tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis.
Auteur
Message
Invité
Invité
Sujet: tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis. Sam 4 Avr 2015 - 20:20
Un peu plus d’une semaine s’était écoulé depuis la grande révélation. Adèle n’en croyait pas ses oreilles, elle refusait toujours de le croire. C’était impossible. Julian ne pouvait pas lui avoir menti. Était-ce un mensonge de ne pas le dire ? Ils n’étaient pas amis après tout, ils n’étaient que des colocs. Pourtant Adèle ressentait un violent sentiment de trahison. Adèle avait le sentiment que Julian voulait la garder loin de sa vie. C’était à n’y rie n comprendre. Plus d’une fois depuis ce soir-là la blonde s’était dit que Julian aurait dû être une fille ; il était trop compliqué pour être un garçon ! Elle avait évité sa présence depuis ce soir-là, elle aurait été incapable de lui faire face sans lui balancer au visage tout ce qu’elle avait appris. L’ascenseur avait été réparé avant qu’elles puissent terminées la conversation et évidemment, Lissa s’était enfuit comme une voleuse. Adèle ne pouvait pas lui en vouloir d’avoir fui de la sorte. Tout d’abord, parce que le peu de choses qu’elle savait d’elle était qu’elle était ce genre de fille à partir plutôt que réellement assumer ses actes. Au bout de quelques jours Adèle décida qu’elle voulait mettre un terme à toutes ses questions. La joie de travailler dans un hôpital c’était que rien ne restait secret bien longtemps. Elle avait d’abord demandée à une collègue infirmière en pédiatrie, qui avait demandée à une infirmière en trauma et qui avait à son tour demandée à l’infirmière qui s’occupait des chirurgies si elle connaissait l’adresse du Dre. Davenport.
C’est donc pour cette raison qu’en cette soirée du 21 février 2015, Adèle se trouvait devant le 815 à Orange Avenue. Son regard était fixé sur la porte d’entrée de la demeure de Lissa. Elle était mitraillée entre deux sentiments. Lissa était l’ex-fiancée du garçon dont elle-même était amoureuse. Elle était dans la voiture le soir où David a été assassiné. Elle semblait surtout insensible à cette mort, mais Lissa était aussi, comme elle, une mère endeuillée par la perte de son enfant. La blonde ignorait toujours quelle femme irait à la rencontre de l’autre blonde. Adèle inspira un bon coup et marcha jusqu’au seuil de l’entré. Sa main s’approcha de la porte d’entrée, elle s’arrêta un instant. Était-ce une bonne idée de poser des questions ? Le bébé n’existait plus, David n’existait plus et petit à petit, Adèle sentait qu’elle construisait quelque chose avec Julian. Rien de très solide pour l’instant, mais en y mettant beaucoup d’effort, elle était certaine d’obtenir un résultat… Sa main décida d’avancer à son tour. C’était évident maintenant, la mère endeuillée devait rencontrer l’autre mère endeuillée. Les histoires de femmes ça ira après.
Invité
Invité
Sujet: Re: tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis. Dim 5 Avr 2015 - 18:02
Lissa & Adèle
tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis
Lissa avait du mal à trouver le sommeil, ces derniers temps. D’une, sa maladie cardiaque pesait un peu sur elle, puisqu’elle doit tout de même prendre des médicaments, chaque jour. Et de deux, parce que suite à un incident qui s’est produit la semaine passée, Lissa est prise de remords et tout ça doit travailler sur son sommeil, et elle a beaucoup de mal à s’endormir et lorsqu’elle trouve enfin le sommeil, elle se réveille plusieurs fois durant la nuit. En effet, Lissa s’est retrouvée coincé dans un des ascenseurs de l’hôpital. On peut se dire que le point positif était qu’elle ne s’était pas retrouvée toute seule. Mais pour Lissa, c’était plus un point négatif. Hendrix était présent aussi. Il est le meilleur ami de Julian et donc forcément, elle se doute bien qu’il prend son parti, par rapport à leur rupture dans leur couple. Et puis, Lissa pensait trouver une alliée en Adèle, mais la situation s’est retournée contre elle. Il se trouve qu’Adèle connaît Julian et elle lui a lancé plein de reproches aussi, de quoi la rendre encore plus mal qu’elle ne peut l’être auparavant. Le pire restait encore à venir. Adèle lui annonça que son mari et son enfant se trouvaient dans la voiture en face d’eux, quand Julian et elle ont eu son accident. C’est surtout par rapport à ce point que Lissa a du mal à dormir et qu’elle est perturbée. Une semaine s’est passée depuis, et autant le dire clairement, dès que Lissa pouvait croiser Adèle, elle faisait demi-tour. Elle ne se sent vraiment pas prête à l’affronter, tout comme elle ne se sentait pas vraiment prête à affronter n’importe qui, en réalité. Lissa a besoin d’être seule. Ou même si elle n’en a pas besoin, elle souhaite rester seule.
En tout cas, Lissa ne s’attendait pas du tout à ce qu’Adèle se pointe chez elle. Et pourtant, c’est ce qu’elle fit ce soir-là. Lissa était en train de prendre ses médicaments, attendant sa livraison de nourriture qu’elle avait commandé un peu plus tôt. Quand elle entendit frapper, elle ne se doutait pas un instant qu’il s’agissait d’Adèle, et elle pensait simplement que sa commande était prête et qu’on venait la lui livrer. Lissa posa sa boîte de médicaments dans sa cuisine, avant de s’emparer de son portefeuille pour pouvoir payer le livreur. Elle ouvrit la porte au bout de quelques instants, et sa surprise put se voir sur son visage. « Adèle ? » Elle était vraiment surprise de la voir ici, surtout pas après ce qu’elles ont pu découvrir l’une sur l’autre. Les deux blondes s’entendaient plutôt bien quand elles travaillaient ensembles, mais là, c’est tout de même bien délicat. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Oui, elle se pose vraiment la question, pourquoi est-elle là ce soir ? Pourquoi est-ce qu’elle se pointait ici ? Et surtout comment a-t-elle eu son adresse ? Lissa ne se souvient pas de lui avoir donné.
Invité
Invité
Sujet: Re: tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis. Dim 5 Avr 2015 - 22:23
« Adèle ? » « Lissa…» Son cœur battait à cent milles à l’heure dans sa poitrine. Son instinct lui disait qu’elle avait bien fait de venir. Pourtant, bon sang qu’elle avait peur. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » L’infirmière ne pouvait s’empêcher de la regarder. Elle avait vue plusieurs malades dans sa carrière, elle savait reconnaître une personne en mauvaise état et Lissa rentrait parfaitement dans cette catégorie. Elle semblait fatiguée. « Faut qu’on parle, est-ce que j’peux rentrer chez toi ? » Un petit sourire moqueur se forma sur ses lèvres. Cette phrase la faisait bien rigoler. « Non, je ne me moque pas de toi, c’est que bon, dit comme ça c’est un peu comme nous étions dans Le Journal d’un Vampire où un vampire ne peut pas rentrer dans la maison sans avoir demander la permission d’abord… en tout cas…» Elle ne voulait pas trop se perde dans ses propos. Lissa l’invita à rentrer dans la maison, elle était probablement sur ses gardes. Adèle le serait à sa place. Lorsque la porte se referma derrière elle, la veuve fit volteface pour regarder Lissa. « Je ne suis pas ici pour parler de lui… si c’est ce que tu penses. » Adèle vivait beaucoup de colère face à lui, elle ne voulait même pas entendre son nom. Alors qu’elle s’apprêtait à ouvrir la bouche pour parler, un aboiement la fit sursauter. En tournant la tête une belle grosse bête blonde se précipita sur elle et lui sauta dessus. « Soho ! C’est donc ici que tu te caches ! »
Soho lui avait manqué, cela faisait un bon bout de temps. Voilà une chose sur laquelle il n’avait pas menti. Il était ‘’ avec elle ‘’. Adèle se redressa légèrement. « Nous avons beaucoup de choses en communs Elissabeth. » Après tout, c’était avec ce nom-là qu’elle l’avait connue. Elle se sentait un peu comme une abrutie de ne pas avoir fait le lien entre la Lissa de Julian et Elissabeth de l’hôpital. Certes, elle n’avait jamais eu la chance de voir une photo de Lissa auparavant, mais les ressemblances étaient tellement évidentes. « Je suis désolée pour ton bébé. Je suis désolée pour toi. » Elle refusait de lui dire qu’elle la comprenait, parce que c’était faux. Elle n’avait pas encore vécue le deuil de Caroline, elle avait préféré mettre dans l’oubli la présence de son bébé lors de cet accident. Caroline n’était qu’un fœtus de de quatorze semaines, presque quatre mois. Elle avait d’abord et surtout affronté la mort de son mari. Lissa devait vivre pleinement et seulement la mort de son enfant. « Je voulais surtout te dire que je vous ai pardonnée à tous les deux. C’était un accident. C’est pour cette raison en fait que je suis ici, j’ai pensée… j’ai cru que ça pourrait peut-être te soulager le cœur de parler avec quelqu’un qui avait passer à travers la même épreuve que toi. »
Invité
Invité
Sujet: Re: tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis. Lun 20 Avr 2015 - 19:29
Lissa & Adèle
tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis
La blonde ne s’attendait pas du tout à ce qu’Adèle soit sur le pas de sa porte, et attendait pour pouvoir parler avec elle. Lissa avait commandé son diner donc elle a supposée que c’était le livreur qui venait de frapper. Sa surprise put se voir sur son visage lorsqu’elle a vu qu’il ne s’agissait pas du livreur, mais d’Adèle. La blonde ne tarda pas à lui demander ce qu’elle venait faire chez elle. Oui, c’est tout de même la moindre des choses qu’elle lui dise pourquoi elle est sur le pas de sa porte. « Faut qu’on parle, est-ce que j’peux rentrer chez toi ? » Lissa semblait tout de même assez réticente. Il faut dire que la dernière conversation qu’elle a eue avec elle, l’a plutôt chamboulée. Adèle lui avait avouée que l’homme et la petite fille qui sont morts dans l’accident de voiture qu’elle a eu avec Julian, n’était autre que son mari et sa petite fille. De quoi se sentir très mal, tout de même. « Non, je ne me moque pas de toi, c’est que bon, dit comme ça c’est un peu comme nous étions dans Le Journal d’un Vampire où un vampire ne peut pas rentrer dans la maison sans avoir demander la permission d’abord… en tout cas… » Elle parlait trop. Lissa croisa ses bras au niveau de sa poitrine, avant de la laisser rentrer. Un peu pour qu’elle arrête de parler, parce que sur le coup son débit de paroles est bien trop élevé pour qu’elle arrive à la suivre. Adèle entra dans la maison de Lissa, avant de se tourner vers elle et de prendre une nouvelle fois la parole. « Je ne suis pas ici pour parler de lui… si c’est ce que tu penses. » « Tant mieux parce que si c’était le cas, tu aurais passer la porte aussi vite que tu serais rentrée chez moi. » Elle n’a pas envie de parler de Julian, surtout pas avec Adèle. En fait, elle ne veut pas parler de lui tout court, peu importe la personne.
« Soho ! C’est donc ici que tu te caches ! » Elle sortie de ses pensées quand Adèle s’adressa à son chien. « Je suppose que tu es assez proche de Julian pour que Soho soit ainsi avec toi. » Ce qu’elle ne semblait guère apprécier. Après tout, elle a tout de même de forts sentiments pour Julian et elle était enceinte de son enfant. Elle ne prit pas la peine de lui répondre quand Adèle lui dit qu’elles avaient beaucoup de choses en communs. Elle la regardait simplement, lui faisant tout de même comprendre qu’elle avait un peu du mal à la suivre. « Je suis désolée pour ton bébé. Je suis désolée pour toi. » Instinctivement, Lissa baissa la tête sur son ventre. Plus aucune forme de femme enceinte n’était visible. Au bout de quelques instants, elle leva les yeux vers Adèle. « Je n’ai pas non plus envie de parler de ça. » La perte de son bébé est encore trop dure pour elle. « Je voulais surtout te dire que je vous ai pardonnée à tous les deux. C’était un accident. C’est pour cette raison en fait que je suis ici, j’ai pensée… j’ai cru que ça pourrait peut-être te soulager le cœur de parler avec quelqu’un qui avait passé à travers la même épreuve que toi. » « Tu nous a peut-être pardonnée, mais moi je me le pardonnerais jamais. Tout ce qui s’est passé depuis cette soirée là a détruit entièrement ma vie, et j’en suis l’unique fautive. »
Invité
Invité
Sujet: Re: tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis. Sam 16 Mai 2015 - 20:19
« Tu nous a peut-être pardonnée, mais moi je me le pardonnerais jamais. Tout ce qui s’est passé depuis cette soirée là a détruit entièrement ma vie, et j’en suis l’unique fautive.» Elles étaient projetés dans un vieu feuilleton des premières séries télés dramatiques. C'était forcément ça. Un petit sourire se forma sur ses lèvres, un sourire qui ne se voulait pas réconfortant, ni moqueur. C'était un sourire gênant, le sourire qui se forme naturellement lorsqu'une situation devient trop ridicule. La vie qu'elles entretenaient chacune et l'autre était ridicule. Addy glissa une main dans sa chevelure châtaine. Une pensée mesquine à propos de Lissa ; effectivement tout était et sera toujours de sa faute. Adèle ne jugea pas nécessaire de partager cette pensée avec sa collègue. « Non, ne dit pas ça. » La jeune veuve posa une main sur l'avant-bras d'Elissabeth. « Ta vie n'est pas détruire, elle est différente. C'est tout. » Est-ce que c'était réellement elle qui disait ça ? Elle aurait voulu se pincer. Pendant plus d'un an elle s'était morfond dans son coin en maudissant la terre qui continuait de tourner et la voilà aujourd'hui entrain de faire un petit discours réconfortant sur le sens de la vie ? « J'aime croire que mon époux n'est pas mort en vain. J'ai envie de croire qu'il y a un sens à toute cette injustice. J'ai envie de croire qu'il est dans un monde meilleur, s'amusant avec notre bébé. J'ai surtout envie de croire que quelque chose m'attends ailleurs. » Le regard d'Adèle avait ce petit pétillement qui ne la quittait plus depuis la période des fêtes. « Je ne dis pas que ça serait quelque chose de meilleur. Ta douleur, la mienne, c'est quelque chose qui nous accompagnera toujours. Sauf que tu as le choix de l'apprivoisé et de te dire que tu as le droit de retrouver le sourire. Personne ne te lancera la première pierre parce que tu décrocheras un sourire. »
Adèle revoyait dans sa tête le deuil qu'elle avait porter sur ses épaules pendant une année. Lissa avait commise une faute qui avait complètement foutu sa vie en l'air. Une petite créature mesquine commença à naître dans la poitrine d'Addy ; l'erreur de Lissa avait été de croire qu'elle pouvait s'envoyer en l'air avec le frère de Julian pendant que celui-ci combattait pour sa vie. Maintenant qu'Adèle éprouvait de forts sentiments pour le journaliste, elle aimait croire que c'était David qui lui avait donner la force de revenir parmis les vivants. Lissa aimait toujours Julian. La New-Yorkaise, qui croyait beaucoup aux signes du destin, ne pouvait s'empêcher de se dire qu'elle n'était tout simplement fait pour être la femme de Julian. Sinon pourquoi aurait-elle perdue son bébé ? « Tu devrais te pardonner Lissa. » Adèle glissa sa main le long du bras de Lissa et la contourna légèrement pour tendre sa main sur la poignée de porte. Elle était sur le point de quitter la demeure d'Elissabeth. « Sans doute trouveras-tu que je ne me mêle pas de mes oignons, et tu aurais raison. Mais tu devrais savoir qu'il n'existe pas de hasard. J'ignore quel sentiment tu portais ou portes toujours au frère de Julian, mais je crois que tu devrais y réfléchir et te demander si, dans des circonstances différentes, tu n'aurais pas pu tomber amoureuse de lui... Je te dis ça, mais j'en sais rien. » Addy la fixa un instant, voir si elle répondrait. C'est à cet instant que la sonnerie de la maison retontie de nouveau...
[/quote]
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis.
tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis.