NOM : Fazal, court, commun. Il est gorgé du fiel du pays où il a vu le jour. Du soleil qui y brille continuellement. Nostalgique de toutes les terres jamais foulées. Fazal, il prend racine par delà les montagnes pakistanaises ancré dans le Pir Panjal.PRÉNOMS : Mâhir, l'habile. Un prénom auquel il tient particulièrement. Il suinte la reconnaissance, celle d'une culture riche, à honorer en tout temps. Ali.SURNOMS : A quoi bon circoncire un prénom déjà bien trop court ? Puis, tout dépend du degré d'intimité. AGE : trente trois années écoulées, le temps qui poursuit sa course folle. Les jours qui succèdent aux nuits, les joies aux peines, l'immuable condition humaine. Des années qui s'en vont et la vérité absolue qui se dilate sous les regards ébènes, vivre c'est attendre la mort. Et ne pas l'oublier. DATE DE NAISSANCE : un certain vingt-quatre juillet. Période estivale où les amis sont un peu comme des essaims d'abeilles dispersés aux quatre coins du monde, quatre coins d'un pays  - un anniversaire qu'il préfère éviter, à moins qu'il y ait une bonne raison (l'exigence maternelle, par exemple, la menace, surtout). NATIONALITÉ : Pakistanaise – toutefois, il salue poliment du majeur les foutus bureaucrates qu'il a fini par avoir à l'usure. La carte verte repose dans sa poche, Mâhir la dégaine dès que l'occasion lui est donnée, histoire d'enquiquiner les sectaires qui pullulent. Mais, les hommes d'affaires comme lui ont rarement à faire face aux portes qui se ferment. Parait que l'argent fait comme Moïse face à la mer. SEXUALITÉ : les femmes, leurs galbes, leurs regards séditieux, mutins qui invitent à donner père et mère, remuer ciel et terre. Tout foutre en l'air. Ces démones là.SITUATION AMOUREUSE : les complications semblent s'amouracher de sa personne. Parait qu'il est en âge de prendre épouse, honorer ses devoirs d'homme, fonder une famille, perpétuer le nom de famille. Il n'est pas plus pro conventionnel qu'un anarchiste. Surtout lorsqu'il est question d'abandonner les plaisirs d'une vie de célibat pour les carcans d'une relation maritale. Même si, il sait que son heure viendra. EMPLOI/ETUDES : Il possède quelques sièges  au sein de conseils d'administration notamment dans la société familiale de textile et dirige un holding ayant pour principal but de gérer les portefeuilles des compagnies qui ont signé sous son égide. C'est un squale sans scrupule. Il ne bosse pas dans le social et vous le fait savoir sans passer par quatre chemins.NOM DU QUARTIER : palm avenue ANIMAUX DE COMPAGNIE : les animaux, c'est sale. Puis, à quoi bon ? Il est déjà pas capable d'arroser régulièrement une plante sans qu'elle finisse avec son pot à la poubelle alors, un animal.CHIFFRE PORTE BONHEUR : 30

Mâhir, il a le sourire qui découpe ses joues, rare, précieux. Mâhir, il est la glace qui contre insidieusement le feu. L'indolence qui se dégage. La nonchalance jamais bien feinte. Mâhir, il a dans le regard, les brasiers d'un peuple déchiré souvent ravivés. Mâhir - il est ici et ailleurs. Il est surtout insaisissable. Peut être parangon d'honneur, peut-être profondément attaché à des principes désuets. Peut-être tout mais surtout rien. Mâhir derrière les prunelles qui pétillent d'intelligence, il y a cet homme qui ressent mais qui jamais ne dit. Jamais n'exprime. Tout est une question d'éducation, de croyance. Profondément ancré aux préceptes d'une foi qu'il porte dans le cœur. Qui fleurit là, à l'abri des regards car en ce qui la concerne, il reste sobre, abhorre l'ostentatoire. Mâhir a l'éloquence du commercial et la douceur du poète. Son estime se mérite, sa confiance se mérite, un seul de ses regards se mérite. S'il est suffisant, il n'en n'a pas conscience. Il est exigent, Mâhir et rancunier. Pourtant, il faut savoir pardonner. S'il ne juge pas, difficile est pour lui de faire table rase. Son humour possède des atours de sarcasme, des tournures de cynisme. Il n'en est pas dépourvu.  Son orgueil. Sa mère s'en plaint, sa sœur, son frère également. On lui demande de changer, il peut pas. Son flegme, tenace. Rapace. Il refuse. Personne ne peut l'y exhorter. Seul Allah le peut. Et encore, c'est pas gagné. Son affection une fois acquise est inconditionnelle. En amitié, il ne s'accorde aucune limite. Territorial, ce qui lui appartient, lui appartient. Il accepte rarement les compromis même si son côté rationnel et diplomate l'y oblige souvent.

« Mouton de panurge » - il crache, Mâhir, lançant un regard noire à sa cadette, en pâmoison face à la superbe de ce « fils de » venu faire le coq. Un regard qui n'échappe pas à l’œil aiguisé de la matriarche, qui le reprend aussitôt : « kyā hai ? »( qu'est-ce qu'il y a ?). « Kucha bhī nahīṁ (rien), elle se comporte Jaisā ( comme) un mouton de panurge » - elle arque un sourcil, la femme de lettre qu'elle est a saisi la référence. Vu la mine qui lui écrabouille élégamment les traits, la mère qu'elle est, elle, n'apprécie pas. Il se lève, Mâhir, renifle de suffisance, il déteste donner le change à un invité qu'il considère bien plus comme un poids. « Āpa kahām̐ jā rahē haiṁ?». ( où vas-tu ?)Et les questions de sa mère qui lui trifouillent les nerfs. Il préfère aller s'aérer, Mâhir, passer quelques coups de fil. S'enfermer dans son bureau. Par exemple. Socialiser à l'heure qu'il est, un effort qu'il ne se sent pas prêt à faire. Surtout lorsque sa cadette semble vouloir repousser les limites de la bienséance sous les yeux même de celle qui lui a donné le jour. Avec l'encouragement même de celle qui lui a donné le jour. Il fait un vague mouvement de la main. Lance un « Saba ṭhīka hai » ( tout va bien) et disparaît derrière la lourde porte du bureau qu'il partage avec son père. Ils ne sont pas là, lui, à supporter le spectacle horripilant que lui offrent tous ces prétendants, les défilés de singes endimanchés au style irréfutable mais à la réputation peu reluisante une fois qu'on gratte suffisamment le vernis. Craquelés, tous. Fêlés et pas dans le bon sens. Farah. C'est le joyau et aucun homme  n'est digne d'obtenir sa main. Personne. De toute façon, il en est persuadé,Mâhir, personne ne le sera jamais. Ses critères sont trop élevés, les œillères, elles, serrées. Sa vision, biaisée. Qui est digne d'un Fazal, au juste ? - Kō'ī nahīṁ.


(...)

« Je t'ai vu » - elle souffle,Farah, le regard malicieux, le sourire sur les lèvres. Mâhir, il a la longiligne coincée entre ses lèvres pleines. Il poursuit la contemplation insensée d'une nuit d'encre. Où sont passées les myriades d'étoiles qui ont l'habitude d'être des lampes de chevets ? « Tu fumes. Maman sait que tu n'as pas arrêté comme tu le prétends depuis des mois ? ». Qu'est-ce qui pourrait échapper à son regard acéré ? Qu'on lui dise, qu'il aille essayer. «  Tu me boudes ? ». Est-ce qu'il y aurait des raisons ? Pourquoi pas l'espèce de macaque venu tantôt ? Pourquoi pas ces jupes courtes qui ne laissent place à aucune imagination ? Pourquoi pas ce maquillage outrancier qui lui macule impunément les traits, les cache, les gâche ? Des raisons, il en aurait des tas, mais un sourire suffit à les palier. Un seul. « Ne sois pas présomptueuse. J'en sais des choses te concernant, hein, Brutus ». Moi, aussi. Il se dit que personne n'a jamais rien inventé de mieux que le chantage pour amener des frères et sœurs à garder les lippes scellées. Rien. Il le saurait, sinon. Il en userait, sinon. « Te voilà enfin » lance-t-elle, le bras venant s’enrouler autour de ses épaules,  sa tête reposer sur son bras. « N'essaye pas de m'amadouer. Junaïd sera du même avis que moi. Papa aussi. Fais une croix sur celui-là même si c'est de loin le moins désagréable à regarder » le moins putain de moche pense-t-il. L'argent règle tous les problèmes même ceux qui sont physiques. Tous. « Maman l'a trouvé plutôt... » « Maman rien du tout, tu le sais bien. Il suffit que l'un de nous ne soit pas d'accord pour que tout capote, tout ». Tout. Chez les Fazal, les femmes sont des fleurs fragiles, les hommes meneurs probes. Protecteurs féroces. Ça ne devrait pourtant pas être le cas. « Mais... » elle chouine, elle abuse de l'enclin qu'il a envers elle, de ce lien privilégié qui fleurit gracieusement lorsqu'ils sont tous deux réunis. « Mais rien. Ēpī kī Kathir. Bas. ». Bizarre, la propension surnaturelle, celle de toujours s'opposer à quiconque désir la main de sa sœur. Bizarre ? Non. Mâhir, il veut le meilleur pour les siens. Le meilleur, un point c'est tout. Il lève haut la tête, le menton, déflagre dans son regard l'étendue de sa colère sourde. Les paroles sont sans appel. «  Tu gâche toujours tout ». Aucune importance. Elle s'éloigne, capricieuse. C'est ça, d'être la petite rose des sables. «  Ça suffit ...» crie-t-il mais, furtive, elle est déjà hors de sa vue. Il grogne, inspire une longue latte de sa cigarette. Tant pis. Quelqu'un saura lui faire entendre raison. Ce quelqu'un - à un moment ou à un autre- ce sera lui. Certitude.


(...)


« Il y a cette fille » - il y a une fille. « de bonne famille » - de bonne famille. Rien que ça. Une fille de bonne famille. Denrée rare, enfin, spécimen rare à en croire les dires de sa mère. « Tu es bien peu loquace, Mâhir »  - comme d'habitude. Puis, à quoi ça pourrait bien servir qu'il l'encourage ? Au moins, comme ça, elle sait qu'il s'en fout, de cette fille de bonne famille qu'elle veut coûte que coûte lui présenter. Trente trois ans. Son âge, une aberration donc d'être célibataire après le cap de la trentaine. De quoi délier les langues. « Tu n'as pas l'air emballé » - ça se voit tant que ça ? « Tu n'aurais pas déjà quelqu'un en vue ? ». Quand est-ce qu'il aurait le temps de rencontrer qui que ce soit ? C'est du moins ce qu'il devrait lui répondre. Ce serait un mensonge. « Kisī kō? » - il tousse, si même sa salive commence à se la jouer ennemie latente. « Tu ne verrais aucun inconvénient à  la rencontrer durant ton séjour aux États-Unis ? » - aucun inconvénient, non mais a-t-il ne serait-ce que le choix ? Non, aussi. « Je te vois venir » - il se lève, esquisse un sourire, l'air de dire : j'te connais, je.te.connais. « tu as déjà bien huilé ton stratagème » - à la voir hausser les épaules dans une feinte innocence qui ne fait que confirmer ses suspicions : ça l'irrite, salement. « Tu sais ce qu'ils disent tous » - qu'il entretient des relations avec des femmes un peu partout ? Qu'il n'est pas celui que l'on croit ? « Que je suis parfait ? Le gendre idéal ? Que c'est honteux qu'un modèle de vertu comme moi soit encore célibataire à mon âge ? » - il sait tout ça. « Ils disent que tu es homosexuel ». Et sa salive, là, n'y est pour rien. Rien. « Que je suis...c'est absurde ».

UC

Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est n., tandis que mon prénom est nour. Je suis âgé(e) de (alors là, bien tenté) et je vis actuellement du côté de panam. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur zzartba, ma première impression en le voyant a été wsh, c'te perfection. Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 5/7 et que mon niveau rp est de 600 mots à plus (parfois plus plus). Concernant mon personnage j'ai choisi Fawad Khan comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi je me tate encore comme groupe ! Au fait j'allais oublier le code du règlement code validée par Suraj. A bientôt sur le forum ♥