❝ Qui aime bien châtit bien, dit le dicton... ❞ (feat Kyle)
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Sujet: ❝ Qui aime bien châtit bien, dit le dicton... ❞ (feat Kyle) Lun 3 Aoû 2015 - 20:34
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Qui aime bien châtit bien, dit le dicton...
(Avis de Joey sur le sujet : Foutaises ! Les gens aiment à rabâcher des dictons à la con pour tout et n'importe quoi !)
C’est avec un grand sourire sur les lèvres, comme à son habitude, que Joey déambule entre les tables du Diamond’s, afin de déposer et de prendre des commandes. Pour l’heure, la boîte de nuit était encore calme, les fêtards nocturnes n’arriveraient que dans quelques heures, on trouvait surtout des individus qui voulaient s’amuser un peu, avant d’entamer une soirée de fête (ici ou ailleurs, J. s’en cognait.). Le service de Joséphine n’avait démarrée que depuis quelques minutes, et elle était déjà pressée qu’il touche à sa fin. La raison ? Comme bien souvent, elle tient en un seul prénom : Kyle. Ils ne s’étaient croisés que brièvement (Joey veillant toujours à écouter le temps passé en sa présence pour éviter de leur envoyer des piques : pas vraiment pro, vis-à-vis des clients. Aussi partait-elle dès qu’elle n’avait plus de raisons de supporter la présence de l’autre crétin.). Et pourtant, le barman avait réussit à énerver Jo (il faut dire qu’il semblait savoir quoi dire pour l’agacer, ce qui poussait souvent Joey à se demander s’il n’avait pas un diplôme d’emmerdeur professionnel !) Cela étant dit, en un sens, cette situation était amusante (oui, Joey a tendance à essayer de voir le positif dans n’importe quelle situation, même la plus horripilante qui soit !) : la jeune mère de famille pouvait ainsi continuer à s’exercer à lancer des piques. Depuis que les Tarantino avaient déménagés, Joey n’avait plus ses « excercies ambulants » à portée de main (à comprendre : les quelques ami(e)s que Joey avait réussit à se faire à New York, et aussi Toya, sa meilleure amie, du moins, quand celle-ci pouvait venir voir J. et Lulah.).
Tout en sifflotant, la serveuse, termina de débarrasser une table, avant de réaliser que des petits malins étaient venus lui faire une visite surprise, et avaient profité de la voir occupée pour s’installer non loin d’elle. Il s’agissait de Tallulah et de sa nounou (même si Tallu détestait qu’on emploi ce mot pour désigner les personnes que sa mère dégottait pour s’occuper d’elle, lorsqu’elle bossait.). Le sourire de la serveuse se fit plus grand, et incontestablement bien plus franc que tout ceux qu’elle pouvait faire lorsqu’elle travaillait, dès qu’elle vit sa fille. Tout en allant prendre les commandes des deux nouvelles arrivées, Joey appris qu’elles venaient patienter ici, avant de pouvoir aller au cinéma, voir un film dont Lulah ne cessait de parler depuis des semaines. A croire qu’être têtu était une norme chez les Tarantino ! Juste avant d’aller prendre en charge une autre table, Joey vit Tallulah adresser un signe de la main, ponctué d’un sourire, pour saluer... Kyle, comme Joey pu le voire, en regardant dans la même direction que sa fille. La vie étant parfois follement stupide, il se trouvait en effet que l’adolescente s’entendait plutôt bien avec le collègue de sa mère. Ce qui était une preuve, pour J., que Kyle n’était qu’un grand gamin : s’entendre assez bien, en peu de temps, avec un ado n’est en effet pas à la portée de tous les adultes. Si ça n’avait pas été Kyle, Joey aurait trouvé cela cool pour Tallu, car ça aurait montré que sa fille était mature, et elle aurait même trouvé ça sympa de voir un de ses collègues faire des efforts pour s’entendre avec sa fille. Mais il s’agissait de Kyle, l’un des mecs les plus immatures qui lui ait été donné de connaître. Et le 1er qui prétend que Joey est douée pour trouver des points négatifs chez Kyle pour masquer à quel point il peut étrangement l’attirer risque de se prendre sur la tronche le plateau – rempli de verre vide – qu’elle porte en ce moment-même : vous voilà donc prévenus !
La jeune femme alla vider son plateau, avant d’aller transmettre les commandes qu’elle venait de prendre au bar. Attendant que ça soit enfin prêt (et comme il n’y avait pas de nouveaux clients), la jeune artiste resta au comptoir, fouillant la salle du regard, prête à rejoindre les tables dont elle avait la charge si jamais un client signifiait avoir besoin d’une serveuse. Son regard se posait souvent sur la table occupée par sa fille, qui en profita d’ailleurs pour s’adresser à elle (signer, c’est utile pour communiquer, même à distance, sans avoir à hausser la voix pour passer par-dessus le chahut environnant.). « Idiote », fut la réponse que Joey signa à sa fille (celui-ci lui ayant demandé où en était le décompte des points, du petit jeu de piques auquel J. s’adonnait avec Kyle. Ne cherchez pas à comprendre pourquoi, mais Lulah estimait qu’il était de son devoir de tenir les comptes.). D’ailleurs, en parlant de Kyle, le jeune homme arriva à proximité de Joey. Voyant que celui-ci semblait sur le point de lui parler, Sephy leva la main pour l’interrompre, et lui dit, tout en veillant à tourner le dos à sa fille, faisant donc face à Kyle : « Ecoute, si ce que tu t’apprêtes à me dire n’a aucun rapport avec le boulot : ferme-la. J’ai pas envie que Lulah assiste encore à tes gamineries. ». Elle faisait bien entendu allusion au fait que sa fille savait lire sur les lèvres, et, de ce fait, pouvait comprendre ce que son entourage disant, dès lors qu’elle voyait leurs lèvres bouger. Certes, elle s’avançait sans doute en disant que son collègue allait encore lui dire une connerie sans intérêt, mais... Non, elle était sûre qu’elle ne s’avançait pas, étant donné qu’il passait les ¾ de son temps à jouer à l’imbécile lorsqu’il lui parlait... « Tu finirais par la convaincre que tous les barmen sont des gamins immatures ! », termina-t-elle avec un petit sourire en coin, ne prenant pas la peine de préciser que, la concernant, tous les barmen étaient déjà des crétins finis (et cela était valable pour le genre masculin en générale : jolie opinion de Joey sur les mecs, mais, au vu de son passé, on peut la comprendre.)
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Kyle Redwist
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› MESSAGES : 220 › EMMENAGEMENT LE : 29/10/2013 › AGE : 36 › STATUT CIVIL : Père célibataire d'une petite fille de 4 ans. Elle s'appelle Emma et c'est la femme de sa vie. Et amoureux d'une irlandaise qui lui fait complètement perdre la tête ! › QUARTIER : Je vie sur Orange Avenue avec ma soeur et mon meilleur ami. › PROFESSION/ETUDE : Barman au Diamond's › DOUBLE COMPTE : Adam, Emma, Snow, Teddy, Andrew et Judy › CELEBRITE : Jean Luc Bilodeau › COPYRIGHT : Bazzart
Sujet: Re: ❝ Qui aime bien châtit bien, dit le dicton... ❞ (feat Kyle) Mar 4 Aoû 2015 - 16:28
Kyle n’était pas de bonne humeur, Sasha refusait toujours de lui parler et ça commençait vraiment à lui peser. Il s’était même mis à ranger ses affaires dans la maison pour arranger les choses, il avait tenté de s’excuser un nombre incalculable de fois mais cette fois Sasha était vraiment en colère. Il comprenait son point de vu, il ne voulait pas l’inquiéter et c’est pour ça qu’il ne lui avait pas parlé des combats de rue. Il savait qu’elle désapprouverait, il avait essayé d’arrêter. Sa blessure était remis depuis plus d’un mois maintenant et jusqu’à il y a 1 semaines Kyle avait tenu. Mais une énième fois Sasha l’avait ignoré et Kyle avait ressenti le besoin de se défouler. Il savait qu’il devait redoubler d’effort pour que Sasha et Oliver ne sachent rien. Si sa sœur l’apprenait elle ne lui adresserait probablement plus jamais la parole. Mais plus Sasha l’ignorait plus il était en colère et plus il avait besoin frapper. C’était un foutu cercle vicieux. Kyle étant donc de mauvaise humeur ces derniers jours les serveuses qui avait bossés avec lui en avait fait les frais. Le service de ce soir serait différent parce qu’il le faisait avec Joséphine et qu’il se réjouissait d’avance de pouvoir l’emmerder ça lui mettait un peu de baume au cœur comme on dit. Kyle avait un don indiscutable pour énerver les gens et en particulier Joey. Du jour où elle était arrivé il avait jeté son dévolu sur elle, elle se révélait en plus être une sacré adversaire. Plus elle l’envoyait bouler et plus ça l’amusait c’était aussi simple que cela. C’était bizarre comment Kyle pouvait être 2 personnes totalement différentes. D’un côté un serveur, prétentieux, chiant et immature et de l’autre un papa poule complètement responsable et mature quand il s’agissait d’Emma. Bonjour la schizophrénie. Kyle était un grand gamin et ses plaisanteries son sourire cachaient une blessure. Donner le change il avait un certain talent pour ça.
Kyle était à son poste derrière le bar et préparait les quelques commandes qu’il y avait. Il n’y avait pas encore foule en même temps il était vraiment tôt et en général la foule commençait à arriver vers 00H. Il était en tous les cas assez tôt pour que Lullah la fille de Joey débarque avec sa nounou. Elle lui adressa un signe de la main auquel il répondit en souriant. Il poussa même à lui dire bonjour en langage des signes. Depuis qu’il côtoyait la jeune fille, il s’intéressait au langage des signes, ba oui se serait plus simple pour communiquer correctement avec elle. Et puis surtout au moins il comprendrait ce que la mère et la fille se disaient derrière son dos. Kyle rigolait bien avec l’adolescente, preuve qu’il pouvait cruellement manquer de maturité mais qu’y avait-il de mal à ça. Il savait faire la part des choses. Alors qu’il regardait l’échange de signe entre Joey et Lullah il ne compris que le signe de J. Elle venait de traiter sa fille d’idiote, c’était bien suffisante pour épuiser la curiosité du jeune barman. Comment il connaissait le signe : Idiot ? Vous vous doutez bien que la première chose que Kyle avait regardé en matière de langue de signe c’était comment on insultait en signant. Ba quoi au moins il pourrait insulter J. en silence c’était plutôt cool non ? Il s’approcha alors de la jeune femme un plateau de commande remplit entre les mains. Pour faire l’échange entre celui qu’elle avait de vide entre les mains. Avant même qu’il est eu le temps de dire quoi que ce soit elle lui dit : « Ecoute, si ce que tu t’apprêtes à me dire n’a aucun rapport avec le boulot : ferme-la. J’ai pas envie que Lulah assiste encore à tes gamineries. » Kyle lui adressa son petit sourire moqueur, genre cause toujours tu m’intéresses. Il lui répondit alors : « Ah excuse-moi tu as dit quelques choses ? Non parce que je t’écoutais pas ! » Grand sourire sur les lèvres, il récupéra le plateau vide et posa dans les bras de la jeune femme le plein avant de finalement lui demander ce pourquoi il était venu la voir : « Qu’est-ce que t’as dit Lullah pour que tu l’as traite d’idiote ? » Il était fier de lui il avait réussi à reconnaitre un mot en langage des signes et je préfère vous dire que ce n’est pas simple du tout. Kyle avait toujours ce même sourire stupide sur les lèvres, sourire profondément agaçant quand on y regardait bien. La jeune femme ajouta : « Tu finirais par la convaincre que tous les barmen sont des gamins immatures ! » Kyle rigola, oui oui il se moquait ouvertement d’elle. Elle pouvait bien le traiter d’immature en même temps si elle ne lui avait pas dit mille fois elle ne lui avait pas dit 1 fois. « Change de disque Joséphine ! Parce que sinon toi tu finiras par la convaincre que tu es vraiment rabat joie. » Il lui fit un clin d’œil et retourna derrière son bar, de nouveau client était arrivé et il devait s’occuper d’eux. Et elle avait 2/3 boissons à servir. Mais il savait qu’elle n’en avait pas fini avec lui, il l’avait appelé Joséphine et elle détestait ça. Une arme tellement facile pour Kyle.
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Sujet: Re: ❝ Qui aime bien châtit bien, dit le dicton... ❞ (feat Kyle) Mer 5 Aoû 2015 - 0:37
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Qui aime bien châtit bien, dit le dicton...
(Avis de Joey sur le sujet : Foutaises ! Les gens aiment à rabâcher des dictons à la con pour tout et n'importe quoi !)
Quand Joey essayait de rationnaliser la vie, comme beaucoup, elle trouvait des explications à la con. Et l’une des choses qu’elle tentait de justifier depuis son arrivée à Huntington Beach était le fait qu’elle devait se coltiner – régulièrement - un boulet comme collègue. Certes, elle n’était pas en admiration devant tous ses confrères et ne s’entendait pas forcément avec tous, mais il faut dire que Kyle était le roi des abrutis. Même en se prenant un coup sur la tête, elle doutait qu’elle puisse un jour changer d’avis sur la question, c’est dire à quel point elle avait une bonne image du jeune homme. (Ou juste montrait qu’elle mérite la palme de la nana qui sait le mieux trouver des tonnes de raisons pour ne craquer, ça dépend du point de vue.) La seule raison que Sephy avait trouvé pour expliquer sa malchance de devoir supporter Kyle, c’était son karma. Depuis toujours, Joey avait un truc avec : ça lui servait à expliquer la moindre embrouille qui lui tombait dessus. Et, au vu de sa vie, elle estimait que le sien était merdique ! Pour en revenir à Kyle, il était clair que si Tallu n’avait pas autant sympathisé avec lui, elle aurait été nettement moins gentille avec lui. Car oui, aussi étonnant que ça puisse paraître, elle se retenait quelque peu lorsqu’elle le vannait. La preuve : lorsqu’il la chambra en prétextant ne pas l’avoir écouté, elle se contenta de pousser un soupir et de lever les yeux au ciel. Réellement consternée. Et ne résista à la tentation de déclarer (car nul n’est parfait, et J. avait toujours du mal à ne rien renvoyer à Kyle quant il la cherchait) : « Que tu es drôle ! Comme si tu pouvais m’ignorer alors que ton passe-temps préféré semble être d'attendre que je te couronne roi des cons ! ». A son ton, on pouvait comprendre que, pour l’instant, il était en passe de réussir son défi. D’ailleurs, un jour, Joey lui offrirait sans doute un trophée de crétin fini : au moins, il pourrait se vanter d’avoir remporté un truc dans son existence passée à jouer au coq dans une basse-cour qui laissait à désirer.
Tapotant sur le comptoir, la jeune femme attendit le retour de Kyle (pour le boulot, n’allez pas croire qu’elle aimait leur jeu de boulets, ça serait... comprendre Joey à la perfection !). Lorsque celui-ci réapparut et l’interrogea sur la raison du « Idiote » qu’elle avait signée à Lulah, la serveuse fut partagée. Elle n’était même pas étonnée de voir qu’il parvenait à comprendre les signes pour les insultes (encore un truc attestant la grande maturité de Kyle !). Elle était également agréablement surprise par Kyle, qui commençait à comprendre le langage des signes, alors qu’il ne s’y intéressait que depuis peu (du moins, à sa connaissance). Il y avait aussi le fait qu’elle se sentait un peu épiée par le barman, et redoutait le jour où il comprendrait presque tous les signes : elle ne pourra même plus se plaindre de lui à sa fille sans que ce sombre crétin ne déchiffre ses propos ! (Il ne manquerait plus que ce nigaud croit que Joey passait son temps à parler de lui. Stupidement, Joey se fit la réflexion qu’il était encore heureux qu’il ne puisse lire dans ses pensées, il pourrait alors voir que celles-ci se tournaient souvent vers lui. Bien trop souvent, au goût de la Tarantino, mais là n’est pas le sujet.). « Mais, dis-moi voir, ne serait-ce pas parce que tu es trop occupé à essayer de comprendre ce qu’on se dit avec Tallu que tu ne fais même plus attention à ce qu’on te dit ? », demanda-t-elle en faisant allusion à ce qu’il avait dit quelques minutes plus tôt – et ce, même si elle n’en avait pas cru un seul mot. Remarquez bien qu’elle ne prit même pas la peine de lui répondre : poser une autre question – bien souvent, con – à une question – bien souvent con elle aussi, ou indiscrète – c’était un truc que Jo. adorait faire pour jouer avec les nerfs des gens. Autant dire qu’avec Kyle, elle utilisait souvent de cette méthode !
La serveuse attrapa son plateau, et, tout en vérifiant que Kyle ne s’était pas trompé dans les boissons (sait-on jamais, vu l’énergumène, il était préférable d’être trop prudent !), elle lui lança une nouvelle pique sur la gaminerie des barmen. Et cet idiot eut l’audace de ponctuer sa réplique d’un « Joséphine ». Sacrilège ! Les mains de Joey se crispèrent un peu plus autour du plateau qu’elle portait, alors qu’un cinglant: « Abruti » lui échappa. Comme à chaque fois qu’on s’adressait à elle en utilisant son prénom en entier, son regard se voila quelques instants. Si elle ne supportait pas son prénom, ça n’était pas uniquement parce qu’elle le trouvait vieillot, mais surtout parce qu’il lui rappelait son enfance. Et de fait, la conscience de porter le prénom qui aurait dû être celui de son aînée, que sa mère avait perdue lors d’une fausse-couche. Mais aussi le doute : avait-elle été une Joséphine à la hauteur des attentes de ses parents, à la hauteur de celle qu’aurait été sa sœur ? Et avec ces questions se réveillait le manque de confiance dont Joey souffrait. Cependant, tout cela ne fut perceptible qu’une brève seconde, car J. se ressaisit rapidement en secouant la tête, et en retournant au boulot. Elle avait des commandes à donner, et d’autres à prendre. Fort heureusement d’ailleurs, car sans cela, elle aurait été capable d’incendier Kyle, et ce, devant les clients, tant elle détestait son prénom, et encore plus qu’il s’en serve.
Parmi les commandes qu’elle prit se trouva celles de la table de Lulah, le duo ayant enfin fait son choix. Joey en profita pour exiger à sa fille un résumé du film, non par manque de confiance en l’adolescente, mais parce qu’elle n’allait que rarement au cinéma. Sephy n’avait pas vraiment l’occasion de sortir : lorsqu’elle ne bossait pas, elle gérait la vie quotidienne de leur appartement. Son temps libre ? Elle le partageait entre des moments de complicité avec sa fille, des conversations avec Toya sur Skype, les cours d’Art qu’elle suivait, ou encore, s’adonner à ses passions pour le sport et l’Art. Ayant peu d’argent (par choix), elle préférait garder celui réservé aux loisirs/bien-être personnel pour Tallu, s’oubliant souvent au profit de sa fille (ne le regrettant pas pour autant.).
Quelques minutes plus tard, Joey fut de retour au bar (avec, en pensée, un beau : « Oh la poisse ! » à la perspective de voir supporter Kyle, même si que brièvement.). Notez qu’elle ne se priva pas pour prendre l’initiative de le provoquer : « Si être rabat-joie, c’est être réaliste... Je suis rabat-joie ! ». Elle prit même à parti un trio de jeunes vacanciers dont Kyle avait pris la commande (non, le regard de Joey ne s’égarait pas vers le bar de temps à autre : vous rêvez !) à parti : « Est-il préférable d’être réaliste, ou doté de la maturité d’une noisette ? » Oui, Joey aime les expressions qui sortent de n’importe où, il faudra vous y habituer ! « On peut être les 2 à la fois, je sais... Même si mon collègue aurait plutôt tendance à figurer dans l’élite des boulets. » Elle ponctua son interrogation d’un immense sourire, illustration parfaite d’un jeu de taquineries innocents entre collègues : il fallait bien maintenir l’illusion que l’entente était présente devant les clients ! S’adresser ainsi à des clients n’était pas un hasard pour Joey : elle avait bien vu que Kyle avait visiblement fanfaronné devant les deux jeunes femmes du trio. Certes, ça pouvait n’être qu’un truc de barman, très commercial et avenant, mais Joey estimait qu’il était de son devoir de mettre en garde la gente féminine du fait incontestable que Kyle était un Don Juan à la noix. « Ton avis, P’tit Kiki ? ». Adorable le surnom à l’égard du barman, vous ne trouvez pas ? Petite vengeance de Sephy pour l’utilisation du Joséphine, un peu plus tôt. (Et si jamais ce surnom amuse Kyle, ça n’est pas grave, elle en a d’autres en stock pour lui.). Bien entendu, celui-ci n’a pas été choisi sans raison (réfléchissez à un possible double-sens, et vous aurez tout compris. Oui, Joey est fourbe de faire cela, mais bon, Kyle l’a bien cherché !). En attendant une réaction de la part de son collègue, la jeune femme se mit à nettoyer le comptoir (du moins, là où s’étaient trouvés des clients un peu plus tôt, qui étaient parti avant qu’elle n’arrive au bar.).
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› MESSAGES : 220 › EMMENAGEMENT LE : 29/10/2013 › AGE : 36 › STATUT CIVIL : Père célibataire d'une petite fille de 4 ans. Elle s'appelle Emma et c'est la femme de sa vie. Et amoureux d'une irlandaise qui lui fait complètement perdre la tête ! › QUARTIER : Je vie sur Orange Avenue avec ma soeur et mon meilleur ami. › PROFESSION/ETUDE : Barman au Diamond's › DOUBLE COMPTE : Adam, Emma, Snow, Teddy, Andrew et Judy › CELEBRITE : Jean Luc Bilodeau › COPYRIGHT : Bazzart
Sujet: Re: ❝ Qui aime bien châtit bien, dit le dicton... ❞ (feat Kyle) Jeu 6 Aoû 2015 - 16:20
Kyle aimait bien le petit jeu qui s’était installé entre lui et Joey, il trouvait ça plutôt marrant de la voir sans cesse le qualifier de mec totalement immature. Faut dire qu’il en jouait et particulièrement avec elle. Elle l’avait immédiatement qualifié de sombre crétin alors autant dire qu’il lui donnait de quoi confirmer sa première analyse. En réalité Kyle n’était pas immature il ne se prenait simplement pas au sérieux. Il était passé tout près de la mort, il avait passé des mois dans le coma alors autant dire qu’il voulait simplement profiter à fond de la vie. Il n’avait pas envie de s’empêcher de rire sous prétexte qu’il devait agir avec maturité. Mais son immaturité aujourd’hui ne l’empêchait pas de s’occuper de sa fille, et finalement dans le fond le plus gros défaut de Kyle ce n’était pas son immaturité mais plutôt son inconscience du danger et ce besoin irrépressible d’adrénaline pour se sentir vivant. Sans même parler des combats qu’il faisait pour recevoir des coups et avoir mal, la seule façon qu’il avait trouvé pour se punir et évacuer la colère qu’il avait contre lui. Son inconscience l’avait d’ailleurs mené à plusieurs semaines d’arrêt de combat parce qu’il avait pris un coup de couteau. Ça lui laissait maintenant une balafre d’une vingtaine de centimètre sur l’abdomen. Il aura comme ça des histoires à raconter à ses petits-enfants. Bref c’est donc naturellement qu’il avait cherché la jeune femme quand elle était entrée dans son champ de vision. Elle lui répondit : « Que tu es drôle ! Comme si tu pouvais m’ignorer alors que ton passe-temps préféré semble être d'attendre que je te couronne roi des cons ! » Kyle lui rigola au nez en levant un sourcil avant de lui répondre : « Je ne sais pas qui de nous deux ne peut pas ignorer l’autre. Mais si je me souviens bien c’est toi qui m’as adressé la parole ce soir ?! Alors c’est qui, qui peut pas ignorer l’autre ? » Il avait un sourire charmeur sur les lèvres, son petit sourire enjôleur qui marchait en règle général bien sur une fille banale. Il ne s’attendait pas à ce que ça fonctionne sur Joey, elle n’était pas une fille banale mais c’est ce qui-là rendait si intéressante aux yeux de Kyle. Il avait ce sourire juste pour l’exaspérer un peu plus. Et il parierait que ça allait fonctionner.
Kyle se réjouissait vraiment de ce service qu’il allait faire avec la jeune femme. Honnêtement ça mettait un peu de gaîté dans sa vie du moment. Avec sa sœur qui lui faisait la gueule et lui qui faisait la gueule à Oliver ce n’était pas franchement la joie à la coloc. Les seules moments où il entendait le son de la voix de Sasha c’était quand elle s’adressait à Emma ou qu’elle lui demandait quelques choses qui concernait Emma sinon elle ne lui parlait plus. Et être brouillé avec sa sœur jumelle c’était un réelle supplice ça n’était jamais arrivé, pas aussi longtemps et pas comme ça en tous les cas. « Mais, dis-moi voir, ne serait-ce pas parce que tu es trop occupé à essayer de comprendre ce qu’on se dit avec Tallu que tu ne fais même plus attention à ce qu’on te dit ? » lui dit la jeune femme, elle prenait soin d’éluder sa question mais Kyle était tenace. Il répondit alors du tac au tac : « Non en fait je t’écoute pas la plupart du temps. Au cas où tu ne le savais pas bien souvent t’es ennuyante. » Un nouveau sourire, genre je me fou de ta gueule à la Kyle Redwist puis il insista : « Bon qu’est ce qu’elle t’a dit Tallu ? » Même s’il devait passer la soirée à lui poser la question, il finirait par savoir. Quand il avait une idée en tête il était particulièrement tenace. Il n’avait pas fini de saouler la jeune femme, elle ferait bien de céder. Il avait fini par utiliser l’arme ultime contre la jeune femme, l’utilisation de son vrai prénom. Kyle étant observateur il ne manqua pas de remarquer qu’il avait déstabilisé la jeune femme. Et pas de la façon dont il voulait le faire, il voulait l’énerver pas la blesser d’une quelconque façon. Parce qu’on pouvait le qualifier d’immature, d’égoïste c’était la vérité mais Kyle n’était pas un mauvais bougre. Il n’était pas méchant, juste un peu taquin et ce n’était jamais dans le but de blesser une personne. « Abruti » cinglant que lâchà la jeune femme confirma qu’il était probablement allé trop loin. Note pour lui-même ne plus utiliser le nom de Joséphine sauf en cas d’extrême urgence. La jeune femme était partie servir les boissons qu’il lui avait données alors que lui était repartie derrière son bar.
La jeune femme revint finalement vers lui pas de chance pour elle, il était le seul barman et c’est à lui qu’elle devait s’adresser en cas de commande. Il avait toujours ce même sourire insupportable sur les lèvres quand la jeune femme repris la parole : « Si être rabat-joie, c’est être réaliste... Je suis rabat-joie ! » Kyle leva les yeux aux ciels, elle mélangeait 2 choses complètements différentes. Elle repris la parole prenant à partie 2 filles et un gars assis au bar. « Est-il préférable d’être réaliste, ou doté de la maturité d’une noisette ?... On peut être les 2 à la fois, je sais... Même si mon collègue aurait plutôt tendance à figurer dans l’élite des boulets…. Ton avis, P’tit Kiki ? » Elle l’avait sérieusement appelé Petit Kiki ? Non parce que franchement il avait franchement connu mieux comme surnom pourri. Elle pouvait faire mieux que ça quand même c’était presque décevant venant de sa part. Il répondit alors prenant également le trio à parti : « Et à votre avis est-il préférable d’être soit disant immature ou alors avoir un balais coincé là où je pense ? » Fort heureusement c’était des clients habituels qui avaient l’habitude du franc parlé de Kyle. Sinon il ne se serait jamais permis de parler de cette façon. Il se tourna vers Joey avec son éternel petit sourire narquois et lui dit : « Ton avis, Jo la crasse ? » Ba quoi chacun son petit surnom non ? A noté que Jo la crasse est un film dont le héros porte très bien son nom et arbore une très jolie crinière blonde comme la jeune femme. Kyle n’avait honte de rien, il n’était pas du genre à être blessé dans son égo parce qu’elle laissait penser qu’il avait un petit engin. Il aimait trop la vie pour se laisser pourrir par un égo mal placé. Et il était le premier à rire à ce genre de vanne.
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Sujet: Re: ❝ Qui aime bien châtit bien, dit le dicton... ❞ (feat Kyle) Ven 7 Aoû 2015 - 22:54
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Jamais Joey ne l’avouera, mais elle trouvait les services partagés avec Kyle nettement plus amusants que ceux qu’elle effectuait avec ses autres collègues. Le barman l’énervait autant qu’il l’amusait. Mais il avait surtout le mérite de donner à J. le sentiment d’être une jeune femme comme les autres : l’espace de quelques heures, elle oubliait partiellement certains de ses soucis : se concentrer à la fois sur le boulot à faire, et sur la joute verbale en cours, ça accapare assez l’esprit pour occulter le reste. C’est possiblement grâce à cela qu’elle parvenait à tolérer le sourire insupportablement agaçant de Kyle (même si cela lui était difficile, il arrivait des moments où elle avait envie de lui faire perdre ce sourire qu’il affichait bien trop souvent à son goût.). Celui qui accompagna son constat comme quoi c’était elle qui était venue à lui ce soir lui tapa particulièrement sur le système. Il avait tout du Don Juan de pacotille qu’elle méprisait tellement lorsqu’il faisait cela. Affichant un air attristé, elle rétorqua : « Mince alors, je suis démasquée : en fait, j’peux pas vivre sans toi ! Pour être franche, c’est même pour être à tes côtés que j’ai postulé ici. », prétendit-elle en secouant la tête pour montrer que le niveau de connerie qu’elle avait atteint dans ses paroles était assez élevé. « C’était l’aveu gênant de la soirée. », dit-elle pour terminer son petit numéro de cruche (en somme, ce que Kyle avait en face de lui, la plupart du temps, quand il souriait de la sorte. A la différence près que là, la cruche n’en était une qu’en apparence.). Ca rappelait presque à Joey ses années lycée, où elle tentait de se souvenir ce que ça faisait que d’être une adolescente normale et sans enfant, et où elle se donnait l’impression d’être au cœur d’une mauvaise série pour ado (avec les dialogues bien incohérents et le jeu pitoyable des acteurs, avec, en actrice la plus nulle : Joey Tarantino. Elle n’a jamais été très douée pour oublier qu’elle avait grandit bien plus vite que les gens de son âge et essayer de s’intéresser sincèrement aux mêmes choses qu’eux.)
Sephy regrettait presque que Tallu ne puisse suivre le petit combat verbal du moment, car elle savait que celui-ci lui plairait fortement. (La bougresse, elle prenait plaisir à voir des gens embêter sa mère ! Parfois, Joey songeait à la renier, mais ça ne durait jamais bien longtemps.) Bien qu’ayant conscience que Tallu la désapprouverait si elle venait à le faire, la jeune artiste se fit la promesse de faire un jour de faire en sorte que Kyle ravale son sourire. En effet, elle en était à se demander si elle pouvait en faire une overdose, entre les sourires qu’il lui servait après une vanne dont il était particulièrement fier, ceux pour la provoquer, ou ceux pour rester dans le séducteur si chiant qu’il aimait à être avec n’importe quelle nana pouvait passer sous son nez (selon elle du moins.). Mais, le plus irritant, dans l’histoire, c’était quand même qu’une partie d’elle trouvait que Kyle pouvait presque être craquant quand il souriait. Voilà là tout le paradoxe de Joey au sujet de ses ressentis vis-à-vis de Kyle, cristallisé dans le sourire du jeune homme : il était aussi agaçant et pénible qu’attirant (oui, un seul point positif, faut pas en demander trop de la part de Joey lorsqu’elle est sujet d’un représentant du sexe masculin.). Etant donné que Kyle venait de dire à Joséphine qu’elle était inintéressante, on ne peut la blâmer d’être peu encline à le complimenter (et ce, même si la pique a été lancée dans le cadre de leur jeu : il en allait de la fierté de la jeune femme !). Celle-ci se mit à sourire à son tour, montrant que la conversation l’amusait malgré tout (en dépit du fait qu’il ne voulait pas lâcher l’affaire au sujet de sa conversation avec Lulah) : « Oh si, je le sais, mais c’est fait exprès : j’ai suivis des cours pour ça ! ». Elle ponctua sa phrase avec un petit geste de la main, feignant d’être très fière d’elle. « C’est pour ça que tout ce que je peux te dire sur mon échange avec Tallu, c’est.... », elle s’arrêta alors pour signer (mais sans traduire oralement ses signes) : « Que ça ne te regarde pas, espèce de nigaud ! ». Un peu fourbe, au moment de signer « nigaud », elle prononça : « Imbécile. », juste pour voir s’il allait réagir, et ainsi, confirmer ce qu’elle pensait de lui : qu’il se soit amusé à apprendre en premier lieu des signes pour insulter des gens. Elle aussi pouvait être têtue quand elle le voulait, encore plus quand c’était pour agacer Kyle.
Elle mit à profit le moment passé au contact des clients pour chercher de nouvelles réponses à fournir à Kyle quand il reviendra à la charge pour Lulah (car il le fera forcément, elle le redoutait, c’est qu’elle avait quand même appris à le connaître depuis le mois qu’elle travaillait ici.). En attendant, lorsqu’elle retourna vers le bar, elle relança le sujet sur le fait qu’il la trouvait rabat-joie. Elle écouta sa réponse en souriant, tout en gardant un œil sur la salle, afin d’être en mesure d’aller vers le moindre client/nouveau client, s’il y avait besoin d’elle. Un soupir accueillit le surnom dont il l’affubla : il semblait qu’ils s’étaient trouvé un nouveau jeu pour la soirée. « Je te l’ai dis, c’est à cause de mon éducation! », conclut-elle en haussant les bras, comme si elle n’y pouvait plus rien, comme si elle était vraiment aussi « coincée » que ça. « Je remercierai mes parents un jour ! » Comme si elle allait le faire : sa mère était morte, et elle considérait que son père l’était aussi. Leur éducation stricte avait scindé en deux sa possibilité d’être immature, et les aléas de la vie avaient fini ce travail : elle en avait conscience, même si elle savait pourtant s’amuser. « Car toujours avoir un balai à portée de mains, ça peut servir pour beaucoup de choses.... Une partie de Quidditch improvisé, par exemple ! », oui, elle aussi, elle pouvait dire n’importe quoi. Cela dit, elle n’ira pas jusqu’à avouer qu’elle avait déjà joué à ce sport de sorciers, avec quelques amis, il y avait quelques années. Le petit grain de folie qu’elle avait, elle ne le partageait pas avec n’importe qui. « Etre immature, ça s’apprend aussi ? Ca sert à quoi ? », demanda-t-elle, feignant un intérêt pour les réponses à venir.
La serveuse avait à peine prononcé sa dernière phrase qu’un bruit de verre brisé attira son attention : dans la salle, un client avait fait preuve de maladresse en laissant tomber son verre. Plein. Sinon, ça ne serait pas drôle. « Là, un balai, c’est utile, tu vois ! ». Elle se retint, de justesse, de se désoler de n’avoir de baguette magique pour nettoyer les dégâts, ou encore pour faire apparaître de quoi tout effacer. Au lieu de quoi elle s’éclipsa pour aller chercher ce qu’il fallait, et alla donc s’atteler à une courte cession de ménage. Retournant tout ranger par la suite, elle préféra retourner vers les clients, certains étant sur le point de terminer leurs boissons, que de supporter à nouveau les frasques du barman. Et dire que certaines serveuses attendaient avec impatience les services effectués avec lui : le monde était vraiment mal barré avec de telles personnes !
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Kyle Redwist
BAD COP
› MESSAGES : 220 › EMMENAGEMENT LE : 29/10/2013 › AGE : 36 › STATUT CIVIL : Père célibataire d'une petite fille de 4 ans. Elle s'appelle Emma et c'est la femme de sa vie. Et amoureux d'une irlandaise qui lui fait complètement perdre la tête ! › QUARTIER : Je vie sur Orange Avenue avec ma soeur et mon meilleur ami. › PROFESSION/ETUDE : Barman au Diamond's › DOUBLE COMPTE : Adam, Emma, Snow, Teddy, Andrew et Judy › CELEBRITE : Jean Luc Bilodeau › COPYRIGHT : Bazzart
Sujet: Re: ❝ Qui aime bien châtit bien, dit le dicton... ❞ (feat Kyle) Mer 12 Aoû 2015 - 11:11
Kyle aimait ce jeu qui s’était installé entre Joey et lui, elle semblait donner toute son énergie pour lui démontré qu’il était un parfait crétin. C’était amusant de voir qu’elle ne s’arrêtait le concernant qu’à l’apparence qu’il voulait bien donner de lui. Kyle cachait beaucoup de chose derrière son sourire et son immaturité. C’était sa façon à lui de gérer les bagages douloureux qu’il portait. Des bagages de ce genre tout le monde en avait et Kyle n’était pas du genre à les faire partager. Il gardait plutôt tout pour lui, à tort probablement mais il avait trop à perdre s’il avouait tous ses secrets. Il avait trouvé les combats de rue pour canaliser la colère qu’il avait en lui et ça fonctionnait bien. IL ne s’en sortait pas trop mal généralement, hormis la dernière fois où il avait pris un coup de couteau. Mais encore une fois personne ici n’en avait rien su, il était venu bosser avec son entaille de 20cm à l’abdomen et ses 20 points de sutures. Dans le fond il y avait 2 Kyle, parce que oui il était immature, oui c’était un coureur de jupon (à la différence qu’il ne faisait jamais de promesse aux filles avec qui il couchait. Il était clair qu’il ne voulait pas d’histoire sérieuse). Encore que coureur de jupon il l’était beaucoup moins depuis que sa fille était entrée dans sa vie il y a 1 an et demi. Bref Kyle avait souligné que ce soir c’était Joey qui était venu à lui et pas le contraire. Elle rétorqua alors : « Mince alors, je suis démasquée : en fait, j’peux pas vivre sans toi ! Pour être franche, c’est même pour être à tes côtés que j’ai postulé ici… C’était l’aveu gênant de la soirée. » Il sourit amusé, il savait qu’elle n’était pas sérieuse une seule seconde. Il était bien conscient qu’il était le dernier mec sur terre qu’elle convoitait enfin pour l’instant. Il lui répondit avec un air sérieux : « Désolé je vais te briser le cœur mais j’ai déjà une fille dans ma vie. » Il lui adressa un nouveau sourire amusé, la jeune femme n’en croirait pas un mot. Alors qu’il y avait une part de vérité dans la phrase qu’il venait de dire. Il avait employé le mot fille et pas femme. La était toute la différence et aujourd’hui la seule fille de sa vie c’était Emma. Sa fille de 2 ans. Bon en réalité il en avait 3, sa fille, sa sœur et sa mère.
Kyle voulait savoir ce que Tallu avait bien pu dire à sa mère pour que celle-ci la traite d’idiote, il était curieux surtout qu’il imaginait bien que ça le concernait. Donc il était dotant plus curieux à vrai dire il n’aurait rien demandé s’il n’avait pas été persuadé qu’il était au cœur de l’échange entre la mère et la fille. Kyle piquait la jeune femme, enfin il saisissait les perches qu’elle lui lançait. Il venait clairement de lui dire qu’elle était ennuyante et que la majorité du temps il ne l’écoutait pas vraiment. Bon ce n’était pas la vérité et pour tout avouer il ne la trouvait pas ennuyante mais il n’allait pas lui faire le plaisir de l’admettre. La jeune femme lui répondit « Oh si, je le sais, mais c’est fait exprès : j’ai suivis des cours pour ça ! ». Kyle sourit encore une fois la jeune femme lui lançait une perche et il n’allait pas manquer de l’attraper. Il répondit à la jeune femme avec toujours ce même sourire insupportable sur les lèvres. « Tu devais être la première de ta classe j’imagine ! » Ba quoi Kyle se demandait quand même si la jeune femme arrivait parfois à simplement rire pour rien. Juste se laissé aller, prendre la vie de façon plu légère. Il était passé trop prêt de la mort pour prendre la vie au sérieux et ne pas en profiter à fond. La jeune femme lui dit finalement : « C’est pour ça que tout ce que je peux te dire sur mon échange avec Tallu, c’est.... » Puis elle signa : « Que ça ne te regarde pas, espèce de nigaud ! » Terminant la phrase par un « Imbécile » audible. Kyle eu un petit sourire triomphant sur le visage parce qu’il avait compris l’essentiel de ce qu’elle voulait dire. Et il savait faire la différence entre le signe de nigaud et celui d’imbécile. Il répondit à la jeune femme en signant : « Nigaude toi-même ! » Ba oui il savait juste insulter les gens en signe c’était déjà pas mal non ? Et puis ça prouvait qu’il faisait des efforts pour communiquer avec Tallu.
Kyle avait pris à parti un trio de client pour démontrer qu’il était préférable d’être immature plutôt que d’avoir un balai coincé dans le cul. Il avait même trouvé un nouveau surnom pour la jeune femme, surnom dont il était assez fier pour le coup. La jeune femme lui répondit : « Je te l’ai dis, c’est à cause de mon éducation! Je remercierai mes parents un jour ! » Kyle secoua la tête comme pour montrer qu’il était désespérer et répondit à la jeune femme du tac au tac : « Non ne remercie pas tes parents. » Ba quoi c’est la vérité, ses parents auraient pu laisser une petite once de folie à leur fille. Elle avait 25 ans et à l’écouter parfois on avait l’impression qu’elle en avait 40. Kyle se devait de mettre un peu de folie dans la vie de cette fille, c’était un devoir. Elle ajouta : « Car toujours avoir un balai à portée de mains, ça peut servir pour beaucoup de choses.... Une partie de Quidditch improvisé, par exemple ! » Kyle la regarda surpris, avait-elle essayé de faire de l’humour en citant Harry Potter ? Si oui elle remontait un peu dans son estime il devait bien l’avouer. Il répondit à la jeune femme en frappant un peu dans ses mains. « Oh mon dieu tu viens de faire une blague je ne croyais pas ça possible. » Kyle se fichait d’elle ouvertement, gentiment toujours hein. Kyle était un petit con mais un petit con gentil ne l’oublions pas. Joey demanda alors : « Etre immature, ça s’apprend aussi ? Ca sert à quoi ? » Kyle avait la réponse à cette question et il la donna à la jeune femme sans attendre : « A vivre et s’amuser. Tu devrais essayer un jour c’est un concept vraiment intéressant ! » Kyle n’avait pas le temps de se demander s’il faisait gamin ou pas, son père avait donné sa vie pour le sauver et il se devait d’honorer sa mémoire en s’amusant parce que son père était comme ça lui aussi. Bon il sait que son père n’approuverait pas les combats, mais d’une certaine façon il le devait quand même à son père… C’était compliqué et pas le moment d’y penser.
Un bruit de verre brisé avait retenti dans la salle et la jeune femme s’exclama : « Là, un balai, c’est utile, tu vois ! » Il leva les yeux aux ciels comme pour dire exemple pourri. Et puis c’était pour ça qu’on avait créé le placard à balais pour éviter de se balader avec un balai dans les fesses à longueur de temps. Il laissa la jeune femme aller ramasser le verre brisé alors que son téléphone vibrait dans sa poche. Il regarda qui pouvait bien l’appeler. Sa mère : « Allo Man’. Un souci ? » Elle n’avait pas pour habitude de l’appeler quand il était au boulot et il était inquiet parce que ce soir c’est elle qui gardait Emma. « Ah tu m’as fait peur… Non va si passe la moi. » En fait Emma ne voulait pas aller se coucher tant qu’elle n’avait pas dit bonne nuit à son papa. Kyle était très proche de sa fille, et si au début il avait franchement douté sur le fait de garder la petite ou pas aujourd’hui il ne regrettait absolument pas. Bien au contraire, elle était ce qui lui était arrivé de mieux dans la vie. « Hey ma puce… Oui je viens te chercher demain matin… Bonne nuit fait de beau rêve… Moi aussi je t’aime. » Il avait toujours une voix rempli de tendresse quand il s’adressait à sa fille. Les conversations avec Emma ne durait jamais longtemps en même temps elle était petite. La petite fille avait semblé t’il raccroché toute seule puisqu’il n’y avait plus rien au bout du fil. Kyle sourit tout seul, sa fille le rendait complètement mielleux il devait bien l’avouer. Kyle se retourna et Joey était derrière lui en train de jeter dans la poubelle le verre qu’elle avait ramassé. Il revint alors à la charge, mais non il n’est pas du tout têtu : « Alors qu’est-ce qu’elle t’a dit Tallu toute à l’heure ? Autant que tu craches le morceau je lâcherais pas l’affaire.» Elle n’imaginait pas encore à quel point il pouvait être plus pénible qu’il ne l’était déjà. C’était à ses risques et périls.
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Sujet: Re: ❝ Qui aime bien châtit bien, dit le dicton... ❞ (feat Kyle) Dim 16 Aoû 2015 - 0:47
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Qui aime bien châtit bien, dit le dicton...
(Avis de Joey sur le sujet : Foutaises ! Les gens aiment à rabâcher des dictons à la con pour tout et n'importe quoi !)
Il est possible qu’une autre que Joey se serait rapidement interrogé sur ce que les gens pouvaient penser de l’attitude de Kyle et d’elle-même, lorsqu’ils se taquinaient. Qu’elle aurait probablement craint que ça ne ternisse son image. Elle se demanderait sans nul doute si, en agissant ainsi avec le barman, elle ne chercherait pas à flirter avec. Heureusement, Sephy n’accordait que très peu d’importance à ce que les autres pouvaient bien penser à son sujet. (Cela n’avait pas toujours été le cas : elle avait eu bien du mal à surmonter le scandale qu’avait fait éclater son père. Pour éviter que cette affaire ne fasse de sa vie un Enfer, elle avait été obligée d’apprendre à s’endurcir, encore plus, pour supporter les critiques en tout genre. Aujourd’hui, elle n’était réellement sensible que lorsqu’on dénigrait, de manière non-constructive, son Art, ou, bien entendu, si on s’en prenait à Tallu.). Toutefois, pour en revenir à notre sujet : Jo était à l’aise dans ses baskets (ou du moins, elle tentait de donner le change, car ça n’était pas toujours le cas). Si les gens voulaient s’arrêter au paraître : grand bien leur fasse. Ca l’arrangeait pour être honnête : moins on cherchait à la connaître, moins elle prenait le risque de s’attacher aux gens, et, de ce fait, moins elle risquait d’être à nouveau déçue par leurs agissements. C’était d’ailleurs pour ça qu’elle restait méfiante à l’encontre de Kyle, préférant se focaliser sur son image de séducteur que se risquer à essayer de passer outre. Des mecs dans son genre, elle en avait vu plein, certains ayant même réussit à la faire tomber dans le panneau. Par crainte, elle passait sans doute à côté d’un type moins imbécile qu’il n’y parait, elle en avait conscience, mais elle préférait être prudente. Alors, s’il voulait augmenter son tableau de chasse, il ne lui faudrait pas compter sur la blondinette. Mais Joey ne se faisait pas de soucis pour lui : il se trouverait bien une nouvelle greluche pour se distraire. D’ici là, elle comptait bien continuer à participer à cette joute verbale, distraction hautement bienvenue lors des heures passées à bosser au Diamond’s. Qu’elle puisse réaliser qu’elle était en train de jouer à un jeu dangereux, à dire vrai, elle ne voulait pas y songer : ignorer Kyle avait été impossible car elle n’avait pas pour habitude de se taire quand on la cherchait et de toute façon, il ne l’aurait sans doute pas laissé faire. Et l’envoyer – méchamment – paître, ça n’aurait pas été très professionnel : devant bosser ensemble, ils devaient quand même être en mesure de pouvoir rester dans la même pièce sans que l’un n’ait envie de balancer une bouteille sur l’autre. Des vannes, c’est nettement moins dangereux, non ? Bon, certes, peut-être, quand on voit les énormes conneries qu’ils pouvaient s’envoyer au visage : que Sephy ait pu vouloir bosser au Diamond’s pour être plus proche de Kyle était particulièrement risible, pour quiconque connaissant un minimum la jeune femme. Faisant mine d’entrer dans le jeu de son collègue, la jeune femme lança un : « Je te remercierai bien pour ta franchise, mais mon cœur est en miettes à cause de toi. », faussement triste, s’amusant même à poser une de ses mains sur son cœur. Elle finit par hausser les épaules, un petit sourire s’affichant au coin de ses lèvres, alors qu’elle déclara : « M’en fous, j’ai pas dis mon dernier mot : j’te veux, je t’aurais ! ». Intérieurement, elle était morte de rire, et ça se voyait, via la lueur malicieuse qui brillait dans ses yeux. Quitte à jouer à dire des conneries (Kyle ayant bien prétendu être déjà pris), autant y aller à fond.
Dans la continuité du « Joey & Kyle Show », l’artiste prétendit avoir suivit des cours pour être aussi inintéressante que cela. « Malheureusement, non : j’ai été détrônée par une autre élève, au milieu de mes études. Ce fut une grosse déception pour ma famille : Je m’en suis jamais remise ! ». Dommage que le duo ne soit pas payé à la vanne/connerie, car il serait riche en quelques minutes seulement. Le mieux, dans l’histoire, c’est qu’ils pourraient un jour se produire en langages des signes, si Kyle poursuivait son apprentissage ! Encore faudrait-il qu’il ne s’intéresse pas qu’aux signes injurieux, mais bon, c’était un bon début, qui impressionna presque Joey (elle ne serait réellement impressionnée que lorsqu’il connaitra quelques signes d’un autre registre. Il ne fallait pas lui demander d’être facilement impressionnable par son comparse !). Posant une main sur sa bouche pour feindre d’être offusquée, elle dit : « Oh, grossier personnage va ! ». Oui oui, elle aimait à sortir des remarques un peu vieillottes comme celle-ci, ça l’amusait. Tout comme ça l’amusait de jouer le rôle de la nana qui ne sait pas s’amuser (ironique, quand on sait qu’elle pouvait avoir des conversations farfelues avec Saskia, à propos de chat.). On s’attendait tellement à voir une personne incapable de s’amuser et d’être honnête lorsqu’on la rencontrait (on remercie son adorable nom de famille), qu’elle ne luttait même plus pour aller contre cette image. Elle avait été à son encontre, durant ses années scolaires, ce qui avait eut de désastreux résultats, dont quelques révélations faites à certains journaux afin d’essayer d’atteindre Stanislas. Alors qu’il ne s’agissait de rien d’autres que de quelques conneries que pouvaient faire n’importe quelle ado du même âge. Autant dire que ça avait amorcé la difficulté de Joey à faire confiance aux autres, et à manifester ouvertement, et à n’importe qui, son grain de folie. Non, elle préférait se montrer ainsi qu’à certaines personnes, qui ne devraient pas la trahir et relancer le sujet sur la famille Tarantino. Car Joey voyait les gros titres de là : « Après avoir avoué être mère depuis ses 13 ans, Joséphine Tarantino continue ses frasques ! ». Parano, Jo ? Non, elle avait rencontré, au cours des années passées, des gens prêts à vendre des anecdotes sur elle, ou encore des vidéos ou des photos, toutes dévoilant une partie de l’intimité de Joey. Certains avaient trouvés vendeurs, d’autres avaient été interceptés par Sephy (ou son entourage) à temps. Ainsi, on peut possiblement comprendre la méfiance de Joey et sa crainte de s’amuser un peu trop au boulot : elle ne voulait pas qu’on finisse par dire d’elle qu’elle n’était qu’une blonde écervelée qui ne prenait rien au sérieux. Quitte à aller dans l’excès, concernant le sérieux. Aussi la jeune femme ne prit même pas la peine de répondre quand Kyle lui fit savoir qu’il était inutile qu’elle remercie ses parents. Cependant, sa petite stratégie avait ses limites : elle ne tenait pas non plus à ce qu’on pense qu’elle était réellement incapable de s’amuser, car elle était incapable, de toute façon, de se retenir de lâcher quelques conneries de temps à autre. Comme l’attestait son allusion à l’univers d’Harry Potter. Elle fit rouler ses yeux dans ses orbites, en réaction à l’attitude de Kyle : oui, elle pouvait faire de l’humour. « Je suis plus surprenante qu’il n’y paraît ! », admit-elle fièrement. Avant de continuer son prétendu débat auxquels 3 malheureux clients avaient été pris à parti. « Pitié, dis-moi pas que tu te proposes pour m’apprendre à devenir immature : j’ai entendu trop de conneries de ta part aujourd’hui pour en supporter une de ce niveau ! ».
La jeune femme délaissa le barman pour aller nettoyer ce qu’un client avait fait tomber, tandis que le maladroit s’excusait auprès d’elle, ce qui l’amusa. Elle le rassura en lui disant que ça n’était rien. Puis elle alla mettre les débris à la poubelle, bien loin de se douter que Kyle reviendrait l’embêter aussi rapidement que cela. « C’est plus de la curiosité à ce niveau, tu sais ! », dit-elle en allant ranger le balai. Revenant vers son collègue, elle s’adressa alors à lui, les bras croisés sur son ventre, arquant les sourcils : « Je te le dis, mais ça dépend de ce que tu es prêt à me donner en échange ! ». Certes, elle pourrait lui demander avec qui il venait de parler au téléphone, l’ayant aperçu tout en nettoyant. Mais ça ne la regardait pas, même si l’air attendri qu’il avait alors affiché l’avait intriguée. « Je te fais un prix d’ami : 5 $ ! » Oui, fallait pas non plus qu’elle en demande trop peu, ni qu’elle en demande trop ! « Ou encore : la prochaine fois que je viens ici en tant que cliente, et que tu bosses : tu m’offres un cocktail. Un bon, bien entendu ! Pas forcément le plus cher, mais quand même ! ». Elle fit mine de réfléchir pour trouver d’autres suggestions. « Sinon, tu peux toujours me dire pourquoi ça t’intéresse encore, et quelle est ton explication sur le pourquoi j’ai dis cela à Tallu ? ». Oui, elle aussi était curieuse. Et elle comptait bien ne pas cracher le morceau aussi facilement que cela, tout de même ! « Je te laisse réfléchir sur d’autres manières d’acheter cet aveu, si mes propositions ne te tentent pas : le devoir m’appelle ! ». En effet, une table était en train de faire signe pour qu’une serveuse leur amène la note. Joey ne revint donc vers Kyle que quelques minutes plus tard, après avoir encaissé ces clients. « Alors, ta décision ? ». Certes, elle pouvait être considéré comme étant faible de céder aussi rapidement, mais elle allait vendre « cher » sa réponse. Après tout, Kyle allait sans doute grandement apprécier de découvrir que Tallu comptait les points dans leur petit jeu, autant qu’elle puisse gagner quelque chose à le voir devenir encore plus imbuvable, encore plus... Kyle....
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Sujet: Re: ❝ Qui aime bien châtit bien, dit le dicton... ❞ (feat Kyle)
❝ Qui aime bien châtit bien, dit le dicton... ❞ (feat Kyle)