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 BENAYA • the truth will set you free, but first it will piss you off

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Naya M. Quinton
Naya M. Quinton
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› MESSAGES : 648
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› STATUT CIVIL : open ; sans attaches ;
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› HB AWARDS : personnage le plus agaçant (2013) ; meilleur personnage féminin enjoy while u're young (2014) ; meilleur triangle amoureux avec ally et benjamin (2015) ; duo improbable avec julian (2016) ;
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MessageSujet: BENAYA • the truth will set you free, but first it will piss you off   BENAYA • the truth will set you free, but first it will piss you off EmptyJeu 14 Mai 2015 - 23:21





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B E N A Y A



« Dickhead Benny est toujours au taquet à ce que je vois. » , avec cette phrase se concluaient donc leurs ébats charnels. Tout c’était passé au bureau de Lorelai Daniels qui avait eu la brillante idée de ne pas venir au boulot aujourd’hui, sans doute parce qu’elle avait des ébats ailleurs, elle aussi. De toute façon, Naya savait que sa patronne actuelle ne serait pas dérangé par l’idée tant que ça, du moment que son bureau s’en sort intact et sans rien de cassé. Bon, peut-être que la jeune stagiaire devrait tout de même vérifié, faut dire qu’avec Ben, rien n’est jamais sans sauvagerie, et les trucs qui terminent cassés ou par terre, ça leur arrive un peu trop souvent…

Poussant Cohen pour se relever du bureau, la jeune étudiante remit sa petite culote en essayant de localiser le reste de ses vêtements dans la pièce. De toutes les manières, ça ne pressait pas vraiment. « Sinon, je voulais te demander si tu ne connaissais pas un bon avocat dans le coin. » , un avocat, Naya en avait déjà un nouveau, mais cette histoire de dossiers qui sortaient de nulle part à chaque fois commençait de plus en plus à l’embêter. Elle avait un pressentiment que Benjamin en savait plus qu’il ne laissait voir, et pour cette raison, la jeune femme allait jouer son rôle de la parfaite fille pourrie gâtée qui ne comprend rien à la vie, et qui n’est pas assez futée pour voir que la situation actuelle était extrêmement louche même si elle tombait sur tous les indices qui le prouvent. « Il s’avère être que mon ancien avocat, qui avait disparu dans la nature, est en fait mort. Quelqu’un l’a assassiné avant de jarreter son corps à quelques kilomètres de la ville. » , dit-elle dans la froideur la plus totale, en ajustant les bretelles de son soutien-gorge qu’elle venait de remettre. « Ils disent que c’est sa femme qui l’a fait. Ou alors le père de sa maitresse. Il se tapait la baby-sitter et ni sa femme ni le père de la petite n’étaient contents en découvrant ça. Moi je mise sur sa femme. » . Il n’y avait rien de plus fun que de parler meurtre après une partie de jambe en l’air. Effet excitation assuré. « C’est toujours la femme. Tu vois, s’il y a une chose qu’une femme ne peut pas supporter c’est de se faire remplacer par une autre plus jeune, plus belle, plus distinguée qu’elle… » . La jeune femme disait cela comme-ci c’était une évidence absolue, et au fond, ça l’était. On nous l’apprend dans toutes les séries policières et tous les téléfilms des dimanches après-midi ; une femme en manque de sex et de confiance en soi est une femme dangereuse. Heureusement pour Benjamin, Naya ne l’était pas. Ni le premier truc, ni le deuxième. Pour cette raison, et bien d’autres d’ailleurs, la future créatrice de marque s’enfichait pas mal que le flic s’était trouvé une copine « officielle ». Ally était bien mignonne, mais, si elle voulait tenir dans la vie de Ben elle avait deux options, la première était de se transformer en un parfait monstre, ne plus avoir de scrupule et piétiner toute compétition, ce qu’elle n’était pas capable de faire avec un caractère  comme le sien. La deuxième option était qu’elle reste dans l’ombre, pour le restant de ses jours, mais, elle ne ferait jamais réellement partie du monde de Ben. Cette hypothèse des deux êtres qui se rencontrent et créent leur propre monde, à eux deux, sans que leurs mondes déjà existants ne viennent leur gâcher leurs beaux rêves était une stupidité absolue. Aux yeux de Naya, c’était voué à l’échec. Tôt ou tard Benjamin laissera son masque tomber et montrera son véritable visage à sa chère et tendre. Tôt ou tard Ally réalisera que l’amour était un concept grandement surestimé et que, contrairement aux bouquins à l’eau de rose et aux chick flicks nunuches, il était même la dernière nécessité dans une relation. « Quoiqu’il en soit, il était un raté. Je me demande d’ailleurs comment mon père s’est contenté d’un avocat comme lui… trois ans et ce crétin n’est quand même pas arrivé à me donner une vraie explication sur ce que faisait la société de mon père et comment a-t-il pu la perdre ! » . La brunette n’arrivait pas à gober cette histoire de poker. Il était peut-être endetté, et les personnes derrières ont peut-être récupéré leur argent mais, ce n’était pas une histoire de poker. Naya le savait ! Son père n’a jamais été doué au poker, et ça l’étonnerait donc qu’il aurait tout risqué dans une partie comme ça.

Tant de questions restaient sans réponses et la jeune femme espérait que dans quelques jours elle allait au moins pouvoir répondre à quelques-unes. La vérité est que depuis quelques semaines, elle avait reçu la suite des dossiers de son père, assez tardivement, et elle avait depuis peu procéder à les transférer chez son nouvel avocat. Le temps qu’il se penche sur la question, vu qu’il est sans doute mieux placé qu’elle pour comprendre le contenu de toute cette paperasse, Naya aura sans doute un nouveau fil conducteur pour résoudre le mystère de l’évaporation de toute sa fortune.
Cependant, l’hypothèse qu’elle se fasse des films étaient totalement possible également. Elle qui a vécu toute sa vie dans un luxe absolu, il était normal qu’elle reste dans le déni, en se disant qu’un jour, son argent réapparaitra, un jour, elle allait savoir qui s’était emparé de tout son fric et elle le récupérera… Oui, mais, si ça se trouve, le père Quinton avait vraiment tout perdu, et il ne restait vraiment rien pour Naya sauf une tonne de papiers inutiles qui, jusqu’ici, ne l’avaient avancé à rien ! Mais bon, l’espoir fait bien vivre…

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Benjamin L. Cohen
Benjamin L. Cohen
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› PROFESSION/ETUDE : PDG DU GROUPE HÔTELIER INTERNATIONAL "COHEN DELUXE", ANCIEN FLIC DANS LA BRIGADE DES MŒURS ;
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MessageSujet: Re: BENAYA • the truth will set you free, but first it will piss you off   BENAYA • the truth will set you free, but first it will piss you off EmptyMer 27 Mai 2015 - 14:23

Benjamin offrit son plus beau sourire, s'écartant légèrement de Naya tout en restant tout de même collé à elle. Dickhead Benny, il ne supportait pas ce surnom, vraiment pas. Mais avait-il vraiment le choix ? Cela faisait tellement de temps que Naya lui avait donné ce surnom que la contredire maintenant ne serait que peine perdue. Il se laissa pousser par Naya, s'étirant légèrement. Il n'était plus tellement habitué à faire ça dans un bureau. D'ailleurs, il trouvait ça assez digne de Naya. Le faire dans le bureau de sa bosse, c'était assez son genre. Rebelle peu importe la situation. Et puis, un bureau c'était quoi à part une table et deux chaises . Par chance, il n'avait rien cassé. Du moins, il le pensait. Avec Naya, tout et n'importe quoi pouvait finir par terre. La relation qu'il avait avec elle n'avait pas changé et elle ne changerait probablement pas avant un moment. Il laissa la demoiselle retrouver sa culotte alors que lui observait ses vêtements un peu partout. L'uniforme, tout le monde adorait arracher ça. Le problème c'est que ce n'était pas un stripteaseur. Sa chemise ne pouvait pas voler dans les airs en trois secondes chrono.

« - Un bon avocat ? Pourquoi faire ? » Ah tiens, ça c'était son boxer ! Il l'enfila rapidement, se tournant ensuite vers Naya. Des avocats, il en connaissait pas mal. Il faut dire que la famille de Benjamin avait une armée sous son aile. De quoi sauvegarder la réputation de la famille et surtout de contrer toute attaque. Ramassant petite à petit ses affaires, il écouta Naya qui lui donna une explication. « - Ouais, je crois que j'en ai entendu parler en plus. J'peux demander des infos à Marty si tu veux, c'est lui qui s'occupe de l'enquête. » Il remonta son pantalon, ajustant sa ceinture. Il observa un moment le dos de Naya, qui arrangait son soutien-gorge. Il ne l'écoutait que de moitié, fascinait par les courbes de son corps. Il faut dire que Naya était une fille incroyablement belle. Elle n'était pas passé inaperçu la première fois qu'il l'avait croisé dans ce bar. Et regardez où ils en étaient aujourd'hui. « - Une chance que dans notre histoire, l'autre fille… La plus jeune, plus belle ou plus excitante si tu veux… ça soit toi. » Il passa derrière elle, claquant l'une de ses bretelles tout en allant ramasser ses menottes qui trainaient un peu plus loin.

C'était un monstre, il le savait. Le jour où Ally allait comprendre qu'il trainait dans les bras d'une autre, elle allait le haïr. Elle allait le rejeter avec force et Benjamin le savait. Il le savait depuis le tout début. Depuis le jour où il avait compris que son cœur avait décidé de battre pour cette petite blonde. Il l'aimait, profondément et de manière incontrôlable, mais il ne pouvait pas changer. Il n'était pas le genre à s'installer, à fonder une vie avec une personne en particulier. Au plus profond de lui, il ne désirait que ça, mais depuis ce que son ex-femme lui avait fait, il n'y arrivait plus. Il était faible. Effrayé par l'idée d'être déçu, trahis de nouveau. Il ne voulait plus jamais ressentir cette douleur au fond de lui, celle qui lui donnait l'impression de n'être plus qu'une ombre. Ally allait le détester parce que Benjamin savait que tôt ou tard, il lui briserait le cœur. Mais avant d'en arriver là. Avant d'en arriver à ce moment où lui-même risquer de s'oublier, il voulait profiter. Il voulait rester avec Ally le plus longtemps possible et savourer chaque moment avec elle. Il voulait avoir l'impression qu'une autre vie était possible. Qu'une vie ou Benjamin Cohen n'était pas un salaud était possible. Lorsque le policier n'était pas avec Ally, il était avec Naya. Il se noyait en elle comme les ténèbres dans l'obscurité. Et avec Naya, il acceptait parfaitement tout le négatif qu'il y avait en lui. Toute la colère, la haine, le besoin de vengeance qui grandissait, jour après jour. Il ne pensait pas trouver ça avec elle. Il ne pensait pas trouver ça chez qui que ce soit.

« - Y'a des crétins partout, que veux-tu ! Viens au commissariat un jour, tu comprendras. Ça vole haut parfois. » Il haussa les épaules, remettant sa chemise et vérifiant que rien ne s'était déchiré. « - J'peux te présenter les avocats de ma famille si tu veux. Y'a pas pire comme requin. Et je pense que dans le lot, y'en aura forcément un qui sera à la hauteur de tes problèmes de paperasse. » Il lui lança un bref regard. « - Mon père s'est assuré d'avoir les meilleurs à ses côtés. Ceux qui posaient problème, il s'en débarrassait. » Fermant sa chemise il alla chercher son arme, qu'il avait posée dans un coin – pour éviter les accidents. Il avait sauté sur Naya, mais il était un minimum prudent. Tout en rangeant l'arme, il reprit, un sourire crétin sur les lèvres : « - La preuve, quand la fille de Liam Meyers a porté plainte contre moi parce que je l'avais enfermé pour prostitution, j'm'en suis sortie indemne. » Inutile de préciser qui était Liam Meyers, il était plutôt connu dans la haute société. « - En même temps, vu son cul, j'pouvais que la confondre avec une pute. » Il se planta devant Naya, pour l'embraser un instant avant de lui lancer : « - J't'exhorte dehors où on vide la réserve de vin de ta patronne ? » Il lança un coup d'œil un peu plus loin. Des bouteilles de vin assez cher attendaient d'être ouverte.
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Naya M. Quinton
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MessageSujet: Re: BENAYA • the truth will set you free, but first it will piss you off   BENAYA • the truth will set you free, but first it will piss you off EmptySam 30 Mai 2015 - 22:23





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B E N A Y A



« Marty ? Ce n’est pas lui qui avait mené l’enquête sur mes parents déjà ? » . Ce nom lui disait quelque chose et Naya se souvenait avoir déjà rencontré quelqu’un avec ce nom-là peu de temps après la mort de ses parents mais elle n’en était plus très sûre. Cependant, si tel était bien le cas, la jeune femme trouvait un poil suspect que la même personne qui avait classifié la mort de ses parents comme accident s’occupe aujourd’hui de l’affaire de son avocat… « Mais ne t’embête pas avec ça, ce n’est pas comme s’il était mon meilleur pote. Il est mort, il est mort, on n’y peut rien pour lui. » . Bien qu’un poil curieuse, Naya avait des choses plus importantes qui lui occupaient l’esprit. Comme par exemple savoir ce qu’un dossier entièrement dédié à Benjamin faisait dans les dossiers de son père, ou ce qu’un dossier sur son père faisait sous le lit du flic. Entre autres. Elle n’avait donc pas réellement le temps de s’étaler sur le meurtre de son ancien avocat, quoique… même avec son boulot, cet homme menait une vie assez paisible et l’étudiante était surprise de savoir que lui, parmi tous les autres avocats de la ville qui tenaient des affaires beaucoup plus sombres et sales que lui, s’était retrouvé avec une balle dans le crane, le cadavre abandonné à quelques kilomètres de la ville. D’après certains, la personne qui avait fait ça, bien que « non-professionnelle », savait un minimum comment se débrouiller. « Je suis contente de voir qu’on est sur la même longueur d’onde. » , répondit-elle avec un sourire de véritable garce. « Après si l’un de nous trois devait mourir, ça ne serait ni moi, ni toi… » , ce qui laissait donc Ally… Pauvre Ally.

« Je n’ai pas besoin d’aller jusqu’au commissariat pour le croire, t’as qu’à voir par la fenêtre de chez toi et tu verras des crétins partout. » . Leur relation était étrange et indéfinie mais, au moins Ben et Naya étaient d’accord sur pas mal de point, notamment celui où ils prenaient une bonne partie des êtres vivants pour des idiots. Leurs raisons de croire une chose pareille n’étaient pas les mêmes mais, cela ne changeait rien au résultat final ; ils étaient, l’un comme l’autre, insupportables. La preuve justement avec cette affaire que Cohen venait de lui citer. Le procès qu’une certaine Neela Meyers lui avait collé au cul. Naya ne la connaissait pas personnellement mais ça n’avait pas empêcher la nouvelle de remonter jusqu’à elle. D’ailleurs, cette affaire devait être connue par pas mal de monde maintenant. Tous ceux qui connaissent la famille Cohen ont sans doute entendu parlé de comment Ben abusait de son pouvoir et pouvait l’utiliser pour des fins personnelles. Rien n’était encore prouvé mais, dans un cercle comme celui de sa famille, un simple bruit pouvait tacher leur réputation plus qu’elle ne l’était déjà. « Hmmm, j’ai entendu parler de ça... Mais Ella m’a dit que c’était toujours en cours et qu’elle a un dossier assez solide contre toi. Un truc avec de la misogynie, du racisme, et un autre truc que j’ai oublié. » . Il était officieusement son petit-ami mais ce n’est pas pour autant que Naya allait suivre toute son actualité au taquet. S’il s’était foutu dans une quelconque merde, c’était à lui de s’en sortir, alors elle ne comptait pas s’embêter avec les détails de cette histoire. Remettant finalement sa robe, Naya fit quelques pas vers lui, pour qu’il l’aide avec sa fermeture éclair, tout en ajoutant : « Confondre avec une pute ? Il y a pas de micro ni de caméra ici, hein, tu peux tout simplement dire que tu l’as enfermé parce que tu trouvais ça amusant de le faire. » . Elle le connaissait, et son récit n’avait sans doute rien à voir avec un mec qui faisait son boulot mais plus avec un mec qui se faisait chier et voulait embêter une amie d’enfance. « En tout cas, je dirais pas non pour un ou deux contacts, et je verrais bien s’ils pourraient m’être utiles. » , revenons donc à cette histoire d’avocat. « Et avant de le faire, si t’as envie de récupérer le fichier qui porte ton nom et trace ton parcours académique… » . Boum. Tourner autour du pot amusait la jeune femme pour deux minutes à tout casser, il fallait bien qu’elle en apprenne plus et le seul moyen était d’aborder le sujet directement.

« Je pense qu’on en aura peut-être besoin, ouais ! » , dit-elle en marchant vers les bouteilles pour en saisir une. Lorelai les gardait pour ses clients les plus important et Naya n’aura qu’à dire qu’un d’eux était passé, ou, au pire, mettre ça sur le dos de la secrétaire qui était bien trop conne pour savoir se défendre face à Lorelai Daniels, ni même dire une phrase concrète. « Blanc ou rouge ? »

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Benjamin L. Cohen
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MessageSujet: Re: BENAYA • the truth will set you free, but first it will piss you off   BENAYA • the truth will set you free, but first it will piss you off EmptyDim 31 Mai 2015 - 15:26

« - Yep. Le seul, l’unique. Je crois que c’est d’ailleurs pour ça qu’il lui ont donné l’affaire. Au cas-où il y ait un rapport, ect… » C’était la base. Ne jamais négliger la moindre piste. Bien que Benjamin savait que la mort de l’avocat de Naya n’avait sûrement rien à avoir avec l’enquête sur ses parents. Mais bon, ce n’était pas son affaire à lui, alors il laissait ses collèges faire leurs boulots. Marty n’était d’ailleurs pas le plus futé des policiers, mais ça, c’était pas son problème. Benjamin, lui, avait ses propres soucis. Mais pour l’instant, il laissait un peu de côté son boulot pour profiter d’une certaine demoiselle.

« - Comme tu veux. » Il lança un bref regard vers Naya, comme pour tenter de capturé son expression. Au fond, il savait qu’elle se posait quelques questions. Mais elle était du genre à ne pas s’attarder sur les détails, ne pas trop se préoccuper d’une chose pendant des heures. Ben finirait, par contre, par jeter un coup d’œil au dossier en cours sur la mort de son avocat. Simplement parce qu’il était le genre de flic à ne pas rester tranquille quand il y avait une enquête en cours. Le genre à vouloir une promotion et à la sentir venir quand c’était le bon moment. Benjamin n’était pas un policier parfait. Il avait des défauts, des énormes défauts. Il savait user de sa position pour arriver à ses fins et il avait appris, avec le temps, que dépasser les limites avaient parfois du bon. L’importance pour l’héritier, c’était les résultats. C’était que son job soit fait, rapidement. Il se fichait pas mal des dommages collatéraux.

Il ramassa ses menottes, tout en écoutant Naya. ‘Si l’un de nous trois devait mourir…’ Quelque part, Benjamin se retrouvait face à un dilemme, mais sa main semblait lui démangeait. Pourquoi Naya disait-elle ça ? Pourquoi parler de mort, d’un coup ? Une chose était certaine, Benjamin serait le premier à tirer. Et malgré la situation. Malgré le plaisir, l’étrange connexion qu’il avait avec Naya, il savait que cette balle irait droit dans son cœur. Son regard se posa, froidement, sur la silhouette tentatrice de la jeune femme. Il n’y avait aucun doute là-dessus. Il n’hésiterais pas à la tuer, là, tout de suite, si cela pouvait sauver la vie d’Ally. Il reprit cependant le contrôle de ses pensées, sachant parfaitement que c’était pas une chose qui allait arrivé.

« - Non, en bas de chez moi y’a personne. Encore heureux. » Il lui adressa un sourire amusé. Il vivait dans un endroit digne de l’héritier qu’il était. Le silence était la musique principal de sa grande demeure. Sans oublier le froid des meubles modernes, la propreté effrayant de chaque recoins… Naya avait déjà eu l’occasion d’y venir. Benjamin savait, depuis son plus jeunes âges, qu’il était quelqu’un de mieux, de plus importants. De supérieur. « - Ella parle beaucoup trop si tu veux mon avis. » Voilà, il était complètement en uniforme, bel et ben habillé comme lorsqu’il était arrivé. « - Mais elle peut essayer, elle va aller droit dans un mur c’te pauvre Neela. » Et Benjamin en était persuadé.

« - Je l’ai vraiment pris pour une pute au début. Après, oui, c’était purement amusant. » Puis il pointa du doigt un vase sur une des étagères. « - Et tu peux dire bonjour à ta bosse. Y’a une caméra juste là. » Il haussa les épaules, se dirigeant vers l’objet pour montrer la caméra qui était caché dedans. Il arracha ensuite le fil pour couper tout ça. « - Par chance, Mme Daniels m’en doit une. » Il se tourna vers Naya, assez fier de lui. « On a désormais une sextape. C’est pas beau ? » N’importe quoi pouvait le faire rire. Il reposa son regard sur le vase, avant de s’éloigner. Finalement, Naya reprit la parole en n’étant pas contre avoir quelques numéros. Il acquiesça de la tête, se disant qu’il lui donnerait un ou deux numéros plus tard.

« - Oh pourquoi pas. » Il posa son regard sur Naya, assez serein. Il n’avait jamais rien vu sur lui chez Naya, cela lui paraissait donc un peu étrange. « - Si y’a des photos de ma tronche lorsque j’étais gamin, j’veux bien les bruler avec plaisir. J’avais une tête au lycée quand même. Oh, le pire ça reste quand j’ai tenté l’armée. » Il marqua une brève pause. « - Ca ne m’étonnes pas que ton père est fait des recherches sur moi. Faut dire, que j’en ai fait aussi pas mal sur lui. »

« - Rouge. » Il attrapa une chaise et s’installa, tranquillement.
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Naya M. Quinton
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MessageSujet: Re: BENAYA • the truth will set you free, but first it will piss you off   BENAYA • the truth will set you free, but first it will piss you off EmptyMar 2 Juin 2015 - 15:36





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« Un rapport entre la mort de mon père et celle de son avocat ? » , c’était une hypothèse très tirée par les poils du cul quand même. « Mon père est mort dans un accident, alors que ce pauvre type s’est retrouvé avec une balle dans le crâne. » . La possibilité que les deux soient liés signifierait également que son père n’était pas mort accidentellement, et pour tout dire, la jeune femme doutait grandement de la validité de cette hypothèse. Si on voulait tuer son père, il y avait bien des façons pour le faire, beaucoup plus faciles, que de provoquer un crash.

Ella parle trop, effectivement. « Elle ne serait pas Ella si elle ne ragotait pas autant ! Elle est connue surtout pour ça après tout et sans, elle se ferait bien chier. » , la vie des femmes au foyer de la haute société était d’un ennui total en réalité. A part faire circuler des rumeurs, elles ne faisaient rien d’autre ! Quand elles organisaient des fêtes, c’était pour parler rumeurs et en découvrir des nouvelles. Quand elles sortaient en ville, c’était pour le même but aussi, que ça soit au restaurant, au spa, ou chez le coiffeur… Les ragots étaient un bon casse-routine, mais, pour Naya, ça ne devait pas être le principal moteur de la journée !

« J’espère que l’amusement en valait la peine pour toi alors. » , quelle idée aussi, mettre quelqu’un en cellule juste pour le fun… quoique, si Naya était à sa place, ou à la place d’un de ses collègues, c’est-à-dire si elle faisait un boulot des plus chiants et où elle pouvait avoir une nuit entière à rien faire, elle pourrait faire la même chose aussi. Embarquer quelqu’un juste pour le fun de le voir s’emporter et réagir. Après, elle ne savait pas à quel point Ben avait poussé le bouchon avec cette Neela, pour qu’elle décide de porter plainte contre lui, il a sans doute exagéré mais, elle s’enfichait au final. Ça ne la regardait pas tant que ça. « Par contre, quels sont les critères sur lequel peut se baser à un type pour classifier les culs qu’il matte, entre cul de pute, et cul de non pute ? Et même question pour les nichons. » . Débat souvent culminant auprès de la gente féminine. Peu intellectuel, mais culminent.. « En tout cas moi, si on me dit que j’ai un cul de pute, je claquerai le dit cul en guise de remerciement. » . Elle accompagna ses paroles, justement, avec une petite tape sur le cul. Avoir un cul de pute, elle ne voyait personnellement pas l’insulte dedans… « Oh, tiens, ta bite et toi allez lui servir du film du dimanche ! » , remarqua la future créatrice de mode d’un air coquin. Naya n’avait réellement aucune pudeur, et au fond se disait que vu tous les endroits où elle a pu faire ses sauteries, ce n’est pas qu’un sextape qu’elle a mais sans doute une dizaine au minimum ! « Si tu veux, on lui demande une copie pour ta collection personnelle ? » . Déjà, il devait y avoir une caméra de surveillance ou deux chez Ben. Elle vivait à Presidente Drive avant et savait qu’avec Palm Avenue, il était le quartier le plus sécurisé de la ville. Les habitants avaient souvent recourt à installer des caméras, les endroits changeaient d’une maison à l’autre mais le plus souvent était d’en installer aux entrées de la maison, et dans une ou deux pièces à l’intérieur. A titre d’exemple, le père Quinton en avait une à la pièce qui lui servait de bureau vu que son coffre-fort s’y trouvait. « Elle voudra peut-être être invitée à la prochaine partie, tu sais ! » , ajouta-t-elle en faisant un petit coucou à la caméra dont-elle ne souciait plus tant que ça. Après tout, Lorelai n’était pas une coincée de la vie, comme elle lui a déjà dit, du moment que Naya ne casse rien et n’abîme rien, O S E F !

Benjamin venait de lui dire que la présence de son dossier ne l’étonnait pas. Naya arqua légèrement un sourcil. Il n’avait pas l’air étonné, et semblait en être au courant, deux choses qui indiquaient que, peut-être, cette histoire de dossiers qui sortent de nulle part à chaque avait une explication logique. « Ah bon ? Pourquoi donc ? » , sa question était sérieuse et légitime. Jusqu’ici, la brunette n’arrivait pas à concevoir quel lien aurait pu lier entre son père et l’héritier des Cohen. « Ce n’est pas comme-ci son travail nécessitait l’aide d’un flic de la brigade des mœurs, et son travail est bien la seule chose qui le poussait à faire des recherches sur les autres. » . Naya ne savait pas beaucoup de choses sur comment le boulot de son père se déroulait exactement. Il était à la tête d’une suite d’usines de textile et travaillait souvent avec les plus grandes maisons de la fashion industry de Los Angeles et parfois, quand son père était sur le point de signer un contrat important, il prenait le temps de faire des recherches approfondies sur ses potentiels partenaire, question de voir si ces associations en valaient la peine pour lui ou non, mais la jeune femme n’arrivait pas à voir le lien entre ce domaine—là et Benjamin ! « Sauf s’il voulait faire de toi son futur gendre. » . Ajouta-t-elle finalement pour plaisanter. Cela dit, ça expliquerait les informations personnelles qu’il a cherchées à savoir sur Lee, d’autant plus que les mariages arrangés entre les puissantes familles de Huntington Beach n’étaient pas une chose nouvelle.

Saisissant la bouteille de vin rouge d’une main, et deux verres de l’autre, Naya s’approcha de Benjamin, tranquillement installé sur la chaise, et se posa sur ses genoux. Ça ne le dérangerai sans doute pas car au moins comme ça, il avait une vue directe de son décolleté, et puis, même si ça le dérangeait, la jeune femme s’en fichait royalement. « La puberté t’as vraiment réussi en tout cas. » , lança-t-elle d’un air des plus normal en lui tendant les verres pour qu’elle puisse ouvrir la bouteille.


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Benjamin L. Cohen
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MessageSujet: Re: BENAYA • the truth will set you free, but first it will piss you off   BENAYA • the truth will set you free, but first it will piss you off EmptyVen 12 Juin 2015 - 23:50

Benjamin lança un coup d'œil à Naya. Il haussa les épaules en guise de réponse, incapable d'en savoir plus. S'il y avait un lien entre l'avocat et son père, c'était sans doute beaucoup plus complexe que la façon dont les deux hommes étaient morts et ça, il le savait. Benjamin était cependant confiant : celui qui avait tué l'avocat n'était pas celui qui était responsable de l'accident du père de Naya. C'était certain. Maintenant, est-ce qu'il avait envie de se prendre la tête maintenant ? Probablement pas. Réfléchir à cette affaire n'était pas de son ressort. Il n'était pas le policier en charge de l'enquête alors bon, autant laisser Naya cogiter un peu. Clairement, ça ne ferait pas de mal à ses neurones. Et puis au final, si son avocat ne savait pas faire son travail, c'était sans doute ça qui l'avait conduit à une mort pareille. Mort qui irait sans doute très ben à Ella si elle continuait de raconter les histoires de tout le monde. Au fond, Benjamin n'en avait rien à faire – il disait déjà tout haut et fort sans se soucier des commodités – mais quand même. C'était à croire qu'elle n'avait rien d'autre à faire. Comme le disait Naya, un jour où l'autre, elle finirait par bien s'ennuyait sans cette capacité de ragoter sur tout et rien. La pauvre. Un jour, peut-être, allait-elle trouvait un passe-temps digne de ce nom, loin des évènements mondains et des toilettages pour chien. Benjamin pensa tout de suite à sa mère, fière représentante des Cohen au féminin. Pour elle, le monde des acheteurs compulsifs et des accrocs à la chirurgie n'avait aucun secret. Elle était l'image même du genre de femme que Benjamin ne pouvait supporter. Cela expliquait sans doute pourquoi il n'avait pas trouvé son bonheur chez des prétendantes digne de son rang. Au fond, elles étaient toutes des horribles Maman Cohen 2.0.

« - Oh oui, crois-moi. » Benjamin n'était pas un saint. Certes, on l'avait souvent félicité pour son rôle de flic et jusqu'ici son cas ne démontrait aucun faux pas officiel. Mais Benjamin n'avait jamais dit non aux privilèges de son statue. Déjà en tant qu'héritier, il ne s'était jamais limité. En tant que policier, c'était pire. Son badge lui servait bien plus encore que les liasses de billet dans son portefeuille. La façon dont il avait traité Neela était peu professionnelle, mais le plaisir qu'il avait eu à l'embêter avait fait de cette soirée quelque chose de mémorable. Neela portait plainte maintenant, mais ce n'était qu'un détail. Une histoire qui allait finir aux oubliettes à un moment ou à un autre. « - Les critères ? » Benjamin croisa les bras, réfléchissant sérieusement à la question avant de rire à la remarque de Naya. « - Voilà une réaction qui m'aurait plu. Mais tu l'aurais vu. Une vache en tenue de soirée. Bon, Neela est loin d'être laide, mais je crois que c'était plus fort que moi. J'ai toujours détesté le fait qu'elle se laisse pas faire. » Le policier était un enfant roi, un enfant pourri gâté. Neela l'avait connue enfant et sans doute confirmerait-elle sans hésitait. Le problème, c'était que déjà plus jeune, elle n'hésitait pas à le contredire et ça, c'était une chose qu'il n'avait jamais supportée. Il s'était donc habitué à l'embêter, lui tirer les cheveux, lui faire des blagues… la traiter en tant que prostituée…

« - Je crois bien ! » Lorelai Daniels avait une caméra dans son bureau. Rien de très transcendant. Comme toute chef d'entreprise, elle assurait ses arrières. Visiblement, cela ne gênait pas Naya qui avait sans doute plus à perdre que Benjamin là-dedans puisqu'elle était quand même dans le bureau de sa patronne. Bon, ce n'était pas son problème de toute façon et Naya savait se débrouiller. « - Non, ça ira. J'ai déjà bien assez de vidéo comme ça. » Il lui lança un coup d'œil malicieux avant de continuer à s'habiller. Maintenant qu'il y pensait, il se disait qu'il devrait sans doute acheter de nouvelles casettes pour ses caméras. « - Peut-être ! Tu n'auras qu'à lui demander la prochaine fois que tu la verras. » Il observa Naya saluait la caméra, se demandant sérieusement si Lorelai et Naya n'avaient Naya n'avait pas déjà eut une petite relation par le passée, voir actuellement. Personnellement, il ne serait pas contre voir tout ça en live.

Se posant enfin, Naya semblait curieuse. Pourquoi il y avait-il un dossier sur lui dans les affaires de son père. Sans lui répondre tout de suite, Naya reprit la parole ajoutant qu'elle ne voyait pas pourquoi son père aurait contacté les flics. « - Non, ce n'était pas l'idée ! » Il se mit à rire légèrement avant de reprendre son sérieux. « - Est-ce qu'il t'avais dit qu'il avait déclaré le vol d'une partie de son argent ? » L'histoire n'était pas vraiment récente, mais Benjamin avait une assez bonne mémoire. « - Tu sais, je n'ai jamais aimé rester au bas de l'échelle. Dès que j'ai l'occasion de pouvoir fouiner sur une affaire, je tente. Quand j'en ai entendu parlé, j'me suis dit que je pouvais peut-être trouver avant ceux qui étaient chargés de l'enquête. J'ai donc parlé avec ton père et j'pense qu'il a dû me trouver louche et au fond, ça m'étonnes pas. » Il marqua une brève pause avant d'aller s'asseoir. « - J'ai l'impression que ton père gardait une trace de tout. Il me fait penser au mien. Il avait toujours besoin d'une preuve concrète de tout ce qui entourait son argent ou ses affaires. »

Naya se posa alors sur ses genoux, deux verres à la main. Il posa entoura sa taille avec l'un de ses bras, pour éviter qu'elle ne glisse. « - Je dois prendre ça pour un compliment ? » Il attrapa les deux verres qu'il posa sur la table, laissant Naya ouvrir la bouteille.
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Naya M. Quinton
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MessageSujet: Re: BENAYA • the truth will set you free, but first it will piss you off   BENAYA • the truth will set you free, but first it will piss you off EmptyMar 21 Juil 2015 - 23:44





you wanna play? let's play!
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« De la description que tu lui donnes, elle a l’air sympa comme meuf ! » . Naya savait que Benjamin avait horreur quand lui tienne tête, et c’est d’ailleurs pour cette raison que les deux se font plus chier qu’autre chose et tout peut finir en grosse engueulade et angry sex qu’autre chose, mais bon. « Et tu pensais sérieusement que la foutre en prison allait la calmer ? Tu piges franchement rien aux femmes toi. » . Dit-elle avant d’éclater de rire. Ah, les hommes. Si inocents quand il s’agissait de traiter les femmes. Halalala. « J’imagine que ça va la pousser encore plus à tenir tête. M’enfin. T’es un grand garçon, tu vas survivre. » . Il n’avait cependant pas répondu à sa question concernant les critères masculins absolus pour désigner un cul de pute entre un cul de non-pute. « Envoi-lui un selfie de ta bite, ça sera une bien meilleure invitation ! » , le pire était que Lorelai avait l’air d’une femme qui en était parfaitement capable, voire même une femme qui a déjà eu des threesomes plus d’une fois. Elle était fun. Elle s’amusait. C’était bien ouesh. Au fond, la jeune Quinton voyait en Daniels une version plus âgée qu’elle. Elles avaient beaucoup en commun, sans doute des mecs aussi.

Toute cette histoire de dossiers ne présageait rien de bon. Naya n’était pas calée quand il s’agissait des affaires de son père mais elle n’était pas idiote non plus. Père Quinton était d’un sérieux absolu quand il s’agissait de ça, et il n’allait perdre son temps pour enquêter et avoir un dossier sur quelqu’un si ce n’était pas important. Alors en réalité, la jeune femme ne gobait absolument pas cette histoire et pensait bien mener sa petite enquête. Elle avait retrouvé depuis peu des dossiers de son père qui s’étaient égaré jusqu’ici dans toute la paperasse et autres trucs inutiles, et Naya allait sans doute trouver une réponse plus concluante dedans, ou du moins elle espérait. « Non, je n’en ai pas entendu parlé. Il faut dire que mon père gardait souvent ce genre d’information pour lui. » , remarque, l’ancienne étudiante n’a su pour sa faillite que des semaines après la mort de ses parents, et ce genre de choses n’arrive généralement pas du jour au lendemain. « Mais tu es louche. » dit-elle tout sourire. « Alors ça ne m’étonne pas non plus. Et tu n’as pas faux, il était du genre à toujours vouloir assurer ses arrières. » , même quand il s’agissait de la plus bête des choses, comme embaucher un nouveau jardinier.

« Tu sais très bien que oui. » , dit-elle en faisant péter le bouchon de la bouteille. « Tu as vu ta tronche quand tu avais quinze ans ? Horrible. ». Alors oui, ce que Naya avait dit était un compliment, honnête et sincère. Ben devrait en profiter parce que ça ne lui arrivait pas souvent de faire des compliments, encore moins à un mec qu’elle se tapait. Vous voyez, c’est une petite technique qui garantis à Naya qu’elle est toujours supérieure aux autres, ou du moins dans sa tête. Elle ne fait pas de compliments, et même quand il lui arrive d’en faire, c’est sarcastique. Si jamais vous la croisez dans la rue et que la brune vous dis que vos chaussures sont une pure merveille, songez à rentrer chez vous sur le champ et changer ça, parce que ce qu’elle voulait surtout dire c’était qu’elles étaient atroces. « Je me demande comment tu faisais pour pécho avant. » , Naya leur servit donc deux verres avant de poser la bouteille sur la table et porter sa coupe jusqu’à sa bouche pour la déguster.


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Benjamin L. Cohen
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MessageSujet: Re: BENAYA • the truth will set you free, but first it will piss you off   BENAYA • the truth will set you free, but first it will piss you off EmptyMer 12 Aoû 2015 - 18:01

Un sourire aux lèvres, Benjamin pensa à Neela. Adorable Neela. Elle avait toujours réussi à lui tenir tête et il n’avait jamais supporté. Il aimait qu’on se plie à ses exigences, à ses désirs. Enfant roi, il avait toujours vu d’un mauvais œil le comportement de Neela. Là où les adultes se pliaient en deux pour le satisfaire, elle, elle lui riait au nez. Cela expliquait sans doute pourquoi il lui avait toujours fait des blagues parfois méchantes. La vengeance. Il avait d’ailleurs fini par prendre plaisir à ce petit jeu. « - Je cherchais pas forcément à la calmer. » Il lança un regard de défi à Naya. Comme il l’avait dit, tout ce qu’il avait toujours cherché avec Neela, c’était l’énervé et lui faire passer un salle quart d’heure. Sur le coup, c’était la solution parfaite. Vraiment. Et Neela ne l’avait franchement pas apprécié, ce qui avait accentué le petit kiff de Benjamin. Il aimait jouer avec les gens, les manipuler quand il le pouvait. « - Sans doute. On verra. » Il s’en fichait, vraiment. Il n’avait pas peur de ce qui allait lui retomber dessus. Il savait qu’il pouvait arranger la situation d’une façon ou d’une autre. En devenant policier, Benjamin s’était découvert plus puissant. Il avait appris de nombreuse chose et nul doute que son travail lui avait permis de grandir. « - Pourquoi pas. A tester. » Lorelai n’était pas une inconnue pour Benjamin. Ils s’étaient déjà retrouvé dans une même pièce, sans vêtements. Ce n’était pas la première fois que quelqu’un tenter le sexe pour éviter une contravention, mais Benjamin avait trouvé ça assez drôle. D’habitude, il aimait le fait de ne laisser personne le payer en nature et il s’en amusait. Lorelai, c’était différent. Elle avait tout de suite installer une tension sexuel que Benjamin n’avait pas pu résister. De toute façon, elle aussi d’autres avantages que Benjamin n‘hésiterais pas à utiliser le moment venu.

Parler du père de Naya était synonyme de danger. Voilà plus d’un an maintenant que Benjamin gardait sa relation avec Naya pour arriver à mettre la main sur ce que le père de la jeune femme avait de compromettant sur lui. Il avait perdu espoir, à certains moments, mais avait décidé que la patiente finirait par payer à un moment où à un autre. Ce qu’il disait à Naya n’était pas forcément faux. Mais ce n’était pas forcément vrai non-plus. « - Comment ça je suis louche ? » Il offrit un sourire charmé. « - Dans le bon sens j’espère. Genre mystérieux et sexy. » La mort de l’avocat de son avocat avait suscité l’intérêt de la jeune femme. Dans un sens, c’était exactement ce que Benjamin voulait. D’un côté, il savait Naya assez curieuse pour fouiner dans les affaires de son père et mettre la main sur ce qu’elle ne devrait pas. Dans un autre, il espérait que le peu d’intérêt qu’avait tout ça tomberait dans les bras d’un nouvel avocat avec qui Benjamin pourrait avoir affaire en toute discrétion.

« - Hey ! J’étais pas si moche que ça, faut arrêter. » Juste un peu maigrichon, tout simplement. Il observa Naya verser le vin, tranquillement. Il but rapidement une gorgée, amusé par ce que Naya venait de dire. « - L’argent, ça attire pas mal de fille. » Il avait posé son regard sur elle, alors qu’il buvait une nouvelle gorgée. Sa relation avec Naya avait toujours été particulière. Que ça soit pour ses propres projets où pour celle de la jeune femme. Benjamin l’avait observé, avant de l’approcher. Rapidement, il avait compris que son statut d’héritier serait plus parlant que son physique. On peut dire que son charme était un bonus. Il faut dire que depuis la faillible de sa famille, les choses avaient été plus compliqué pour elle. Et Benjamin avait joué son rôle parfaitement. Il n’avait jamais bronché à lui offrir des choses qu’elle désirait, jouant parfois la carte du mec qui en a rien à foutre.
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Naya M. Quinton
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MessageSujet: Re: BENAYA • the truth will set you free, but first it will piss you off   BENAYA • the truth will set you free, but first it will piss you off EmptySam 22 Aoû 2015 - 0:23





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La discussion continuait donc sur cette fameuse Neela et l’envie absolue qu’avait Ben à l’énerver. A l’entendre parler, il avait sans doute réussit et le procès que cette femme allait lui coller aux fesses était une preuve suffisante. Ou peut-être qu’elle aussi ne cherchait qu’à l’énerver à son tour ? En tout cas le flic semblait prendre cette histoire un peu trop à la légère. Son nom de famille et ses connaissances le rendaient immunisé mais jusqu’à un certain degré uniquement. Son boulot était précieux pour lui, et le blondinet ne pourrait pas le cacher, et si cette histoire arrivait à influencer cela d’une manière ou d’une autre, il risquait de regretter cette légèreté avec laquelle il prenait les choses. Mais bon, ça ne concernait pas Naya et de ce fait, la brune n’allait pas lui faire une leçon de morale. « Du moment que ce n’est pas elle qui finit par te calmer, franchement, tu fais ce qui t’arrange. » . Passer de ça à parler de sa bite était tout à fait normal chez ses deux. Il leurs fallait un rien du tout pour passer d’une extrême à une autre et c’était fun. Entre Neela et son cul de pute, Lorelai et ses tendances de nymphomane, le père de Naya et les mystérieux dossiers, ils avaient fait le tour !

Et en parlant de ce dernier point, la jeune femme trouvait Benjamin louche. Très louche même. Face à ses propos, Naya afficha un faux sourire. « Tu rêves ! » . Bon, ok, il était mystérieux et sexy, mais, le louche dont elle parlait n’avait rien à voir avec ces deux qualités. « Louche dans le sens petite vipère venimeuse qui pourrait piquer même les plus proches… » , en fait, vipère venimeuse qui pourrait piquer surtout les plus proches. Il y avait beaucoup de choses malsaines chez lui et c’était effrayant. Encore plus effrayant quand on savait que la brunette s’identifiait avec plusieurs de ces choses, comme le fait de manipuler, rejeter la faute sur les autres, et ne jamais rien prendre en considération à part soi. C’était perturbant à quel point ils se ressemblaient tous les deux, mais, ils ne l’admettront jamais. Etait-ce dû à l’environnement très similaire dans lequel ils ont grandi tous les deux ? Probable. Tout comme ça pouvait être dû à leur simple nature, leurs instincts, qui seraient sans doute les mêmes peu importe là où ils auraient grandi.

Naya fit mine de réfléchir, repensant à la photo de Benjamin plus jeune. « Si. Très moche même. Tes yeux n’étais pas assortis avec ta bouche, et t’avais un gros nez. » , dit-elle avec l’air le plus normal du monde. « D’ailleurs, tout ça c’est juste l’effet de la puberté ou y a de la retouche quelque part ? » . Et par tout ça la jeune femme parlait bien entendu de sa gueule. Bon il était beaucoup plus maigre que maintenant, et ça donnait l’impression que ses traits étaient mal proportionnés sur son visage tout maigre, mais soit. « Comme moi. » . Elle ne s’en cachait pas, franchement. L’argent comptait pour beaucoup dans ce monde et qui dirait le contraire serait une de deux choses : un hypocrite, ou un idiot. La jeune Quinton n’était aucune des deux. « Mais tu as une belle gueule maintenant, en prime. » , et un engin qu’il savait utiliser mais ça, c’était une information qu’elle ne lui dirait pas à voix haute. Ben avait déjà assez d’égo comme ça, elle ne devait pas lui laisser l’occasion d’en avoir encore plus. La jeune femme bu son verre d’un seul coup avant de laisser tomber son verre par terre. « Oups. » , et puis ni une ni deux, elle l’embrassa une nouvelle fois.

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MessageSujet: Re: BENAYA • the truth will set you free, but first it will piss you off   BENAYA • the truth will set you free, but first it will piss you off EmptyLun 14 Sep 2015 - 13:18

Ben était un joueur. C’était plus fort que lui. Son père lui avait toujours reproché cette manie. Comme si un jour il serait capable de parier sa vie, convaincu qu’il était sur la bonne voie. Le problème c’est que les choses sont parfois incontrôlable et qu’on pouvait rarement savoir ce qui allait advenir d’une situation ou d’une autre. Sauf, comme son père le disait, tout était prémédité à l’avance. Chaque pas en avant était réfléchis, chaque choix pensé. Sauf que Benjamin n’était pas devenu le business que son père avait rêver d’avoir. Il était devenu flic. L’imprévisible, il adorait ça. Il le côtoyait tous les jours durant son travail et pour le moment, il revenait vivant de chaque nouvel exploit. Le joueur qu’il était, avait aussi une fâcheuse tendance à n’écouter que lui-même. A ne faire plaisir qu’à lui-même. Ce qui était arrivé avec Neela était stupide, lui-même en avait eu conscience. Il avait fini par la reconnaitre, mais il avait joué le jeu jusqu’au bout. Une part de lui voulait se moquer de Neela et une autre le défier de poursuivre ce qu’il faisait. Cela avait fini de manière dangereuse pour lui, puisque sa carrière de policier risquait de faire une chute avec cette histoire, mais d’une autre il savait qu’il avait de quoi contrer la plainte et s’en sortir comme si cette nuit n’avait jamais eu lieu. C’était ça, d’être un Cohen.

Ce qui étonnant avec Naya, c’était le manque de limite. Il laissa un sourire s’affichait sur son visage tout en regardant Naya qui venait de lui faire une remarque pertinente. Il appréciait ce petit-jeu, qui ne cessait de prendre de l’ampleur entre eux. C’était ce qui lui permettait aussi de garder un semblant de réalisme dans cette relation. Après tout, le temps avait filé depuis leur rencontre et Benjamin aurait dû arrêter de côtoyer Naya depuis longtemps. Les circonstances ne lui avait pas laisser le choix. Mais au fond, ce n’était pas déplaisant non-plus. Il le savait, se l’avouer était autre chose.

« - Tu as une de drôle de façon de décrire louche, on te l’a jamais dit ? » Son regard semblait mi-sérieux, mi-amusé. Personne ne connaissait mieux ses faces cachés que Naya. La jeune femme était pleinement consciente qu’il était capable de beaucoup, sans doute n’osait-elle pas se dire qu’il pouvait aller encore plus loin. Benjamin était du genre têtue, à aller jusqu’au bout de tout ce qu’il entreprenait. Si son père ne l’avait pas sortie de l’armée, sans doute aurait-il poursuit jusqu’à devenir sniper ou quelque chose dans le genre. Certaines facette de Naya n’était pas si éloigné de Benjamin, c’était sans doute pour ça que Benjamin arrivait si facilement à s’approcher d’elle. Ils étaient parfois en face d’eux-mêmes. Alors forcément, Benjamin savait quoi faire. Il savait de quel façon aborder les choses, de quel façon approché Naya pour qu’elle ne se doute de rien, même si dernièrement tout ce qu’il avait fait risqué d’être anéanti. Il était proche du but, il le savait. Mais son instinct sentait le danger.

« - 100% Naturel. Et plus le temps va passer, plus je serais beaux. Toi, par contre, tu finiras par passer sous le bistouri. Si tu l’as pas déjà fait d’ailleurs. » Il s’approcha du visage de Naya pour vérifier son visage comme s’il était sérieux. Son sourire pourtant montrait bien qu’il plaisantait. Il recula ensuite, observant Naya. Il posa son verre vide sur la table derrière lui alors que la jeune femme s’amusa à laisser tomber celui-ci à terre. Un bruit de fracas se fit entendre. Du verre brisé. Benjamin écarquilla les yeux, légèrement amusé par sa façon de faire avant de se laisser embrasser par la brune. Un baiser passionné auxquelles il répondit avec ardeur, laissant ses mains se balader le long de ses courbes parfaite. Alors qu’il tira légèrement sur les cheveux de Naya pour qu’elle penche la tête en arrière et qu’elle offre son cou aux baisers lent et sensuel de Benjamin, un son se fit entendre. Il avait rallumer son talkie lorsqu’il s’était habiller. Le code que donnait le policier à l’autre bout de la radio signifier qu’il y avait un vol à proximité. Râlant, Benjamin poussa Naya pour se relever, attrapant l’objet sur son épaule pour répondre qu’il arrivait. Il na lâcha pas pour autant Naya du regard, comme pour lui dire de se taire. Il était hors de question que le policier à l’autre bout entendre sa voix.

« - Je pense que tu devrais ranger avant le retour de ta patronne, non ? » Il afficha un sourire moqueur, tout en regardant les morceaux de verres par terre.
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