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| “ – You have to deal with me now. ” | |
| Auteur | Message |
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Eden M. Jefferson GOOD COP
› MESSAGES : 370 › EMMENAGEMENT LE : 07/09/2013 › AGE : 39 › STATUT CIVIL : PÈRE CÉLIBATAIRE D'UNE PETITE FILLE ; CROIS AVOIR TOURNER LA PAGE SUR MARISSA, EN RELATION SECRETE AVEC JANE ET PEUT-ÊTRE AMOUREUX DE BETH. › QUARTIER : A PALM AVENUE, AVEC SA FILLE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN PSYCHIATRE, HOMME AU FOYER ; › HB AWARDS : (2013) MEILLEUR PERSONNAGE (LOVE IS ENOUGH) (2015) SEX SYMBOL JUNIOR (2016) COUPLE LE PLUS IMPROBABLE AVEC JANE › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : LE PLUS BEAU DE TOUT LES HOMMES SEXY : IAN SOMERHALDER ; › COPYRIGHT : ELOW ;
| Sujet: “ – You have to deal with me now. ” Ven 3 Oct 2014 - 17:39 | |
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You have to deal with me now... Jane Blackwood & Eden Jefferson.
Eden fixait ce qu'il avait sous la main. Inutile de dire qu'il n'était pas très heureux de devoir bosser sur sa pause midi, encore moins de se retrouver en face de son chef de service. Il lisait rapidement quelques informations de base, avant de relever les yeux. Inutile de dire que la façon dont il reposait le petit calepin sur la table en disait long sur ce qu'il pensait de la situation. « - Ce n'est pas dans mes compétences. Je ne suis pas psychologue. Je suis psychiatre. Je ne traite pas les petites gamines en quête d'identité. Je ne comprends pas pourquoi vous voulez me refiler cette fille. » Le regard sérieux de son chef ne l'empêchait pas de dire le fond de sa pensée. Eden n'avait jamais eu le moindre problème à dire ce qui l'énervait ou le mettait en colère et là, en l'occurrence, il ne comprenait pas. Depuis qu'il travaillait à l'hôpital, il avait rarement des patients « normaux. » Le plus souvent il se rendait en institue ou s'occupait des cas qui étaient ici. Il lui arrivait de faire quelques diagnostics sur certain accidenté, mais la psychologie n'était pas son domaine à lui. Son domaine, c'était la psychiatrie. Le niveau n'était pas le même. Mais le docteur Johar semblait têtu et il ne cédait jamais. Visiblement il lui donnait là une ancienne patiente à lui. Il n'en avoua pas plus sur le pourquoi du comment, mais tout ce qu'Eden avait à savoir c'était qu'Imran voulait qu'il prenne cette patiente. Il pouvait essayer d'expliquer, encore et encore, que c'était une perte de temps pour le patient comme pour lui, mais Imran avait visiblement une idée en tête. Il argumenta enfin le tout par : « - Tu n'as pas le choix. Elle arrive dans deux heures. Soit prêt. » « - Mais je suis censé finir dans deux heures ! J'ai ma fille à aller chercher ! » Le sourire du psychiatre en face d'Eden en disait long. « - Demande à ta femme de te remplacer, démerde-toi. Trouve une solution. Je veux pas savoir. Tu finiras une heure plus tard tous les mardis. Tu n'as rien à redire. Maintenant tu peux partir... »
Prenant avec lui le calepin, Eden sorti furieux du bureau de son supérieur. Ce type avait débarqué ici il y a deux ans et il était déjà chef. Quelle honte ! Retournant à sa boite de pâte surgelé, il passa la majorité de sa pause à discuter avec son frère pour trouver une solution. Au final, ça ne posait pas de problème à Éric qui était ravi d'aller chercher sa nièce. Après avoir vu deux de ses patients habituelles dans l'après-midi, Eden retourna à son bureau en passant par l'accueil où la jeune Jude, infirmière et secrétaire, lui avoua que la jeune fille n'était pas encore là. Il alla donc se prendre un café, pour ne pas attendre bêtement. Il avait le dossier à la main, lissant ainsi un peu plus clairement à qui il avait à faire. Jane Blackwood a 24 ans. Elle était suivi depuis son jeune âge par deux psychologue différent. D'abord une anglaise qui, selon ses écrits, n'avait pas réussi à faire grand-chose avec la jeune enfant. Les notes d'Imran étaient plus intrigante, plus poussé, mais Eden n'y comprenait pas grand-chose. Il sautait quelques passages, cherchant d'autres informations sans trop savoir. Imran avait arrêté de la suivre à un moment où tout semblait allait mieux pour Jane. Imran l'avait retrouvé quelques années après, alors qu'elle s'était installée ici. Mais Eden se rendit compte de l'heure et referma son dossier pour retourner à son bureau. Alors qu'il se dirigea vers l'accueil, il aperçut une tête blonde entrer dans le bureau du docteur Johar.
« - Jude, le docteur Johar t'as prévenu que je m'occupe désormais de... » Il chercha le nom dans le dossier. « Jane Blackwood ? » « - Mince ! » Jude s'était aussitôt relevé, mais Eden lui fit signe de rester tranquille. De toute façon, Imran n'était pas dans son bureau. « - Laisse, c'est bon. » Il se dirigea alors dans la salle, retrouvant la jeune Jane déjà assise là où devait sans doute s'asseoir habituellement.
« - J'imagine que le Docteur Johar ne vous a pas prévenu. » Il resta à l'entrée, fixant la demoiselle. « - Il n'est plus votre médecin. Je le remplace désormais. »
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| Sujet: Re: “ – You have to deal with me now. ” Mer 8 Oct 2014 - 16:48 | |
| Jane observait son verni avec attention, scrutant ses ongles pour voir s'il avait fini de sécher. Apparemment oui. Une belle couleur prune qu'elle avait acheté hier et qu'elle n'avait pas résister à tester aujourd'hui. Le rendu était merveilleux. Oui ce n'était qu'un verni et alors ? On avait bien le droit d'apprécier une belle peinture, après tout on admirait bien de l'huile sur de la toile, pourquoi pas du verni sur des ongles ? Il ne fallait pas non plus dire que c'était la même chose, mais quand même. Jane était assise sur le rebord de sa fenêtre, prenant le soleil comme un petit félin. Elle s'amusait à regarder les reflets du verni à la lumière du jour, un léger sourire sur les lèvres peintes en rouge. La jolie blonde reposa les pieds à terre, se baladant dans sa chambre en regardant autour d'elle. Bien il fallait se préparer pour le rendez vous avec le docteur Johar. Une petite heure avec lui et elle ressentirait plus apaisé encore. On ne pouvait pas non plus dire que la semaine avait été éprouvante, ça aurait été mentir. Mais c'était toujours une parenthèse non négligeable.
Un dernier coup de poudre matifiante sur le bout du nez et tout était bon. Jane attrapa son sac à main, vérifiant que tout y était : téléphone, clé, et tout le bazar habituel nécessaire à une fille. Jane alla éteindre la télé sur une rediffusion de Sleepy Hollow. Tout ça sentait bon Halloween. Diable qu'elle aurait voulu le passer à Londres cette années ! Qui aurait pu croire qu'un jour le mauvais temps britannique lui manquerait à ce point ? Non décidément la côte Ouest américaine ne se prêtait pas du tout à ce genre d'atmosphère et depuis trois ans qu'elle était ici, elle avait eu le temps de voir se confirmer cette idée. Dans le Maine, en Virginie ou en Louisiane ça devait être quelque chose de fête ça. Heureusement qu'ils y avaient quelques films où séries qui rassasiait l'appétit de la demoiselle en matière d'ambiance terrifiante.
Hôpital St-John en vue. Son chapeau sur la tête et lunettes de soleil sur le nez, Jane marchait tranquillement vers l'entrée du bâtiment. Elle avait tout juste quelques minutes d'avance. Oui, elle n'aimait pas vraiment arriver en avance, c'était une source d'angoisse plus qu'autre chose. Attendre, toujours attendre... Non merci, le temps était trop précieux pour être gaspillé de cette sinistre façon et dans un hôpital qui plus est. Lorsqu'elle passa la porte d'entrée elle retira ses lunettes de soleil pour salu la femme à l'accueil avec un hochement de tête et un sourire plein de douceur. Après quoi elle se dirigea vers la salle d'attente, celle qu'elle avait l'habitude de fréquenter même si dans le font elle n'aimait pas trop s'y retrouver. Jane ouvrit son sac à main pour y ranger ses lunettes, gardant son chapeau sur la tête. Elle le retirerait lorsqu'elle serait dans le bureau. Fut l'heure elle n'aurait pas trop longtemps à attendre. Soudain la jolie blonde entendit une voix l’interpeller. Son regard noisette se posa sur un homme d'âge mur à première vu, la peau bien pâle comparée à celle du docteur Johar. Et bonjour c'était pour les poussins ? Jane resta interdite quelques secondes avant de réaliser ce que venait de dire l'inconnue. Toujours assise sur sa chaise dans la salle d'attente, elle resta là.
« Comment ça ? Il est arrivé quelque chose au docteur Johar ? » L'incompréhension était totale. Pourquoi il n'était pas là ? Elle espérait qu'il ne lui était rien arrivé de grave. La douce n'avait pas du tout envie de cet homme à l'allure peu sympathique. C'était une jeu ? Une blague ? Jane n'avait pas du tout envie de rigoler. En faite elle avait même plutôt envie de pleurer. Elle n'avait pourtant pas fait de bêtises dernièrement. La blonde n'arrivait même pas à se relever de sa chaise. Non ce n'était pas possible, il n'avait tout de même pas demander à se confrère de la suivre elle ? Imran la connaissant depuis Londres, il était le plus à même de comprendre la situation. Voilà que la belle se sentait vexée, abandonné. Pourquoi il l'abandonnait ? Autant dire que cette affaire ne faisait aucunement plaisir à la demoiselle. Une colère sourde venait tendrement se presser contre son cœur fragile. |
| | | Eden M. Jefferson GOOD COP
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| Sujet: Re: “ – You have to deal with me now. ” Ven 24 Oct 2014 - 12:36 | |
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You have to deal with me now... Jane Blackwood & Eden Jefferson.
Se retrouver à faire quelque chose qui ne faisait pas partie de ses fonctions. Mouais, il pouvait coché dans sa liste de choses inutiles à faire. Il n'était pas très à l'aise dans l'idée de jouer les psychologues, trop habitué à évaluer des gens plus méticuleusement. Mais il était là, adossé à l'entrée, regardant cette fille, prêt à devoir supporter ce qui allait suivre. Il avait légèrement lu son dossier avant, sans vraiment faire attention à quoi que ce soit. Le boulot de psychologue était plus.. abstrait - selon Eden. Il se demandait sérieusement pourquoi Imran lui avait refilé la demoiselle, comme ça, aussi brutalement. Elle devait sans doute être habituée à lui, avoir une certaine confiance avec lui, avoir un certain lien. Et maintenant elle allait devoir parler à un inconnu qui n'était même pas qualifié pour ce métier. Est-ce que la situation pouvait-être plus horrible que ça ? Sans doute. Il était prêt à affronter la chose sans pour autant être prêt à risquer quoi que ce soit. Il aurait préféré aller chercher sa fille et passer du temps avec elle - la voir grandir était une si belle façon de vivre. Mais le voilà, condamné à prendre place derrière un bureau et à écouter une demoiselle qui finirait sans doute par pleurer sur sa minable existence. Bon sang, est-ce qu'il pouvait fuir, la tout de suite ? Se cacher à l'autre bout du monde et pleurer sur son sort comme tout homme divorcé qui se respectait ?
« Comment ça ? Il est arrivé quelque chose au docteur Johar ? » Eden ne bougea pas, avant de finalement saisir la pointe d'inquiétude dans sa phrase. « - Le docteur Johar va bien. Il a simplement une surcharge de travail et c'est pour cela que je reprends certains de ses patients. » Mensonge.
Il pouvait dire quoi d'autre ? Qu'il était lui aussi victime de son patron et qu'il ne pouvait pas faire marche-arrière ? Il n'était pas en mesure de faire le gamin et de manquer de professionnalisme vu les circonstances. Surtout qu'il avait une nouvelle patiente sur le dos et que connaissant Imran, il y avait sans doute une raison à tout. Ou alors c'était juste pour délirer - ce qui serait clairement ridicule.
« - Je suis le docteur Jefferson, suivez-moi Miss Blackwood, nous allons aller dans mon bureau. » Au moins, ils pourraient réellement commencer la séance et peut-être qu'Eden allait en savoir plus. Peut-être. Pas certain qu'il en avait vraiment envie, mais il fallait bien commencer quelque part, non ? Tournant le dos à la demoiselle - espérant qu'elle le suive - il se dirigea vers son bureau, en face de celui d'Imran. Un espace plus grand, plus aéré, plus vert. Le bureau d'Imran était très rustique, ancien, à l'image d'une vieille bibliothèque alors que le bureau d'Eden était moderne, léger... En même temps, contrairement à Imran, il voyait rarement ses patients ici. Il n'y avait pas de canapé, de table basse, de thé prêt à être servis. Il y avait un bureau et des chaises. Bref, il s'installa à sa place, faisant signe à Jane de prendre place.
« - Je sais que ça ne doit pas être facile de changer de psy de cette façon. » C'était surtout de la folie pure. « Mais je tâcherais de faire de mon mieux pour remplacer le docteur Johar. Alors, si vous avez la moindre questions, la moindre demande, il ne faut pas hésiter. Je ne suis peut-être pas lui, mais cela ne signifie pas que je ne suis pas bon dans ce que je fais. » Enfin, ça restait à voir ça... Heureusement que c'était un menteur né, sinon cela aurait été problématique. Il se pencha légèrement, les mains posaient sur son bureau, un léger sourire - histoire de rassurer mademoiselle. « - J'espère que vous me ferez confiance. » Et voilà, le fin manipulateur qui était en lui était en train de ressortir. Il avait l'impression de jouer un rôle, de se retrouver à être quelqu'un qu'il n'était pas. C'était l'une des grandes raisons qui l'avait poussé à être psychiatre et pas autrement. Il y avait quelques choses de dangereux chez lui, de cacher, là, profondément au fin fond de son coeur et il le savait. Il y avait eu des tas de moment dans sa vie où il avait compris ça. Qu'est-ce qu'il n'aurait pas donné pour que sa morale se taise alors que l'envie d'arracher le coeur d'Ethan s'éveillait en lui. Mais Eden était Eden et il savait ce qu'il pouvait faire et ce qu'il ne pouvait pas faire. Alors, il offrit un regard rassurant à Jane, espérant qu'elle serait prête à jouer le jeu.
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| Sujet: Re: “ – You have to deal with me now. ” Lun 3 Nov 2014 - 14:34 | |
| Le scandale. Non mais LE SANDALE ! Un autre psy, sérieusement ? UN AUTRE PSY ! Mais qu'est-ce qui se passait dans la tête du docteur Johar ? Jusqu'à présent elle ne l'avait même pas menacé avec un trombone ! Parce que oui, le trombone était reconnu comme étant une arme létale au même titre qu'un crayon bille ou une petite cuillère et un rapporteur. Et le couteau à beurre. Était-ce un caprice de la part de Jane ? Pas vraiment. Enfin si quand même un peu non ? Mais quoi ? C'était normal de réagir ainsi après tout... On venait de lui changer de psy pour un qui ressemblait à un vampire venu d'un film... Enfin d'un navet en faite. Un bon navet bien pourris, le truc qu'il faut laisser là sur un tas de fumier et ne surtout PAS y toucher sous peine d'avoir le droit à pleins de bactéries. Jane n'était pas maniaque, c'était faux, FAUX ! Mais magnifique oui.
Docteur Jefferson. C'était moche comme nom de famille. Cela n'empêcha pourtant pas la jeune femme de le suivre dans son bureau austère. Oui austère, vraiment. Il devait avoir été moine dans une autre vie. Certes, il y avait beaucoup de modernité, un style épuré. Mais peignez ça en gris et vous aviez une cellule dans un vieux monastère protestant dans le Hampshire. De toute façon l'homme en lui même semblait terriblement austère. Qu'il se rassure, Jane était autant ravis que lui de la situation. La blonde alla s'asseoir sur un siège, le regard se baladant sur la pièce pour tenter de cerner le personnage qui lui faisait face. Jusqu'à ce qu'elle l'entendant lui adresser la parole de nouveau. Elle avait juste envie de lui demander de se taire. Jane avait rarement été si agressive, même si ce nouveau psy ne devait pas encore tout à fait le noter. Blablabla. Non mais avouez que vous n'étiez pas heureux de la situation ! On se serre la main et au revoir à jamais. Jane n'avait vraiment pas envie de supporter le personnage. Et puis... Ha... Il avait une tête de psychopathe. Non vraiment il ne lui revenait pas et c'était bien la première fois qu'elle détestait quelqu'un à ce point.
Bien sûr que ce n'était pas facile ! Il était rigolo le monsieur... Pourtant Jane tentait de rester le plus calme possible. Les hommes... des idiots ! Elle se forçait ne ne pas croiser les bras, se mettant le plus à l'aise possible sur sa chaise. Non décidément, elle ne pouvait pas se le voir en peinture et tout ce qu'il lui disait ressemblait à du venin de serpent. Pourtant Jane aimait bien les serpents, surtout les couleuvres, mais moins les couleuvres vipérines, elles avaient tendance à vous lâcher un truc nauséabond à la figure quand elles avaient peur. Jane aurait davantage jeté une chaise à la figure de l'homme. Quelle violence, la demoiselle ne se reconnaissait pas. La dernière phrase qu'il lui dit parlait de confiance. Confiance... Confiance. Avec la tête qu'il avait, difficile d'avoir envie de lui faire CONFIANCE ! Jane arqua un sourcil à ce moment là, sans savoir ce qu'il pouvait bien signifier, avant d’enchaîner sur « Vous êtes marié ? » Vu la tête qu'il avait, qui pourrait bien vouloir de lui ? Elle n'en voudrait même pas comme père ou comme oncle. Non, il avait une tête de pédophile. « Enfin je sais que vous n'êtes pas obligé de me répondre. » Oui après tout il avait le droit de ne pas répondre, mais c'était un peu une façon pour Jane de lui lancer une chaise à la figure. L'anglaise venait de joindre ses doigts, gardant ses deux indexes l'un contre l'autre pour les poser sur ses lèvres avant de les retirer pour prendre la parole tout en pointant des deux doigts le psychiatre. « Mais votre réponse pourrait contribuer à instaurer une relation de confiance entre nous. » Qu'est-ce qu'elle était entrain de faire ? Aucune idée. « J'espère que vous me comprenez » dit-elle avec un sérieux inébranlable. Elle semblait imiter l'homme sans pour autant copier le sourire qu'il lui avait adressé. Oui, il n'y avait que les sourires de Jane qui étaient magiques. Lui c'était Barbala le mage noir et il fallait le pendre haut et court ! A une falaise si possible. |
| | | Eden M. Jefferson GOOD COP
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| Sujet: Re: “ – You have to deal with me now. ” Ven 28 Nov 2014 - 11:46 | |
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You have to deal with me now... Jane Blackwood & Eden Jefferson.
Dans le genre patient il n'y avait pas mieux qu'Eden. Il prenait toujours soin de faire attention à ce qu'il disait, surtout depuis qu'il était devenu père. Il avait grandi en réalité, il était bien loin de l'époque où tout était facile et sans conséquence. Il avait grandi et maintenant il faisait un travail qui lui demandait parfois d'être à 300% avec le patient. Ce n'était pas une option de facilité, ce n'était pas un choix de métier qui s'était offert gratuitement à lui. Il avait travaillé, très dur, pour en arriver là où il est aujourd'hui. Il aspirait à une carrière tout ce qu'il y a de plus normal. Un bureau, un travail régulier et une bonne paye. Aujourd'hui, il se rendait compte que son chef de service lui offrait la possibilité de s'élargir un peu. Il lui offrait la possibilité de sortir de son cocon et de regarder un peu ce qui se passe dehors. Le problème c'était qu'Eden était trop habitué à sa petite vie et à son quotidien pour prendre avec le sourire ce changement soudain. Il se retrouvait avec une nouvelle patiente sur les bras, une patiente qui - pour lui - n'avait pas le moindre problème intéressant à régler. Peut-être était-ce une façon de lui donne une leçon ? Une façon de lui demander d'être un peu plus ouvert, plus attentif aux autres et pas seulement dans le cadre de son métier. Il est vra que depuis le départ de Marissa il avait beaucoup changé. Il avait perdu une bonne partie de ses amis, se forçant à ne plus se lier à qui que ce soit. Il s'était dit, sans doute pour éviter de déprimer et de voir les choses d'un trop mauvais angle, que ceux qui étaient encore à ses côtés étaient les seuls amis/proches qu'il avait besoin à ses côtés. Mais l'eau avait coulé sous les pots depuis le divorce. C'était peut-être l'occasion de sortir de nouveau, de faire de nouvelle rencontre et d'être peut-être l'Eden qu'il avait toujours été.
Le problème c'était qu'il avait l'impression qu'en partant, Marissa avait pris avec elle une partie de lui. Il avait beau vouloir faire des efforts, pour lui il n'y avait pas de doute. Marissa était et sera toujours la femme de sa vie. Rien au monde ne pouvait lui faire penser l'inverse. En attendant, il devait faire son travail et même si cela le dérangait, il ne devait pas le montrer. Demandant à la demoiselle de le suivre, il se demanda comment les choses allaient se passer. En réalité il n'aimait pas la situation autant que la jeune fille et cela le surprenait même que le docteur Johar n'ait pas prévenue sa patiente du changement. Décidément cet homme aimait faire des surprises. Reprenant place derrière son bureau, il prit son rôle aux sérieux. Il était une tout autre personne en face de Jane.
Et puis, alors qu'il parlait de confiance, la demoiselle lui posa cette question qui lui donna des frissons. C'était la première fois depuis le divorce qu'on lui posait la question. Il se rendait compte que par habitude il chercha l'anneau à son doigt qui désormais était dans une boite près de son lit. Elle reprit tout de suite la parole en disant qu'il n'était pas obligé de répondre. Il pensa à cette journée où il avait soulevé le voile blanc devant le beau visage de Marissa et où il s'était rendu compte qu'il avait à ses côtés la plus belle et la plus incroyable des femmes.
« - Sans vous offenser, seriez-vous en train d'essayer de me manipuler Miss Blackwood ? » Un léger sourire sur le visage, il observait Jane qui était la plus sérieuse du monde. Il trouvait ça très drôle comme réaction de la part d'une enfant - parce qu'à ses yeux c'était forcément une pauvre gamine paumé en proie à - potentiellement- des addictions pour hello kitty et les amphétamines. « - Je l'étais. Je viens de divorcé. Et vous ? Il y a quelqu'un dans votre vie ? »
Dernière édition par Eden M. Jefferson le Dim 29 Mar 2015 - 14:37, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: “ – You have to deal with me now. ” Mer 4 Fév 2015 - 16:53 | |
| Plus Jane le regardait et plus elle avait l'impression que le visage de l'homme était entrain de s'effacer. C'était ça où alors il ne ressemblait vraiment à rien. Quoi que. Il semblait à l'anglaise voir quelque chose. Oui. L'épiderme du psychiatre avait laissé l'ombre d'un frisson se dessiner alors que machinalement il était allé toucher son doigt là où une alliance aurait dût se trouver. Sans ciller ni même faire acte de l'avoir noté Jane compris qui avait été marié et que le souvenir était encore là. Inutile de s'appeler Sherlock Holmes pour comprendre que c'était encore assez récent. Mais il reparti bien vite à l'assaut, demandant si elle tentait de le manipuler avant de lui confirmer sa penser par rapport au divorce. Finalement elle n'était pas mauvaise pour ce qui était de déchirer le langage corporel. Mais loin d'elle l'envie de faire profiler ou autre. Elle n'avait rien contre les figures d'autorités mais travailler sur des meurtriers… Non décidément c'était beaucoup moins alléchant que d'être invité à la fashion week de New York.
Elle n'aimait pas son sourire. Elle ne l'aimait pas lui. C'était un espèce de troll des montagnes. Ou bien un gobelin. Mais certainement pas un farfadet ou une créature dans ce goût. Jane s'imaginait lui décoller le visage avec son couteau à beurre devenu un redoutable scalpel. Hélas, il lui fallait pourtant répondre à la dernière interrogation de l'homme. Est-ce qu'elle avait quelqu'un dans la vie ? Elle avait beaucoup de monde dans sa vie. Elle avait Beny, Logan, Aleksey, Kyle, Saskia, Leah… l'idée de n'avoir qu'une personne dans la vie lui donnait l'impression d'être terriblement seule. C'était sans doute pour ça qu'elle était la première à tendre la main vers les autres lorsque l'occasion se présentait. Quoi que maintenant, elle avait davantage envie de lui coller une masse d'arme dans la figure. Ou bien comme ce hubot dans Real Human et écrasait la boite crânienne d'un chien à grand coup de poing. Un passage très triste. D'ailleurs si elle mettait la main sur ce hubot… c'était pas le crâne qu'elle irait lui écraser.
Jane s'adossa contre le dossier de sa chaise, les jambes croisées et les bras sur les accoudoirs. Elle pencha la tête sur le côté tout en continuait d'observer fixement cet homme qu'elle n'arrivait pas à porter dans son cœur avant d'afficher un sourire rayonnant. « Oh non, je n'ai pas envie d'avoir quelqu'un dans ma vie, ça cause trop de soucis » dit elle avec légèreté alors qu'elle devait lui sembler être typiquement le genre de personne qui donnait l'impression de tomber amoureuse au moindre sourire, au moindre regard que l'on pouvait lui adresser. A la place, elle laissait comprendre que derrière cette apparente candeur, il y avait un terrible rideau de fer qui agissait comme une ablation des sentiments. D'un point de vue scientifique, il y avait un soucis au niveau des hormones. Du côté moral… C'était une autre affaire. Dans tous les cas il n'avait pas affaire à une gamine paumée… Mais le principe des faces sombres c'étaient de les cacher aux yeux de tous.
D'ailleurs à bien y regarder, la jeune femme ne cessait de bondir en tous sens, saisissant au vol ce qu'elle voulait bien attraper de cette conversation alors que l'homme prenait le temps de répondre. Mais elle l'étudiait avec un peu plus d'intérêt qu'avant, bien qu'elle ne le trouvait toujours pas à son goût. Peut-être qu'en d'autre circonstance elle l'aurait trouvé sympathique, mais cette affaire l'agaçait encore et elle ne se sentait pas l'envie de vêtir sa personnalité sociable et joviale pour lui. Machinalement, elle se passa une main dans les cheveux pour les remettre en place alors qu'une mèche glissait sur son épaule. Jane ne le quittait pas des yeux. |
| | | Eden M. Jefferson GOOD COP
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| Sujet: Re: “ – You have to deal with me now. ” Dim 29 Mar 2015 - 15:36 | |
| Il n'était pas le genre à attendre beaucoup de ses patients, ni même à imposer trop de choses. En règle générale, les choses étaient complètement différentes avec ses patients habituels, puisqu'il essayait réellement d'arranger un problème flagrant. Avec Jane, c'était comme nager dans un océan pendant de longues années. Incapable de savoir où aller, où se diriger pour enfin atteindre la terre ferme. Voilà pourquoi il n'avait pas fait long feu en psychologie. Il manquait de patiente. Il ne supportait pas de parler de choses parfois vides de sens à son gout. Mais qui était-il pour ne pas faire son travail correctement ? Aussi épuisant l'heure semblait être, il n'allait pas baisser les bras. Il allait faire face à Jane et l'écouter, l'aider s'il le pouvait. Bien que pour l'instant, il ne savait pas trop comment faire. Le sourire qui ornait son visage n'avait rien de réel, pourtant c'était une arme sans failles pour aider les inconnus à se livrer un peu plus. Il sentait bien que la jeune femme voyait au travers de ce sourire, sentant qu'elle n'avait nullement envie de se confronter à quelqu'un d'autre que son ancien psychiatre. Pour savoir pourquoi Imran avait décidé de la laisser aux mains d'Eden restait encore un mystère. Peut-être avait-il vraiment trop de choses à faire, peut-être avait-il décidé que c'était ce qu'il fallait faire pour elle. Essayer de comprendre son patron, c'était comme essayer de comprendre un livre sans mots.
Plus il observait Jane, plus il se disait qu'il y avait des choses très lisibles dans sa façon d'être. Jeune, jolie, souriante, elle possédait surement ce petit sens de l'humour qui devait la rendre attachante aux yeux de pas mal des personnes. Elle était sans doute le genre de personne fidèle, qui portait dans son coeur un nombre incroyable de personnes. Certains plus âgés sans doute. Elle devait sûrement cacher derrière ce maquillage parfait et ses tenues colorées une âme plus fragile. Une âme à la recherche de quelque chose en particulier. Un besoin de perfectionniste était souvent le reflet amer d'un manque. Sans doute celui d'être aimé. D'être apprécié. Un jeu dangereux dans lequel elle pouvait se perdre. Il lui était sans doute déjà arrivé de se regarder dans la glace et de se demander si la personne en face d'elle était bel et bien... elle.
« - Quel genre de soucis ? » Il fit une moue, un peu confus par la fin de sa phrase. Bien qu'au fond, il savait de quoi elle voulait parler. Il avait eu son lot de problème dû à son mariage. Certains qu'il avait lui-même causés. Certains qui lui étaient tombés dessus sans qu'il ne demande rien...
Jane répondait rapidement, sans prendre le temps de réellement choisir ses mots. Au fond, Eden savait pourquoi : La situation ne lui plaisait pas et en aucun cas elle ne prendrait le temps de rendre ces réunions utiles. C'était une tactique de mécontentement. Elle n'aimait pas Eden simplement parce qu'elle ne le connaissait pas. Et parce qu'elle se sentait surement trahis par Imran. En le fixant droit dans les yeux, elle jouait aussi dans la provocation. Comme si elle le défiait.
« - Avez-vous l'impression de perdre votre temps avec moi ? »
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| Sujet: Re: “ – You have to deal with me now. ” Sam 11 Avr 2015 - 14:30 | |
| La colère avait laissé place à un grand vide, une grande tristesse. Elle ne s'était jamais autant sentit seule de toute sa vie. A dire vrai, elle s'était toujours senti seulement malgré tous les gens qui l'entouraient. Elle était là pour eux mais qui était là pour elle ? Avant elle croyait que l'homme qu'elle avait suivis jusque dans ce pays d'immigrés serait à la hauteur. Mais il l'avait abandonné. Jane avait tout oublié de lui, son visage, son prénom. Il n'était qu'une ombre sur le mur de ses souvenirs. Une trace noyée dans le flot des rencontres. Elle avait beau réfléchir, elle ne voyait personne vers qui aller si jamais elle avait des problèmes. Aleksey peut-être ? Non elle l'avait déjà sollicité une fois, la belle n'avait pas envie d'abuser de sa gentillesse.
Pour la première fois, Jane décidait de laisser tomber les armes devant un inconnu qu'elle n'aimait pas. Oui, elle avait mal réagit face à la situation, face à un changement qui ne venait pas d'elle. Pourquoi ne pas continuer la résistance durant le temps qui restait pour cette consultation ? Pourquoi ? Toute sa vie elle avait tenté de jouer les personnes fortes alors qu'elle cherchait désespérément l'image d'un père partout où elle allait.
Jane fini par baisse les yeux, lassés de son propre comportement. Et puis du haut de ses 24 ans, elle n'allait pas berner un psy. A quoi bon. Toute la colère qu'elle avait peu ressentir s'envola comme une nuée de corbeaux rageurs. « Perdre mon temps… Si seulement je savais ce que je perdrais vraiment » dit-elle en passant un index sur ses yeux devenus humides. L'anglaise prit une inspiration avec d'expirer d'une souffle tremblant. Elle qui s'était toujours refusée de perdre le sourire ou même de pleurer devant quelqu'un. De toute façon avec un peu de chance elle ne reverrait jamais cet homme, autant en profiter pour se libérer le cœur. Pourtant elle ne pouvait s'empêcher de retenir ses larmes, par habitude sûrement.
Finalement elle releva les yeux pour l'observer, celui qui pratiquait un métier avec le but d'aider les gens. « Et vous, pourquoi vous avez choisi d'être psy ? Parce qu'à première vue, cette affaire vous plaît autant qu'à moi. » Autant mettre les poins sur les i pendant qu'il en était encore temps, histoire de trouver un peu de sympathie envers cet homme qui lui évoquait davantage le troll que l'elfe. Avec un peu de chance, il pourrait passer au stade du demi-elfe. De tout façon Jane n'avait pas l'âme d'une guerrière, il fallait le reconnaître. Et plus vite ils auront passé les détails, plus vite cette heure passera. Tout ça sera bientôt fini. D'une divagation personnelle, Jane fini par se demander elle même ce qu'elle faisait là, pourquoi elle avait besoin de consulter. Peut-être parce qu'elle avait besoin qu'on l'écoute alors qu'elle passait son temps à écouter les autres. Depuis combien de temps n'avait-elle pas fait quelque chose pour elle seule ? Une balade sur la plage, un voyage, etc. Elle qui se sentait si seule, elle n'avait jamais pris le temps de l'être réellement, d'exister pour elle seule. Jane ne se souvenait pas avoir été vraiment égoïste un jour. Pourtant être égoïste ce n'était être généreuse en un sens ? Laisser les autres se débrouiller par eux même. Finalement elle préférait s'oublier elle même plus tôt que d'accepter le fait qu'elle était incapable de penser à elle sent avoir cet immense sentiment de vide dans son pauvre cœur.
Néanmoins, elle ne pouvait s'excuser de tout ça auprès de l'homme. Même si elle devait au moins s'excuser de son comportement précédent qui avait tout de celui d'une adolescente. Elle détestait être ainsi. Mais pour l'heure, la jolie blonde restait toujours très évasive sur ses réponses, elle le savait. Hélas, Jane ne savait pas comment formuler clairement les choses. On ne lui avait jamais vraiment demandé de le faire. |
| | | Eden M. Jefferson GOOD COP
› MESSAGES : 370 › EMMENAGEMENT LE : 07/09/2013 › AGE : 39 › STATUT CIVIL : PÈRE CÉLIBATAIRE D'UNE PETITE FILLE ; CROIS AVOIR TOURNER LA PAGE SUR MARISSA, EN RELATION SECRETE AVEC JANE ET PEUT-ÊTRE AMOUREUX DE BETH. › QUARTIER : A PALM AVENUE, AVEC SA FILLE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN PSYCHIATRE, HOMME AU FOYER ; › HB AWARDS : (2013) MEILLEUR PERSONNAGE (LOVE IS ENOUGH) (2015) SEX SYMBOL JUNIOR (2016) COUPLE LE PLUS IMPROBABLE AVEC JANE › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : LE PLUS BEAU DE TOUT LES HOMMES SEXY : IAN SOMERHALDER ; › COPYRIGHT : ELOW ;
| Sujet: Re: “ – You have to deal with me now. ” Mer 27 Mai 2015 - 14:05 | |
| Eden le savait : Bientôt, son petit quotidien allait se transformer en marathon. Jane n'était surement pas la dernière patiente qu'Imran lui refilait. Eden voyait venir la liste, imposante et surtout il voyait venir les heures supplémentaires qui allaient s'ajouter à tout ça. Il se demandait parfois comment il allait faire, comment il pourrait gérer, surtout avec Faith dans les bras. Elle n'avait plus que lui pour le moment et il ne voulait absolument pas être le genre de père absent, toujours à travailler. Pour l'instant, il se contentait de faire son job de manière professionnelle, sans laisser sa colère influencer quoi que ce soit. Jane n'était pas un punching-ball sur lequel il devait se défouler. C'était une patiente et qu'elle l'admette ou non, sa présence ne prouvait qu'une chose : elle avait besoin d'aide. Eden était prêt à l'écouter, à prendre note. À avaler chaque mot, chaque phrase. Mais c'était la première fois que Jane se retrouvait face à un nouveau visage. Face à quelqu'un en qui elle n'avait pas confiance et sans doute quelqu'un avec qui elle ne voulait pas discuter. Elle résistait face à Eden et il le ressentait. C'était dommage, mais elle avait besoin de temps. De minutes. Elle devait digérer ce qui était en train de se passer et réaliser qu'elle ne pouvait pas toujours tout changer en fonction de ses désirs.
Petit à petit, Jane baissa sa garde. Elle laissa le mur disparaitre sous ses yeux, dévoilant une vulnérabilité qui lui était propre. La voilà désormais, fragile, triste, les yeux en larmes. Eden n'était pas insensible à ça. À cette peine, grandissante qui semblait prendre possession de Jane dans sa totalité.
« - Je n'aime pas qu'on me refile un patient à la dernière minute, c'est vrai. J'aime qu'ils soient là de leurs pleins grés. » Il avait planté ses yeux, légèrement réconfortant, dans ceux de la jeune femme. « - Pour répondre à votre question, je désirais aider ceux qui rencontraient des difficultés semblables à celles que j'avais connues. Et j'ai fini par réaliser qu'il y avait pire que mes propres problèmes. On peut dire que je ne supportais pas l'idée qu'il n'y ait personne pour venir en aide à ces personnes-là. » Il savait ce que Jane cherchait à faire. Essayer de faire passer le temps le plus vite possible pour en finir une bonne fois pour toutes. Il ne lui en voulait pas, il comprenait parfaitement ce besoin.
« - Qu'est-ce qui vous a poussé à consulter la première fois ? » Il ne savait pas les détails, mais il savait dans les grandes lignes de quoi ses premières séances avaient consisté. Imran Johar était peut-être un connard fini, mais ses rapports étaient très détaillés et très bien rédigés. C'était comme s'il ne pouvait pas faire autrement que de noter les moindres détails. La peur de passer à côté de quelque chose d'important peut-être ? Eden aurait aimé avoir un perfectionnisme identique, mais lui était beaucoup plus instinctif et logique.
Il lança un bref coup d'œil à l'horloge un peu plus loin. Combien de temps restait-il avant la fin de cette séance ? En voilà une bonne question. Il ne faisait pas ça parce qu'il voulait que tout ça se termine le plus vite, mais tout simplement pour évaluer la situation et essayer de préparer les prochaines choses à dire, à discuter. Les secondes étaient précieuses, même lorsqu'elles étaient silencieuses.
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| Sujet: Re: “ – You have to deal with me now. ” Dim 19 Juil 2015 - 0:27 | |
| Jane était pensive. Si précédemment elle avait pu se montrer peu coopérative, elle prenait maintenant le temps de reconsidérer la situation. Son comportement avait été inacceptable au regard de son éducation. Mais elle n'aimait pas les trahisons. La Britannique en avait une sainte horreur, parce qu'elle associait cela à un abandon. Et le fait que le Docteur Johar l'ait confié à un collègue n'avait pas vraiment été apprécié par la jeune femme. Néanmoins, le psychiatre n'y était pour rien, aussi il était puéril de l'inclure dans sa colère. A l'écouter, lui non plus n'appréciait pas le geste du docteur Johar. Jane ne pouvait que le comprendre. Aussi elle hochait la tête, signifiant qu'il avait toute son attention. Mais une fois les paroles de l'homme prononcé, c'était au tour de la jeune femme de répondre. De répondre à pourquoi elle consultait un psy, qu'est-ce qui l'avait poussé à le faire. Il fallait prendre le temps de répondre à cela, de fouiller dans sa mémoire pour se souvenir de la première fois où elle s'était retrouvée assise face à un spécialiste.
« A l'époque, je me sentais très seule. J'avais des amis mais… » Jane fit une pause, fixant le vide tandis qu'elle se remémorait son passé, son adolescence à la recherche de mots qui pouvaient expliquer. « Ils n'étaient que des amis. » L'homme en face d'elle pouvait-il comprendre la subtilité qu'elle cherchait à exprimer ? Jane poursuivait sur sa lancé. « A la maison, je passais beaucoup de temps avec ma mère parce que mon père passait la semaine sur sa base et ne rentrait que pour le week end. J'aime ma mère, elle a toujours été là pour moi. Mais mon père… » La voix de la jolie blonde venait de légèrement se briser tandis que son regard se voilà. « Il n'était pas là, c'était un étranger. Pourtant quand on est petit fille, notre père est un héro, il nous protège et nous rassure. C'est notre prince charmant et le premier homme qu'on aime dans notre vie. » Sa main tremblait légèrement tandis qu'elle tentait de poursuivre « Et j'ai aimé l'image du père, du héro, plus que mon père lui même. On ne peut pas aimer quelqu'un qui n'est pas là. Pourtant j'avais besoin de lui et il n'était jamais là. » Jane se tu un instant tandis que les larmes commençaient à noyer ses yeux clairs. Elle éprouvait des difficultés à parler. « Quand… Quand il était là, je ne savais pas vraiment qui il était. Bien sûr c'était mon père, mais je ne savais pas vraiment ce que ça voulait dire. C'était juste un homme dans ma vie. » Elle prit un instant pour se calmer, ne pas pleurer. C'était difficile de se retenir, chaque fois qu'elle en parlait, une vague d'émotions venait la submerger sans qu'elle puisse rien n'y faire. Jane vint poser une main toujours tremblante sur sa bouche, détournant le regard pour regarder un coin de la pièce, évitant ainsi le regard de l'homme.
Il s'agissait présentement d'une épreuve extrêmement difficile à surmonter pour l'anglaise. Pourtant il lui fallait surmonter tout cela pour avancer. « Alors j'ai commencer à consulter un psy parce qu'avec le temps, je me sentais de plus en plus seule et je ne comprenais pas pourquoi. J'avais pleins d'amis, des gens sur qui compter qui me rendaient heureuse. J'étais heureuse, vraiment. Après tout, je ne dois pas être la seule fille de militaire dans ce cas là. » Elle ne savait bien, combien d'enfants avaient dû grandir sans un parent voire les deux ? Mais elle ne comprenait pas pourquoi l'absence d'un repère paternel lui faisait tant de mal. « Mais, si vous avez été marié et que vous avez un enfant, vous devez comprendre ce que je veux dire » dit Jane en tournant un regard humide vers Eden. Elle ne savait pas si elle avait été des plus clair, tout son discours lui semblait flou à elle même. Tout son corps était fébrile tandis qu'elle réprimait encore cette envie de pleurer. Elle qui souriait toujours, elle se retrouvait maintenant en position de faiblesse face à cet inconnu. Elle en voulait tellement à son père de n'avoir jamais été là, de n'avoir jamais su jouer son rôle et de n'avoir été qu'une espèce d'image stupide, une représentation erronée de ce qu'on appelait un papa. Plus que jamais, Jane ne savait pas ce que c'était que cet espèce là et cette question lui torturait le cœur, l'âme et l'esprit. |
| | | Eden M. Jefferson GOOD COP
› MESSAGES : 370 › EMMENAGEMENT LE : 07/09/2013 › AGE : 39 › STATUT CIVIL : PÈRE CÉLIBATAIRE D'UNE PETITE FILLE ; CROIS AVOIR TOURNER LA PAGE SUR MARISSA, EN RELATION SECRETE AVEC JANE ET PEUT-ÊTRE AMOUREUX DE BETH. › QUARTIER : A PALM AVENUE, AVEC SA FILLE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN PSYCHIATRE, HOMME AU FOYER ; › HB AWARDS : (2013) MEILLEUR PERSONNAGE (LOVE IS ENOUGH) (2015) SEX SYMBOL JUNIOR (2016) COUPLE LE PLUS IMPROBABLE AVEC JANE › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : LE PLUS BEAU DE TOUT LES HOMMES SEXY : IAN SOMERHALDER ; › COPYRIGHT : ELOW ;
| Sujet: Re: “ – You have to deal with me now. ” Dim 26 Juil 2015 - 0:29 | |
| Jane n'était probablement pas aussi simple qu'on pouvait le croire. Elle répondait typiquement à l'expression qui disait qu'il ne fallait pas se filler aux apparences. Eden l'observait, l'écoutait et tentait de visualiser son profil sans pour autant tomber rapidement dans des conclusions. C'était la première séance après-tout. Si elle décidait de revenir, peut-être qu'elle finirait par s'ouvrir à lui. Lui, il ne cherchait qu'à tuer le temps. Il s'intéressait à elle sans s'intéressait à elle. Il voulait en savoir plus, pour pouvoir rebondir sur quelque chose, mais savait qu'elle n'allait probablement rien lui donner. Il lui posa tout de même la question, comme un docteur naïf. Pourquoi avait-elle commencé à consulter. Qu'est-ce qui l'avait poussé à se retrouver dans un bureau de psychiatre, à parler de ces problèmes, à chercher des réponses. Eden sentait qu'elle était proche d'Imran. Qu'elle avait fini par l'apprécier, par avoir confiance en lui – ce qui l'étonnait. Forcément, se retrouver face à un homme qu'on n'avait jamais vu, c'était déroutant. Il pouvait clairement comprendre qu'elle soit en colère et qu'elle préfère bouder dans un coin plutôt que de jouer le jeu et de tendre la main à un autre. Après tout, qu'est-ce qui lui garantissait qu'Eden n'allait pas aussi finir par l'abandonner ? Qu'il n'allait pas l'aider dans un premier temps pour lui tourner le dos dès qu'il serait ennuyé. Cependant, Eden tenta la carte de l'honnêteté. Il n'aimait pas cette situation, mais il n'allait bêtement tourné le dos à Jane simplement parce que tout cela ne jouait pas en sa faveur.
Attentif, Eden écouta le récit de Jane d'une expression neutre. Lorsqu'elle parla de son père, il comprenait parfaitement où elle voulait en venir. Au fond, il pensa à Faith. A sa fille qui voyait en lui le prince des princes. Le héros le plus puissant du monde. Jane n'avait pas eu ça. Elle avait eu ce qu'Eden voulait éviter à Faith. Un père absent, loin. Un père trop peu présent. Emu par ses propres paroles, Jane semblait avoir du mal à parler. Elle avait fini par ne plus reconnaitre l'homme qu'elle avait commencé à vénérer. Il n'était qu'un homme parmi les autres. Eden remarqua qu'elle avait du mal à se retenir, mais ne fit rien. Il ne voulait pas mettre Jane mal à l'aise alors qu'elle commençait à ouvrir à elle. C'était un pas en avant, il le pensait.
« - J'ai une fille. » Il sortit son portefeuille pour montrer une photo de lui et Faith qui datait d'un an. « - Je sais ce que vous traversez. Je l'ai imaginé. Pour elle. Lorsque le divorce a été prononcé, j'ai su que ce genre de choses pouvait lui arriver et j'étais incapable de laisser faire. » Il avait posé la photo à Jane, fouinant par la suite dans un tiroir pour chercher des mouchoirs. Il trouva finalement une boite qu'il posa sur la table. « - J'imagine que vous ne le voyez plus, votre père ? » Réaction logique. Puisqu'il n'est pas là, pourquoi est-ce que je devrais être là pour lui ? Bien qu'Eden trouvait ça dommage. Quand une relation basée sur les liens du sang et la famille se détériore, la plupart du temps, les gens choisissent de tourner le dos. De laisser tomber. Dans le cas de Jane, le fait d'avoir eu l'impression d'être abandonné par son père, de ne pas le connaitre, l'a sans doute poussé à garder une certaine distance avec son entourage. S'imposant une barrière là où il ne devrait pas y avoir. Est-ce que les gens la connaissent réellement ? Est-ce qu'elle les connait réellement ? Une fois chez elle, elle devait avoir l'impression que personne ne voyait plus loin. Que personne n'était réellement là, pour elle.
« - Comment vous sentez-vous maintenant ? Est-ce que l'impression d'être de plus en plus seule est toujours présente ? »
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| Sujet: Re: “ – You have to deal with me now. ” Mar 4 Aoû 2015 - 12:32 | |
| Il lui fallait reprendre ses esprits, se recentrer par rapport à cette séance pour retrouver un peu de contenance et ne pas complètement fondre en larmes. Le sujet restait sensible et cela depuis tellement d'années. On pense souvent qu'avec le temps les choses s'arrangent, mais les humains étaient beaucoup trop compliqué pour oublier certains détails de leur vie. Dans le cas de Jane, une montagne de bienveillance envers les autres – construite depuis des années en silence – ne suffisait pas pour enterrer la solitude pesante dans le foyer familiale. Au point qu'elle ne savait pas vraiment ce qu'était une famille. Certes elle en connaissant les définitions théoriques et les images, mais elle ne l'avait jamais réellement observé chez elle. La demoiselle avait fini par ne plus y croire, au même tarif que le Père Noël ou le Lapin de Pâques. La famille, c'était un mythe pour elle, une légende qu'on avait inventé pour justifier de vivre avec des gens sous un même toi. Aussi depuis toujours n'avait-elle fait que reproduire les schémas théoriques sans vraiment les comprendre. C'était sans doute pour ça que sa relation avec son précédent petit ami n'avait pas tenu… ça et le fait qu'il avait décidé de la quitter sans trop d'explication, comme ça, du jour au lendemain. Jane avait cru en cette relation, et pas vraiment à la fois. Il lui avait offert la sécurité qu'elle n'avait pas pu avoir avec son père, puis il l'avait lui aussi abandonné…
Jane pris un mouchoir dans la boite que le psy avait posé sur le bureau. Il venait de lui montrer la photo de sa fille dans son portefeuille. Une adorable petite bouille brune qui arracha l'esquisse d'un sourire à l'ancienne londonienne. Elle l'écoutait parler alors qu'elle s'essuyait les coins des yeux. Il savait parfaitement ce qu'elle traversait apparemment. Les bons pères arrivaient à comprendre ce genre de chose. C'était précieux à savoir. A présent calmer, mais fatiguée de se battre ainsi avec elle même, Jane continuait de regarder l'homme derrière son bureau. Peut-être qu'ils finiraient par s’apprivoiser l'un l'autre enfin de compte. En tout cas il semblait à la blonde qu'ils avaient plus ou moins trouvé un terrain d'entente.
« Je n'ai pas parlé à mon père depuis… 3 ans. Il faut dire que ni lui ni moi n'avons cherché à contacter l'autre. Quand je suis arrivée ici, c'était pour commencer une autre vie avec mon copain. Et puis… Il m'a quitté quelques mois après notre arrivée. Heureusement j'ai mon parrain à Huntingon et il m'a aidé reprendre le cap. Mais… Malgré toutes les rencontre que j'ai pu faire dans cette ville… Il y a toujours quelque chose qui manque. » Un grand vide dans son âme, un vide étrange, un vide immense. Mais pourquoi était-il si profond ? A force de le cacher il avait fini par devenir si dantesque qu'il en était devenu impossible à combler. Il suffisait de voir le nombre d'hommes que Jane était parvenue à faire graviter autour d'elle avec une forme d’innocence et de naïveté telle que s'en était presque vertigineux. Mais elle n'avait récupéré que des grands frères et des pères de substitution. Tous de pâles copies de l'original. « Je crois qu'il n'y aura rien pour le combler. Bien sûr je sais que je suis jeune, j'ai la vie devant moi. Mais j'ai peur que si je trouve la personne qui saura me faire sentir mieux, elle parte un jour et que ça puisse me détruire complètement. Je ne sais pas si j'aurais la force d'affronter ce genre de chose. Je n'ai pas… Je n'ai plus envie de souffrir comme ça » disait-elle tout en continuant de réfléchir. « J'ai peur de faire confiance à quelqu'un à nouveau. » Instinctivement, elle ne put s'empêcher de jeter un coup d’œil à l'heure pour voir combien de temps il restait avant la fin de la séance. |
| | | Eden M. Jefferson GOOD COP
› MESSAGES : 370 › EMMENAGEMENT LE : 07/09/2013 › AGE : 39 › STATUT CIVIL : PÈRE CÉLIBATAIRE D'UNE PETITE FILLE ; CROIS AVOIR TOURNER LA PAGE SUR MARISSA, EN RELATION SECRETE AVEC JANE ET PEUT-ÊTRE AMOUREUX DE BETH. › QUARTIER : A PALM AVENUE, AVEC SA FILLE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN PSYCHIATRE, HOMME AU FOYER ; › HB AWARDS : (2013) MEILLEUR PERSONNAGE (LOVE IS ENOUGH) (2015) SEX SYMBOL JUNIOR (2016) COUPLE LE PLUS IMPROBABLE AVEC JANE › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : LE PLUS BEAU DE TOUT LES HOMMES SEXY : IAN SOMERHALDER ; › COPYRIGHT : ELOW ;
| Sujet: Re: “ – You have to deal with me now. ” Sam 22 Aoû 2015 - 15:39 | |
| Ce n'était jamais facile de travailler en dehors de ce qu'on savait. De faire et dire des choses auxquelles ont été pas habitué. Eden se retrouvait dans cette situation avec Jane. Il ne savait pas comment s'y prendre, bien que quelques pistes étaient apparus dans son esprit. Eden avait cependant l'impression d'être en train de découvrir quelqu'un, d'avoir une conversation basique avec elle et peut-être que c'était mieux ainsi. Il savait qu'il ne devait pas s'impliquer, sentimentalement, mais au fond, il ne pouvait pas faire autrement. Il essayait de se mettre dans la peau de Jane, de comprendre ce qu'elle pouvait ressentir. Il essayait de voir le monde avec ses yeux. C'était la seule façon de savoir ce qui pouvait être fait pour que les choses changent. Parce qu'Éden avait pour fonction de l'aider à surmonter ses peines, ses doutes. Il devait l'aider à avancer et à comprendre qu'elle n'était pas seule. Qu'elle pouvait compter sur ceux qui l'entouraient. Sauf que pour Jane s'était difficile, il lui manquait la base. La famille. Ce lien du sang qui vous prouve qu'il y aura toujours quelqu'un derrière vous pour vous épauler quand les choses vont mal. Eden serait toujours là pour Éric, pour son petit frère et avec le temps il l'avait prouvé. Mais qui Jane avait-elle pour elle-même ? Qui était là quand les choses n'allaient pas ?
L'humain avait besoin de soutien, d'une épaule sur laquelle pleurer. Eden le savait, tout le monde finissait par le comprendre. Mais quand on réalisait qu'on n'arrivait à se tourner vers personne pour pleurer, c'était sans doute le pire. Tout d'un coup, il se mettait à comprendre qu'il avait même subi ça à un moment donné. Qu'il s'était retrouvé seul contre tous quand Marissa avait décidé de le quitter. Il se souvenait, parfaitement, de la douleur qu'il avait ressentie alors qu'il faisait face à sa maison, vide.
Faith était tout à ses yeux. Vraiment. Eden savait qu'il était capable de beaucoup de choses pour sa princesse et il savait que son monde ne tournait qu'autour d'elle, ou presque. Il aimait être le super-héros de sa vie et pouvoir lui apporter tout ce dont elle avait besoin. Alors forcément, quand il s'était imaginé se retrouver dans une vie sans elle, il avait eu le cœur brisé. Ethan aurait pris sa place et Éden aurait disparu de sa vie. Pourtant il savait que même si c'était pour son bien, elle n'aurait jamais vu ça comme ça. Elle aurait souffert de son absence et l'aurait haï d'avoir pris une telle décision. Alors oui il comprenait ce que Jane avait ressenti. Il l'avait parfaitement visualisé pour Faith. Dans une autre vie, sa princesse aurait été une autre Jane.
Il allait lui poser une question quand elle reprit la parole. Le vide qui se trouvait en elle était naturellement causé par l'abandon qu'elle avait subi de son père, mais aussi de son petit-ami. Quitter son pays pour suivre quelqu'un à l'autre bout du monde signifiait qu'elle s'était énormément attaché à cette personne. « - Et c'est cette peur qui vous empêche de combler ce vide. Vous essayez de vous protéger. Mais d'un autre côté, cela vous fait quand même du mal. » Il croisa les bras, réfléchissant.
« - Vous savez, la vie est imprévisible. Il y aura toujours un risque que les gens qu'on aiment s'en vont. Qu'ils partent ailleurs ou qu'ils meurent, personne ne peut contrôler ça. Mais pourquoi ne retenir que la fin d'une histoire et pas tout ce que cela vous a apporté ? » Il marqua une pause, le regard sérieux. Pour la première fois depuis le début de cette séance, Eden était vraiment entré dans son rôle. Il croyait avec force à ce qu'il disait à Jane. « - Nous sommes des milliards dans ce monde. Accrochez-vous à tous ces petits détails qu'on vous offre. Que ça soit des amis, des voisins, de simple inconnus. Accrochez-vous aux bons souvenirs et puisez en vous la force d'en créer de nouveau. Il y aura forcément de mauvaises personnes, des gens qui ne méritent pas votre confiance, mais ça vous ne le saurez pas si vous ne faites pas de pas en avant vers les autres. . »
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| Sujet: Re: “ – You have to deal with me now. ” Dim 6 Sep 2015 - 20:15 | |
| L'être humain était d'une complexité remarquable. La question était pourquoi ? Pourquoi s'ennuyer avec les conflits internes qui reposaient bêtement sur l'empirisme d'une vie ? Pourquoi les choses ne pouvaient pas être plus simples ? Pourquoi ne pas tout bonnement passer à autre chose pour ne plus souffrir des peines du cœur ? Jane s'était souvent poser la question, avec l'envie de laisser tomber ses problèmes et passer à autre chose. Mais dans sa tête, elle avait toujours besoin de s'entourer et de posséder les êtres qui lui étaient chers, se rendre indispensable à leur vie pour que jamais ils n'aient l'idée de l'abandonner. Parce que oui, jamais il ne lui avait traversé l'esprit qu'elle pouvait être indispensable à son père. Pour preuve, il n'avait jamais montré la moindre faiblesse, la moindre peur, le moindre besoin de lui prouver qu'il était inquiet pour elle.
Jane observait le psy en face d'elle. La blonde se sentait fatiguée, lassée par les aléas de son existence. Alors oui, elle n'avait que vingt-quatre ans et pourtant elle se sentait bien éprouvée. Hélas, en écoutant les réponses qu'Eden lui donnait, il y avait cette envie de rébellion sourde qui lui trottait dans le cœur et l'esprit. L'Anglaise refusait d'accepter ce que lui disait l'homme alors qu'il était bien mieux placer qu'elle pour ce qui était du comportement humain. Sans doute y avait-il chez la jeune femme quelques signes qui trahissaient sa non-coopération. Mais bien sûr qu'il avait raison, bien sûr qu'elle ne pouvait pas contrôler les gens, la vie, la mort. Il avait raison sur toute la ligne. Or elle avait tout simplement horreur de cette idée, parce qu'elle n'acceptait pas. Quelque part, elle sentait la colère gronder, une sensation étrange qui émanait du plus profond de sa poitrine, comme si une force sombre tentait d'y prendre naissance pour lui donner la force nécessaire de se rebeller et mettre à sac tout ce qui lui tomberait sous la main. Et en même temps, elle sentait une boule dans sa gorge tandis qu'elle réprimait une envie grandissant de pleurer d'énervement. Oui, le corps humain était très étrange. Jane cherchait à se contrôler tant bien que mal, sentant poindre le mal de crâne sous sa peau tandis que les vaisseaux sanguins se dilataient déjà sous l'afflux de sang dans ses tempes.
« Vous avez raison » dit-elle avec stoïcisme « Mais le propre de l'être humain, c'est de posséder des défauts et des névroses qui luttent en permanence avec son éducation. » A croire qu'elle venait d'ouvrir un ouvrage de Freud. Au moins elle était certaine d'avoir retenu certaines lignes de ses cours de philosophie au lycée. « Ça va me demander du temps de l'accepter. » Durant tout le temps de la consultation, Jane était passée d'un état à un autre, de la colère à la tristesse, apprenant à tisser des liens avec son nouveau psy tout en continuant de le détester pour une raison qui lui échappait encore complètement. La belle était rarement aussi instable, il n'y avait que lorsqu'elle acceptait de parler d'elle qu'elle devait se confronter à bien des démons alors que le reste du temps ils étaient en sommeil. Un combat terrible se déroulant à l'intérieur.
L'heure était passée, il était temps de se lever pour dire au revoir. Jane avait quitté sa chaise pour serrer la main d'Eden « Merci » dit-elle poliment avec l'ombre d'un sourire aux lèvres, sans trop savoir si elle le remerciait sincèrement ou non. C'était surtout par habitude. Après ça, elle quitta le bureau pour se retrouver dans le couloir de l'hôpital. Prendre l'air lui ferait le plus grand bien. Maintenant restait à savoir si les choses seraient aussi éprouvantes la prochaine fois et surtout si elle aurait encore ce psy ou bien si elle retrouverait le Dr Johar. Une chose était certaine, elle venait de passer la pire heure de sa journée. Aucun doute que tout ça serait gravé dans sa mémoire pour un bon moment… Douce Jane, adorable Jane. Était-elle réellement si bienveillante qu'elle voulait le faire croire ? t e r m i n é |
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| Sujet: Re: “ – You have to deal with me now. ” | |
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| | | | “ – You have to deal with me now. ” | |
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