle était persuadée qu’il allait oublier. Et la prochaine fois qu’elle le croiserait, elle croisera des yeux innocents, ces yeux auxquels elle ne se voit rien refuser.
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