Si de boire le soir te fais mal, Rebois le matin et tu seras guéri. ●● PV AMY
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Sujet: Si de boire le soir te fais mal, Rebois le matin et tu seras guéri. ●● PV AMY Mer 5 Aoû 2015 - 0:21
Amy & Allan « Si de boire le soir te fais mal, Rebois le matin et tu seras guéri »
J
' étais arrivé en ville depuis quelques mois maintenant, mais cette ville m'était encore étrangère. Je devais bien avouer que ma vie à New Heaven me manquait, mes amis me manquaient, ici je n'avais personne. Ma mère avait essayer de me faire reprendre les cours, oui tant que je n'aurais pas de travail, mais bon aller à la fac minable de Huntington Beach ne me branchait pas vraiment. Encore une fois le repas se passa mal, j'étais assis auprès de mon père, une cigarette à la main, ma mère parlait tranquillement, oui ma mère était comme cela, pour elle, tout allait bien. Après une dispute avec mon père, je sortis de table en l'insultant mon père et sortie de la maison.
C'est dans un bar que je terminai la soirée. Un petit bar tranquille du centre-ville. Je venais souvent, je buvais toute la nuit et je rentrais complètement ivre au petit matin chez moi et aujourd’hui ne fis pas exception à la règle. Il faisait encore nuit quand je franchis les portes de la maison, j'étais dans un sale état, donc inutile d'alerté mes parents.
Quand le jour me réveilla, je clignai des yeux, il était sept heures du matin et j'avais mal à la tête, une sale gueule de bois. Je pris une cigarette, l'alluma et ma journée pouvais commencer. Après avoir pris une douche et lavé mes dents, je descendis dans la cuisine, il y avait du bruit, oui vu l'heure ma soeur devait se préparer pour le lycée.
Bonjour...
Je me servis un verre de jus de fruit et pris des restes de pizzas, oui j'avais assez faim. J'avais très mal au ventre. Quand ma mère arriva dans la cuisine, elle avait un grand sourire, elle nous salua par un " bonjour mes amours " elle embrassa et fis un long câlin à Amy et vint me déposer un bisou sur la joue et me passer une main dans les cheveux, elle le faisait tout le temps. Après avoir mis son café en route elle quitta la cuisine, le la regarda partir. Je levai les yeux au ciel, ma mère avait un souci, gros souci même, vivre avec elle n'était pas facile, mais alors pas facile du tout.
WILDBIRD
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Sujet: Re: Si de boire le soir te fais mal, Rebois le matin et tu seras guéri. ●● PV AMY Sam 8 Aoû 2015 - 23:05
Aussi étrange que cela puisse paraître pour une fille qui semblait penser constamment à sortir boire et s'amuser, tu te sentais depuis quelques temps de plus en plus inquiète. Oh, pas pour toi! Même si ces derniers jours tu devais avouer qu'il y avait bien de quoi...Mais non, tu étais inquiète pour ton grand frère. S'il y avait bien quelqu'un dont tu étais particulièrement proche dans ta famille, c'était lui. Tu le connaissais donc par cœur...et en regardant bien, tu voyais très clairement les signes d'un véritable mal être. Avec tes propres soucis, notamment la situation compliquée avec ta mère, ton désir de t'intégrer dans cette ville dans laquelle tu n'étais arrivée que depuis quelque mois et le fait que tu avais saisi toutes les opportunités possibles de sortir...Tu n'avais pas su remarquer plus tôt que ton frère n'était vraiment pas bien, et que ça n'allait pas en s'améliorant. Cependant, les faits étaient là: de plus en plus de disputes à table, alors que ton père cherchait toujours à éviter le conflit, après ça des soirées entières passées dehors -dans les bars, vu la gueule de bois évidente qu'il subissait les lendemains-, et des retours à des heures pas possibles, sans compter le fait que tu avais l'impression de le voir fumer de plus en plus...Le doute n'était pas permis. Maintenant, le problème était que tu ne savais pas comment faire pour aider ton grand frère. Il n'avait pas l'air de vouloir se confier à toi, le connaissant probablement pour ne pas t'inquiéter -ce qui était complètement raté-, et ton intuition te disait que le problème était trop important pour se régler facilement, un amalgame de beaucoup de choses. Quelles solutions pouvais-tu apporter dans un cas pareil? Tu étais perplexe, et de plus en plus frustrée par ta propre impuissance. Ton frère t'avait aidée tellement de fois, pour tellement de choses! Comment pouvais-tu ne pas lui rendre la pareille quand il en avait besoin?! Ça n'était pas tolérable...mais tu tournais en rond en cherchant comment agir et ça te rendait folle. Te connaissant, tu allais finir par exploser et faire la première chose qui te passerait par la tête pour essayer de régler la situation...
Ce matin-là, un jour de lycée, tu te réveillas comme d'habitude et descendis prendre ton petit déjeuner après t'être habillée. Tu fouillais dans les placards, à la recherche de tes céréales préférées et du nécessaire pour les manger, quand tu entendis quelqu'un rentrer dans la cuisine. Tu te tournas vers la personne, qui se révéla sans grande surprise être ton frère, et lui sourit en répondant chaleureusement et avec un gentil sourire à son «Bonjour». Te retournant à nouveau pour enfin attraper ton bol et y verser tes céréales, tu laissas ton sourire disparaître avant de lâcher un faible soupir. Aujourd'hui encore, tout dans la stature et l'expression de ton frère criait «gueule de bois»...Tu t'étais doutée que tu le retrouverais comme ça après la dispute d'hier à table, encore, mais constater de nouvelles preuves du mal être de ton frère n'était jamais plaisant. En soupirant tout doucement, tu versas lentement du lait dans tes céréales. Tu reposais la bouteille quand ta mère surgit dans la cuisine pour vous saluer avec son exubérance habituelle, embrassant chacun d'entre vous avec un câlin pour toi, que tu rendis par habitude, et un ébouriffage de cheveux pour ton frère. Tu la regardas ensuite s'éloigner comme si de rien était, tes mains se crispant de plus en plus le long de ton corps. C'était tout? Aucune référence à la tension entre elle et toi? Pas de question ni sur l'état de son fils ni sur où il était allé la nuit dernière? Une certaine amertume t'envahit. Bien sûr que non! Alice Jones ne pouvait pas se poser de questions sur ce genre de chose, car cela voudrait dire que sa jolie petite famille n'était pas aussi parfaite qu'elle le souhaitait...et ce n'était pas acceptable, n'est-ce pas? Ta mère vivait dans son petit monde d'illusion et de bonheur parfait depuis très longtemps et le quitter ne semblait pas envisageable pour elle. Elle était tout le temps en plein déni des problèmes qu'ils traversaient. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle, malgré ton désir de discuter clairement avec ta mère depuis votre dernière dispute et les conseils de Katherina, tu n'avais pas encore réussi à parler avec elle: elle ne voulait pas écouter. C'était aussi pour ça qu'elle ne ferait rien pour ton frère cette fois-ci, tu le savais et tu n'aimais pas du tout ça. Une mère était sensée être là dans les moments difficiles pour son enfant, mais malgré tout l'amour qu'elle semblait éprouver pour son fils, elle le laissait juste comme ça?! Pour quelqu'un d'aussi omniprésent qu'Alice Jones dans sa famille, être aussi absente dans un moment pareil était une véritable aberration selon toi. Eh bien! Si elle n'allait pas agir, toi tu le ferais. Toi tu étais prête à être là dans tous les moments difficiles pour ceux que tu aimes et tant pis si ta façon de faire devait se révéler maladroite: au moins, toi, tu ne fuyais pas! Avec détermination, tu ignoras complètement tes céréales même pas entamées et rejoignis ton frère en quelque enjambées. Tu posas alors tes deux mains sur son épaule, comme pour demander sa plus complète attention, et prononças très sérieusement et fermement:
-Je ne peux plus rester sans rien faire. Maman vit peut être dans une autre dimension où tout est parfait, mais moi je ne m'enfuis pas: je suis là, et je ne suis pas aveugle! N'essaye même pas de détourner la conversation: J'ai peut être pris mon temps, bien plus que j'aurais du, mais je sais que ça ne va pas! Alors toi et moi on va passer cette journée tous les deux, car oui je vais sécher juste pour rester avec toi, et tu vas me parler. (Ton ton s'adoucit et un mélange d'affection et d'inquiétude le fit vibrer) Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le au moins pour moi...
Dernière édition par Amy Jones le Jeu 27 Aoû 2015 - 20:48, édité 2 fois
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Sujet: Re: Si de boire le soir te fais mal, Rebois le matin et tu seras guéri. ●● PV AMY Dim 9 Aoû 2015 - 0:57
Amy & Allan « Si de boire le soir te fais mal, Rebois le matin et tu seras guéri »
P
arfois j'avais l'impression que ma famille était une de ces familles de série télé, style skins, une famille complètement à la dérive, avec des enfants non parfaits, un père qui ne faisait pas grand-chose et une mère folle. Car oui, pour moi, notre mère était folle, et cela depuis le décès de ma petite soeur. Amy n'était pas ma véritable soeur, mes parents l'avait adopté et ma mère l'avait appelé Amy, comme sa fille décède, c'était un peu morbide, je vous l'accorde. J'avais eu beaucoup de mal avec cette nouvelle petite soeur, mais surtout avec le comportement de ma mère. Elle vivait dans un monde à part, mais pas dans le nôtre en tout des cas. Quand j'avais quitté la maison pour la fac, j'avais été content, content de quitter ce climat odieux. Mais bon, après seulement trois années d'étude j'avais quitté la fac et j'étais revenu chez les parents.
J'avais essayer de trouver un job, mais impossible, je regrettais même d'avoir arrêté la fac, c'est donc pour cela que j'avais décider de prendre des renseignements sur la fac de cette nouvelle ville, peu être que je devais me remettre dans les cours, je n'avais que 22 ans, c'était maintenant ou jamais. Cependant hors de question d'en parler aux parents, mon père essayerait de me trouver les cours, qui pour lui, m'irais bien, quant à ma mère, elle dirait juste " fait comme tu veux mon trésor " elle vivait vraiment dans une autre dimension.
J’espérais que reprendre la fac allait m'aider à me sentir mieux et surtout à stopper ces sentiments malsains que j'avais pour ma soeur. Ne vous faites pas d'idée, elle ne m'attirait pas physiquement, je n'avais pas envie d'elle, mais j'avais l'impression d'en être amoureux, oui qu'elle famille de tordu ! Bon en même temps j'étais un peu spécial avec mes sentiments, j'avais subi un choc au décès de ma soeur, j'avais alors commencer à développer une crainte de perdre les êtres que j'aimais et une jalousie maladive, voir même obsessionnel envers mes proches. Le sentiment d'amour envers Amy était sans doute lié à cela, j'en étais amoureux, mais pas le genre d'amour qu'un homme a pour une femme...oui c'était très tordu.
J'avais sorti une clope et j'avais déjà commencé à la fumé, oui dès le matin, mais cela me faisait du bien. Ma mère arriva, nous salua tranquillement, sans s'apercevoir ou sans vouloir voir que je fumais déjà. Elle repartit tranquillement. Ma soeur s'approcha alors de moi et commença à me parler, elle voulait que je lui parle, hors de question, je ne parlais jamais de moi, je n'en avais pas envie, surtout après les évènements de cette dernière année. J'avais l'impression de ne plus être le même Allan, le Allan du lycée n'était plus là et ne serait plus jamais là.
Oui la dimension des bisounours ! Sans rire, elle fait peur...
Je posai mon regard sur ma soeur, je l'aimais tellement, je reportais peu être sur elle la craint de la perdre, de la perdre de nouveau... Non elle n'était pas Amy, elle n'était pas se bébé mort, que ma mère avait tout simplement remplacé. Amy me dit alors qu'elle n'allait pas aller en cours aujourd'hui, qu'elle allait rester et que nous allions parler. Parler de quoi? Elle n'était qu'une gamine de 16 ans !
Tu sais je n'est rien à dire ! Juste le faite de ne pas avoir de boulot me tape sur les nerfs !!
WILDBIRD
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Sujet: Re: Si de boire le soir te fais mal, Rebois le matin et tu seras guéri. ●● PV AMY Jeu 27 Aoû 2015 - 21:35
La remarque que ton grand frère fit sur votre mère en réponse à la tienne sonna douloureusement juste dans ta tête. Tu avais beau l'aimer de tout ton cœur, peut être même de façon assez maladive à cause de ta peur de l'abandon, tu devais avouer qu'elle te faisait peur à toi aussi. En grandissant, son obsession de la perfection te rendait de plus en plus malaise, de même que son obsession pour toi, ou plutôt la fillette perdue qu'elle voyait en toi. Oh, quand tu n'étais qu'une enfant tu étais encore innocente et complètement absorbée dans le désir de plaire, d'être aimée: tu n'avais pas fait attention à ce genre de chose puis quand tu avais commencée à grandir tu l'avais ignorer du mieux possible...Mais maintenant tu étais trop grande pour cela, trop blessée par cette attitude et fatiguée que rien ne semble jamais changer malgré les bouleversements autour de vous. Tu avais peur d'elle, de toute la pression qu'elle faisait subir à toi et son entourage inconsciemment, mais tu avais aussi peur pour elle, car tu savais que son aveuglement la mènerait droit dans le mur tôt ou tard et que ça lui ferait du mal. Tu n'avais jamais voulu ça pour elle, même en colère ou déçue, tu l'adorais et ne voulait que le meilleur pour celle qui t'avais recueillie et élevée avec amour, mais tu te sentais terriblement impuissante, encore plus que face aux problèmes de ton frère. Tandis que ta mère se montrait sourde ou butée face aux conversations qui ne lui plaisaient pas, avec lui au moins tu pouvais parler: même s'il n'offrait pas forcément beaucoup de réponses, au moins il écoutait! C'est pour ça que tu resterais auprès de lui aujourd'hui et tant pis pour les conséquences! Même si tu étais consciente que tu étais encore bien jeune pour comprendre entièrement les soucis de ton grand frères, tu voulais être pour lui, attentive et prêt à offrir du réconfort, comme il avait été plus de fois que tu ne pouvais le compter avec toi. On ne pouvait pas dire qu'Amy Jones n'avait pas le sens de la famille! Tu écoutas donc patiemment quand il lança qu'il n'avait rien à dire, avant de lâcher que c'était juste son manque de travail travail qui lui causait problème. C'était une part du problème, tu en étais consciente. L'élément déclencheur de l'envie de cigarette de son frère et sûrement une part sérieuse dans la dépression qui semblait l'avoir envahi, mais il y en avait plus...Tu le sentais. Cependant, Allan n'avait pas l'air de vouloir parler, il n'avait jamais été très causant sur lui-même de toute façon. Tu savais que ça ne serait pas facile de lui faire dire tout ce qui le dérangeait. Alors il fallait que tu devines, que tu observes sa réaction à certains sujets, que tu retournes un peu la discussion vers toi pour voir si ça le détendrait et le ferait lâcher certaines choses à propos de lui. Ce n'était pas parce que tu étais souvent spontanée et très honnête que tu ne pouvais pas montrer ton intelligence à travers une certaine subtilité en cas de besoin. Tu répondis donc sérieusement avec beaucoup de tendresse, commençant par réagir à ses paroles:
-Je comprends que ça soit dur pour toi. Tu as toujours été très travailleur et dynamique, je me rappelle que tu ramenais toujours de très bonnes notes à la maison. (sourire) Tu m'aidais souvent pour les devoirs, c'était très gentil de ta part! Tu as même fait de très bonnes études après le lycée... (soupir) Je ne sais pas ce qui ne fonctionne pas. Tu as tout ce qu'il faut pour obtenir un bon travail! (ton confiant) Je suis sûre que tu en trouveras un bientôt. Pour moi, tu es le meilleur, alors il n'y a pas de raison!
Tu étais parfaitement sincère tandis que tu offrais à Allan un de tes plus beaux sourires rayonnants avant de l'embrasser sur la joue. C'était ton frère et tu avais toujours consciente de toutes ses qualités. Pour toi, n'importe quel employeur dans le secteur qui intéressait ton frère devrait être ravi de l'employer. Ce n'était qu'une question de temps et d'opportunité, il n'y avait pas de doute dans ton esprit! En attendant, il fallait donc se concentrer sur les autres sources de problèmes potentielles pour ton frère. Laissant ton sourire s'effacer lentement de ton visage tandis qu'un air pensif l'y remplaçait, tu repris avec bien plus d'affection que d'exaspération:
-Ne crois pas que j'imagine un seul instant que c'est tout, je ne suis pas assez bête pour ça... (ton amusée) Pensais-tu vraiment que je lâcherais l'affaire si facilement? Ce n'est pas mon genre, grand frère. Depuis le temps, tu devrais mieux me connaître! (plus sérieusement) Mais ne t'inquiète pas: si tu ne veux pas me parler, alors je ne t'y oblige pas. Moi aussi j'ai des choses à dire après tout, alors si tu veux je peux parler pour nous deux! (sourire nostalgique) Tu te souviens de tout le temps que l'on passait ensemble toi et moi? Je pouvais jacasser des heures sans que tu ne te lasses de m'écouter! Je t'ai toujours beaucoup respecté pour ça d’ailleurs... (doucement) Ce sont de très bons souvenirs...J'adorerais les remettre au goût du jour! Si tu veux bien m'écouter encore, il y a toujours pleins de sujets que je pourrais aborder.
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