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 you're mine, if i say so ☂ AUGUST

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Naya M. Quinton
Naya M. Quinton
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MessageSujet: you're mine, if i say so ☂ AUGUST   you're mine, if i say so ☂ AUGUST EmptyLun 31 Déc 2012 - 22:07



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Regret. Remords. Deux termes qui se trouvaient souvent liés sous différents contextes et que peu de personnes en assimilaient parfaitement la signification. Au-delà de ses vingt-trois années d’existence, Naya Madly Quinton aurait pu faire partie de cette catégorie-là, de ces gens qui, en prenant en considération leurs expériences, savaient faire la dissemblance entre le bon et le mauvais. Le bien et le mal. La différence entre cette brunette et ces autres personnes ? Elle considérait tout simplement le regret comme une seconde erreur à ne pas commettre et le remord comme une blessure qui ne guérit pas, un châtiment qui n'en finit jamais, alors, son choix se portait toujours sur l’option qui rapporterait de l’intérêt à sa propre personne, sans tenir compte de ce principe utopique du bien et du mal. Rien de tel n’existait. Le seul concept que la jeune femme tolérait était celui de vivre sa vie pleinement, sans soucier des conséquences que tous ses actes lui apporteraient tôt ou tard… Son immaturité lui masquait l’esprit par ce voile de conneries qui risquait de tomber plus tôt que Naya ne l’aurait espérait, et pour la première fois de toute sa vie, elle était sur le point de regretter. De regretter qui elle était, d’où elle venait et tout ce qu’elle faisait…

Ce soir encore, la belle allait laisser ses conneries prendre le contrôle. Ce soir encore, elle allait retrouver sa bande de pote qui pouvaient être décrits comme ingrats, insoucieux, hautains, immatures et espiègles, tous autant qu'ils le soient. Oh et puis zut, on n'avait qu'une vie qu'on se devait de vivre pleinement à chaque seconde, chaque minute, chaque heure. Les conséquences ? Elle s'en souciera plus tard. Quand le moment de s'en soucier viendra. Pas maintenant. Avec son éternel sourire, elle poussa la porte du the pim's, endroit qu'elle aimait fréquenter en compagnie de sa « clique ». D'ailleurs, les cherchait du regard était la première chose qu'elle songea à faire quand, au milieu de toutes ces personnes, elle posa son regard sur lui. August Leroy Cohen. Son objet actuel, si on pouvait dire ça ainsi. Quoique, au point où ils y sont, dur à dire qui était l'objet de qui...

Que faisait-il ici ? Lui. Une carcasse imposante. Une silhouette virile. Une allure qui l'avait fait chavirer dès l'instant où la belle brune l'a croisé pour la toute première fois. Qui aurait pu croire que cet homme était le chemin dévastateur qui causerait, s'il le souhaitait, sa destruction ? Personne. Surement personne. August était ce genre de personnes qu'on craignait rien qu'en entendant son nom de famille retentir. Il était ce genre d'hommes qui imposaient le respect même sans rien savoir sur sa vie ou sa personnalité. Qui aurait pu croire que derrière ce physique parfait pouvait se cacher une véritable ordure ? Personne. Surement personne. Ou peut-être, peu de personnes. Quoi qu'il en soit, et bien qu'à cet instant précis elle se sentait si intimidée, pour une raison qu'elle ignorait tout particulièrement, Naya reprit son courage entre deux mains et avança vers lui décidant de l'aborder bien qu'il paraissait occupé avec une autre. « Je pensais que tu travaillais ce soir. ». Une remarque qui frôlait la banalité d'un couple mais, qui prenait un tout autre sens, tout simplement parce qu'ils n'étaient pas un couple. Ils étaient peut-être quelque chose que la brunette n'arrivait pas à définir mais, pas un couple. Ils ne se faisaient jamais ce genre de remarques, ne se posaient jamais de questions sur les projets respectifs de chacun, alors que la brunette agisse ainsi et maintenant pouvait susciter une certaine curiosité. C'était une réaction que l'américaine était incapable d'expliquer, tout ce qu'elle savait c'est que le voir ici lui avait donné un drôle de pressentiment...


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MessageSujet: Re: you're mine, if i say so ☂ AUGUST   you're mine, if i say so ☂ AUGUST EmptyMar 1 Jan 2013 - 20:32



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Les derniers rayons de soleil brillaient encore sur les murs blancs des maisons californiennes, ces mêmes qui pourrissent la vue de mon appart, toutes construites par le même architecte en vogue, celles que mesdames s’arrachent, et que messieurs détestent car c’est un gros chèque qu’ils doivent arracher. Alors que tout le monde commençait à rentrer au bercail après une journée de boulot bien chargée, des milliers de dollars de plus dans le compte en banque, moi je me réveillais à peine. Un réveil difficile, la bouche pâteuse, les yeux entre-ouverts et ma tête qui semblaient être coincé dans un mixeur tant elle me faisait mal… Ou suis-je ? Qu’est-ce que j’ai bien pu foutre pour être dans cet état ? Je lâchais alors un regard furtif autour de moi, reconnu ce qui semblait être ma chambre, dans un état pas possible, c’est comme si j’avais vidé toutes mes armoires pour mettre mes fringues par terre, ça n’a aucun sens. Des bribes de la soirée de la veille me revenaient, j’étais dans un bar, puis une boite, travaillais-je ? Non… J’étais avec des amis, je leur faisais faire ce rallye tant apprécié des boites des nuits et bars de Huntington. Les verres gratos, les filles qui viennent à notre table, on se sent comme le roi de la nuit, aimé par son pouvoir, craint pour la même raison, et surtout détesté. Je sais que le jour où je quitte cette unité, le jour ou une merde arrivera, ils seront tous là présent à mon procès prêt à me jeter la première pierre, attendant avec un impatience un nouveau moi, un homme plus corruptible que moi.

Alors que mon corps transpirait encore l’alcool au point de me faire de nouveau tomber dans un coma éthylique, je pris la dangereuse décision de me lever, c’était probablement la seule que j’allais prendre aujourd’hui. Titubant je me dirigeais vers la salle de bain, pris une douche rapide avant de sortir de mon placard un costume noir rayé, le dernier bouton de la chemise laissé ouvert, j’étais prêt à sortir. Il était 17h et ma journée de boulot allait commencer, je devais passer au commissariat, faire un peu de paperasse et après ça je commençais ma tournée des bars, parlé à quelques indics, écouter les bruits de couloirs, ce genre de trucs. On m’indiqua que le patron du Pim’s a eu un problème de racket, probablement quelques gamins du coin, quoiqu’il en soit je devais passer.

Dans ma vieille Chevrolet je me dirigeais vers le bar, la nuit était tombée, transformant les hommes d’affaires en pervers prédateurs, les femmes responsables et mères aimantes en cougar profitant de l’absence de leurs maris. C’est dans la nuit qu’on s’aperçoit du vrai visage d’une ville et des gens qui la polluent, les gens n’épousent pas leur vrais natures, ils préfèrent avoir cette double vie, frôler la schizophrénie, tant que ça rapporte et qu’ils montent dans l’échelle sociale. Mon seul avantage sur ces gens, est le fait que je n’ai jamais été en désaccord avec moi-même, je ne risque pas de faire une crise nerveuse, de plonger dans une marre de cachetons pour essayer d’oublier à quel point ma vie est misérable. J’arrivai alors dans le parking du Pim’s, ferma ma porte avant de rentrer dans le bar, il y avait une petite queue devant, mais comme à mon habitude je ne la fais pas. Je serai la main du videur, une tape sur l’épaule, un sourire en coin et me voilà rentré.

La musique forte, et l’odeur de l’alcool s’emparaient de mon corps, et plus précisément de mon estomac… Je m’approchai du bar, la mâchoire serrée, demandant une San Pellegrino au barman étonné de ne pas me voir avec un classique whiskey coca. Rien que penser à ce breuvage me rendait malade. Je pris ma première gorgée d’eau fraiche avec quelques cachetons, avant de jeter un regard discret dans la boite, il y avait du monde, en grande majorité des jeunes qui semblaient s’amuser, célébrer je ne sais trop quoi. Quelques vieux présents dans un coin, un verre chacun, pas de bouteilles, ils n’ont pas l’air de célébrer quoique ce soit eux. J’attirai le barman vers moi de nouveau « Il est ou George ? » C’est le patron. « Il devrait pas tarder à arriver » me dit-il avec un sourire, comme si ça me faisait plaisir d’attendre ici, écouter de la musique forte et boire de la flotte… Nom d’un cul d’un lama serbe, il ne pourrait pas être un peu plus précis aussi ?! Si ma mère me dit qu’elle ne va pas tarder, je sais que je dois atteindre une plombe avant de voir son joli minois botoxé passer la porte du restaurant ou j’ai l’habitude de la retrouver. Alors j’attendis, parceque je n’avais que ça à faire. Je checkais mon téléphone, mais pas de réseau, de toute façon personne n’allait m’appeler à cette heure-ci. Une voix grinçante me sortit de mes pensées, une jeune blonde se tenait devant moi, je levai les yeux, un vague sourire en coin dessiné sur mes lèvres… « Salut ! », la jeune fille me demanda si j’attendais quelqu’un… « En quelque sorte, mais je vais peut-être là pour un moment je le sens. » Cela la fit rigoler, et pris place à côté de moi, je serai les lèvres quelque peu gêné. Je n’étais guère motivé à l’idée de draguer ce soir, j’étais fatigué, le cerveau ankylosé, bref pas en état. Je sais que pleins d’hommes trouveraient la force de parler à une fille comme ça, c’était une jeune blonde, bronzée par ses heures passées à la plage à lire ses bouquins, probablement une étudiante, qui fait ses études dans les universités privées pour qui papa a fait un gros chèque pour que sa fille ait un beau diplôme, en sachant très bien qu’elle prend l’université pour un club de rencontre élitiste ou elle trouvera le futur homme de sa vie avec qui elle divorcera dix ans plus tard. « Je m’appelle Vivienne » me dit-elle, « je m’appelle personne » pensais-je, « August » dis-je à la place… C’est alors qu’une autre voix me sorti de cette conversation, c’était libérateur, je demandais n’importe quoi pour me sortir de là, même mon père aurait mieux que de faire semblant à m’intéresser à ce qu’elle dit. J’aurai aimé que ce soit le patron, mais sa voix était trop fine et agréable pour ça. Je tournais sur mon tabouret pour me trouver nez à nez avec Naya. « Bonsoir tout d’abord » répondis-je, et « oui je travaille, ça se voit pas mais si pourtant. ça va? Et toi tu fais quoi seule ici ? Oh et Naya je te présente Vivianne… Euh Vivienne… » Repris-je avec un sourire narquois car je savais que tout comme moi elle ne supporterait pas la blondasse à mes côtés. Je reluquais avec la plus grande discrétion la brunette qui se trouvait en face de moi, ses yeux bleus perçants, et toujours très élégante comme à son habitude. Je pris une nouvelle gorgée de ma boisson, savourant la situation.


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MessageSujet: Re: you're mine, if i say so ☂ AUGUST   you're mine, if i say so ☂ AUGUST EmptyJeu 3 Jan 2013 - 23:38



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Leur première rencontre fut il y a quelques temps dans un bar. Le voir ici ne devrait pas l'étonner. Le voir ici avec une poupée Barbie aux gros airbags, aussi bien par devant que par derrière, ne devrait pas l'étonner. Et ça ne l'étonne pas. Ça l'agace en réalité, ça l'irrite, ça la fâche or, bien trop fière pour le montrer, Naya avait l'intention d'agir comme elle faisait toujours, être hautaine et ignoble. « Bonsoir tout d’abord ». Ou pas. Qu'avait-il de si bon, ce soir ? A première vue pas grand-chose. Le regard bleu de la jeune femme devenait soudainement menaçant et il était surtout destiné à cette étrangère. Il existait sur cette terre des gens comme ça, bien que ne sachant rien d'eux ou de leurs misérables petites vies, ils vous donnaient cet étrange envie de leur cracher dessus, les transcender, à leur arracher la tête, pour un rien. Pour la simple raison qu'il existe et qu'ils ont croisé votre chemin. « oui je travaille, ça se voit pas mais si pourtant. ça va? Et toi tu fais quoi seule ici ? Oh et Naya je te présente Vivianne… Euh Vivienne… ». Cette vipère... oups, Vivienne, en faisait partie justement. D'un air hostile, la brunette la fixa en répondant bien trop froidement, en s'adressant à cette blonde aux airs potiches... « J'aurais aimé te dire enchantée mais, c'est loin d'être le cas. Je n'ai que faire de ton prénom. », vive la délicatesse des propos. C'est un art. Un art je vous dis !, « Maintenant, si tu voulais bien dégager de là et aller pavaner ton derrière de vache devant quelqu'un d'autre. ». Désagréable et déplaisante à souhait, la belle Naya décida de ne plus prêter d'importance à cette fille. S'installant confortablement aux côtés du bel homme, elle allait faire en sorte que son attention soit toute rivée sur elle. Uniquement sur elle. Maintenant esclave de cette savoureuse sensation qu'est d'être le centre du monde, la brunette ne pouvait plus agir autrement. Surtout quand il s'agissait de lui. Quand bien même elle ne savait pas grand-chose sur lui, le blondinet s'était tout de même invité dans l'esprit de la jeune, malgré elle. Faites-lui cette remarque et elle la nierait sur-le-champ. Elle, s'attacher à quelqu'un ? Se sentir attirée par un homme comme une abeille attirée par le miel délicieux ? Jamais. Et pourtant, sa situation aujourd'hui était bien étrange. Une autre à la place aurait eu recourt à la douceur féminine, cette chose qu'on appelle la délicatesse... Quelle bonne blague. Le sale caractère de cette femme faisait, d'après certains, tout son charme. Quoiqu'il en soit, elle s'enfichait pas mal. Qu'elle repousse les autres avec un tel comportement, elle s'enfichait pas mal. De toutes les manières, elle avait sa méthode pour être dissuasive. « Pour répondre à ta question, ça va très bien pour ma part. Surtout quand je vois que tu fournis tellement d'efforts dans ton travail. ». Remarque accentuée de sarcasme. Ah mais c'est vrai son travail... il faisait quoi déjà ? La belle brune l'avait-elle oublié ou Leroy ne le lui avait simplement jamais dit ? Elle n'en avait pas la moindre idée... Autant dire qu'à chaque fois qu'ils se rencontraient, les deux étaient bien trop occupés à faire autre chose que de se poser ce genre de questions.

Crédule malgré elle dans de telles situations, Naya pouvait s'imaginer tous les scénarii possibles concernant ce bel étalon. Absolument tout. Sauf, la réalité qui un jour la giflerai en plein visage sans qu'elle puisse réagir ou se défendre. Pauvre fillette allant tout droit vers un triste sort qu'elle était loin de pouvoir même concevoir !


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MessageSujet: Re: you're mine, if i say so ☂ AUGUST   you're mine, if i say so ☂ AUGUST EmptyDim 6 Jan 2013 - 18:08



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Mon boulot consistait principalement à subir les jérémiades et divers ragots des boites de nuits et bars de huntington. Que ce soit le bar du coin rempli de pochtrons à partir de l’aube ou la boite hype remplie de jeunes alcoolisées qui s’amusent tant qu’ils peuvent. Je devais endurer des heures de pleurnichements, de complaintes par rapport au bar d’à côté qui a des autorisations et lui non etc. Mon job n’est pas aussi glamour qu’il en a l’air, mais il n’en reste pas moins plus trépident que celui qui m’était destiné lorsque je n’étais qu’un ado. Je me plais dans mon métier sans avenir, ce métier qui finira forcément par me tuer, ce que ce soit l’alcool, les maladies transmissibles lors d’une nuit sous coc’ ou même une balle perdue au détour d’un club uppé de cette contrée paumée. Mais voila je m’amuse, mes jours ne se ressemblent pas, chaque jour son lot de surprise en tout genre et emmerdes diverses. Chaque jour une raclure différente à arrêter, chaque jour une blondasse différente vient m’aborder, bref j’en viendrais presque à m’envier moi-même tant j’apprécie certaines de mes soirées.
Ce soir encore diffère des autres soirs, alors que je sirotais tranquillement mon verre d’eau, ce qui semble être un breuvage interdit dans ces lieux de perdition, une inintéressante mais non moins jolie jeune blonde vient me faire la joie de sa présence et de son décolleté bien trop mis en avant à mon gout pour que mes yeux daignent s’y poser. Vivienne me dit-elle, un nom peu commun, mais qui suis-je pour me plaindre avec un prénom pareil ? Si j’étais une fille (j’aurais été très belle et je serais patronne d’une maison close), mes parents m’auraient surement appelé Summer, ou je ne sais quelle autre expression désignant un mois ou une saison. Je regardai avec un air faussement intéressé la blondasse passer ses mains dans cheveux tout en blablatant quelques mots anodins, je connais bien trop ce charabia pour tomber dans le panneau. Cela aurait pu être une journée comme les autres si une belle brune qui ne m’est pas inconnue ne s’était pas pointée tel un ange salvateur, se préparant à m’ôter de cette interminable conversation.

J’esquissai alors un regard ravi, un fin sourire en coin, laissant apparaitre une dentition parfaite mains non moins timide. Naya était une…une… comment définir ma relation avec la brunette…. Difficile, aurais-je dirais amitié avec beaucoup d’intimités ? Cela ne serait pas vraiment honnête mais comme elle est la seule dans cette situation, gardons ça. Elle était jolie et sympathique, je me surprenais parfois à être moi-même avec elle, sans faux semblant, juste apprécié en toute franchise le moment présent. Mon sourire en la voyant était donc honnête, j’étais content de la voir. Son visage semblait néanmoins afficher un rictus peu commun, c’est à ses premiers mots que je compris… Naya en avait ma compagne du moment, je me délectais de la scène en restant le plus silencieux possible, tentant de me faire oublier afin de ne pas prendre part à cette guéguerre. La blonde choquée et ne comprenant pas vraiment ce qu’il se passe, resta bouche bée, me regardant comme si elle attendait une réaction de ma part. « Désolé boucle d’or » répondis-je en me tournant vers Naya. Je déposai alors un regard plus attentionné sur elle ainsi qu’un sourire plus intimiste… Alors qu’elle me balançait en pleine face un premier pique… Je serai la mâchoire tout en pouffant de rire. « Oh mais je suis en plein travail… J’attends le patron qui voulait me parler. Je ne pensais pas rester ici longtemps, ça peut changer. Tu veux boire quelque chose ? »

Je pris une nouvelle gorgée de mon eau pétillante, alors que je commandais sa boisson. « Tu es ici pourquoi ? Des amis ? » Je prenais doucement la température, je me questionnais sur sa présence, non pas par jalousie ou curiosité maladive, simple intérêt. Je ne voulais pas interrompre ses plans…
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MessageSujet: Re: you're mine, if i say so ☂ AUGUST   you're mine, if i say so ☂ AUGUST EmptyVen 18 Jan 2013 - 22:46



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Cette inconnue était le stéréotype parfait des blondes sans cervelle. Tout ce qu'elle avait c'était un large décolleté qu'elle exhibait fièrement sous les regards curieux des mâles autour d'elles. Et pourtant, son attitude ne semblait pas intéresser August. Tant mieux. Parce qu'en toute honnêteté, s'il s'était laissé facilement baratiner par de telles choses, ça aurait était une situation bien comique. Heureusement, là n'était pas le cas, et il avait aussitôt détourné le regard pour porter son attention sur Naya, leur permettant ainsi de discuter un peu. « Oh mais je suis en plein travail… J’attends le patron qui voulait me parler. Je ne pensais pas rester ici longtemps, ça peut changer. Tu veux boire quelque chose ? ». Ces mots étaient telle une invitation destinée spécialement à éveiller la curiosité de Naya. Qu'est-ce qu'il pouvait bien faire comme boulot qui le pousserait à venir ici pour précisément rencontrer le patron de l'endroit ?, elle n'en avait pas la piètre idée. Jetant un regard curieux vers son eau pétillante, elle répondit finalement à sa question. « Je vais être moins sage que toi, je prendrais une Margarita. », qui a dit que les diamants étaient les meilleurs amis d'une femme ? Cette bonne vieille Margarita les devance de loin ! Répondant à son sourire intimiste avec un sourire tout aussi craquant, la brunette se décida enfin à poser une question qui lui brûlait les lèvres. Plus elle y pensait, et plus elle avait envie de lui demander... « Sinon, tu connais le patron ici ? Qu'est-ce qu'il peut bien te vouloir ? », question posée en toute innocence. Ça la rendait extrêmement curieuse et oh cette curiosité, un bien vilain défaut !

« Tu es ici pourquoi ? Des amis ? », drôle de question. Elle ne savait en vérité pas comment la prendre, à part en rigoler et d'un haussement d'épaule, elle répondit. « Je ne sais pas si je peux vraiment les qualifier d'amis mais, ouais, on peut dire ça. C'est une bande avec qui je traîne ces derniers temps. ». L'amitié, un bien joli mot qui, comme plusieurs autres jolis mots et notions, est une grande foutaise. Une parfaite illusion. S'il y a une leçon à tenir dans cette misérable vie c'est que jamais, oh grand jamais, il ne faut faire confiance à quelqu'un. Encore moins à des gens qui n'ont aucun lien direct avec toi, sous prétexte qu'ils sont des amis. Parfois la brunette se posait même la question : est-ce que ça existe ? Dans ce monde pourri remplit de gens inutiles, qui sont par-dessus tout des opportunistes, prêts à vous piétiner sans hésiter un instant si c'était dans leur intérêt. La belle le pensait sincèrement parce que justement, elle était comme eux. Prête à retourner sa veste quand bon lui semble et surtout quand ça l'arrange. Bon dieu, une vraie garce mais, elle s'assumait. Souriant enfin, elle enchaîna... « De toute façon, on s'en fiche. Ils peuvent vivre sans moi. », Naya avait bel et bien dit ça, elle qui aime être le centre du monde s'en foutait en réalité pas mal de ces personnes qu'elle fréquentait à l'université. Peut-être pas tous mais, la plupart de ceux qui faisaient partie de ces plans ce soir, alors, ils pouvaient aller au diable !, « Par contre, tu comptes t'accrocher à ton eau pétillante longtemps ? », ce n'était pas dans ses habitudes, surtout en sachant comment les deux s'étaient rencontrés il y a un moment. Cependant, elle devait tout de même avouer que pour passer du bon temps, Lee en connaissait un rayon, et ça n'avait rien à voir avec l'alcool...


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