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 La solidarité entre écrivains — COOPELIJAH

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MessageSujet: La solidarité entre écrivains — COOPELIJAH   La solidarité entre écrivains — COOPELIJAH EmptyJeu 5 Mar 2015 - 15:12


Une séance de dédicace à Huntington Beach était une chose que Cooper ne s’attendait vraiment pas. Il était venu une fois à la librairie pour s’acheter un livre parce qu’il s’ennuyait et il n’avait pas de quoi lire. Il en avait surtout marre d’écrire sans but, il avait besoin de lire pour se retrouver un peu. Il était tombé sur une libraire qui l’avait très vite reconnu et qui est resté avec lui pour parler le plus longtemps, elle avait adoré son livre. Il a été invité à faire des dédicaces un jour particulier. Il était d’accord pour en faire, parce que ça ne lui posait pas problème… C’était très vite dit pour Coop’, il avait encore du mal à digérer avec ce qui venait de se passer avec Anthony. Il lui avait sauvé la vie malgré les reproches qu’il venait de lui faire. Il n’avait pas tort dans certains de ses propos et ça l’énervait. L’écrivain s’était demandé si par hasard, le fait qu’Anthony l’ait frappé à la tête avec son carnet n’avait pas un grand rapport avec l’histoire de la fête foraine où il s’était pris plusieurs coups de carnets. Venant d’Anthony, il n’avait rien vu venir, Beny et Katherina c’était clair comme l’eau de roche. Il n’avait pas encore trouvé le sujet et il avait environ onze mois pour écrire un second livre, sans quoi, il serait fichu et serait bon à travailler dans un McDo du coin… Ou dans le café Hometown de Harper.

Signer les livres, parler un peu avec ses lecteurs lui changeait les idées et ça le remettait dans le bain. C’était une bonne chose de faire les dédicaces au final. Il ne s’attendait pas à voir beaucoup de monde. Il était agréablement surpris et bêtement heureux. Les lecteurs ne venaient pas seulement de Huntington Beach, ils venaient de Weminster, d’Orange… Ils lui demandaient s’il n’était pas en train d’écrire un second livre, de quoi cela parlait… Cooper n’avait aucune idée, mais Anthony allait encore l’aider sur le coup. Il se sentait terriblement reconnaissant et il ne lui en devait pas une, mais deux. Non, trois. Il lui devait pas mal de reconnaissance et il n’arrivait pas à le traiter avec respect. Il lui avait organisé un rendez-vous prochainement, il ne savait pas quand. De toute façon, Coop’ était disponible à n’importe quelle date, il n’avait pas grand chose à faire que de dédicacer les livres, d’essayer d’écrire dans le café Hometown et s’embarquer dans de drôles aventures.

Depuis qu’il était à Huntington Beach, il lui était arrivé beaucoup de choses. Il se disait que cette ville était plus intéressante que Boston. Il venait de faire des mauvaises rencontres, comme celle avec Teddy Baker, dont il avait frappé… Isla, une amie d’enfance en quelque sorte avec qui il avait fait l’engagement d’emménager avec elle, ça marchait plutôt bien. Beny dont tout les deux connaissaient Anaëlle, ce qui était très surprenant. C’était comme Huntington Beach, le centre du monde. Ça pouvait être un bon sujet pour son second livre. Raconter chaque rencontre de chaque personne, mais serait-il vrai ou non ? Son prochain livre se rapprocherait-il du réel ? Quand il ne vit qu’il n’y avait plus personne et que c’était l’opportunité de faire une pause, Cooper profita de déposer son stylo et de se lever. Il marcha à travers la librairie et observa les livres en marchant. Il arriva à la caisse dont la libraire se mit à sourire bêtement. Il engagea la conversation et se mirent à parler. « Est-ce que je pourrai avoir deux cafés ? » demanda-t-il en pleine conversation. La libraire fut surprise, Coop’ dans un silence fit un geste de tête pour désigner l’autre écrivain. Elle acquiesça ensuite, elle sortit les deux tasses de cafés et les remplit de café. L’ancien scientifique avait remarqué que les libraires se faisaient du café et à force de les voir en boire, ça lui avait donné envie.

Les deux cafés étaient prêts, Cooper remercia la libraire et prit les deux tasses. Il marcha et se dirigea vers l’autre écrivain. Depuis qu’il était arrivé, Coop’ avait mal pour lui, parce qu’il n’avait pas autant d’admirateurs que lui. Il n’avait pas eu plus de dix personnes qui étaient venus le voir. Puis il était bon de discuter avec les écrivains qui étaient ses collègues de base. Il espérait dans le fond que son approche ne sera pas ratée, que cet écrivain n’allait pas le rejeter. Il déposa la tasse de café. « J’espère que vous aimez le café. » Il n’avait pas pensé au sucre non plus, mais il avait enfin engagé la conversation avec cet écrivain. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait la sensation d’avoir du mal à engager la conversation avec lui par rapport à tous les autres écrivains qu’il avait rencontré. « C’est votre premier livre ? » risqua-t-il de demander, il ne pouvait pas s’empêcher d’être curieux, mais quelque part. Il voulait savoir si cet écrivain était à son premier livre, s’il avait eu du succès comme lui et que petit à petit, il perdait ses fans. Si c’était le même sort qui attendait Cooper.
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MessageSujet: Re: La solidarité entre écrivains — COOPELIJAH   La solidarité entre écrivains — COOPELIJAH EmptyJeu 19 Mar 2015 - 13:20

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THERE'S AN OLD VOICE IN MY HEAD THAT'S HOLDING ME BACK
WELL TELL HER THAT I MISS OUR LITTLE TALKS.


Tu pénètres dans la librairie d'un pas lent, presque prudent. Les lieux sont calmes, chose normale puisque ce n'est pas encore l'heure de l'ouverture, mais tu es attendu par la libraire, c'est pour cela que tu es en avance. Tu t'annonces d'un "bonjour" un peu grave, presque timide, alors que ton regard glisse machinalement sur les étagères. Cela fait quelques temps que tu n'y as plus mis les pieds, mais peu de choses ont changé. Le lieu est resté la bonne vieille librairie de quartier qu'elle a toujours été. Rien de rutilant, de tape-à-l'oeil, mais c'est tant mieux. Plus c'est modeste, plus tu aimes. Et puis, il faut dire que tu n'aimes pas le changement. Toi ce que tu aimes, c'est l'odeur caractéristique des pages mélangées à celle de l'encre des affiches tout juste imprimées où tu apparais avec la couverture de ton livre. Jamais tu ne comprendras tous ces e-books et autres machins dont Luke pourtant te rabats les oreilles, te disant de vivre avec ton temps, qu'il faut toucher tous les publics. Foutaises. De toute façon, tes livres ne touchent pas grand monde. Tu le sais, et tu sais aussi que Luke fait semblant de ne pas le savoir.

La propriétaire apparaît alors que tu es toujours planté devant l'entrée, dans tes songes. Tu la salues d'un signe de tête, lui serre la main. Tu remarques alors qu'elle affiche un demi-sourire, dans lequel tu sais lire de la contrition. Tu fronces les sourcils un instant et elle hésite. Tu vois qu'elle veut dire quelque chose, alors, tu ne dis rien. Tu attends qu'elle parle. Elle prononce alors d'un ton calme en se tordant les mains : « Merci d'être venu, Monsieur Elström... Il faut cepedant que je vous dise qu'un autre écrivain a été convié. Je n'ai pas pu vous prévenir, cela s'est fait à la dernière minute, j'espère que ça ne vous dérange pas. » Tes yeux se décident alors enfin à réellement regarder la configuration de la pièce. Tu remarques qu'il y a effectivement deux bureaux, que le tien, où trône l'affiche de tes livres, est plus en retrait, et que la pile de livres derrière est bien moindre. Tu ne t'en formalises pas. Ton regard de glace retourne se ficher dans ceux de la libraire mal à l'aise qui te fixe depuis de longues secondes, dans une ambiance de gêne évidente. « Au contraire, c'est très bien. » finis-tu par dire. Tu peux lire à quel point son soulagement est grand, et tu lui souris avec aisance. Bien. Partager la vedette... Aucun problème. Après tout, tu n'avais déjà pas envie de venir, cela te fera au moins une distraction. Cette séance de dédicace est une idée de Luke, et ton côté cynique te laisse même penser qu'il a sûrement dû payer la libraire pour qu'elle ait lieu. Il en est capable. Il se donne tellement de mal pour te faire croire que tu es un grand écrivain...

Tu t'installes et attends, bras croisés sur la table. Une file de gens commencent à s'amasser devant l'entrée, ce qui te laisse perplexe. Tu ne te fais cependant aucune illusion. Ils ne sont pas là pour toi. L'autre écrivain finit par arriver lui aussi, par la porte de derrière, comme s'il s'agissait d'une star quelconque. Cela te fait doucement sourire, mais tu ne dis rien, tu restes résolument à ta place et tu attends. Les dédicaces commencent alors. Une, deux, trois personnes viennent à ta table... Tu les remercies tous de la même manière, d'un sourire énigmatique et d'une phrase différente à chaque fois. Tu discutes un petit peu avec eux, gentiment. Ce n'est pas ta tasse de thé, mais tu fais avec. L'autre écrivain, lui, s'en sort nettement mieux. Il a l'air d'avoir la tchatche. Il faut dire qu'il est plutôt beau gosse. Pas étonnant qu'autant de nanas ait fait le déplacement... Toi, jaloux ? Pas du tout. Tu es seulement réaliste, et blasé... et quand tu t'ennuies, tu deviens méchant.

Sept, huit... Les heures passent. La neuvième qui se présente est une vraie fan de ton travail, ce qui t'étonne naïvement. Peut-être que Luke l'a payée, elle aussi... Elle t'accapare longtemps, vraiment longtemps, et ce qui au début se révélait flatteur commence à devenir d'un certain ennui plus les minutes s'égrènent. Elle finit par repartir après t'avoir demandé de l'embrasser, ce à quoi tu t'es plié bon gré mal gré. Elle sent l'eau de cologne bon marché. Tu la raccompagnes jusqu'à la porte pour être certain qu'elle s'en aille, et retourne t'asseoir en retenant un soupir intense. Luke va t'entendre, ce soir... Tu es présentement en train de te masser le front. Tu as perdu ta matinée. C'est le sentiment qui t'étreins lorsqu'une voix se fait entendre à ta hauteur, et tu lèves les yeux, vaguement surpris. Tu sais exactement qui a parlé, ce n'est pas ça le problème. En revanche, qu'il vienne te parler, ça, non, définitivement, tu ne t'y attendais pas. « J’espère que vous aimez le café. » Tu tends la main et récupère le gobelet avant de répondre. « En fait, je ne bois que du thé. » Tu lui offres un sourire amusé. Il doit se demander pourquoi donc as-tu pris son verre, si tu ne vas pas le boire. Par politesse, peut-être. Ou tout simplement parce que voir sa réaction face à cette contradiction t'amuse. « C’est votre premier livre ? » enchaîne-t-il, visiblement pensif. Tu sens une légère tension dans sa voix et ne peux t'empêcher de te reculer dans son siège pour l'observer un peu plus avant. Il a sûrement pitié de toi, et cela t'amuse énormément. Tu décides donc de lui donner de quoi se déconfire encore plus, et exposes platement, sans fioritures : « C'est mon troisième. Mon dernier, sûrement, aussi. Inutile de répéter les mêmes erreurs indéfiniment, vous ne croyez pas ? » Tu soutiens son regard tranquillement. Il doit sûrement regretter d'avoir posé sa question, à présent. Tu ajoutes alors, sans trop savoir pourquoi : « Je tiens tout de même à m'excuser, je vous ai volé au moins dix fans aujourd'hui, j'espère que vous ne m'en tenez pas trop rigueur. » Tu laisses alors un silence avant de te mettre à rire. Tu n'es pas sûr qu'il va en rire lui aussi, vu son air de chien battu depuis qu'il t'a approché, mais bon, sait-on jamais...
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MessageSujet: Re: La solidarité entre écrivains — COOPELIJAH   La solidarité entre écrivains — COOPELIJAH EmptyJeu 19 Mar 2015 - 22:35


Il prit le gobelet, c’était plutôt bon signe qu’il l’ait prise. Parce que Coop’ n’écartait pas non plus les risques que les autres écrivains puissent rejeter la proposition. « En fait, je ne bois que du thé. » Il ferma les yeux un moment: approche plus ou moins ratée, mais au moins il aura tenté. L’écrivain se mit à sourire « … Au moins j’aurai tenté. » Il avait son gobelet à la main et but quelques gorgées de café pendant qu’il observait l’homme qui était en face de lui. Il avait pris le risque de demander si c’était son premier livre, quelque part si c’était normal qu’il n’avait pas pu avoir autant de personnes qui venaient pour son livre. Cooper s’était un petit peu senti coupable, mais surtout paniqué par l’avenir. Il savait que penser de cette façon-là, c’était égoïste. « C’est mon troisième. Mon dernier, sûrement, aussi. Inutile de répéter les mêmes erreurs indéfiniment, vous ne croyez pas ? » Il buvait encore une autre gorgée de son café en silence et il haussa un épaule alors qu’il allait répondre à cette première phrase. L’interlocuteur enchaina avec une seconde « Je tiens tout de même à m’excuser, je vous ai volé au moins dix fans aujourd’hui, j’espère que vous ne m’en tenez pas trop rigueur. » Et silence. Cooper avait pas essayé de prendre la parole alors qu’il était resté là, debout en face de lui à se demander si c’était vraiment ça être un écrivain sans succès. Alors qu’il se mettait à rire, Kingston fit un petit sourire et tenta de répondre. « Quelque part je ne suis pas trop d’accord avec vous. C’est mieux d’avoir dix fans que rien du tout. Peut-être que le troisième est mieux que le premier. Que vous n’avez pas refait les mêmes erreurs…? Je ne sais pas vraiment. » Il retourna son regard vers la libraire qui était en train de l’observer. Il soupira et retourne son regard vers Elijah. « Vous voyez. C’est mon premier livre et j’ai encore du succès alors qu’il a été publié depuis très longtemps. Je suis en rédaction d’un second, mais je n’ai pas écrit une seule page depuis. J’ai même manqué de m’être fait poursuivre en justice par mon éditeur. Je me pose la question depuis tout à l’heure. Vous aviez eu du succès, comme moi avant ou juste que ça n’a jamais vraiment marché pour vous ? » Il se reprit assez rapidement, serrant un petit peu trop fort le gobelet qu’il avait dans sa main. « Je suis désolé de poser cette question comme ça. Mais, juste que j’ai un peu du mal à saisir le monde de littérature. Les gens aiment le livre, mais ils n’aiment pas ensuite les seconds, les troisièmes.. Les autres qui ont été écrits du même auteur. » Si Cooper ne comprenait pas encore cette mode, c’était parce qu’il n’avait jamais été dans le monde de la littérature, mais dans le monde de la médecine. Ce monde qu’il avait abandonné sans aucun regret. L’ex étudiant en médecine ne savait pas pourquoi il avait commencé à parler comme ça, peut-être parce que croiser un écrivain et avoir la possibilité de parler avec lui, ça rendait un peu les choses différentes. Surtout par rapport à Anthony qui n’était qu’un ancien journaliste.
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