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| [TERMINÉE] Eden | Et tourne, tourne, ne t'arrête pas... | |
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| Sujet: [TERMINÉE] Eden | Et tourne, tourne, ne t'arrête pas... Mar 30 Juin 2015 - 15:15 | |
| « Je veux entendre, ton cœur qui bat, tu sais, je crois qu'il chante pour moi »
NOM : Fanning. PRÉNOMS : Eden Alistair. SURNOMS : Ed', Eddie, et le plus farfelu : Edgar. AGE : 37 ans DATE DE NAISSANCE : 3 juin 1978. NATIONALITÉ : Double nationalité irlandaise et américaine. SEXUALITÉ : Hétéro. SITUATION AMOUREUSE : Fraîchement célibataire, mais amoureux depuis très longtemps. EMPLOI/ETUDES : Photographe, il avait sa propre galerie avant. NOM DU QUARTIER : Pacific Lane. ANIMAUX DE COMPAGNIE : Aucun, il vient d'arriver. CHIFFRE PORTE BONHEUR : le 5.
Il n'a jamais été vraiment du genre à se vanter de quoi que ce soit, toujours humble, malgré sa fierté, qui, il faut le dire, est assez importante. Il est fier de ce qu'il a accompli jusque là. Il n'est pas tellement romantique, mais ça ne l'empêche pas de faire des efforts pour sa compagne, c'est un bon séducteur, mais il ne court pas après les aventures d'un soir. Il est plutôt paranoïaque, et lorsqu'il était adolescent, ça lui a valu de nombreux tours chez le psy -il a même failli entrer en maison spécialisée pour ça-, aujourd'hui, ça va un peu mieux, mais il a toujours ses peurs. Il ne se confie pas facilement, il préfère écouter, ça vient de sa fierté, mais aussi du fait que ça lui fait mal de parler. Il est très responsable, peut-être trop d'ailleurs, il est passé à côté de pas mal de choses à cause de ça. Lorsqu'il est amoureux, il est très jaloux, et a une tendance possessive, voire obsessionnelle, du fait de sa paranoïa. Il n'est pas très sûr de lui, la seule chose qui lui donne confiance actuellement, c'est la photo. Lorsqu'il aime, il ne compte pas, il donne tout, et même un peu trop. Il en va de même avec sa passion, c'est un passionné, un grand déterminé, il va jusqu'au bout des choses au point de se brûler les ailes. Il est plus fragile qu'il n'y paraît, et plus calme aussi, il cache beaucoup de choses derrière son sourire ou son appareil. D'ailleurs, il déteste être pris en photo, photographe, mais pas modèle, parce qu'il ne sait que trop bien qu'on peut tout voir dans une photographie. Il n'aime pas qu'on l'analyse, ça le rend fou, encore un résidu de sa paranoïa. Il est plutôt bordélique, mais peu pourtant se montrer très maniaque, mais pas avec le rangement, non, lui, il préfère éponger mille fois le frigo, se laver x fois les mains, bichonner son appareil photo... Nous avons tous un passé, un présent et un futur. 3 juin 1992
Cher papa,
J’ai quatorze ans aujourd’hui, et tu n’es pas là pour voir ça. J’ai eu un appareil photo pour mon anniversaire, un vrai, un beau ! Je vais pouvoir faire comme toi papa, tu seras fier, en tout cas j’espère. Maman me dit souvent que tu nous surveilles, de là-haut, que tu veilles sur nous, mais est-ce que c’est vrai ? Ca fait deux ans que tu es parti maintenant, et j’ai peur. J’ai l’impression qu’on m’observe, il y a toujours quelqu’un dans mon placard. Et dans la rue, lorsque je sors, j’ai l’impression que quelqu’un me suit. Est-ce que tu vois ça aussi, papa ? Maman me dit que c’est dans ma tête, et elle a peut-être raison. Elle m’envoie voir des psy qui me répètent qu’il n’y a rien dans le placard, et que les voix que j’entends ne sont que mon imagination, mais j’ai peur, et je ne sais pas quoi faire pour les oublier. La seule chose qui les fait taire, c’est quand je prends des photos. Je ne sais pas comment l’expliquer, c’est comme si au milieu du bruit, tout d’un coup, il y avait du silence. Alors, ça fait un bien fou. Est-ce que ça te faisait ça aussi, lorsque tu prenais tes photos ? Je n’aurai jamais l’occasion de te demander. Tu me manques énormément, je ne sais pas quoi faire contre ça, et, honnêtement, lorsque toutes les voix se mêlent, et que j’arrive à entendre la tienne, je n’ai plus peur. Est-ce que c’est vrai toi, papa ? Maman pleure quand je parle de toi… Tu sais je ne l’ai pas vu sourire vraiment une seule fois depuis que tu n’es plus là. Elle se force toujours, mais son regard est vide et ça me fait mal. Elle ne veut pas qu’on aille te voir, au cimetière, mais moi j’aimerais te rendre visite, et pouvoir te parler sans que ça fasse bizarre. Alors j’ai décidé de t’écrire aujourd’hui, même si tu ne pourras peut-être jamais lire. Je n’ai plus beaucoup d’amis, depuis que tu es parti, comme s’ils avaient tous eu peur de la mort, alors que ça ne les a pas frappés, eux. Ils disent tous que je suis bizarre, et ne m’approchent pas. Même Jonah est parti… Comme quoi, peut-être que ce n’est pas grand-chose au fond, l’amitié, lorsqu’on a perdu quelqu’un. Je déteste ce terme, avoir perdu quelqu’un. C’est stupide, je ne t’ai pas perdu, tu n’es plus là, c’est tout, et je ne vais pas te retrouver, c’est tout. Tu n’es pas perdu, je sais où tu es, et ça me déchire le cœur en deux. Tu sais, je me suis inscrit au club de photographie du collège. On a la chance d’en avoir ici, ce n’est pas donné à tout le monde ! Le professeur m’a dit que je prenais de magnifiques photos, mais qu’elles avaient quelque chose de profondément triste… Je les ai prises avec ton appareil. Je crois que même lui te pleure. Tu ne sortais jamais sans, c’était comme s’il était accroché à ta peau. Ca me manque, de le voir autour de ton cou. Et ça me manque, de sentir l’odeur du produit de développement photo. J’adorais te regarder faire. J’ai encore ces moments magiques dans ma tête, j’en rêve encore, et lorsque je me réveille, j’ai l’impression que tu vas m’accueillir en souriant dans la cuisine. Mais chaque jour, je me lève, et tu n’es pas là, et maman ne relève même pas ma présence, les yeux dans le vide à fixer ton fauteuil vide. Ce fauteuil, on n’a pas réussi à l’abandonner, et pourtant, ce qu’elle le détestait avant. Aujourd’hui c’est comme s’il était toi, comme si ce fauteuil te représentait, et qu’à force de le fixer, tu allais finir par renaître. Elle détourne le regard en se pinçant la lèvre chaque fois qu’elle se rend compte que tu ne reviendras plus. Tu étais notre équilibre, et maintenant, nous ne pourrons jamais plus rire comme avant.
1 janvier 2000
Cher papa,
Ca fait aujourd’hui dix ans que tu es mort. Je n’arrive pas à y croire. Je me souviens toujours si distinctement de ton sourire, de la façon dont tu nettoyais ton appareil photo avec tant d’attention, de tes yeux lorsque tu regardais maman, de ta voix, de ton parfum… Je me souviens de tout, comme si c’était hier, et je crois que c’est ce qui fait le plus mal. J’ai vingt-et-un ans à présent, je suis sur ma vingt-deuxième année, et tu n’es toujours pas là pour voir ça. J’ai eu ma première cuite, ma première copine, ma première expérience, j’ai eu mon permis, j’ai eu mon diplôme –ce que tu m’as manqué ce jour-là !-, j’ai commencé mes études dans la photographie, évidemment. J’ai toujours eu cette passion en commun avec toi. Maman m’a parfois dit que ça la rendait triste, de me voir tant te ressembler. Moi, ça me réchauffe le cœur. Je n’ai plus peur de mon placard. Il m’a longtemps hanté, c’est vrai, et maman m’a fait voir énormément de psychiatres pour ça ! L’un d’eux m’a même cru tellement fou qu’il a voulu me faire enfermer, alors on est parti en claquant la porte. J’ai toujours quelques frayeurs, j’ai toujours cette sensation d’être observé, c’est vrai, et l’un de ces médecins a finalement mis un mot sur cette peur : la paranoïa. C’est un peu bête, mais pris à l’extrême, comme ça a été le cas pour moi, c’est à rendre fou. Tout a commencé à ta mort. Chaque fois que je traversais la route, je tremblais, et je tremble encore aujourd’hui. Qu’est-ce qui t’as pris ce jour-là, de sortir aussi tard alors que c’était le nouvel an ? Tu disais vouloir prendre des photos, mais ton appareil n’a jamais quitté la maison. Je ne m’explique pas ce que tu as vraiment voulu faire ce jour-là. Je ne me souviens plus de ton visage à ce moment-là. Est-ce que tu étais en colère ? Est-ce que tu étais triste ? Ma mémoire a simplement bloqué ce passage, comme il a bloqué ton enterrement. Parce que je refusais de le croire, parait-il. Qui peut croire, à onze ans, que son père vient de mourir fauché par une voiture, un chauffard bourré d’alcool ? Encore maintenant, je n’y arrive pas. 00h32, c’est l’heure à laquelle tu es mort, selon les médecins qui ont tenté de sauver ta vie. A minuit, au nouvel an. Chaque année, lorsque l’heure tourne et que tout le monde s’écrit bonne année, l’envie me vient de hurler. L’année commence toujours mal, et jamais rien ne changera ça. Alors, au lieu de hurler, je photographie, parce que c’est ce qui arrive à me canaliser. Je suis le meilleur photographe de fête, apparemment, c’est assez ironique. On a changé de millénaire cette année, et là encore, tu loupes ça. Je me demande ce que ça t’aurait fait, si tu avais été comme tous ces idiots qui croient que changer de siècle signifie la fin du monde. Je ne pense pas. Il trois heures du matin, et j’entends ta voix dans ma tête. Je pense à partir, quitter Galway, et l’Irlande, après mes études. J’aimerais partir aux Etats-Unis, à New York, pour me lancer. Maman déteste cette idée, je pense qu’elle a peur de se retrouver toute seule, et je sais que c’est égoïste, mais j’ai besoin de partir, de m’éloigner et de prendre un nouveau départ. Depuis ta mort, j’ai l’impression que ma vie est un véritable cauchemar. Peut-être que m’éloigner de l’endroit où j’ai tant de souvenirs de toi me ferait le plus grand bien. Maman n’a jamais voulu jeter tes affaires, on a toujours ce vieux fauteuil que tu adorais, et personne n’a jamais le droit de s’asseoir dessus, il t’est toujours réservé. Alors oui, ça fait mal au bout de dix ans, de rentrer à la maison et voir que rien n’a changé, que tout est resté intact et que personne n’avance. Tu lui manques, tu sais ? Tu n’imagines même pas à quel point. Elle est presque morte, elle aussi, et je ne sais pas quoi faire pour l’aider, je crois qu’il n’y a rien à faire, elle refuse toute occasion de passer à autre chose. J’ai donc décidé de partir, pour moi, parce que je ne peux plus vivre comme ça, et pour une fois, j’ai décidé d’être égoïste et de ne pas l’écouter. Peut-être que ça lui fera du bien à elle aussi, de ne plus me voir. Je sais qu’elle m’aime, mais je sais aussi que ma ressemblance avec toi lui fend le cœur et la perturbe. Mon départ sera bénéfique pour chacun de nous. Et puis, je pense qu’une fois à New York, j’essaierai d’ouvrir ma propre galerie photo. Tu en avais parlé si souvent, mais tu ne l’as jamais fait. Alors tu vois, je vais réaliser ton rêve à toi aussi. J’espère que tu seras fier de moi. Je recherche encore ta fierté, même si je sais que je ne la verrai jamais. Comme quoi, à presque vingt-deux ans, ton absence fait toujours aussi mal.
8 juillet 2005
Cher papa,
J’ai maintenant vingt-sept ans… Le temps passe si vite ! C’est étrange, quand on y pense, c’est comme si en un instant, d’un instant à l’autre, tout pouvait changer. Une minute, tu es là, avec nous, la suivante, tu es parti. Je suis à New York, comme je l’avais dit. Je suis parti après mes études, j’ai pris l’avion et je suis arrivé dans cette immense ville, moi, l’irlandais qui n’avait jamais rien vu d’autre que Galway. Ca m’a fait un sacré choc, et je dois avouer qu’au début, ça n’a pas été facile. C’est tellement différent, ici. Mon accent se remarque immédiatement, et même après ces cinq années ici, ça n’a pas changé. Je ne suis retourné qu’une seule fois en Irlande depuis mon départ. C’était la première année, je suis revenu pour Noël, pour ne pas que maman se retrouve seule… Mais ça s’est mal passé. A vrai dire, ça a été le pire Noël de toute ma vie. Elle m’a jeté dehors, tout simplement, et je n’ai pas vraiment compris pourquoi. Je n’ai plus de nouvelle d’elle depuis. J’espère qu’elle va bien… Tu veilles sur elle, de là-haut ? J’ai toujours l’impression que tu es là, quelque part, dans un coin de rue, ou dans un coin de ma tête. J’espère que c’est le cas. J’ai enfin ouvert ma galerie photo. Ca a pris du temps, il m’a fallu économiser, et trouver des photographes qui acceptent d’exposer leurs photos dans une galerie qui vient d’ouvrir, mais j’y suis finalement arrivé. Je suis sûr que tu adorerais cet endroit. Au début, c’était une espèce de taudis, mais je l’ai bien réaménagé. Maintenant, j’ai l’impression d’être chez moi. J’ai mis une photo de toi au milieu du mur, comme ça, tu es toujours auprès de moi, et j’ai l’impression que tu me surveilles. Ca me rassure. J’entends encore ta voix dans ma tête parfois, parmi d’autres. Lorsque c’est le cas, je me concentre pour n’entendre que toi, et comme ça, j’oublie les autres. J’apprends à vivre avec ça, et avec le sentiment d’être constamment observé. J’ai réussi à ne pas devenir fou, c’est une bonne chose ! Et puis, j’ai rencontré quelqu’un. Elle s’appelle Emma, et c’est un ange. Elle est étudiante en art, plus jeune que moi, alors c’est un peu délicat parfois. Mais elle m’aide énormément –et elle fait un très beau modèle. Je n’ai jamais été amoureux, tu sais ? J’ai déjà eu quelques copines, mais ça n’a jamais été vraiment de l’amour. Avec elle, c’est différent, elle me redonne le sourire, elle m’apaise, et sa fraîcheur me fait du bien. Tu l’adorerais, elle est hilarante ! Je vais bientôt rencontrer ses parents, ça devient sérieux ! Pour être franc, j’ai même pensé à la demander en mariage. Elle est un peu jeune, elle a vingt-trois ans, c’est vrai, mais je n’ai pas envie de perdre mon temps… Il passe si vite. Je suis avec elle depuis seulement un an, mais je ne sais pas pourquoi, je sens que ça peut marcher jusqu’à la nuit des temps ! Je ne suis pas un grand romantique, je ne crois pas à tout ça, je trouve ça un peu ridicule, mais j’essaie de faire des efforts, pour elle, parce que je veux que ça fonctionne. J’espère que j’ai ta bénédiction, de là-haut. J’ai essayé d’en parler à maman, mais comme je l’ai dit, je n’ai pas de nouvelle, et elle ne répond pas au téléphone. Je l’ai perdue, je crois…
3 décembre 2008
Cher papa,
J’ai fait une énorme bêtise. Emma et moi nous sommes mariés le premier décembre 2006. Un mariage hivernal qui a été un franc succès. J’ai eu la chance et la surprise de plaire à ses parents, qui étaient pourtant très préoccupés par l’avenir de leur fille. Lorsque nous nous sommes mariés, elle avait vingt-quatre ans, et j’en avais vingt-huit. Je n’aurais jamais cru que ces quatre petites années de différence pourraient causer notre perte. Nous avons été heureux quelques temps, tu sais. Le mariage a été magique, malgré ton absence, et celle de maman, la lune de miel a été un véritable rêve, et les quelques mois qui ont suivi ont été un pur bonheur. Oui, nous avons été vraiment heureux, au début. J’étais vraiment amoureux d’elle, certainement beaucoup trop pour que ça dure. Et ça n’a pas duré. Au bout de quelques mois, ce bonheur s’est essoufflé. Ce n’est pas qu’on se disputait, si ça avait été ça, au moins, ça aurait prouvé qu’on tenait l’un à l’autre, non, ça a été bien pire que ça. On a simplement arrêté de rire, puis arrêté de s’embrasser outre mesure, puis on a cessé de faire l’amour, et à la fin, nous avons cessé de parler. Tout simplement, tout doucement, et d’une manière qui brise l’être, nous avons vu tout notre amour dépérir. Un an, c’est le temps qu’il a fallu pour raisonner. Lorsqu’elle m’a dit qu’elle n’était pas heureuse, qu’elle voulait qu’on arrête, et que c’était une bêtise, j’ai eu l’impression qu’un poignard s’insérait lentement au creux de mon cœur, mais ça ne m’a pas surpris. Je l’avais senti arriver, ce moment. Il n’y eu aucun cri, aucune larme, rien, simplement un souffle et un hochement de tête compréhensif. Puis il y a eu le divorce. Ca n’a pas été très long. Un simple papier à signer. En une seconde, en une signature, tout est terminé, de la même manière que le mariage. Les décisions les plus importantes sont toujours réduites à un bout de papier. Ca fait environ six mois maintenant, que nous sommes séparés. On ne s’est pas quittés en mauvais termes, alors, il nous arrive de nous revoir, prendre un café, discuter de la vie. Elle a déjà refait sa vie, avec quelqu’un de son âge, qui a la même façon de penser qu’elle. Les voix sont revenues. Alors, pour les oublier, je voyage, et je photographie. J’ai engagé un gérant pour ma galerie, pour me permettre de voyager et prendre des photos de là où je vais. Les paysages américains sont si variés, il y a tant de choses à découvrir, je ne m’en lasserai jamais. La vie a beau être triste, sa beauté est déconcertante.
5 mai 2009
Cher papa,
Aujourd’hui, j’ai rencontré quelqu’un. C’est sûrement ridicule de dire ça comme ça, surtout que je ne la connais pas vraiment, et je ne sais pas si elle acceptera de me revoir, mais j’ai la sensation que ce jour est à marquer d’une pierre blanche. Je suis actuellement à Huntington Beach, en Californie, pour des photos, évidemment. Je me promenais dans la ville, et je suis finalement arrivé à la plage. C’est magnifique, si tu savais. Et au milieu de tous ces gamins qui jouaient au ballon, et de tous ces couples qui les observaient, il y avait cette femme. Elle était assise dans le sable, concentrée sur son carnet à dessin, un crayon à la main, une brise s’engouffrant dans ses cheveux blonds, et sa merveilleuse robe à fleurs qui virevoltait au vent... Cette image-là, je ne l’oublierai jamais, je crois. Je l’ai prise en photo, sans pouvoir résister, et elle l’a remarqué. Sa réaction m’a fait rire. Je n’ai pas ri depuis plus de six mois, je crois. Elle était magnifique et son rire m’a chamboulé. C’est idiot, vraiment, mais je ne me suis pas senti aussi bien depuis très longtemps. On s’est un peu cherché, et étonnement, c’est elle qui a craqué la première. Ce baiser, je ne l’oublierai jamais non plus. Tout restera gravé dans ma mémoire. Elle m’a écrit son numéro sur le bras pour que je l’appelle, ça m’a fait rire. Lorsque je suis rentré à ma chambre d’hôtel, j’avais le cœur léger, je ne sais pas comment l’expliquer… Un peu comme si tout le poids que je traînais derrière moi jusqu’à maintenant s’était évaporé. C’est étrange, je ne l’ai rencontrée qu’aujourd’hui, mais je sens quelque chose de particulier. J’ai même déjà retenu son numéro par cœur ! J’ai l’impression de redevenir adolescent, bêtement. Elle avait raison au final, je me suis pris à mon propre piège. Il n’a fallu qu’une journée, qu’un seul café, qu’un seul baiser, et un mot écrit sur mon bras pour que ce jour prenne une importance toute particulière. Comme s’il avait changé toute mon existence. J’ai l’air ridicule, pas vrai ? Je ne suis pourtant pas romantique, je n’ai pas vraiment ce mode de pensée, mais… Je ne sais pas, aujourd’hui, c’est particulier. Son numéro s’efface peu à peu de mon bras. Je n’ai pas envie d’oublier ces quelques chiffres. Je pense que je la rappellerai demain, pour laisser un peu traîner, je n’ai pas envie d’avoir l’air complètement dingue… Mais j’ai tellement envie de la revoir… J’ai développé la photo que j’ai prise d’elle, je pense que je vais la faire en deux fois, une pour moi, et une pour elle. Je veux qu’elle voie ce que j’ai vu, aujourd’hui, et à quel point cette vision peut être bouleversante. Cette photo est, à mon sens, la plus belle que j’ai pu prendre.
19 mai 2011
Cher papa,
Demain, cela fera deux ans que Mila et moi formons un couple. Ca a été plutôt rapide, c’est vrai, à peine quelques semaines après notre rencontre, elle me proposait déjà de vivre chez elle le temps de mon séjour. Et quelques semaines plus tard, je repartais pour New York. Je n’avais encore jamais connu de relation longue distance, je ne savais pas ce que c’était. C’est atroce. J’ai envie de la voir tous les jours, de la serrer dans mes bras tout le temps, de l’embrasser continuellement. J’ai envie de m’endormir auprès d’elle, et me réveiller auprès d’elle. Je veux la voir, je veux vivre avec elle, passer ma vie avec elle. Cette distance me rend fou, et ça fait deux ans que ça dure. Je ne peux pas quitter New York et ma galerie, pas définitivement, et elle ne peut pas quitter Huntington Beach. Alors nous sommes condamnés à ne nous voir que par écrans interposés, à ne nous parler qu’au téléphone, et nous dire des je t’aime qui n’ont pas de sens. Parfois, on se voit, mais c’est tellement rare… Je déteste ça. Et je sais que c’est insupportable pour elle aussi… Si tu savais comme je m’en veux, papa, de ne rien pouvoir faire contre ça. Je la rends malheureuse et ça me déchire le cœur. J’aimerais pouvoir être là pour elle à chaque instant, mais je ne peux pas. Alors, pour ces deux ans, j’ai décidé de jouer le grand jeu : j’ai économisé autant que je pouvais grâce à mes ventes -une chance que ça fonctionne !-, et je l’emmène à Paris pour deux semaines et demi ! Est-ce qu’on peut faire plus romantique ? J’avais envie que ce soit spécial, je veux lui montrer que je veux la rendre heureuse, qu’elle peut avoir confiance, et que je l’aime bien plus qu’elle ne l’imagine… J’ai prévu qu’on aille à Disneyland, j’ai entendu dire que toutes les filles adorent ça, et puis, ça la sortirait de son travail. Je suis déjà à Huntington Beach, mais j’attends demain pour aller la voir, même si ça me tue de devoir attendre encore une nuit de plus… Si seulement c’était plus simple, qu’on pouvait juste être ensemble, sans souci de responsabilités, comme deux adolescents en fugue. Mais nous ne sommes plus des adolescents, et passés la trentaine, on ne peut plus ignorer les responsabilités. Je l’aime tellement, si tu savais. Je ne veux pas me précipiter, pas cette fois, mais je sens que c’est elle, je le sens au plus profond de mon être, et ça me fend en deux. Je ne peux pas la demander en mariage, ou lui demander de vivre avec moi, je ne peux pas lui demander d’avoir des enfants avec moi, ou de vieillir avec moi… Alors quelques semaines à Paris pour ces deux ans, c’est la moindre des choses… Je m’en voudrai toute ma vie de ne pas pouvoir la rejoindre et vivre à ses côtés.
25 août 2013
Cher papa,
J’ai l’impression de brûler. Je crois que c’est fini… Cette relation longue distance a été bien trop difficile à gérer, pour elle comme pour moi… On s’est disputé hier, comme ça n’est jamais arrivé jusque-là, on s’est dit des choses affreuses, des choses qu’on ne pensait pas, sans doute. Elle me manque constamment, et ça ne fait qu’empirer avec le temps. Mais ce n’est plus possible, on ne peut pas continuer comme ça. Alors, j’ai dit qu’on pouvait voir d’autres personnes, que lorsqu’on était loin, on pouvait être avec quelqu’un d’autre, plus près. Ca me déchire le cœur d’avoir dit ça. Je ne veux pas qu’elle voie quelqu’un d’autre, je ne veux pas qu’elle couche avec un autre, et finisse par en tomber amoureuse et m’oublier. Je sais que ça arrivera, je sais qu’elle trouvera quelqu’un de bien meilleur que moi, quelqu’un qui pourra être là pour elle à chaque moment important, et qu’elle m’oubliera. Je le sais, parce que c’est si facile de trouver meilleur que moi. Les voix sont revenues, papa, et j’ai peur, parce que cette fois, même la photo n’arrive pas à les faire taire. Cette fois, j’entends aussi la sienne, j’entends ses reproches, j’entends des choses qui me terrifient. J’ai l’impression que je vais devenir fou sans elle… On ne s’est rien dit clairement, nous n’avons pas vraiment rompu, mais je sens que c’est fini. Elle ne m’a pas rappelé aujourd’hui, et je ne l’ai pas fait non plus. J’ai passé quatre ans loin d’elle, pourtant, ça ne devrait pas être si différent, et pourtant, je sens le creux dans mon cœur qui se forme. Je ne vais plus avoir de ses nouvelles, elle va m’oublier, et refaire sa vie, une bien meilleure vie que celle que je peux lui offrir, elle va trouver quelqu’un qui pourrait lui dire je t’aime en face et qui pourra poser un genou à terre pour elle. Quelqu’un auprès de qui elle pourra se réveiller chaque matin, et s’endormir chaque soir, quelqu’un qui pourra lui donner des enfants et les voir grandir avec elle. Et moi, je vais rester là, sans pouvoir rien faire. Papa, dis-moi, est-ce que tu pourrais veiller sur elle à ma place ? Est-ce que tu pourrais la surveiller, pour qu’il ne lui arrive rien ? J’ai peur pour elle. Veille sur Mila, s’il-te-plaît, parce que je ne peux pas le faire. Veille à ce qu’elle soit heureuse, qu’elle trouve un homme qui ne la fera pas pleurer, ou seulement de joie. Surveille-la. Je compte sur toi, plus que sur quiconque. Personne ne comprend, personne ne veut comprendre pourquoi c’est impossible, pourquoi je ne peux pas quitter New York et la rejoindre, alors que je pars parfois plusieurs semaines à l’autre bout des Etats-Unis pour des photos, personne ne comprends. Mais je ne peux pas partir. J’aimerais tellement, pourtant, mais ma galerie, papa… Je ne peux pas laisser ma galerie, tout comme elle ne peut pas laisser le cabinet de son père. Cette galerie, c’est mon rêve, mais c’est aussi le tien. Je ne peux pas t’abandonner. C’est fini, papa, et je me noie déjà.
23 juin 2015
Cher papa,
Je suis désolé. Je n’ai plus la galerie. Je suis désolé, je n’ai pas entretenu ton rêve. La vérité, c’est que je n’en avais plus le courage. Ces deux années ont été les pires. J’ai eu l’impression de mourir un peu plus chaque jour. J’ai essayé, tu sais, de faire ce que je lui avais dit, de voir quelqu’un d’autre. Je suis retourné voir Emma, il y a un an, parce que je ne savais plus quoi faire, et qu’elle avait été ma femme, ma femme que j’ai aimée. Elle était seule, et je l’étais aussi, alors on a été seuls à deux un moment… Ce n’était plus de l’amour, et elle ne me faisait plus rire… Mila me manque tellement, je n’arrive pas à vivre sans elle, tout simplement. Je veux la revoir, j’ai envie de tout balancer pour aller la rejoindre. On a assez perdu de temps comme ça, j’ai trente-sept ans à présent, et j’ai gaspillé six ans de ma vie à ne pas être à ses côtés lorsque j’aurais pu. Six années entières. Je ne veux pas gaspiller une année de plus. Quand j’ai quitté Emma, elle a compris, elle m’a même dit qu’elle s’y attendait, et que c’était mieux comme ça. Il faut que je parte, il faut que je la voie, que je l’embrasse, que je la prenne dans mes bras… J’ai peur de ce que je vais découvrir, après deux ans sans nouvelle. Je me suis souvent dit que je pouvais l’appeler, mais je n’ai jamais osé, parce qu’après tout, malgré tout mon amour, je crois que c’est moi, son obstacle au bonheur. Alors je l’ai laissée tranquille, tout ce temps, je n’ai rien dit, je l’ai laissée vivre sa vie sans moi, mais aujourd’hui, je suis à bout. Je n’ai plus rien qui me rattache à New York, et tant de choses là-bas. J’ai fait mes valises, en plein milieu de la nuit, et j’ai pris la route. Je viens tout juste d’arriver à Huntington Beach, je n’ai que ma voiture, mon matériel photo, et quelques affaires, je n’ai pas de logement, pas vraiment de revenu, mais je suis là, pour la première fois depuis trop longtemps. Demain, je pars à la recherche d’un appartement, et après, j’irai la voir. J’ai peur, mais les voix ont cessé.
Derrière l'écran : Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est Emi Burton, tandis que mon prénom est Caroline... Je suis âgé(e) de 20 ans et je vis actuellement du côté de Lyon. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum par Mila, ma première impression en le voyant a été très bonne. Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 7/7 et que mon niveau rp est de à vous de juger. Concernant mon personnage j'ai choisi Colin O'Donoghue comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi money doesn't make happiness comme groupe ! Au fait j'allais oublier le code du règlement je le connais et il a été validé par Neela. A bientôt sur le forum ♥
Dernière édition par Eden A. Fanning le Jeu 2 Juil 2015 - 18:06, édité 25 fois |
| | | Adam T. McNeal BAD COP
› MESSAGES : 513 › EMMENAGEMENT LE : 10/01/2013 › AGE : 36 › STATUT CIVIL : Amoureux de Sasha Redwist... Et Papa d'une petit Thaïs de 7 ans. › QUARTIER : Pacific Lane › PROFESSION/ETUDE : Pâtissier › DOUBLE COMPTE : Emma, Snow, Teddy, Kira, Kyle, Andrew, Judy et Sophia › CELEBRITE : Max Irons › COPYRIGHT : Bazzart
| Sujet: Re: [TERMINÉE] Eden | Et tourne, tourne, ne t'arrête pas... Mar 30 Juin 2015 - 15:32 | |
| Bienvenue parmi nous !! Bon courage pour ta fichette et hésite pas à demander si tu as des questions nous sommes là pour ça ! |
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| Sujet: Re: [TERMINÉE] Eden | Et tourne, tourne, ne t'arrête pas... Mar 30 Juin 2015 - 15:45 | |
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| | | Neela Meyers THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 12654 › EMMENAGEMENT LE : 02/03/2013 › AGE : 38 › STATUT CIVIL : en relation passionnelle avec son cheeseburger parce qu'il n'y a que ça de vrai. en couple avec imran devil johar et il est boiling hot. maman de la petite maya meyers aka cutest baby girl ever. › QUARTIER : presidente drive. › PROFESSION/ETUDE : médecin, chirurgien cardiaque. › DOUBLE COMPTE : naya m. quinton, la garce sublimissime que tout le monde déteste + taleisha campbell, aka da delicious cookie. › CELEBRITE : vidya balan. › COPYRIGHT : ranipyaarcreation.
| Sujet: Re: [TERMINÉE] Eden | Et tourne, tourne, ne t'arrête pas... Mar 30 Juin 2015 - 15:47 | |
| DE LA CHAIRE FRAÎCHE bienvenu parmi nous et hâte de voir ce que tu nous réserve avec ce personnage |
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| Sujet: Re: [TERMINÉE] Eden | Et tourne, tourne, ne t'arrête pas... Mar 30 Juin 2015 - 16:27 | |
| ohhhww colin ... bienvenuuee hâte de voir ce que vous nous réservez tous les deux aussi |
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| Sujet: Re: [TERMINÉE] Eden | Et tourne, tourne, ne t'arrête pas... Mar 30 Juin 2015 - 16:31 | |
| Merci à vouuuus !! Ca fait plaisir ce genre d'accueil J'accepte tous les liens Et mince, je n'avais pas vu qu'il y avait un autre Eden |
| | | Marissa I. Stewart THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 3736 › EMMENAGEMENT LE : 25/08/2012 › AGE : 40 › STATUT CIVIL : Deuxième fille d'Andrew & Isobel Stewart. Divorcée d'Eden Jefferson avec qui j'ai eu une fille prénommait Faith, nous avons perdu notre deuxième enfant. Soeur d'Emma et de Leah, les brunes les plus sexy de la ville après moi ! Je suis également la tante de la petite Lilou et du petit Mason. En couple depuis peu avec le très sexy Simon rencontré lors d'une mission humanitaire ♥ › QUARTIER : Actuellement à la recherche d'un nid douillé › PROFESSION/ETUDE : Je dirige le service obstétrique de l'hopital, j'ai mis mon métier de côté depuis quelques mois. Je suis en pleine remise en question. › DOUBLE COMPTE : Mischa S. Miller - Noah S. Harper - Sawyer E. CLarks - Harper M. Carrington - Samuel N. Hamilton - Charlie Keynes - Arizona R. Donroe - Erin R. Preston & Zola Rosebury › CELEBRITE : Sophia Bush (aa) › COPYRIGHT : Cranberry.
| Sujet: Re: [TERMINÉE] Eden | Et tourne, tourne, ne t'arrête pas... Mar 30 Juin 2015 - 17:36 | |
| Bienvenue parmi nous bonne chance pour ta fiche |
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| Sujet: Re: [TERMINÉE] Eden | Et tourne, tourne, ne t'arrête pas... Jeu 2 Juil 2015 - 1:33 | |
| Bienvenuuuuuue *O* T'es un beau Eden, mais pas aussi beau que mon papa En tout cas, rien que le titre de ta fiche m'intrigue Courage ! |
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| Sujet: Re: [TERMINÉE] Eden | Et tourne, tourne, ne t'arrête pas... Jeu 2 Juil 2015 - 16:04 | |
| Sympatoche ces petites lettres au paternel :)
On se revoit de l'autre côté du miroir |
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| Sujet: Re: [TERMINÉE] Eden | Et tourne, tourne, ne t'arrête pas... Jeu 2 Juil 2015 - 17:54 | |
| Bienvenue iciiii !
Ta fiche m'intrigue, j'vais lire :D |
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| Sujet: Re: [TERMINÉE] Eden | Et tourne, tourne, ne t'arrête pas... Jeu 2 Juil 2015 - 18:05 | |
| Merci tout le moooonde J'espère que ma fiche vous plaira |
| | | Neela Meyers THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 12654 › EMMENAGEMENT LE : 02/03/2013 › AGE : 38 › STATUT CIVIL : en relation passionnelle avec son cheeseburger parce qu'il n'y a que ça de vrai. en couple avec imran devil johar et il est boiling hot. maman de la petite maya meyers aka cutest baby girl ever. › QUARTIER : presidente drive. › PROFESSION/ETUDE : médecin, chirurgien cardiaque. › DOUBLE COMPTE : naya m. quinton, la garce sublimissime que tout le monde déteste + taleisha campbell, aka da delicious cookie. › CELEBRITE : vidya balan. › COPYRIGHT : ranipyaarcreation.
| Sujet: Re: [TERMINÉE] Eden | Et tourne, tourne, ne t'arrête pas... Jeu 2 Juil 2015 - 22:22 | |
| j'aime beaucoup le style de ta fiche et maintenant, je veux voir les namoureux se réunir mais vous allez les faire tourner en bourrique avant ! avouez sur ce je te valide ! VOUS FAITES OFFICIELLEMENT PARTIE DE HUNTINGTON BEACH « Soyez la bienvenue. » toutes nos félicitations ! votre fiche vient d'être validée et vous faites officiellement partie des habitants de huntington beach. les portes de la ville vous sont grandes ouvertes, vous pouvez commencer dès maintenant vous y promener et commencer votre jeu. mais, avant d'aller plus loin, ne vous invitons à consulter le guide de la ville qui vous sera certainement utile :
- vous pouvez dans un premier lieu préciser votre métier ou étude, ainsi qu'à décider quel sera votre logement.
- si vous vous retrouvez complètement perdu dans les rues de la ville, sachez qu'un salon de parrainage est à votre disposition. tout ce qu'il vous reste à faire c'est de demander d'avoir un parrain qui vous servira de guide touristique et vous aidera à retrouver vos repères plus rapidement.
- vous avez également la possibilité de constituer vos propres carnets de relations et de rencontres. eh oui ! il ne faut pas oublier qu'avoir une vie sociale palpitante vous aidera à mieux vous épanouir !
- si vous vous attendez à ce que des personnes proches, amis ou ennemis, viennent vous rejoindre à huntington beach, n'oubliez pas qu'une catégorie pour la création des scénarii est consacrée à toutes ces personnes !
- en parlant d'ennemis, on vous présente l'ennemi commun de tous les habitants. maître corbeau, dont l'identité reste inconnu, a comme passe-temps préféré vous torturer l'existence grâce à ses fameuses lettres anonymes qui risquent de mettre une fin à votre vie tranquille.
- vu que tout ce qui rime avec secret, rime avec potins, n'hésitez pas de visiter le buzzer pour être informé de tous les secrets mis en danger. peut-être ceci réveillera-t-il le Sherlock Holmes qui sommeille en vous pour en trouvez d'autres vous-même !
- pour finir, si vous aimez pimenter votre vie, une section défis où tout le monde peut vous défier !
n'oubliez cependant pas que vous devez informer le staff de votre plus sombre secret. ne jouez pas aux innocents, car au fond, personne n'est un ange ! Si besoin le staff peut vous aider à trouver un secret. ( contacter Marissa - contacter Neela) en cas de besoin ou de question, le staff du forum sera toujours là pour vous, n'hésitez surtout pas à le contacter par mp ou à tout simplement poster vos questions dans le sujet consacré aux membres qui se trouve ici. |
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| Sujet: Re: [TERMINÉE] Eden | Et tourne, tourne, ne t'arrête pas... Jeu 2 Juil 2015 - 22:32 | |
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| | | Neela Meyers THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 12654 › EMMENAGEMENT LE : 02/03/2013 › AGE : 38 › STATUT CIVIL : en relation passionnelle avec son cheeseburger parce qu'il n'y a que ça de vrai. en couple avec imran devil johar et il est boiling hot. maman de la petite maya meyers aka cutest baby girl ever. › QUARTIER : presidente drive. › PROFESSION/ETUDE : médecin, chirurgien cardiaque. › DOUBLE COMPTE : naya m. quinton, la garce sublimissime que tout le monde déteste + taleisha campbell, aka da delicious cookie. › CELEBRITE : vidya balan. › COPYRIGHT : ranipyaarcreation.
| Sujet: Re: [TERMINÉE] Eden | Et tourne, tourne, ne t'arrête pas... Jeu 2 Juil 2015 - 22:39 | |
| c'est justement ce que les gens qui aiment faire tourner en bourrique leurs perso diraient |
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| Sujet: Re: [TERMINÉE] Eden | Et tourne, tourne, ne t'arrête pas... | |
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| | | | [TERMINÉE] Eden | Et tourne, tourne, ne t'arrête pas... | |
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