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| (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Sam 20 Juil 2013 - 20:26 | |
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« Maman, s’il te plait, arrêtes de pleurer. S’il te plait ! Ça ne sert à rien. » les larmes aux yeux, elle se doutait bien que ça devait être dur pour ses parents de vivre là bas, sans leur fille. Elle s’en voulait tellement. Non pas d’être loin, mais d’avoir connu la personne qui les avait séparé de la sorte. D'avoir connu cet horrible être, celui qui n’avait pas sût faire face à ses propres responsabilités. « Tu sais, maman, j’aime vivre ici, tout se passe très bien pour moi. J’ai des amis qui m’entourent. Vous pourrez venir aussi non ? » elle posait la question alors qu’elle savait pertinemment la réponse. Son père ne pouvait pas quitter son cabinet d’avocat qu’il a ouvert depuis plus de vingt ans maintenant et sa mère elle, ne pouvait pas fermer sa boutique de vêtements. Quant à son petit frère, c’était surement sa petite amie qui le retenait … Un jour peut être qu’elle retournerait dans son pays natal, retourner au près de ses parents et continuer la vie qu’elle avait commencée. Elle fit glisser ses pieds sous le sable chaud tout en raccrochant. C’était l’endroit qu’elle préférait à Huntington Beach, c’était calme après la tombée du soleil, rare étaient ceux qui se baignaient à cette heure tardive vers ce coin là. Les jeunes préférés les plages près des bars ou des clubs, tout ce qui ne se trouvait pas à cet endroit. Le soleil se couchait en mettant fin à cette longue journée. Journée qu’elle avait passé seule, devant sa télévision en buvant du ice tea jusqu’à ne plus en pouvoir.
Le soleil allait presque totalement disparaître et il ferait bientôt très noir, ce qui effrayait un peu la jeune indienne. Etre toute seule la nuit, dans ce genre d’endroit, elle pourrait avoir une folle idée et aller se jeter à l’eau, mais qui viendrait l’aider si elle se noyait ? Elle préférait donc s’en aller et revenir un autre jour. Attrapant ses sandales plates en cuire qu’elle avait acheté la semaine dernière elle quitta les lieux pour aller au parking pas loin où elle avait garé sa voiture en accélérant le pas lorsqu’elle entendit un bruit, courir n’était pas la solution alors qu’il faisait très sombre, pourtant c’est ce qu’elle fit lorsqu’elle aperçut un lézard beaucoup trop gros à son goût.
« Dé … désolée. » dit-elle en se rendant compte qu’elle venait d’heurter quelqu’un en levant son regard vers la personne en question qui était définitivement très grande, beaucoup plus grande qu’elle. - Nooon !! pas lui, pas encore ! – Si seulement elle avait le courage de dire ce qu’elle pensait à voix haute … Si seulement. Pourtant il lui arrivait de se défendre, peut être rarement, mais petite lorsqu’on lui piquait son jouet elle ne restait pas dans son coin à pleurnicher pour qu’on lui en donne un autre. Mais ça, bien sûr c’était il y a longtemps, très longtemps. Les temps ont changés et la confiance qu’elle avait en elle, du moins le peu de confiance qui lui restait, s’est évaporée à cause d’une personne qui l’a détruite. Et même si elle essayait de tourner la page, les souvenirs sont bien trop douloureux pour s’effacer aussi aisément. Pour échapper à l’être en face d’elle, ses pas à reculons se firent plus rapidement. Effectivement elle essayait de le fuir, après tout, elle n’avait pas d’autre solution. « Salut. » Piètre salutation, bonjour !! Même en haïssant la personne qui rendait ses journées que trop agaçante elle avait ce besoin d’être polie. Avec tout le monde. Tout le monde, incluait ainsi, Henri ! « Des amis m’attendent … » Tant qu’à faire, elle ferait le détour pour aller chercher sa voiture. Laïla se retourna d’une telle rapidité qu’elle ne distingua pas le magnifique tube gris métallique qu’on appelait tout simplement poteau, qu’elle rencontra gentiment en s’éclatant le front dessus. Si seulement, elle avait le courage de dire ce qu’elle pensait, là ! Tout de suite !! Si seulement. Fermant très fort les yeux, elle posa sa main à l’endroit où la douleur était la plus importante. Elle ne s’imaginait même pas la réaction du type derrière elle, en faite, elle ne voulait même pas savoir, il devait surement se foutre de sa gueule, pour mieux la narguer par la suite. Elle repensa alors à ce lézard qui l’avait mise dans ce pétrin. Foutu lézard !!
Dernière édition par Laïla-Hailey Raichand le Dim 10 Nov 2013 - 22:24, édité 1 fois |
| | | Suraj H. Hudson BAD COP
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Lun 22 Juil 2013 - 15:29 | |
| Se couchant sur le sable chaud, Henri reprenait son souffle. Sa planche de surf à ses côtés Henri avait la sensation d'être encore sur cette vague. Elle était gigantesque, mais il avait réussi à la maitriser. Il avait encore les jambes tremblantes de la façon dont il avait réussi à faire ça. L'excitation, l'adrénaline. C'était bien la seule chose qui le rendait vivant. Le surf. Il avait l'impression de renaitre à chaque fois qu'il se trouvait sur une planche de surf. Tout semblait si différent une fois sur l'eau. Tout semblait si loin de lui. Il se retrouvait coupait du monde d'une façon tel qu'il savait qu'il pouvait passer des heures à la plage. Aujourd'hui, il était tard pour ça, mais Henri en avait eu besoin. Après sa journée de boulot quotidienne, il avait eu besoin de retrouver la plage. C'était plus fort que lui, il aimait son boulot, mais à certain moment il craquait. C'était un bon enseignant, indulgent quand cela était nécessaire et enseigner était une chose qu'il appréciait. Mais les élèves sont parfois indomptables. Enervant sur les bords. Henri avait la réputation d'être intransigeant. Très peu d'élève osait faire les idiots face à lui. Mais aujourd'hui, ce petit con avait dépassé les bords. Et Henri n'était pas un gars très calme de nature avait préféré prendre sur lui et exclure ce gamin sans attendre. Il n'avait pas peur de prendre des mesures draconiennes pour remettre en place ce genre de lycéen. Alors juste après son dernier cours, il emporta ses affaires et se retira vers la plage. Il passa chez lui avant pour laisser affaires et changer de peau. Au fond c'était ça. Il n'était plus le même sur l'eau et sur terre. Il se sentait tellement apaisé sur une planche que ça en été devenu vitale.
Fermant les yeux, Henri sentait que le soleil se couchait. Il laissa ses doigts se balader sur le sable avant de se relever et de regarder l'horizon. Il n'allait plus tarder à faire nuit. Il regardait le soleil se coucher totalement jusqu'à se lever et prendre sa planche, près à rentrer chez lui. A pied, comme toujours. Laissant le haut de sa combinaison tombée de côté, Henri commença à sortir de la plage. Il n'était pas forcément très fan de marcher à moitié à poil, mais il avait trop chaud. Arrivant au parking, Henri décida de couper en passant à travers les voitures. Il connaissait un chemin rapide pour aller à son appartement.
C'est alors que quelqu'un lui rentra dedans. Regardant qui cela pouvait être, Henri eut un pincement au coeur. Il aurait préféré répondre que ça allait, mais ce n'était pas forcément le moment de jouer le gentil. Pas avec Laila. Il se contenta de la regarder froidement. Oui, histoire de faire croire qu'il ne voulait pas de ses excuses. Elle se mit à reculer. Un léger « salut » s'échapper de ses lèvres. Elle tenta d'esquiver. Elle tenta de partir, mais se pris un poteau. Ce qui fit rire Henri. Il avait eu envie d'aller voir si ça allait, mais il se contenta de dire :
« - Mouais, tes amis Télé et glace aux chocolats ? » Il ria. Il se rapprocha d'elle. « - Alors Miss soumise, tu préfères un poteau à moi ? Ouch. Regarde même lui ne veux pas de toi. » Il lui fit face. Se penchant légèrement pour voir si elle avait une bosse. Se penchant légèrement trop près au passage. « - Oh, regarde-moi ça. Tu as une grosse bosse sur la gueule... ça te va si bien. »
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Lun 22 Juil 2013 - 20:56 | |
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C’était peut être pas la façon la plus subtile qu’il pouvait y avoir, ou même la plus intelligente mais elle ne voulait pas, surtout pas après une journée pareille, écouter un abruti lui lancer des piques sans rien dire. Parce que oui, elle ne dira rien, c’était dans son caractère, elle était comme ça et restera surement comme ça le restant de ses jours. Après rien n’était joué, elle était jeune, très jeune, à vingt ans on a rien vécu. Du moins surtout pas elle. Elle prendra surement de l’assurance plus tard, lorsqu’elle sera un peu plus âgée. Ce qui faisait qu’elle s’en foutait des gens comme lui, des gens comme Henri, des types qui prennent l’avantage, cet foutu avantage sur elle !! Elle ne le connaissait pas et n’avait encore moins conscience de ses intentions qui étaient surement moins mauvaises qu’elle ne le pensait. Mais elle était trop naïve pour le voir, pour le comprendre. Au fond, Laïla a toujours eu cette habitude d’assimiler toutes les méchancetés qu’on lui lançait depuis maintenant longtemps. Ce regard froid qu’il avait, cette allure arrogante et ces paroles désagréables, tout ça … c’était tout ce qu’elle détestait. « Glace au … au … caramel » dit-elle hésitante, elle ne savait pas si elle devait, non plutôt si elle pouvait lui répondre. Après tout il n’y avait qu’eux deux à cet endroit, s’il voulait s’en prendre à elle, il n’aurait aucun problème. Le jeune homme avait plus ou moins compris qu’elle essayait de fuir, de le fuir, ce n’est pas pour autant qu’il décida de la laisser tranquille, non, bien au contraire, ce genre de personne aime s’en prendre aux plus faibles, il s’approcha donc plus près d’elle, beaucoup plus près, pour lui donner un stupide surnom et ne pas oublier de souligner le fait qu’elle s’était pris bêtement le lampadaire derrière elle. Ses yeux demeuraient baissés, il pouvait appeler ça de la soumission ou tout ce qu’il voulait, elle n’entrerait pas dans son jeu du « c’est le plus fort qui gagne ». Parce que ça a toujours été ainsi, la loi du plus fort … Elle était facile à vaincre, pourquoi ne pas choisir une cible plus compliquée à avoir ? Laïla baisserait les yeux devant n’importe qui.
Comme si elle n’avait pas assez de cicatrices ou de blessures sur le corps cette bosse devait se rajouter. Et de plus, sur son visage. Si ce n’était pas merveilleux tout ça. Elle essayait à l’aide de sa main toujours sur son front qui ne cessait de lui faire mal, d’appuyer sur la bosse pour ne pas se retrouver avec un dos d’âne le lendemain matin, tout en se frottant les yeux afin de l’éviter même s’il était assez dur de l’éviter vu la distance qui les séparait. « Je peux partir maintenant ? » pourquoi demandait-elle ? Pourquoi ?! C’était Laïla, petite, vulnérable. Faible d’esprit. Si vous croisez une jeune fille qui se fait agresser par un groupe d’étudiante ça doit être elle. De toute la ville elle doit être surement la seule qui se fait autant emmerder par les étudiantes. Groupe de filles qui se prennent pour des reines, des divas et j’en passe … Toujours là, à emmerder les nouveaux, ceux qui ne suivent pas leurs principes. On se croirait dans un film minable d’adolescent !! C’était aussi de cette manière là qu’elle avait en quelques sortes rencontré Henri, qui n’avait, ce jour là, rien de mieux à faire que de jouer aux petites étudiantes en manque de popularité ! S’il l’entendait dire ça, il se vengerait surement sur elle en lui donnant un autre surnom aussi stupide que le précédant. En y repensant elle leva son regard vers celui du jeune homme, qui avait au passage, un corps plutôt pas mal. Épaules larges, grand de taille, légèrement musclé mais, ce n’était que l’enveloppe extérieure, il était plutôt idiot, oui elle le trouvait un peu crétin sur les bords, quel genre de type de son âge perdait son temps à se moquer d’une fille… Elle avala sa salive, la gorge légèrement serrée. « Tu nages ? » dit-elle en faisait référence à sa combinaison. C’était peut être pas le terme totalement correct à utiliser mais, elle n’avait aucune idée de ce qu’il pouvait bien faire avec sa combinaison … Il dealait peut être avec les requins de la mer.. Ok pensée stupide !!
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| | | Suraj H. Hudson BAD COP
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Mar 23 Juil 2013 - 19:20 | |
| Que ça soit une glace au chocolat ou une glace au caramel, ça ne changeait rien. Elle était idiote de confirmer ce qu'il pensait. De confirmé le crétin qu'il jouait de sa future soirée. C'était presque déprimant. Elle ne devrait pas être comme ça. Elle ne devait pas rajouter ce genre de choseS quand un gros con la dérange. C'est fou, mais si Henri n'était pas si chiant avec elle, il savait qu'il tenterait de la protéger. Il n'avait pas prévu de commencer sa soirée comme ça. Tout c'était si bien passer depuis tout à l'heure. Les vagues, le calme, le surf. Il avait pu reprendre toute son énergie. Il était de bonne humeur et maintenant, il avait l'impression de devoir condamner sa bonne humeur pour pouvoir rester ce gros connard qu'elle croisait.
Ok, sa méthode n'était pas la plus subtile et franchement croiser un gars qui au final vous dit qu'il fait ça pour votre bien, c'est chelou. Mais ça avait été plus fort que lui et maintenant, il n'osait pas faire marcher arrière de peur que ça n'arrange rien à sa façon d'être. Quand il l'avait vu dans cet amphi, seule face à toute ses filles qui la critiquaient, face à tous ses élève qui s'en prenaient ouvertement à elle, il avait été obligé de faire quelque chose. Il voulait qu'elle réagisse, qu'avec ses attaques à lui elle montre qu'elle n'était pas si docile. Qu'elle n'était pas la pauvre fille innocente que tout le monde se plaisait à torturer. C'était minable de s'en prendre au faible, c'est tout. Mais lui s'en était pris à elle pour la fameuse goutte d'eau. Histoire que Laïla craque de façon à ce qu'elle dévoile qu'elle était capable de remettre à sa place les personnes qui lui faisaient du tort. Ok, il savait qu'il y avait des chances qui ça ne marche pas et qu'au contraire, ça fait pire encore. Mais dans ce cas précis, il l'aiderait de la façon la plus logique du monde : il lui tendrait la main.
« - Tu es sérieuse, tu préfères la compagnie d’une glace à la compagnie humaine. Tu as été élevé par qui ? Des robots ? Tu as vu ce qui est arrivé avec le poteau, j’suis sûr que la glace va te bouffer. » S’écartant d’elle, il posa son bras sur son épaule comme si ils étaient amis depuis toujours. « - Non, tu vas rester. » C’était le moment où jamais de dire non, de s’imposer et de partir. Quel genre de personne normal voudrait rester avec Henri. Surtout quand Henri est dans cet état. Logiquement, elle allait crier, le pousser au loin et lui dire d’aller se faire foutre, logiquement ?
« - Je ne nage pas chérie, je surf. Je t’aurais bien appris, mais j’sus plus du genre à te laisser te noyer qu’à venir jouer à alerte à Malibu. » Il se détacha d’elle, pour reprendre la planche de surf qu’il se trimballait depuis la plage. Il l’avait posé près d’une voiture quand elle lui était rentrée dedans. « - Tu vois. PLANCHE DE SURF. Au cas où tu n’en as jamais vu de ta vie. »
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Mer 24 Juil 2013 - 2:32 | |
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Compagnie humaine disait-il … Quel grand comique cet Henri. Oui effectivement elle préférait être devant sa télé avec un grand pot de glace comme les américains savent les faire, que de se coltiner et de terminer sa soirée avec lui. Laïla était loin d’être une personne dite « normale ». Loin de là, elle pouvait surprendre dans ses propos et son comportement, s’il s’attendait à ce qu’elle parle lorsqu’il lui a ordonné de rester, il est en toute liberté de se sentir déçu. Parce qu’elle était loin d’être sur le point de partir. « D’accord. » Déçu, il pouvait l’être. Elle ne pensait pas comme lui et ne pensait surement pas comme le restant des gens normaux. Peut être avait-il quelque chose à lui dire … Voulait-il lui demander quelque chose. Par simple politesse elle resterait. C’était absurde, elle était absurde. « D’accord, hum ! » elle se racla la gorge avant de reprendre. « Tu as besoin de quelque chose peut être ? » Tête à claque, bonjour ! Parfois elle comprenait les gens qui l’embêtaient toute la journée. C’était une cible facile et elle-même se donnerait des coups au visage si elle le pouvait. Mais ça … quelqu’un s’en est déjà chargée auparavant ! Son manque de confiance en elle n’arrangeait pas les choses. Ce n’était pas une question de physique, d’intelligence, de beauté ou une connerie pareille, c’était juste qu’elle manquait de confiance, elle ne se faisait pas confiance et lorsqu’on lui reprochait quelque chose elle en prenait entière responsabilité. Parce que selon elle, elle est toujours fautive.
« Gardabh !! » ( trou du cul en Hindi ) dit-elle lorsqu’il lui montra sa planche de surf. Le jeune homme avait cette attitude qui ne lui plaisait pas vraiment. C’était comme s’il la prenait pour une idiote, une illettrée ce qui ne lui plaisait mais vraiment pas ! Bien sûr elle n’oserait pas l’insulter dans une langue qu’il comprenait, pas directement, elle en avait pas totalement le courage. Et qui sait, comment est-ce qu’il le prendrait. Laïla afficha un sourire forcée, afin de masquer l’insulte précédente, faire comme si elle venait de le complimenter plus qu’autre chose. « Non … je ne connaissais pas. Au pays on surf sur des bouts de bois. » Ajouta la jeune indienne d’un air innocent. Peut être qu’il la croirait.. qui sait, il est peut être encore plus idiot qu’il en a l’air. Elle se disait que si elle jouait à son jeu, si elle s’amuser à faire l’idiote comme lui, peut être il la laisserait partir. Même si ça l’étonnerait qu’il ait finit de raconter des conneries et de prendre les gens pour des imbéciles. Mais si son but était de la faire craquer, c’était perdu d’avance, il lui en faudra plus pour la mettre hors d’elle-même. Elle attendait l’appel d’un de ses amis avec qui elle partageait certaines choses … de la poudre blanche entre autre, très connue pour ses effets immédiats. Et après avoir parlé avec sa mère qui lui avait répété fermement qu’elle ne viendrait pas habiter à Huntington Beach, elle en aurait bien besoin. Elle jouait avec le feu, elle en était consciente, peut être pas totalement consciente mais elle s’en fichait, elle avait besoin d’oublier ce qui se passait autour d’elle. Sa mère et son père qui ne veulent pas vivre avec elle, son frère qui ne répond pas à ses appels et ne daigne pas la rappeler trop occupé avec ses conquêtes ! Et rien que d’y penser elle avait les larmes aux yeux, elle en avait marre de vivre ça mais surtout de vivre ça toute seule. Son téléphone vibra, c’était un message. « Ecoutes … je suis désolée, je n’aurais pas dû te bousculer, mais… j’attends un appel important … et je dois pas le rater. Je peux te raccompagner si tu veux.» dit-elle légèrement pressée.
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| | | Suraj H. Hudson BAD COP
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Mer 31 Juil 2013 - 20:31 | |
| Bon, d'accord, ce soir n'était décidément pas la soirée qu'il lui aurait fallu, mais au moins il faisait une bonne action et à sa façon. Il devait l'admettre, lui aussi préférai quand même passait sa soirée devant sa télé comme un gros Geek, mais bon. Il n'avait pas pu partir sans dire quelque chose. Il était un peu coincé derrière son idée désormais. Le plus étonnant, c'était leurs ressemblances. Henri pouvait le voir clairement, mais vu la façon dont elle le connaissait. Etant donné l'image qu'elle avait de lui, elle n'avait sans doute pas la moindre idée de ce qui se tramait devant les idées et les remarques puéril du jeune professeur. D'un seul coup, il lui avoua qu'elle allait rester. Parce qu'il voulait qu'elle se débatte et qu'elle s'en aille ou même qu'elle le frappe. Non, il n'était pas maso, il avait juste envie qu'elle réussisse à se défendre d'elle-même. Elle était d'accord pour rester, maintenant il allait devoir réfléchir à ce qu'il allait faire.
« - Oui, j'ai besoin d'amusement et de divertissement. » c'était la seule réponse qui lui vint à l'esprit. Aller savoir ce qu'ils allaient faire, mais bon puisqu'elle allait rester, autant continuer, non ? Il allait craquait, sérieusement. Si elle continuait comme ça, il allait la secouer dans tous les sens dans l'espoir d'avoir une réaction de défense. Il savait, parfaitement et mieux que quiconque, le manque de confiance qu'elle devait avoir en elle. Toujours à se dire que les autres ont raison et qu'elle, elle a tort. Le nombre de personne qui avait profité d'Henri ne se comptait plus, mais il avait changé parce que la vie l'avait changé. Il voulait que Laila change avant que la vie s'en prenne à elle. De peur qu'elle tente ce que lui avait tenté il y a quelques années. Au fond, il savait qu'il l'appréciait, parce que ce genre de personnes sont rare à trouver. Mais il n'avait pas le choix que d'utiliser la manière brutale pour la faire changer aujourd'hui. Maintenant.
Il lui montra sa planche de surf, espérant que sa façon de parler et de faire aller faire sortir quelque chose. Et il eut une réponse. Un truc auquel il ne s'attendait pas. Elle venait de l'insulter, en hindi ! Sur le coup, le sourire d'Henri se fit plus grand alors que Laila affichait un sourire beaucoup plus forcé.
« - Tu es mignonne, mais stupide. » Il se rapprocha d'elle, alors qu'elle affichait un regard innocent. Elle était comme lui, impossible de détecter l'origine indienne. Il la scrutait, il fixait son visage comme pour tenter d'y trouver ses origines. « - Tu sais... dans mon pays natale... on m'appelle... » Il lui murmura à l'oreille, d'une façon très sexy... histoire qu'elle le repousse, du moins il l'espérait. « - Suraj. » Il se recula affichant un sourire malicieux. « - Alors le trou du cul que je suis, dit que tu lui doit des excuses. » Il fit une moue légèrement boudeuse, histoire de.
Si là, elle ne réagissait pas, c'était qu'il y avait un problème. Il osait lui demandait des excuses alors qu'il était le con qui n'arrêtait pas de la prendre pour une conne ! C'était le moment où jamais de sortir les griffes ! Quoi que ça puisse faire mal ça... il le savait.
Mais alors qu'il voulait continuer à faire le con, il remarqua quelques choses dans les yeux de Laila. Et comme un con, tout ce qu'il trouva à dire après que la jeune fille se soit excusée c'est :
« - Est-ce que ça va ? » Son air sérieux et sa voix calme trahissait complètement son jeu. Là, il se maudissait, mais sur le coup ça avait été plus fort que lui. Il devait donc se rattraper, d'une façon ou d'une autre, non ? « - Mouais, ça marche. Prend ma planche Cendrillon ! La marche est longue jusqu'à chez moi. » Il lui tourna le dos, se mordant la lèvre... Bon sang, il ne savait plus trop quoi faire et là tout de suite, il s'inquiétait presque pour elle.
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Jeu 1 Aoû 2013 - 7:06 | |
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Le jeune homme s’ennuyait donc… il avait besoin d’amusement. Que voulait-il réellement ? Qu’elle se mette à crier au milieu de la route, qu’elle se déguise en clown, puis pour clore le spectacle une petite danse en privée ? Elle n’était pas aussi idiote que ça. Elle en avait croisé plusieurs des types de son genre et même réservée et timide elle ne le laisserait jamais prendre l’avantage de cette façon là. Mais c’était peut être que de simples paroles en l’air, il ne ferait rien de la sorte. « Bien sûr pourquoi pas ? On commence par quoi ? » dit elle sur le ton de l’humour. Elle n’avait pas l’intention d’être son divertissement du soir et encore moins l’amuser comme bon lui semble.
Laïla se sentant telle une idiote après les paroles du jeune homme elle ne pût s’empêcher de l’insulter en hindi. Se disant qu’il n’allait pas comprendre, qu’il comprendrait autre chose ou quelque chose dans le genre. C’était penser trop bien. Il s’avança vers elle, lui soufflant à l’oreille son prénom indien. Un frisson parcourut son cou, levant son épaule vers son oreille légèrement gênée. La jeune femme mit du temps à comprendre ce qu’il lui avançait. Son regard croisa celui d’Henri qui lui demandait des excuses. Des excuses ? Pour ? Elle n’avait rien fait… « T’es indien ? » demanda Laïla qui venait tout juste de comprendre, que son insulte lui étant destinée avait bien été comprise par Henri. « En vrai, t’es un desi boy ! Haha !! » dit elle en éclatant de rire après sa connerie, le film indien ayant presque le même nom lui revint à l’esprit. Imaginer Henri en pompier sexy ça la faisait juste rire. Elle posa sa main sur ses lèvres afin d’arrêter de pouffer comme une cruche, se rendant compte qu’elle se permettait trop de choses. Elle voulait ajouter une autre connerie sur son origine mais son téléphone vibra sous sa peau, d’un sursaut elle se sentit inquiète, déboussolée elle ne savait pas quoi faire, lire le message le laisser tel quel. D’un coup rapide elle approcha sa machine près de ses yeux. Soulagement, c’était un message de son frère. Elle n’aurait pas affaire à Carlos, le type avec qui elle avait eut un souci de drogue. Laïla afficha un sourire avant de coulisser pour déverrouiller le portable. « Maman pleure à cause de toi ! Bravo sœurette !! BRAVO !! » Quel sentiment l’envahissait à cet instant précis ? Elle ne savait pas, elle ne saurait l’expliquer, c’était comme être trahis par son propre sang, son meilleur ami, son petit frère. Oui, son petit frère. Celui qui avait l’habitude de la prendre dans ses bras quand tout allait mal, de la conseiller quand elle sortait avec le bon type, de draguer ses meilleures amies en cachette. Son souffle fut tremblant, les larmes n’allaient pas tarder à faire surface. Mais elle ne devait pas pleurer pas maintenant. Henri lui demanda si tout allait bien, elle leva son regard vers le sien en hochant la tête. « Parfaitement. » dit-elle en souriant, elle n’avait fait que très peu attention à l’air sérieux du jeune homme se tenant en face d’elle. Son esprit était beaucoup trop occupé par d’autres choses pour donner de l’importance à Henri à ce moment là. « Allons-y » elle attrapa la planche du jeune homme en le devançant le laissant ainsi derrière elle. Elle préférait pleurer dans son coin et qu’il ne remarque rien du tout. Elle renifla en jetant un coup d’œil à son portable. La jeune indienne ne savait pas quoi répondre à son frère. En vrai, elle ne voulait pas lui donner de réponse. Il avait préféré mettre la faute sur sa sœur, il n’avait pas voulu lui donner une chance, une chance pour qu’elle s’explique. Non, il avait opté pour la culpabiliser plus qu’elle ne l’était déjà.
La planche du jeune homme commençait à peser sous le bras de l’indienne. Laïla avait même perdue cette avance qu’elle avait sur Henri. Il était maintenant un peu plus avancé qu’elle. Elle avait du mal à marcher avec, du mal à porter cette putain de planche. N’avait-il donc pas ses bras ? Il le faisait exprès, c’était sûr. Elle décida de changer de bras, s’arrêtant un instant. Sans s’en rendre compte une larme roula le long de sa joue droite. En voulant essuyer sa joue elle fit tomber la planche de surf d’Henri. Ce qui créa assez de bruit pour qu’il remarque qu’elle venait de cogner sa planche chérie contre le bitume. « Putain ! » souffla Laïla. Ce soir n’était définitivement pas sa soirée, elle enchaînait erreur sur erreur. D’un geste rapide elle s’essuya la joue, renifla un bon coup et attrapa la planche avant même que l’autre chimpanzé vienne gueuler que sa planche faut pas lui faire bobo !
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Mer 7 Aoû 2013 - 15:45 | |
| Tout ça le dépassait. Il ne voulait pas être son ennemi à la base. Il voulait être rien du tout. Depuis quelques temps il avait autre chose à faire que d'aller gratter l'amitié à de jolie fille. Il était à un point de sa vie où il n'avait plus besoin de se lier d'amitié avec personne. Du moins, c'est ce qu'il pensait. Il était encore jeune et pourtant, dans sa tête, il avait l'impression d'avoir vécu des années et des années. Il se sentait vieux, à l'ouest, hors de sa génération. Mais une chose en ayant conduite une autre il se retrouvait coincé dans le rôle d'un connard sans cervelle tout simplement parce qu'il voulait aider une demoiselle à s'affirmer. C'était tellement stupide et plus la soirée avancée plus il avait l'impression qu'il allait abandonner. Le problème était que si il abandonné, il passerait de 1) pour un con. Et de 2) tout cela n'aurait été utile pour rien. Il se devait donc de persister. D'aller jusqu'au bout jusqu'à ce qu'elle se décide enfin à craquer à son tour. Il se disait que c'était mieux maintenant. Parce que si elle craquait comme lui, elle risquait de mal finir et aussi idiot pouvait-il être, Henri était quelqu'un qui voyait toujours le bon chez le gens. Qu'il voulait toujours le meilleur pour les autres.
En tout cas, Laila avait l'intention de rester. « - Par faire la fête ! On va aller boire un coup tiens ! » Ouais, il en avait pas la moindre idée, mais vu la façon dont il en parlait ça sonnait mauvais pour elle. Il ne voulait pas lui faire du mal, mais peut-être que si elle comprenait qu'il profitait d'elle, qu'il se jouait d'elle, qu'il se moquait d'elle... peut-être finirait-elle pas péter les plombs et par lui dire le fond de sa pensée. C'était tout ce qu'il voulait entendre. Qu'elle l'insulte, qu'elle ne se laisse pas faire. Qu'elle comprenne qu'il ne fallait pas être aussi bon, aussi simple d'esprit avec tout le monde. Elle avait le droit d'avoir ses principes, sa façon de faire, mais ça pouvait lui faire trop de mal au final. Plus que si elle s'était mise contre au début.
« - Je suis né à New-Delhi. » Oui, il était indien. Il avait grandi dans un orphelinat là-bas. On le traiter comme le plus fragile de tous. Il connaissait la langue, les traditions. Il connait la ville, les rues, la culture. Ce qui devait être trompeur, c'était son accent anglais. Il avait grandi en Angleterre après tout. Ce qui l'étonna, c'était le fou rire de Laila. Il devait l'avouer, il ne s'était pas attendu à ça. Il devait aussi l'avouer : il trouvait ça drôle aussi. Mais il ne devait pas se la jouer doux sourire et regard mielleux. « - Si tu veux. Mais la prochaine fois que tu veux m'insulter, ait quand même le courage de le faire en français. Pas la peine de te cacher derrière de l'hindi... » Il croisa les bras. « - Et j'attends toujours des excuses. Sinon tu risques de ne pas apprécier ta punition pour avoir osé me traiter de trou du cul. »
Bon ok, il faisait très menaçant, mais vu qu'il devait jouer le jeu ça semblait logique qu'il pète un plomb parce qu'on l'insulte. C'était, encore une fois, le moment où jamais pour Laila de le baffer et de dire que c'était un trou du cul et qu'elle le pensait et qu'il devait faire avec. C'était la réaction qu'il attendait du moins. Il voulait qu'elle arrête de se faire marcher dessus. Le téléphone de Laila vibra. Henri laissa la demoiselle lire tranquillement, ayant une idée derrière la tête. Au vu de son visage, de ses yeux, de sa réaction si lente, Henri que quelques choses n'allaient pas. Elle n'allait pas bien, il le savait. Mais elle lui répondit que tout allait parfaitement bien. Mensonge. Elle prit sa planche, allant devant lui. Elle était prête à l'accompagner. Comme si c'était normal. Il sentait qu'elle voulait être seule, dans son coin. Mais Henri n'était pas censé être compréhensif. Alors il l'a rattrapa.
« - Je pense qu'on va aller au bar du coin, après chez moi. J'ai bien envie de voir comment du danse sur un bar. Ça serait drôle. J'pense que je filmerais ça pour le mettre sur youtube. Tu deviendras peut-être une star, qui sait ? »
« - Putain ! T'es connes ou quoi ?! » S'exclama-t-il en voyant sa planche par terre. Il ne remarqua pas tout de suite l'état de Laila. Il entendit cependant Laila renifler. Il savait que ce n'était pas à cause de lui, mais à cause de ce qu'elle avait reçu sur son téléphone. Elle avait pleuré. Il s'en rendait compte. « - Mais qu'est-ce qui va pas chez toi, hein ? Fait gaffe quand même. » Il bougea négativement de la tête. Il s'avança vers Laila reprenant sa planche légèrement trop violemment. « - Tu sers vraiment à rien. J'espère au moins que tu as préparé ta carte de crédit. Tu payes la tournée général Miss India ! » Il se retourna s'avançant, prenant un peu d'avance. Il se mordit la lèvre. Il savait qu'il en faisait trop. Qu'il exagérait. Que tout ceci n'allait rien faire de bon. Qu'elle n'allait pas bien. Qu'elle n'allait pas bien du tout. Alors Henri s'arrêta. Il s'arrêta, posant sa planche contre un poteau, pour ensuite se retourner et regarder Laila, debout plus loin.
« - J'aime pas les fainéantes. Ta mère ne t'a pas appris à être serviable ? »
Qu'elle craque, pitié qu'elle craque et qu'il arrête ce jeu stupide.
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Lun 12 Aoû 2013 - 0:13 | |
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« Merci, mais non ça ira. » Laïla ne faisait presque jamais la fête. Elle était loin d’être la fêtarde du coin. Elle fuyait même ce genre de soirées. C’était une « prude » pour certains, mais elle avait grandi ainsi. Ce n’était donc pas un type qu’elle ne connaissait même pas qui allait l’embarquer dans des endroits qu’elle ne fréquentait jamais. Surtout pas avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas. Qui sait ? C’était peut-être un psychopathe. Puis le ton de sa voix n’arrangeait pas les choses. Définitivement un psychopathe.
Parler de l’Inde, rafraichissait ses souvenirs, bons comme mauvais. Surtout les mauvais, elle se souvenait alors de Joshùa, elle n’avait pas vraiment pensé à lui depuis quelques jours. Même si la peur était présente son souvenir s’effaçait petit à petit. Elle se sentait invincible loin de ses problèmes qu’elle avait rencontrés dans le passé. Loin de lui. Son sourire s’était effacé en entendant les paroles du jeune homme. Un vrai rabat-joie. « Tu sais … hum Suraj, c’est ça ? » elle ne connaissait pas son vrai prénom, après tout elle n’avait jamais vraiment eu le temps de lui parler tranquillement et de partager quelques instants autour d’un thé et elle était persuadée qu’il lui avait menti. « Tu devrais prendre du recul. » dit-elle en le poussant gentiment pour qu’il recul de quelques pas. « Souffler un coup. Du genre un bon coup.» Ce n’était qu’un conseil, il avait l’air … coincé derrière une facette. Il avait définitivement plus besoin d’aide qu’elle. « Tu peux sourire aussi … » ça ne lui ferait pas de mal. « Puis je pense pas que tu mérites mes excuses… » dit-elle en souriant. Elle se sentait confortable d’un coup, elle ne savait pas pourquoi. Mais le Henri qui lui faisait peur il y a quelques instants s’était évaporé. Mais c’était trop vite réagir, après le message qu’elle venait de recevoir et le comportement d’Henri qui ne s’arrangeait pas, elle avait très vite oublié qu’elle aurait pût se sentir confortable à ses côtés. Rien que pour le taquiner durant deux petites minutes. Mais non, il avait eu besoin de s’imposer à nouveau à elle. Elle continuait à l’écouter sans rien dire, elle encaissait ce qu’il lui avançait. Petit à petit son corps lui désobéissait.
Laïla avait compté, c’était la deuxième fois qu’il faisait allusion à son éducation. Sa mère, que voulait-il … qu’est-ce qu’il insinuait au juste ? « Pardon ? » Ses yeux gonflés s’étaient rivés sur lui. Ses pas se faisaient plus rapides, comme si, elle allait se jeter sur lui. Sa main rencontra gentiment et violement la joue d’Henri. Elle en avait entendu assez, elle en avait eu assez. «Tu me veux quoi au juste ? » Dit-elle en en lui faisant face, déterminée à ne pas finir sa soirée avec ce type. Se dirigeant vers sa planche qu’elle attrapa avec un peu de mal, les larmes aux yeux. « Tu veux que je porte ta planche jusqu’à chez toi ? Pas de problème. » Elle balança sa planche à terre en donnant un coup de pied dedans. La colère s’était mélangée à la tristesse, elle s’en prenait à la mauvaise personne elle le savait. Mais Henri en avait rajouté alors qu’elle n’était pas bien, qu’elle avait autre chose en tête et qu’il restait de loin son dernier souci. « La voilà, vas la chercher. » Sa gorge se resserrait, elle ne voulait pas pleurer, pas devant lui, pas maintenant. Mais si seulement elle avait le pouvoir de réussir à prendre sur elle et de mettre de côté ses problèmes pour une fois, rien que pour une fois. Si seulement… Ses larmes se précipitèrent alors sur ses joues, elle ne voulait pas passer pour une faible. Elle n’était pas faible, s’écriait-elle à l’intérieur d’elle-même pour se convaincre. Mais il était trop tard. L’indienne était anéantie, elle s’effondrait petit à petit. « Tu veux mon argent ? » son sac à main fut attrapé brutalement par la jeune étudiante dans lequel se trouvait son porte feuilles. Elle en sortit sa carte bancaire qu’elle lui balança au visage. « Tiens, vas te saouler ! » sa voix tremblait, ainsi que le reste de son corps. Elle n’avait plus le contrôle sur son foutu corps qui faisait le contraire de ce qu’elle souhaitait. Faisant face à nouveau à Henri en levant son visage vers le sien. « Va-t’en ! » lui criait-elle dessus en le poussant. Elle voulait le voir partir. Le voir s’en aller, le voir marcher loin d’elle, Laïla ne voulait plus le revoir, plus jamais. « Je te déteste ! » ajouta l’indienne en le poussant à nouveau tout en continuant à sangloter.
C’était dit, elle ne l’aimait pas, elle le détestait. Henri, Suraj, peu importait quel était son prénom, elle ne voulait rien savoir le concernant, elle n’en avait même pas l’envie. Si c’était ainsi qu’il réagissait avec la plupart des gens il ne devait surement pas collectionner les amis. Tout comme elle d’ailleurs. Elle n’en avait pas des masses, on pouvait même souligner le fait qu’elle n’avait pas d’amis. Après tout qu’est-ce qu’était l’amitié ? Une personne qui connait tout de vous ? Qui sait de quelle manière vous allez agir ? Si ce n’était que ça, elle n’en avait pas besoin. Elle se connaissait déjà assez, elle n’avait pas besoin d’un disque dur qui enregistre tous ses faits et gestes. Même si ce n’était pas totalement la définition d’une amitié, elle voyait le mauvais côté des choses. « Je te déteste ! Je te hais !» les larmes continuaient à couler. La jeune indienne avait enduré plusieurs mois le fait d’être seule dans une ville, dans un pays qu’elle ne connaissait pas. Enduré la solitude dans toute sa splendeur. Une solitude qu’elle ne pouvait plus supporter et, savoir qu’un de vos proches vous accuse à tort, c’était comme … la tuer lentement … très lentement. « Vous êtes tous pareil. » chuchota l’indienne, elle n’avait plus la force de lui gueuler dessus. « Va-t’en je t’en supplie » dit-elle en ayant du mal à respirer … Elle s’étouffait à cause de ses larmes, son cœur battait beaucoup trop vite et sa respiration elle, ne réglait pas les choses. Henri n’avait rien arrangé, si son but était de la rendre plus forte, c’était perdu d’avance. Il venait de provoquer le contraire en elle. A cet instant là, ce n’était plus la Laïla d’autre fois qui lui demandait de s’en aller. Elle n’avait plus personne, ni ses parents, ni son frère. Elle était seule, fragile, une faible d’esprit. Destructible. Et Henri venait de déclencher sa chute.
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| | | Suraj H. Hudson BAD COP
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Lun 12 Aoû 2013 - 17:10 | |
| Dans sa phrase, il y avait trois choses à retenir. Tout d'abord, sa politesse. « Merci. » laissait entendre que la proposition était tentante, mais que pour le moment elle n'était pas très motivé pour. Le « mais » renforce le « non » pas assez accentué et trop vite éclipsé par le « ça ira. » qui amenait au troisième point : L'excuse. Elle n'avait pas à lui donnait d'excuse, à être poli avec lui. Elle devait se rendre compte que les gars comme Henri n'étaient pas du genre à écouter ce qu'elle disait. Sa tentative d'éviter d'aller faire la fête venait de se prendre un échec monumental. Henri n'allait pas lâcher l'affaire. Elle aurait dû balançait un simple non, efficace et radicale et Il n'aurait alors pas eu se sourire crétin qui s'accordait si bien à son jeu de crétin.
Il n'aurait jamais cru que Laila était indienne. Il avait pris pour habitude d'être le seul paria de son pays à avoir la tête d'un pur étranger. Laila n'avait pas les traits d'une indienne, ni la peau, ni l'allure. Elle avait ce visage ovale, très Européen avec de fine lèvre. Ses yeux verts étaient exotiques, sans doute. Elle avait probablement des origines mixtes, comme lui. Des origines différentes de celle des autres. L'Inde ne rappelait rien de bon à Henri. Ce n'était pas son « chez lui. » Il était orphelin de base, alors il n'avait pas de maison. Les Hudson étaient encore moins sa famille et l'Angleterre encore moins son pays. Il n'avait de bon souvenir nul part. Ni à l'orphelinat, ni en Angleterre. Sa vie était un mélange absurde d'épreuve et d'erreurs. Cependant, on aurait dit que peu à peu, Laila se sentait plus à l'aise. Oui, comme-ci, au fond, elle réussissait à tout petit peu à prendre contrôle de la situation. C'était bon signe. Henri se disait que ça pouvait être une bonne chose, bien qu'elle était encore loin, très loin de ce qu'il espérait voir d'elle. Elle le poussa légèrement, en lui disant de prendre du recul. Il écoutait ce qu'elle disait, sans vraiment jouer le jeu et respirer un grand coup. Le sourire aux lèvres, elle avoua qu'il ne méritait pas ses excuses. Il lui lança un regard, faisant mine qu'il retenait ce petit changement de sa part, sans rien rajouter.
Jouant le jeu, Henri savait qu'il allait un poil trop loin. Mais il en pouvait plus, lui derrière ce masque et elle derrière sa gentillesse. La moindre réaction était bonne à prendre. Ils savaient que ce qu'elle vivait là serait toujours moins dur que ce qu'elle vivrait plus tard. Il le savait. Il en avait fait l'expérience. Reposant sa planche près d'un poteau, il lâcha une énième tentative. Un coup de couteau en plein coeur. Le visage de Laila changea du tout au tout. Ses yeux étaient braqués sur Henri. Il senti alors une pression lourde sur sa joue qui lui laissait un arrière-gout de peau brulé. Il resta immobile, un instant, alors que Laila venait de craquer. Dans son silence, il la laissait faire. Qu'est-ce qu'il lui voulait ? Rien, absolument rien. Juste, qu'elle ne soit plus si naïve, si faible, si gentille. Qu'elle se renforce un peu. Qu'elle n'ait pas peur d'affronter les gens en face d'elle. Qu'elle se face sa place. Il suivit la jeune femme du regard, alors qu'elle s'attaquait à sa planche. Dans sa tête, Henri se disait qu'il était vraiment temps qu'il s'achète une nouvelle planche, tant celle-ci était vielle. Mais elle avait une valeur sentimentale et bêtement, il venait de mettre sa planche en danger. Il serra les poings, de peur que sa nature violente prenne le dessus. Se contentant de regarder Laila avec sérieux. Son visage était loin de celle du crétin du début de soirée. Dans son calme naturel, il remarqua les larmes coulaient le long des joues de Laila et senti son coeur se serrait un moment.
Elle ne craquait pas à cause de lui. Elle se défoulait sur lui.
Ce n'était pas la réaction qu'il avait voulue, mais c'était trop tard. Il ne rajoutait rien, il ne pouvait rien rajouté. Elle était en train de s'effondrer devant lui. Que s'était-il passé avec son téléphone ? Qui avait pu lui causer autant de peine en dehors de lui pour qu'elle craque ainsi ? Il tourna légèrement le visage alors que la carte bancaire de Laila lui tomba dessus. Elle lui fit alors de nouveau face et Henri ne broncha pas. Gardant ses yeux rivaient sur elle dans une impassibilité étonnante. Elle le poussa une fois. Il serra les poings. Elle lui avoua qu'elle le détestait, en le poussant une seconde fois. Il se mordit la lèvre, tentant de contrôler ses envies de la frapper. C'est con, mais peu importe qui lui fonçait dessus. Il avait juste envie de cogner. Ce n'était pas pour rien qu'il s'était si vite attaché au surf, au calme que ça faisait naitre en lui. Elle sanglotait, tout en le poussant. Il n'avait pas à réagir, il le savait.
Elle argumenta alors qu'ils étaient tous pareils. Lui et quelqu'un d'autres. Ce chuchotement, il crut le rêver un moment. Mais elle l'avait bien dit. Elle lui demanda une énième fois de partir. Mais il n'y arrivait pas. Il ne pouvait pas la laisser comme ça. Pas après ce qu'il avait fait, de côté. Au fond, il en avait rajouté au mauvais moment, mais la vie c'était ça. Elle avait du mal à respirer presque. Sur le coup, Henri se dirigea alors vers elle en suivant son instant. Elle pouvait se débattre, essayer de se défaire de son emprise, mais c'était trop tard. Il l'avait prise dans ses bras. Il essayait de la calmer.
« - Hey, ça va aller. Calme-toi. » Sa voix était plus calme. Il essayait de la réconforter, sachant que c'était un vrai crétin il y a à peine une minute. Ça avait été plus fort que lui. Elle était dans un état... il ne pouvait pas la laisser comme ça. Au fond, c'était lui qui avait déclenché ça, même si le problème était ailleurs. Il prit au final de visage de Laila dans ses mains, accentuant fortement : « - Calme toi ! » Ses yeux bleus étaient posés avec force sur Laila. « - Respire... doucement... » Il parlait avec lenteur, de sorte à ce que sa voix l'aide. Il connaissait cet état tellement mieux que personne. Il pouvait se prendre des coups, qu'il n'arrêterait pas pour le moment. Le silence s'était alors imposé comme une évidence. Il ne lâchait pas Laila du regard, jusqu'à ce que sa respiration se calme. Jusqu'à ce que son coeur cesse de battre si vite. Une fois qu'elle semblait s'être calmée, Henri alla ramasser sa carte, qu'il posa dans la paume de sa main. Il recula alors, pour laisser un peu plus d'espace.
« - A l'orphelinat ou j'ai grandi on m'a appris une chose. Qu'il était préférable d'être bon envers les autres, plutôt que de leurs tournés le dos... J'ai suivi cette règle toute ma vie. Et tu sais quoi ?» Sa tête remua négativement comme si tout s'expliquait. « - ça m'a tué. Ma gentillesse, mon honnêteté, ma générosité... tout c'est retourné contre moi.» Il posa de nouveau ses yeux sur Laila en rajoutant. « - Alors, Je ne sais pas ce qui tu es, mais je sais que ça va t'arriver aussi si tu n'apprends pas à dire non. Si tu continues à te laisser marcher dessus comme ça. La vie est une guerre Laila. Ne fait pas comme moi, gagne-là. » Il alla chercherait sa planche, légèrement amoché. |
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Mar 13 Aoû 2013 - 1:40 | |
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Son corps fut compressé contre celui d’Henri. Elle avait beau se débattre afin de se libérer de son emprise elle n’y arrivait pas. C’était plus fort qu’elle. Il était plus fort qu’elle. Et elle n’avait pas vraiment le cœur à se battre. Elle avait juste envie d’être réconfortée. Bizarrement elle fit exactement ce qu’il lui disait de faire. Respirer … doucement. Elle se détendit alors le laissant faire. Le regardant avec de grands yeux, elle était choquée. Elle n’avait jamais eut droit à ce genre de crise. Sa respiration qui faisait des caprices et son cœur qui battait à une allure !! Les paroles du jeune homme n’eurent pas réellement d’effet sur elle. Elle ne l’aimait pas ! Elle le détestait, ne le supportait pas. Pourquoi prendrait-elle des conseils venant d’un vieux type qu’elle n’arrivait pas à supporter. Il lui racontait peut être que des conneries. Elle ne voulait rien savoir même si c’était la pure vérité !
Lorsqu’il s’approcha d’elle pour lui rendre sa carte bancaire elle recula d’un pas. Elle avait eu peur qu’il la frappe. Après tout il avait toutes les raisons d’être en colère. Elle s’était défoulée et sur lui et sur sa planche. Puis elle avait remarqué son expression. Une expression qu’elle connaissait que trop bien. Cette fameuse expression du visage, cette retenue, ce poing serré. Tout prouvait qu’il aurait bien souhaité lui mettre une pêche en pleine face. Serrant sa carte elle avait baissé les yeux. C’est ce qu’elle avait l’habitude de faire lorsque Joshùa s’énervait sur elle. Cette impression de déjà vu s’empara d’elle. Elle ne voulait pas, non elle ne pouvait pas supporter de se souvenir de cet homme. Pas maintenant, plus jamais. Pourtant Henri reflétait l’homme qui avait détruit ses années précédentes. Attrapant ses affaires qui étaient tombées au sol elle décida de quitter les lieux. Il lui rappelait trop de mauvaises choses. Des choses dont elle n’avait pas besoin de se remémorer. Profitant que le jeune homme ne la voyait pas elle enjamba le petit muret qui lui racla la cuisse au passage. Elle serra les dents pour ne pas faire de bruit et pouvoir ainsi s’échapper de cet horrible être. Tout penchait à sa faveur, tout. Elle n’avait pas fait de bruit, Henri était occupé à ramasser sa saleté de planche. Tout. Sauf son portable qui l’a trahi encore une fois. Cette fois-ci, c’était Carlos. Le type qui voulait sa came avant l’aube. Elle décrocha en écoutant ce qu’il avait à dire. S’asseyant sur le petit mur, elle jeta un coup d’œil à sa jambe qui avait pris un coup, ça lui apprendra à mettre des petites robes. Carlos n’arrêtait pas de crier qu’il allait s’occuper d’elle si elle ne lui rendait pas « sa part de pizza » disait-il. C’était comme ça qu’il appelait sa petite gâterie pour ne pas se faire choper par les autorités de Huntington. Ville d’ailleurs très surveillée. Elle s’étonnait de ne pas être en taule à cette heure-ci. « Bon écoutes moi sale pré-pubère de mes deux ! Ta came je ne l’ai pas. Demande à ton pote le bridé il saura surement où elle est passée !! » sur ce, elle raccrocha très vite pour pas l’entendre riposter. Elle savait qu’il allait s’occuper d’elle comme il le fallait le lendemain. Elle allait vite comprendre le prix de cette connerie. Puis, elle avait mentit. L’indienne avait en sa possession un petit sachet à peine rempli. Se précipitant sur son sac elle ouvrit une petite poche à l’intérieur. Elle en sortit le fameux sachet qu’elle eut du mal à ouvrir délicatement sans renverser une seule graine. Sans réfléchir elle l’emmena à son nez pour humer l’odeur, mais rien avec le vent qu’il y avait cette odeur de plage. Versant une certaine quantité sur la paume de sa main elle voulait tenter et voir quel effet ça pouvait bien avoir. Puis elle en avait bien besoin, d’après les dires, ce produit provoquait une certaine relaxation. Sa journée était l’une des pires journées passées à Huntington. Cette ville qu’elle avait d’ailleurs choisie. Elle n’avait pas vraiment de raison pour ce choix mais c’était ainsi. Un moment de détente ne serait pas de refus. D’un geste rapide elle renifla la poudre sans savoir à quoi s’attendre. Elle eut sa réponse très vite en sentant une douleur au nez. Elle poussa un petit cri aiguë tout en tapant des pieds au sol. Ça lui faisait plus mal qu’autre chose. Le sachet était tombé et le contenue s’était étalé sur le sol. « Merde ! Putain manquait plus que ça !! » elle ramassa rapidement le sachet en essayant de récupérer ce qui se trouvait au sol. Malheur ! Elle avait rien arrangé aux choses. Il y avait maintenant du sable ! Super !! Le contenu n’avait plus de valeur. Et elle était surement sur le point de se sentir pas du tout elle-même avec ce qu’elle avait humé. « Ma journée pouvait pas être pire n’est-ce pas ? » cria Laïla pour qu’Henri l’entende. Elle se releva pour aller jeter le sachet à la poubelle en prenant bien soin de le vider. « On m’accuse de foutre la merde partout, puis j’me fais suivre par un pervers. » dit-elle en le pointant du doigt. « Oh pardon Suraj ji ! Par un gros salopard pervers qui n’a rien de mieux que de me casser les pieds. Oui restons poli ! » S’essuyant les mains contre sa robe elle s’interrompu un instant. « Un salopard qui a l’allure de mon sauvage d’ex !! Qui tabasse tout ce qui bouge. » Elle s’approcha de lui en pointant son doigt vers lui geste qu’elle pensait assez menaçant. « Allure du genre j’suis sexy, j’mets ma combi sur le côté, j’ai les yeux bleu perçant. J’suis un bonhomme, un homme un vrai !! Pfff bakwaas !! » (conneries) Reprenant son souffle elle s’éloigna de lui en levant ses doigts un à un pour énumérer ses dires. « De un t’es moche, de deux la combi sur le côté ça fait gay ! Et de trois les yeux bleus … c’est des bah .. des yeux bleus !! » Une enfant une vraie !! Elle était jeune très jeune et ça restait un petit bébé. Un bébé fatigué de vivre ce qu’elle vivait. Et quand la chance se présentait à elle, elle se défoulait sur le premier venu ! Henri était le premier venu ! « Tu veux te battre ? »dit-elle en s’approchant du jeune homme tout en bombant le torse. « Vas-y je t’en pris défoule toi, j’en ai bien l’habitude !! » elle remonta ses manches imaginaire en reniflant tel Salman Khan, acteur connu en Inde pour ses bagarres miteuses, pourries et honteuses !! « La vie est une guerre Laïla !! » elle avait pris une voix grave pour caricaturer Henri. « Gagnes-là ! » elle pouffa de rire !! « Je vais d’abord gagner ça. » dit-elle en faisant référence au « Tu veux te battre ? » « On verra après pour le reste. » chose qu’elle ne pensait pas. Elle avait tout simplement envie de quitter ce monde à jamais. Elle était fatiguée, elle n’avait rien vécue de sa vie et elle en avait déjà plus qu’assez. Trop c’était trop !
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| | | Suraj H. Hudson BAD COP
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Mar 13 Aoû 2013 - 13:53 | |
| Cela avait été plus fort que lui. Il n'avait pas réussi à la laisser dans son état sans essayer de la rassurer, de la calmer. Il n'avait pas pu rester indifférent à sa réaction. Indifférent à sa peine. Ce n'était pas un monstre pour poser les choses aussi loin, alors il l'avait pris dans ses bras. Il avait tenté de la calmer et à son étonnement il avait réussi, légèrement. Cette situation le dépasser. Il sentait son être se crisper à chaque fois que les secondes défilaient. Il sentait son coeur se serrait à chaque fois qu'il parlait. D'une certaine façon, la peine de Laila le touchait. Cette douleur qui émanait d'elle, l'effleuraient avec une lenteur crispante qui le saignait au plus profond de lui. Personne n'avait été là pour lui. Personne n'avait pu l'aider. Personne n'avait pu comprendre sa peine, personne n'avait pu voir qu'il avait besoin d'aide. Il ne voulait pas que Laila se retrouve seule. Elle était si jeune. A 20 ans, on ne pense qu'à profiter de la vie. A finir ses études, à découvrir le monde. Qui mérite d'avoir autant mal à cet âge-là ? Ses yeux se posèrent sur sa planche de surf. Elle allait être inutilisable, la planche avait craqué sur un coin. Il n'arriverait jamais à tenir en équilibre dessus. Sa main effleura la fissure, il avait l'impression qu'une partie de son être venait de lui être arraché.
Il entendit alors un bruit. Il se retourna alors rapidement, pour se rendre compte que Laila n'était plus là. Son coeur se mit à accélérait furieusement. Un étrange flash-back lui revint en tête. Comme un avertissement. Il se rappela de cette journée nuageuse dans les rues de son quartier, à New York. Le vide dans son esprit qui permettait à sa souffrance de résonnait plus qu'à l'accoutumé. Il dévalait les escaliers si vite, impossibles de s'arrêter. L'adrénaline avait fait sa part de travail. Se rappelant qu'il était actuellement sur un parking, il laissa tomber sa planche, cherchant à trouver Laila. Il entendit alors une voix. Elle était au téléphone. Suivant son instinct, il aperçut Laila plus loin, assis sur le petit muret. Le silence de l'endroit lui permettait d'entendre ce qu'elle disait. Pour l'instant, il se contenta de la regarder de loin. D'être là en cas de problème, c'est tout. Elle parlait de drogue. Elle vendait de la drogue ou c'était une droguée et elle avait des dettes ? Non, si elle était dépendante, il l'aurait surement remarqué. Le comportement, la façon d'être, quelque chose aurait trahis Laila... Henri décida d'arrêter de se poser autant de questions, apercevant Laila descendre de l'autre côté.
Il regardait Laila faire, comme si il la voyait peu à peu tomber. Plus bas à chaque fois. Que faisait-elle ? En se rapprochant, il compris qu'elle avait tenté de prendre de la drogue. Son hypothèse sur le fait qu'elle n'était pas dépendante ce justifier. Ça se sentait à des kilomètres que c'était nouveau pour elle. Mais pourquoi faire ça ? Oh, ça il savait. Elle tenta de récupérer ce qu'elle avait fait tomber, se rendant compte que ça ne servait à rien. Il se rendit compte qu'elle s'adressa alors à lui. Il se demandait ce qu'il allait se passer, mais il savait une chose : Il n'allait pas la laisser seule. Il avait trop peur de ce qui pourrait lui arriver. C'est dingue. Durant ses deux dernières années, Henri s'était contenté de vivre sa vie, sans se soucier du reste. Mais quand il avait vu Laila, ça avait été plus fort que lui. Cette partie de lui, lié aux principes avec lesquelles il avait grandi, avait refait surface avec ténacité. Comme balayant tout sur son passage. Sa gorge se serra. Elle s'était relevé pour jeter son sachet dans la première poubelle venue. Elle était en colère maintenant. Elle pointa du doigt Henri qui continuait de la fixer. Il méritait ce qu'elle disait, c'était comme ça qu'il s'était conduit avec elle. Il savait que pour le moment, ça serait l'image qui allait lui coller toute sa vie.
Mais elle piqua sa curiosité quand elle parla de son ex. Henri en eu le souffle coupé. Elle se faisait battre. Elle le pointait toujours du doigt sur lui, alors qu’Henri cherchait à assimiler cette information. Elle le critiqua. Lui balança tout ce qu’elle pouvait. Elle recula de nouveau, continuant de parler. Elle était l’unique musique du silence qui les entourait. Henri prenait sur lui. De toute façon, il fallait dire bien plus encore pour le mettre à bout. Les paroles avaient très peu d’impact sur lui. Elle n’était plus la même. Plus du tout. D’un seul coup, elle fit ce qu’elle ne devrait pas. Elle voulait se battre.
Henri recula.
Elle reprit alors les paroles d'Henri qui senti un frisson le parcourir. Henri pris une grande respiration. Elle avait remarqué. Elle avait remarqué qu'il aurait pu la frapper, plus tôt. Elle avait compris dans ses yeux, dans sa façon de se tenir. Si Il lui avait rappelé son ex, c'était à cause de ce problème en lui. Maintenant, elle voulait se battre ? Elle savait qu'elle n'avait aucune chance contre lui. Elle savait aussi, que si elle poussait le bouchon assez loin, il allait la frapper. Mais Henri n'allait pas lui offrir sur un plateau d'argent un aller simple vers le pays des morts. Il était arrivé trop tard. Il l'avait croisé trop tard dans sa vie. Actuellement, la tout de suite, elle était à ce point de non-retour. En regardant ses yeux, il aurait juré entendre le bruit tintant qui annoncait le train arrivait. Il avait fixé ses pieds se jours-là. Il avait marché jusqu'à la première voie ferroviaire qu'il avait trouvé, laissant la barre de sécurité descendre petit à petit. Un sourire s'était emparé de lui, alors qu'il s'était tourné de manière à faire face à la seule personne qui avait tenté de l'arrêter. Des larmes brulantes avaient coulé le long de ses jours, alors qu'il avait avoué, dans sa folie, qu'il aurait dû mourir depuis longtemps. Que toute sa vie est un argument à sa mort et à son inexistence.
Il revoyait se regard, cette folie, dans les yeux de Laila. Ça le torturait de savoir que d'autre ressentait ça. Ressentait quelques choses comme ça. Il se senti tellement impuissant, tellement honteux, tellement mal. Il se rapprocha de Laila, prenant son poignet droit. Elle était en position d'attaque, très bien.
« - Va s'y. » Il contrôla le bras de Laila, pour qu'elle sache la direction à prendre pour le frapper. Pour lui foutre un bon poing à la figure. « - Aller, va s'y. » Il accentuait bien chaque syllabe. Si elle avait besoin de se défouler, qu'elle le fasse. Maintenant, tout de suite. Qu'elle se déchaîne sur lui comme un ouragan. Qu'elle le frappe. Parce qu'il était prêt. Il était prêt à endurer ça. Il était prêt à se manger tous les coups qu'elle lui infligerait, si cela pouvait lui permettre de retrouver un peu foi en la vie. « - Fait le ! »
Il insistait. Parce qu'il connaissait trop bien le gout amer de l'échec. Parce qu'il savait trop bien à quel point ne plus avoir d'espoir pouvait tuer quelqu'un. Lui, il n'avait plus d'espoir. Il n'était qu'une âme morte dans un corps en vie. Il était devenu tellement rare qu'il ressente quelque chose. Le moindre sentiment, la moindre souffrance. Il pensait avoir réussi à vivre loin de ça. Mais depuis qu'il est ici. Après Liam, voilà que Laila le chamboulait complètement. Elle remettait en question beaucoup de choses en lui. Beaucoup trop de choses.
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Mar 13 Aoû 2013 - 20:49 | |
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Elle ne voulait pas le frapper ! Surtout pas, non elle n’en avait vraiment pas envie. Ce n’était pas Laïla, ce n’était pas elle. Elle n’était pas comme ça. Elle n’écrasait pas les gens par la force, même s’ils sont juste insupportables. Pourtant elle n’avait pas le désir de passer pour une faible. De se laisser faire par le jeune homme. Son poignet qui était coincé entre la main d’Henri se forçait à ne pas lâcher prise et lui mettre un coup au visage. Elle avait peur de le blesser, de lui faire mal, de le faire souffrir. Et ça, même si elle en avait pas la force. Parce qu’elle connaissait cette douleur qu’elle avait assimilée pendant plusieurs années. Une douleur qui finissait par disparaître entre chaque coup. Des coups qui laissaient des traces sur un corps faible. Ces empreintes qu’on lui avait laissées sur le corps lui rappelaient tous les jours sans exception qui avait eut un droit sur elle. Qui est-ce qui, avait pût se permettre de lui infliger autant de douleur. Cette personne l’a blessé non seulement physiquement mais aussi psychologiquement. Une personne qu’elle n’oubliera malheureusement pas. En dépit de tout ce qu’elle a subi, elle avait aimé un jour cette personne. L’erreur humaine disaient-ils. Ceux qui la regardaient souffrir sans rien faire! Une erreur imposante dans la vie de tous les jours. Premier amour, première fois, premières erreurs, premiers coups. Il possédait tout. Ses premières expériences il les avait en main et elle ne pouvait rien faire pour que ça change. Tout ce qu’elle pouvait faire c’est regretter … Regretter d’être tombée sur la mauvaise personne. Regretter de croire que tous les hommes qu’elle connaîtra dans le futur lui feront subir les mêmes choses. Tant de choses à regretter. Tant de choses à effacer. Elle se donnait moins d’une année pour effacer son passage sur cette terre. Il lui manquait juste la motivation et le courage de se faire souffrir une dernière fois afin d’être libre pour l’éternité.
De sa main libre elle n’y réfléchi pas beaucoup avant de lui mettre une petite gifle sur le visage. Elle ne voulait pas lui faire de mal, mais, il l’obligeait à agir de la sorte. C’était comme s’il la poussait à bout pour qu’elle se défoule sur lui. « C’est bon ? T’en as eu assez ? » dit-elle en tirant sur son poignet pour se libérer. Frottant son poignet elle lui lança un regard noir. « Je ne frappe pas les filles. » ajouta Laïla d’un ton provocateur. Que cherchait-elle à faire, elle ne savait pas encore tout à fait la raison de sa provocation. Elle ne voulait pas le frapper pour aucune raison. Peut être qu’elle attendait qu’il agisse pour pouvoir ensuite avoir une raison qui pourrait la pousser à mal agir. Pourtant une envie folle de le pousser l’envahissait. « Va-t’en !! Je ne veux plus te revoir ! Plus jamais de ma vie !! » elle lui tourna le dos. Au départ elle avait éprouvé de la peur envers lui, mais, plus maintenant. C’était plus un mélange de haine et d’incompréhension. Elle ne savait pas pourquoi elle le haïssait autant, il était juste tombé au mauvais moment. « Et si par hasard tu me croises dans la rue ne me regardes pas, je ferais de même. » Elle se tourna à nouveau vers lui pour lui donner un coup sur l’épaule. « Tu sais quoi ? Tu peux rester ici, nager … pardon surfer avec ta planche tout aussi amoché que ton visage !! Je m’en vais ! » sortant un mouchoir de son sac elle s’essuya le nez, humer cette connerie n’avait pas été une très bonne idée. Elle le laissa planter au même endroit pour quitter les lieux. « J’en ai marre de toi, d’accord ? Lâches moi un peu !! » limite elle criait de colère pour qu’il la laisse tranquille. Au passage elle mit un autre coup de pied dans la planche de surf d’Henri. « Sale hippie de mes deux !! » ses insultes n’étaient pas très poignantes ou d’une profondeur infinie ! Elle était jeune, puis les insultes ce n’est pas ce qu’elle préférait le plus. S’arrêtant pendant quelques secondes. Elle savait qu’elle n’en avait pas terminé avec lui, il voulait qu’elle le frappe il allait avoir ce qu’il souhaitait. Faisant glisser son sac jusqu’à sa main, qu’elle serra très fort elle se retourna pour se diriger vers lui. Pouf ! Elle lui mit un coup sur son gros derrière de babouin ! « J’en ai pas vraiment fini avec toi ! Tu me cherches puis te penses pouvoir t’en sortir aussi facilement. » ajouta l’indienne en lui offrant un autre coup de sac à main. Très masculin tout ça ! Elle savait qu’elle n’avait pas à se mesurer à lui. Elle en était consciente, elle n’avait jamais sous estimé la force d’un homme. Elle était parfaitement consciente de quoi ils étaient capables. Toutefois Henri ne lui faisait pas peur. Du moins il ne lui faisait plus peur. Se mesurer à lui, ça n’était pas très impressionnant. « Je ne sais, peut être pas donner des coups de poings, ou frapper comme un homme … Mais j’ai la certitude que si je te mords l’oreille tu risques de pleurer très fort !! » Elle abandonna son sac à main inutile sur le côté en attrapant la main d’Henri violemment pour lui prouver qu’elle n’allait pas se laisser faire par un type de la sorte et lui faire regretter de l’avoir croisé un jour. Comme ça, peut être qu’il hésitera et réfléchira avant de s’approcher d’elle. Encore une fois, pas chanceuse elle se rendit compte qu’il était trop grand pour elle et qu’elle aurait dût prendre de l’élan pour pouvoir atteindre sa cible. En guise de réponse à cet échec elle lui écrasa le pied.
Leur relation n’était pas très claire. Du moins de son côté ça ne l’était pas. Elle avait juste une dent contre lui. Parce qu’il a joué au plus fort, au type qui s’amuse à rabaisser les filles timides et inoffensives. Et ça, elle le lui en voudra pour longtemps. Soupirant fatiguée de bouger partout juste pour se venger de lui elle se frotta les yeux. « J’ai sommeil. » c’était surement la drogue qui faisait son effet.
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| | | Suraj H. Hudson BAD COP
› MESSAGES : 400 › EMMENAGEMENT LE : 12/05/2013 › AGE : 36 › STATUT CIVIL : FOREVER ALONE ; › QUARTIER : PACIFIC LANE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN JOURNALISTE AU NEW YORK TIMES ; PROF D'HISTOIRE AU LYCÉE ; TENTE DE RETROUVER UN JOB AU HUNTINGTON DAILY ; › HB AWARDS : (2013) FAMILLE EN OR ; MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC LAILA ET AILYNN ; (2014) FAMILLE EN OR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE U CAN'T BUY HAPPINESS ; FAMILLE EN OR ; (2016) FAMILLE EN OR ;
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : ADITYA ROY KAPUR ; › COPYRIGHT : ELOW'
| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Mer 14 Aoû 2013 - 0:45 | |
| La nuit pesait sur les épaules d'Henri. Les étoiles pouvaient briller, mais là tout de suite il remarquait plus les lueurs près des doux yeux de Laila. Fragile et effrayant étoiles lumineuses qui coulaient le long de sa joue comme une voiture de course prête à gagner. Il n'était pas insensible. Une larme pouvait le toucher plus que la moindre parole. Et dans tout son être son coeur battait à une allure différente à chaque fois que ses yeux croisaient ceux de la jeune fille. Ils avaient quoi ? A peine cinq ans de différence ? Etait-ce une raison valable pour que le jeune professeur se tienne à l'écart de sa vie, sans se soucier de ce qu'elle subissait ? Sans se soucier de cette ressemblance distincte que le lier à elle ? Il n'avait pu se retenir, décidant d'empêtrer cette voie peu probable. Décidant d'être ce genre de personne que l'on croise une fois ou deux dans nos vies et qui mettent notre patiente et notre façon d'agir à l'épreuve. Il voulait être un mur d'illusion qu'elle pourrait briser par sa seule force mentale, sans se rendre compte que ce mur qu'il construisait devenait de plus en vrai, à mesure que ses mots la touchaient. La situation se poursuivait dans un chemin tordu dans la fin n'en était qu'indécis. Il savait que ce soir, son intelligence n'était pas assez forte pour comprendre ce qui allait arriver. Il n'avait pas la moindre idée de comment tout ceci allait finir et intérieurement, il en avait peur.
Dans sa douleur qui était sienne, il apercevait les similitudes avec celle de Laila. Comme un parfum qui vous colle à vie, cet air vous entoure invisiblement, mais au fond, vous sentez sa présence. Il voyait celle-ci autour de Laila avec une telle distinction que cela le tourmenta le laissant perplexe par rapport à la façon dont il devait agir. Henri se retrouva, après bien trop longtemps, de nouveau face à ce qu'il avait tant cherché à éviter. La souffrance était si évidente et palpable qu'il aurait aimé pouvoir courir au loin pour l'éviter. Mais sa force et ses principes si bien inscrits en lui, le forçait à rester. Au cas où. Si jamais sa présence pouvait être utile d'une certaine manière, il voulait être là. Il voulait être en face d'elle si jamais les choses allaient trop loin. Pour être cet espoir qui l'illumine dans sa noirceur. Pour être cette chose qui n'avait pas été là quand il en avait eu besoin. Le temps semblait ralentir à mesure que Laila tombait. Elle voulait se battre disait-elle. Elle voulait gagner cette bataille plutôt que de gagner la guerre de la vie. Une petite victoire disait-elle, sachant en réalité que ce n'était qu'une façon de provoquer la mort qui était si bien cachée en Henri. L'air, plus lourd, plus humide, entrait dans ses poumons comme une force provenant de nulle part. Si elle se battre, qu'elle le fasse.
Lui ne ferait rien. Il allait être aussi inerte qu'un mort dont le temps avait usé le visage. Il allait être aussi impassible qu'une statue qu'on veut fracasser. Elle pouvait tout faire, tout essayé. Il était convaincu qu'il ne ferait rien. Que cette fois, il serait capable de ne rien faire. Que cette fois, il empêcherait cette noirceur de prendre le contrôle. Son esprit se fermait aux paroles de Laila. Il était ailleurs, perdu entre le fléau incessant de ses souvenirs. Des images trop douloureux pour être écrit, trop horrible pour être récité. Pourtant, tel un cercle vicieux, tout lui revenait en boucle. Tout. Chaque détail. La montre de marque à son bras droit. La cravate trop serrée à son cou. Sa main nerveuse, tremblante, se frayant un chemin dans ses cheveux. Le contour de ses yeux, brulait par la tristesse qui ne cessait pas de s'accroître. L'adrénaline qui ne cessait pas de lui procurer cette infime envie de courir comme il ne l'avait jamais fait. Ses lèvres, fermées au monde, pour éviter d'hurler à la mort et à l'injustice. Et ce dernier sourire, un adieu à la vie, un bienvenue à la mort. Chaque image, chaque sensation ne cessaient pas de faire un barrage aux attaques inutiles à Laila.
Il senti des mots, comme un mirage. Puis il senti un poing sur son épaule. Relevant légèrement ses yeux humides vers Laila. Il n'éprouvait plus aucune colère. Non, il se focalisait sur elle. Comme si tout de suite, c'était la meilleure façon pour lui d'empêcher son être de faire une mauvaise chose. Ce n'était plus un contrôle sur son corps, mais un contrôle sur son esprit. Il la voyait, avec un tel ralenti, que cela en était irréel. Il aperçut son sac venir contre lui. Comprenant que Laila partait dans un grand délire. La drogue surement avait chamboulé plus que tout son état mental. Elle attrapa alors sa main, avec force, le guidant plus près d'elle. Dans le but de lui faire du mal, sans doute. Mais il ne se défendait pas. Au final, elle lui écrasa le pied, ce qui le força à se reculer face à la douleur de la chose. Un léger gémissement sorti de ses lèvres alors qu'une question se posa sur ses lèvres. Encore combien de temps... Encore combien de temps avant qu'elle n'arrête ?
Il la fixait toujours, comme si quelque part, elle pouvait changer par l'unique force de ce regard. Comme ci, ses yeux avaient un pouvoir magique. Que cette chose avait la puissance de changer tout ce qui était en train d'arriver, dans le plus positif des états. Il aurait aimé quelque chose comme ça soit possible, mais il savait que ce n'était que des yeux et qu'elle était trop loin pour pouvoir capter cette compréhension qui y résidait. Elle avoua alors, se frottant les yeux, qu'elle avait sommeil.
« - Je te ramène. » Laissa-t-il échapper, sachant qu'il y avait peu de chance qu'elle veuille qu'il la ramène chez elle. Au fond, il était persuadé qu'elle ne voudrait pas qu'il sache où elle vit. Elle avait une dent contre lui, il pouvait sentir cette haine à des kilomètres. Il l'avait mérité. Il ne pouvait pas la laisser cependant. Il se sentait responsable d'elle. Après tout, il voulait rester là ce soir. Peu importe. Jusqu'à être sûr que cet aura suicidaire disparaisse. Que cette chose qui l'effrayait se dissipe. Quitte à sauver la vie de Laila, en donnant la sienne.
Au moins, sa vie aura trouvé une raison. Loin de cette insignifiance sans faille qui l'avait si longtemps guidé à travers chacune de ses respirations. Il se surprit alors à tendre la main vers elle, comme si tout au fond de lui, quelque chose lui disait, que si elle mettait sa main dans la sienne, il aurait alors accomplie quelque chose de grandiose. |
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Mer 14 Aoû 2013 - 2:56 | |
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Bizarrement, il ne réagissait pas. Étrange personne. Sans le savoir sa tête pencha sur le côté en scrutant Henri. Son cœur fit un bond. Avait-il les larmes aux yeux par sa faute. L’avait-elle blessé ? Elle ne saurait répondre à ses questions. Elle continua tout simplement à le regarder, avec cet air interrogatif. Sans le vouloir elle se sentit désolée, après tout ce n’était pas une mauvaise personne. Laïla a toujours eut l’habitude de céder aux caprices des autres, de dire oui lorsqu’il fallait contester. Le voir ainsi ne lui procurait aucunement du plaisir. Bien au contraire elle se sentait coupable. Coupable d’avoir abusé, coupable d’avoir pris l’avantage sur un homme qui ne lèverait pas la main sur elle. Du moins c’est ce qu’elle pensait. Elle n’avait plus le contrôle des choses. Lui ne réagissait pas, elle comme une dingue faisait tout et n’importe quoi. Elle se demandait bien ce qu’elle pourrait bien faire si la dose avait été beaucoup plus forte.
« Je n’ai pas besoin que tu me ramènes chez moi. Je peux faire le trajet toute seule !! » objecta la jeune fille. Elle n’avait pas besoin de passer plus de temps à ses côtés. Pas avec une atmosphère pareille. « Puis ma voiture est garée pas très loin. » Elle essayait de lui faire remarquer qu’elle n’avait pas besoin de son aide, qu’elle pouvait se débrouiller comme une grande fille. Et qu’il pouvait s’il le désirait s’en aller et ne pas se préoccuper d’elle. « Je ne te retiendrais pas plus longtemps, si tu le souhaites tu peux partir. J’ai l’habitude … tu sais … rentrer toute seule, chez moi où personne ne m’attend. » dit-elle sur le ton de l’humour pour essayer de rendre les choses plus facile pour eux, mais, surtout pour elle. Ça la mettait mal à l’aise de le voir agir ainsi. De marbre ! Aucune expression … neutre totalement vide ! « Okay ! » il n’avait définitivement pas l’air de vouloir partir, elle en fit le constat lorsqu’il lui tendit sa main. « Non ! Je ne veux pas ! D’accord ? Ca suffit !! » elle mit un coup dans sa main tendue pour qu’il l’éloigne d’elle. Ce n’était pas digne d’elle, de ce qu’elle avait l’habitude de faire , de dire … Soupirant un bon coup, elle leva les yeux au ciel. Il lui forçait tout de même la main. C’était dingue. Elle n’avait pas envie d’avoir à faire à lui, pourtant il faisait tout pour rester à ses côtés. « D’accord, ok. Allons-y. » Si c’était la seule façon de se débarrasser de lui une fois rentrée chez elle et bien, elle était prête à se le coltiner encore un bon moment. « Ta planche ! C’est vrai. » Fameuse planche qui ne rentrera pas dans sa petite voiture cinq places. Les gens qui surfaient apportaient souvent leur voiture pour famille XXL, or, elle ne savait pas du tout nager et encore moins surfer. Les sports aquatiques c’était loin d’être son passe temps favoris. Et lorsqu'elle était petite, à l’âge de cinq ans, ses parents l’avaient perdue de vues quelques minutes. Expérience horrible. Elle n’est plus jamais retournée à la plage toute seule sans surveillance. La planche du jeune homme était jetée au sol comme une vieille chaussette inutile. Elle ne voulait pas laisser la planche de monsieur, qui avait été franchement flanquée au sol violemment. Laïla attrapa le petit bout qui s’était arraché de la planche pour le mettre dans son sac. Elle allait devoir se trimbaler sa planche gigantesque durant tout le trajet. Ce qu’elle fit sans broncher, prenant la planche et la plaçant sous son bras en serrant fort pour pas qu’elle glisse, elle se dirigea vers Henri pour lui dire qu’elle était prête à quitter la plage. Son regard se posa sur la main d’Henri une nouvelle fois. Peut être qu’elle avait été trop rude avec lui. Que ce n’était surement pas une chose à faire. Passer pour la méchante n’était pas son but, c’est pour cela qu’elle se glissa à ses côtés en frôlant sa main. Hésitante, elle l’était ! « N’importe quoi. » murmura Laïla. Se tenir la main, alors qu’ils avaient l’air de ne pas vraiment se supporter. Ce n’était rien. Elle laissa sa main s’enfoncer dans celle du jeune homme, tout en la serrant un peu. Elle entraîna lentement Henri vers Pacific Lane, quartier dans lequel elle vivait depuis son arrivée. Sa voiture attendrait le lendemain. Voiture qu’elle viendra chercher plus tard. Elle n’avait pas envie de l’embêter plus avec ses histoires de véhicule ou de place. « Ne rentre pas avec des inconnus. » dit-elle en prenant une voix grave. « Mon père me l’a répété du genre … hum toute ma vie… Désolée papa !! » c’était de l’humour, du moins elle essayait encore une fois de ne pas laisser le blanc s’installer entre eux. Parce qu’elle ne supportait pas ça. Surtout pas avec Henri. Étrange fille ! Certains tueraient pour avoir du silence. « Tu sais … pour ta planche… » elle fit un léger bruit avec sa bouche en baissant les yeux. « Je suis désolée … » levant sa tête vers lui pour voir s’il réagissait. « Je me doute bien que ce n’est pas donné enfin … quand je dis que ça doit coûter cher, je n’ai vraiment pas idée du prix. » Elle marqua une pause. « Et …. , je me ferais un plaisir de te la réparer mais ça donnerait une planche avec de la colle glu au bout, pas très pratique, ni très joli au passage. Avec ça, t’es bon aux requins ! » Venait-elle de proposer son aide ? Exactement. « Ou bien je pourrais t’en racheter une nouvelle, une plus grande … plus pratique … plus solide ?? » Tout pour ne pas laisser du silence. Elle parlait beaucoup trop, alors qu’elle ne savait pas vraiment ce qu’elle racontait. « Enfin … je me proposerais bien … tu sais t’en racheter une ? Mais je n’ai pas envie de me prononcer pour le moment … j’ai peur … tu sais du prix … » beaucoup trop. Et elle n’allait pas s’arrêter. « La qualité du produit … les nouveautés et tous les trucs concernant le surf. » Marquant une pause pour reprendre un peu sa respiration. Elle venait de découvrir une nouvelle facette de sa personnalité. Elle parlait trop lorsqu’elle était … nerveuse. Nouveauté ! Effectivement. « Le surf … humm les taxes. » Ses mains étaient moites. Les choses n’étaient pas assez anormales pour qu’elle se mette à parler de taxes … ou d’une connerie du genre. « Tu sais … la crise. » La crise ? Plus sérieusement ? On pouvait mettre la faute sur sa nervosité mais on pouvait aussi douter du contenue de ce qu’elle avait entre temps reniflé. « Je répète trop ‘tu sais’ non ? » et c’est tout ce qui la gênait. Ça ne faisait pas parti de ses habitudes, trop parler, ennuyer les gens. Les frapper … entre autre ! « Je parles trop, c'est ça ? » Sa question n’avait pas vraiment de sens. Elle savait qu’elle était actuellement en train de dire tout et n’importe quoi devant quelqu’un qui n’était pas une personne de confiance. Quelqu’un qui pourrait l’humilier dès son retour à l’université le lendemain. Devant ses potes et l’assemblée des élèves. Oui parce que selon elle il était encore étudiant. « C’est bon, je m’arrête, bouche cousue. » Au moins, c’était dit, elle ne parlerait plus. Peut être était-il embêté par la jeune fille. Peut être qu’il avait hâte de se débarrasser d’elle et que justement elle n’arrangeait pas les choses en monologuant sur des sujets de prix ou d’économies qu’elle ne contrôlait pas du tout. C’était loin d’être son domaine. « Enfaîte … c’est pour me garder éveillée… » et c’était repartie, elle ne pouvait pas faire comme tout le monde et lui poser des questions sur ce qu’il faisait dans la vie, ou ce qu’il aimait faire, non aucunement besoin, il aimait le surf, ça elle le savait, pas besoin d’en savoir plus. Elle mentait sur la raison pour laquelle elle agissait de la sorte. Mais elle ne se voyait pas lui dire qu’il la rendait nerveuse, pour … aucune raison, du moins valable !
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| | | Suraj H. Hudson BAD COP
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Mer 14 Aoû 2013 - 18:19 | |
| Son silence était tellement inhabituel que même lui, avait du mal à comprendre ce qui se tramait au plus profond de son être. Il était ailleurs et en même temps bel et bien là. Face à ce qui était en train d'arriver, il n'avait pas la solution. Il n'avait que le silence en guise de réponse. Le calme qui contenait Henri était habituellement inné chez lui. C'était juste que Laila n'avait vu qu'une facette. Un jeu. Une illusion de connerie et de désinvolture qui n'était pas ce qu'il était en réalité. On pouvait croire que désormais, elle pouvait voir qui il était vraiment. Même si cela n'allait sans doute pas durer vu son état. Peut-être, tout de suite, ne comprendrait-elle pas ce qui était en train de lui arriver. Ce qu'il pouvait ressentir. Cela avait-il réellement de l'importance au fond ? Devait-elle savoir ce qu'il avait connu pour comprendre le moindre de ses gestes ? Non. Absolument pas. Personne n'avait à savoir. Si Henri n'avait rien conté de ses malheurs à celui qui avait gâché sa vie, pourquoi en parlerait-il à Laila ? Etrangère à ses yeux plus que n'importe qui, bien que familière par la douleur.
Il était prêt à subir beaucoup ce soir. Voulant comme par magie se transformer en une boite à secret que Laila pouvait ouvrir et fermer à sa guise. Il était prêt à passer la nuit face à elle, à la soutenir, à la guider. Oui, il était prêt. Il était prêt à faire tout ce qu'il était possible de faire, pour être ce nuage sur lequel elle tomberait si jamais son équilibre se perdait.
Comme prévu, elle ne voulait pas. C'était prémédité d'avance. Vu la situation et vu leurs relations, il aurait été bien étrange qu'elle accepte sans broncher. Un léger soupir se fit entendre du côté d'Henri. Il laissa Laila parlait, divaguait presque. Elle voulait conduire ? Dans cet état ? C'était hors de question qu'il la laisse faire. Elle rajouta qu'elle avait l'habitude. De rentré seul, d'être seul. Elle lui ressemblait au fond. Mais lui, la solitude, il l'avait choisie. Il préférait ça. Il préférait se contenter de lui-même. De vivre face à son reflet sans vie. Oui, il y avait ainsi tellement moins de chance qu'on le blesse lui. Où qu'il blesse les autres.
« - Je ne vais pas te laisser toute seule. » Lança-t-il avait conviction. Alors qu'elle lâcha un « Okay » digne d'un Christian Clavier déchaîné.
Il ne savait pas ce qui s'était passé pour que d'un coup, il lui tende la main. C'était peut-être plus un geste symbolique qu'autre chose. Un geste désespéré. Il n'en savait rien. Il savait juste que sur le coup, ça avait été la seule chose à faire. Peut-être parce qu'elle agissait comme une enfant et que la drogue pouvait faire naitre de drôle de choses en soi. Il n'y avait pas de raison, il y avait juste l'instinct. L'action parlait d'elle-même au fond. Il était là. Même si, il était un con à la limite du pervers pour elle, il était là. Parce que tout ce qu'il a été jadis à ses yeux étaient sur le point de disparaitre lentement. Il était apparu subitement à elle, dans un amphithéâtre. Il avait cherché à la faire réagir et à vrai dire, d'autres s'étaient amusés à entrer dans le jeu pour l'enfoncer. Elle avait tout pris sur elle, comme si c'était la meilleure chose à faire. A travers sa politesse et ses sourires, il avait perçu ce manque de confiance en soi. Ce manque de courage. Toutes ces choses qui l'avaient poussé à rester ce con pour qu'un jour elle puisse comprendre qu'elle devait se bouger les fesses. Qu'elle devait user de ses paroles aussi bien qu'une arme.
Sa main était tendue, attendant dans un calme terrifiant. Henri baissa légèrement celle-ci quand elle avoua qu'elle était d'accord, mais subitement, elle se tourna vers sa planche. A son étonnement, elle alla cherchait sa planche, prête à le porter. Il ne s'était pas attendu à ça. Il eut du mal à saisir ce qui était en train de se produire du coup. Il fronça les sourcils, alors qu'il senti la main de Laila dans la sienne. Il senti la paume de sa main glissait dans la sienne et un frisson le parcouru. Un sentiment étrange et troublant s'empara du jeune professeur. Trop ailleurs pour réagir tout de suite. Il se senti alors entraînait pas Laila comme un idiot. Il n'était pas très réactif, ce n'était pas bon signe. Au final, ils allaient marcher. Mais Laila était encore plus loin que lui. Elle parlait, beaucoup. Trop sans doute. Henri avait presque du mal à suivre, n'arrivant pas à caler le moindre mot. Elle s'excusa d'abord pour sa planche, ce qui lui fit chaud au coeur alors qu'elle ne connaissait pas à la signification réel de l'objet. Mais à chaque fois qu'il voulait dire quelques choses, elle rajoutait quelques choses. Comme si il était coincé.
Elle parla d'abord du prix, puis elle parla de tout coller avec de la colle, puis d'aller en acheter une nouvelle, puis au vu de sa réaction Henri compris qu'elle n'avait pas forcément beaucoup d'argent. Lorsqu'elle prit une pause, il crut pouvoir ajouter quelques choses, mais c'était peine perdue. C'était de l'incompréhension qu'elle pouvait lire sur son visage et sans doute un peu de moquerie aussi. Etrangement, elle le faisait rire. Sa main était encore dans la sienne, mais il était trop concentré sur ses mots pour se rendre compte du sentiment qui l'envahissait à ce simple touché. Elle avoua alors qu'elle allait s'arrêter. Mais tout de suite, elle rajouta qu'elle ne voulait pas s'endormir. Sur le coup, Henri s'arrêta. Forçant Laila a s'arrêter.
« - Tait toi. » Il parlait calmement alors que de sa main libre il se pencha pour prendre sa planche de surf, qu'il porterait lui-même. « - Tu n'as pas à m'acheter une nouvelle planche, j'suis responsable pour ça. » Il souleva légèrement la planche pour bien la caller sous son bras. Il commença à sentir l'air frais lui caressait le dos. « - J'ai été stupide, c'est tout. » Posant ses yeux sur Laila, alors qu'il ne s'était pas rendu compte à qu'elle point son visage était près du sien, il avoua : « - J'espère qu'un jour, tu me pardonneras pour tout ça. » Oui, il était trop proche d'elle. Il pouvait sentir son souffle contre son cou. Il était légèrement plus grand qu'elle, mais elle n'était pas non plus minuscule. Il recula alors légèrement, sans se rendre qu'il avait serré un peu plus fort la main de Laila. Sur le coup, se sentant gênait, il retira sa main avec rapidité, passant celle-ci dans ses cheveux.
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Mer 14 Aoû 2013 - 21:52 | |
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Laïla n’a jamais choisie la solitude, la solitude l’a choisie. C’était le résultat d’une fuite constante. Elle ne s’est jamais arrêtée pour regarder en arrière. Même si au fond d’elle, la peur de retomber dans son quotidien d’autrefois était toujours présente. Cette peur, elle ne pouvait pas s’en débarrasser. Qu’est-ce que le psychologue disait ? Il faut savoir s’en débarrasser, se battre contre cette peur, c’est une maladie après tout, une maladie qui pouvait être guérie si on avait le courage et le souhait de s’en défaire. Avait-elle l’envie au final ? L’envie de s’en défaire ? Son passé était la seule chose qui lui restait. Et même si elle a longtemps souffert auprès de quelques personnes, sa famille a toujours été bonne envers elle. Et ça, elle ne voulait pas l’oublier. Sa famille était tout ce qu’elle avait eut à l’époque. En fuyant elle a tout perdue, sa vie, sa famille, sa douleur. Un mal pour un bien. Ce qui lui restait donc à faire, c’était de faire la sélection de ses souvenirs et de se débarrasser de ceux qui bloquaient son évolution. Une évolution qui était en phase d’arrêt depuis beaucoup trop longtemps. Tout ce qu’on pouvait retenir, était que si l’envie était présente, toutes les portes seraient ouvertes. Or, l’envie n’était pas présente. C’était donc ça son problème. Elle avait tout laissé tomber, ses études son envie de devenir quelqu’un. Se battre pour ce qu’elle a toujours souhaité. Etre libre. Sa liberté demeurait peut être autre part. Sa liberté était peut être déguisée : la mort. Etait-ce une forme de liberté ? Ou de la simple lâcheté ? Elle, elle connaissait la réponse, au plus profond d’elle-même, elle savait quelle était la signification de cette forme de liberté. Sous sa forme de simplicité d’accès. Il y avait beaucoup de choses plus compliquées. Pas à vue d’œil, mais si l’on prend notre temps d’examiner ce qu’allait engendrer sa mort. La lâcheté était le mot parfait pour définir cet acte. Ce n’était plus mourir pour mourir. A notre époque, comme à l’ancienne époque on appelait tout simplement ça, du suicide ! Mais quelle personne sur cette Terre, ayant franchis le pas nommerait sa libération ainsi ? Simple : personne.
« C’est … bon … je me … tais. » dit-elle en boudant telle une enfant. Elle le laissa prendre sa planche. Quelle bonheur, elle pesait sa planche et n’avoir qu’une seule main pour la tenir ce n’est pas vraiment pratique. Il lui dit que lui seul était responsable pour sa planche … et qu’il a été stupide. Stupide était vraiment le mot. Elle ne pouvait pas le contredire. Elle pensait exactement la même chose. « Te pardonner quoi ? » demanda Laïla curieuse. C’est vrai, « tout ça » c’était bien trop vague. « Le fait de m’avoir humilié ouvertement devant tout un amphithéâtre, sans oublier de souligner que les gens qui y étaient sont des gens que je vois tous les jours … pas toi ! Ou bien le fait d’avoir tout simplement gâché ma soirée pour je ne sais quelle raison … stupide surement. » Cette soirée se résumait en quelques mots, haine et changement d’humeur radicale de la part de Laïla. D’un air sarcastique elle reprit la parole. « Oui bien sûr te pardonner, fastoche ! Je pense que je peux y arriver. » Dans un sens ça lui avait fait mal au cœur qu’il lui ait dit ça. Si un jour elle serait prête à lui pardonner. Bien sûr que c’était faisable, mais, pas maintenant. Il a était mauvais envers elle, dans tous les sens du terme. Sans cœur ! Un vrai salopard, qui prenait l’avantage sur les gentilles fifiles, qui ne faisaient rien pour attirer l’attention sur elles. Entre temps Henri retira sa main chose qu’elle n’avait pas vraiment remarquée, vu qu’elle était préoccupée par la question qu’elle venait de lui poser. « On va prendre deux minutes … » dit-elle en se posant en travers de son chemin. Face à lui, sa main tendue comme pour lui mettre un stop. « Sors de tes pensées tu sais … trente secondes… Je te parle. Et c’est genre super chiant quand tu n’écoutes pas ce que je te dis. » Même un peu déboussolée elle avait remarqué qu’il n’avait pas fait très attention à ce qu’elle lui avait dit un peu avant. Et c’était très malpoli. Elle ne lui faisait pas la même chose quand il s’adressait à elle. « Je te comprends pas … je … suis une cible plutôt facile à atteindre je ne vais pas le nier … » il ne fallait pas faire des tests ou rester longtemps à ses côtés pour comprendre qu’elle était une personne facile à atteindre et à blesser. « Mais ça te procure quoi quand t’emmerde les gens comme moi ? Hin ? Simple curiosité. Je pourrais peut être finir par te comprendre un jour. » C’était une question qu’elle a toujours voulu poser aux personnes qui s’amusaient à faire du mal aux plus faibles. « Quoi ? On t’a martyrisé à l’orphelinat mon grand ?!! C’est une sorte de vengeance ?? » peut être qu’elle toucherait un point faible et que si elle arrivait à le blesser d’une certaine manière il lui donnerait une réponse. Même si elle se doutait bien qu’elle n’obtiendrait pas aussi facilement sa réponse. Elle attendait sa réponse, elle ne bougerait pas d’un centimètre tant qu’il ne lui donnera pas une réponse. Il pouvait tout lui faire gober … qu’il faisait ça par plaisir … Parce qu’il aimait ça … bref tout. « Toi … » dit elle en posant son doigt sur son torse. « Tu sais pertinemment que je te hais … alors craches le morceau … je peux tout encaisser après ce que tu m’as fais … je pense que je survivrais. » C’était peut être stupide de lui poser la question, de souhaiter avoir une réponse. Mais dans un premier temps il a été le plus grand salop qu’elle n’a jamais connu, pour qu’après il lui crache qu’il espérait qu’elle lui pardonne. Nous sommes d’accord il n’a rien fait de spécialement mauvais à part l’avoir blessée ce qui est un début, pourtant, sa réponse elle la voulait. Qu’il le veuille ou non, elle n’était pas encore prête à tourner la page sur le Henri qu’elle a rencontré à l’université. Après tout … elle ne l’aimait pas. C’était même pire que ça !
Dernière édition par Laïla-Hailey Raichand le Jeu 15 Aoû 2013 - 2:37, édité 1 fois |
| | | Suraj H. Hudson BAD COP
› MESSAGES : 400 › EMMENAGEMENT LE : 12/05/2013 › AGE : 36 › STATUT CIVIL : FOREVER ALONE ; › QUARTIER : PACIFIC LANE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN JOURNALISTE AU NEW YORK TIMES ; PROF D'HISTOIRE AU LYCÉE ; TENTE DE RETROUVER UN JOB AU HUNTINGTON DAILY ; › HB AWARDS : (2013) FAMILLE EN OR ; MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC LAILA ET AILYNN ; (2014) FAMILLE EN OR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE U CAN'T BUY HAPPINESS ; FAMILLE EN OR ; (2016) FAMILLE EN OR ;
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : ADITYA ROY KAPUR ; › COPYRIGHT : ELOW'
| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Mer 14 Aoû 2013 - 23:45 | |
| C'était des montagnes russes. Cette nuit, était imbuvable. Parfois, il se sentait en colère contre lui-même et parfois, il se sentait si mal. Il ne savait pas quoi dire. Quoi faire. Comment agir. Il ne connaissait pas Laila et pourtant, il avait fait ce qu'il avait fait. Il s'était défoulé sur elle dans l'espoir de recevoir un jour la monnaie de sa pièce. Histoire qu'un jour, il l'aide à s'endurcir. Et voilà où ils en étaient. Elle, ailleurs, droguait avant tout. Lui, dépassait par les évènements, complètement inapte à trouver la moindre réponse. Il avait cette sensation inexplicable, comme si il était là, en face d'elle, mais qu'il était aussi plus loin. Comme si son esprit prenait avant tout du recul sur tout ça, sans avoir le moindre contrôle sur ce qui se passait. Il était là, sans être là. Il fut une époque où il n'avait pas eu ce problème. Une époque où son rire était connu de tous. Où ses yeux pétillaient de bonheur à chaque seconde. Où se visage si calme, si transparent avait une fois prit les couleurs de la joie avec beaucoup d'ardeur. Les choses étaient tellement différentes aujourd'hui. Il avait tellement changé. Ce sourire avait disparu, comme si plus jamais il n'allait faire surface. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était encaissé le temps et se laisser guider comme une barque sans rame au centre de l'océan. Les vagues le faisaient allaient en avant, comme en arrière, sans avoir le pouvoir de décider de prendre son propre chemin. Il était condamné. C'était un fait. Condamné à n'être plus qu'un fantôme. Sans rêve, sans espoir. Le regard tourné vers le passé, sans jamais prêter attention à demain. Ce qui l'effrayait désormais, ce n'était plus temps que sa vie allait se poursuivre ainsi, non.
C’était que Laila vive ça, à son tour.
Il lui demanda de se taire, sans se rendre compte que ses mots pouvaient être si puissants. Elle fit une légèrement mine boudeuse alors qu’Henri récupérait sa planche de surf. Il n’allait pas la laisser porter tout ça. Mais alors qu’il lui avoua qu’il espérait qu’elle le pardonnerait, elle lui retourna la question sur lui. Elle énuméra la liste de ces conneries. Il baissa les yeux. C’était ces gens qu’elle côtoyait tous les jours, qui avait commencé, au passage. Mais il n’allait pas le dire. Il n’allait pas faire cette remarque, ça aurait été puéril. Il ne fallait pas énumérer toutes les fois, quand ils se croisaient à la fac. Qu’il lâchait deux ou trois remarques. Elle n’avait jamais rien dit, mais il était persuadé qu’elle n’avait pas oublié. Qu’elle avait retenu chacune de ses paroles. Cela mit Laila en colère qu’il lui demande le pardon. Elle était surprenante. Tellement inattendu dans sa façon d’être. Tellement pleine de surprise. Il ne savait jamais à quoi s’attendre avec elle. Jamais. C’était étrange, tant son caractère semblait simpliste d’apparence. Il percevait amèrement l’ironie de ses paroles. Ça lui avait presque fait du mal, au fond. Comme si il lui en voulait. Mais il savait qu’il ne méritait pas son pardon, vu ce qu’il lui avait fait subir.
« - Je sais... Je suis désolé. » Il savait que ça ne servait à rien, mais c'était sorti quand même.
Elle se posa alors en face de lui, avouant qu'ils devaient prendre deux minutes. Fronçant les sourcils, Henri ne savait vraiment pas ce qu'elle allait faire. Il la fixa, attentif. Plus que jamais puisque visiblement elle avait capté qu'il était trop silencieux. Trop ailleurs. Visiblement, elle avait trop de mal à cerner le personnage qu'était Henri et par la même occasion, ne savant que ça de lui, elle se demandait pourquoi les gens comme lui, lui faisait autant de tort.
« - En fait, non c'est pas... » Mais la demoiselle, décidé à tout savoir, décida de poursuivre. L'empêchant d'argumenter ou de sortir quelque chose. Elle pointa le doigt sur ses années à l'orphelinat. Il senti quelque chose entrée dans le muscle qui lui servait le coeur. Un fin poignard venait de se frayer un chemin dans son coeur, touchant trop brusquement sa sensibilité. Elle n'avait pas le droit de dire ça. Pourquoi voulait-elle parler de ça. Bon sang, elle avait réussi à le déstabiliser, mais il n'allait pas la laisser faire non. Mais les mots sortirent sans sa permission, prêt à attaque Laila. Elle n'avait pas eu le droit d'aller chercher là. Mais il l'avait mérité. Il avait été le con qui lui avait fait subir pas mal, alors forcément, maintenant, elle voulait des réponses.
« - Non. Tu te trompes. » Il serra la mâchoire. Il ne voulait pas parler de lui, il ne parlait jamais de lui. Et cela ne servirait à rien de parler de sa personne. Elle se trompait tellement sur beaucoup de choses, mais il n'était pas prêt à tout lu dire. Pas maintenant, pas dans cette situation. C'était trop confus dans sa tête. Il ne voulait pas que ça arrive maintenant, en réalité, il espérait que cela n'arriverait jamais. Mais là, c'était peine perdu. Elle était décidée. Prête à tout pour avoir enfin une véritable réponse. Quelque chose qui satisferait sa curiosité. Elle pointa son doigt sur son torse, lui avouant qu'elle le haïssait, encore. Il ne pourra jamais changer ça, il le savait. Mais elle s'était doutée de quelque chose. La façon d'agir d'Henri était tellement à l'opposer de ce qu'elle connaissait de lui, qu'il était désormais condamné à tout lui révéler.
« - Tu te fous de moi ? » Bon, d'accord, ce n'était pas la meilleure façon de commencer les choses, mais elle l'avait énervé. « - Tu crois que ce que je t'ai fait, c'était horrible ? Tu crois que c'est ce qu'il a de pire dans ce monde ? Je n'ai fait qu'agir en un crétin pur et simple et dieu sait qu'il y a bien plus horrible ici-bas.» Il s'avança vers Laila, prenant celle-ci par les épaules, comme pour la secouer. « - Laila, si tu n'arriverais pas à te battre contre moi, comment allais-tu faire face aux autres ? Je voulais que tu réagisses. Que tu montres que tu n'étais pas qu'une pauvre idiote naïve. Je voulais t'aider ! » Sur ces paroles, il recula. Sa planche sous le bras, il se rendait compte que sa tenue n'était pas appropriée, mais que logiquement, à cette heure-ci, il serait rentré chez lui. Il apercevait le poil de ses bras s'hérissaient. Un coup d'air venait de passer près de lui.
« - Je sais, que c'est stupide. Et ce n'était pas la bonne méthode, mais que veux-tu ? Je suis un très mauvais professeur et même mes élèves te le diront ! » Il en riait, tellement c'était vrai. Il aimait son métier, il aimait enseigner, mais parfois, il avait l'impression qu'il ne faisait ça que parce qu'il avait laissé filer son rêve entre ses doigts. « - Je suis désolé ! Ok ! Je suis vraiment, vraiment désolé. Mais j'avais peur que tu deviennes comme moi ! Qu'un jour tu finisses par décider de... » Il s'arrêta. Net. Sa main tremblait, tout son être tremblait et de loin, le train arrivé.
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Jeu 15 Aoû 2013 - 2:36 | |
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Ses excuses, elle n’en avait vraiment pas besoin. S’excuser et après ? C’était tellement simple d’agir ainsi. Oui il n’avait pas été aussi horrible qu’elle le prétendait, oui il n’était peut être pas aussi mauvais qu’elle le disait … Mais elle s’était sentit inférieur encore une fois face à lui. Un sentiment qu’elle ne connaissait que trop bien. Elle l’écouta alors, s’excuser, se justifier et lui donner la vraie raison de son comportement. Elle ne saurait dire s’il mentait ou si c’était la simple vérité. Ce n’était pas important, tout ce qu’elle entendait, c’était des mots, des phrases, sa raison. La raison. Elle se sentait utilisée, maniée et usée. « Alors quoi, maintenant j’suis une sorte de … projet pour toi … une personne imparfaite que t’as envie d’arranger … ou j’ne sais quoi ? » Super, maintenant elle avait l’impression d’avoir tous les défauts du monde. Elle n’était pas assez bien pour lui peut être ? Il avait eut ce besoin de vouloir l’arranger, de la changer … Elle ne comprenait pas tout à fait ses paroles. Dans un sens, c’était pour son bien, dans un autre c’était malsain. S’introduire dans la vie d’une personne, squatter sa soirée pour qu’elle réagisse et change de comportement envers les personnes qui lui font du mal. C’était … incompréhensible. Il était incompréhensible. Difficile de savoir ce qu’il avait vraiment en tête. « Dis moi, j’ai réussis le test ou bien je suis pas assez à la hauteur de tes attentes ? » Ces paroles pouvaient souligner le fait qu’elle était blessée, vraiment blessée. Penser que pendant tout son temps, lorsqu’il posait son regard sur elle, il avait qu’une envie c’était de la voir craquer … de la voir changer. « Décider de me faire du mal ? C’est ça ? Et bien faut se mettre à jour coco !! Ce n’est pas une nouveauté chez moi !! » Le dire à voix haute ça prenait tout un autre sens. Décider de se faire du mal … C’était donc ça son but. Mettre une fin à sa souffrance par la douleur. Du poison pour guérir le poison. Levant son regard vers lui. Il n’avait pas terminé sa phrase. Son comportement avait changé. Une nouvelle fois, elle avait peur. Peur que ce qui arrivait à Henri était de sa faute. Causé par la seule personne dans les environs. Elle et elle seule.
« Ok … d’accord … heu … » dit-elle en ayant du mal à respirer. « C’est une sorte de crise … ou … ?? » elle ne savait pas s’y prendre. Comment réagir face à ça, face à lui tremblant de tout son être. Elle se sentait coupable. Voilà le résultat d’une Laïla qui veut se défendre, ça n’a pas l’air de faire grand feu. « C’est … de … ma faute. » Merde ! elle tournait autour d’elle-même. C’était sa façon de réfléchir, même si elle n’était pas en position de réfléchir ou de faire quoi que ce soit. S’arrêtant net face à Henri, hésitante, elle s’avança vers lui. Elle essaierait de lui parler, de le calmer. Il avait réussi à la calmer tout à l’heure, elle lui devait bien ça. Prenant la planche du jeune homme qu’elle posa au sol elle décida finalement de passer ses bras autour de la taille d’Henri, puis de coller sa joue contre son torse. Elle le serra pour qu’il sente sa présence. Ce n’était pas l’idée du siècle, mais elle répétait les gestes d’Henri. Elle a toujours séché les cours de secours ou des conférences du genre. Elle pensait et pense toujours que si elle était face à quelqu’un de mourant elle n’aurait pas la force de changer son destin. Même avec de simples massages cardiaques. Ca n’avait pas l’air très compliqué mais rien qu’à l’idée de devoir avoir recours à ces pratiques ça l’effrayait. « On devrait peut être, … arrêter de se faire du mal mutuellement. C’est loin d’être la solution. » Elle n’avait pas totalement tort. Dès leur première rencontre, ils n’ont jamais eu de vraies conversations. C’était juste elle recevant des remarques de la part du jeune homme, qui finissait insulté par Laïla. Puis ça la fatiguait. Elle n’aimait pas tenir tête aux gens, lui tenir tête. S’il voulait gagner, qu’il se réjouisse elle lui offrait le trophée. Elle remarqua la main du jeune homme tremblante qu’elle s’empressa de tenir, entrelaçant ainsi les doigts du professeur. De son autre main elle frotta le dos d’Henri. Geste assez maladroit, on aurait dit qu’il était en train de s’étouffer avec ce qu’elle faisait. Mais elle ne savait pas quoi faire justement. Elle était maladroite. « Ce genre de chose ont tendances à me faire flipper … si tu pouvais je ne sais pas … m’insulter, me faire une remarque ou quelque chose dans le genre, ça me rassurerait. » Elle se détacha pour continuer de lui frotter sa main qui tremblait. Peut être qu’il avait attrapé froid … avec sa fameuse combinaison sur le côté. « C’est pas non plus une tenue à porter avec un vent pareil. » dit elle en fixant son torse. Profitant innocemment et légèrement du calme d’Henri, pour se rincer les yeux. Chose qu’elle faisait avec toute naïveté, bien sûr ! « Cacher ses atouts parfois ça aide … hum … je dis ça … » tout en continuant à frotter la main d’Henri elle cligna des yeux. Elle recommençait à trop parler. « Humm non enfaîte je dis rien. Fais ce que tu veux. » se raclant la gorge elle reporta son attention sur la main d’Henri, qui devait plus souffrir qu’autre chose. Elle le lâcha, en pointant sa planche de surf du doigt. « Je pense que t’es trop faible pour porter ça. Je vais m’en occuper. » dit elle en prenant un air de grande sœur. « Et je vais bientôt commencer à somnoler donc … si ça te dérange pas. J’habite plus très loin… Puis .. je t’ai déjà dis que tu n’étais pas obligé de m’accompagner jusqu’à chez moi. T’as pas l’air bien tu devrais rentrer chez toi aussi. » Levant son regard vers le sien, elle lui sourit. « Et je ne dis pas ça pour me débarrasser de toi cette fois ci, promis. » Il n’avait pas l’air très bien, agir gentiment à son égard, semblait être une obligation, même si lui ne l’a pas été avec elle, il semblait souffrir plus qu’elle. Beaucoup plus qu’elle. Elle trouva alors une certaine compassion envers lui, elle lui donnait raison pour la première fois. Donner raison de s’être comporté comme un gros con envers elle. Et ça, même si elle avait désormais l’impression d’être un vulgaire objet cassé qui avait besoin d’être réparé, à ses côtés.
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| | | Suraj H. Hudson BAD COP
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Ven 16 Aoû 2013 - 16:58 | |
| Il se rendait compte qu'à voix haute, ses mots semblaient trop lourds. Il était devenu le maitre d'un jeu qu'il aurait préféré ne jamais créer. Maintenant, la vérité était sortie. Il devait faire face à tout ce qu'il allait encaisser. Sa colère, sa déception, sa stupeur. Elle avait le droit d'avoir l'impression d'avoir été utilisé comme une poupée. Il avait tiré les fils de cette marionnette trop longtemps et aujourd'hui qu'il décidait de couper tout ça, voilà que la marionnette se rendait compte du subterfuge. En réalité, il n'avait jamais cherché à faire ça. A la manipuler. A se jouer d'elle. Ce n'avait pas été le but et cela ne l'avait jamais été. Mais les choses s'enchaînaient avec tellement de peine que désormais, tout paraissait très abominable. Etait-il tombé si bas ? Non. Il n'avait pris aucun plaisir à faire ce qu'il avait fait, mais il n'avait pas assez réfléchi à ce qu'elle ressentirait, elle. Il n'avait pas assez pris en compte à quel point il était possible que sa démarche agisse à l'inverse. Que ses mots soient trop puissants pour avoir l'effet désirait. C'était trop tard maintenant. Il était réduit à prendre en pleine face cette réalité. Avec honte.
« - Non. Tu n'étais pas un projet. Tu n'es pas imparfaite. Je voulais juste que tu te défendes. Que tu ne changes rien à qui tu es, mais que tu arrêtes de laisser les gens te prendre pour ce que tu n'es pas ! Et j'étais prêt à être un autre pour ça. Je pensais vraiment t'aider, ce n'était pas un jeu. » Il savait qu'à force d'avoir trop porté ce masque d'enfoiré, il allait devoir travailler dur avant qu'elle ne réalise que ce n'était pas lui. Que cette personne qu'elle avait cru croiser durant ces derniers mois n'était pas celui qu'elle pensait. Il n'était tellement pas cette personne. Il voulait qu'elle prenne confiance en elle, pas qu'elle face la liste de ses défauts et qu'elle se ferme sur elle-même. Tout ceci était en train de partir trop loin et surtout, dans la mauvaise direction. Il était difficile à savoir ce qui se passait dans la tête d'Henri, mais pourtant, ça paraissait si simple pour lui. C'était d'une évidence même alors que c'était le brouillard total pour Laila. Sans attendre, elle lui demande si elle avait passé le test. Il sentait qu'il l'avait blessé en disant tout. Elle qui disait qu'elle pouvait encaisser. Il se doutait que tout ceci, c'était juste des paroles pour elle. Henri lui, était tellement sérieux. Chaque parole prononcée avait un but précis. Le superficiel n'existaient pas dans ses phrases. Il se contentait de l'essentiel, avec sa part de vérité.
Il ravala sa salive quand elle termina sa phrase pour lui. Visiblement ce n'était pas une première fois pour elle. Il s'inquiétait maintenant encore plus. Avait-elle déjà essayé quelque ? Où en était-elle en réalité ? A quel point son monde s'était-il écroulé pour qu'elle en arrive là ? Etait-il arrivé si tard ?
Le tintement sourd d'un train rapide sonnait dans sa tête en crescendo. Il s'était écartait, alors que sa main tremblait comme tout son corps. Si Laila pouvait lire quelque chose dans les yeux d'Henri, s'était la peur. La peur de se retrouver de nouveau sur les rails, à attendre. A attendre que la mort le frappe enfin, mais après avoir vécu, il s'était persuadé qu'il n'était plus celui qui devait être maitre de sa propre mort, mais que le destin se chargerait de ça lui-même. Cependant, rien que de penser au mot 'suicide' le mettait dans un état qu'il ne pouvait contrôler. Il tenta de communiquer avec Laila, en bougeant négativement la tête pour lui dire que ce n'était pas une crise, mais qu'était-ce réellement ? Il se dit qu'il devait se concentrer sur quelque chose, comme sa respiration. Oui, il devait ignorer ce bruit, il devait ignorer ce coeur qui battait si vite. Ceci ne lui était pas arrivé depuis tellement longtemps... Il ne s'attendait pas à ce qu'il ressente de nouveau ça à Huntington Beach. Il pensait qu'ici, il serait encore mieux que Boston.
« - Non... » C'était trop faible pour qu'elle puisse vraiment l'entendre, mais il était sincère. Ce n'était pas sa faute. Il avait juste commis une erreur dans sa vie. Et depuis ça le hanter. Il tenta de se concentrer sur sa respiration, serrant légèrement les poings. Baissant les yeux. Il avait cru que mourir était la solution, mais il savait que ça ne l'était jamais. On ne peut pas choisir de mettre fin à sa vie avec autant de facilité et pourtant, il l'avait fait. Il le regrettait. Il savait ce que 'vivre' signifiait, mais depuis ce jour-là, il avait quand même l'impression qu'il était 'mort' d'une certaine façon. Il pouvait encore sentir le bitume lui griffait le dos, alors que son collègue journaliste l'avait projeté de l'autre côté pour le protéger. Ses yeux qui regardaient droit devant lui sans bouger, voyant défilé trop vite le train et le ciel. Il s'était senti si vide.
Il senti alors quelques choses.
Les bras de Laila encercler sa taille alors qu'il sentie sa joue fraiche se coller à sa peau. Il comprit qu'elle le prenait dans ses bras. Il sentait Laila contre lui et... il se senti apaiser d'une certaine façon. Il senti ses muscles se relâchait alors qu'il regardait le haut de la tête de Laila. Elle l'avait pris dans ses bras, après tout ce qu'il lui avait fait ? Elle était décidément bien gentille. Mais c'était un caractère qu'il appréciait. Tellement. Il aurait aimé croiser plus de personnes comme elle dans sa vie. Ça lui aurait évité beaucoup. Mais la question n'était pas là. Il ne bougeait pas, bien que ses yeux lui brûlaient légèrement. Quand était-ce la dernière fois que quelqu'un l'avait pris dans ses bras ? Qu'on lui avait témoigné la moindre affection ? Il savait que Laila faisait ça dans l'espoir qu'il aille mieux, mais ce geste était tellement plus que ça. Pour lui, du moins. Laila ne se rendait pas compte qu'en faisant ça, elle avait réussi à combler un coin de cette chambre vide qu'était son coeur. Personne n'avait jamais été aussi loin. Pas depuis ses deux dernières années. Il se sentait vraiment apaisé par la jeune fille. Sa voix se fit entendre alors. C'était sa faute si leur relation s'était limitée à ça. Parce qu'il pensait qu'une fois Laila rebellait, lui aurait disparu de sa vie. Mais les choses n'étaient pas ainsi.
« - Ce n'est pas de ta faute, si je... c'est... C'est juste moi. J'ai fait quelque chose un jour, quelque chose que je ne souhaite à personne... surtout pas à toi. » Il fixait le haut de sa tête, alors que sa voix était plus audible. C'est vrai, c'était sa faute si elle lui en voulait tout le temps. C'était sa faute d'avoir cru qu'il était possible de l'aider de cette façon. Elle ne lui faisait aucun mal, c'était lui. Qui la torturait et qui désormais, se faisait du mal. La main de Laila entra de nouveau dans celle d'Henri, toujours tremblante. Il senti ses doigts se mêlaient aux siens. Il senti la main de Laila dans son dos, faire des lents hauts et bas. Il ferma les yeux un instant, se mordant la lèvre. Une larme, solitaire, coula le long de sa joue alors que le son qui l'avait envahi plus tôt que le quittait définitivement. Il releva les yeux vers le ciel, étoilé. Elle avoua que tout ceci l'effrayait.
« - Je ne peux pas. » Elle s'était détaché de lui, gardant sa main dans la sienne, qui n'avait pas cessé de trembler. Il ne pouvait pas l'insulter ou lui faire des remarques. Elle n'avait rien à se reprocher, par rapport à lui. Elle n'était pas celle qui l'avait poussé à vouloir en finir avec la vie. Oh non. Elle lui fit alors une remarque, sur sa tenue. Bon sang, c'est vrai que maintenant la nuit était bien avancée. Il posa un coup d'oeil à son tort. Il sentait ses poils de bras s'hérissait. Des frissons le parcourraient de temps à autres. Elle rajouta que cacher ses atouts, ça pouvait aider. Sans savoir pourquoi, un sourire idiot se pointa sur son visage. Elle poursuivit en disant qu'en réalité, elle le laissait faire ce qu'elle voulait alors qu'elle lui lâchait la main. Pourquoi avait-il envie qu'elle continue de lui tenir sa main plus longtemps ? Automatiquement, il enfila le haut de sa combinaison en vitesse, remontant la fermeture éclair jusqu'au coup. Elle s'était reportée sur sa planche pendant ce temps. Avant qu'il ne proteste, elle rajouta qu'elle allait bientôt somnoler. Elle lui offrit alors un sourire, ce qui l'étonna.
« - Je... ça va. » Dit-il. « - J'habite au 132. Ce n'est pas loin. » Il lui fit signe, que c'était tout au bout plus loin, alors qu'il ramassait sa planche avant qu'elle ne s'en charge. Ils habitaient le même cartier, mais il ne s'en rendait compte que maintenant. Le plus étonnant, c'est qu'elle semblait ne pas vivre très loin de lui. Il remarqua alors que la larme qui s'était fait une place sur sa joue venait de quittait son visage pour se poser sur le sol. Avec le revers de sa main, il effaça la trace rapidement avant de se tourner vers Laila. « - Je préfère te raccompagner. » Il n'avait pas besoin d'en dire plus, il insistait. Il reposa les yeux sur elle. Quelque chose semblait différente désormais. Sa respiration, était calme. Posé. Mais la manière dont il serrait sa planche de surf sous son bras en disait long. Laila l'avait touché. A sa manière. Il voulait reprendre la marche, recommencer à marcher, mais ses yeux, rivaient sur Laila, l'empêchait de faire quoi que soit. Dans le silence qui accompagna ses dernières paroles, il senti son corps se rapprocha de Laila. Sa main libre, moins tremblante désormais, c'était posé sur la joue de la demoiselle, son pouce frottant légèrement sa joue comme dans un geste purement rassurant. Mais alors qu'il voulait aller plus loin, il s'était contenté de rajouter.
« - Je veux être sûr, qu'il ne t'arrives rien. »
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Ven 16 Aoû 2013 - 21:23 | |
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Tout s’était transformé en une vieille blague. Le sentiment qui l’avait envahie avait été automatique. Elle ne pouvait rejeter le fait qu’elle avait eut l’impression d’être un jouet à son égard. Et ce même si ce n’était pas vrai. Une partie d’elle acceptait les excuses et les explications d’Henri une autre refusait de le croire. Après tout ce qu’elle avait subi elle pensait pouvoir encaisser encore d’autres choses. Mais elle s’était beaucoup trop surestimée. Elle n’était pas forte, elle ne l’a jamais été. Et il ne changerait rien à ça. Ce n’était pas un jeu pour lui… Comment pouvait-elle croire que ce qu’il lui avançait c’était la vérité. Elle ne le connaissait pas. N’avait aucunement confiance en lui. Et elle ne l’aimait pas. Si ça, ça ne pouvait pas expliquer son comportement envers lui et bien elle ne savait pas quoi d’autre lui dire. Puis venant d’une personne qu’elle ne connaissait pas, ça empirait les choses. Elle se posait trop de questions, comment pouvait-il se permettre ce genre de choses ? Sans se sentir coupable par la suite. Ses justifications le menèrent dans une situation peu confortable.
Son oreille collée sur sa peau pouvait entendre toutes sortes de bruit. Tout d’abord celui de son cœur qui ne cessait de battre à une allure ! Elle se concentra dessus pour ne pas perdre la raison. Elle l’écoutait aussi s’expliquait sur ce qui le mettait dans un état pareil. « On a tous déjà fais quelque chose dont on est franchement pas fier. Moi la première … » et elle ne parlait pas de Joshùa. C’était loin d’être Joshùa sa plus grande erreur. Elle en a fait d’autre … Une spécialement dont elle n’ait pas très fière. Le regrette-t-elle ? Bien sûr ! Des fois elle passe des heures à y penser et à se dire et si ? Et si elle n’avait pas fait ce qu’elle a pensé juste de faire à l’époque, pour elle, pour son future. Serait-elle meilleure ? Plus heureuse ? Les choses auraient-elles changées. Ce sont des questions que tout le monde se pose après avoir pris une décision. Et on ne peut pas revenir en arrière, c’est ainsi. Il faut savoir vivre avec, vivre avec ce regret qui vous consume à petit feu. Loin de regretter d’avoir rencontré l’homme qui lui a infligé des punitions qu’elle ne méritait pas, loin de regretter d’avoir été soumise à cet homme, loin de regretter d’avoir quitté sa famille. Il y a une chose qu’elle regrettait le plus, et qu’elle regrettera pour le restant de sa vie. Rien ne pourra faire qu’un jour elle se retournerait vers son passé et pensera qu’elle a effectivement fait le bon choix. Peu importe qui nous sommes, peu importe quel est notre problème il y a toujours la bonne solution. Il faut tout simplement savoir prendre la bonne voix. Malheureusement, la voix la plus facile attire un bon nombre de pécheur. Personne ne peut les juger … ils en sont là pour une raison. Pour se relever plus fort, plus solide, moins soumis par leurs actes. Moins faible d’esprit. Si seulement Laïla avait la force de lui dire, de lui expliquer que les erreurs sont humaines, rien ne l’en empêchait. Seulement, elle n’en pensait pas un mot. Les erreurs sont humaines, certes. Mais elles reflètent qui nous sommes réellement. Et selon elle, elle méritait tout ce qui lui arrivait. Elle acceptait son sort. Si sa vie se résumerait à elle soumise au monde entier. Elle endossera le fruit de ses choix.
Elle l’avait dans un premier temps prit dans ses bras, parce qu’elle voulait qu’il aille mieux. Qu’il oublie ce qui était actuellement en train de lui arriver. La situation la déstabilisait. Elle essayait de prendre sur elle, de ne pas faire une crise de panique ou de crier qu’il allait mourir. Elle ne voulait pas l’effrayer. Ce ne serait surement pas une très bonne idée. Elle lui demanda alors de lui faire une remarque ou de lui dire quelque chose pour qu’elle se sente rassuré. Il lui répondit tout simplement qu’il ne pouvait pas. Tout en continuant à lui frotter la main elle leva son regard vers lui. Il devait être trop faible pour dire quoi que ce soit. C’est ce qu’elle en conclu lorsqu’il refusa. Elle le laissa alors reprendre ses esprits. Lorsqu’il lui avoua qu’il n’habitait pas très loin en lui faisant signe que c’était au bout. C’était le quartier dans lequel elle vivait aussi, elle était d’une part déçue. On ne pouvait pas lui en vouloir. Même si elle ne l’avait jamais croisé auparavant, elle était persuadée qu’elle le verrait tous les jours. Elle aurait préféré ne plus le revoir. Les choses avaient été trop loin entre eux pour qu’elle veuille un jour le revoir dans la rue. Ce n’était pas une mauvaise réaction. C’était juste que l’éviter, était la meilleure façon de rendre les choses plus facile pour elle. Il insista pour la raccompagner. Elle ne comprenait pas pourquoi il était autant insistant sur le fait qu’il devait la raccompagner.
Il s’était approché d’elle sans même qu’elle ne s’en aperçoive. Sa main posée sur sa joue avait réussi à la rendre nerveuse à nouveau. Aussi près l’un de l’autre Laïla pût alors plonger son regard dans celui du jeune homme. Ses yeux racontaient tellement de choses. Elle ne savait pas quoi lire. De la tristesse, de la peur, de la joie, une certaine confusion ou était-ce le contraire ? Elle n’était pas douée avec ce genre de chose. Elle pouvait juste sentir qu’elle était troublée par ce geste. Ils n’étaient pas proches ainsi. Ils ne l’ont jamais été. Pourquoi aujourd’hui ? Son ventre se noua. Joshùa n’a jamais été aussi rassurant envers elle. Tout était violent avec lui. Même lorsqu’ils étaient intimes il restait brutal avec elle. C’était un monstre ! En y pensant, en se remémorant les seuls moments où son ex a pût être tendre avec elle, sa mémoire devenait floue. Les seuls moments où ils avaient sût s’aimer correctement avaient disparus de sa mémoire. Effacé à jamais par des actes impardonnables. Henri n’avait pas le droit d’être aussi gentil avec elle. Elle ne le méritait pas. Elle ne méritait pas que quelqu’un s’inquiète pour elle. Plus maintenant. Plus jamais ! L’envie de se détacher de lui l’envahissait. Pourtant une autre partie d’elle refusait pour une fois les ordres de la raison. Sa gorge se resserra, ses yeux gorgés de larmes prêtes à s’enfuir. Elle baissa alors les yeux. S’obligeant à oublier à quoi elle pensait. Elle ne voulait pas gâcher un moment pareil. Et même si demain elle lui répéterait pour une énième fois qu’elle le détestait. Elle pourra un jour se dire qu’elle a eut un moment. Un moment où quelqu’un s’est réellement inquiété pour elle. Quelques vulgaires secondes. Elle ne pouvait pas s’enfuir. Pas aujourd’hui.
La jeune fille glissa sa main sur celle d’Henri, pour la resserrait lentement mais tendrement tout en relevant son regard vers le sien. Ses lèvres l’empêchèrent de prononcer un seul mot. Légèrement tremblantes, elle était prête à pleurer, encore une fois. On dit souvent que les meilleurs moments de notre vie deviennent des souvenirs et que les plus mauvais finissent par se transformer en des leçons de vie. Pour cet instant, pour ces dix petits mots prononcés et dans un silence complet elle lui serait éternellement reconnaissante de lui avoir offert un tel instant. Et ce, même si ça n’avait pas d’importance pour lui. Ca l’était pour elle.
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| | | Suraj H. Hudson BAD COP
› MESSAGES : 400 › EMMENAGEMENT LE : 12/05/2013 › AGE : 36 › STATUT CIVIL : FOREVER ALONE ; › QUARTIER : PACIFIC LANE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN JOURNALISTE AU NEW YORK TIMES ; PROF D'HISTOIRE AU LYCÉE ; TENTE DE RETROUVER UN JOB AU HUNTINGTON DAILY ; › HB AWARDS : (2013) FAMILLE EN OR ; MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC LAILA ET AILYNN ; (2014) FAMILLE EN OR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE U CAN'T BUY HAPPINESS ; FAMILLE EN OR ; (2016) FAMILLE EN OR ;
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : ADITYA ROY KAPUR ; › COPYRIGHT : ELOW'
| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Sam 17 Aoû 2013 - 1:43 | |
| La nuit avait décidé de se rallonger, portant son voile au loin comme pour faire durer chaque seconde plus longtemps que prévu. Henri se retrouvait dans une situation complexe. Tantôt dans une sensibilité à fleur de peau, effrayé par ses démons, effrayé pour Laila et tantôt surpris par une tendresse et un calme qui ne voyait pas venir. Qui aurait pu prédire ce qui était actuellement en train d’arriver ? Comment faire quand les choses se déroule à une trop grande vitesse pour en saisir tout la magie ? Henri l’avait aperçu au début de la soirée, alors que le soleil était en train de se coucher, s’étant dit qu’il fallait saisir l’occasion. Pensant que c’était un moment comme un autre pour que Laila se prenne beaucoup à la figure, dans l’espoir qu’elle arrive à se défendre au final. Et désormais, elle se tenait coller contre son corps à moitié nu, sentant avec une douceur incompréhensible le doux son de ses respirations. Il l’avait attaqué, comme un crétin, mais tout avait basculé à cause de ce que Laila avait vu dans son téléphone. Un sms ? Un appel ? L’état dans lequel était Henri ne lui permettait même plus de se souvenir du début de tout ceci clairement. Il se souvient l’avoir vu craqué, en mal. Il se souvient l’avoir vu au téléphone, l’avoir vu sniffer comme une idiote de la poudre blanche. Et puis, il se souvenait parfaitement de ses mots. De ceux de Laila, comme ses propres paroles. La vitesse à laquelle tout avait défilé. Il avait tout dit, plus ou moins. Il avait révélé qu’il avait tenté de l’aider, pas de l’enfoncer, mais pour ce qu’il était à ses yeux, ça serait sûrement très dur à croire. Pour le moment. Il y avait quelques choses qu’il n’arrivait pas à contrôler avec elle. Quelque chose de trop instinctif. Quelque chose qui le dépassait. Quelque chose d’incontrôlable. Il était touché par elle, plus que par n’importe qui. Pourtant, elle n’était que Laila ‘je-ne-sais-pas-ton-nom’ de l’université du coin. Henri l’avait croisé parce qu’il se plaisait à assister à certain cours d’amphithéâtre quand il a du temps libre. Qu’un de ses seuls amis bossait là. Elle avait beaucoup de choses à apprendre de lui. Beaucoup, la première étant qu’elle pouvait oublier tout ce qu’elle avait jamais su ou compris de lui. Et Henri avait l’impression qu’il devait en apprendre plus sur elle. Peut-être qu’il était partie d’une bonne intention, mais il avait négligé ce détail : la connaitre. Son aide avait été inutile, mais peut-être qu’en la connaissant mieux, son aide serait meilleure ? Il pourrait ainsi comprendre, comment à sa manière elle arrivait à comprendre. On faisait tous des choses qu’on regrettait. Il aurait voulu répondre, mais tout ceci n’était pas une compétition. Il ne fallait pas prouver qu’il avait plus souffert qu’elle. C’était ridicule. Et elle avait raison, chaque personne doit se battre avec ses propres démons. Chaque personne doit faire face à ses propres peurs. Lui, c’était son suicide, son existence, sa vie en elle-même. Et elle ? Il aurait aimé le savoir. Peut-être parce qu’il ressentait avec elle se besoin obsessionnelle de l’aider. De l’épauler. De partager sa souffrance. Comme un amant réincarné, prêt à tout pour retrouver sa moitié. Elle s’était alors détachée de lui, lui permettant de répondre à sa question. Elle voulait qu’il parte, mais lui ne pouvait pas. Une partie était encore trop inquiète pour elle. Mais il pouvait comprendre la part de doute chez Laila qui devait être encore perturbé par ce changement total chez Henri. Par sa façon d’être. Par sa fragilité, car oui. Henri était fragile.
Il était un vase, qu’on a fait tomber trop de fois et qui tenait le coup grâce à un peu de colle forte. Mais à chaque fois qu’il était tombé, il avait perdu des parties de lui. Et depuis deux ans, il se demandait s’il n’avait pas tout perdu.
Il n’habitait pas loin, alors pourquoi se prendre la tête. Il était prêt à la raccompagner. Jusqu’à chez elle. Oui, il préférait même dormir devant sa porte plutôt que de la laisser seul. Pas après le coup de la drogue. Il s’était alors rapproché d’elle, sans s’en rendre compte. Parce cette chose qui le liait à elle, le forçait à aller vers elle. Sans savoir pourquoi, il avait décidé de poser sa main sur sa joue, d’une façon totalement rassurante. Ses derniers mots avaient permis au silence d’entrée en jeu, une nouvelle fois. Il pensait chaque lettre prononcé. Il voulait réellement être sûr que tout aille bon pour elle. Son inquiétude était sincère. Il voulait que rien ne lui arrive. C’était tout aussi simple. Une voiture passa, derrière, plus loin. Ce fut l’unique bruit qu’Henri nota alors qu’il senti la main de Laila se glisser sur la sienne. Ses yeux étaient rivés sur les siens. Il n’y avait rien à rajouté. Elle ne protestait pas. Il aperçut dans son regard une émotion qui ne lui était pas étrangère. Il baissa alors les yeux un instant, avant de les reposer sur Laila. Que se passait-il ? Il prit alors une grande respiration, retirant sa main de la joue de Laila. Pourquoi… pourquoi se sentait-il tellement attiré par elle ? Pourquoi avait-il tellement envie de l’avoir contre lui, de la savoir en sécurité ? En bonne santé ? Etait-ce pas simple amitié, ou était-ce plus ? Non, ça ne pouvait pas être plus. Elle était jolie, d’accord, mais c’était peut-être trop confus en ce moment même. A cet instant précis, il était attiré par elle parce qu’elle était… tellement loin de ce qu’il avait l’habitude de voir chez les gens. Laila le troublé, c’était évident. Mais il ne voulait pas… Non… il ne pouvait pas faire ça. Passants sa main dans ses cheveux, il reprit la marche. Lentement. Regardant le sol, pour éviter de poser ses yeux sur elle.
« - Tu… Tu sais… Je…» Bon, il devait peut-être revoir entièrement son dictionnaire personnel et apprendre à parler ? Il lui lança un coup d’œil. « - Je suis pas le gars que tu crois que je suis. » Il laissa un blanc se poser avant de rajouter. « - Tout ce que je t’ai fait, je suis pas comme ça. » Il se retourna complètement vers elle. Une sincérité étrange coulait dans ses paroles. Il voulait absolument qu’elle le croie. Son regard en disait loin. « - Crois-moi. Je ne voulais pas te faire du mal. » Sur cette dernière parole, il ravala sa salive avec lenteur. C’était lui qui parlait trop maintenant. Il était nerveux. Il était nerveux et il ne savait pas quoi faire. Il aimait le silence, mais là, ça ne collait plus. Il voulait que les choses se passent bien. Que si jamais leur chemin se croise de nouveau, elle n’ait pas à l’éviter. Qu’elle puisse savoir qu’il était là pour elle.
Qu’il sera là, peu importe.
« - C’est la première fois, depuis… depuis ma… ma… » Il eut un blocage, avant de se reprendre, forçant sur ce mot avec force. « - Depuis ma tentative de suicide, que je vais vers quelqu’un. Je t’accorde que la façon dont je suis venu vers toi n’était pas la plus approprié, mais… j’ai besoin de savoir que tu vas bien Laila. Et tu peux encore m’en vouloir pour tout, mais quoi que tu croies de moi… Je chercherais toujours à savoir si tu vas bien. Alors… Dit moi la vérité. Est-ce que ça va ? » Il s’était de nouveau arrêté devant elle. Il était impossible pour lui de rentrer chez lui sans savoir ce qui se tramait. C’était plus fort que lui. Il espérait juste, qu’elle s’ouvre à lui. Malgré tout. Qu’elle arrive à voir, que la vérité était devant ses yeux et que tout le reste, avait été un mensonge. Elle pouvait lui en vouloir pour ce qu’il avait dit et fait, mais qu’au fond, il avait juste voulu l’aider. Que la réalité était là : Henri était cette personne, fragile, calme, muette presque. Loin du stéréotype qu’elle croisait de temps en temps. Henri était ce gars, simple et rassurant, qui avait plus de point commun avec qu’elle que ce qu’elle ne croyait. Henri était juste, un professeur d’histoire qui avait tenté d’aider quelqu’un qui lui ressemblait à éviter cette chose ultime qu’était le suicide. Parce qu’il regrettait ce geste et qu’il espérait que personne autour de lui ne le commette un jour. Laila avait paru si fragile qu’il y avait vu cette chose qui lui faisait si peur et que c’était pour ça qu’elle le détesté.
Ses yeux étaient posés sur Laila, attendant une réponse. Elle pouvait le haïr encore, il comprendrait. Peu importe sa décisions vis-à-vis de lui, Henri savait qu’au fond, il garderait un œil sur elle.
Toujours.
Dernière édition par Henri S. Hudson le Sam 17 Aoû 2013 - 14:37, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Sam 17 Aoû 2013 - 3:28 | |
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Henri Laïla, Laïla Henri. Leur rencontre a été atypique. Ainsi que leurs conversations. Si on pouvait franchement appeler ça ainsi. La peur a été le déclencheur de cette relation compliquée. Cette peur fût remplacée par de la haine. Ce qui ne dura pas très longtemps. Parce que maintenant elle était nerveuse et troublée par sa faute. Tout ça s’était passé en une seule soirée. Que se passerait-il la prochaine fois qu’ils se croiseraient ? En une soirée ils avaient pût être aussi proche. Proche étrangement … C’était … curieux ! Puis ce silence, elle s’en souviendra. Pour une fois lorsqu’elle regardait Henri, elle ne le haïssait pas. Elle était même reconnaissante envers lui. Il y avait quelque chose qu’elle ne pouvait pas expliquer. Ce quelque chose qui l’obligeait à ne pas le repousser. Peut être était-ce ce fameux sentiment d’égoïsme ? Elle profitait de ce moment, parce qu’elle savait qu’elle n’en aurait pas d’autre. Elle savait qu’elle ne pouvait pas espérer mieux. Ce fut le seul moment où elle avait eut envie de le remercier. Mais ça paraîtrait bizarre. Ce moment entre eux avait filé et ils n’étaient plus aussi proche l’un de l’autre. Henri avait mit fin à ce rapprochement. Elle ne savait pas pourquoi. Ne le saura surement jamais. Mais il avait ses raisons. Et elle le comprenait, elle n’en demandait pas plus.
Sa main quitta alors celle d’Henri pendant qu’elle fermait les yeux. Ses larmes roulèrent sur ses joues. Il eut du mal à parler. Mais lorsqu’il se lança, elle eut du mal à le croire. Sa tentative de suicide. Elle écarquilla les yeux. Elle y avait réfléchit pendant longtemps. Mais d’un coup tout se chamboulait dans son esprit. Tout ! Sans exception. Tout fonctionnait. Son âge, sa nationalité, la façon dont ils s’étaient rencontrés. Elle comprenait tout. C’était dingue. Pendant tout ce temps il s’était foutu d’elle. Elle le pointa du doigt tout en tremblant. « Je suis vraiment la plus stupide des filles. » Elle recula s’éloignant de lui. Elle avait peur. Tout d’un coup. Plus elle y pensait et plus ça fonctionnait. « Ne t’approches pas de moi … ou … ou je cris. » dit-elle en reculant à nouveau. « T’as quoi … 25-26 ans ? C’est ça ? » Son autre main s’agrippa contre le muret qui se trouvait près d’elle. « Je suis qu’une idiote !! » Sa respiration s’accélérait peu à peu. Elle avait peur, peur de lui, peur de ce qui pourrait lui arriver dans quelques instants. Pourtant, elle pensait qu’il comprenait ce qu’elle lui disait pourquoi elle réagissait ainsi. Elle était loin de savoir qu’elle se trompait. Coïncidence ou pas à cet instant elle crut avoir été piégée pour une raison qu’il allait comprendre. En reculant à nouveau elle trébucha. « Ne bouges pas !! » elle ne voulait pas qu’il prenne l’avantage sur elle, alors qu’elle était au sol. Elle se releva en ayant du mal à respirer.
« Tout fonctionne … ça ne saute pas à l’œil. Et je n’aurais peut être pas remarqué … mais tout fonctionne !! T’as un peu moins de la trentaine … t’es indien, t’as des problèmes … de famille … L’orphelinat et toutes ces conneries ! Quoi ? C’est lui qui t’envoie me chercher ?! Dis-moi !!! » dit-elle en finissant par crier ! Elle était juste troublée. Il lui parlait de tentative de suicide, alors qu’elle était prête à mettre fin à ses jours. Lorsqu’elle l’avait insulté en hindi il avait compris et plus encore il avait l’air d’être dans la même tranche d’âge que Joshùa. Elle n’aurait pas eut de soupçons s’il n’avait pas mentionné sa tentative de suicide. Joshùa savait pertinemment qu’elle avait souffert de leur relation, il savait en prendre l’avantage. Peut être qu’Henri faisait partit d’un plan qu’ils avaient tous les deux manigancés pour la faire rentrer. Elle était déboussolée, elle inventait tout et n’importe quoi tellement cette histoire la hantait. C’était dingue. Un seul homme pouvait avoir un tel effet sur elle. Il avait détruit son adolescence. Il allait surement détruire son futur. Et n’avait plus la force d’endurer ce qui pouvait probablement lui arriver. Elle se laissa alors tomber au sol, ses mains sur son visage et le tout collé sur ses cuisses. Elle ne voulait pas accepter ce qui lui arrivait. « Je t’en prie dis-moi que ce n’est pas vrai … » ses épaules bougeaient, elle pleurait. Comme jamais elle ne l’avait fait. « Dis-moi que tu ne comprends pas un seul mot de ce que je te raconte. » Au fond elle espérait qu’elle était qu’une pauvre paranoïaque qui s’inventait des situations et des plans. Tout le monde ne lui voulait pas du mal. Mais l’arrivée d’Henri dans sa vie ça pouvait paraître étrange. Ils se comprenaient sans prononcer un seul mot. Et ça ne lui été jamais arrivé. Elle avait l’habitude d’être la coincée du coin que personne n’aime. Alors que lui … il était … tout simplement comme elle. Ils étaient identiques. Ils avaient souffert tous les deux, de manières différentes. Elle pouvait le sentir, le voir, l’entendre dans ses mots. Elle releva la tête en essuyant toutes ces larmes qui ne cessaient de couler. Elle attrapa son sac et en sortit un mouchoir qu’elle passa sur ses yeux pour qu’il cesse de pleurer. Elle tourna son visage vers Henri. « S’il te plait dis-moi juste que je suis qu’une sale paranoïaque qui invente … tout et n’importe quoi. » elle était dans le dénie. Et puis après tout lorsqu’on y réfléchissait, l’accent d’Henri pouvait effacer tous soupçons. Mais ce n’était pas une preuve assez concrète pour pouvoir décider quoique ce soit.
Elle laissa les minutes passer … elle avait besoin de réfléchir. Ses petites vacances à Huntington étaient bel et bien terminées. Elle n’arrivait pas à s’en remettre. Les gens qu’elle avait croisés dans cette ville ne seront plus que des gens de « là-bas ». Se relevant, elle renifla, attrapa son sac. « Je vais rentrer chez moi. » elle parlait lentement. Comme-ci elle avait pris une décision qu’elle était prête à avouer. « Je vais rentrer chez moi, dormir jusqu’à demain après midi parce que demain est un jour que je n’ai pas spécialement envie de vivre. » Elle avalera surement des somnifères ou des médicaments du genre pour ne pas se réveiller avant 14 heures ! « Je préparerais ma valise et je viendrais te chercher pour te dire que je suis prête à rentrer. » Et tout simplement elle était prête à lâcher l’affaire. Elle ne voulait pas se battre contre son destin. Elle aurait souhaité que les choses soient différentes. Que la situation ne soit pas aussi compliquée. « Au 132 c’est ça ? » demanda Laïla tranquillement. Elle s’était faite à l’idée. Fuir n’était pas la solution. « Ne t’inquiètes pas je n’ai pas l’intention de fuir… J’en ai marre de fuir. S’il me veut ainsi ! Il peut m’avoir. Dis lui que … je me rends. » elle sortit ses clés de son sac. « Non … je ne me rends pas, ce n’est pas vraiment le terme. Dis lui plutôt que je me donne à lui. Si ça peut lui faire plaisir. » elle avait prit un ton moqueur. Elle ne voulait plus donner de l’importance à sa personne, ni à son futur. Elle en avait finit. C’était tout ce qu’elle voulait comprendre. Il ne lui restait plus rien ! Même plus un brin d’estime. Elle n’aimait personne et ne s’aimait pas non plus.
Il y avait pourtant quelque chose qui lui criait qu'elle se trompait sur Henri. Il souffrait s'était indéniable. Ça se voyait. Il ne pouvait pas le cacher. Et même si Dieu sait ô combien il sait jouer la comédie ... Quelque chose le trahissait, ses yeux. L'importance qu'il portait à Laïla ... tous ces petits détails prouvaient à la jeune fille qu'il était faible. Elle avait croisé quelqu'un qui avait besoin d'affection ... Une âme blessée … Il était détruit. Et pourtant … elle ne voulait pas le croire … elle s’obligeait à lui trouver tous les défauts qu’il pouvait bien avoir. Elle l’accusait de tout et de rien … Elle n’avait pas le courage de rester aux côtés de quelqu’un qui a plus souffert qu’elle. Quelqu’un de plus faible qu’elle. Parce qu’elle ne voulait pas … elle n’avait pas le courage. Elle préférait tout simplement mettre la faute sur lui. Rester dans le dénie c’était ce qu’elle faisait.
Nier le fait qu’ils étaient faits pour se connaitre. Peu importait les circonstances. Lui et elle, étaient faits pour se rencontrer. Elle le niait et voulait que ça reste ainsi.
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| | | Suraj H. Hudson BAD COP
› MESSAGES : 400 › EMMENAGEMENT LE : 12/05/2013 › AGE : 36 › STATUT CIVIL : FOREVER ALONE ; › QUARTIER : PACIFIC LANE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN JOURNALISTE AU NEW YORK TIMES ; PROF D'HISTOIRE AU LYCÉE ; TENTE DE RETROUVER UN JOB AU HUNTINGTON DAILY ; › HB AWARDS : (2013) FAMILLE EN OR ; MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC LAILA ET AILYNN ; (2014) FAMILLE EN OR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE U CAN'T BUY HAPPINESS ; FAMILLE EN OR ; (2016) FAMILLE EN OR ;
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : ADITYA ROY KAPUR ; › COPYRIGHT : ELOW'
| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Sam 17 Aoû 2013 - 15:38 | |
| C'était une simple question qu'Henri avait formulé. Est-ce que ça va ? Il savait que ce soir, tout était partie d'une façon incontrôlé. Ils avaient beaucoup vécu en moins de quelques heures à peine. La nuit, on disait qu'elle portait conseil. Ici, elle était tentatrice de révélation et mettait les nerfs à vif. Henri en était l'exemple même. Son corps entier ne lui répondait plus, laissant ses pulsions se portaient au grès d'envies qu'il ne pouvait pas saisir. Il se rendait compte que tout ce qu'il faisait, tout ce qu'il disait n'arrangeait rien. Mais c'était plus fort que lui, Henri voulait que Laila ait confiance en lui. Il savait que cela n'arriverait pas ce soir, mais il voulait commencer ce long chemin dès maintenants. Même si, cela l'embrouillait sans doute plus que prévu. Il ne savait pas quoi faire alors dans ses moments, comme tout être humain, il utilisait tous les mots qui lui passaient par la tête espérant que cela aiderait. En espérant que cela camouflerais la nervosité qu'il ressentait. Il avait l'impression qu'une partie de se déchirait à chaque fois que quelque chose n'allait pas chez Laila. A chaque fois qu'une larme coulait sur sa joue, c'était une partie de son être qui s'écrasait contre le sol. Alors, il attendait, prêt à tout encaisser. Il avait tout dit. Qui il était, ce qu'il avait fait, ce qu'il lui avait fait. Ce qu'il l'était, elle l'avait vu. Ce qu'il est, elle l'avait vu. Maintenant, il ne restait plus qu'à coller les morceaux et qui sait, peut-être, elle arriverait à ne pas trop lui en vouloir. A passer à côté de sa haine.
Mais l'expression de Laila n'était pas celui qu'il attendait. Quelque chose se bouscula dans sa tête, quelque chose trouva une réponse qui était loin de lui plaire. Elle recula, le pointa d'un doigt accusateur, tremblante, avouant être une stupide fille. Que se passait-il ? Il fronça les sourcils, ravalant sa salive avec peine. Elle avait peur. Oui, elle avait peur de lui... cette expression, ça le tuait intérieurement. Pourquoi avait-elle peur ? Avait-elle peur de lui ? Il s'était juré intérieurement d'encaisser, peu importe ça réaction alors... c'est ce qu'il tenta de faire. Elle lui demanda de ne pas se rapprocher, dans son incompréhension, Henri resta à sa place. Que se passait-il ? Elle lui posa une question. Sur son âge. Doucement, il répondit « - 25 ans... » Se demandant pourquoi. Est-ce qu'elle croyait que c'était un psychopathe qui allait lui sauter dessus ? Elle était tellement... effrayée. Elle recula de nouveau, sa respiration était forte et incontrôlé. Elle trébucha et instinctivement, Henri voulu l'aider, mais il s'arrêta quand elle cria de nouveau. Il sentait sa respiration s'accélérait trop vite. Faisait-elle une crise de panique ? Elle se mit à réfléchir à voix haute alors.
Elle croyait que quelqu'un l'avait envoyé... pour elle. Et ça la terrifiait de savoir que ce quelqu'un l'avait retrouvé. Et qu'Henri était visiblement un émissaire envoyé pour... pour quoi ? Est-ce que ça avait un rapport avec la personne qui la battait ? La façon dont elle avait crié à la fin, l'avait terrifié lui-même. Le poussant à hurler à son tour, suivant ce courant d'adrénaline et de panique.
« - Non ! »
Elle tomba alors au sol et automatiquement, Henri s'avança vers elle. La tête dans ses mains, il aperçut néanmoins l'égratignure qu'elle s'était faite plus tôt, sur la cuisse. Beaucoup de choses se bousculèrent dans sa tête, mais il était bouleversé par Laila. Elle pleurait. Elle pleurait et ça lui fendit le coeur plus que jamais. Il voulait la toucher, lui dire qu'il était là, mais il n'osait pas. Sa main était tendue vers elle, tremblante, mais agenouillait face à elle, il savait qu'il ne pouvait pas oser lui faire plus peur. Elle chercha un mouchoir dans son sac, se tournant de nouveau vers lui. Il voulait tellement la prendre dans ses bras et lui dire qu'elle se trompait, qu'il n'était pas envoyé par qui que ce soit.
« - Je... Je ne sais pas quoi de qui tu parles, je te le jure. » Il était plus nerveux que jamais. Elle laissa quelque minute passait, voulant peut-être réfléchir, alors qu'Henri n'osait rien dire. Rien faire. Il se sentait pris au piège, incapable de faire la moindre chose pour l'aider vraiment. Elle le touchait tellement que ses yeux lu brulaient encore plus, mais il se retenait. Elle lança alors qu'elle allait rentrer chez elle. Il se releva à son tour, laissant la jeune fille parlait. Elle n'avait plus cette envie de vivre, il le ressentait.
« - Laila... Non... » Elle croyait encore qu'il était envoyé par quelqu'un. Elle était ailleurs, faisant face à quelque chose qu'Henri ne pouvait comprendre. Elle avait fait un choix, alors qu'il n'y avait pas de choix à faire. Mais plus il l'écoutait, plus il avait envie d'hûrler à son tour. Elle voulait se rendre à quelqu'un. Elle fuyait ce quelqu'un. Et maintenant, elle abandonnait. Elle se donnait à lui disait-elle. Henri s'énerva. Il balança sa planche de surf comme si cela allait arranger les choses.
« - Mais arrête ! Arrête ! » Il ne pouvait pas comprendre ce déni que Laila ressentait, mais il ne pouvait pas accepter qu'elle croie qu'il était là pour lui faire du mal. Il n'était pas là pour la ramener à un autre. « - Je t'en prie. Regarde-moi... » Il se plaça devant elle de sorte qu'elle puisse bien regarder ses yeux. « - Je ne sais pas de quoi tu parles. » il força sur chaque syllabe. « - Personne ne m'envoie. » Il continuait à forcer, dans l'espoir qu'elle reprenne la raison. Sa voix était remplie d'incompréhension et de colère. « - Personne, tu m'entends. » Il prit son visage entre ses mains, comme plus tôt, mais cette fois, c'était pour être sûr qu'elle ne s'en aille pas.
« - Je ne sais pas qui te fais aussi peur, mais moi je ne te veux aucun mal... Je ne te ferais jamais de mal... Je... Je ne suis pas ton ennemi.»
Il allait rajouter quelques choses, mais plus rien ne voulut sortir de sa bouche. Non. Son coeur se mit à accélère furieusement, alors que ses yeux plonger plus profondément dans ceux de Laila. Le temps semblait ralentir à grande vitesse. Le silence prenait place alors que son visage se rapprochait sans limite vers le sien. Son corps se rapprocher de celui de Laila. Trop de sentiments différents se mélanger dans sa tête, il ne savait plus où il en était, mais le vide qui s'installait désormais dans son esprit lui faisait étrangement de bien. Il n'entendit plus rien. Ni le vent, ni son coeur, ni la rue. Il ne voyait plus rien si ce n'était les yeux de Laila, ses larmes et sa douleur. Et puis la douce musique de sa respiration se fit entendre, comme si tout ce qui comptait tout de suite c'était ses lèvres. Et dans ce néant total, ses yeux se baissèrent pour laisser ses lèvres sentirent le contact des siennes, dans l'élan doux d'un baiser qu'il n'avait pas vu venir. Quand ses lèvres se détachèrent des siennes et que la réalité lui fit face brutalement, il recula, légèrement.
« - Pardon, je ne voulais pas... C'était inapproprié. »
Sa voix n'était qu'un semblant de murmure. Il savait qu'il n'aurait pas dû, mais regretter ne servait à rien. C'était fait. Il ne pouvait pas retourner en arrière et s'arrêter avant de l'embrasser. Il l'avait fait. Laissant ses mains glisser le long des bras de Laila, il recula davantage, se mordant la lèvre, les yeux toujours baissé. C'était trop pour une nuit. Mais pourtant, il avait l'impression, que cette nuit avait été nécessaire. Pour lui, comme pour elle. Après tout, c'était la première fois, en deux ans, qu'il avait avoué à quelqu'un avoir fait une tentative de suicide. C'était quelque chose d'important. C'était un pas en avant. |
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Sam 17 Aoû 2013 - 20:50 | |
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La peur s’était emparée d’elle, si ce qu’elle avançait était vrai elle allait vivre le restant de sa vie à fuir. Elle ne voulait pas devoir se retourner à chaque fois qu’elle entendait un bruit dans une rue. Elle ne voulait pas ne pas fonder une famille. Rester inférieur à cet homme. Et pourrir sa vie pour lui, par sa faute. Dans un sens tout ce qu’elle avait pût bâtir ici s’effondrait petit à petit. Par cette nouvelle. Et elle restait loin de la vérité. Elle l’accusait, le pointait du doigt sans preuve. Mais toutes ces coïncidences fonctionnaient avec ce qu’elle avait en tête. Elle aurait pût passer à côté sans broncher, fuir et ne plus revenir. Mais elle avait eut besoin de lui faire remarquer qu’elle avait trouvé sa supercherie. Son plan … Qui n’était pas vrai mais tellement réel à ses yeux. Elle lui demandait s’il avait été envoyé par Joshùa alors qu’elle l’avait crié sur le ton de la panique il fit de même en lui disant que non. Il ne savait pas de quoi elle parlait. Ca ne l’étonnait pas. « Menteur !! » dit-elle la voix tremblante dût à ses larmes et sa respiration. Il pouvait lui mentir autant qu’il le souhaitait elle ne le croyait pas, elle n’avait pas confiance en lui. Elle avait juste cette haine envers lui qui masquait toute vérité, qui floutait ce qui était vrai et laissait apparaître que ce qui avait l’air réel. Il lui tenait le visage mais elle refusait de le regarder dans les yeux. Regarder ces yeux de traitre. Elle n’en avait pas le courage. Elle voulait juste se rendre pour en finir une bonne fois pour toute. Elle continuait à éviter son regard mais plus pour très longtemps. Laïla cherchait des réponses, dans un sens elle voulait lui donner le bénéfice du doute, ne pas l’accuser sans preuve, mais quelque chose l’obligeait à ne pas lui faire confiance. C’était sa peur qui ne la laissait pas faire face à la vérité. Tout ce qu’elle connaissait d’Henri, c’était un jeune homme qui avait pour passe temps l’emmerder. A chaque fois qu’il l’avait croisé il l’avait descendu comme il savait bien le faire. Comment pouvait-elle donc croire en ça ? En cette image de salopard ? Elle avait tout simplement du mal. Néanmoins Henri refusait de la laisser croire qu’il lui avait mentit et qu’il l’avait piégé.
Leurs corps étaient désormais proches et le visage d’Henri ne cessait de s’approcher du sien. Elle pensait qu’il allait s’arrêter comme il l’avait fait avant. Qu’il faisait ça pour la réconforter. Mais sans vraiment s’y attendre les lèvres de Laïla s’étaient retrouvées collées contre celles du jeune homme. Ce contact l’avait prise par surprise, fermant lentement ses yeux humides elle ne comprit pas vraiment ce qui était réellement en train de se passer. Mais ce touché doux tendre, c’était … précieux. D’un geste nonchalant elle posa sa main contre la combinaison d’Henri. Elle ne répondit cependant pas à son baiser, le laissant faire.
Aucun homme connaissant Joshùa n’aurait osé faire ce qu’Henri venait de faire. Personne … non personne n’aurait le courage d’embrasser l’ex de son pote. Non pas par principe mais par peur. Elle ne savait pas comment réagir, que faire. Il venait tout de même de l’embrasser. Et ça ne lui était pas arrivé … depuis … très longtemps. Ce n’était pas le genre de fille qui embrassait le premier venu. Non, elle était loin d’être ainsi. C’était pourquoi elle se sentait confuse. Il s’excusait … parce que ce n’était pas approprié selon lui. Pourtant ça ne changeait rien, il avait fait ce qu’il avait fait. Tout en se frottant les mains elle évitait le regard d’Henri. Reculant de quelques pas, son regard était toujours fuyant. « C’est moi qui suis désolée … » c’était vrai, jusque là elle s’était mise en position de victime. L’avait insulté, l’avait blâmé pour plusieurs choses et avait crût qu’il était là pour la ramener en Inde. Elle restait tout de même heureuse d’avoir doutée de lui. D'avoir douté qu’il était peut être innocent dans l’histoire. Il s’était confié à elle, mais, elle n’a pas sût le réconforter, tout ce qu’elle avait fait, s’était ignorer ce qu’il lui avait dit pour sa propre personne. Elle se sentait plus égoïste que jamais. Elle s’approcha alors de lui, saisissant l’une de ses mains en la tenant avec les siennes. « Je suis … tellement désolée. J’ai été égoïste de croire que tout ce que tu me voulais c’était me faire du mal. Je n’ai même pas essayé de t’écouter… C’est … juste que … j’ai… j’ai eut peur. » Elle ne le fixait toujours pas, ses yeux étaient rivés sur les mains d’Henri. Elle avait peur pour elle encore une fois …
C’était juste qu’elle n’arrivait pas à faire autrement. Elle avait peur que son histoire la fasse changer d’avis sur la vie. Sur l’abandon et la lâcheté. Elle ne voulait pas changer d’avis, elle voulait sa liberté plus que tout. Et ça, elle ne l’obtiendra pas en restant ici, à attendre sa fin. Elle devait tout simplement la provoquer. Elle lâcha sa main en continuant à l’éviter pour finir par se détourner. Attrapant son sac qu’elle serra fort contre sa poitrine, elle reprit la marche. Elle ne dit plus rien, restant dans un silence complet, elle s’en voulait de ne pas avoir écouté quelqu’un qui souffrait, elle se sentait idiote méchante et égoïste. Elle n’arrivait pas à se reconnaître. La peur de retourner en Inde l’avait envahie d’une telle vitesse qu’elle n’a pas sût faire la part des choses. Elle a juste sauté sur la première supposition et avait rué Henri d’accusation. Elle se devait de rattraper cette erreur, se faire pardonner.
Ses clés étaient toujours dans la paume de sa main. La marche la ramena devant le bâtiment dans lequel elle habitait. Elle ouvrit la grande porte tout en la tenant pour qu’Henri puisse rentrer. Après tout ils vivaient dans le même quartier mais elle ne savait pas s’il vivait dans le même bâtiment qu’elle. Cette soirée elle voulait l’oublier même si ça lui avait permis de se défouler, sur la mauvaise personne certes, mais elle se sentait mieux à l’instant présent. Henri avait réussi à la sortir de son calme et de sa timidité pour qu’elle se défende et même si elle avait eut l’impression d’avoir été utilisée ça l’avait aidé. Elle voulait le remercier mais n’avait pas le courage de le faire.
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri | |
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| | | | (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri | |
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